RPT Smithsonian MT Cristal June04 French

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ETUDE PRELIMINAIRE DE LA

VEGETATION DU PARC
NATIONAL DE MBE,
MONTS DE CRISTAL, GABON
Juin 2004

1
ETUDE PRELIMINAIRE DE LA VEGETATION DU
PARC NATIONAL DE MBE, MONTS DE CRISTAL,
GABON

Rapport compilé par:


Terry Sunderland, Gretchen Walters & Yves Issembe
Avec l’assistance technique de:
Michael Balinga, Thomas Nzabi, Nkeng Philip, Johan van Valkenberg, Ludovic Ngok
Banak, Maurice Betafor, Zacheus Nitua Ngoe

Juin 2004 2
AFFILIATIONS INSTITUTIONELS

Ludovic Ngok Banak Philip Nkeng


Yves Issembe Betafo Maurice
Thomas Nzabi Zacheus Nitua Ngoe

Gretchen Walters Michael Balinga

Terry Sunderland

3
RESUME

Le Gabon est biologiquement l’un des pays les plus riches de l’Afrique tropicale,
comportant plusieurs chaînes de montagne où la diversité floristique est prétendue être
très élevée. De tous les paysages CARPE, ceux de Monte Alen-Monts de Cristal
respectivement de la Guinée Equatoriale et du Gabon possèdent probablement la plus
grande richesse botanique. Bien qu’étant sévèrement sous documenté au point òu il n’est
pas connu combien d’espèces végétales existent dans les Monts ou au Gabon proprement
dit. Beaucoup citent les Monts comme un Refuge du Pléistocène ce qui est confirmé par
le fait qu’il est le centre régional de la diversité végétale pour plusieurs espèces et qu’il
abonde en espèces endémiques. Les précipitations sont approximativement de 3,000mm
par an, et le sous-sol fait partie du sous bassement de ancien de l’ère Précambrien
s’élevant juste au dessus de 900m. L’exploitation forestière et celui des mines d’or, ainsi
que la chasse sont considérées comme étant les menaces principales dans les Monts de
Cristal, mais la création récente des deux parcs nationaux (Parcs Nationaux de Mt. Seni et
de Mbé) dans la zone réduit potentiellement ces menaces des lors qu’une structure de
gestion est mise en place.

Une équipe botanique multinationale de quatre institutions dont le Limbe Botanic


Garden, l’Herbier National du Gabon, le Smithsonian Institution, et le Missouri Botanical
Garden s’est constituée, afin d’installer des parcelles permanentes de Biodiversité (PBD)
sur deux sites dans le Parc National de Mbé. La localisation des parcelles a été effectuée
en concertation avec des botanistes Gabonais familiers avec la zone, et à travers
l’exécution dune mission de reconnaissance. Avant cette étude, peu d’informations
étaient disponibles pour évaluer de manière complète la diversité du parc. En vue de
combler cette lacune, ce projet a employé une méthodologie standard de la Smithsonian
Institution utilisée ailleurs en Afrique Centrale et dans l’étendue de la zone tropicale
humide, pour établir cinq PBD dans le Parc National de Mbé en vue d’y évaluer la
diversité floristique existante et de fournir les informations de base pour le suivi de la
forêt dans l’avenir.

En dépit du fait que cette zone possède au Gabon le meilleur profil pour la collecte des
plantes, et grâce à sa proximité avec Libreville ainsi que de sa célèbre diversité, ce projet
de suivi a pu ajouter près de 100 espèces à la liste existante pour cette zone grâce à
l’utilisation des méthodes d’évaluation quantitative selon lesquelles un échantillon de
chaque espèce présente dans une zone donnée était collectée. L’utilisation à plein temps
d’un grimpeur expert, souvent sous utilisés dans les travaux botaniques à travers
l’Afrique Centrale a rendu ceci possible. La diversité beta du parc National de Mbé est
extraordinairement élevée avec une composition en espèces qui varie de manière
significative entre des PBD séparées d’au moins un kilomètre.

Les transects de reconnaissance avant l’établissement des parcs utilisait les Begonia et les
légumineuses Césalpinioides comme indicateurs de diversité. Les Comparaisons de ces
résultats confirment la diversité beta de la zone puisque ces deux espèces n’ont pas de
chevauchement de leurs centres de diversité. Lorsque l’on considère selon l’ordre

4
d’importance ; la fréquence relative, la dominance, et la densité, les familles dominantes
sont les Buséracées, Euphorbiacées, Césalpiniacées et Olacacées. La surface basale totale
par hectare est relativement élevée atteignant 45 m2/ha et comportant beaucoup
d’essences forestières à grande importance commerciale. La moyenne du nombre
d’arbres à l’hectare était de 539. En terme de diversité spécifique, lorsque l’on compare
les PBD de la Smithsonian Institution en Afrique Centrale, les Monts de Cristal se
trouvent être le site le plus diversifié de toutes celles évaluées à ce jour avec une
moyenne de 97 espèces à hectare (arbres >10cm dhp). Ceci a été confirmé par l’ensemble
des données récoltées en Afrique par le Missouri Botanical Garden selon lesquelles le
sous ensemble de données disponibles pour les parcelles de l’Afrique Centrale classe les
Monts de Cristal deuxième après le Banyang Mbo au Cameroon. Grâce à la collaboration
avec le « Centre for Tropical Forestry Science » de Smithsonian, la présence de
Korupodendron était documentée pour la première fois hors du Parc National de Korup
Cameroun. Cette extension de son aire de distribution est significative dans le sens qu’il
n’a été rendu possible que par l’opportunité rare qu’ont eu des botanistes régionaux a se
retrouver ensemble sur le terrain, et que le genre monotypique en question dont se
préoccupe le monde de la conservation n’était initialement pas supposé avoir une
distribution en dehors du Sud Ouest Cameroon. L’appui simultané d’un programme de
suivi a l’échelle du Basin du Congo en conjonction avec la collaboration sud -sud
permets un avenir durable dans les paysages òu la compréhension, la conservation et la
gestion de la forêt sont essentielles à sa survie.

Même aux Etats-Unis, l’idée des réseaux de suivi est relativement nouvelle dans les parcs
établis pourtant depuis fort longtemps. De ce fait, la création d’un réseau pareil dès la
conception des Parcs Nationaux Gabonais nouvellement crées constitue une opportunité
rare qui sera d’une très grande valeur avec le temps. Il est espéré que des initiatives
d’études et de suivi auront lieu en République du Congo, en Guinée Equatoriale et dans le
sud du Gabon afin d’élargir le réseau de collaboration et de suivi.

5
INTRODUCTION

Le Gabon est sur le plan botanique l’un des pays les plus diversifiés d’Afrique
tropical (Pomeroy, 1993). Avec une superficie de 267,660 km², il héberge environs
6,000-10,000 espèces végétales (Breteler, 1989; Christy et al, 2003). Il existe
relativement peu de connaissances sur la diversité floristique au Gabon qui demeure
probablement l’endroit le moins connu de l’Afrique tropical sur le plan botanique
(Campbell et Hammond 1989). La forêt à canopée fermé recouvre jusqu’à présent
environs 21, 190,000 ha (plus de 80% du pays) (Mayauux et al, 2004), quoique plus
de 70% de ces forêts restantes ont été a l’heure actuelle attribuées comme concessions
d’exploitation forestière (Collomb et al, 2000). L’exploitation forestière est d’un
apport majeure à l’économie du pays, étant évaluée à près de 190 milliards de FCFA
par an (Christy et al, 2003). Les rapports sur la contribution de l’exploitation
commerciale à la perte du couvert végétale sont peu fiables, avec un taux de
déforestation annuelle estimée entre 0.1% (Christy et al, 2003) et 0.5% (FAO, 1999).
Ce dernier chiffre est l’un des plus élevés de la région.

Avec une valeur estimée à 22%, l’endémisme végétale est élevé au Gabon (Breteler,
1989) et de nouvelles espèces sont toujours régulièrement découvertes (voir Breteler,
2001). Beaucoup d’espèces sont limitées aux chaînes de montagnes éloignées telles
que les Monts de Cristal, Monts Doudou et le Massif du Chaillu. Une analyse récente
de la densité de collecte botanique au Gabon démontre que beaucoup de ces endroits
sont peu connus sur le plan botanique et n’ont pas de collections reconnues (Sosef,
2001). Compte tenu du peu de botanistes gabonais formés et des ressources limitées,
de telles zones resteraient largement inexplorées selon les prédictions pour l’avenir a
moins que des partenariats visant à renforcer les capacités des institutions locales ne
soient d’avantage développés (Morat et Lowry 1997).

Vers la fin de l’année 2002, le Gouvernement du Gabon en étroite collaboration avec


le Wildlife Conservation Society, a établi 13 nouveaux Parcs Nationaux, une initiative
sans précédent dans la région visant à protéger une portion significative des forêts
d’Afrique Centrale et la biodiversité y contenue (Quammen 2003). Malgré l’une des
plus faibles densités de populations dans le Bassin du Congo (4,3 personnes par km²
(FAO, 1999) ; le défi à relever est celui de gérer ces parcs ce qui nécessitera
l’approvisionnement en informations de base sur les plans biologique, écologique et
socio-économique, une capacité de gestion et un engagement financier. Cependant ces
deux dernières fonctions ont souvent été considérées défaillantes dans la région
jusque dans les temps récents (Wilkie et al, 2001).

Le Monts de Cristal est supposé être l’une des zones de plus grande diversité
botanique au Gabon (Wilks, 1990) et grâce à sa proximité à Libreville il est l’une des
régions les plus connues sur le plan floristique dans le pays, avec 545 espèces listées
actuellement pour le Parc National de Mbé (extrait de la base des données de Herbier
National du Gabon). Le Monts de Cristal est supposé être une forêt refuge
significative de l’ère pléistocène (Hamilton, 1982; Sosef 1994) et considérée être l’un
des deux « centres de biodiversité végétale » distingués dans l’Ecorégion de la Forêt
Côtière Atlantique (CBFP Annexe 2, 2002). Les lisières des deux Parcs Nationaux
dans les Monts de Cristal ne sont pas couramment délimitées il n’existe non plus un
système de gestion en place.

6
Ce rapport est le résultat d’une initiative multinationale et multi institutionnelle dont
l’exécution faisait partie d’une initiative bénéficiant d’un financement partiel du
CARPE pour un Partenariat pour les Forêts du Basin du Congo (PFBC). Les
techniciens venant de l’Herbier National à Libreville, du Limbe Botanic Garden au
Cameroun, de la Smithsonian Institution, et du Missouri Botanical Garden, ont
appliqué sur le terrain, un ensemble de techniques standardisées d’évaluation et de
formation dans le Parc National de Mbé. L’information présentée dans ce rapport peut
servir de base de comparaison avec d’autres études de végétation effectuées au Gabon
(Minkébé, Monts Doudou, Forêt des Abeilles, etc.) et dans l’ensemble du bassin du
Congo. De surcroît, l’établissement des parcelles permanentes de biodiversité (PBD)
pour fournir des données de base essentielles dans le suivi future à l’intérieur du
Monts de Cristal est un outil puissant permettant de comprendre la dynamique des
forêts de la région, et comment ces types de forêt seraient mieux gérées. Finalement,
rassembler les institutions nationales au sein d’un partenariat régional ne pourra que
fortifier la capacité des partenaires du CBFP à suivre, évaluer, et protéger ses
ressources sur l’ensemble du paysage.

DESCRIPTION DU SITE

Le Parc National est situé dans les Provinces de l’Estuaire et du Woleu - Ntem au
Gabon (0º36’-1º00’ N; 10º13’-10º 58’ E). Il contient le bassin versant de la rivière
Mbé et atteints presque la rivière Komo. La rivière de Mbé est la source de l’hydro-
électricité de Libreville et deux barrages hydroélectriques sont situés dans la zone, le
barrage de Tchimbélé au nord à 900m d’altitude, et le barrage de Kinguélé à 500m
d’altitude.

