Mocef Chelbi
Mocef Chelbi
Mocef Chelbi
MEMOIRE
PRESENTE EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE MASTER
INTITULE
FILIERE : MASTER
DEVANT LE JURY
EXAMINATEURS :
Dr. MECHIGHEL F UBM-ANNABA
Mr. KADRI S UBM-ANNABA
Année : 2016/2017
Etude éxergétique d'une centrale thermique à vapeur
Résumé
De nos jours, il est établi que la demande en matière d'énergie est devenue
très importante. En contre partie, les coûts de production de l'énergie sont très
élevés, ce qui nécessite une bonne compréhension des moyens de production.
Parmi ces moyens, les centrales thermiques à vapeur sont très utilisées.
Il est également bien établi, que les centrales énergétiques sont le siège de
multiples transformations et transferts thermodynamiques. Au cours de ces
évolutions, des pertes thermodynamiques se produisent. La question qui se pose
alors est comment minimiser ces pertes.
Pour tous les membres de la famille Que Dieu les garde et protège.
Je dédie enfin ce travail à tous ceux qui me sont chers, que j’aime et
qui m’aiment
Sommaire
Nomenclature:……………………………………………………........ 1
Introduction Générale:………………………………………….......... 4
Chapitre I
Généralité sur les centrales énergétiques
I.1- Introduction : ……………………………………………………………….. 6
I.2- Généralités :……………………………………………………………….... 6
I.2.1- Les Centrales Nucléaires: …………………………………………........ 6
I.2.1-1. Introduction : ………………………………………………………… 6
I.2.1-2. Histoire : ………………………………………………………........... 6
I.2.1-3. Uranium : ……………………………………………………………. 6
I.2.1-4.Le Fonctionnent d’une centrale nucléaire : …………………................ 7
A/ Description : ……………………………………………………………. 7
B/ Fonctionnement : ……………………………………………………...... 8
I.2.1-5. Inconvénients des centrales nucléaires : …………………………...... 8
I.2.1-6. Avantage des centrales nucléaires : ………………………………...... 8
I.2.2-Les centrales hydrauliques : ……………………………………………. 9
I.2.2-1. Définition : …………………………………………………………... 9
I.2.2-2. Le Fonctionnent D’une Centrale Hydraulique : …………………….. 9
I.2.2-3. Avantage : ………………………………………………………........ 10
I.2.2-4. Inconvénients : ………………………………………………………. 10
I.2.3- Centrale éolienne : ………………………………………………………. 11
I.2.3-1. Historique : ……………………………………………………….… 11
I.2.3-2.Fonctionnement : …………………………………………………….. 11
I.2.3-4. L’implantation d’une éolienne nécessite: ………………………….... 12
I.2.3-5. Avantage: ……………………………………………………………. 12
I.2.3-6. Inconvénients: ……………………………………………………….. 12
I.2.3-Les centrales solaires : ………………………………………………....... 12
I.2. 3-1. Les Avantage : …………………………………………………….... 13
I.2.3-2. Les Inconvénient : ……………………………………………............ 13
I.2.4- les Centrales Thermiques : …………………………………………….. 14
I.2.4-1. Définition : …………………………………………………………... 14
I.2.4-2. Principe de fonctionnement d’une centrale thermique : …………….. 14
I.2.4-3. Description des principes organes d’une centrale thermique : ............ 16
I.2.4.3-1. Turbine à vapeur : …………………………………………….......... 16
I.2.4.3.1. a- Définition : ………………………………………………………. 16
I.2.4.3.1. b- Historique : ……………………………………………………. 16
I.2.4.3.1. c- Différents catégories des turbines : ……………………………… 16
I.2.4.3.1. d- Description de la turbine à vapeur : ……………………………... 16
I.2.4.3.1. e- Principe de fonctionnement :…………………………………….. 17
I.2.4.3.2- Chaudière : ……………………………………………………...…. 18
I.2.4.3.2 .a- Introduction : ……………………………………………………. 18
I.2.4.3.2 .b- Principe de fonctionnement d’une chaudière: …………………... 19
I.2.4.3.3- Condenseur : …………………………………………………….… 19
I.2.4.3.3 .a- Introduction : …………………………………………………….. 19
I.2.4.3.3.b- Classification des condenseurs : …………………………….. 20
I.2.4.3.3.c- Principe de fonctionnement :……………………………………. 20
III.1-Introduction : ……………………………………………………………… 39
1
𝑘𝑔
Ṁ𝑗+ : débit-masse reçu par le système, en une section j, d’un système externe j en [𝑆]
2
Symboles grecques
εm : efficacité
𝛩 : facteur de Carnot
Ψ : représente les pertes exergétiques, en valeur relative
ƞ : rendement exergétique
3
Introduction Générale
Dans nos jours, il y’ a une demande accrue en matière d’énergie, mais les coûts de la
production sont très élevés, ce qui nécessite une bonne compréhension du fonctionnement des
équipements énergétiques qui la produisent.
Il est établi que les centrales énergétiques sont le siège de multiples transformations et
transferts thermodynamiques. Au cours de ces évolutions, des pertes thermodynamiques se
produisent. Le souci majeur des industriels est donc commet minimiser ces pertes.
L’analyse énergétique classique basée sur le premier principe de la thermodynamique semble
inappropriée pour caractériser les pertes thermodynamiques au niveau des équipements
énergétiques. En effet, si on désire de la perfection et par conséquent la qualité
thermodynamique, l’analyse exergétique peut être utilisée comme complément à l’analyse
énergétique.
L’exergie est essentiellement fondée sur la combinaison du premier et du second principe de
la thermodynamique. Par ailleurs, le second principe fait intervenir la notion d’entropie. Cette
dernière nous renseigne clairement sur les irréversibilités thermodynamiques d’un système.
En effet, un bilan exergétique permettra d’évaluer correctement les pertes thermodynamiques
du système et de donner toutes les informations sur la dégradation de l’énergie. L’analyse
exergétique permet donc d’exprimer avec exactitude le rendement thermodynamique et
d’avoir par conséquent la qualité thermodynamique souhaitée.
Le travail présenté dans ce mémoire s’articule essentiellement autour de trois chapitres
organisés comme suit :
Dans le premier chapitre, sont exposés d’une manière détaillée les différents types des
centrales énergétiques (thermique, éolienne, solaire et hydraulique).
Dans le second chapitre, nous nous sommes intéressés à la description des approches
énergétique et exergétique. L’approche énergétique est principalement basée sur le premier
principe, tandis que l’approche exergétique combine entre le premier principe et le second
principe de la thermodynamique.
Le troisième et dernier chapitre du mémoire concerne l’application de la théorie de l’exergie
sur une installation motrice à vapeur. En effet, on a choisi comme champs d’application la
centrale thermique à vapeur de l’unité 10 GL1/K au niveau de l'entreprise Sonatrach-Skikda.
Dans cette partie, on a évalué les pertes exergétiques, ainsi que le rendement exergétique
global pour deux dates différentes.
Enfin, nous terminons notre travail par une conclusion générale.
Chapitre I Généralités sur les centrales énergétiques
I.1-Introduction :
Une centrale énergétique est le point de départ de notre consommation d’énergie. Il existe
différents types de centrales énergétiques. Dans ce chapitre, nous détaillerons les plus
importantes.
I.2-Généralités :
I.2.1- Les Centrale Nucléaire
I.2.1-1.Introduction :
La production mondiale d’électricité dans le monde par le nucléaire est de 16 %. La
principale source d’énergie électrique dans le monde reste le thermique à flamme, ce qui est
mauvais pour l’atmosphère (émissions de CO2). Le 16 mai 2007, 437 réacteurs nucléaires
sont en fonctionnement dans le monde. Trente centrales sont en cours de construction, soit un
gain de 6 %. Le nucléaire est une énergie en développement dans le monde, tout
particulièrement en Asie [1].
I.2.1-2.Histoire :
Le 27 juin 1954, la première centrale nucléaire civile fut connectée au réseau électrique à
Obninsk en Union soviétique, avec une puissance de production électrique de 5 Mégawatts.
En 1956, plusieurs centrales nucléaires furent aménagées en France, en Angleterre et aux
États-Unis. En 1957, les travaux de construction du premier réacteur pour usage civile en
France (EDF1) démarrèrent à la centrale nucléaire de Chinon.
La puissance nucléaire mondiale a augmenté rapidement au fil des années, s’élevant à plus
de 1 Gigawatt (GW) en 1960, allant jusqu’à 366 GW en 2005.
Plus des deux tiers des centrales nucléaires commandées après janvier 1970 ont été annulés.
Pour cause : les coûts économiques croissants, dus aux durées de construction de plus en plus
longues, ont rendu le nucléaire moins compétitif dans les années 1980 et 1990. Par ailleurs,
dans certains pays les risques d’accidents nucléaires et les problèmes des déchets radioactifs,
ont conduit certains pays à renoncer à l’énergie nucléaire [1] .
I.2.1.3- Uranium
A l'état pur, l'uranium solide est un métal radioactif gris et blanc (voire argenté) qui
rappelle la couleur du nickel. Il est dur et très dense. De plus, l'uranium est l'atome le plus
lourd (qui contient le plus de nucléons) présent naturellement sur la Terre.
