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L’entrée des jeunes

dans la vie active

Bibliographie

8ème forum régional de la formation


Châtellerault, 13 février 2013

Pour tout renseignement :


Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie

Centre de ressources de La Rochelle Centre de ressources de Jaunay-Clan


15, rue Alsace Lorraine - 17044 La Rochelle Cedex 1 Téléport 5 – Avenue du Parc du futur – BP 40003
Anne Angot ou Laëtitia Bodard-Valadeau 86131 Jaunay-Clan Cedex
Tél. : 05 46 00 32 32 Sylvie Gay - Tél. : 05 49 50 37 52
Pour contacter les documentalistes :
documentation@arftlv.org
Sommaire
Etre jeune………………………………………………………………………………………………………………….. …. p. 2
L’entrée dans la vie active……………………………………………………………………………………………. p. 4
Nouvelles générations : nouvelles formes d’emploi, de travail et d’engagements ?..... …. p. 8
Favoriser l’intégration et sécuriser le parcours des jeunes…………………………………………... p. 10

Etre jeune
Jeunesse, génération d’avenir ?
Ce numéro de « Questions d’éduc » propose plusieurs approches sur cette jeunesse multiple et
triplement discriminée, sur les jeunes face à la crise, sur « l’école buissonnière » ou comment les
jeunes s’éduquent eux-mêmes et sur le fait de devenir étudiant.
REVUE : Questions de société n°1, UNSA Educations, Mai 2012, 12 p. Lien vers la revue

Atlas des jeunes en France - Les 15-30 ans, une génération en marche
La santé, l’éducation, l’emploi et le logement, l’alimentation, l’amour et la sexualité, les loisirs et les
addictions, les valeurs et l’engagement politique, sont autant de thèmes analysés dans cet atlas,
avec une mise en perspective des différentes jeunesses en Europe. Au fil de l’analyse se dégage le
portrait d’une génération volontaire et responsable, loin de la résignation et de l’apathie souvent
évoquées à leur égard. Qu’ils soient contestataires, désenchantés, pro-systèmes ou conformistes,
ils revendiquent haut et fort l’appartenance à une génération qui compte se faire entendre et jouer
un rôle à part entière dans la société.
Malgré les inégalités sociales et territoriales, les conditions d’existence qui se précarisent, malgré
les dangers sanitaires de l’obésité et de l’alcoolisme, ils entendent ne pas subir leur destin.
OUVRAGE : Amsellem-Mainguy Y., Timoteo J., Autrement, 2012, 96 p.

Les jeunes vulnérables face au système d'aide publique


Comment les politiques locales d’accès aux soins et de lutte contre la précarisation et l’exclusion
sociale sont-elles mises en œuvre ? Quelles sont les modalités d’intervention des professionnels
d’aujourd’hui ? Au regard de ces modalités d’intervention, comment les jeunes construisent-ils leur
propre parcours ?
OUVRAGE : Injep - Agora débats/jeunesses n°62, 2012 – Lien vers le site

Inégalités entre jeunes sur fond de crise – Rapport de l’Observatoire de la jeunesse 2012
Avec ce premier rapport de l’Observatoire de la jeunesse et des politiques de jeunesse, l’INJEP
constate le creusement des inégalités entre jeunes. Ce rapport dresse d’abord un état des lieux de
la situation des jeunes en temps de crise. Il explore ensuite la question des inégalités
intragénérationnelles à travers les trajectoires scolaires et d’accès à l’emploi. Enfin, le document
attire l’attention sur le cumul de ces inégalités, source de complexité pour l’action publique
aujourd’hui et demain.
OUVRAGE : Francine Labadie/INJEP/Observatoire de la jeunesse, La Documentation française, 2012,
240 p.