En commun avec le sud du Cameroun, et Rio Muni, la géologie du Monts de Cristal


est faite du soubassement Africain du Précambien composé de granite et du gneiss
(St. Aubin, 1963). Les élévations dépassent 900m, le sommet le plus élevé étant le
Mont Mbilan, juste au nord de Kinguélé, à 925m. Les précipitations dans ces
montagnes sont rapportées comme ayant une saison sèche marquée de Juin a
Septembre et une petite saison sèche en Janvier et Février (Davis et al. 1994),
pourtant certains considèrent le Monts de Cristal comme une zone assaisonnière
(Wilks, comm. pers.). Les plus grandes précipitations au Gabon surviennent dans le
Parc National adjacent de Mont Seni, dans la portion Nord du Monts de Cristal à
3,500mm par an (St. Aubin, 1963), décroissent sur les pentes Est jusqu’ 2000mm par
an (Rietsma, 1988). La moyenne annuelle des températures est 26ºC (ibid.).

La végétation du Mont de cristal a été décrite comme faisant partie de la « forêts des
montagnes Gabonaises », caractérisée par l’abondance de ; Aucoumea klaineana,
Desbordesia glaucescens, Dacryodes buettneri and Erismadelphus exul mais
particulièrement, du genre Bikinia (syn. Monopetalanthus) (Christy et al, 2003). Les
Monts de Cristal sont supposés contenir environs 3,000 espèces dont environ 100
espèces endémiques (de Wilde cite dans Davis et al, 1993). Les Inselbergs, ou
affleurements rocheux, sont aussi des figures fréquentes dans les Monts de Cristal,
possédant des communautés végétales unique et plusieurs, d’endémique à distribution
restreintes (Ngok Banak, 2002). En terme de diversité au sens large, les Monts de
Cristal serviraient de support a des populations substantielles de grands mammifères,
notamment les gorilles (Gorilla gorilla gorilla), le mandrill (Mandrillus sphinx), le
chimpanzé (Pan troglodytes troglodytes), l’éléphant (Loxodonta africana cyclotis), le

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buffle (Syncerus caffer) et la panthère (Panthera pardus). Très peu d’études ont été
effectuées sur d’autres groupes biologiques dans la région.

La population humaine est faible, avec seulement quelques villages dispersés dans la
zone. Les menaces environnementales dans cette zone comprennent l’exploitation
artisanal de l’or, la pollution mercurique qui en résulte, et la chasse (Wilks, 1990), ces
deux dernières étaient très évidentes pendant nos travaux sur le terrain.

MATERIAUX ET METHODES

Introduction
Cinq parcelles permanentes de biodiversité (PBD) d’1ha étaient établies à l’intérieur
du Parc National de Mbé. La localisation de ces parcelles n’était pas seulement
déterminée par les contraintes logistiques mais reflétait également le besoin d’être
situées dans des forêts « représentatives ». Trois étaient dans les environs du barrage
de Tchimbélé et deux proches du barrage de Kinguele. En vue de s’assurer que les
parcelles étaient vraiment représentatives des différents types de forêts, le choix de
leur emplacement était basé sur des transects de reconnaissance (White et Edwards,
2000). Celles –ci étaient entreprises pour évaluer les types
de végétation dominantes à l’intérieur de la zone. Une
équipe de forestiers et de botanistes (dont deux d’entres
eux étaient familiers avec la végétation de Monts de
Cristal) avaient prospecté la zone utilisant les pistes
existantes et ont identifié les espèces dominantes sur
chaque 200m à peux près. A une très courte distance du
début des transects de reconnaissance, il était évident que la
forêt présentait une très grande hétérogénéité et que
la composition floristique variait énormément entre
deux sites pourtant très rapprochés. Les parcelles
étaient donc disposées dans les différentes variantes
de la forêt rencontrées. Il était évident de reconnaître, que Figure 1. Inventaire d’un grand
l’hétérogénéité de la forêt était remarquable et qu’il moabi (Baillonella toxisperma)
faudrait beaucoup de parcelle afin de décrire effectivement pendant une marche de
reconnaissance.
sa diversité beta.

Table 1. Localisation des PBD à l’intérieur du Parc National de Mbé.

# Parcelle Localisation Coordonnées Altitude (m)


géographiques
GAB 01 Tchimbélé 00º37’02”N: 010º24’49”E 400
GAB 02 Tchimbélé 00º37’08”N: 010º24’35”E 300
GAB 03 Tchimbélé 00º37’02”N: 010º23’57”E 300
GAB 04 Kinguélé 00º28’00”N: 010º16’41”E 200
GAB 05 Kinguélé 00º28’50”N: 010º17’56”E 250

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Figure 2: Localisation du Parc
National de Mbé dans le paysage
Monts de Cristal-Monte Alen.
Prendre note des sites étudiés sur
le terrain (ci-dessous).

Plot 2

Plot 1
Plot 3

Plot 4

Plot 5

9
Etablissement des parcelles

Dans la configuration de 1 ha utilisée pour les PBD d’1ha du SI/MAB, la zone est
d’abord balisée utilisant un GPS et ensuite arpenté sur un plan horizontal avec une
boussole, un ruban mètre et un clinomètre. La parcelle d’1ha est divisée en 25 sous
parcelles, de 20 x 20 mètres de dimension chacune (Fig. 1). Il faudrait noter que,
généralement, 20 mètres est la plus longue distance permettant de faire des levés
topographiques avec précision dans la forêt dense.

Figure 3:Disposition d’une Parcelle de Biodiversité (PBD) d’un hectare

Figure 4 : Visées sur lignes avec une boussole Figure 5 : Mesure des distances horizontales

Afin d’éliminer les erreurs, les levés topographiques pour l’établissement des angles
des sous parcelles partent depuis l’angle gauche au fond de la parcelle vers
l’extérieure. Les Corrections des pentes sont faites en s’assurant que chacune des sous
parcelles contient 400 mètres carrés sans se soucier de la topographie. Les calculs
utilisés pour la correction des pentes sont entièrement décrits dans Dallmeier et al.
(1992) et dans White et Edwards (2000). Une rangée de sous parcelles est construite
du nord vers le sud le long de la ligne gauche depuis la ligne de base; de nouvelles

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sous parcelles sont donc ajoutées vers l’Ouest jusqu'à ce que les rangées de deux a
cinq sont achevées. Tous les coins des sous parcelles sont marqués par des jalons
surmontés de rubans indiquant les distances depuis la ligne de base.

Enumération des arbres

L’étiquetage et l’identification des arbres commencent aussitôt que les jalons aux
coins des sous parcelles sont mis en place. Le processus comprend la localisation de
tous les arbres avec un diamètre de 10 centimètres à hauteur de poitrine (dhp), puis
mesurer, marquer et identifier les espèces; ces activités spécifiques étant détaillées ci-
dessous. Pendant le processus d’énumération, une équipe de trois à cinq individus
parcourent la sous parcelle, commençant par l’angle gauche de la ligne de base et
marchant suivant un mouvement circulaire dans le sens des aiguilles d’une montre,
décroissant en dimension, et se terminant au centre de la sous parcelle en vue de
rencontrer systématiquement et d’enregistrer tous les arbres de dimensions
appropriées

Mesure et étiquetage des arbres

Tous les arbres >10cm diamètre à hauteur de poitrine (dhp) sont mesurés. Le dhp est
mesuré avec un ruban diamètrique à une hauteur approximative de 1.3m, évitant toute
saillies ou lianes poussant sur le tronc. Les arbres avec racines à échasses et
contreforts sont mesurés au plus bas point où le diamètre du bol peut être mesuré
avec précision sans l’influence des protubérances additionnelles. Mesurer au dessus
des contreforts et racines échasses nécessite souvent l’utilisation d’un grimpeur
spécialisé. La mesure des arbres au dessus du point dhp est connue comme diamètre à
hauteur de référence (dhr). Le point de mesure est marqué d’un “X” avec le bout
pointu du ruban dhp. A ce point précis, un anneau est peint autour de l’arbre. Cette
marque assure que les futures mesures des mêmes arbres soient prises exactement au
même point.

Figures 6 & 7 : Mesures des diamètres a


hauteur de poitrine et à hauteur de référence

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Numérotation et étiquetage
Chaque arbre individuel est étiqueté avec un numéro différent comprenant une
séquence de trois paires de chiffres. Prenant (01-24-09) pour exemple, les deux
premiers chiffres (01) correspondent à la parcelle d’un hectare à l’intérieure de la
zone, la deuxième paire (24) identifie la sous parcelle et les deux derniers chiffres
(09) représentent un arbre individuel à l’intérieur de
la sous parcelle. Aucun autre arbre ne reçoit ce
numéro unique. Au sein de chaque sous parcelle,
les numéros commencent par 1 et continuent jusqu'à
ce que le dernier arbre soit étiqueté. Avant que tous
les arbres ne soient permanemment étiquetés avec
des étiquettes en aluminium, un ruban temporaire
est attaché sur chaque arbre avec le numéro écrit
d’un encre indélébile. Dès lors que les étiquettes en
aluminium sont produites avec les numéros justes,
elles sont clouées à l’arbre 10cm au dessus du point
de mesure, marqué par l’anneau de peinture sur le
tronc. L’étiquette en aluminium regarde au dehors
et est orientée vers la ligne de base de la parcelle.
Le clou est enfoncé juste assez suffisamment a
l’intérieur pour qu’il ne tombe pas lorsqu’il est
bousculé ou lorsque l’écorce tombe laissant
Figure 8 : Arbre peint et
suffisamment de place pour que l’arbre puisse croître
étiqueté
avant de consommer l’étiquette

Identification de l’arbre et la collecte des échantillons

Autant que possible les arbres individuels à l’intérieur d’une


PBD sont identifiés sur le terrain en utilisant souvent
l’écorce, et les caractéristiques de la tranche. Cependant pour
vérifier, les déterminations de terrain, des échantillons sont
collectés pour chaque espèces rencontrées que les espèces
aient été identifiées avec confiance ou non. Pour les genres
problématiques tels que Drypetes, Diospyros, Memecylon et
Bielschmeidia, un échantillon était récolté pour tout les
individus rencontrés. Les espèces non identifiées étaient
classées en “morpho espèces” et au moins un échantillon
était collecté pour chaque individu. L’utilisation d’un
grimpeur facilitait grandement l’accès aux cimes (feuillage)
et assurait que très peu d’espèces, s’il en fut n’étaient pas
représentées dans les échantillons collectés. Les échantillons Figure 9 : Identification des
sont préservés sur le terrain au moyen d’un séchoir portatif espèces a travers les
de terrain en aluminium ayant pour source de chaleur un caractéristiques de la tranche
réchaud à pétrole.

En plus des échantillons collectés pendant la numérotation des parcelles, des


collections d’ADN enveloppés de silice étaient faites pour les genres suivantes:
Carapa, Garcinia, Memecylon, et Warneckia. Ces groupes possèdent des chercheurs
actifs à MBG qui effectueront potentiellement des analyses de la systématique

12
moléculaire et de la génétique des populations sur ce
matériel. De surcroît, tant que des échantillons fertiles
étaient trouvés hors des parcelles ces derniers étaient
collectés également. Au moment de la mise en place
des parcelles, la forêt n’était pas en floraison de
manière prolifique et alors, le support botanique s’est
focalisé premièrement sur les parcelles elles même.
Plusieurs groupes taxonomiques intéressants étaient à
l’intérieur et autour des parcelles y compris un
Triuridacée qui attend la détermination par un
spécialiste, et qui pourrait potentiellement être une
nouvelle espèce.
Figure 10 : Séchage sur le terrain avec la chaleur des réchauds a
pétrole

La gestion des échantillons

Pendant la numérotation des parcelles, plus de 300 échantillons dont la majorité étant
stériles, étaient collectés. La première série de ces échantillons a été déposée à
l’Herbier National du Gabon à Libreville et subit encore le processus de vérification
des déterminations et sera plus tard monté et préservé et informatisée dans une base
de données utilisant le logiciel BRAHMS. De même qu’avec toutes les activités
appuyées par le CARPE- dans le bassin du Congo et exécutées par la SI et le MBG,
les copies de ces échantillons seront gardées dans une collection d’échantillons
stériles à MBG et seront enregistrées dans une base de données appelée « TROPICOS
database ». Cette base de données fournit des informations taxonomique, écologique
et géographique sur chaque enregistrement et peut être exploitée via l’Internet
(http://mobot.mobot.org/W3T/Search/vast.html). Les plantes indéterminées seront
envoyées à des spécialistes de familles afin de compléter le processus d’identification
et / ou d’identifier des espèces potentiellement nouvelles

Figure 11 : Le
traitement des
échantillons sur le
terrain.