6
Chapitre I Généralités sur les centrales énergétiques
Après son extraction, le minerai d’uranium est broyé, traité, affiné et dans certain cas,
enrichi avant de servir à la fabrication de combustible nucléaire.
L’exploitation de l’uranium comporte certains atouts, comme les revenus de l’exportation
et la création d’emplois. Cependant, les effets négatifs de l’exploitation sur l’environnement,
l’économie et la santé l’emportent sur ses avantages.
L’uranium est dangereux, lorsqu’il se désintègre, il émet de l’énergie et se transforme en
substances diverses qui se désintègrent à leur tour en produisant de l’énergie radioactive. Ces
matières émettent des radiations de faible intensité capables de pénétrer les cellules et de
modifier les molécules nécessaires à un fonctionnement normal. C'est ce qui pose le risque le
plus important pour la santé [1] .
I.2.1.4- Le fonction d’une centrale nucléaire :
A- Description :
Une centrale nucléaire (Fig. 1.1) regroupe l’ensemble des installations permettant la
production d’électricité. Elle comprend plusieurs tranches, chaque tranche correspondant à un
groupe d’installation conçu pour fournir une puissance électrique donnée (900Mwe;
1300MWe….).
Une tranche comprend généralement :
- Le bâtiment réacteur.
- une enceinte étanche qui contient le réacteur nucléaire.
7
Chapitre I Généralités sur les centrales énergétiques
B- Fonctionnement :
L’uranium est enfermé à l’intérieur de gaines métalliques étanches. C’est dans ces gaines
que se produit la fission d’uranium. L'eau dans le cœur se réchauffe au contact de ces
éléments combustibles. Cette eau, à la sortie de la cuve, cède sa chaleur à l'eau d'un second
circuit, par l'intermédiaire d'un générateur de vapeur. Une fois refroidie, elle retourne dans le
cœur à l'aide d'une pompe. Cette eau est chauffée à 320°C et est maintenue à une pression de
155 atmosphères afin de rester à l'état liquide. Dans le générateur de vapeur, l'eau du circuit
secondaire se transforme en vapeur au contact des tubes parcourus par l'eau à 320° du circuit
primaire. Cette vapeur fait tourner une turbine qui entraîne un alternateur. A la sortie de la
turbine, la vapeur se transforme en eau dans le condenseur, avant d'être renvoyée au
générateur de vapeur. De l'eau en provenance de l'aéroréfrigérants traverse le condenseur par
des milliers de tubes. La vapeur en provenance de la turbine se condense au contact de ces
tubes froids. L'eau contenue dans ces tubes va se réchauffer d'une dizaine de degrés : cette eau
tiède (30-35°) est refroidie par le courant d'air dans l'aéroréfrigérants avant de repartir vers les
tubes du condenseur. Un panache de vapeur d'eau générée par la différence de température
entre l'air et l'eau s'échappe de la tour de refroidissement [1].
I.2.1.5- Inconvénients des centrales nucléaires :
- Exigence de la fermeture des sites dangereux ou la restauration de la résistance des
installations.
- les déchets hautement radioactifs renferment des cendres et des résidus issus des
combustibles irradiés en réacteurs : ces déchets concentrent 90 % de la radioactivité
I.2.1.6- Avantages des centrales nucléaires :
- Le nucléaire permet de produire de l’électricité peu coûteuse et ce, sans polluer
l’atmosphère.
- La consommation électrique augmentant sans cesse depuis 30 ans, seul le nucléaire peut
pour l’instant subvenir à nos besoins.
- Grâce à une nouvelle génération de centrales nucléaires, la sûreté sera améliorée et la
production des déchets radioactifs à vie longue sera réduite [1].
8
Chapitre I Généralités sur les centrales énergétiques
9
Chapitre I Généralités sur les centrales énergétiques
A la sortie de la turbine, l’eau est rejetée dans la rivière. La puissance de l’eau qui fait
tourner la turbine, dépend donc du débit et de la hauteur de la chute [2].
10
Chapitre I Généralités sur les centrales énergétiques
I.2.3.2- Fonctionnement :
Une éolienne est constituée des éléments suivants (Fig. 1.4) :
- Un mât, d’une hauteur comprise entre 60 et 100 mètres, à l’intérieur de laquelle se trouvent
l’échelle d’accès et les câbles électriques de raccordement au réseau.
- Une nacelle, montée au sommet du mât, abritant les composants mécaniques, pneumatiques,
certains composants électriques et électroniques, nécessaires au fonctionnement de la
machine.
- Un rotor, guidant une hélice à 3 pales en matériaux composites d’une longueur de 30 à 45
mètres [3].
11
Chapitre I Généralités sur les centrales énergétiques
- Elles tournent uniquement s’il y a du vent, donc elles sont dépendantes de la météo et aussi
de la nature du sol.
- Impact sur le paysage.
- Elles produisent beaucoup de bruit (55 Décibels).
- Dangereux pour les oiseaux, la vitesse des pales peuvent les surprendre [3].
I.2.4- Les centrales solaires :
Rappelons que la plupart des grandes centrales électriques (nucléaire, à charbon etc.)
fonctionne selon le même principe : l’énergie thermique produite par une combustion (pétrole,
charbon…) ou par fission nucléaire permet de transformer l’eau en vapeur ou de faire monter
des gaz à très haute température et donc, selon la loi des gaz parfaits, à très haute pression. La
différence de pression permet alors d’actionner des turbines ou des pistons, ceux-là font
ensuite tourner un générateur électrique qui crée donc du courant. Le rendement final est
d'autant plus élevé que la chaleur fournie au départ est à haute température. Un projet
ambitieux qu’ont eu les européens est de créer une usine sur ce principe sans utiliser de
carburant. Après tout, c’est grâce au soleil qu’il fait une température vivable sur terre. Alors
pourquoi ne pas se servir directement de cette chaleur pour faire évaporer de l’eau et actionner
des turbines, au lieu de brûler du fioul cher et de plus en plus rare ? Il a fallut attendre les
12
Chapitre I Généralités sur les centrales énergétiques
13
Chapitre I Généralités sur les centrales énergétiques
14
Chapitre I Généralités sur les centrales énergétiques
milliers de tubulures remplies d'eau froide pompée des eaux de surface (eau de
refroidissement) et lui cède sa chaleur.
La plupart des centrales refroidissent cette eau devenue relativement chaude, dans une tour
de refroidissement, pour ensuite la réutiliser. Dans ces immenses tours de refroidissement, en
forme d’hyperbole, l’eau entre en contact avec un courant d’air ascendant créé par le tirage
naturel (effet de cheminée de la tour de refroidissement). Lorsque des ventilateurs créent ce
flux d’air, la tour de refroidissement est plus petite, l’eau se refroidit être tombe sous forme de
gouttelettes dans la tour de refroidissement ; L’air réchauffé saturé de vapeur d’eau, s’échappe
de la tour de refroidissement en un nuage de vapeur blanc. Une grande partie de l’eau de
refroidissement refroidie est pompée vers le condenseur et réutilisée et seul (1-1,5) %
s’évapore. Une centrale thermique transforme 35 à 40 % de l’énergie du combustible en
électricité. Elle fournit parfois aussi de la chaleur, sous forme de vapeur d’eau [5].
15
Chapitre I Généralités sur les centrales énergétiques
16
Chapitre I Généralités sur les centrales énergétiques
17
Chapitre I Généralités sur les centrales énergétiques
I.2.5.3.2- Chaudière :
I.2.5.3.2 .a- Introduction :
La chaudière (Fig. 1.8) est un générateur de chaleur produisant généralement de l'eau
chaude pour le chauffage. Ce n'est pas la seule utilisation d'une chaudière qui peut produire de
la vapeur, le plus souvent pour des applications industrielles. Une chaudière comporte un
corps de chauffe avec un circuit d'eau intégré qui récupère la chaleur produite par un brûleur
utilisant un combustible gaz, fioul, bois … Elle présente de par son combustible, un
rendement de combustion. Selon son dimensionnement et les différents appels de puissance,
elle génèrera un rendement de production.
Dire d'une chaudière qu'elle est une chaudière à gaz, ou une chaudière au fioul ou une
chaudière à bois pourra présenter différents rendements selon les applications qu'elle sert.
D'où la notion d'économies d'énergie et d'efficacité énergétique de la dite chaudière.
L'efficacité des chaudières est désormais réelle. Nous trouvons les meilleurs rendements avec
les chaudières à condensation. La chaleur latente des fumées est ainsi récupérée sur le retour
d'eau chaude de chauffage. Les fumées sortent plus froides et la chaleur est transférée au
circuit de chauffage [9].
18
Chapitre I Généralités sur les centrales énergétiques
19
Chapitre I Généralités sur les centrales énergétiques
Les condenseurs sont souvent des échangeurs de chaleur à calandre et faisceau tubulaire.
Dans le cas d'une pompe à chaleur, le fluide frigorigène, après avoir emmagasiné de
la chaleur et s'être évaporé dans l'évaporateur, circule dans un circuit fermé. Ensuite, il passe à
proximité d'une source plus fraiche (air, sol ou eau) et ainsi se condense pour refaire un cycle.
