Incoterms 2020 Francais
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Incoterms 2020 Francais
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TABLE DE MATIÈRES
Les règles Incoterms 2020 sont contenues dans la publication ICC no 723 FE de la
Chambre de Commerce Internationale dans son édition bilingue français-anglais.
Cette publication peut être acquise sur le site web de sa boutique en ligne (https://
2go.iccwbo.org).
L’élaboration des Incoterms 2020 a été menée à bien par un groupe d’experts dé-
nommé Comité de Rédaction qui comprend dix personnes. Traditionnellement, ces
experts provenaient de pays de l’Union Européenne (notamment de France et du
Royaume-Uni), mais cette fois-ci, l’on a inclus des experts d’autres pays tels que
l’Australie, la Chine, les États-Unis et la Turquie. Bien que la plupart des experts ap-
partiennent au monde juridique, l’on a eu recours pour l’élaboration des Incoterms
2020 à trois experts spécialisés dans la logistique et les douanes, ce qui a permis
l’utilisation d’un langage plus simple (moins légal) dans la nouvelle version, et dans
ce sens, plus proche de la pratique du commerce international.
Les Incoterms constituent une réglementation de droit privé qui n’est pas soutenue
par les législations des pays ni par une quelconque règle juridique supranationale
mais qui peut être considérée comme une Lex Mercatoria, c’est-à-dire un ensemble
de règles créé par les entreprises elles-mêmes au sein de la Chambre de Commerce
Internationale afin de régler certains aspects des opérations de commerce extérieur.
Cependant, les Incoterms étant une pratique commerciale largement utilisée, ils
sont reconnus implicitement à l’article 9 de la Convention de Vienne de 1980 sur
GUIDE PRATIQUE DES INCOTERMS 2020 7
la Vente Internationale de Marchandise qui indique que « les parties ont rendu
tacitement applicable au contrat ou à sa formation un usage dont elles auraient dû
avoir connaissance et largement connu dans le commerce international... ». La plu-
part des pays sont des signataires de la Convention de Vienne, l’article étant donc
incorporé à leurs législations nationales et, dans ce sens, constitue une référence
pour l’application des Incoterms.
Les Incoterms n’ont pas force de Loi et, par conséquent, il n’est pas obligatoire de
les employer dans les opérations de commerce international : leur utilisation sera
conditionnée par l’acceptation des parties dans le contrat de vente. La force des In-
coterms réside dans le fait qu’il s’agit de règles largement connues et utilisées par les
différents acteurs du commerce extérieur (exportateurs, importateurs, transporteurs,
transitaires, agents des douanes, banques et compagnies d’assurances, etc.). C’est-à-
dire qu’ils sont très utiles afin que les vendeurs et les acheteurs se mettent d’accord en
ce qui concerne les conditions de livraison de la marchandise et que ledit accord est
conforme à des règles universellement connues.
8 QU’EST-CE QUE LES INCOTERMS ?
L’importance des Incoterms se rapporte à l’usage que l’on en fait sur le plan interna-
tional ainsi qu’à l’incidence qu’ils ont sur chacune des phases d’une vente interna-
tionale. Si une vente internationale est divisée en cinq phases (négociation, engage-
ment, documentation, transport et assurance et fiscalité), l’on peut apprécier le grand
nombre d’aspects sur lesquels les Incoterms ont une influence.
Négociation
Une opération de commerce extérieur est menée à bien au moyen d’une négociation
entre le vendeur et l’acheteur qui doivent se mettre d’accord sur des aspects tels que le
lieu et le délai de livraison de la marchandise, le prix ou le moyen de paiement. Tous
ces aspects sont touchés par l’Incoterm convenu :
Engagement
Une fois que l’on est parvenu à un accord, il est nécessaire de documenter correcte-
ment les conditions de cet accord et pour cela, en fonction du type d’opération, l’on
peut utiliser divers documents : ordres de commande, contrats de vente, factures pro
forma, etc. Il est nécessaire dans tous de citer correctement les Incoterms afin d’éviter
d’éventuels conflits dérivés d’un usage incorrect.
Documentation et démarches
Transport et assurance
• Coûts de terminal : qui doit payer les coûts de terminal ? Parmi ceux-ci l’on
inclut les frais de traitement, de chargement, de déchargement, etc., dans des
centres de transports, des ports ou des aéroports.
Fiscalité
Enfin, les opérations de commerce extérieur sont soumises à certains frais et impôts
(spécialement dans le commerce avec des pays tiers) que doivent payer les parties en
fonction de l’Incoterm convenu. Parmi ceux-ci les plus significatifs sont les suivants :
le dédouanement, les droits de douane et la TVA.
Bien que les Incoterms règlent de nombreux aspects des opérations de commerce
extérieur, il existe d’autres sur lesquels ils n’ont pas d’influence. Parmi ceux-ci : le
commerce de services, la propriété de la marchandise ou le délai de paiement.