13
Cartographie des arbres

En plus de mesurer et d’identifier les arbres dans les sous parcelles, les chercheurs de
SI/MAB cartographient chaque arbre jusqu’au centimètre près. Une équipe de
cartographie de sept personnes utilise des estimateurs automatiques de distance pour
accomplir cette tache. L’arbre est localisé par une des deux personnes appelées
« identificateurs »” La distance de l’arbre par rapport à l’une des lignes (1, 2,3 ou 4)
dont les coins sont visibles, est donc prise en utilisant les estimateurs de distance.

Celles-ci sont enregistrées comme “ligne


A”et “ligne B”. Ces lignes dénotent la
distance diagonale du coin gauche d’une
sous parcelle (ligne A) a l’arbre mesuré
et du coin droit (ligne B) au même arbre.
Les lignes permettent aussi d’effectuer
les mesures à partir de n’importe lequel
des quatre coins de la sous parcelle. Les
coins sont définis par leurs limites
d’intersection (les limites des sous
parcelles sont numérotées en séquence
dans le sens des aiguilles d’une montre
de un à quatre, en commençant par la
ligne de base). BIOMON (voir ci-
dessous) calcule automatiquement les
coordonnées x et y des distances
Figure 12 : Cartographie des arbres
cartographiées et cartographie chaque
arbre sur les sous parcelles.

Figures 13 & 14 : Utilisation des estimateurs électroniques de distance dans la mesure des distances lors du
processus de cartographie.

Formation et Renforcement des Capacités Locales

L’un des objectifs de cette mission sur le terrain était de rassembler un éventail de
techniciens locaux (grimpeurs techniciens d’herbier, botanistes, forestiers) provenant

14
d’un certain nombre d’institutions régionaux reconnus afin qu’il puissent partager
leurs expériences professionnelles, et leur expertise et enfin d’évaluer de manière
conjointe la forêt en usant de leurs connaissances combinées. En travaillant avec un
protocole parcellaire standardisée, la mettant en œuvre sur le terrain, et entreprennent
l’analyse préliminaire des données, la capacité locale pour le suivi des parcelles
existantes, tout autant que la capacité d’étendre le réseau des parcelles à d’autres parcs
nationaux nouvellement crées au Gabon afin de permettre des comparaisons entre
différents sites a été appuyé de manière significative. A cet effet l’Herbier Nationale
de Libreville travaille actuellement sur un projet de développement d’une Stratégie
Nationale d’un tel réseau de parcelles. Afin de soutenir cette initiative, il a été fait don
à l’HNG de certains équipements de terrain simples par l’équipe SI/MBG.

Analyse des données

Le programme d’évaluation et de suivi de la biodiversité de la Smithsonian (SI/MAB)


a mis en œuvre un logiciel sur base Windows qui gère et analyse les données
collectées sur les PBD d’1ha. BIOMON1 entreprend des évaluations de base en
fonction des calculs de nombres d’espèces, des fréquences, des surfaces terrières, des
dhp moyens ainsi que des "Indices de valeurs d’Importance ” (IVI) c.a.d. les espèces à
IVI les plus élevées sont dites les plus importantes sur ce site. L’IVI se calcule comme
suit:

Nombre d’individus d’une espèce x 100


Densité relative =
Somme des individus de toutes les espèces

Surface têtière totale de l’espèce 100


Dominance relative e =

Somme des surfaces terrières de toutes les espèces

Fréquence de l’espèce x 100


Fréquence relative =

Somme des fréquences

Fréquence = Nombre de sous parcelles contenant une espèce donnée


Indice de valeur de couverture (CVI) = Densité relative + Dominance relative
Indice de valeur de l’Importance (IVI) = CVI + Fréquence relative.

1
BIOMON peut être déchargé a www.si.edu/simab

15
RESUME DES RESULTATS

Au total, 2,697 arbres individuels représentant 39 familles, 114 genres et 283 espèces2
étaient dénombrés dans les PBD sur les Monts de Cristal. Les détails sur la
composition spécifique, la densité, la dominance, et la fréquence à l’intérieure de
chaque PBD sont présentés dans le guide de terrain accompagnant ce rapport. Un bref
résumé des résultats est présenté ci dessous.

Tableau 2. Résumé des données préliminaires récoltées de chaque PBD.

Site No. No. No. No. De dhp Moyen ST totale


Parcellaire D’espèces D’arbres tiges (cm) (m2/ha)
Tchimbélé GAB 01 91 533 542 25,97 28,7
Tchimbélé GAB 02 92 554 560 30,78 41,68
Tchimbélé GAB 03 102 533 533 29,83 37,42
Kinguélé GAB 04 90 523 526 29,22 35,27
Kinguélé GAB 05 110 554 557 31,59 43,65

Selon l’importance des familles, Césalpiniaceés possédaient le plus grand nombre


d’espèces, suivis par les Euphorbiaceés et les Rubiaceés (voire Tableau 3). Toutefois
lorsque l’importance de la famille est calculée en fonction de l’IVI cumulative, les
Burseraceés, Euphorbiaceés, Césalpiniaceés et Olacaceés sont de loin les familles
dominantes dans Les Monts de Cristal (voire Figure 3).

Tableau 3. Résumé du nombre d’espèces par Famille

Famille Nombre d’espèces


Césalpiniacées 25
Euphorbiacées 14
Rubiacées 10
Olacacées 7
Annonacées 7
Burseracées 6
Mimosacées 6
Anacardiacées 4
Apocynacées 4
Méliacées 4
Irvingiacées 4
Myristicacées 4
Sapindacées 4
Sapotacées 4

2
Bien que ce chiffre augmentera sans doute au fur et a mesure que la détermination des échantillons
sera faite.

16
Figure 15. Familles dominantes (IVI) du Parc National de Mbé (tout arbre >10cm dhp)

Mim osacée
Annonacée
Ebenacée
Pandacée
Myristicacée
Anisophylliacée
Rubiacée
Lauracée
Guttiferacée
Dipterocarpacée
Irvingiacée
Indet
Olacacée
Césalpiniacée
Euphorbiacée
Burseracée

0 20 40 60 80 100 120 140 160

Family IVI

Les espèces les plus importantes par parcelles sont présentées dans les graphiques
suivants

Figure 16. Espèces dominantes par IVI dans la Parcelle 1 (tout arbre >10cm dhp)

Uapaca guineensis (Euphorbiacée)

Dichostem m a glaucescens (Euphorbiacée)

Santiria trim era (Burseracée)

Stachyothyrsus staudtii (Césalpiniacée)

Anisophyllea sp. 1 (Anisophylleacée)

Strom bosiopsis tetandra (Olacacée)

Dialium sp. 1 (Césalpiniacée)

Cleistanthus sp. 1 (Euphorbiacée)

Scyphocephalium ochocoa (Myristicacée)

Dacryodes iganganga (Burseracée)

0 5 10 15 20 25 30 35 40

IVI

17
Figure 17. Espèces dominantes par IVI dans la Parcelle 2 (tout arbre >10cm dhp)

Santiria trim era (Burseracée)

Aucoum ea klaineana (Burseracée)

Dialium sp. 2 (Césalpiniacée)

Strom bosiopsis tetandra (Olacacée)

Sindoropsis le-testui (Césalpiniacée)

Cleistanthus sp. 1 (Euphorbiacée)

Hym enostegia sp. 1 (Césalpiniacée)

Garcinia sp. 1 (Guttiferacée)

Fillacéeopsis discophora (Mim osacée)

Diogoa zenkeri (Olacacée)

0 5 10 15 20 25 30 35

IVI

Figure 18. Espèces dominantes par IVI dans la Parcelle 3 (tout arbre >10cm dhp)

Dialium sp. 2 (Césalpinacée)

Santiria trim era (Burseracée)

Indet. Euphorbiacée

Coula edulis (Olacacée)

Strom bosiopsis tetandra (Olacacée)

Cleistanthus sp. 1 (Euphorbiacée)

Microdesm is sp. 1 (Pandacée)

Dichostem m a glaucescens (Euphorbiacée)

Plagiostyles africana (Euphorbiacée)

Aukoum ea klaineana (Burseracée)

0 5 10 15 20 25

IVI

18
Figure 19. Espèces dominantes par IVI dans la Parcelle 4 (tout arbre >10cm dhp)

Scorodophloeus zenkeri (Césalpiniacée)

Indéterm inée

Erism adelphus exul (Césalpinacée)

Aucoum ea klaineana (Burseracée)

Marquesia excelsa (Dipterocarpacée)

Klainedoxa gabonensis (Irvingiacée)

Rubiacée Indéterm inée.

Euphorbiacée Indéterm inée.

Coula edulis (Olacacée)

Santiria trim era (Burseracée)

0 5 10 15 20 25

IVI

Figure 20. Espèces dominantes par IVI dans la Parcelle 5 (tout arbre >10cm dhp)

Pellegriniodendron diphyllum (Césalpiniacée)

Polyalthia suaveolens (Annonacée)

Beilschm iedia sp. 1 (Lauracée)

Indéterm inée

Coula edulis (Olacacée)

Desbordesia glaucescens (Irvingiacée)

Diospyros sp. 1 (Ebenacée)

Santiria trim era (Burseracée)

Marquesia excelsa (Dipterocarpacée)

Dichostem m a glaucescens (Euphorbiacée)

0 2 4 6 8 10 12 14

IVI

19
Richesse Spécifique

Les Monts de Cristal démontrent un niveau élevé remarquable de diversité alpha (en
termes du nombre d’espèces à l’hectare des individus >10cm dhp) lorsqu’ils sont
comparés à d’autres sites SI/MAB pour les études de la végétation en Afrique.

Tableau 4. Résume des PBD SI/MAB en Afrique Centrale.

Campo, Ejagham, Takamanda Monts de Cristal


Cameroon Cameroon Cameroon Gabon

No. de parcelles 3 2 10 5

No. d’arbres en 397 525 463 539


moyenne (>10cm) (>10cm) (>10cm) (10cm)
(dhp min.)

ST moyenne (m2/ha) 31,9 33,6 30,8 37,23

Moyenne du no. 76 75 93 97
d’espèces /ha (4,04) (6,36) (16,54) (8,71)
(écart type)

Distribution des espèces

Il est apparent dans les graphiques ci-dessus, dans l’Annexe 1, et dans les données
présentées dans le guide de terrain qui accompagne ce rapport, qu’il existe des
variations significatives dans la composition spécifique tant à l’intérieure qu’entre les
deux sites principaux ce qui suggère que le Parc Nationale de Mbé présente un niveau
très élevé de diversité bêta. Il convient par exemple de prendre note particulièrement
de la dominance de Uapaca guineensis sur la parcelle 1 ainsi que de son absence
presque totale des autres parcelles, mis appart quelques individus dispersées dans les
parcelles 2 et 3. De la même manière, la fréquence élevée de deux espèces (non
identifiées) d’Anisophyllea sur la parcelle 1, et leur absence relative ailleurs est aussi
d’un intérêt considérable. De même, une espèce qui apparemment se retrouve partout
dans les Mont de Cristal, Dichostemma glaucescens, se retrouve en densités élevées
dans les parcelles 1, 2, 3 et 5 mais est complètement absente de la parcelle 4, ou le
dessous de la canopée est dominée par Klainianthus gabonie et une Rubiacée
indéterminée, qui sont tous deux absents des autres PBD’s. Oubangia sp. Est
particulièrement bien représenté sur la parcelle 5 mais rare ou absent ailleurs. Ces
exemples indiquent que la composition en espèces des forêts du Monts de Cristal
varie considérablement sur une surface relativement petite et que la forêt est très
hétérogène.