Une jeunesse différente ? Les valeurs des jeunes Français depuis 30 ans.
Famille, lien social, attitudes religieuses et politiques, rapports au libéralisme économique,
travail/emploi, écologie, ruralité. en 200 pages, ce livre propose un portrait social des jeunes
Français, soulignant les convergences entre les générations et les différences selon le niveau
d’études, le sexe ou l’origine.
OUVRAGE : Injep / Observatoire de la jeunesse, La Documentation française, 2012, 208 p. Lien vers
le site de l’INJEP

ARFTLV – Service documentation 2


Forum formation Poitou-Charentes – 13 février 2013 – Bibliographie
L'insertion professionnelle après des études supérieures : des diplômés plus égaux que d'autres...
Particulièrement vif dans les années soixante-dix, le débat sur la dimension méritocratique de
l'école ressurgit aujourd'hui. La massification de l'enseignement supérieur ne s'est en effet pas
accompagnée d'une réduction notable des inégalités. Dès lors, la question de sa démocratisation
doit être appréciée à l'aune de la probabilité d'accéder aux filières les plus prestigieuses et/ou les
plus rentables sur le marché du travail. Dans un paysage où l'offre de formation s'est fortement
enrichie, comment s'opèrent les différentes segmentations au sein de l'enseignement supérieur ?
Certains types de diplômes (comme les licences professionnelles) neutralisent plus que d'autres les
effets de l'origine sociale sur les débuts de carrières de leurs détenteurs. Pour autant, les clivages
en termes d'origine sociale n'ont pas disparu. Cet article s'appuie ici sur les données de l'enquête
2007 du Céreq, qui porte sur la Génération 2004.
ARTICLE : CALMAND Julien, EPIPHANE Dominique, FORMATION EMPLOI, janv.-mars 2012, pp. 11-28

La machine à trier - Comment la France divise sa jeunesse


La jeunesse française est coupée en deux, certains s'en sortent, d'autres non. Cette césure est le
résultat d'un système social élitiste où l'école et le marché du travail servent de machines à trier.
Au bout du compte, les plus faibles sont implacablement éliminés, tout en étant pratiquement
exclus des aides sociales jusqu'à 25 ans. Mis à l'écart, ils tendent à déserter les urnes et à renier les
fondements de la démocratie.
Il est urgent de s'attaquer aux racines du mal : l'échec scolaire et les obstacles infranchissables que
dresse le marché du travail devant ceux qui n'ont pas de diplôme.
OUVRAGE : CAHUC Pierre, CARCILLO Stéphane, GALLAND Olivier, ZYLBERBERG André, EYROLLES,
Septembre 2011, 143 p.

La revanche scolaire - Des élèves multiredoublants devenus superdiplômés


Pourquoi et comment des élèves malmenés au cours de leur traversée scolaire
(multiredoublements, orientation vers des impasses scolaires) parviennent-ils à accéder aux
sommets de l'enseignement supérieur (master, doctorat, école d'ingénieur) ? Même si ces
itinéraires ne concernent qu'une minorité, l'analyse conduite par les auteurs est porteuse d'espoir
pour tous les jeunes en délicatesse aujourd'hui avec l'école. Le livre rapporte plusieurs témoignages
et analyse l'impact du genre, de l'âge, des origines, du rôle des parents, etc. sur le succès ou l'échec
en classe.
OUVRAGE : FRANCEQUIN Ginette, BERGIER Bertrand, ERES, Août 2011, 285 p.

Baromètre Jeunesse – Vague 3


Loin de verser dans un pessimisme généralisé, les 16-30 ans se montrent particulièrement
optimistes quant à leur propre avenir. Plus des trois quarts d’entre eux pensent réussir sur le plan
professionnel. Pour eux, le travail, l’effort et la motivation constituent les valeurs cardinales pour
réussir professionnellement, au détriment du niveau et de la réputation du diplôme qui sont
largement devancés dans cette hiérarchie. Les résultats de l’étude portent sur « Les jeunes, la
confiance et leur avenir », « Les jeunes et l’avenir professionnel », « Les jeunes et la mobilité » et «
Les jeunes et l’engagement »
ETUDE : IFOP, juin 2011, 33 p. – Lien vers l’étude

Une génération en crise ?


Les jeunes sont-ils vraiment moins bien lotis que leurs parents ? Insertion sur le marché du travail,
déclassement, autonomie..., regards croisés d'un économiste (Guillaume Allègre, économiste au
département des études de l'OFCE) et d'un sociologue (Camille Peugny, maître de conférences à
l'université Paris VIII).
ARTICLE : ALTERNATIVES ECONOMIQUES, mars 2011, pp. 62-64

