Formulation Bitume
Formulation Bitume
Formulation Bitume
bitumineux
Formulation des mélanges d’enrobés
Une des méthodes de dosage la plus utilisée au Canada et aux états-unis est la
méthode Marshall. Elle s'applique pour tous les enrobés préparés et posés à
chaud à base de bitume et de granulats ne dépassant pas 28 mm.
Au MTQ, cette méthode n’est plus utilisée que pour l’analyse et le contrôle de qualité
au chantier.
On choisira ensuite des teneurs qui s'écartent de 0,5% de la teneur moyenne ainsi
calculée. La variation de 0,5% permet de couvrir une plage de teneurs de 2,5% ce qui est
suffisant. Toutefois, en aucun cas la teneur en bitume soit inférieure à la teneur
minimale donnée par la norme.
Exemple: Le total granulométrique d'un granulat est égale à 550.
Les teneurs choisies pour réaliser l'essai Marshall seront: 4,8%, 5,3%, 5,8%, 6,3%, 6,8%.
B- Confection des éprouvettes de 63.5 ± 3 mm de hauteur
Pour chaque teneur en bitume ainsi trouvée, il faut ensuite trouver ou mesurer
six (6) caractéristiques de l'éprouvette chauffée et compactée (à 60 ºC) : stabilité,
fluage, masse volumique, volume des vides, volume des vides comblés par le
bitume, film (ou feuil) de bitume effectif.
Le principe consiste à fixer la teneur en bitume et à ajuster les vides dans les enrobés en
optimisant la granulométrie des enrobés.
La méthode est une combinaison de 2 méthodes à savoir la méthode du LCPC (France) et la
méthode SUPERPAVE ( Etats-Unis).
La méthode de formulation LC comprend deux niveaux de formulation: 1 et 2.
La fondation granulaire doit être suffisamment compactée, stable et la surface doit être exempte
d’accumulations d’eau, sans granulats détachés, unie et résistante aux déformations
provoquées par le passage des camions transportant les enrobés vers le finisseur.
L’utilisation d’un liant d’imprégnation est recommandée afin de faciliter l’obtention de ces
conditions optimales.
1- L’échantillonnage dans la benne d’un camion ou d’un finisseur : Il est composé de quatre
prélèvements faits en des points précis, au moyen d’un instrument approprié. Le choix du
camion est fait de façon aléatoire.
2- Échantillonnage sur la route avant compactage: l’échantillon est prélevé sur une
plaque placée sur la surface à recouvrir avant le passage du finisseur. Le choix de
l’endroit est déterminé de façon aléatoire.
La masse des prélèvements doit être d’au moins le double de la masse requise indiquée au
tableau pour les essais conventionnels.
Joints transversaux et longitudinaux
A- Joints longitudinaux
Problématique
Solution
Le nombre de joints longitudinaux doit être réduit au minimum lors de la planification de mise
en œuvre des enrobés, surtout pour la couche de surface. Voici les recommandations à suivre :
Maximiser le déplacement des finisseurs pour limiter le nombre de joints et joints hors des
sentiers de roues
Utilisation adéquate des finisseurs pour assurer une mise en place adéquate de l'enrobé
sur les bords des bandes
Utilisation d'une technique appropriée pour assurer un bon collage entre deux bandes
(chaud à froid)
Utiliser une méthode de compactage adéquate
Finisseur pleine largeur
Finisseur en échelon
Chevauchement des bandes de 25-50 mm à la mise en place
Les rebords des bandes doivent être le plus rectiligne possible
Souvent, les joints se dégradent rapidement parce que l'adhésion est mauvaise
Chauffage infrarouge ?
Liant d'accrochage (Recommandé)
Il existe fondamentalement deux types de rouleaux : les rouleaux statiques et les rouleaux
dynamiques ou vibrants.
Les rouleaux statiques
Les rouleaux à vibrations verticales
Avant de procéder au cylindrage, et quel que soit le type de rouleau, il est important d’y aller
par étapes :
2. Établir le nombre de fois que cette première étape doit être répétée.
Ainsi, la largeur du revêtement divisée par la largeur du rouleau moins 150 mm donne
le nombre de passes.
Il est important de procéder au cylindrage initial sur toute la largeur du revêtement dès que
l’enrobé est répandu, avant qu’il n’ait eu le temps de refroidir.
Le cylindrage débute par le côté le plus bas de la chaussée. À cet endroit, le rouleau ne doit
pas déborder de plus de 50 mm de la bordure extérieure du revêtement.