Outre ces trois aspects, les Incoterms ne s’occupent pas non plus d’autres questions
telles que : la spécification des marchandises, les garanties et indemnités, les retards
et autres infractions, les droits de propriété intellectuelle, les causes de résiliation du
contrat, etc., qui devront être résolues à travers ce qui est convenu dans le contrat
de vente international et conformément à la Loi à laquelle ledit contrat est soumis.
Les Incoterms peuvent être classés selon trois critères qui ont tous trait au transport :
type de transport utilisé, paiement du transport principal et transmission du risque
dans le transport. Dans le classement des Incoterms 2020 le critère principal est celui
du type de transport utilisé.
12 QU’EST-CE QUE LES INCOTERMS ?
Tout d’abord, l’utilisation des Incoterms dépend tu type de transport utilisé. Dans la
version des Incoterms 2020 il existe sept Incoterms qui peuvent être utilisés avec tout
type de transport (terrestre, aérien ou maritime) ou avec plusieurs en même temps
(multimodal) : il s’agit des Incoterms dits multimodaux. Par contre, il existe quatre
Incoterms que l’on ne peut utiliser qu’avec des transports maritimes et par voies na-
vigables intérieures (canaux, rivières, lacs).
L’on peut enfin faire la distinction entre les Incoterms dans lesquels l’obligation de
livraison de la marchandise et donc la transmission du risque du transport se produit
dans le pays d’origine, tandis que dans les autres l’obligation de livraison se produit
dans le pays de destination.
• Incoterms avec transmission des risques dans le pays d’origine : EXW, FCA,
FAS, FOB, CPT, CFR, CIP et CIP.
Paiement
Transmission
Type de du
Sigles Incoterm du risque du
transport transport
transport
principal
EXW À l´usine Polyvalent Acheteur Origine
Ex Works
Dans le cas des Incoterms en « C » (CPT, CFR, CIP et CIF) il faut signaler que,
bien que le vendeur assume le paiement du transport international jusqu’au pays de
destination, le risque est transmis dans le pays d’origine, lorsque la marchandise est
chargée dans le moyen de transport. C’est pour cela que dans les Incoterms CIP et
CIF qui comprennent une assurance transport obligatoire, le vendeur est celui qui
souscrit et paie l’assurance, bien que le bénéficiaire de l’assurance soit l’acheteur qui
assume le risque du transport.
Les règles Incoterms 2020 n’ont pas introduit de changements significatifs par rap-
port à la version précédente de 2010. Dans ce sens, les éléments essentiels de la ver-
sion de 2010 ont été conservés, concrètement :
utiliser FOB, CFR ou CIF, mais ses équivalents pour le transport multimodal
qui sont, respectivement, FCA, CPT et CIP.
Malgré le fait que dans les Incoterms 2020 l’on a maintenu l’essentiel des Incoterms
2010, certains changements se sont produits qui justifient cette nouvelle version et
qui peuvent être classés comme changements généraux et changements spécifiques.
Changements généraux
Il s’agit de ceux qui ont trait à la forme plutôt qu’au contenu qui règle l’application
des Incoterms. Leur finalité est de faciliter la compréhension et l’utilisation des règles
Incoterms à tous ceux qui n’en ont pas une connaissance préalable.
La première tâche menée à bien par le Comité de Rédaction des Incoterms 2020 a
été de réviser le contenu de la version de 2010 afin d’éliminer des termes techniques
et des expressions juridiques rendant plus difficile la compréhension pour la plupart
des utilisateurs qui ne possèdent pas ces connaissances juridiques. Il s’agissait de pas-
ser d’un langage juridique (legal English) à un autre plus simple (plain English), plus
en relation avec le monde du commerce international. L’on rendait ainsi également
plus facile la traduction officielle des Incoterms à 27 langues. Le fait que trois des dix
16 QU’EST-CE QUE LES INCOTERMS ?
L’on a fait un effort afin d’expliquer de façon plus large et précise la façon dont on
doit utiliser les Incoterms. Pour cela, à l’Introduction (19 pages) sont abordés des as-
pects tels que ; « Ce que les règles Incoterms ne font pas » ou « Les règles du contrat de
vente et leur lien avec d´autres contrats ». Pour chacun des 11 Incoterms, les « Notes
d’orientation » de la version 2010 sont remplacées par des « Notes explicatives pour
les utilisateurs » qui ont davantage de contenu, outre des graphiques explicatifs. Ce-
pendant, il faut mentionner que le contenu de ces notes explicatives n’oblige pas les
vendeurs et les acheteurs : il s’agit tout simplement de notes explicatives.