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Forum formation Poitou-Charentes – 13 février 2013 – Bibliographie
La France n'aime pas ses jeunes
Près de 24 % des actifs de moins de 24 ans étaient au chômage en 2009, alors même que le pays
empile les dispositifs d'aide à l'emploi. Précarité professionnelle, pauvreté, déclassement sont le lot
quotidien d'une jeunesse à qui ni la société ni les entreprises ne font confiance. Comment les
réconcilier ?
ARTICLE : STEINMANN Lionel, DESCHAMPS Pascale-Marie, ENJEUX, février 2011, pp. 27-37

La jeunesse n'est plus ce qu'elle était : Colloque de Cerisy


Des dizaines de chercheurs se sont réunis au Centre culturel de Cerisy-la-Salle, du 23 au 30 juin
2009, dans l'intention de savoir si véritablement la " jeunesse n'est plus ce qu'elle était ". Le recueil
s'efforce de brosser un tableau d'ensemble de la jeunesse en croisant les regards des principaux
chercheurs issus de l'anthropologie, de l'histoire, de la sociologie et des autres sciences sociales. Les
lecteurs trouveront entre autres des études sur les parcours scolaires, sur l'insertion dans le marché
du travail, sur la mobilité géographique, sur l'entrée dans la vie adulte, etc.
OUVRAGE : HAMEL Jacques, PUGEAULT-CICCHELLI Catherine, GALLAND Olivier (Auteur), CICCHELLI
Vincenzo, PU Rennes, 2010

Devenir adulte, sociologie comparée de la jeunesse en Europe


Les frontières entre l’adolescence et l’âge adulte sont devenues floues. C’est ce que Cécile Van de
Velde illustre ici, dans une étude qui compare les modalités de passage à l’âge adulte au Danemark,
au Royaume-Uni, en France et en Espagne. La France est dominée par un cheminement long et
progressif vers l’indépendance. Certes, la saturation du marché de l’immobilier ne favorise pas
l’installation dans son propre logement. Mais quand elle a lieu, il n’y a pas de réelle rupture
symbolique, plutôt une extension ambiguë et réversible du nid familial. Les jeunes sont confrontés
au paradoxe d’une éthique de l’autonomie s’articulant avec un lien rigide entre l’identité sociale
future et le niveau des études et des diplômes qui contraint à rester en famille. Il est légitime de
partir ni trop tôt, ni trop tard. L’essentiel est de réussir à « se placer ».
OUVRAGE : Cécile Van de VELDE, PUF, Le lien social, 2008, 278 p.

L’entrée dans la vie active

Le contrat de génération marchera si…. Pourquoi les freins à l'emploi des jeunes persistent
Il est faux de déduire du taux de chômage tel qu'il est mesuré qu'un jeune sur 4 est sans emploi.
« On mesure le taux de chômage par rapport à la population des actifs. Or, en France on est
rarement sur le marché du travail avant 25 ans, constate Éric Heyer à l'OFCE. Si on le ramène à
l'ensemble des jeunes de cette tranche d'âge, il tombe autour de 8 %. » Et de fait, le chômage dans
cette tranche d'âge touche principalement les jeunes qui sortent prématurément de la scolarité et
ont donc de fortes probabilités d'être sans qualification. Ils sont entre 120000 et 150000 à arriver
chaque année sur le marché du travail sans le moindre diplôme, renouvelant ainsi en permanence
la cohorte des jeunes chômeurs. Ce sont les « laissés pour compte », tels que les définit l'OCDE.
C'est pourquoi le gouvernement a souhaité s'attaquer à cette catégorie en mettant en place les
emplois d'avenir plus ciblés sur les jeunes sans qualification que les emplois jeunes, et maintenant
les contrats de générations, qui visent à améliorer leur insertion professionnelle.
ARTICLE : La Croix, Céline ROUDEN, 12 décembre 2012 - Lien vers l’article.

Youth and skills. Putting education to work (rapport UNESCO)


La dixième édition du Rapport mondial de suivi sur l'Éducation pour tous « L'éducation au travail »
révèle l'urgente nécessité d'investir dans les compétences des jeunes. 200 millions de jeunes de 15
à 24 ans dans les pays en développement n'ont pas achevé l'école primaire et ont besoin
d’alternatives à la formation de base pour accéder à l'emploi. Le monde n'a jamais compté autant

