Esprit Âme Et Corps - PDF Room
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Édition révisée
Par
Andrew Wommack
Partie 4
Qui de nous aurait pu inventer la nouvelle naissance d'un esprit humain et toutes les réalités qui
s'y rattachent ? Que Dieu demeure en nous et que notre esprit lui ressemble, ici-bas, défie
l’entendement !
Si vous avez bien suivi cet enseignement, vous devez être en mesure d'affirmer :
« J'ai compris que je suis un être nouveau dans mon esprit, Les choses anciennes sont passées,
et toutes choses sont devenues nouvelles. Tel Jésus est maintenant, tel je suis dans ce monde.
Mon esprit, le véritable moi, a été créé en toute justice et en véritable sainteté ».
Parfois les croyants reçoivent ces vérités avec joie et voient un impact immédiat mais ils s'en
détournent à cause du péché, des soucis ou par oubli. Lorsque ces mêmes chrétiens se
retrouvent dans des situations difficiles, identiques à celles qu'ils traversaient avant leur
nouvelle naissance (par exemple, la défaite, le découragement, etc.), leurs échecs les incitent à
se dire :
« J'ai peut-être été changé mais j'ai tout raté... une fois de plus ». Et, ils remettent en question
tout ce que nous avons dit sur le salut. « C'était peut-être comme cela au début, » essaient-ils
de se convaincre, « mais puisque j'ai tout gâché entretemps, ça n'est plus vrai pour moi
maintenant ! »
J'ai une bonne nouvelle pour ces gens-là : le changement que Dieu a opéré dans leur esprit
demeure inchangé, il ne variera jamais, malgré les hauts et les bas de leur expérience
chrétienne!
En prison
Ce que vivent les prisonniers nés de nouveau illustre bien ce que je veux expliquer. Dans un
sens, les problèmes qui nous lient nous gardent tous dans une prison. A la différence des gens
qui se trouvent physiquement derrière les barreaux, nos problèmes ne se voient pas toujours de
manière aussi évidente.
En prison, beaucoup de détenus prennent conscience qu'ils ont gâché leur vie, aussi cherchent-
ils désespérément une solution pour en sortir.
« Aussi, si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Le monde ancien est passé,
voici qu'une réalité nouvelle est là » (2 Corinthiens 5:17)
Le fait que Dieu les aime et qu'il veut complètement changer leur vie correspond tout à fait au
besoin de ces prisonniers. Ils désirent désespérément une nouvelle vie, sortir de là, et vivre
autre chose. Ils vont donc prier et accepter le Seigneur en vue d'un changement immédiat, mais
pas forcément dans la perspective d'un bénéfice éternel.
De toute évidence, le lendemain matin qui suit la nouvelle naissance, le prisonnier va se réveiller
dans la même cellule et avec la même peine à effectuer. D'un point de vue naturel, il peut
facilement déduire que la Parole n'est pas vraie et que Dieu ne l'a pas changé parce que tout est
extérieurement pareil qu'avant ! S'il accepte cette conclusion, il risque de se décourager et de
douter, uniquement parce qu'il n'aura pas compris que le changement a pris place dans son
esprit et que, pour le restant de sa vie chrétienne, il devra renouveler sa manière de penser afin
de croire et de libérer ce que Dieu a déjà mis en lui.
Cette désillusion se produit aussi hors des murs des prisons. Le lendemain de la nouvelle
naissance, certains nouveaux croyants doutent de la réalité de leur expérience lorsqu'ils se
réveillent aux côtés de la même personne, se rendent au même travail, souffrent de la même
maladie et croulent sous la même montagne de dettes. En fait, il arrive que les problèmes
s'intensifient à ce moment là parce que le diable veut les empêcher de témoigner de leur liberté
nouvelle. Qu'il est facile dans ces conditions de douter de la réalité de la nouvelle naissance !
Or, le changement s'est bien produit dans l'esprit de la personne, pas dans le domaine physique.
En fait, un tiers du changement est déjà accompli : « l'homme nouveau a été créé juste et en
véritable sainteté » (Éphésiens 4:24). Il est déjà saint. Il n'y a rien à rajouter.
Accepté
« Celui qui n'a pas connu le péché, il l'a fait pour nous péché, afin qu'en lui nous devenions
justice de Dieu » (2 Corinthiens 5:21).
Jésus est devenu ce que vous étiez, afin que vous puissiez devenir ce qu'il est. Il a pris vos
péchés et, en échange, il vous a donné sa justice !