Dans un sujet essentiel tel que la distribution des coûts d’une opération de commerce
international (logistique, documentation, douanes), l’on effectue une plus grande
ventilation de ceux qui correspondent au vendeur et à l’acheteur pour chacune des 10
obligations à respecter. Ainsi, par exemple, pour l’Incoterm CIP figurent 8 coûts pour
le vendeur et 7 pour l’acheteur, tandis que dans la version de 2010 il s’agissait de 3
et de 6 respectivement. L’utilisateur dispose ainsi d’une liste complète des coûts qu’il
assume pour chaque Incoterm, ce qui lui permettra de calculer plus facilement son
offre de prix (s’il est le vendeur) ou de comparer les offres reçues (s’il est l’acheteur).
L’on éclaircit également le rapport entre les Incoterms et les contrats du commerce
international : contrat de vente, contrat de transport, contrat d’assurance et contrat
de crédit documentaire. Dans la nouvelle version l’on explique que les Incoterms ne
font pas partie de ces contrats et qu’ils n’obligent pas à leur utilisation par les parties
qui les signent, ni les obligent dans leur exécution. Leur fonction est d’établir un lien
entre les parties, à partir du contrat de vente, de sorte qu’elles soient d’accord sur les
conditions de livraison de la marchandise.
D’autre part, à la fin de l’édition l’on inclut une comparaison (texte continu) des
10 obligations des Vendeurs et des 10 obligations des Acheteurs dans chacun des
11 Incoterms. L’on veut avec cela faciliter le choix de l’Incoterm le plus approprié
en fonction de l’obligation que l’on considère comme étant la plus importante ;
c’est-à-dire que si l’on considère comme essentielle, par exemple, la transmission des
risques dans le transport, il n’est pas nécessaire de consulter sur chaque Incoterm où
GUIDE PRATIQUE DES INCOTERMS 2020 17
est transmis le risque, mais l’on peut voir et comparer de façon simultanée le lieu de
transmission pour les 11 Incoterms.
Changements spécifiques
Contrairement aux changements généraux, les changements spécifiques ont une in-
fluence sur le contenu des règles Incoterms 2020 et concrètement (sauf exceptions)
sur les obligations que doivent satisfaire les vendeurs et les acheteurs. Nous faisons
d’abord référence aux changements qui ont une influence sur un seul Incoterm et
ensuite à ceux qui sont appliqués à plusieurs.
Dans la version des Incoterms 2020 l’on établit l’option, en cas de transport ma-
ritime, qui permet que l’acheteur puisse donner des instructions au transporteur
(compagnie maritime ou son agent) qu’il a engagé de sorte qu’il délivre au nom du
vendeur un Connaissement (B/L – Bill of Lading) portant l’annotation « à bord »
18 QU’EST-CE QUE LES INCOTERMS ?
(on board), ce qui indique que la marchandise a été chargée sur le navire. Il s’agit du
document de transport le plus habituel utilisé en cas de crédit documentaire pour
justifier la livraison de la marchandise et verser ainsi le crédit au vendeur.
Cependant, cette option doit être convenue entre le vendeur et l’acheteur dans le
contrat de vente. De plus, dans la version des Incoterms 2020 cette option figure
dans l’alinéa « Notes Explicatives de l’Incoterm FCA » et non pas dans « Les Obliga-
tions de l´Acheteur », elle ne constitue pas une obligation pour l’acheteur.
Pour l’Incoterm CIP, le vendeur est obligé de souscrire une assurance transport en
faveur de l’acheteur avec une large couverture, qui correspond à la Clause A des Insti-
tute Cargo Clauses de Londres (IUA/LMA). Cependant, les parties peuvent convenir
la souscription d’une assurance offrant une moindre couverture (Clause C des Insti-
tute Cargo Clauses).
À l›inverse, pour l’Incoterm CIF le vendeur est uniquement obligé de souscrire une
assurance avec couverture minimale, qui correspond à la Clause C des Institute Cargo
Clauses de Londres (IUA/LMA). Cette différence entre CIP et CIF est justifiée par
le fait que CIF est utilisé habituellement pour le transport maritime de produits en
vrac (matières premières, minéraux, etc.) dont le prix au kilo est très bas et qu’exiger
une assurance avec couverture maximale rendrait trop chère la police, portant ainsi
préjudice à la marge de négociation des vendeurs. Dans tous les cas, de même que
pour CIP, dans CIF les parties peuvent convenir la souscription d’une assurance
offrant une plus grande couverture Clause A des Institute Cargo Clauses), ce qui sera
obligatoire si le paiement de la vente est effectué par un crédit documentaire.
Dans les Incoterms 2020, l’on créé un nouvel Incoterm DPU (Rendu au lieu de desti-
nation Delivered at Place Unloaded –) qui remplace DAT (Rendu au terminal - Delive-
red at Terminal). Ce changement de sigles est simplement une nouvelle dénomination
car les obligations et les fonctions des deux termes sont exactement les mêmes.