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Forum formation Poitou-Charentes – 13 février 2013 – Bibliographie
de jeunes. Un sur huit est au chômage, un sur quatre cantonné dans un emploi qui ne lui permet
pas de se hisser au-dessus du seuil de pauvreté.
Le Rapport montre qu'il faut aujourd'hui parvenir au moins jusqu'au premier cycle de
l'enseignement secondaire pour maîtriser les compétences nécessaires à l'obtention d'un emploi
décent. Or, 250 millions d'enfants d'âge scolaire primaire, qu'ils soient scolarisés ou non, ne savent
actuellement ni lire ni écrire, et 71 millions d'adolescents se trouvent hors de l'enseignement
secondaire, privés des compétences indispensables pour accéder à l'emploi. Selon les estimations
du Rapport, chaque dollar dépensé dans l'éducation d'un individu génère durant sa vie active 10 à
15 dollars des Etats-Unis de croissance économique.
RAPPORT : UNESCO, octobre 2012 - Lien vers le rapport et son résumé en français.

Piloter un projet d'insertion - Réponse à la crise d'insertion des jeunes dits en difficulté
Parce que nous devons faire face à une crise d'insertion des jeunes dits en difficulté qui rend
nécessaire de faire autrement le travail d'insertion, l'auteur, responsable de secteur à la Mission
locale Rochefort-Marennes-Oléron, propose dans cet ouvrage une boite à outils complète pour
piloter efficacement un projet d'insertion. Sa méthode, tirée d'une analyse des politiques
d'insertion, d'une recherche sur les logiques des jeunes dits en difficulté et de plusieurs
expérimentations, permet au lecteur de faire du projet sans s'épuiser et sans abandonner.
OUVRAGE : GODEFROY Yann, EDILIVRE APARIS, juin 2011, 156 p.

Les jeunes, variable d'ajustement de l'emploi


Florence Lefresne, socio-économiste, livre son point de vue sur les jeunes. Elle estime qu'il faut les
placer au centre d'un projet de société. Un jeune actif sur quatre est au chômage. Orienter la
politique de l'emploi vers les moins qualifiés et renoncer à un traitement catégoriel de l'emploi des
jeunes pourraient changer leur avenir. Surtout si les employeurs acceptent en même temps de
contrer le cycle économique en profitant de leurs creux de production pour former la jeune
génération.
Pour Prisca Kergoat, docteur en sociologie, l'engouement généralisé pour les formations en
alternance doit être nuancé.
ARTICLE : ATTANE Chantal, LEFRESNE Florence, KERGOAT Prisca, AFPA, DEBAT FORMATION, avril
2011, pp. 2-5 – Lien vers l’article.

Tendances mondiales de l'emploi des jeunes 2012


Dans son rapport l'OIT examine la crise de l’emploi qui continue d’affecter les jeunes dans de
nombreuses régions du monde et présente les recommandations stratégiques de l’OIT pour
infléchir les courbes actuelles.
RAPPORT : Tendances mondiales de l’emploi des jeunes 2012, OIT - Lien vers le résumé en français.

2012 Comment sortir les jeunes de la précarité ?


Au travers plusieurs articles, ce dossier présente la situation sur le marché du travail français des
jeunes et met en exergue les propositions des économistes et des think tanks pour améliorer
l'insertion professionnelle des jeunes.
ARTICLE : LE MONDE ECONOMIE, 22 février 2011, pp. 4-5

Insertion des jeunes : les missions locales sur tous les fronts
La priorité actuelle des missions locales est l'insertion durable des jeunes. Tour d'horizon de
l'activité des missions locales et plus particulièrement sur leur collaboration avec l'Education
Nationale pour lutter contre le décrochage scolaire et pour mettre en place des plateformes
régionales d'orientation. L’article est étayé par le témoignage de Ouiza Meziane, animatrice
régionale des missions locales en Poitou-Charentes.
ARTICLE : LA GAZETTE DES COMMUNES, 8 mars 2010, pp. 32-34

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Forum formation Poitou-Charentes – 13 février 2013 – Bibliographie
Des emplois pour les jeunes : France (rapport OCDE)
La France devrait faire plus pour faciliter la transition des jeunes non qualifiés vers l’emploi. En
priorité, le gouvernement devrait aider les jeunes les plus éloignés de l’emploi et renforcer la
protection sociale des jeunes les plus démunis, selon un nouveau rapport de l’OCDE. Le taux
d’emploi des jeunes en France est l’un des plus faibles des pays de l’OCDE et un jeune chômeur sur
quatre passe plus d’un an au chômage, contre un sur cinq en moyenne dans l’OCDE. L’OCDE
recommande au gouvernement de mettre en place un éventail de mesures. Il recommande
notamment d’instaurer un filet de sécurité pour les jeunes de moins de 25 ans les plus démunis et
l’inscrire dans un cadre de politique rigoureuse d’activation. A terme, il conviendrait d’envisager
l’extension du RSA aux moins de 25 ans.
RAPPORT : OCDE, mai 2009, 214 p. - Lien vers la synthèse du rapport