Beaucoup de chrétiens reconnaissent que Jésus a payé le prix pour leur péché mais doutent
d'être justes. Ils croient que cela prendra place dans le futur, au Ciel. Or, d'après 2 Corinthiens
5:21, il n'en est pas ainsi : « … il l'a fait (temps passé) pour nous péché, afin qu'en lui nous
devenions justice de Dieu » (Insistance de l'auteur). Si vous croyez la première moitié de ce
verset, croyez aussi la deuxième moitié : vous êtes juste. C'est un fait.
Dieu n'a pas la même perspective que vous. Il considère votre esprit et voit que vous êtes juste.
Beaucoup de croyants prient comme ceci :
« Seigneur, pardonne-moi. Encore une fois, je t'ai désobéi. Comment peux-tu m 'aimer ? Aie pitié
!»
Le fait que Dieu les accepte, ou non, ne dépend pas de ce qu'ils ont fait, de bon ou de mauvais,
dans leur chair ou dans leur âme. Si vous êtes né de nouveau, aucun acte de rébellion ou ratée
de votre part n'entre en ligne de compte : Dieu vous voit quand même juste et véritablement
saint parce qu'il ne prend en compte que votre esprit.
Dieu est satisfait de vous ! « ... nous ayant prédestinés par un pur effet de sa bonne volonté,
pour nous rendre ses enfants adoptifs par Jésus-Christ : afin que la louange et la gloire en soit
donnée à sa grâce, par laquelle il nous a rendus agréables à ses yeux en son Fils bien-aimé »
(Éphésiens 1 :5-6)
Le mot « acceptable » est utilisé dans la version anglaise (KJV) à la place de « agréable ».
Acceptable n'est pas un synonyme de tolérable ; Dieu est littéralement satisfait de vous ! Vous
êtes peut-être mécontent de l'état de vos pensées et de votre corps mais Dieu, lui, vous voit
dans l'esprit. Lorsque vous êtes né de nouveau, il a fait de vous la toute nouvelle créature que
vous êtes, et il est enchanté de son ouvrage !
Dans Ephésiens 1:6, Acceptable est le mot qui, du grec, est aussi traduit « grandement favorisé
» ailleurs, dans Luc 1:28 : « Et L'ange [Gabriel] entra auprès d'elle [Marie], et lui dit : « Sois
joyeuse, toi qui as la faveur de Dieu, le Seigneur est avec toi » (crochets de l'auteur). Ce mot
grec ne se trouve que dans ces deux versets de la Parole. Vous êtes autant favorisé par le
Seigneur que l'a été celle qui a porté le Christ !
Préservé et protégé
Une fois que vous avez cru, vous avez été scellé du Saint-Esprit :
« En lui, vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, la bonne nouvelle de votre
salut, en lui, vous êtes venus à la foi ct vous avez été scellés de l'Esprit saint qui avait été
promis » (Éphésiens 1 :13).
Votre esprit né de nouveau a été créé juste et saint (Éphésiens 4:24). Tel est Jésus, tel est
devenu votre esprit ici-bas (1 Jean 4:17), il est devenu un avec le Seigneur (1 Corinthiens 6: 17).
Puis, immédiatement, toutes ces bonnes choses ont été solidement scellées par le Saint-Esprit.
Autrefois, lorsqu'une ménagère faisait des conserves, elle scellait le pot avec un bouchon de
paraffine afin de le rendre hermétique. Ce procédé, qui empêchait les impuretés de l’air de
pénétrer à l'intérieur du pot, garantissait la bonne conservation des aliments. C'est dans ce sens
que le verbe « sceller » est utilisé dans Éphésiens 1 :13 !
Dieu n'évalue pas comme nous l'impact du péché. Pour lui, pécher n'est pas seulement violer un
des commandements, c'est aussi ne pas faire ce que nous savons être juste : « Celui qui sait
faire le bien et ne le fait pas, se rend coupable d'un péché » (Jacques 4:17). Personne n'aime
son conjoint autant que Christ aime l'Eglise, nul n'est aussi passionné qu'il devrait l'être pour
servir les autres. Aucun chrétien ne médite la Parole de Dieu autant qu'il pourrait le faire.
D'après cette définition du péché, nous sommes constamment en infraction !
Si vous ne comprenez pas que votre esprit a été rendu hermétique par le Saint-Esprit à la
nouvelle naissance, votre conscience vous titille probablement sur votre justice. Car votre
conscience qui distingue le bien et mal, communique constamment avec votre intelligence pour
lui transmettre le bon ou mauvais témoignage de vos pensées et de vos actions. Si vous n'y
prenez pas garde, ce témoignage de vos échecs peut vous décevoir et virer à l'oppression.