DPU est le seul Incoterm dans lequel la marchandise est livrée déchargée au lieu
de destination. Le changement de dénomination est justifié par le fait que la mar-
chandise peut être déchargée non seulement dans un terminal ou infrastructure de
transports (port, aéroport, quai, etc.) mais aussi à n’importe quel autre lieu du pays
de destination disposant d’équipements pour le déchargement de la marchandise du
moyen de transport, par exemple une usine ou un entrepôt.
GUIDE PRATIQUE DES INCOTERMS 2020 19
VENDEUR ACHETEUR
Incoterm
(Exportateur) (Importateur)
Pays d’exportation.
EXW ----- Pays de transit.
Pays d’importation.
Pays d’exportation
DAP and DPU Pays d’importation
Pays de transit
Pays d’exportation
DDP Pays de transit -----
Pays d’importation
D’autre part, dans le classement des Incoterms 2020, DPU est placé après DAP car
dans celui-ci la marchandise est livrée préparée pour le déchargement, c’est-à-dire
une étape avant la marchandise déchargée comme dans DPU.
L’on explique de façon plus précise quelle partie, le vendeur ou l’acheteur, est la res-
ponsable d’effectuer les démarches de douane, en assument leurs coûts et leurs risques.
Et l’on inclut pour la première fois le dédouanement des marchandises en régime de
transit. Pour ce dernier, la règle utilisée est que la responsabilité est attribuée à la partie
qui assume le risque du transport jusqu’au lieu de livraison. Ainsi, pour les Incoterms
EX, FCA, FAS, FOB, CPT, CFR, CIP et CIP dans lesquels le risque de transport est
transmis à l’origine (pays du vendeur) la responsabilité du dédouanement de transit
est assumée par l’acheteur ; à l’inverse, dans les Incoterms DAP, DPU y DDP dans
lesquels le risque est transmis à la destination (pays de l’acheteur), la responsabilité du
dédouanement de transit revient au vendeur. Ce changement peut être significatif dans
des ventes internationales dans lesquelles la marchandise doit traverser des douanes de
pays complexes avant de parvenir à la douane du pays d’importation.
Dans les Incoterms 2020, l’on envisage pour la première fois possibilité que pour
certains Incoterms le transport intérieur dans le pays d’origine (FCA) ou dans celui
de destination (DAP, DPU et DDP) puisse être effectué par le vendeur ou par l’ache-
20 QU’EST-CE QUE LES INCOTERMS ?
teur par des moyens de transport propres. Ce serait le cas, par exemple, d’un vendeur
espagnol situé à Madrid qui fait la livraison de la marchandise « FCA port du Havre,
France, Incoterms 2020 » et qui ferait le transport de la marchandise depuis Le Havre
à Paris dans un camion lui appartenant. Ou celui d’un acheteur belge situé dans la ville
de Bruges qui achèterait la marchandise « DAP Aéroport de Bruxelles, Belgique, Inco-
terms 2020 » et qui ferait le transport entre Bruxelles et Bruges par ses propres moyens.
Dans les Incoterms 2020 l’on aborde avec une plus grande précision la responsabilité sur
la sécurité dans deux circonstances : le transport depuis le pays d’origine jusqu’à celui
de destination et les démarches de dédouanement (exportation/transit/importation).
Dans les deux cas, le transport de la marchandise et les dédouanements, la partie qui
n’est pas responsable est obligée de fournir à la partie obligée, à la demande de celle-ci
et à ses frais, toute information relative à la sécurité dans le transport
Comme il est possible de l’apprécier, les changements qui ont été effectués dans la nou-
velle version des Incoterms 2020 altèrent à peine les obligations des parties en ce qui
concerne le lieu de livraison, la transmission des risques dans le transport ou la distribu-
tion des coûts logistiques entre le vendeur et l’acheteur. Il s’agit plutôt de changements
GUIDE PRATIQUE DES INCOTERMS 2020 21
ayant trait à la façon dont sont présentés et expliqués les contenus des Incoterms qui,
comme indiqué à l’introduction des règles Incoterms 2020 : « Bien que cosmétiques en
apparence, ils sont en fait une tentative substantielle, par l’ICC, d’aider la communauté
commerciale internationale à ce que ses opérations extérieures soient plus fluides ».
• EXW chargé (loaded) : les frais de chargement –et donc les risques– de la mar-
chandise dans le camion qui la récupère sont à la charge du vendeur. Normalement,
lorsque l’on utilise EXW, c’est le vendeur qui effectue le chargement dans le premier
moyen de transport et, par conséquent, cette variante est davantage conforme à la
réalité que la règle EXW dans laquelle les coûts et les risques du chargement sont à
la charge de l’acheteur.
• DDP TVA non payée (VAT unpaid) ou DDP TVA exclue (VAT excluded) : le
vendeur assume les coûts du dédouanement d’importation mais sans payer la TVA.
L’utilisation de cette variante est justifiée par les difficultés de recouvrer l’impôt
qu’implique pour le vendeur le paiement de la TVA sur la valeur de la marchandise
dans le pays de destination.