Les relations formation-emploi en 55 questions


Plus de 50 spécialistes présentent les résultats de travaux à même d'enrichir la réflexion, de
remettre en cause les idées reçues et de fournir des repères pour l'action sur les thématiques
suivantes : les transformations de l'emploi, l'évolution des formations initiale et continue, les liens
formation-emploi, l'insertion, les mobilités, les acteurs, la qualification et les compétences.
Chaque question traite d'un sujet du débat politique et social, propose un état de la recherche,
explicite les concepts, présente les tendances principales et avance des pistes d'interprétations.
OUVRAGE : PAUL Jean-Jacques [sous la dir. de], ROSE José [sous la dir. de], COLLECTIF D'AUTEURS,
DUNOD, octobre 2008, 350 p.

Formes temporelles de l'incertitude et sécurisation des trajectoires dans l'insertion


professionnelle des jeunes
Le développement des "situations particulières d'emploi" concerne l'ensemble de la population
active, mais les jeunes qui entrent sur le marché du travail y sont particulièrement exposés.
L'interprétation usuelle, qui associe aux statuts permanents des formes stables d'emploi et aux
statuts temporaires des formes précaires, mérite dans leur cas d'être étudiée à la lumière de
travaux empiriques. En prenant en compte d'autres caractéristiques de la relation d'emploi que les
seuls statuts d'emplois, apparaissent des régimes de participation au marché du travail très
diversifiés : participation continue à l'emploi sans accès à des contrats de travail à durée
indéterminée ; participation soutenue au marché du travail, mais avec des entrées-sorties
fréquentes, sur des périodes très longues ; éloignement durable du marché du travail, etc. Pour les
jeunes du moins, l'incertitude sur le marché du travail ne semble pas pouvoir être réduite à une
opposition entre contrats permanents et contrats temporaires.
ARTICLE : ECKERT Henri, MORA Virginie, TRAVAIL ET EMPLOI, janvier-avril 2008, pp. 31-46

Des formations pour quels emplois ?


Cet ouvrage propose une analyse des liens réels entre formations initiales et emplois en repérant
les caractéristiques des emplois occupés au cours des premières années de vie active des jeunes. Il
constate des situations fréquentes d'inadéquation, des emplois qui ne correspondent pas aux
formations et des niveaux de qualification qui ne correspondent pas aux diplômes ainsi que des
jeunes "déclassés" sur le marché du travail.
OUVRAGE : GIRET Jean-François, LOPEZ Alberto, ROSE José, LA DECOUVERTE, sept. 2005, 384 p.

D'une génération à l'autre ... Les "effets" de la formation initiale sur l'insertion
La qualité de l'insertion professionnelle est fortement corrélée à la formation initiale. Les influences
de cette dernière sont multiples. Elles se traduisent par un accès plus rapide et durable au monde
du travail ainsi que des conditions d'emploi plus favorables au bénéfice des jeunes qui ont les
niveaux de formation les plus élevés, qui ont obtenu un diplôme ou sont issus de certaines
spécialités. Ces influences de la formation sont certes d'ampleur variable dans le temps et selon les
indicateurs d'insertion auxquels on s'attache, ce qui témoigne également des effets des
ARFTLV – Service documentation 6
Forum formation Poitou-Charentes – 13 février 2013 – Bibliographie
transformations de l'emploi et des modes de gestion de la main-d'œuvre sur l'insertion.
Néanmoins, elles perdurent au fil de générations de jeunes qui pourtant n'entrent pas sur le
marché du travail sous les mêmes auspices : les effets de sélection par la formation subsistent au-
delà des évolutions de la conjoncture.
ARTICLE : José Rose, CEREQ , Bref n° 222, 2005, 4 p.