20
Résumé des espèces limitées à un site particulier:

Tchimbélé: Afrostyrax lepidophyllus, Anisophyllea sp. 2, Anthonotha sp., Bikinia


letestui, Dacryodes edulis, Dialium sp. 1, Gilbertiodendron ogoouense, Hymenostegia
afzelii, H. klainii, Parinari excelsa, Pentaclethra macrophylla, Protomegabaria
stapfiana, Psychotria gabonica, Pterocarpus soyauxii, Stachyorthyrsus staudtii,
Swartzia fistuloides, Uapaca guineensis, Vitex doniana, Xylopia macrophyllum et X.
quintasii.

Kinguélé: Angylocalyx sp.,Baillonella toxisperma, Bikinia durandii, Carapa sp.,


Chrysophyllum pruniforme, Craterispermum sp., Desbordesia glaucescens, Dialium
tessmannii, Drypetes gossweileri, Hunteria sp, Irvingia robur, Lecomtedoxa
heitziana, Lophira alata, Pellegriniodendron diphyllum, Paraberlinia bifoliolata,
Scottelia zenkeri, Symphonia globulifera, Synsepalum sp. et Zenkerella sp.

Certaines espèces sont bien représentées dans les deux sites et sur toutes les parcelles.
Celles-ci comprennent Aucoumea klaineana, Beilschmeidia sp., Coula edulis,
Dacryodes igaganga, D. klaineana, Microdesmis sp., Polyalthia suaveolens, Santiria
trimera, Strombosia grandifolia, S. scheffleri, Tetraberlinia bifoliolata et
Trichoscypha acuminata.

Structure de la Forêt

En terme de sa structure, le forêt dans les PBD des Monts de Cristal démontre de
fortes densités en arbres avec en moyenne 539 individus / ha. Parallèlement, cette
zone présente une surface terrière m²/ha très élevée avec beaucoups de gros arbres
faisant partie des essences commercialisables. Au dessus de la canopée, des
émergeants allant jusqu'à 50m étaient répertoriés, toutefois la majorité des arbres de la
canopée se retrouvaient a 25-35m de hauteur.

Endémisme

Le Gabon est supposé avoir un fort taux d’endémisme et les Monts de Cristal
semblent contenir une proportion significative de ces espèces endémiques. Un des
résultats directs de cette étude, a été la découverte pour la première fois hors du Parc
National de Korup au Cameroun, d’une nouvelle population de Korupodendron
songweanum (Litt and Cheek, 2003). Cette plante qui du fait de sa distribution
restreinte était auparavant de grande préoccupation sur le plan de la conservation, a
été enregistrée sur la parcelle 3 par des botanistes du CTFS qui collaboraient sur ce
projet. Cette nouvelle découverte excitante était rendue possible par la collaboration
rare entre des botanistes Camerounais et Gabonais. Une pareille collaboration dans
l’avenir permettra sans doute d’autres ajouts à la connaissance des plantes de
l’Afrique Centrale ainsi qu’une meilleure compréhension de leur statut de
conservation UICN, d’où leur besoin de conservation globale.

21
DISCUSSION

Sans aucun doute, Le Monts de Cristal démontre une très grande richesse spécifique
surtout lorsqu’elles sont comparées avec d’autres forêts humides tropicales de
l’Afrique. En ce qui concerne le nombre d’espèces à l’hectare, (arbres >10cm dhp)
c’est en effet le site le plus riche évalué en Afrique à ce jour. Les taux élevés de la
diversité alpha et bêta sont remarquables. En termes de cette richesse spécifique,
l’Afrique a souvent été considérée le “singleton” (Richards, 1973) lorsque comparée
avec les forêts à grandes diversité de l’Amérique Latine et de l’Asie du S. E. En
comparant toutefois les sites du SI/MAB en Afrique Centrale avec d’autres sites
d’évaluations SI/MAB situées ailleurs dans la zone tropicale, il devient apparent que
ces sites démontrent des niveaux de richesse spécifique similairement élevées. De la
même manière, la base de données globale; Gentry du MBG comprenant des parcelles
de 0.10 ha pour la mesure des tiges supérieures a 2.5cm de diamètre au sein de
l’Afrique Continentale (Phillips and Miller 2002), démontre que Les Monts de Cristal
le second site le plus diversifié bien que seul des arbres >10cm dhp étaient mesurées.
Il est à noter qu’une plus grande diversité en lianes et en espèces de sous bois est
capturé lorsque des tiges de plus petits diamètres sont mesurées (Tchouto, 2004). De
ce fait, si les parcelles des Monts de Cristal avaient étés inventoriées en dessous de
10cm dhp, ce site aurait certainement dépassée le site de 0.10 ha étudié dans le
Banyang Mbo.

Figure 21. Une comparaison des sites d’évaluation SI/MAB dans la zone tropicale
humide, en terme de la richesse en espèces (calculée sous forme du nombre moyen
d’espèces a l’hectare).

140
119 125
120
especes/ ha (arbres

100 93
No. moyen des

76
71 75
>10cm dhp)

80
60 48
41
40 31
20
0
Bisley, Porto Rico

St John, Iles Vièrges


Beni, Bolivie

Mont de Cristal, Gabon

Manu, Péru
Ejagham, Cameroun

Campo, Cameroun
Kwakwani, Guyanne

Takamanda, Cameroun

Site PBD

22
Figure 22. Comparaison des sites MBG de 0.1 ha en Afrique Centrale et des
parcelles d’1.0 ha dans les Monts de Cristal.

160 151
140
Nombre d'especes/0.1 120
97
100 86 87 93
74 75 76
80
58
ha

60 43
40
20
0
,G A

bo l, G n
n
Be kan ia

n
on
ak am n

am on

n
ou
ou
C

, C RC
ou bo
bo

ou
er

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Nd Ga
a

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,
o,

ak
ga

ta
tC

o
a
m

ri s
lin

ok
O

M
Ko
M

Ba t d

g
an
M Site MBG

Tel que reconnu dans le cadre du réseau de parcelles du CTFS, les sites à plus faibles
diversité se situent généralement dans les parties sèches des zones tropicales (Thomas,
2004). Dans ces sites, il est évident que la richesse spécifique est plus faible que dans
les sites ayant une pluviométrie plus élevée, plus constante, repartie sur la majeure
partie de l’année, et donc dénuées de saison sèche prononcée. C’est le cas notamment
de Manu au Peru. Le climat réputé assaisonier dans Les Monts de Cristal (Wilks,
comm. pers.) pourrait sans doute être l’explication principale des taux aussi élevées de
la diversité spécifique observée dans ce site.

La forte hétérogénéité de la zone contribue également à la diversité d’ensemble dans


les Monts de Cristal. Il est intéressant par exemple de noter que les “points d’intérêts”
sur le plan de la diversité varient selon les groupes taxonomiques, suggérant par la
que des niveaux de diversité élevés se rencontrent dans toute la région des Monts de
Cristal Ceci est évident a partir des exemples ci-dessous selon lesquels les taux de
diversité élevés enregistrés dans le genre Bégonia ne correspondent pas toujours à des
taux élevés pour les légumineuses (Césalpiniacées).

23
Figure 23. Richesse spécifique des (i) Bégonia et (ii) Légumineuse (Césalpiniacées).
La diversité élevée est indiquée par des colorations rose/ rouge et la faible diversité
par le jaune (reproduite avec la permission de Lee White, WCS Gabon).

(i) (ii)

Tout comme dans le site d’Oveng étudié par Reitsma sur les flancs plus sèches et à
l’est de ces montagnes, la végétation du Monts de Cristal est dominée par les
Burséracées, les Euphorbiacées et les Césalpiniacée. Toutefois, bien qu’un
représentant commun des Burseracées, Santiria trimera se retrouve sur toutes les
parcelles de bio diversité, les deux autres familles font présentent des variations
remarquables dans la composition des espèces notamment entre sites différents, mais
également tel qu’indiqué plus haut entre des PBD individuels. La présence des taxons
à distribution étroite tels que Bikinia durandii, ainsi que d’autres membres de ce
genre, mais aussi celui du seul représentant des Diptérocarpacées en Afrique,
apparemment endémique au Gabon, Marquesia excelsa, suggère que la composition
floristique du Monts de Cristal est unique à la région, malgré les affinités évidentes
avec les Monts Doudou (Sosef et al, 2004) et le Massif du Chaillu (Christy et al,
2003). L’identification ultérieure des échantillons types restants ainsi que l’analyse
plus approfondie des données récoltées jettera plus de lumière sur les types
floristiques ainsi que leur “importance” relative dans la zone.

Faisant l’objet d’un vaste projet pour l’établissement d’une base de données
floristiques pour le Gabon avec Missouri Botanical Garden, l’Université de
Wageningen, et le Musée National d’Histoire Naturel a Paris, l’Herbier National du
Gabon a fournit une liste des plants collectées dans le Parc National et la zone tampon
dans un rayon de 2km autour du Parc (Annexe 2), y compris également des
collections faites par les botanistes du MBG. Cette liste comprenait 545 espèces, ce
qui diffère de manière dramatique des 3,000 espèces végétales estimées dans le Monts
de Cristal par de Wilde, (cité dans Davis et. al, 1994). Toutefois, il convient de
souligner que la majeure partie de cette collecte s’est effectuée dans les environs
immédiats des barrages hydroélectriques et que des vastes parties du Monts de Cristal
demeurent ainsi méconnues sur le plan botanique (Sosef, 2001). En comparant la liste
de 152 espèces générée par nos PBD (Annexe 3) et identifiées jusque la, il apparaît
que près de 100 échantillons types récoltés font office de nouvelles déterminations
pour la région des Monts de Cristal. Ceci pourrait être due en partie à la présence d’un
grimpeur à plein temps qui a pu collecter des échantillons à partir de grand nombre
d’arbres de la canopée souvent qui sont souvent oubliées par les botanistes

24
entreprenant des collectes aléatoires de matériel fertile. Cette disparité souligne
cependant le fait que même la localité la «mieux collectée » nécessite encore plus
d’exploration. Le dépôt des échantillons collectés lors de cet étude dans les
collections permanentes à LBV et à MO et leur ajout à la base de données conjointe
permettra non seulement d’accroître notre capacité d’analyser la biodiversité de la
région mais également de mieux documenter la distribution de la diversité floristique
dans les paysages CARPE du Gabon. De pareilles initiatives ajoutent à la
connaissance de la biodiversité dans chaque aire protégée. Tandis que certains Parcs
en occurrence celui de la Lopé ont eu droit a des projets d’études floristiques
concentrées pendant plusieurs années, permettant ainsi des actions de conservation
efficaces, d’autres a l’instar des Parcs de la région du Monts de Cristal n’en ont
aucun. A l’avenir, des initiatives telles que l’étude présente ajouteront sans doute à la
connaissance en termes de biodiversité de ce qui est protégé au sein de chaque
paysage du Bassin du Congo.