Dans tous les cas, si l’on utilise l’une des variantes des Incoterms, il convient de spé-
cifier clairement dans le contrat de vente comment sont distribués entre l’acheteur et
le vendeur les coûts et les risques auxquels fait référence la variante.
Dans les alinéas de ce guide correspondant à chacun des Incoterms, l’on mentionne
et l’on explique les variantes les plus utilisées, dans le but que le lecteur les connaisse
dans le cas où ils les retrouveraient, bien que le plus recommandable est d’utiliser les
règles officielles en évitant toute variation.
OBLIGATIONS
DU VENDEUR
ET DE
L’ACHETEUR
38 OBLIGATIONS DU VENDEUR ET DE L’ACHETEUR
EXW
À l´usine (insérer le lieu de livraison désigné)
Ex Works (named place of delivery)
Coûts
Risques
Docs.
EXW est l’Incoterm qui implique le moins d’obligations, de coûts et de risques pour
le vendeur car il livre la marchandise à l’acheteur dans ses propres installations. Il
n’est même pas responsable de charger la marchandise sur le moyen de transport
(généralement un camion) envoyé par l’acheteur. C’est le seul Incoterm dans lequel
le vendeur n’effectue pas le dédouanement d’exportation.
Au contraire, EXW offre le niveau de service le plus réduit de tous les Incoterms,
ce qui représente une perte de compétitivité face à d’autres entreprises, ainsi que de
possibles revenus additionnels dérivés d’une bonne gestion logistique internationale.
Cet Incoterm est conseillé pour des entreprises exportatrices avec une faible expérience
internationale et qui effectuent des opérations de groupement (caisses, palettes) de faible
volume dans lesquelles l’acheteur envoie un camion récupérer la marchandise aux in-
stallations du vendeur. Lorsque l’on envoie des conteneurs complets il est préférable
d’utiliser FCA car c’est habituellement le vendeur qui effectue l’opération de chargement
du conteneur dans le camion envoyé par l’acheteur aux installations du vendeur.
EXW peut également être utilisé dans des opérations entre pays d’une même zone intra-
communautaire (p. ex. l’Union Européenne) dans lesquelles il n’existe pas de douanes.
Dans ces cas le vendeur doit obtenir un document justifiant à des fins fiscales (non
application de la TVA) la sortie de la marchandise du territoire national. Ce document
peut être une copie du document de transport (CMR, B/L, SWB, AWB, FBL) ou le
bordereau de livraison du transporteur signé par le destinataire de la marchandise.
GUIDE PRATIQUE DES INCOTERMS 2020 39
Il n’est pas convenable d’utiliser de façon habituelle cet Incoterm car il sera préférable
dans de nombreux cas d’utiliser FCA.
Type de transport
EXW peut être utilisé avec tout type de transport (terrestre, maritime, aérien), y
compris le transport multimodal (conteneurs).
EXW
le vendeur peut choisir celui qui lui convient le plus.
Document de livraison
Si les parties en conviennent ou s’il s’agissait d’une pratique habituelle, les doc-
uments que le vendeur doit faciliter à l’acheteur pourront être fournis par voie
électronique.
Souscription du transport
Aucune des deux parties n’est obligée envers l’autre de conclure un contrat de trans-
port. Dans tous les cas, le transport, que ce soit par des moyens propres ou sou-
scrits, est effectué par l’acheteur qui assume les coûts et les risques de transporter
la marchandise depuis le lieu de livraison dans le pays du vendeur jusqu’à celui de
destination finale.
Afin que la transmission des risques dans le transport se produise, il est nécessaire
que la marchandise puisse être identifiée et individualisée en tant que marchan-
dise faisant l’objet du contrat de vente. De même, le vendeur doit communiquer à
GUIDE PRATIQUE DES INCOTERMS 2020 41
Aucune des deux parties n’a l’obligation envers l’autre de souscrire une police d’as-
surance transport. Cependant, il est conseillé à l’acheteur de souscrire une assurance
transport, au moins pour couvrir le transport international de la marchandise. Dans
ce sens, le vendeur est obligé de fournir à l’acheteur tous les renseignements néces-
saires afin que celui-ci puisse souscrire l’assurance transport s’il le souhaite.
Toutes les démarches, les coûts et les impôts, aussi bien du dédouanement d’expor-
tation que de transit et d’importation sont à la charge de l’acheteur. Cependant, le
vendeur est obligé de fournir de l’aide à l’acheteur, à la demande de celui-ci et à sa
charge, afin d’obtenir tous les documents nécessaires à respecter les obligations de
douane, parmi d’autres : licences d’exportation/transit/importation, inspection préal-
EXW
able à l’embarquement ou tout autre document officiel requis.
Exigences de sécurité
Le vendeur est obligé de fournir à l’acheteur les renseignements dont il dispose relatif
à la sécurité, aussi bien dans le transport de la marchandise que dans le dédouanement
d’exportation, de transit et d’importation.