Malgré les confessions des péchés à répétition et vos efforts pour redresser la barre, sous peu,
votre conscience pointe du doigt vers une autre faute. Jour après jour, année après année, cette
vie chrétienne yoyo vous fera fatalement jeter l'éponge.
Né de Dieu
En vérité, votre esprit a été scellé. Lorsque vous péchez, votre esprit n'y participe pas. Il garde sa
sainteté et sa pureté originelles, et ce pour l'éternité :
« Quiconque est né de Dieu ne commet plus le péché, parce que sa semence demeure en lui ; et
il ne peut plus pécher, parce qu'il est né de Dieu » (1 Jean 3:9) !
Cela veut dire que vous êtes aussi juste et saint maintenant, dans votre esprit, que vous le serez
éternellement !
« Si nous disons : « Nous n'avons pas de péché », nous nous égarons nous-mêmes et la vérité
n'est pas en nous » (1 Jean 1 :8),
« Si nous disons : « Nous ne sommes pas pécheurs », nous faisons de lui un menteur, et sa
parole n'est pas en nous » (1 Jean 1:10),
« Mes petits enfants, je vous écris cela pour que vous ne péchiez pas. Mais si quelqu'un vient à
pécher, nous avons un défenseur devant le Père, Jésus Christ, qui est juste » (1 Jean 2:1) !
À plusieurs reprises, Jean, l'auteur de cette épitre, mentionne le péché dans le premier chapitre
« Si nous disons : Nous n'avons pas de péché », nous nous égarons nous-mêmes je vous écris
cela pour que vous ne péchiez pas... (souhait pour le futur), mais si quelqu'un vient à pécher,
nous avons un défenseur devant le Père... » et au chapitre 3 « Quiconque est né dc Dieu ne
commet plus le péché... » (1 Jean 3:9).
L'expérience et les deux premiers passages cités prouvent qu'un chrétien pèche. Comment
comprendre que celui qui est né de Dieu ne peut pécher alors que le verset précédent dit
exactement l'inverse ?
Pour certains croyants, 1 Jean 3:9 signifie que vous ne pouvez pas pécher de manière habituelle.
Cette interprétation apparaît dans plusieurs traductions actuelles de la Bible et dans des
prédications tel que:
« Si vous étiez alcoolique avant d'être sauvé, il peut arriver que vous cédiez à l'alcool une fois ou
deux, mais si vous êtes véritablement sauvé, vous ne pouvez pas pécher de manière habituelle. Si
vous n'obtenez la victoire sur ce péché c'est que vous n'êtes pas vraiment né de nouveau ».
Cette logique requière de classer le péché dans des catégories... ce que Dieu ne fait pas, car le
péché n'est ni gros ni petit. Aux yeux de Dieu, nous péchons tous, ne serait-ce qu'en étudiant
trop peu sa Parole ou en n'aimant pas son prochain comme il le faudrait ou en ne lui témoignant
pas suffisamment de considération. Puisque nous avons tous tendance à avoir naturellement les
regards centrés sur nous-mêmes, il doit constamment nous recadrer.
Parfois, nous prenons à la légère ce que Dieu qualifie de péché. Par exemple, le Seigneur ne fait
pas de distinction entre la gloutonnerie, l'ivresse, l'adultère et le meurtre (Deutéronome 21
:20). Pécher par gloutonnerie fait partie d'un style de vie car il est impossible de souffrir d'une
surcharge de poids à cause d'un repas gargantuesque annuel ; si vous vous gavez lors d'un
déjeuner, vous ne prendrez qu'un ou deux kilos. Pour dépasser son poids normal de 25 à 50
kilos, il faut donc s'empiffrer régulièrement. La surcharge pondérale est donc la conséquence
d'un péché commis de manière habituelle. Je ne cherche pas à mettre dans l'embarras qui que
ce soit, je veux juste replacer la notion de péché dans la perspective divine.
Si pour vous 1 Jean 3:9 signifie que celui qui est né de Dieu ne peut pas pécher régulièrement,
cela implique que personne n'est né de nouveau parce que nous péchons tous encore, d'une
manière ou d'une autre ! Si la seule façon d'expliquer ce texte serait d'expliquer que celui qui est
né de nouveau ne peut plus commettre les gros péchés de manière habituelle, seulement les
petits - de temps à autre. Or, ce n'est pas ce que dit ce verset.