CONCLUSION

Les résultats de notre évaluation de la végétation du Monts de Cristal soutiennent en


effet la théorie selon laquelle les refuges Pléistocène des Forêts Equatoriales de la
Cote Atlantique allant du Bassin de la Cross River basin jusque dans la région du
Mayo Mbe constituent les plus grands réservoirs de la diversité végétale en Afrique.
A cet égard le Monts de Cristal constitue l’un des sites les plus importants de la
diversité végétal en Afrique Centrale. De surcroît la diversité documentée du Parc
National de Mbé s’est vu augmentée de 18% avec l’addition de nombreuses espèces
de la canopée ainsi qu’une extension significative de la distribution du
Korupodendron reconnu préalablement comme étant une espèce endémique au Parc
National de Korup au Cameroun. La diversité beta plaide en faveur de la préservation
des Monts de Cristal puisque en termes de la diversité et de l’endémisme, il se classe
très haut par rapport à d’autres régions dans la zone. Ces données de base seront
essentielles de surcroît dans la compréhension des implications pour la gestion dans le
Mbé. Eu égard la proximité de Libreville et les pressions résultants de la chasse,
l’existence même de cette forêt tel qu’elle se trouve à présent est menacée. Plusieurs
arbres dépendent des animaux pour leur dispersion et ce de façon souvent critique
pour le déclenchement du mécanisme de la germination. Sans une réduction de la
chasse dans les Monts de Cristal, la composition de cette forêt sera modifiée avec en
prime une diminution de la diversité. Le système de suivi mise en place par ce projet
permettra l’identification de ces changements potentiels et fort probablement
réducteurs.

La composante formation et renforcement des capacités de ce travail sur le terrain


devrait a terme aboutir a une approche d’avantage standardisée et comparable des
études de la végétation dans tout le Basin du Congo, de même que les données
récoltées fourniront les données de base biologiques requises pour le suivi des forêts
tant pour les processus naturels que anthropogéniques dans les paysages du CARPE.
De surcroît la collaboration d’une équipe Camerouno-Gabonaise a renforcée la
capacité régionale à évaluer la végétation à travers les paysages CARPE dans le Basin
du Congo. De pareilles initiatives de collaboration dans l’avenir permettront
l’émergence d’une image de la diversité régionale des paysages à l’échelle régionale,
de même qu’un réseau solide de botanistes capables d’entreprendre et d’analyser les
données de pareilles évaluations sur le terrain.

25
REMERCIEMENTS

Nos Remerciements particulières s’adressent à Lee White et Bryan Curran de la


Wildlife Conservation Society, Gabon qui ont fournit un appui technique et logistique
à l’équipe SI/MBG sur le terrain. L’Herbier National du Gabon a fournit les permis de
recherches ainsi que les autres documents sans lesquels il aurait été impossible
d’entreprendre cette étude. Nous remercions également le Dr. Nouhou Ndam qui a
permis la participation des techniciens du Limbe Botanic Garden lors des travaux sur
le terrain.

26
LITERATURE CITEE

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28
Annexe 1: Fréquences des espèces par parcelles (Les chiffres representent le nombre d’individus dans chaque
parcelle)

Espèces P. 1 P. 2 P. 3 P. 4 P.5

AFROSTYRAX LEPIDOPHYLLUS 1 2 0 0 0
AIDIA MICRANTHA 0 0 0 0 1
AIDIA SP. 0 0 0 0 1
ANGYLOCALYX SP. 0 0 0 1 1
ANISOPHYLLEA SP. 1 32 9 3 8 2
ANISOPHYLLEA SP. 2 14 3 2 0 0
ANNICKIA CHLORANTHA 1 0 1 0 4
ANNONACÉE 0 2 0 0 1
ANOPYXIS KLAINIANA 1 0 0 1 0
ANTHONOTHA SP 0 0 1 2 1
ANTHOCLEISTA SP 3 0 0 0 0
APHANOCALYX MICROPHYLLUS 0 0 1 0 0
APOCYNACÉE 0 0 0 0 1
AUCOUMEA KLAINEANA 7 17 5 13 4
BAILLONELLA TOXISPERMA 0 0 0 0 1
BAPHIA SP. 0 1 0 0 1
BARTERIA FISTULOSA 0 0 2 0 0
BEILSCHMEIDIA SP. 3 13 8 15 21
BERLINIA SP. 2 0 2 1 1
BIKINIA DURANDII 0 0 0 7 10
BIKINIA LETESTUI 0 3 0 0 0
BIKINIA PELLEGRINII 0 3 1 5 0
BLIGHIA SP. 0 0 0 0 1
CÉESALPINIACÉE 2 1 3 1 0
CALPOCALYX SP. 1 0 0 0 0
CANTHIUM SP. 19 0 0 1 0
CARAPA PROCERA 3 3 0 0 1
CARAPA SP. 0 0 0 0 7
CENTROPLACUS GLAUCINUS 0 7 7 10 3
CHRYSOPHYLLUM PRUNIFORME 0 0 0 0 2
CHRYSOPHYLLUM SP. 4 1 1 1 0
CLEISTANTHUS SP. 1 27 17 23 5 7
CLEISTANTHUS SP. 2 1 0 2 2 1
CLEISTANTHUS SP. 3 0 9 2 6 0
CLEISTANTHUS TETANDRA 0 1 0 0 0
COELOCARYON PREUSII 2 3 3 1 0
COELOCARYON SP. 0 1 0 0 0
COLA SP. 0 5 0 0 2
COPAIFERA RELIGIOSA 0 0 1 0 1
CORYNANTHE MAYUMBENSIS 0 0 0 1 0
COULA EDULIS 9 5 14 23 12
CRATERISPERMUM SP. 0 0 0 2 2
CROTON SILVATICUS 1 0 0 0 0
CROTON SP. 1 0 1 0 0 0
CRYPTOSEPALUM SP. 0 0 0 1 1
DACRYODES BUETTNERI 1 1 2 5 9
DACRYODES EDULIS 6 14 2 0 0
DACRYODES IGAGANGA 20 13 12 9 11
DACRYODES KLAINEANA 4 5 6 1 7
DACRYODES SP. 0 2 0 1 2
DANIELLIA SP. 0 0 1 0 0
DESBORDESIA GLAUCESCENS 0 0 0 3 10
DIALIUM SP. 1 24 6 6 0 0
DAILIUM SP. 2 18 27 24 5 8
DIALIUM SP. 3 2 1 2 1 1
DIALIUM TESSMANNII 0 0 0 2 1

29
Espèces P. 1 P. 2 P. 3 P. 4 P.5

DICHOSTEMMA GLAUCESCENS 55 15 23 0 35
DIOSPYROS SP. 10 5 8 12 24
DIOGOA ZENKERI 0 12 14 1 2
DISCOGLYPREMNA CALONEURA 2 0 0 0 0
DISCOGLYPREMNA SP. 0 1 0 0 0
DRYPETES GOSSWEILERI 0 0 0 0 1
DRYPETES SP. 1 4 8 11 9
DUVIGNEAUDIA INOPINATA 0 0 1 0 0
ENTANDROPHRAGMA SP. 1 0 1 0 0
ERISMADELPHUS EXUL 0 1 3 5 0
ERISMADELPHUS SP. 1 4 0 1 2 1
ERISMADELPHUS SP. 2 1 0 0 0 0
EUPHORBIACÉE 2 0 45 4 1
FILLAEOPSIS DISCOPHORA 0 2 0 1 0
FUNTUMIA AFRICANA 1 0 0 0 0
GANOPHYLLUM GIGANTEUM 0 0 1 0 0
GARCINIA CONRAUANA 0 0 6 0 0
GARCINIA SMEATHMANNII 0 3 1 2 11
GARCINIA SP. 1 0 2 6 8 4
GARCINIA SP. 2 7 26 24 3 14
GILBERTIODENDRON BRACHYSTEGIOIDES 0 0 1 0 6
GILBERTIODENDRON OGOOUENSE 0 0 1 0 0
GILBERTIODENDRON SP. 0 8 0 1 7
GREWIA CORIACEA 9 0 0 0 0
GROSSERA SP. 1 0 0 0 0
GUAREA SP. 0 0 0 0 1
GUAREA THOMPSONII 0 0 0 1 0
GUIBOURTIA EHIE 0 3 4 3 3
HEISTERIA PARVIFOLIA 0 6 4 1 0
HUNTERIA SP. 0 0 0 0 1
HYMENOSTEGIA AFZELII 0 0 1 0 0
HYMENOSTEGIA KLAINII 3 0 2 0 0
HYMENOSTEGIA SP. 0 20 2 0 0
INDETERMINATE 0 9 1 48 23
IRVINGIA GABONENSIS 1 6 1 4 3
IRVINGIA ROBUR 0 0 0 1 0
ISOMACROLOBIUM SP. 0 2 0 0 0
ISOLONA SP. 1 0 0 0 0
KLAINEDOXA GABONENSIS 3 3 3 2 0
KLAINIATHUS GABONIAE 3 0 6 26 12
LAURACÉE 1 0 0 0 0
LECOMTEDOXA HEITZIANA 0 0 0 0 4
LECOMTEDOXA SP. 0 0 0 0 3
LOPHIRA ALATA 0 0 0 4 3
MACARANGA SP. 0 1 0 1 0
MAESOBOTRYA SP. 2 0 2 1 0
MAGNISTIPULA SP. 0 0 0 0 3
MANILKARA SP. 0 0 1 0 1
MAPANEA MEMBRANACEA 4 0 2 1 0
MARQUESIA EXCELSA 0 0 5 7 10
MARANTHES SP. 1 0 0 0 1
MELASTOMATACÉE 0 0 1 0 0
MEMECYLON SP. 0 2 1 6 15
MICRODESMIS SP. 6 16 28 14 5
MYRIANTHUS SERRATUS 0 1 2 0 0
NEOCHEVALIODENDRON STEPHANII 0 2 0 0 0
NEWTONIA DUPARQUETIANA 0 0 2 0 0
NEWTONIA GRIFFONIANA 0 1 0 0 0
NEWTONIA LEUCOCARPA 2 0 0 1 0

30
Espèces P. 1 P. 2 P. 3 P. 4 P.5

NEWTONIA SP. 0 2 0 0 0
ODYENDYEA GABONENSIS 2 0 2 3 0
OLACACÉE 0 0 0 4 1
ONCOBA GLAUCA 3 0 0 0 0
OUBANGIA SP. 0 1 0 1 13
OURATEA SP. 0 0 0 0 1
PARKIA BICOLOR 2 3 0 0 1
PARABERLINA BIFOLIOLATA 0 0 0 0 6
PARINARI EXCELSA 1 1 0 0 0
PAUSINYSTALIA JOHIMBE 0 0 1 6 0
PAUSINYSTALIA MACROCERAS 0 4 5 1 1
PAUSINYSTALIA SP. 0 1 1 1 0
PELLEGRINIODENDRON DIPHYLLUM 0 0 0 4 21
PENTACLETHRA MACROPHYLLA 0 7 0 0 0
PENTACLETHRA SP. 0 0 0 0 1
PICRALIMA NITIDA 0 0 0 0 2
PLAGIOSTYLES AFRICANA 11 9 13 8 4
PLACODISCUS SP. 0 0 0 1 0
POLYALTHIA SUAVEOLENS 4 11 16 13 18
PORTERANDIA CLADANTHA 1 0 0 0 0
PROTOMEGABARIA STAFPIANA 1 1 9 0 0
PSYCHOTRIA GABONICA 2 0 0 0 0
PSYCHOTRIA SP. 0 0 0 1 0
PTEROCARPUS SOYAUXII 1 0 0 0 0
PYCNANTHUS ANGOLENSIS 0 1 0 1 1
RHABDOPHYLLUM SP. 2 0 0 0 1
RUBIACÉE 2 2 4 36 4
SANTIRIA TRIMERA 37 70 33 48 21
SAPIUM ELLIPTICUM 0 0 1 0 0
SAPINDACÉE 0 0 2 0 2
SAPOTACÉE 0 0 2 0 3
SCAPHOPETALUM BLACKII 0 5 3 0 2
SCHEFFLERA SP 0 0 0 0 1
SCOTTELIA CORIACEA 2 0 1 0 2
SCOTTELIA KLAINIANA 1 0 0 0 0
SCOTTELIA ZENKERI 0 0 0 11 2
SCYTOPETALUM KLAINIANUM 0 2 1 6 5
SCYTOPETALUM SP. 0 1 0 0 0
SCYPHOCEPHALIUM OCHOCOA 3 0 1 1 1
SCYPHOCEPHALIUM SP. 0 0 1 0 1
SINDEROPSIS LETESTUI 0 12 7 3 2
SORINDEIA SP. 1 3 2 4 6
STACHYORTHYRSUS STAUDTII 20 6 7 0 0
STAUDTIA GABONENSIS 0 0 1 0 0
STAUDTIA STIPITATA 0 0 2 1 4
STREPHONEMA MANNII 0 1 0 0 0
STREPHONEMA SP. 0 2 3 0 0
STROMBOSIA GRANDIFOLIA 1 2 1 4 7
STROMBOSIA PUSTULATA 1 2 2 3 0
STROMBOSIA SCHEFFLERI 5 4 1 2 1
STROMBOSIOPSIS SERENII 5 0 3 0 1
STROMBOSIOPSIS TETANDRA 21 34 23 9 4
STRYCHNOS SP. 3 0 0 0 0
SWARTZIA FISTULOIDES 0 1 0 0 0
SYMPHONIA GLOBULIFERA 0 0 0 6 5
SYNSEPALUM SP. 0 0 0 1 7
SYZYGIUM SP. 0 0 2 0 1
TABERNASMONTANA CRASSA 2 0 0 0 0