Moyens de paiement
EXW est utilisé avec des moyens de paiement simples (virement, ordre de paiement,
chèque, etc.). Lorsque le paiement est effectué par une lettre de crédit il n’est pas
conseillé d’utiliser EXW car le vendeur ne dispose pas d’un document de transport
(CMR, B/L, SWB, AWB, FBL) justifiant la livraison de la marchandise dans les
conditions convenues et, par conséquent, pouvant être inclus en tant que docu-
mentation du crédit documentaire.
D’autre part, si ce qui est demandé dans la lettre de crédit en tant que document
de transport pour justifier la livraison est un bordereau de collecte du transporteur
envoyé par l’acheteur et que le transporteur ne récupère pas la marchandise, le
vendeur ne pourra pas percevoir le crédit car il ne disposera pas du document de
livraison exigé.
Dans le cas où EXW serait utilisé avec des lettres de crédit, dans le conditionne-
ment du crédit il ne faut pas demander un document de transport pour justifier la
livraison, mais cela génère de l’incertitude parmi les parties, il est donc préférable
GUIDE PRATIQUE DES INCOTERMS 2020 43
EXW est le premier Incoterm parmi les onze qui existent et qui présente le moins
d’obligations pour le vendeur car il ne doit que mettre la marchandise à la disposition
de l’acheteur à l’usine ou à l’entrepôt du vendeur lui-même.
Par contre, EXW est l’Incoterm qui implique un moindre niveau de service car il oblige
l’acheteur à assumer intégralement la gestion logistique. Les offres perdent leur com-
pétitivité par rapport à celles d’autres fournisseurs qui incluent la gestion logistique
EXW
internationale parmi les services offerts.
Dans EXW les entreprises, notamment celles qui ont un certain volume d’affaires inter-
national, renoncent à l’obtention de certaines réductions ou tarifs préférentiels dans la
souscription du transport international. Ces réductions peuvent représenter une source
supplémentaire de revenus si elles ne sont pas reflétées sur le prix, ou l’on peut rendre
les offres plus concurrentielles en les appliquant aux prix.
EXW est le seul Incoterm dans lequel l’exportateur ne doit effectuer aucune démarche
pour le dédouanement d’exportation. Dans ce sens, il ne dispose d’aucun document
servant à justifier l’exportation de la marchandise. Par conséquent, à des fins d’applica-
tion d’impôts indirects (TVA) ou d’autres réglementations, il doit solliciter à l’agent des
44 OBLIGATIONS DU VENDEUR ET DE L’ACHETEUR
Cet Incoterm est utile pour les types d’opérations internationales suivants :
• Ventes dans une zone intracommunautaire (par exemple l’UE) dans laquelle
EXW
VARIANTES D’EXW
Dans cet Incoterm, il existe une variante qui peut éventuellement être utilisée :
dise dans le transport souscrit par l’acheteur qui vient la récupérer (générale-
ment un camion).
Cependant, les règles Incoterms 2020 conseillent qu’en cas d’utiliser une variante l’on
spécifie clairement dans le contrat de vente comment sont distribués entre les parties
les coûts et les risques auxquels fait référence la variante. Dans ce cas concret, il faut
spécifier que le risque est transmis une fois que la marchandise a été chargée dans le
premier moyen de transport (généralement un camion) envoyé par l’acheteur.
Dans le commerce extérieur de vin il est habituel d’utiliser Ex Cellar (Ex Cave) qui
peut être considéré comme étant l’équivalent d’EXW (en usine), avec les mêmes
obligations et responsabilités pour les parties.
EXW
46 OBLIGATIONS DU VENDEUR ET DE L’ACHETEUR
Situation de la marchandise
Dûment emballée et vérifiée, préparée pour être chargée dans
(chargement/
le premier moyen de transport (généralement un camion).
déchargement)
Souscription du transport
Acheteur.
principal
EXW
Inspection pré-
Acheteur.
embarquement
Dédouanement
Acheteur.
d’exportation
Dédouanement de transit et
Acheteur.
d’importation
Moyens de paiement à
Simples (virement bancaire, ordre de paiement, chèque, etc.).
utiliser
GUIDE PRATIQUE DES INCOTERMS 2020 47
FCA
Franco Transporteur (insérer le lieu de livraison désigné)
Free Carrier (named place of delivery)
Coûts
Risques
Documents
FCA
FCA est un Incoterm très flexible car il permet la livraison de la marchandise aussi bien
dans les installations du vendeur qu’à différents points : ports, aéroports, terminaux
de conteneurs, etc., se trouvant dans le pays du vendeur. C’est pour cela qu’il est très
important de spécifier clairement le lieu de livraison lorsque l’on utilise cet Incoterm.