Conclusion :
20
Chapitre II Description des approches énergétiques et exergétiques
II.1-Introduction
29
Chapitre II Description des approches énergétiques et exergétiques
𝑑𝑈𝐶𝑍
= ∑[Ė𝑘+ ] + ∑[Q̇+𝑖 ] + Q̇+𝑎 ∑[ḣ+ ̇+
𝑐𝑧𝑗 M𝑖 ] (2.1)
𝑑𝑡
k i j
l’atmosphère
30
Chapitre II Description des approches énergétiques et exergétiques
que 1’atmosphère
∗ Q̇+𝑎 = δ𝑄𝑎+ / 𝑑𝑡 : puissance-chaleur reçue par le système, de 1’atmosphère.
∗ Ṁ𝑗+ = d𝑀𝑗+ / 𝑑𝑡 : débit-masse reçu par le système, en une section j, d’un système
externe j.
Remarquons que le système baigne dans1’atmosphère a pression Pa. Lorsque son volume V
augmente de dV, une puissance-travail PadV/di est donnée par le système à 1’atmosphère.
le terme ∑k[Ė𝑒𝐾
+
] représente la puissance-travail effective fournie au système, en dehors du
transfert-travail avec 1’atmosphère [13]:
dv
∑[𝑬̇+ ̇+
𝒆𝒌 ] = ∑[𝑬𝒌 ] + 𝑃𝑎 (2.2)
𝑑𝑡
𝑘 𝑘
dv
∑[𝑬̇+ ̇+
𝒌 ] = ∑[𝑬𝒆𝒌 ] − 𝑃𝑎 (2.3)
𝑑𝑡
𝑘 𝑘
Rappelons qu’en faisant passer le terme de puissance-travail (2.3) avec 1’atmosphère dans
le terme de stockage (Eq. (2.1)), nous obtenons le bilan énergétique :
d (Ucz + Pa V)
∑[Ė𝑒𝑘
+
] + ∑[Q̇+𝑖 ] + Q̇+𝑎 + ∑[h+ ̇+
𝑐𝑧𝑗 M𝑗 ] − =0 (2.4)
dt
k i j
𝑈𝑒 = 𝑈 + 𝑃𝑎 𝑉 (2.5)
d𝑈𝑒𝑐𝑧
∑[Ė𝑒𝑘
+
] + ∑[Q̇+𝑖 ] + Q̇+𝑎 + ∑[h+ ̇+
𝑐𝑧𝑗 M𝑗 ] − =0 (2.7)
dt
k i j
31
Chapitre II Description des approches énergétiques et exergétiques
Par la suite, on peut définir une nouvelle grandeur appelée puissance – transformation,
donnée par l’expression suivante :
d (Ucz + Pa V)
𝑌̇ + = ∑[h+ ̇+
𝑐𝑧𝑗 M𝑗 ] − (2.8)
dt
j
La relation (2.8) représente la différence entre la somme des transferts d’enthalpie totale
d𝑈𝑒𝑐𝑧
[h+ ̇+
𝑐𝑧𝑗 M𝑗 ] à travers la frontière avec l’altération de l’énergie interne (énergie stockée)
dt
du système [13].
Nous appelons réseau toute partie du système comportant des espaces contigus, susceptibles
de contenir ou d’être traversés par des fluides. Cette définition implique que deux réseaux
différents sont séparés par une surface située à la limite ou à l’intérieur de parois solides. Ces
parois peuvent être mobiles et conductrices, de sorte qu’il peut y avoir des transferts-travail et
des transferts-chaleur d’un réseau à1’autre, la seule restriction étant qu’il ne peut pas y avoir
de transfert de masse. La Fig. 2.2 montre l’exemple d’un système comportant deux réseaux
α et β [13].
32
Chapitre II Description des approches énergétiques et exergétiques
Enfin, sous forme finie, le bilan énergétique relatif à un temps Δt s’exprime par la relation:
Yn+ = {∑[∫ h+ +
czj dMj ] − Δ (Ucz + Pa V)} (2.12)
j
n
33
Chapitre II Description des approches énergétiques et exergétiques
∑[Ė − ] + ∑[Q̇− ] + Q̇−a + ∑[Ẏ − ] = ∑[Ė + ] + ∑[Q̇+ ] + Q̇+a + ∑[Ẏ + ] (2. 13)
Ou toutes les puissances données par le système figurent au premier membre et toutes les
puissances reçues par le système au second membre.
Précisons que les expressions ∑[Q̇− ] et ∑[Q̇+ ] concernent toutes les puissances-chaleur
transférées entre le système et les différentes sources, a l’exclusion des puissances-chaleur Q̇−a
et Q̇+a Qui sont transférées entre le système et 1’atmosphère.
En admettant arbitrairement que les puissances-chaleur Q̇−a et Q̇+a sont considères soit
comme sans valeur, soit comme gratuites, le bilan énergétique (2.13) suggère la définition de
l’efficacité [13].
Par exemple, pour une installation motrice à vapeur, en régime permanent, la relation (2.13)
donne le bilan énergétique :
Ė − = Q̇+h − Q̇−a (2. 15)
et la définition (2.14) donne l’efficacité motrice :
Ė − Q̇−a
εm = = 1 − <1 (2. 16)
Q̇+h Q̇+h
dans laquelle nous avons:
Ė − = ĖT − ĖP : puissance-travail donnée par le système, en admettant que la puissance-
travail ĖP requise par la pompe est prélevée sur la puissance-travail ĖT fournie par la turbine.
Q̇+h ∶ puissance − chaleur reçue par la chaudidre.
34
Chapitre II Description des approches énergétiques et exergétiques
Comme le rapport Q̇−a / Q̇+h n’est pas du tout faible, nous constatons que l’efficacité motrice
d’une installation motrice est en général très inferieure à 100% [13].
II.3-Approche exergétique :
2.3.1-Bilan exergétique.
Considérons à nouveau un système quelconque. Un tel système peut être représenté
schématiquement par la Fig. 2.3 [13].
En vertu des relations (2.4) et (2.8), le premier principe est exprimé par le bilan
énergétique [13]:
Avec :
∗ Ė𝑘+ ∶ puissance − travail reçue par le systeme au niveau de la machine 𝑘.
∗ 𝑄̇𝑖+ : puissance-chaleur reçue de la source à température Ti (dans le cas général
ou Ti est variable, il convient d’intégrer par rapport à l’espace).
∗ Q̇+𝑎 : puissance-chaleur reçue de 1’atmosphère, à la température Ta
35
Chapitre II Description des approches énergétiques et exergétiques
Ẏn+
d Uecz
= {∑[h+ ̇+
𝑐𝑧𝑗 M𝑗 ] − } puissance
dt
j
n
ds 𝛿𝑄̇𝑖+ 𝑄̇𝑎+
= ∑ [∫ ]+ + ∑[sj Ṁj+ ] + Ṡ i (2.20)
dt Ti Ta
i j
*S : entropie du système.
Comme nous l’avions fait pour le bilan énergétique (2.18), nous avons traité séparément la
source à température Ta, constituée par 1’atmosphère avec l’expression:
𝛿𝑄̇𝑖+ 𝑄̇𝑎+
∑ [∫ ]+ (2.21)
Ti Ta
i
𝛿𝑄̇ +
L’équation (2.21 ) peut se remplacer par : ∑i [∫ 𝑖 ].
Ti
𝑑𝑆 𝑑𝑆
par ∑ [ ] (2.23)
dt dt n
n
36
Chapitre II Description des approches énergétiques et exergétiques
En tenant compte des substitutions indiquées ci-dessus, il est possible de mettre le bilan
entropique (2.20) sous la forme:
𝛿𝑄̇𝑖+ 𝑄̇𝑎+ 𝑑𝑆
∑ [∫ ]+ + ∑ {∑[sj Ṁj+ ] − } + Ṡ i = 0 (2.25)
Ti Ta dt
i n j
n
Ta + 𝑑
∑ [∫ 𝛿𝑄̇𝑖 ] + 𝑄̇𝑎+ + ∑ {∑[Ta sj Ṁj+ ] − (Ta S)} + Ta Ṡ i = 0 (2.26)
Ti dt
i n j
n
Le bilan exergétique est obtenu en éliminant Qa entre les équations (2.4) (Ier Principe) et
(2.26) (IIe Principe). On obtient le bilan exergétique [13]:
d (Ucz + Pa V)
∑[Ė𝑘+ ] + ∑ [∫ 𝛿Q̇+𝑖 ] + Q̇+𝑎 + ∑ {∑[h𝑐𝑧𝑗 Ṁ𝑗+ ] − }
dt
k i 𝒏 j
Ta + 𝑑
− ∑ [∫ 𝛿𝑄̇𝑖 ] + 𝑄̇𝑎+ + ∑ {∑[Ta sj Ṁj+ ] − (Ta S)} = Ta Ṡ i ≥ 0
Ti dt
i n j
n
Ta 𝑑
∑[Ė𝑒𝑘
+
] + ∑ [∫ (1 − ) 𝛿𝑄̇𝑖+ ] + ∑ {∑[(h𝑐𝑧𝑗 − Ta sj )Ṁj+ ] − (Ucz + Pa V − Ta S)} = Ta Ṡi ≥ 0 (2.27)
Ti dt
k i n j
n
Le bilan exergétique (2.27) fait apparaitre un certain nombre de grandeurs nouvelles pour
lesquelles nous proposons un nom et un symbole [13].