31
Espèces P. 1 P. 2 P. 3 P. 4 P.5

TAPURA SP. 0 7 0 0 1
TETRABERLINA BIFOLIOLATA 8 9 6 0 11
TRICHILIA SP. 2 0 0 1 0
TRECULIA AFRICANA 0 0 0 0 1
TRECULIA OBOVOIDEA 1 0 0 0 0
TRICHOSCYPHA ABUT 0 0 2 0 1
TRICHOSCYPHA ACUMINATA 4 1 2 4 5
TRICHOSCYPHA ARBOREA 1 0 0 0 0
TRICHOSCYPHA SP. 1 3 0 0 6
TRICALYSIA SP. 2 1 0 0 1
UAPACA GUINEENSIS 36 4 2 0 0
UNKNOWN (DEAD) 2 8 6 1 6
VITEX DONIANA 1 2 0 0 0
VITEX SP. 0 0 0 0 1
WARNECKIA SP. 0 1 5 19 15
XANTHOXYLUM HEITZII 1 0 0 0 0
XANTHOXYLUM MACROPHYLLUM 1 0 0 0 0
XYLOPIA AETHIOPICA 2 0 0 2 0
XYLOPIA MACROPHYLLUM 1 0 0 0 0
XYLOPIA PHLLOIOLONE 0 0 3 0 1
XYLOPIA QUINTASII 0 1 1 0 0
XYLOPIA SP. 1 1 1 8 3
XYLOPIA STAUDTII 6 0 2 4 4
ZENKERELLA SP. 0 0 0 0 2

32
ANNEXE 2: CHECKLIST PARTIE EST PARC NATIONAL MTS DE CRISTAL
Elaboré à partir de la base de données de l’HNN WAG Février 2003

(Sur la base de 963 enregistrements initials, 545 ‘taxons’; lorsque les echantillons au sein d’une
famille ne sont identifiées que par leur famille, le nom de la famille en question est mentionné)

(Aucune verification du statut taxonomique des noms ou des enrégistrements douteuses des espèces)

Johan L.C.H. van Valkenburg, CENAREST/Herbier National du Gabon

ACANTHACEE
Acanthus latisepalus C.B.Clarke
Brillantaisia lancifolia Lindau
Dischistocalyx T.Anders. ex Benth.
Dischistocalyx grandifolius C.B.Clarke
Dischistocalyx hirsutus C.B.Clarke
Dischistocalyx strobilinus C.B.Clarke
Mendoncia phytocrenoides (Gilg) Benoist
Phaulopsis angolana S.Moore
Physacanthus Benth.
Physacanthus batanganus (G.Braun & K.Schum.) Lindau
Physacanthus nematosiphon (Lindau) Rendle & Britten
Pseuderanthemum tunicatum (Afzel.) Milne-Redh.
Stenandrium guineense (Nees) K.Vollesen

ADIANTACEE
Adiantum L.

AMARYLLIDACEE
Crinum L.

ANACARDIACEE
Sorindeia Thouars
Sorindeia winkleri Engl.
Trichoscypha acuminata Engl.
Trichoscypha bijuga Engl.
Trichoscypha ealaensis Van der Veken
Trichoscypha laxiflora Engl.

ANNONACEE
Anonidium mannii (Oliv.) Engl. & Diels
Anonidium mannii (Oliv.) Engl. & Diels var. brieyi (De Wild.) R.E.Fr.
Cleistopholis glauca Pierre ex Engl. & Diels
Cleistopholis patens (Benth.) Engl. & Diels
Piptostigma macranthum Mildbr. & Diels
Uvaria klaineana Engl. & Diels
Xylopia L.

APOCYNACEE
Baissea leonensis Benth.
Hunteria macrosiphon Omino

33
Landolphia P.Beauv.
Landolphia buchananii (Hallier f.) Stapf
Landolphia dewevrei Stapf
Landolphia glabra (Pierre ex Stapf) Pichon
Landolphia glandulosa (Pellegr.) Pichon
Pleiocarpa mutica Benth.
Rauvolfia mannii Stapf
Strophanthus thollonii Franch.
Tabernaemontana L.
Tabernaemontana divaricata (Jacq.) Willd.
Tabernaemontana letestui (Pellegr.) Pichon
Tabernanthe iboga Baill.
Vahadenia laurentii (De Wild.) Stapf
Voacanga psilocalyx Pierre ex Stapf

ARACEE
Anubias Schott.
Anubias barteri Schott
Anubias barteri Schott var. glabra N.E.Br.
Anubias gilletii De Wild. & T.Durand
Cercestis Schott.
Colocasia
Culcasia panduriformis Engl. & K.Krause
Culcasia parviflora N.E.Brown
Culcasia rotundifolia Bogner
Culcasia striolata Engl.

ARISTOLOCHIACEE
Pararistolochia macrocarpa (Duch.) Poncy

ASPLENIACEE
Asplenium L.
Asplenium africanum Desv.
Asplenium barteri Hook.
Asplenium dregeanum Kunze
Asplenium mannii Hook.

BALSAMINACEE
Impatiens L.
Impatiens hians Hook.f.
Impatiens hians Hook.f. var. hians
Impatiens macroptera Hook.f.
Impatiens pseudomacroptera Grey-Wilson

BEGONIACEE
Begonia L.
Begonia (filicibegonia) Hook.f.
Begonia ampla Hook.f.
Begonia auriculata Hook.f.
Begonia clypeifolia Hook.f.
Begonia elaeagnifolia Hook.f.
Begonia elatostemmoides Hook.f.

34
Begonia erectocaulis Sosef
Begonia erectotricha Sosef
Begonia heterochroma Sosef
Begonia hirsutula Hook.f.
Begonia komoensis Irmsch.
Begonia letouzeyi Sosef
Begonia longipetiolata Gilg
Begonia macrocarpa Warb.
Begonia minutifolia N.Hallé
Begonia poculifera Hook.f. var. poculifera
Begonia sciaphila Gilg ex Engl. var. longipedunculata R.Wilczek
Begonia scutulum Hook.f.
Begonia sessilifolia Hook.f.
Begonia squamulosa Hook.f.
Begonia subscutata De Wild.
Begonia susaniae Sosef

BURMANNIACEE
Burmannia congesta (Wright) Jonker
Gymnosiphon Blume
Gymnosiphon longistylus (Benth.) Hutch.

BURSERACEE
Dacryodes le-testui (Pellegr.) Lam
Santiria trimera (Oliv.) Aubrév.

CACTACEE
Rhipsalis baccifera (J.S.Muell.) Stearn

CAPPARACEE
Ritchiea macrantha Gilg

CELASTRACEE
Apodostigma pallens (Planch. ex Oliv.) Wilcz.
Salacia L.
Salacia regeliana J.Braun & K.Schum.

CHRYSOBALANACEE
Dactyladenia staudtii (Engl.) Prance & F.White
Parinari Aubl.

COMBRETACEE
Combretum Loefl.
Combretum bracteatum (Laws.) Engl. & Diels
Combretum exellii Jongkind
Combretum mannii Engl. & Diels

COMMELINACEE
Aneilema R.Br.
Commelina longicapsa C.B.Clarke
Palisota bogneri Brenan
Palisota hirsuta (Thunb.) K.Schum.

35
Palisota lagopus Mildbr.
Palisota mannii C.B.Clarke
Stanfieldiella Brenan
Stanfieldiella oligantha (Mildbr.) Brenan

COMPOSITACEE
Eclipta prostrata (L.) L.
Elephantopus L.
Erlangea misera (Oliv. & Hiern) S.Moore
Gutenbergia
Spilanthes uliginosa Sw.

CONNARACEE
Agelaea pentagyna (Lam.) Baill.
Agelaea poggeana Gilg
Connarus L.
Manotes expansa Sol. ex Planch.
Rourea calophylla (Gilg ex Schellenb.) Jongkind

CUCURBITACEE
Cogniauxia podolaena Baill.
Momordica L.
Momordica parvifolia Cogn.

CYATHEACEE
Cyathea camerooniana Hook.

CYPERACEE
Cyperus difformis L.
Cyperus halpan L.
Fimbristylis dichotoma (L.) Vahl
Fuirena umbellata Rottb.
Hypolytrum scaberrimum Boeck.
Mapania africana Boeck. ssp. africana
Mapania amplivaginata K.Schum.
Mapania mannii C.B.Clarke
Mapania mannii C.B.Clarke ssp. mannii
Mapania pubisquama Cherm.
Mapania purpuriceps (C.B.Clarke) J.Raynal
Pycreus cataractarum C.B.Clarke
Rhynchospora corymbosa (L.) Britt.

DENNSTAEDTIACEE
Lonchitis currorii (Hook.) Mett. ex Kuhn

DICHAPETALACEE
Dichapetalum heudelotii (Planch. ex Oliv.) Baill.
Dichapetalum heudelotii (Planch. ex Oliv.) Baill. var. hispidum (Oliv.) Breteler
Dichapetalum madagascariense Poir.
Dichapetalum staudtii Engl.
Dichapetalum tetrastachyum Breteler

36
DILLENIACEE
Tetracera alnifolia Willd.

DIOSCOREACEE
Dioscorea minutiflora Engl.
Dioscorea smilacifolia De Wild.

DRACÉENACEE
Dracéena Vand. ex L.
Dracéena acaulis Baker
Dracéena phanerophlebia Baker

DRYOPTERIDACEE
Lastreopsis davalliaeformis (Tardieu) Tardieu
Triplophyllum dimidiatum (Mett. ex Kuhn) Holttum
Triplophyllum varians (Moore) Holttum

EBENACEE
Diospyros L.
Diospyros hoyleana F.White
Diospyros physocalycina Gürke
Diospyros zenkeri (Gürke) F.White

ERYTHROXYLACEE
Aneulophus africanus Benth.

EUPHORBIACEE
Alchornea floribunda Müll.Arg.
Alchornea hirtella Benth.
Argomuellera macrophylla Pax
Crotonogyne Müll.Arg.
Drypetes Vahl
Drypetes magnistipula (Pax) Hutch.
Duvigneaudia inopinata (Prain) J.Léonard
Grossera paniculata Pax
Maesobotrya Benth.
Maesobotrya klaineana Pierre ex Pax
Maesobotrya longipes (Pax) Hutch.
Maesobotrya staudtii (Pax) Hutch.
Manniophyton fulvum Müll.Arg.
Microdesmis afrodecandra Floret, A.M.Louis & J.M.Reitsma
Pentabrachion reticulatum Müll.Arg.
Pogonophora letouzeyi Feuillet
Protomegabaria stapfiana (Beille) Hutch.
Tetrorchidium didymostemon (Baill.) Pax & K.Hoffm.
Tetrorchidium gabonense Breteler
Uapaca Baill.