L’on peut l’utiliser pour toute sorte de charge (charge générale, complète ou groupe-
ment) et aussi avec différents moyens de paiement (virement bancaire, crédit docu-
mentaire, etc.).
Dans l’Incoterm FCA, le vendeur doit effectuer les démarches et assumer les coûts
du dédouanement d’exportation, il est donc responsable d’obtenir les documents
nécessaires pour cela. Les démarches du dédouanement de transit et d’importation
sont effectuées par l’acheteur.
FCA est de plus en plus utilisé dans le commerce international et il est prévu qu’il
remplace EXW dans la plupart des ventes dans lesquelles le vendeur livre la marchan-
dise dans son pays et qu’il ne gère pas le transport international.
48 OBLIGATIONS DU VENDEUR ET DE L’ACHETEUR
Type de transport
FCA peut être utilisé avec tout type de transport (terrestre, maritime, aérien) et no-
tamment avec un transport multimodal (conteneurs).
Cette deuxième possibilité est plus habituelle. Si un lieu concret n’a pas été établi et
qu’il existe plusieurs points possibles, l’acheteur peut choisir celui qui lui convient
le plus.
FCA
Lorsque la marchandise est livrée dans les installations (usine ou entrepôt) du ven-
deur, c’est celui-ci qui doit effectuer le chargement dans le premier moyen de trans-
port (généralement un camion).
Document de livraison
Lorsque la marchandise est livrée dans les installations du vendeur, en tant que do-
cument de livraison, l’on utilise habituellement un bordereau de collecte du trans-
porteur qui a été envoyé par l’acheteur aux installations du vendeur ou, dans le cas
du transport multimodal, un certificat FIATA FCR émis par les transitaires avec les
renseignements leur ayant été préalablement facilités.
FCA
Les documents de transport (lettre de transport routier CMR, connaissement d’em-
barquement B/L, connaissement d’embarquement maritime SWB, connaissement
d’embarquement aérien AWB, lettre de transport par voie ferrée CIM et connaisse-
ment d’embarquement multimodal FBL) doivent être obtenus par l’acheteur.
Si les parties en conviennent ou s’il s’agissait d’une pratique habituelle, les documents
que le vendeur doit faciliter à l’acheteur pourront être fournis par voie électronique.
Souscription du transport
C’est l’acheteur qui doit souscrire le transport depuis le lieu de livraison (dans le
pays d’origine) jusqu’à la destination finale de la marchandise. Cependant, l’acheteur
peut solliciter au vendeur de souscrire le transport dans les conditions habituelles, à
la charge et au risque de l’acheteur. Le vendeur peut refuser cette demande et, dans
un tel cas, devra le communiquer à l’acheteur dès que possible.
Dans l’une quelconque de ces deux circonstances, l’acheteur assume tous les frais
(entreposage) et les risques (perte ou dommage) dans le transport de la marchandise,
à partir de la date de livraison convenue ou, en cas d’absence d’une date concrète, à
FCA
Afin que la transmission des risques dans le transport se produise, il est nécessaire que
la marchandise puisse être identifiée et individualisée en tant que marchandise faisant
l’objet du contrat de vente.
Aucune des deux parties n’a l’obligation envers l’autre de souscrire une police d’assu-
rance transport. Cependant, il est conseillé à l’acheteur de souscrire l’assurance trans-
port, au moins pour couvrir le transport international de la marchandise. Dans ce sens,
le vendeur est obligé de fournir à l’acheteur, à la demande de celui-ci, tous les rensei-
gnements nécessaires à ce qu’il puisse souscrire l’assurance transport.
Toutes les démarches, les coûts et les impôts du dédouanement d’exportation sont à
la charge de l’acheteur.
Toutes les démarches, les coûts et les impôts du dédouanement de transit et d’impor-
tation sont à la charge de l’acheteur.
GUIDE PRATIQUE DES INCOTERMS 2020 51
Exigences de sécurité
Le vendeur est obligé de respecter toute exigence de sécurité dans le transport jusqu’au
lieu de livraison, qu’il l’effectue avec des moyens propres (généralement un camion)
ou qu’il le souscrive auprès d’un transporteur.
FCA
• Chargement de la marchandise dans le premier moyen de transport.
Moyens de paiement
FCA peut être utilisé aussi bien avec des moyens de paiement simples (virement,
ordre de paiement, chèque) que documentaires (crédit documentaire). Dans le cas
des moyens de paiement documentaires, le vendeur doit s’assurer d’obtenir le do-
cument de transport justifiant la livraison de la marchandise car c’est l’acheteur qui
souscrit le transport principal. Pour cela, le vendeur doit solliciter au transporteur
ou transitaire de l’acheteur une copie du document de transport international utilisé
(CMR, B/L, SWB, AWB ou FBL). C’est ce document qui est normalement exigé
en tant que justificatif de la livraison de la marchandise pour percevoir le crédit do-
cumentaire.