Nous définissons les grandeurs suivantes:
37
Chapitre II Description des approches énergétiques et exergétiques
Ta
∗ 𝒇𝒂𝒄𝒕𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝑪𝒂𝒓𝒏𝒐𝒕 𝛩 = 1− (2.32)
T
dJcz
∗ 𝒄𝒐𝒑𝒖𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒄𝒆 − 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐫𝐞ç𝐮𝐞 [𝐖] 𝐸̇𝑦+ = ∑[k czj Ṁj+ ] − (2.36)
dt
j
II.3.1.2- Coenthalpie
II.3.1.2.a- Définition :
Nous considérons la coenthalpie comme une fonction d’état extrinsèque, définie par la
relation, sous forme absolue:
𝐾 = 𝐻 − 𝑇𝑎 𝑆 (2.39)
𝑘 = ℎ − 𝑇𝑎 𝑠 (2.40)
L’introduction de la fonction k est justifiée par le rôle important qu’elle joue dans les bilans
exergétiques, comme le montre l’équation (2.36).
Remarquons que, en vertu de la définition ((2.40)), la valeur de la coenthalpie d’un système
est déterminée dés que les valeurs de deux fonctions d’état quelconques(S et H), ainsi que
celle de Ta, sont fixées [13].
38
Chapitre II Description des approches énergétiques et exergétiques
Etant donné ces définitions, le bilan exergétique (2.27) en puissance peut être mis sous la
forme:
∑[Ėek
+
] + ∑[Ėqi
+
] + ∑[Ėyn
+
] = L̇ ≥ 0 (2.41)
k i n
Où nous avons (la valeur numérique de chacun des termes du membre de gauche pouvant
être positive ou négative):
∗ Ėek
+
∶ puissance − travail effecive,
reçue par le systeme au niveau de la machine 𝐤
∗ Ėqi
+
: copuissance-chaleur reçue de la source à température Ti
∗ Ėyn
+
: copuissance-transformation reçue au niveau du réseau d’écoulement n
∗ L̇ : perte exergétique globale
L’équation (2.41) constitue une forme très condensée et symétrique des deux principes
réunis. C’est à notre avis l’expression la plus générale et la plus élégante de la théorie de
1’exergie [13].
Sous forme différentielle, le bilan exergétique relatif à un temps dt s’exprime par la relation :
+ + +
∑[δEek ] + ∑[δEqi ] + ∑[δEyn ] = δL ≥ 0 (2.42)
k i n
39
Chapitre II Description des approches énergétiques et exergétiques
Selon (2.37), la perte exergétique L est égale au produit de l’entropie S i due aux
irréversibilités internes par la température Ta de l’atmosphère. Nous avons sous forme
différentielle la définition [13]:
𝛿𝐿 ≡ Ta 𝛿𝑆 𝑖 ≥ 0 (2.44)
La perte exergétique en énergie L est définie par la relation (2.37):
𝐿 ≡ Ta 𝑆 𝑖 ≥ 0 (2.45)
La perte exergétique en puissance L̇ est définie de la même manière par la relation (2.38):
𝐿̇ ≡ Ta 𝑆̇ 𝑖 ≥ 0 (2.46)
II.3.1.4.b- Dissipation :
L’augmentation d’entropie due à une dissipation est donnée, par la relation [13]:
δR
δS i = δS r = (2.47)
T
dans laquelle nous avons:
• 𝛿𝑅 : dissipation due à un frottement visqueux.
•T : température à laquelle se produit le frottement.
La perte exergétique correspondante est donc, selon (2.47):
𝑇𝑎
𝛿𝐿𝑟 = 𝛿𝑅 (2.48)
𝑇
Dans le cas ou la température T est constante, nous obtenons, sous forme finie, la perte
exergétique:
𝑇𝑎
𝐿𝑟 = 𝑅 (2.49)
𝑇
Cette perte représente le travail maximal qui aurait été obtenu si la transformation
thermodynamique du système avait été effectuée de façon réversible, compte tenu de
1’exergie-chaleur qu’il faudrait fournir au système pour qu’il suive la même transformation
thermodynamique. La relation (2.49) peut être contrôlée par le raisonnement suivant : la
transformation réversible donnerait le travail supplémentaire [13]:
𝐸− = 𝑅 (2.50)
Le chauffage destiné à remplacer l’énergie de frottement exigerait, selon l’exergie-chaleur:
𝑇𝑎
𝐸𝑞+ = 𝛩𝑅 = (1 − )𝑅 (2.51)
𝑇
De sorte que le travail maximal serait:
40
Chapitre II Description des approches énergétiques et exergétiques
−
𝑇𝑎
𝐸𝑚𝑎𝑥 = 𝐸 − − 𝐸𝑞+ = 𝑅 (2.52)
𝑇
Ce qui correspond bien a l’expression (2.49) de la perte exergétique Lr.
La Fig. 2.4 représente la variation du rapport Ta /T et de la perte exergétique Lr en fonction de
la température T avec en paramètre la température Ta de l’atmosphère. Nous constatons que:
• pour T = ∞ , nous avons Ta / T = 0 et la perte Lr est nulle
• pour Ta < T < ∞, nous avons 1 > Ta / T > 0 et la perte est inferieure à la dissipation R, et cela
d’autant moins que T est faible.
• pour T = Ta nous avons Ta / T =1 et la perte est égale intégralement a la dissipation.
• pour 0 < T < Ta , nous avons ∞ >Ta / T >1 et la perte est supérieure a la dissipation.
• pour T = 0, nous avons Ta / T = ∞ et la perte est infinie.
Nous avons ainsi montré qu'une dissipation déterminée conduit à une perte exergétique
d’autant plus faible qu’elle se produit a haute température. Cela se conçoit par le fait que
l’exergie-chaleur correspondant à la chaleur de frottement est d’autant plus grande que cette
dernière est engendrée à un niveau élevé [13].
41
Chapitre II Description des approches énergétiques et exergétiques
Corrélativement, la perte exergétique est d'autant plus élevée qu’elle se produit a basse
température. Cela explique l’un des aspects des difficultés rencontrées dans la technique de
très basses températures [13].
Dans le cas général ou la température T est variable, la perte exergétique en énergie Lr est
donnée par la relation :
𝑇𝑎
𝐿𝑟 = ∫ 𝛿𝑅 (2.53)
𝑇
La perte exergétique en puissance 𝐿̇r est donnée de la même manière par la relation:
𝑇𝑎
𝐿̇𝑟 = ∫ 𝛿𝑅̇ (2.54)
𝑇
II.3.1.5-Rendement exergétique
II.3.1.5. a-Définition :
Contrairement au bilan (2.9) exprimant la conservation de l’énergie, le bilan exergétique
(2.41) met bien en évidence la notion de perte thermodynamique. II permet donc de définir la
notion de rendement d’une façon claire et logique [13].
Le bilan (2.37) peut, si nous omettons les indices de sommation pour simplifier, être mis sous
la forme:
Ou toutes les prestations exergétiques données par le système figurent au premier membre
et toutes les prestations exergétiques reçues par le système figurent au second membre.
Nous en déduisons la définition générale:
Dans le cas ou les bilans exergétiques sont donnés, non pas en puissance, mais en énergie, la
définition générale du rendement exergétique d’un système quelconque est [13]:
42
Chapitre II Description des approches énergétiques et exergétiques
𝑇𝑎 𝑇𝑎
𝐿𝑡 = ∫ ( − ) 𝛿𝑄𝛼𝛽 (2.61)
𝑇𝛽 𝑇𝛼
Nous constatons que:
• Pour Tα = Tβ , la perte Lr est nulle.
• Pour Tα ≠ Tβ , la perte est d’autant plus élevée que les températures Tα et Tβ sont faibles et
différentes l'une de 1’autre.
Nous avons ainsi montré qu’un transfert-chaleur déterminé conduit à une perte exergétique
d’autant plus faible que les températures des deux corps sont élevées et voisines l’une de
l’autre.
La relation (2.61) peut aussi être écrite sous la forme:
𝐿𝑡 = ∫(𝛩𝛼 − 𝛩𝛽 )𝛿𝑄𝛼𝛽
𝐿𝑡 = Ėqa
+
+ Ėqβ
−
La relation (2.62) exprime en fait le bilan exergétique relatif au système intermédiaire entre
les deux corps (paroi de séparation), conformément à (2.43). Elle indique que:
43
Chapitre II Description des approches énergétiques et exergétiques
La perte exergétique en puissance 𝐿̇𝑡 est donnée de la même manière que ci-dessus, mais en
puissance, par la relation:
𝑇𝑎 𝑇𝑎
𝐿̇𝑡 = ∫ ( − ) 𝛿𝑄̇𝛼𝛽 (2.63)
𝑇𝛽 𝑇𝛼
II.4. Conclusion:
Dans ce chapitre, nous exposons les principes fondamentaux des approches énergétique et
exergétique. La formulation mathématique de la théorie d'exergie a été donc détaillée.