L'interprétation de 1 Jean 3:9 devient évidente quand on comprend l'enseignement sur l'esprit,
l'âme et le corps. Votre esprit est la seule partie de vous qui est née de Dieu. Votre âme et votre
corps ont bien été rachetés mais ils n'ont pas encore expérimenté la rédemption totale. Ainsi,
même si votre corps et votre âme peuvent pécher, votre esprit ne le peut plus. Cela veut dire
que ni vos mauvaises pensées ni vos mauvaises actions ne peuvent entamer la pureté ou la
sainteté de votre esprit.
Cette vérité est cruciale pour votre relation avec Dieu ! Si vous croyez que son acceptation
dépend de votre bien faire, vous ne la recevrez jamais. Vous vous en sortirez peut-être mieux
que d'autres dans la vie mais votre propre conscience vous condamnera sans arrêt et vous
empêchera de profiter pleinement de l'amour et des bénédictions de Dieu car vous savez, qu'au
bout de tant d'années avec Dieu, vous continuez à commettre les mêmes erreurs.
Par contre, si vous avez compris la distinction entre l'esprit, l'âme, et le corps, vous savez que
c'est votre esprit qui a changé. Créé en justice et en véritable sainteté, il a été scellé du Saint-
Esprit, afin qu'aucun péché ne puisse y pénétrer. La justice qui vous a été imputée au moment
de la nouvelle naissance ne peut être contaminée. Etant donné que Dieu est un Esprit, Il
s'adresse à vous d’Esprit à esprit. Peu importe ce que vous avez fait, il vous est toujours possible
de vous approcher de lui dans votre esprit né de nouveau ! c’est formidable !
Quiconque est né de Dieu ne commet plus le péché, parce que sa semence demeure en lui ; et il
ne peut plus pécher, parce qu'il est né de Dieu.
1 Jean 3:9
Hébreux 9 fait la différence entre le régime de la Loi, dans l'Ancien Testament, et celui de la
grâce dans le Nouveau Testament. En effet, ce que nous avons reçu par la Nouvelle Alliance,
grâce à Jésus, est bien supérieur à ce qui était disponible sous l'Ancienne Alliance. Les sacrifices
de l'Ancien Testament ne pouvaient offrir la vraie liberté ils préfiguraient le véritable sacrifice à
venir et servaient aussi à ne pas l'oublier. Puisqu'ils ne pouvaient purger le péché, ils devaient
être sans cesse réitérés. Le sacrifice que Jésus a offert pour le péché n'a pas besoin, lui, d'être
renouvelé. Il est unique. Par Christ, le sacrifice parfait pour le péché a été offert une fois pour
toutes !
Votre esprit né de nouveau n'a donc plus besoin d'être lavé, relavé, purgé, purgé encore, ni de
naître de nouveau à nouveau !
« Mais Christ est survenu, grand prêtre des biens à venir. C'est par une tente plus grande et
plus parfaite, qui n'est pas œuvre des mains c'est-à-dire qui n'appartient pas à cette création-
ci — et non par le sang des boucs et des veaux, mais par son propre sang, qu'il est entré une
fois pour toutes dans le sanctuaire et qu'il a obtenu une rédemption éternelle » (Hébreux 9:11-
12).
Votre salut est définitif, éternel. Hébreux 9:13-15 explique ainsi : « Car si le sang de boucs et de
taureaux et si la cendre de génisse répandue sur les êtres souillés les sanctifient en purifiant
leur corps, combien plus le sang du Christ, qui, par l'esprit éternel, s'est offert lui-même à Dieu
comme une victime sans tache, purifiera-t-il notre conscience des œuvres mortes pour servir le
Dieu vivant. Voilà pourquoi il est médiateur d'une alliance nouvelle, d'un testament nouveau ;
sa mort étant intervenue pour le rachat des transgressions commises sous la première
alliance, ceux qui sont appelés reçoivent la promesse de l'héritage éternel ».
Jésus « est entré une fois pour toutes dans le sanctuaire, non avec le sang des boucs et des
veaux, mais avec son propre sang. C'est ainsi qu'il (nous) a obtenu une rédemption éternelle »
(verset 12) Selon le verset 15, le Seigneur a fait la promesse d'un « héritage éternel ». Chacune
de ces affirmations insiste sur le sacrifice unique qui est efficace pour tous.
