Le Contrôle Budgétaire - 2 Partie: Structure de Gestion
Le Contrôle Budgétaire - 2 Partie: Structure de Gestion
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Cas SL – Corrigé
1. 1. Calcul de la marge de SL
● Situation actuelle
Coûts fixes = 6 000 * (60,00 – 36,00) = 144 000 €
Cette seconde stratégie de développement est optimale en termes de gain de marge (ceci viendrait en
plus des ventes externes).
Un centre de responsabilité est une unité organisationnelle de l'entreprise qui dispose d'une certaine
autonomie dans le choix des moyens à mettre en oeuvre et dans celui des objectifs à atteindre. Ce centre
est dit de profit si l'action des responsables de centre est évaluée sur la base du profit dégagé.
Un centre de profit doit être libre du choix de ses opérations ; c'est la condition d'évaluation de
l'efficience sur la base du profit dégagé.
Le centre de fabrication des chaussons refusera la fabrication du modèle de randonnée puisque, aux
conditions de cession prévues, cette production abaisserait sa marge de 18 000 €. La stratégie de
développement interne ne peut être mise en oeuvre alors qu'elle optimise le résultat d'ensemble.
Soit => 39 000/1 800 ≈ 22,00 € par coque => Prix de cession minimal = 36,00 + 22,00 = 58,00 €
Le prix de cession doit être situé dans l'intervalle [58,00 € ; 74,00 €].
Le prix serait :
- pour le centre vendeur, le prix de marché soit 84,00 € ou 78,00 € selon que l'on retient le prix
actuel ou le prix auquel serait écoulée la production dans le cas d'augmentation du volume des
ventes ;
- pour le centre client, le coût de production du centre vendeur soit 60,00 € (coût complet à
pleine capacité1) ou 36,00 € (coût marginal) si la direction considère que cette nouvelle produc-
tion doit être subventionnée (marché restreint mais que l'on espère développer).
La différence entre les prix de cession serait reportée dans le calcul du résultat analytique.
Cette solution élimine les conflits et ainsi, le gaspillage de ressources de gestion consacrées à des
négociations internes.
En revanche elle incite moins les centres à l'efficacité en supprimant les relations de type "marché" à
l'intérieur de la firme.
Les deux sociétés sont indépendantes au niveau de leur direction et du contrôle de leur gestion. Il
n'existe pas de processus d'intégration fiscale, Les stratégies produit sont légitimement définies an
niveau des sociétés et non à celui du groupe.
Les dirigeants de SL pourraient mettre en place une politique de cession interentreprises qui vise à
minimiser l'imposition du groupe. Il leur faudrait, pour ceci, prendre en compte la situation comptable et
le régime d'imposition auquel est soumise chaque société, ainsi que l'importance de la participation - et
donc du droit aux bénéfices - dans la société San Giovanni.
La fixation des prix de cession sous cet objectif se heurterait à plusieurs obstacles : possible opposition
des autres actionnaires de San Giovanni, interdiction des pratiques discriminatoires, etc.