L'analyse exergétique permettra de bien quantifier la qualité thermodynamique de tout
système énergétique par une évaluation des pertes et du rendement exergétique global. Ces
derniers seront évalués pour une centrale thermique à vapeur. Cette évaluation fera l'objet du
chapitre suivant.
44
Chapitre III Etude exergétique d’une centrale thermique à vapeur
III.1- Introduction :
La turbine schématisée par la (Fig. 3.1) fournit une puissance travail 𝐸̇ - , Elle contient un
seul corps.
Hypothèses :
4’
(ESA) 10 11 (ESB)
Ėw
+
– Ė − = L̇ → Ė − = Ėw
+
– L̇ (3.1)
39
Chapitre III Etude exergétique d’une centrale thermique à vapeur
Avec :
Ėw
+
: copuissance transformation reçue par le système au niveau de la vapeur.
L̇ : perte exergétique dans la turbine.
La puissance Ė – et la copuissance Ėw
+
sont données par :
Ėw
+
= ∑[𝑘𝑗 𝑚̇𝑗 ]. (3.2)
Ė − = ∑[ℎ𝑗 𝑚̇𝑗 ]. (3.3)
Avec :
- Frottement de la vapeur.
- Tourbillonnement dans les aubages.
- Elles sont nuisibles au bon fonctionnement de la turbine.
40
Chapitre III Etude exergétique d’une centrale thermique à vapeur
La (Fig. 3.2) représente le schéma de principe d’un réchauffeur à surface. Ce dernier est
constitué d’une enceinte indéformable. Au niveau de cette enceinte, l’eau reçoit une puissance
chaleur de la part de la vapeur.
On a :
Hypothèses :
Ėw
+
– L̇= 0 → Ėw
+
= L̇ (3.7)
D’où : Ėw
+
= Ėwa
+
+ Ėwβ
−
(3.8)
Donc : Ėwβ
−
= Ėwa
+
− L̇ (3.9)
Avec :
Ėwa
+
: copuissance transformation donnée par le système au niveau du débit masse 𝑚̇11.
41
Chapitre III Etude exergétique d’une centrale thermique à vapeur
ĖWβ– : copuissance transformation reçue par le système au niveau du débit masse 𝑚̇6.
- Ėwa
+
= ∑[𝑘𝑗 𝑚̇𝑗 ]
- Ėwβ
−
= ∑[𝑘𝑗 𝑚̇𝑗 ]
Ėwβ
−
= 𝑚̇a ( ka ̶ k6 ).
L̇ = Ėwa
+
− Ėwβ
−
(3.10)
Ƞ = Ėwβ
−
/Ėwa
+
= (Ėwa
+
− L̇ )/ Ėwa
+
(3.11)
Donc :
L̇
Ƞ = 1 − Ė+ (3.12)
wa
Hypothèses :
42
Chapitre III Etude exergétique d’une centrale thermique à vapeur
Ėwe
−
= Ėwv
+
̶ L̇ → L̇ = Ėwv
+
̶ Ėwe
−
(3.13)
Avec :
Ėwv
+
: copuissance transformation reçu par le condenseur au niveau du circuit vapeur.
Ėwe
−
: copuissance transformation donnée par le condenseur au niveau du circuit eau .
L̇ = Ėwv
+
̶ Ėwe
−
. (3.14)
43
Chapitre III Etude exergétique d’une centrale thermique à vapeur
Ėwv
+
− L̇
Ƞ = (3.16)
Ėwv
+
L̇
Ƞ =1− (3.17)
Ėwv
+
La Fig. 3.4 donne une image détaillée d’une chaudière industrielle. Au niveau de cette
dernière, l’eau liquide entre dans la chaudière au point 1. La chaudière reçoit les gaz de
surchauffée au point 2.
Il vient :
𝑚̇𝑣
Ėw0
+
= Δk 0
𝑉𝑚
44
Chapitre III Etude exergétique d’une centrale thermique à vapeur
𝑳̇𝒓𝒆𝟏
=% (3.25)
𝑳̇𝒕𝒐𝒕
45
Chapitre III Etude exergétique d’une centrale thermique à vapeur
𝑳̇𝒄𝒉𝒐
=% (3.26)
𝑳̇𝒕𝒐𝒕
Avec:
𝐿̇𝑡 ∶ perte exergétique totale.
Ėp+ : puissance électrique des moteurs de la pompe à combustible et des ventilateurs.
46
Chapitre III Etude exergétique d’une centrale thermique à vapeur
47
Chapitre III Etude exergétique d’une centrale thermique à vapeur
48
Chapitre III Etude exergétique d’une centrale thermique à vapeur
type DSS Q2-42. Le compresseur fait circuler le MCR avec une pression d’aspiration de 3.5
bars et une pression de refoulement de 21.5 bars.
Il fonctionne à une vitesse constante de l’ordre de 3430 tr / min.
III.4- Analyse exergétique des différents composants de la centrale étudiée :
L’analyse exergétique des différents éléments de la centrale, dont l’objectif principale est de
déterminer le rendement exergétique globale, a été effectuée pour deux dates différentes
espacées d’une semaine.
III.4.1- Bilan de la Date 1 :
III.4.1.1- Propriétés thermodynamiques : Elles sont regroupées dans le Tableau 3.2.
49
Chapitre III Etude exergétique d’une centrale thermique à vapeur
III.4.1.2- Diagramme (T – S) :
Le circuit eau-vapeur dans la centrale étudié est schématisé dans le diagramme entropique
(T-S) (Fig. 3.7).
50
Chapitre III Etude exergétique d’une centrale thermique à vapeur
Ėw
+
– Ė − = L̇ → Ė − = Ėw
+
– L̇ (3.29)
Ėw
+
= ∑[𝑘𝑗 𝑚̇𝑗 ].
1000
Ėw
+
= 3600 (𝑚̇4 × K 4 ) − (𝑚̇10 × K10 + 𝑚̇11 × K11 + 𝑚̇4′ × K 4′ )
𝐾𝐽
K4 = h4 - Ta.S4 →K4 = 3392, 564 – 20 (6,73) → K4 =3257,964 [𝐾𝑔].
𝐾𝐽
K10 = h10 - Ta.S10 →K10 = 2417, 098 – 20 (6,356) → K10 =2289,978 [𝐾𝑔].
𝐾𝐽
K11 = h11 - Ta.S11 →K11 =2417, 102 – 20 (6,92) → K11 =2278,702 [𝐾𝑔].
𝐾𝐽
K4’ = h4’ - Ta.S4’ →K4’ =2137, 667– 20 (6,97) → K4’ =1998,267 [𝐾𝑔].
1000
Ėw
+
= (262,1 × 3257,964) − (19,2 × 2289,978 + 15,7 × 2278,702 +
3600
1998,267 × 223,2)
𝐾𝐽
Ėw
+
= 91154,43639 [ 𝑆 ] = [𝐾𝑤].
Ė − = ∑[ℎ𝑗 𝑚̇𝑗 ].
1000
Ė − = 3600 (ℎ4 × 𝑚̇4 ) − (ℎ10 × 𝑚̇10 + ℎ11 × 𝑚̇11 + ℎ4′ × 𝑚̇4′ )
1000
Ė − = 3600 (262,1 × 3392,564) − (19,2 × 2417,098 + 15,7 × 2417,102 +
2137,667 × 223,2)
𝐾𝐽
Ė − = 91029,71306 [ 𝑆 ] = [𝐾𝑤].
L̇ = Ėw
+
– Ė −
L̇ = 91154,43639 - 91029,71306
𝐾𝐽
L̇= 124,7233389 [ 𝑆 ] = [𝐾𝑤].
51
Chapitre III Etude exergétique d’une centrale thermique à vapeur
L̇
Ƞ = 1−
Ėw
+
124,7233389
Ƞ = 1− = 99,86%
91154,43639
Ėw
+
– L̇= 0 → Ėw
+
= L̇ (3.30)
D’où : Ėw
+
= Ėwa
+
+ Ėwβ
−
Donc : Ėwβ
−
= Ėwa
+
− L̇
Ėwa
+
= ∑[𝑘𝑗 𝑚̇𝑗 ].
1000
Ėwa
+
= 3600 𝑚̇11 (k11 ̶ k11’).
𝐾𝐽
K11 = h11 - Ta.S11 →K11 =2417, 102 – 20 (6,90) → K11 =2279, 102 [𝐾𝑔].
𝐾𝐽
K11’ = h11’ - Ta.S11’ →K11’ =359, 89 – 20 (0.99) → K11’ =340, 09 [𝐾𝑔].
1000
Ėwa
+
= 3600 (𝑚̇11 )(k11 ̶ k11’).
1000
Ėwa
+
= (15,7)(2278,82 ̶ 340,09).
3600
𝐾𝐽
Ėwa
+
= 8455,019440 [ 𝑆 ] = [𝐾𝑤].
Ėwβ
−
= ∑[𝑘𝑗 𝑚̇𝑗 ].
𝐾𝐽
Ka = ha - Ta.Sa →Ka =235, 204 – 20 (0,9) → Ka =317, 204 [ ].
𝐾𝑔
𝐾𝐽
K6 = h6 - Ta.S6 →K6 =230 – 20 (0,75) → K6 =215 [𝐾𝑔].