« Ce n'est pas, en effet, dans un sanctuaire fait de main d'homme, simple copie du véritable,
que Christ est entré, mais dans le ciel même, afin de paraître maintenant pour nous devant la
face de Dieu. Et ce n'est pas afin de s'offrir lui-même à plusieurs reprises, comme le grand
prêtre qui entre chaque année dans le sanctuaire avec du sang étranger. Car alors il aurait dû
souffrir à plusieurs reprises depuis la fondation du monde. En fait, c'est une seule fois, à la fin
des temps, qu'il a été manifesté pour abolir le péché par son propre sacrifice. Et comme le sort
des hommes est de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement, ainsi le Christ fut offert
une seule fois pour enlever les péchés de la multitude et il apparaîtra une seconde fois, sans
plus de rapport avec le péché, à ceux qui l'attendent pour le salut » (Héb. 9:24-28 insistance de
l'auteur).
Les sacrifices de l'Ancien Testament étaient offerts constamment, mais Jésus est entré une fois
dans le lieu saint pour y présenter son seul sacrifice.
Puisqu'un homme ne meurt qu'une fois, lui aussi a souffert une seule fois. Son sacrifice a payé
pour le péché à jamais.
Les sacrifices de l'Ancien Testament ne pouvaient pas obtenir ce que celui de Jésus a obtenu, ils
n'étaient que des ombres temporelles des réalités éternelles à venir :
« Ne possédant que l'esquisse des biens à venir et non l'expression même des réalités, la loi est
à jamais incapable, malgré les sacrifices, toujours les mêmes, offerts chaque année
indéfiniment, de mener à l'accomplissement ceux qui viennent y prendre part. Sinon, n'aurait-
on pas cessé de les offrir pour la simple raison que, purifiés une fois pour toutes, ceux qui
rendent ainsi leur culte n'auraient plus eu conscience d'aucun péché ? » (Hébreux 10:1-2).
Si les sacrifices de l'Ancien Testament avaient pu rendre le peuple parfait et si les adorateurs,
une fois lavés, n'avaient plus eu conscience de leurs péchés, il n'aurait pas été nécessaire de les
offrir sans cesse ! Ce qui n'était pas le cas.
Les chrétiens nés de nouveau, eux, n'ont plus à subir le poids de la conscience du péché ! Le seul
sacrifice du Nouveau Testament a fait ce qui était impossible à réaliser par les sacrifices répétés
de l'Ancien Testament. La foi en cette vérité libère de la conscience du péché car elle vous
assure que votre esprit a été sanctifié et rendu parfait à jamais. Dieu ne vous traite pas comme
un pécheur car ce qui compte pour lui c'est que votre esprit soit né de nouveau, ça lui suffit.
C’est en focalisant vos pensées sur la personne que vous êtes dans l'esprit, que vous développez
la conscience de votre justice !
Cette croyance populaire « je ne suis qu'un pécheur, sauvé par grâce » induit en erreur ! Si vous
êtes un pécheur par nature, c'est que vous devez naître de nouveau. En revanche, si vous êtes
véritablement sauvé par grâce, c'est que vous n'êtes plus un pécheur. Votre esprit a été recréé
juste et saint, il ne peut pas pécher. Le péché commis dans votre corps ou dans votre âme ne
peut pas non plus pénétrer dans votre esprit, grâce au sceau du Saint-Esprit. Ne vous approchez
pas de Dieu en confessant que vous êtes « un pauvre pécheur » mais venez à lui avec assurance
parce que vous êtes maintenant « la justice de Dieu en Christ » (2 Corinthiens 5:21).
Approchez-vous de Dieu par Jésus et dites, grâce à l'œuvre accomplie dans votre esprit né de
nouveau :
« Père, au nom de Jésus, je te remercie de m'avoir rendu juste. J'ai ainsi l‘assurance nécessaire
pour m'approcher de ton trône de grâce ! »
À nouveau, si vous vous estimez encore pécheur c'est que vous devez naître de nouveau ou que
vous devez renouveler vos pensées en acceptant de croire à cette vérité de la Parole de Dieu :
vous avez été fait justice de Dieu en Christ Jésus !
Vos péchés passés, présents, et futurs ont été pardonnés ! C'est ce que veut dire « rédemption
éternelle ». Vous vous demandez sans doute comment Dieu a pu pardonner un péché avant
même qu'il ait été commis. Acceptez d'y réfléchir car Christ est déjà mort pour vos péchés, et
une seule fois a suffi. Si Jésus n'a pas pu pardonner le péché avant que vous l’ayez commis, alors
vous ne pouvez être pardonné d'aucun. Pourquoi ? Parce que la mort de Jésus a précédé tous
les péchés commis depuis 2000 ans jusqu'à nos jours !