Le nombre de passes supplémentaires pour obtenir le degré de compacité exigé est ensuite
établi. Pour ce faire, l’utilisation d’un nucléodensimètre est essentielle.
On estime en pratique qu’une période de temps de compactage inférieure à 10 minutes est
insuffisante pour atteindre les objectifs de compacité et qu’une période minimale de
compactage de 20 minutes est réaliste et souhaitable. Les périodes limites de compactage
des enrobés bitumineux ont été établies à l’aide du logiciel MultiCool4 en considérant
une température d’enrobé à la livraison de 160ºC en posant l’hypothèse que la
température de la surface est égale à celle de l’air.
La circulation doit être autorisée seulement lorsque la température de la masse de
l’enrobé est inférieure à 45°C. Une température plus élevée peut conduire à la formation
d’ornières de fluage ou à du post-compactage causé par les véhicules lourds.
Les facteurs influençant le compactage
Formulation :
• Dimension des granulats
• Teneur en bitume
• Type de bitume (polymères, etc.)
• Forme et angularité des granulats
• Ratio épaisseur et dimension des granulats
• Température
• Ambiante (vent, soleil, etc.)
• Température de l’enrobé livré
P1 P2 P3
PS
P1 P P
2 3
PS1 PS 2 PS 3
Σ = surface spécifique
G = pourcentage des éléments supérieurs à 6.3 mm
S = pourcentage des éléments compris ente 0.315 et 6.3 mm
s = pourcentage des éléments compris ente 0.08 et 0.315 mm
f = pourcentage des éléments inférieurs à 0.08 mm
.
Déterminer la surface spécifique
Les spécifications exigées pour le béton bitumineux sont récapitulés dans le tableau suivant
TL k 5
TL = teneur en liant
k = module de richesse
Σ = surface spécifique
α = coefficient correcteur = 2.65/Ps
Pour différentes valeurs de (k), de 3; 3,1 : 3,2 ; 3,3 et 3,4 ; calculer les teneurs
en liants :
►Compacité Caractéristique la plus importante d’un Enrobé Bitumineux
M.V.A
→ Compacité (%) = x 100
M.V.R
M.V.A. M.V.R.
(mesurée) (calculée)
►Masse Volumique Réelle:
Masse (granulats + bitume)
M.V.R.enrobé =
Volume (granulats + bitume)
% Gi = % de la fraction granulaire i
ri = masse volumique de i
►% de vide v: =100 - C %
►Exemple: ⇒ Exemple: un enrobé dosé à 5% de bitume (densité 1,03T/m3)
courbe: 40% 0/2 (2,75T/m3)
15% 2/6 (2,73T/m3)
45% 6/10 (2,70T/m3)
1 - Pour une masse de 100 kg du mélange et un volume de 41, 56 dm3 calculer la masse
volumique réelle de l’enrobé
2 –pour une carotte de cet enrobe, prélevé sur chaussée, pèse 2 349 g pour un volume de 1 010
cm3 calculer la masse volumique apparente.
3-En déduire la compacité et le pourcentage de vides
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Granite 0/3 46%
Granite 3/8 20%
Granite 8/16 32%
Composition
Filler 2%
Bitume 35/50 4,9%
Module de richesse 3,2
Densité théorique du mélange bitumineux 2,63
Stabilité Marshall (kg) 1980
Fluage (mm) 3,9
Essai Marshall
Densité apparente 2,55
Compacité (%) 97
% vides 3%
Rc à 7jrs, 18°c à l’air (MPa) 7,31
R’c à 7jrs, 18°c à l’eau (MPa) 6,32
Imm (R’c) / comp (Rc) 0,86
Essai Duriez
Densité apparente 2,43
Compacité (%) 92,9
% vides 7,1
Presse Marshall
Essai statique sur mélanges hydrocarbonés - Essai MARSHALL
- NF P 98-251
Préparé dans un malaxeur au laboratoire ou prélevé sur site, l’enrobé
sert à la confection d’éprouvettes cylindriques compactées selon un
mode dynamique (analogue au Proctor, avec une dame Marshall à
raison de 50 coups par face).
Les éprouvettes sont ensuite portées à une température de 60°C et
sont logées entre deux mâchoires puis écrasées diamétralement sous
une presse à vitesse constante.
La « stabilité Marshall » est égale à l’effort maximal enregistré et le
« fluage Marshall » est la valeur de l’affaissement en 1/10 mm de
l’éprouvette au moment de la rupture. Les normes produits françaises
des enrobés ne donnent pas de spécifications pour l’essai Marshall.