FLACOURTIACEE
Homalium africanum (Hook.f.) Benth.
Oncoba flagelliflora (Mildbr.) Hul
Oncoba glauca (P.Beauv.) Planch.

37
Phyllobotryon spathulatum Müll.Arg.

GENTIANACEE
Neurotheca loeselioides (Spruce ex Prog.) Baill.

GLEICHENIACEE
Dicranopteris linearis (Burm.) C.B.Clarke

GNETACEE
Gnetum africanum Welw.

GRAMINACEE
Centotheca lappacea (L.) Desv.
Eragrostis squamata (Lam.) Steud.
Guaduella marantifolia Franch.
Isachne buettneri Hack.
Olyra L.
Panicum brevifolium L.
Paspalum paniculatum L.
Puelia ciliata Franchet
Sorghum arundinaceum (Desv.) Stapf

GRAMMITIDACEE
Grammitis serrulata (Sw.) Sw.

GUTTIFERACEE
Garcinia kola Heckel
Garcinia lucida Vesque
Garcinia mannii Oliv.
Harungana madagascariensis Lam. ex Poir.
Mammea africana Sabine
Vismia rubescens Oliv.

HERNANDIACEE
Illigera vespertilio (Benth.) Baker f.
HYMENOPHYLLACÉE
Trichomanes L.

ICACINACEE
Alsodeiopsis rubra Engl.
Desmostachys brevipes (Engl.) Sleumer
Lasianthera africana P.Beauv.
Leptaulus holstii (Engl.) Engl.
Rhaphiostylis fusca (Pierre) Pierre

IRVINGIACEE
Irvingia gabonensis (Aubry-Lecomte ex O'Rorke) Baill.

LAURACEE
Beilschmiedia Nees

LECYTHIDACEE

38
Napoleonaea talbotii Baker f.

LEGUMINOSACEE-CES.
Anthonotha macrophylla P.Beauv.
Aphanocalyx cynometroides Oliv.
Aphanocalyx heitzii (Pellegr.) Wieringa
Aphanocalyx microphyllus (Harms) Wieringa ssp. microphyllus
Berlinia bracteosa Benth.
Bikinia coriacea (J.Morel ex Aubrév.) Wieringa
Bikinia durandii (F.Hallé & Normand) Wieringa
Bikinia grisea Wieringa
Bikinia le-testui (Pellegr.) Wieringa
Bikinia le-testui (Pellegr.) Wieringa ssp. le-testui
Bikinia pellegrinii (A.Chev.) Wieringa
Brachystegia mildbraedii Harms
Dialium L.
Dialium angolense Welw. ex Oliv.
Dialium bipindense Harms
Gilbertiodendron unijugum (Pellegr.) J.Léonard
Guibourtia ehie (A.Chev.) J.Léonard
Hymenostegia klainei Pierre ex Pellegr.
Hymenostegia talbotii Baker f.
Julbernardia pellegriniana Troupin
Pellegriniodendron diphyllum (Harms) J.Léonard
Tetraberlinia bifoliolata (Harms) Hauman

LEGUMINOSACEE-MIM.
Acacia pentagona (Schum.) Hook.f.
Entada gigas (L.) Fawcett & Rendle
Pentaclethra macrophylla Benth.
Tetrapleura tetraptera (Schum. & Thonn.) Taub.

LEGUMINOSACEE-PAP.
Baphia Afzel. ex Lodd.
Dalbergiella gossweileri Baker f.
Dalhousiea africana S.Moore
Desmodium ramosissimum G.Don
Millettia harmsiana De Wild.
Zornia durumuensis De Wild.
Zornia latifolia Sm.

LILIACEE
Chlorophytum comosum (Thunb.) Jacq. var. petiolatum (Baker) A.D.Poulsen & Nordal
Chlorophytum comosum (Thunb.) Jacq. var. sparsiflorum (Baker) A.D.Poulsen & Nordal
Chlorophytum occultum A.D. Poulsen & Nordal

LINACEE
Hugonia L.

LOGANIACEE
Anthocleista laxiflora Baker
Mostuea neurocarpa Gilg

39
Strychnos aculeata Solered.

LOMARIOPSIDACEE
Bolbitis fluviatilis (Hook.) Ching
Lomariopsis Fée
Lomariopsis hederacea Alston
Lomariopsis rossii Holttum

LORANTHACEE
Globimetula cornutibracteata Balle ex Polhill & Wiens
Globimetula dinklagei (Engl.) Tiegh.

LYCOPODIACEE
Huperzia staudtii (Nessel) Pic.Serm.

MALPIGHIACEE
Acridocarpus longifolius (G.Don) Hook.f.

MARANTACEE
Halopegia azurea (K.Schum.) K.Schum.
Haumania danckelmaniana (J.Braun & K.Schum.) Milne-Redh.
Hypselodelphys violacea (Ridl.) Milne-Redh.
Marantochloa mannii (Benth.) Milne-Redh.
Megaphrynium Milne-Redh.
Sarcophrynium brachystachyum (Benth.) K.Schum.
Sarcophrynium schweinfurthianum (Kuntze) Milne-Redh.

MEDUSANDRACEE
Soyauxia Oliv.

MELASTOMATACEE
Amphiblemma molle Hook.f.
Amphiblemma setosum Hook.f.
Amphiblemma soyauxii Cogn.
Calvoa hirsuta Hook.f.
Dicellandra barteri Hook.f.
Dicellandra barteri Hook.f. var. escherichii (Gilg) Jacq.-Fél.
Dicellandra barteri Hook.f. var. magnifica (Mildbr.) Jacq.-Fél.
Dicellandra descoingsii Jacq.-Fél.
Dinophora spenneroides Benth.
Heterotis decumbens (P.Beauv.) Jacq.-Fél.
Medinilla mannii Hook.f.
Memecylon L.
Memecylon sitanum Jacq.-Fél.
Spathandra blakeoides (G.Don) Jacq.-Fél.
Tristemma mauritianum J.F.Gmel.

MELIACEE
Guarea glomerulata Harms
Guarea leonensis Hutch. & Dalziel
Heckeldora staudtii (Harms) Staner

40
MENISPERMACEE
Kolobopetalum auriculatum Engl.
Penianthus Miers
Sarcolophium suberosum (Diels) Troupin

MORACEE
Dorstenia L.
Dorstenia dinklagei Engl.
Dorstenia mannii Hook.f.
Dorstenia poinsettiifolia Engl.
Dorstenia poinsettiifolia Engl. var. angusta (Engl.) Hijman & C.C.Berg
Dorstenia poinsettiifolia Engl. var. librevillensis (De Wild.) Hijman & C.C.Berg
Ficus L.
Ficus conraui Warb.
Ficus lutea Vahl
Ficus ottoniifolia (Miq.) Miq.
Ficus ovata Vahl
Scyphosyce manniana Baill.

MYRISTICACEE
Scyphocephalium mannii (Benth.) Warb.
Staudtia

MYRSINACEE
Ardisia Sw.

OCHNACEE
Ouratea Aubl.
Ouratea calantha Gilg
Ouratea congesta (Oliv.) Engl. ex Gilg
Ouratea mannii (Oliv.) Engl.
Ouratea turnerae (Hook.f.) Hutch. & Dalziel
Sauvagesia erecta L.

OLACACEE
Coula edulis Baill.
Heisteria zimmereri Engl.
Olax L.
Olax latifolia Engl.
Ptychopetalum petiolatum Oliv.

OLEACEE
Jasminum L.

OLEANDRACEE
Nephrolepis biserrata (Sw.) Schott
Nephrolepis undulata (Afzel. ex Sw.) J.Sm.
Oleandra distenta Kunze

ONAGRACEE
Ludwigia L.

41
ORCHIDACEE
Ancistrochilus thomsonianus (Rchb.f.) Rolfe
Ancistrorhynchus Finet
Ancistrorhynchus capitatus (Lindl.) Summerh.
Ancistrorhynchus clandestinum (Lindl.) Schltr.
Ancistrorhynchus crystalensis Cribb & Laan
Angraecum Bory
Angraecum bancoense Burg
Angraecum gabonensis Summerh.
Angraecum multinominatum Rendle
Angraecum pungens Schltr.
Angraecum subulatum Lindl.
Bulbophyllum Thouars
Bulbophyllum acutebracteatum De Wild.
Bulbophyllum acutebracteatum De Wild. var. rubrobrunneopapillosum (De Wild.) J.J.Verm.
Bulbophyllum becquaertii De Wild.
Bulbophyllum calyptratum Kraenzl. var. calyptratum
Bulbophyllum cochleatum Lindl.
Bulbophyllum distans Lindl.
Bulbophyllum falcatum (Lindl.) Rchb.f.
Bulbophyllum falcatum (Lindl.) Rchb.f. var. velutinum (Lindl.) Vermeulen
Bulbophyllum saltatorium Lindl.
Bulbophyllum sandersonii (Hook.f.) Rchb.f. ssp. sandersonii
Bulbophyllum schinzianum Kraenzl. ex De Wild. & T.Durand
Chamaeangis
Cyrtorchis Schltr.
Eulophia horsfallii (Batem.) Summerh.
Graphorkis lurida (Sw.) Kuntze
Habenaria Willd.
Habenaria procera (Sw.) Lindl.
Habenaria weileriana Schltr.
Listrostachys pertusa (Lindl.) Rchb.f.
Plectrelminthus caudatus (Lindl.) Summerh.
Polystachya Hook.
Polystachya carnosa P.J.Cribb & Podz.
Polystachya fractiflexa Summerh.
Polystachya pobeguinii (Finet) Rolfe
Polystachya rhodoptera Rchb.f.
Polystachya seticaulis Rendle
Polystachya tessellata Lindl.
Rangaeris trilobata Summerh.
Tridactyle tridactylites (Rolfe) Schltr.

OXALIDACEE
Biophytum zenkeri Guill.

PALMACEE
Oncocalamus macrospathus Burret
Podococcus barteri G.Mann & H.Wendl.

42
PANDANACEE
Pandanus Parkinson

PASSIFLORACEE
Adenia reticulata (De Wild. & T.Durand) Engl. var. reticulata
Efulensia clematoides C.H.Wright
Passiflora L.

PINACEE
Pinus jeffreyi Balf.

PIPERACEE
Peperomia rotundifolia (L.) H.B.& K.

POLYGALACEE
Atroxima liberica Stapf

POLYGONACEE
Afrobrunnichia erecta (Asch.) Hutch. & Dalziel

POLYPODIACEE
Microgramma lycopodioides (L.) Copel.
Microsorum punctatum (L.) Copel.

PTERIDACEE
Afropteris repens (C.Chr.) Alston
Pteris L.
Pteris linearis Poir.

RUBIACEE
Aidia Lour.
Aidia micrantha (K.Schum.) F.White
Aidia rubens (Hiern) Taylor
Argostemma africanum K.Schum.
Bertiera Aubl.
Bertiera arctistipula N.Hallé
Bertiera batesii Wernham
Bertiera bicarpellata (K.Schum.) N.Hallé
Bertiera breviflora Hiern.
Bertiera racemosa (G.Don) K.Schum.
Chassalia Comm. ex Poiret
Chazaliella
Chazaliella letouzeyi Robbr.
Commitheca Bremek.
Craterispermum caudatum Hutch.
Cuviera DC.
Ecpoma
Ecpoma hiernianum (Wernham) N.Hallé & F.Hallé
Gaertnera Lam.
Gaertnera dinklagei K.Schum.
Gardenia imperialis K.Schum.
Geophila obvallata (Schumach.) F.Didr.