Jésus a bien payé la dette pour tous les péchés passés, présents et futurs car Dieu est éternel, ce
qui implique qu'il vit hors du temps, de la distance et de l'espace. Grâce au sacrifice parfait de
Jésus, Dieu a déjà réglé le problème de tous les péchés, de tous les temps et de toute
l'humanité.
« C'est dans cette volonté que nous avons été sanctifiés par l'offrande du corps de Jésus Christ,
faite une fois pour toutes » (Hébreux 10:10). Par l'offrande de Jésus-Christ, vous avez bien été
sanctifié, mis à part, une fois pour toutes.
Une interprétation erronée de ce verset est à la base de la doctrine de la perte du salut qui
prévaut dans certains milieux chrétiens. Cet enseignement prétend que le chrétien qui est né de
nouveau depuis vingt ou trente ans, peut perdre son salut s'il pèche et qu'il va en enfer s'il ne le
confesse pas avant de mourir. Pour ces chrétiens-là, ce verset signifierait « un sacrifice pour tous
les peuples ».
Cependant, le contexte d'Hébreux 10:10 prouve qu'il est question d'un seul sacrifice qui
sanctifie pour toujours. Remarquez les adverbes de ces quatre versets :
« Et tandis que chaque prêtre se tient chaque jour debout pour remplir ses fonctions et offre
fréquemment les mêmes sacrifices, qui sont à jamais incapables d'enlever les péchés, lui, par
contre, après avoir offert pour les péchés un sacrifice unique, siège pour toujours à la droite de
Dieu et il attend désormais que ses ennemis en soient réduits à lui servir de marchepied. Par
une offrande unique, en effet, il a mené pour toujours à l'accomplissement ceux qu'il sanctifie
» (Hébreux 10:1 1-14, insistance de l'auteur). La seule offrande de Christ vous a rendu parfait et
vous a sanctifié à jamais.
Au cas où vous ne seriez pas totalement convaincu, lisons Hébreux 12:23. Un autre verset tiré
du même contexte : « ... de la réunion et de l'assemblée des premiers-nés inscrits dans les
cieux ; de Dieu, juge de tous ; des esprits des justes parvenus à la perfection... » (insistance de
l'auteur).
Les textes ne peuvent pas être plus clairs : votre esprit a été rendu parfait pour toujours, pour
tous les temps. Le péché ne peut pas vous faire perdre votre justice devant Dieu. Quelle vérité
radicale et merveilleuse pour l'Église d'aujourd'hui !
David l'a vu
Parfois, les chrétiens nés de nouveau, pardonnés et lavés de leurs péchés, entendent que leurs
actions sont susceptibles de saboter leur relation avec Dieu, insinuant par là qu'ils perdent cette
qualité de justes tant qu'ils n'ont pas confessé leur péché et qu'ils ne l'ont pas placé sous le
sang. Sinon, Dieu serait mécontent et ne pourrait les accepter ; s'ils mouraient avant de se
repentir et de confesser tous les péchés, ils iraient en enfer. Dans un sens, on leur fait croire
qu'ils doivent naître de nouveau à nouveau.
Cet enseignement n'est pas scripturaire ! La Bible parle de rédemption éternelle et d'un héritage
éternel. Votre sanctification et votre perfection ne dépendent pas de l'absence de péchés. Vous
n'êtes pas sanctifié ou parfait tant que vous ne péchez pas (en fait, vous péchez fréquemment).
Vous avez bel et bien été sanctifié et rendu parfait pour toujours. Les chrétiens qui croient tout
perdre et devoir tout reprendre à zéro à chaque fois qu'ils pèchent ne grandissent jamais
réellement ou ne voient pas de véritable progrès dans leur vie spirituelle car ils restent focalisés
sur ce qui est charnel, sur ce qui se passe dans leur corps et dans leur âme, alors que la Parole
de Dieu affirme que leurs péchés (passés, présents, et futurs) ont déjà été pardonnés.
« Et dans l'esprit duquel il n'y a pas de fraude ». David, un patriarche de l’Ancienne Alliance, a
vu prophétiquement la bénédiction qui serait sur votre relation avec Dieu sous la Nouvelle
Alliance. A cause de la nature juste de votre esprit né de nouveau, le Seigneur ne retient plus
aucun péché contre vous.
C’est dans cette volonté que nous avons été sanctifiés par l’offrande du corps de Jésus Christ,
faite une fois pour toutes.
Hébreux 10 :10
A suivre…