FCA
Dans la version d’Incoterms 2020 l’on établit l’option, en cas de transport mari-
time, que l’acheteur fournisse des instructions à la compagnie maritime engagée afin
qu’elle émette au nom du vendeur un Connaissement d’Embarquement (B/L – Bill
of Lading) portant l’annotation « à bord » (on board), ce qui indique que la mar-
chandise a été chargée à bord du navire. Il s’agit du document de transport le plus
habituel utilisé dans les opérations de crédit documentaire pour justifier la livraison
de la marchandise et verser ainsi le crédit au vendeur.
Cependant, cette option doit être convenue entre le vendeur et l’acheteur dans le
contrat de vente. De plus, dans la version des Incoterms 2020 cette option figure à
l’alinéa « Notes Explicatives de l’Incoterm FCA » et non pas dans celui des « Obliga-
tions de la Partie Acheteuse », il ne constitue donc pas une obligation pour l’acheteur.
FCA est un terme qui exige un peu plus d’implication de la part du vendeur qu’EXW
car il doit mener à bien la logistique dans son propre pays ainsi que le dédouanement
d’exportation ; cependant, les deux activités ne présentent pas une complexité exces-
sive, toute entreprise vendant dans des marchés extérieurs devant donc être disposée
à proposer des offres, au minimum, en FCA.
D’autre part, FCA est un Incoterm très flexible car il permet de convenir différents
GUIDE PRATIQUE DES INCOTERMS 2020 53
Il existe plusieurs alternatives pour l’utilisation de FCA, dont le choix dépendra du lieu
de livraison :
• FCA usine ou entrepôt : il est conseillé d’utiliser cette alternative pour des
charges complètes (camions complets ou conteneurs) et comme alternative à
EXW. La livraison se produit une fois que la marchandise a été chargée dans le
camion, dans les installations du vendeur et à sa charge et à son risque.
FCA
Le vendeur assume le transport du conteneur depuis ses installations jusqu’au
terminal de conteneurs du port désigné. La livraison est effectuée lorsque le ca-
mion qui transporte la marchandise arrive au terminal de conteneurs du port.
Toutes les opérations de traitement dans le terminal –ce que l’on dénomme
THC (Terminal Handling Charges)– sont à la charge de l’acheteur.
FCA est un Incoterm approprié pour les entreprises qui disposent de moyens de
transport propres (camions, camionnettes) et qui exportent habituellement en ré-
gime de groupement ; cela implique donc pour elles un coût et des risques réduits
que de transporter la marchandise (caisses ou palettes) jusqu’au lieu de livraison
(terminal de transports, port, aéroport) dans lequel est faite la consolidation avec
des marchandises d’autres entreprises. Généralement, ce lieu de livraison ne sera pas
très loin de ses installations.
Cet Incoterm est utile pour les types d’opérations internationales suivants :
54 OBLIGATIONS DU VENDEUR ET DE L’ACHETEUR
• Des entreprises n’ayant pas une grande expérience dans des marchés extérieurs
et ne souhaitant pas gérer le transport international des marchandises jusqu’au
pays de destination.
• Ventes dans une zone intracommunautaire (par exemple l’UE) dans laquelle
il existe un régime de libre circulation des marchandises et où il ne faut donc
pas effectuer de dédouanement.
• Des ventes à des pays de l’UE, mais dans lesquelles la marchandise a pour
destination un pays extracommunautaire et dans lesquelles il est donc pré-
FCA
Enfin, FCA est un Incoterm très flexible de plus en plus utilisé et il est possible qu’il
remplace EXW dans la plupart des opérations de commerce extérieur dans lesquelles
le vendeur livre la marchandise dans son propre pays et qu’il ne gère pas le transport
international.
VARIANTES DE FCA
Bien que peu habituelle, il existe une version de cet Incoterm connue sous le nom
de FCA discharged (déchargée) dans laquelle la marchandise est livrée déchargée au
transporteur principal au lieu de livraison convenu (terminal, port, aéroport). La
transmission du risque se produit une fois que la marchandise a été déchargée et
qu’elle est préparée pour être livrée au transporteur principal. Cependant, les règles
Incoterms 2020 conseillent qu’en cas d’utiliser une variante l’on spécifie clairement
dans le contrat de vente comment sont distribués entre les parties les coûts et les
risques auxquels fait référence la variante.
GUIDE PRATIQUE DES INCOTERMS 2020 55
FCA
Type de charge Tout type de charge (générale, complète et groupement).
Souscription du transport
Acheteur.
principal
Dédouanement
Vendeur.
d’exportation
Dédouanement de transit
Acheteur.
et d’importation
Acheter online
www.globalnegotiator.com/fr
info@globalnegotiator.com
www.globalnegotiator.com/fr/contrats-internationaux
DOCUMENTS DE TRANSPORT ET
DE COMMERCE INTERNATIONAL
Dictionary of International Trade Guide Pratique INCOTERMS 2020 International Business Plan