43
Heinsia crinita (Afzel.) G.Taylor
Hymenocoleus Robbr.
Ixora L.
Ixora aneimenodesma K.Schum. ssp. aneimenodesma
Ixora hippoperifera K.Schum.
Ixora inundata Hiern
Ixora minutiflora Hiern ssp. chasalliensis De Block
Ixora minutiflora Hiern ssp. minutiflora
Lasianthus Jack
Lasianthus batangensis K.Schum.
Leptactina arnoldiana De Wild.
Massularia acuminata (G.Don) Bullock ex Hoyle
Morinda L.
Mussaenda arcuata Lam. ex Poir.
Mussaenda tenuiflora Benth.
Oxyanthus formosus Hook.f. ex Planch.
Oxyanthus gracilis Hiern
Oxyanthus setosus Keay
Pauridiantha Hook.f.
Pauridiantha hirtella (Benth.) Bremek.
Pauridiantha mayumbensis (R.Good) Bremek.
Pauridiantha micrantha (Hiern) Bremek.
Pavetta L.
Pavetta microthamnus K.Schum.
Pentalonchia humilis Hook.f.
Pouchetia A.Rich. ex DC.
Pseudosabicea N.Hallé
Pseudosabicea aurifodinae N.Hallé
Pseudosabicea batesii (Wernham) N.Hallé
Pseudosabicea floribunda (K.Schum.) N.Hallé
Pseudosabicea proselyta N.Hallé
Pseudosabicea segregata (Hiern) N.Hallé
Psychotria L.
Rothmannia talbotii (Wernham) Keay
Rutidea DC.
Sabicea Aubl.
Sabicea carbunica N.Hallé
Sabicea duparquetiana Baill. ex Wernh.
Sabicea duparquetiana Baill. ex Wernh. var. duparquetiana
Sabicea najatrix N.Hallé
Stelecantha cauliflora (Good) Bremek.
Tarenna Gaertner
Tarenna pallidula Hiern
Temnopteryx sericea Hook.f.
Tricalysia A.Rich. ex DC.
Trichostachys Hook.f.
Trichostachys aurea Hiern
Uragoga le-testui De Wild.
Virectaria Bremek.
Virectaria angustifolia (Hiern) Bremek.

44
SAPINDACEE
Allophylus L.
Allophylus cobbe (L.) Räusch.
Chytranthus Hook.f.
Deinbollia maxima Gilg
Eriocoelum Hook.f.

SAPOTACEE
Delpydora macrophylla Pierre
Lecomtedoxa heitziana (A.Chev.) Aubrév.
Neolemonniera batesii (Engl.) Heine
Synsepalum seretii (De Wild.) Pennington
Zeyherella le-testui Aubrév. & Pellegr.

SCYTOPETALACEE
Brazzeia Baill.
Brazzeia soyauxii (Oliv.) Tiegh.

SOLANACEE
Solanum L.
Solanum torvum Sw.

STERCULIACEE
Cola duparquetiana Baill.
Cola ficifolia Mast.
Cola marsupium K.Schum.
Leptonychia Turcz.
Scaphopetalum thonneri De Wild. & T.Durand
SterculiaCÉE Bartl.

THYMELAEACEE
Dicranolepis baertsiana De Wild. & T.Durand
Octolepis casearia Oliv.

TILIACÉE
Ancistrocarpus densispinosus Oliv.

ULMACEE
Trema Lour.

UMBELLIFERACEE
Centella asiatica (L.) Urb.
Hydrocotyle L.

URTICACEE
Boehmeria macrophylla Hornem.

VERBENACEE
Clerodendrum fuscum Gürke
Clerodendrum splendens G.Don
Clerodendrum volubile P.Beauv.
Vitex L.

45
VIOLACEE
Hybanthus Jacq.
Rinorea Aubl.
Rinorea kamerunensis Engl.
Rinorea talbotii (Baker f.) De Wild.

VITACEE
Cissus L.
Cissus barteri (Baker) Planch.
Cissus diffusiflora (Baker) Planch.
Cissus dinklagei Gilg & Brandt
Cissus leonardii Dewit
Cissus petiolata Hook.f.
Cissus planchoniana Gilg
Leea guineensis G.Don

VITTARIACEE
Vittaria owariensis Fée

ZINGIBERACEE
Aframomum Schumann
Costus dubius (Afzel.) K.Schum.
Costus englerianus K.Schum.
Costus letestui Pellegr.
Costus ligularis Baker
Costus phaeotrichus Loes.
Renealmia L.f.
Renealmia congoensis Gagnep.

46
ANNEXE 3: Liste Synonymizée des espèces sur les parcelles d’1 ha dans le Monts de
Cristal.
Anacardiacée
Sorindeia Thou.
Trichoscypha abut Engl. & Brehmer
Trichoscypha acuminata Engl.
Trichoscypha arborea A.Chevalier

Anisophyllacée
Anisophyllea R.Br. ex Sabine
Anopyxis klaineana Pierre

Annonacée
Annickia chlorantha ( Oliver ) A.K.van Setten & P.J.M.Maas
Isolona Engl.
Polyalthia suaveolens Engl. & Diels
Xylopia aethiopica A.Rich.
Xylopia phloiodora Mildbr.
Xylopia quintasii Pierre ex Engl. & Diels
Xylopia staudtii Engl. & Diels

Apocynacée
Funtumia africana Stapf
Hunteria Roxb.
Picralima nitida Th. & H.Dur.
Tabernaemontana crassa Benth.

Burseracée
Aucoumea klaineana Pierre
Dacryodes buettneri ( Engl. ) H.J.Lam
Dacryodes edulis ( G.Don ) H.J.Lam
Dacryodes igaganga Aubrev. & Pellegr.
Dacryodes klaineana ( Pierre ) H.J.Lam
Santiria trimera ( Oliver ) Aubrev.

Césalpineacée
Anthonotha P. Beauv.
Aphanocalyx microphyllus ( Harms ) J.J.Wieringa
Berlinia Sol. ex Hook.f. & Benth.
Bikinia durandii ( F.Hallé & Normand ) J.J.Wieringa
Bikinia le-testui ( Pellegr. ) J.J.Wieringa
Bikinia pellegrinii ( A.Chev. ) J.J.Wieringa
Copaifera religiosa J.Leonard
Cryptosepalum Benth.
Dialium tessmannii Harms
Fillaeopsis discophora Harms
Gilbertiodendron brachystegioides ( Harms ) J.Leonard
Gilbertiodendron ogoouense ( Pellegr. ) J.Leonard
Guibourtia ehie ( A.Chev. ) J.Leonard
Hymenostegia afzelii Harms
Hymenostegia klainei Pierre ex Pellegr.
Isomacrolobium Aubrev. & Pellegr
Neochevalierodendron stephanii (A. Chev.) J. Léonard
Paraberlinia pellegriniana Troupin = Paraberlinia bifoliolata Pellegr.
Pellegriniodendron diphyllum ( Harms ) J.Leonard
Scorodophloeus zenkeri Harms
Sindoropsis le-testui ( Pellegr. ) J.Leonard
Stachyothyrsus staudtii Harms

47
Swartzia fistuloides Harms
Tetraberlinia bifoliolata ( Harms ) Hauman
Zenkerella Taub.

Chrysobalanacée
Magnistipula Engl.
Maranthes Blume
Parinari excelsa Sabine

Combretacée
Strephonema mannii Hook.f.

Dichapetalacée
Tapura Aubl.

Dipterocarpacée
Marquesia excelsa R.E.Fr.

Ebenacée
Diospyros L.

Euphorbiacée
Croton sylvaticus Hochst. Ex Krauss
Dichostemma glaucescens Pierre
Discoglypremna caloneura Prain
Drypetes gossweileri S.Moore
Duvigneaudia inopinata ( Prain ) J.Leonard
Grossera Pax
Klaineanthus gaboniae Pierre ex Prain
Macaranga Thou.
Maesobotrya Benth.
Maprounea membranacea Pax & K.Hoffm.
Plagiostyles africana Prain ex De Wild.
Protomegabaria stapfiana Hutchinson
Sapium ellipticum Pax
Uapaca guineensis Müll.Arg.

Flacourtiacée
Oncoba glauca Planch.
Scottellia coriacea A.Chevalier
Scottellia klaineana Pierre

Guttiferacée
Garcinia conrauana Engl. Note: Lebrun and Stork note as a poorly known taxon from FWTA
Garcinia smeathmannii ( Planch. & Triana ) N.Robson ex Spirl
Symphonia globulifera L.f.

Irvingiacée
Desbordesia glaucescens Tiegh.
Irvingia robur Mildbr.
I. gabonensis Baill. ex Lanen.
Klainedoxa gabonensis Pierre

Lauracée
Bielschmeidia Pancher & Sebert

Loganiacée
Anthocleista Afzel. ex R.Br.
Strychnos L.

48
Melastomatacée
Memecylon L.
Warneckea Gilg

Meliacée
Carapa procera DC.
Entandrophragma C.DC.
Guarea Allem. ex L.
Trichilia P.Browne

Mimosacée
Calpocalyx Harms
Newtonia duparquetiana ( Baill. ) Keay
Newtonia griffoniana Baker f.
Newtonia leucocarpa ( Harms ) Gilbert & Boutique
Parkia bicolor A.Chevalier
Pentaclethra macrophylla Benth.

Moracée
Myrianthus serratus ( Trecul ) Benth.
Treculia africana Decne.
Treculia obovoidea N.E. Br.

Myristicacée
Coelocaryon preussii Warb.
Pycnanthus angolensis ( Welw. ) Exell
Scyphocephalium chrysothrix Warb. = S. ochocoa Warb.
Staudtia kamerunensis var. gabonensis (Warb) Fouilloy = S. gabonensis Warb. = S. stipitata Warb.

Myrtacée
Syzygium Gaertn.

Ochnacée
Lophira alata Banks ex Gaertn.f.
Ouratea Aubl.
Rhabdophyllum Tiegh.

Olacacée
Diogoa zenkeri ( Engl. ) Exell & Mendonca
Heisteria parvifolia Sm.
Strombosia grandifolia Hook.f. ex Benth.
Strombosia pustulata Oliver
Strombosia scheffleri Engl.
Strombosiopsis sereinii Breteler
Strombosiopsis tetrandra Engl.

Pandacée
Centroplacus glaucinus Pierre
Microdesmis Hook.f.

Papillionacée
Angylocalyx Taub.
Baphia Afrel. ex Lodd.
Pterocarpus soyauxii Taub.
Passifloracée
Barteria fistulosa Mast.

Rubiacée
Aidia micrantha ( K.Schum. ) Bullock ex F.White

49
Aoranthe cladantha (K. Schum.) Somers = P. cladantha ( K.Schum. ) Keay
Canthium Lam.
Corynanthe mayumbensis ( Good ) N.Halle
Craterispermum Benth.
Pauridiantha Hook.f.
Pausinystalia johimbe (K. Schum.) Pierre ex Beille
Pausinystalia macroceras J.D. Kenn.
Psychotria gabonica Hiern
Tricalysia A.Rich. ex DC.

Rutacée
Zanthoxylum macrophyllum Nutt.
Zanthoxylum holtzianum (Engl.) P.G. Waterman

Sapindacée
Blighia Kon.
Eriocoelum Hook.f.
Ganophyllum giganteum ( A.Chev. ) Hauman
Placodiscus Radlk.

Sapotacée
Baillonella toxisperma Pierre
Lecomtedoxa nogo (A. Chev.) Aubrev. = Lecomtedoxa heitzana ( A.Chev. ) Aubrev.
Manilkara Adans.
Synsepalum ( A.DC. ) Daniell

Scytopetalacée
Oubanguia Baill.
Scytopetalum klaineanum Pierre

Simaroubacée
Odyendyea gabonensis (Pierre) Engl.

Sterculiacée
Cola Schott & Endl.
Scaphopetalum blackii Mast.

Styracacée
Afrostyrax lepidophyllus Mildbr.
Tiliacée
Grewia coriacea Mast.

Verénacée
Vitex doniana Sweet

Vochysiacée
Erismadelphus exsul Mildbr.

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