52
Chapitre III Etude exergétique d’une centrale thermique à vapeur
1000
Ėwβ
−
= 3600 (𝑚̇𝑎 ) (ka ̶ k6).
1000
Ėwβ
−
= 3600 (223,2)(317,4 04 ̶ 215).
𝐾𝐽
Ėwβ
−
= 6349,048 [ 𝑆 ] = [𝐾𝑤].
L̇ = Ėwa
+
− Ėwβ
−
L̇ = 8455,019440 ̶ 6349,048
𝐾𝐽
L̇ = 2106,841167 [ 𝑆 ] = [𝐾𝑤].
L̇
Ƞ =1−
Ėwa
+
2106,841167
Ƞ =1− = 75,08%.
8455,019440
Ėw
+
– L̇= 0 → Ėw
+
= L̇ (3.31)
D’où : Ėw
+
= Ėwa
+
+ Ėwβ
−
Donc : Ėwβ
−
= Ėwa
+
− L̇
Ėwa
+
= ∑[𝑘𝑗 𝑚̇𝑗 ].
1000
Ėwa
+
= 3600 𝑚̇10 (k10 ̶ k10’).
𝐾𝐽
K10 = h10 - Ta.S10 →K10 =2417, 098 – 20 (6,356) → K10 =2289, 978 [𝐾𝑔].
𝐾𝐽
K10’ = h10’ - Ta.S10’ →K10’ = 544, 284 – 20 (1,48) → K10’ =514, 684 [ ].
𝐾𝑔
1000
Ėwa
+
= 3600 (19,2)(2289, 978 – 514, 684.
𝐾𝐽
Ėwa
+
= 9468,234667 [ 𝑆 ] = [𝐾𝑤].
53
Chapitre III Etude exergétique d’une centrale thermique à vapeur
Ėwβ
−
= ∑[𝑘𝑗 𝑚̇𝑗 ].
1000
Ėwβ
−
= 3600 (𝑚̇𝑐 ) (kc ̶ kb).
𝐾𝐽
Kc = hc - Ta.Sc →Kc = 497, 977 – 20 (1,47) → Kc = 468,577 [𝐾𝑔].
𝐾𝐽
Kb = hb - Ta.Sb →Kb = 347, 977 – 20 (0,92) → Kb =329, 577 [𝐾𝑔].
1000
Ėwβ
−
= 3600 (238,9)(468, 557 – 329, 577).
𝐾𝐽
Ėwβ
−
= 9224,1944 [ 𝑆 ] = [𝐾𝑤].
L̇ = Ėwa
+
− Ėwβ
−
L̇ = 9468,234667 ̶ 9224,1944
𝐾𝐽
L̇ =244,0402667 [ 𝑆 ] = [𝐾𝑤].
L̇
Ƞ =1−
Ėwa
+
244,0402667
Ƞ =1− = 92,25%.
9468,234667
Ėwe
−
= Ėw0
+
+ Ėp+ + L̇ → L̇ = Ėw0
+
+ Ėp+ − Ėwe
−
(3.32)
ĖWe– = 𝑚̇e ( k2 ̶ k1 )
54
Chapitre III Etude exergétique d’une centrale thermique à vapeur
𝐾𝐽
K2 = h2 - Ta.S2 →K2 = 3392, 564 – 20 (6,73) → K2 = 3257, 964 [𝐾𝑔].
𝐾𝐽
K1 = h1 - Ta.S1 →K1 = 560, 696 – 20 (1,62) → K1 =528, 296 [𝐾𝑔].
1000
ĖWe– = 3600 (295)(3257, 964 – 528, 296).
𝐾𝐽
Ėwe
−
= 223681,12777 [ 𝑆 ] = [𝐾𝑤].
Ėw0
+
= Δk0 = 𝑚̇B Δk0
𝑚̇𝑣
Ėw0
+
= Δk 0
𝑉𝑚
𝑚3
. 𝑚̇𝑣 = 39220 [ ].
ℎ
𝑚3
𝑉𝑚 = 22414 [𝐾𝑚𝑜𝑙].
Δk 0 = xCH4 Δk CH4 + xC2 H6 Δk C2 H6 + xC3 H8 Δk C3 H8 + xC4 H10 Δk C4 H10 + xC5 H12 Δk C5 H12 .
Δk 0 = (0, 8350× 829800) + (0, 0690× 149200) + (0, 021× 24800) +(0, 0088× 280120)
+ (0, 0023× 3454100).
𝐾𝐽
Δk 0 = 873616,79 [𝐾𝑚𝑜𝑙]
1 392200
Ėw0
+
= ( ∗ 873616,79).
3600 22414
𝐾𝐽
Ėw0
+
= 424626,108 [ 𝑆 ] = [𝐾𝑤].
L̇ = Ėw0
+
+ Ėp+ − Ėwe
−
55
Chapitre III Etude exergétique d’une centrale thermique à vapeur
Ėwe
−
= Ėwv
+
̶ L̇ → L̇ = Ėwv
+
̶ Ėwe
−
. (3.33)
Ėwv
+
= 𝑚̇4’ ( k5 ̶ k4’ )
𝐾𝐽
K4’ = h4’ - Ta.S4’ →K4’ =2137, 667 – 20 (6,97) → K4’ =1998, 267 [𝐾𝑔].
𝐾𝐽
K5 = h5 - Ta.S5 →K5 =190, 499 – 20 (0,55) → K5 =179, 499 [𝐾𝑔].
1000
Ėwv
+
= 3600 (223,2)(1998, 267 – 179, 499).
𝐾𝐽
Ėw0
+
= 112763,616 [ 𝑆 ] = [𝐾𝑤]
= [𝐾𝑤] = [𝐾𝑤].
Ėwe
−
= 𝑚̇30 ( k31 ̶ k30 ).
𝐾𝐽
K31 = h31 - Ta.S31 →K31 =94, 90 – 20 (0,3334) → K31 =88, 232 [𝐾𝑔].
𝐾𝐽
K30 = h30 - Ta.S30 →K30 =69, 42 – 20 (0,2462) → K30 =64,492[𝐾𝑔].
1000
Ėwv
−
= 3600 (3360)(88, 232 – 64, 492).
𝐾𝐽
Ėwv
−
= 79766.4 [ 𝑆 ] = [𝐾𝑤]
56
Chapitre III Etude exergétique d’une centrale thermique à vapeur
L̇ = Ėwv
+
̶ Ėwe
−
.
L̇ = 112763,616 − 79766.4
𝐾𝐽
L̇ = 32997,216 [ ] = [𝐾𝑤]
𝑆
L̇
Ƞ =1−
Ėwv
+
32997,216
Ƞ =1− = 70,73 %.
112763,616
.La copuissance transformation reçu par la pompe d’extraction au niveau du circuit eau
Ėwv
+
= 𝑚̇5 ( k6 ̶ k5 ) .
𝐾𝐽
k5 = h5 - Ta.S5 →K5 =190, 499 – 20 (0,55) → K5 =179, 499 [𝐾𝑔].
𝐾𝐽
K6 = h6 - Ta.S6 →K6 =230 – 20 (0,75) → K6 =215 [𝐾𝑔].
1000
Ėw
+
= 3600 (223,2)(215 – 179, 499).
𝐾𝐽
Ėw
+
= 2201,062 [ 𝑆 ] = [𝐾𝑤]
= [𝐾𝑤] = [𝐾𝑤].
III.4.1.9- Bilan exergétique de la 𝐏𝐨𝐦𝐩𝐞 𝐚𝐥𝐢𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞:
.La copuissance transformation reçu par la pompe alimentaire au niveau du circuit eau
Ėw
+
= 𝑚̇1 ( k1 ̶ k9 ) .
𝐾𝐽
K1 = h1 - Ta.S1 →K1 = 560, 696 – 20 (1,62) → K1 =528, 296 [𝐾𝑔].
57
Chapitre III Etude exergétique d’une centrale thermique à vapeur
𝐾𝐽
K9 = h9 - Ta.S9 →K9 = 560, 692– 20 (1,62) → K9=528, 292 [𝐾𝑔].
1000
Ėw
+
= 3600 (295)(528, 296 – 528, 292).
𝐾𝐽
Ėw
+
= 0,327 [ 𝑆 ] = [𝐾𝑤]
= [𝐾𝑤] = [𝐾𝑤].
III.4.1.10- La perte totale 𝐋̇𝐭 :
La perte exergétique totale est donnée par la formule (3.21). Le calcul donne :
32997,216
= 0,1392→ 13.82 % .
236917,650992
124,7233389
= 0,0005 → 0.052 % .
236917,650992
2106,841167
= 0,00889 → 0.889 %
236917,650992
244,0402667
= 0,001 → 0.103 %
236917,650992
58
Chapitre III Etude exergétique d’une centrale thermique à vapeur
201444,83022
= 0,8502 → 85.02%
236917,650992
Il vient :
236917,650992
Ƞ =1− = 0,4427 → 44,27 %
424626,108 + 500
Ƞ = 44,27 %.
𝐾𝐽
Q̇C = 272423,8461 [ 𝑆 ] = [𝐾𝑤]
𝐾𝐽
ĖP+[=500 [𝐾𝑤]
] =Kw (valeur donnée).
𝑆
59
Chapitre III Etude exergétique d’une centrale thermique à vapeur
91029,71306
Ƞ =1− = 0,6666 → 66,66 %
272423,8461 + 500
60
Chapitre III Etude exergétique d’une centrale thermique à vapeur
3.4.2.2- Diagramme (T – S) :
Le circuit eau-vapeur dans la centrale étudié est schématisé dans le diagramme entropique (T-
S) (Fig. 3.8).
On procède avec la même démarche suivie pour la première date dans la détermination des
caractéristiques inconnues (La fonction entropie S). Les valeurs des entropies sont déduites à
l’aide du diagramme (T-S) et elles sont regroupées dans le Tableau 3.4.
61
Chapitre III Etude exergétique d’une centrale thermique à vapeur
Ėw
+
– Ė − = L̇ → Ė − = Ėw
+
– L̇ (𝟑. 𝟑𝟓)
Ėw
+
= ∑[𝑘𝑗 𝑚̇𝑗 ].
1000
Ėw
+
= (𝑚̇4 × K 4 ) − (𝑚̇10 × K10 + 𝑚̇11 × K11 + 𝑚̇4′ × K 4′ )
3600
𝐾𝐽
K4 = h4 - Ta.S4 →K4 =3380, 422 – 20 (6,75) → K4 =3244,422 [𝐾𝑔].
𝐾𝐽
K10 = h10 - Ta.S10 →K10 =2417, 098 – 20 (6,356) → K10 =2289,978 [𝐾𝑔].
𝐾𝐽
K11 = h11 - Ta.S11 →K11 =2417, 102 – 20 (6,92) → K11 =2278,702 [𝐾𝑔].
𝐾𝐽
K4’ = h4’ - Ta.S4’ →K4’ =2150, 692 – 20 (6,88) → K4’ =2013,092 [𝐾𝑔].
1000
Ėw
+
= 3600 (280 × 3244,422) − (19,2 × 2289,978 + 15,7 × 2278,702 +
2013,092 × 245,1)
𝐾𝐽
Ėw
+
= 93212,5866 [ 𝑆 ] = [𝐾𝑤].
Ė − = ∑[ℎ𝑗 𝑚̇𝑗 ].
1000
Ė − = (ℎ4 × 𝑚̇4 ) − (ℎ10 × 𝑚̇10 + ℎ11 × 𝑚̇11 + ℎ4′ × 𝑚̇4′ )
3600
1000
Ė − = 3600 (280 × 3380,422) − (19,2 × 2417,098 + 15,7 × 2417,102 +
2150,692 × 245,1)
𝐾𝐽
Ė − = 93062,99106 [ 𝑆 ] = [𝐾𝑤].
L̇ = Ėw
+
– Ė −
L̇ = 93212,58666 - 93062,99106
𝐾𝐽
L̇=149,5956 [ 𝑆 ] = [𝐾𝑤].
62
Chapitre III Etude exergétique d’une centrale thermique à vapeur
L̇
Ƞ = 1−
ĖW
+
149,5956
Ƞ = 1− = 99,83%
93212,58666
Ėw
+
– L̇= 0 → Ėw
+
= L̇ (𝟑. 𝟑𝟔)
D’où : Ėw
+
= Ėwa
+
+ Ėwβ
−
Donc : Ėwβ
−
= Ėwa
+
− L̇
Ėwa
+
= ∑[𝑘𝑗 𝑚̇𝑗 ].
1000
Ėwa
+
= 3600 𝑚̇11 (k11 ̶ k11’).
𝐾𝐽
K11 = h11 - Ta.S11 →K11 =2417, 102 – 20 (6,90) → K11 =2279, 102 [𝐾𝑔].
𝐾𝐽
K11’ = h11’ - Ta.S11’ →K11’ =359, 80 – 20 (1) → K11’ =339, 8 [𝐾𝑔].
1000
Ėwa
+
= 3600 (𝑚̇11 )(k11 ̶ k11’).
1000
Ėwa
+
= 3600 (15,7)(2279,102 ̶ 339,9).
𝐾𝐽
Ėwa
+
= 8457,5115 [ 𝑆 ] = [𝐾𝑤].
Ėwβ
−
= ∑[𝑘𝑗 𝑚̇𝑗 ].
𝐾𝐽
Ka = ha - Ta.Sa →Ka =232, 2 – 20 (0,84) → Ka =306, 4 [𝐾𝑔].
𝐾𝐽
K6 = h6 - Ta.S6 →K6 =231 – 20 (0,76) → K6 =215, 8 [𝐾𝑔].
1000
Ėwβ
−
= 3600 (𝑚̇𝑎 ) (ka ̶ k6).
63
Chapitre III Etude exergétique d’une centrale thermique à vapeur
1000
Ėwβ
−
= 3600 (245,1)(306,4 ̶ 215,8).
𝐾𝐽
Ėwβ
−
= 6168,35 [ 𝑆 ] = [𝐾𝑤].
L̇ = Ėwa
+
− Ėwβ
−
L̇ = 8457,5115 ̶ 6168,35
𝐾𝐽
L̇ =2289,1615 [ 𝑆 ] = [𝐾𝑤].
L̇
Ƞ =1−
Ėwa
+
2289,1615
Ƞ =1− = 72,93%.
8457,5115
Ėw
+
– L̇= 0 → Ėw
+
= L̇ (𝟑. 𝟑𝟕)
D’où : Ėw
+
= Ėwa
+
+ Ėwβ
−
Donc : Ėwβ
−
= Ėwa
+
− L̇
Ėwa
+
= ∑[𝑘𝑗 𝑚̇𝑗 ].
1000
Ėwa
+
= 3600 𝑚̇10 (k10 ̶ k10’).
𝐾𝐽
K10 = h10 - Ta.S10 →K10 =2417, 098 – 20 (6,356) → K10 =2265, 902 [𝐾𝑔].
𝐾𝐽
K10’ = h10’ - Ta.S10’ →K10’ = 544, 829 – 20 (1,52) → K10’ =513, 89 [𝐾𝑔].
1000
Ėwa
+
= 3600 (19,2)(2265, 902 – 513, 89).
𝐾𝐽
Ėwa
+
= 9344,064 [ 𝑆 ] = [𝐾𝑤]
64
Chapitre III Etude exergétique d’une centrale thermique à vapeur
Ėwβ
−
= ∑[𝑘𝑗 𝑚̇𝑗 ].
1000
Ėwβ
−
= 3600 (𝑚̇𝑐 ) (kc ̶ kb).
𝐾𝐽
Kc = hc - Ta.Sc →Kc = 483, 3 – 20 (1,48) → Kc = 453, 7 [𝐾𝑔].
𝐾𝐽
Kb = hb - Ta.Sb →Kb = 347, 5 – 20 (0,88) → Kb =329, 9 [𝐾𝑔].
1000
Ėwβ
−
= 3600 (260,8) (453,7 – 329, 9).
. 𝐾𝐽
Ėwβ
−
= 8968,84444 [ 𝑆 ] = [𝐾𝑤]
L̇ = Ėwa
+
− Ėwβ
−
L̇ = 9344,064 ̶ 8968,622222
. 𝐾𝐽
L̇ = 375,44 [ 𝑆 ] = [𝐾𝑤]
L̇
Ƞ =1−
Ėwa
+
375,44
Ƞ =1− = 95,98%.
9344,064
Ėwe
−
= Ėw0
+
+ Ėp+ + L̇ → L̇ = Ėw0
+
+ Ėp+ − Ėwe
−
(𝟑. 𝟑𝟖)
ĖWe– = 𝑚̇e ( k2 ̶ k1 )
65
Chapitre III Etude exergétique d’une centrale thermique à vapeur
𝐾𝐽
K2 = h2 - Ta.S2 →K2 = 3380, 422 – 20 (6,76) → K2 = 3245, 222 [𝐾𝑔].
𝐾𝐽
K1 = h1 - Ta.S1 →K1 = 552, 238 – 20 (1,64) → K1 =519, 438 [𝐾𝑔].
1000
Ėwe
−
= 3600 (310)(3245, 222 – 519, 438).
𝐾𝐽
Ėwe
−
= 234720,1167 [ 𝑆 ] = [𝐾𝑤].
Ėw0
+
= Δk0 = 𝑚̇B Δk0
𝑚̇𝑣
Ėw0
+
= Δk 0
𝑉𝑚
𝑚3
𝑚̇𝑣 = 39220 [ ℎ ].
𝑚3
𝑉𝑚 = 22414 [𝐾𝑚𝑜𝑙].
Δk 0 = xCH4 Δk CH4 + xC2 H6 Δk C2 H6 + xC3 H8 Δk C3 H8 + xC4 H10 Δk C4 H10 + xC5 H12 Δk C5 H12 .
Δk 0 = (0, 8350× 829800) + (0, 0690× 149200) + (0, 021× 24800) + (0, 0088× 280120)
+ (0, 0023× 3454100).
𝐾𝐽
Δk 0 = 873616,79 [𝐾𝑚𝑜𝑙]
1 392200
Ėw0
+
= ( ∗ 873616,79)
3600 22414
. 𝐾𝐽
Ėw0
+
= 424626,108 [ 𝑆 ] = [𝐾𝑤]
L̇ = Ėw0
+
+ Ėp+ − Ėwe
−
𝐾𝐽
L̇ = 190405,9913 [ 𝑆 ] = [𝐾𝑤]
66
Chapitre III Etude exergétique d’une centrale thermique à vapeur
Ėwe
−
= Ėwv
+
̶ L̇ → L̇ = Ėwv
+
̶ Ėwe
−
(𝟑. 𝟑𝟗)
Ėwv
+
= 𝑚̇4’ ( k5 ̶ k4’ )
𝐾𝐽
K4’ = h4’ - Ta.S4’ →K4’ =2150, 692 – 20 (6,88) → K4’ =2013, 092 [𝐾𝑔].
𝐾𝐽
K5 = h5 - Ta.S5 →K5 =191, 420 – 20 (0,48) → K5 =181, 82 [𝐾𝑔].
1000
Ėwv
+
= 3600 (245,1)(2013, 092 – 181, 82).
𝐾𝐽
Ėw0
+
= 124679,1020 [ 𝑆 ] = [𝐾𝑤]
= [𝐾𝑤] = [𝐾𝑤].
Ėwe
−
= 𝑚̇30 ( k31 ̶ k30 ).
𝐾𝐽
- K31 = h31 - Ta.S31 →K31 =94, 90 – 20 (0,3334) → K31 =88, 232 [𝐾𝑔].
𝐾𝐽
- K30 = h30 - Ta.S30 →K30 =69, 42 – 20 (0,2462) → K30 =64,492[𝐾𝑔].
1000
Ėwv
−
= 3600 (3360)(88, 232 – 64, 492).
𝐾𝐽
Ėwv
−
= 79766.4 [ 𝑆 ] = [𝐾𝑤]
L̇ = Ėwv
+
̶ Ėwe
−
.
L̇ = 124679,1020 − 79766.4
𝐾𝐽
L̇ = 44912,720 [ ] = [𝐾𝑤]
𝑆
67
Chapitre III Etude exergétique d’une centrale thermique à vapeur
L̇
Ƞ = 1−
Ėwv
+
44912,720
Ƞ = 1− = 63,97 %.
124679,1020
Ėwv
+
= 𝑚̇5 ( k6 ̶ k5 ) .
𝐾𝐽
k5 = h5 - Ta.S5 →K5 =191, 420 – 20 (0,48) → K5 =181, 82 [𝐾𝑔].
𝐾𝐽
K6 = h6 - Ta.S6 →K6 =231 – 20 (0,76) → K6 =215, 8 [𝐾𝑔].
1000
Ėw
+
= 3600 (245,1)(215, 8 – 181, 82).
𝐾𝐽
Ėw
+
= 2313,47 [ 𝑆 ] = [𝐾𝑤]
= [𝐾𝑤] = [𝐾𝑤].
III.4.2.9- Bilan exergétique de la 𝐏𝐨𝐦𝐩𝐞 𝐚𝐥𝐢𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞 :
Ėw
+
= 𝑚̇1 ( k1 ̶ k9 ) .
𝐾𝐽
K1 = h1 - Ta.S1 →K1 = 552, 238 – 20 (1,64) → K1 =519, 438 [𝐾𝑔].
𝐾𝐽
K9 = h9 - Ta.S9 →K9 = 552, 23– 20 (1,64) → K9=519, 43 [𝐾𝑔].
1000
Ėw
+
= 3600 (310)(519, 438 – 519, 43).
𝐾𝐽
Ėw
+
= 0,6888 [ 𝑆 ] = [𝐾𝑤]
= [𝐾𝑤] = [𝐾𝑤].
III.4.2.10- La perte totale 𝐋̇𝐭 :
La perte exergétique totale est donnée par la formule (3.21). Le calcul donne :
68
Chapitre III Etude exergétique d’une centrale thermique à vapeur
44912.702
= 0,1887 → 18.874 %
238132,8904
III.4.2.10.b- Contribution de la perte au niveau de la turbine:
149,5956
= 0,0006 → 0.062 %.
238132,8904
III.4.2.10.c- Contribution de la perte au niveau du réchauffeur (2) :
2289,1615
= 0,00918 → 0.918 %.
238132,8904
375,44
= 0,0015 → 0.157 %.
238132,8904
III.4.2.10. e – Contribution de la perte au niveau de la chaudière :
190405.9913
= 0,7975 → 79.965 %.
238132,8904
Il vient :
238132,8904
Ƞ =1− = 0,4385 → 43,85 %
424626,108 + 500
Ƞ = 43,85 %.
.
69
Chapitre III Etude exergétique d’une centrale thermique à vapeur
𝐾𝐽
Ėt− = 93062,99106 [ 𝑆 ] = [𝐾𝑤]
93062,99106
Ƞ =1− = 0,6590 → 65,90 %
272423,8461 + 500
70
Chapitre III Etude exergétique d’une centrale thermique à vapeur
71
Chapitre III Etude exergétique d’une centrale thermique à vapeur
Les Tableaux 3.5 et 3.6 donnent un récapitulatif de tous les paramètres de la centrale
thermique calculés par l’analyse exergétique. Les récapitulatifs sont donnés pour les deux
dates choisies.
Les résultats de calcul effectués sur la centrale étudié sont donnés par les tableaux 3.2 et 3.3
avec des données de deux dates distantes d’une semaine.
.D’après les résultats de l’analyse exergétique effectuée sur une centrale thermique à
vapeur, on constate que les pertes exergétiques dans la chaudière présentent presque la
totalité des pertes produites au niveau de la centrale. Ces pertes sont principalement
causées par les réactions chimiques, l’énergie transférée à l’atmosphère par les produits de
combustion (fumées,……) et au transfert de chaleur avec chute de température.
𝑇𝑎
Lr =∫ 𝛿𝑅.
𝑇
quand : T→ 0 pertes Lr → ∞ .
quand : T→ ∞ pertes Lr → 0 .
. Le rendement exergétique dans la turbine est inférieur à l’unité (𝜂𝑒𝑥𝑒 < 1). Ceci est du à la
72
Chapitre III Etude exergétique d’une centrale thermique à vapeur
Ceci s’explique du fait que l’approche exergétique quantifie correctement les pertes causées
par les irréversibilités au niveau de l’installation étudié. En conséquence, le rendement
exergétique est faible comparé au rendement énergétique. Le rendement exergétique
représente en effet le rendement réel de l'installation.
utilisant les données des dates choisies, montre que les rendements ont chutés légèrement.
Ceci s’explique par la chute des caractéristiques thermodynamiques (c.-à-d. chute de
l’énergie) dans le circuit eau-vapeur au cours du fonctionnement de la centrale.
Conclusion :
Dns ce chapitre, nous nous sommes familiarisés, dans un premier temps, avec la méthode
exergétique. Par la suite, l’application de cette méthode sur une centrale thermique à
vapeur est réalisée avec succès. En effet, on a pu évaluer les pertes exergétiques, ainsi que
le rendement exergétique global pour deux dates différentes.
73
Conclusion Générale
Conclusion Générale
L'analyse exergétique est très utile du fait qu'elle met, d'une part, l'accent sur les défauts
thermodynamiques d’un système et évalue, d'autre part, correctement les pertes
thermodynamiques de tout équipement énergétique. Les pertes ont un lien direct avec les
irréversibilités dans les transformations thermodynamiques du système. Les praticiens
cherchent à réaliser des opérations aussi peu irréversibles que possible, cela en commençant
par éliminer les irréversibilités les plus criardes.
75
Liste des Figures
Fig. 1.1 Schéma d’une centrale nucléaire……………………………………….......P07
Fig.1.2 Schéma d’une centrale hydraulique. …………………………………....…P09
Fig.1.3 quelque organe d’une centrale hydraulique.…………………………...........P10
Fig.1.4 les déférents éléments d’une éolienne.……………………………...............P11
Fig.1.5 Schéma d’une centralethermique............................................P15
Fig.1.6 Schéma de turbine à vapeur (Parsons). ……………………………….........P17
Fig.1.7 Principe de fonctionnement d’une turbine à vapeur. ………………………P18
Fig.1.8 Chaudière industrielle.................................................................................P19
Fig.2.1 Système thermodynamique quelconque. …………………………………...P23
Fig.2.2 Système thermodynamique comportant deux réseaux. …………………….P25
Fig.2.3 Système thermodynamique quelconque. …………………………………..P28
Fig.2.4 Variation du rapport Ta / T et de la perte exergétique Lr en fonction de la
température T, avec en paramètre la température Ta de 1’atmosphère……………. P34
Fig.3.1 Schéma d’une turbine à vapeur. ………………………………………........P39
Fig.3.2 Schéma d’un réchauffeur à surface. …………………………………….….P41
Fig.3.3 Schéma d’un condenseur. …………………………………………………..P43
Fig.3.4 Schéma d’une chaudière industrielle. ……………………………………...P44
Fig.3.5 Schéma de principe de la centrale thermique étudiée ………………….…. P47
Fig.3.7 diagramme entropique de la vapeur d’eau (date1). ……………………..….P50
Fig.3.8 diagramme entropique de la vapeur d’eau (date 2). ……………………..…P60