Les jeunes et l’emploi : questions conceptuelles et méthodologiques


La situation des 18-30 ans vis-à-vis du marché du travail est complexe, mais le problème réside
moins dans la production des données que dans leur interprétation. L’objectif de cet article est de
proposer un cadre général de discussion à partir des quatre questions suivantes, déjà étayées par
des travaux français :
- Comment mesurer et interpréter la sélectivité de l’accès à l’emploi pour les jeunes et comment
caractériser la singularité de leur situation en emploi ?
- La jeunesse peut-elle être considérée comme un groupe de référence pertinent ?
- Quelles sont les conséquences d’une analyse de l’insertion en tant que processus ?
- Comment rendre compte des relations complexes entre formation et emploi ? »
L’auteur préconise des mesures d’ordre méthodologique et théorique :
- Combiner les indicateurs d’ampleur, de risque, de durée et de sélectivité du chômage afin de
rendre compte de la spécificité des débutants et des jeunes. Ainsi, il sera possible de souligner
les éléments de convergence et la diversité des situations, condition essentielle à un diagnostic
exact permettant la proposition de mesures d’interventions pertinentes et efficaces;
- Privilégier les analyses longitudinales, capables de saisir la dynamique des parcours et
d’articuler l’insertion et l’ensemble des mobilités. Ces analyses « incitent à une réflexion sur les
diverses temporalités de l’insertion, la conjugaison des effets d’âge, de période et de
génération, des effets biographiques, structurels et aléatoires, des temps brefs du premier
emploi, moyen des débuts de vie active et long de la carrière ».
ARTICLE : ROSE José, dans Les 18 à 30 ans et le marché du travail. Quand la marge devient la
norme…, Québec, Presses de l’Université Laval, Coll. « Trajectoires professionnelles et marché du
travail », 2000, p. 83-116.

Peut-on parler de stratégie d’insertion des jeunes ?


Au sein de la communauté scientifique, il existe un consensus sur les conditions d’accès d’emploi
des jeunes. Par contre, il n’y a pas unanimité sur l’interprétation de ces conditions. Les jeunes sont-
ils les acteurs de leur insertion ou les sujets du système d’emploi ? Dans cet article, l’auteur amorce
sa réflexion en présentant les quatre dimensions de la notion de stratégie : le sujet, l’action, la
rationalité et la vision à long terme.
Il examine la question de la stratégie à travers les récents travaux sur la jeunesse, desquels il tire
trois conceptions du rôle des jeunes dans leur insertion :
 le jeune comme acteur de sa vie;
 la jeunesse comme le produit des structures;
 les jeunes entre stratégies et contraintes (position dominante dans les travaux récents).
ARTICLE : ROSE José, dans GAUTHIER Madeleine et GUILLAUME Jean-François, Définir la jeunesse ?
D’un bout à l’autre du monde, Coll. « Culture et Société », IQRC/PUL, 1999.

Les jeunes face à l'emploi


Ce livre présente un état des lieux des différentes analyses faites sur les conditions actuelles d'accès
à l'emploi pour les jeunes. Sont reprises les analyses de chacun des points de vue : point de vue de
la jeunesse elle-même, points de vue des structures sociales impliquées, points de vue des
entreprises et des marchés. Les explications apportées par cette pluralité d'acteurs amènent
l'auteur à s'interroger sur leur identité et leur rôle face à l'emploi d'après des exemples concrets, en
comparaison notamment avec les pays étrangers.
OUVRAGE : ROSE José, DESCLEE DE BROUWER, 1998, 260 p.
ARFTLV – Service documentation 7
Forum formation Poitou-Charentes – 13 février 2013 – Bibliographie
Les mesures pour les jeunes : les fiches techniques de l’ARFTLV
- Emplois d'avenir - janvier 2013 – Voir la fiche A 1.1
- Contrat d'apprentissage - secteur privé - septembre 2012 - A 1.3
- Contrat d'apprentissage - secteur public - juillet 2012 - A 1.4
- Parcours d'accès aux carrières territoriales, hospitalières et de l'Etat (PACTE) - mai 2012 - A 1.5
- Contrat de professionnalisation - septembre 2012 - A 1.6
- Engagement 1ère chance - décembre 2011 - G 1.2
- Emplois Tremplin dans l'environnement - décembre 2009 - A 2.2
- Tremplin pour les jeunes diplômés - juin 2011 - A 2.3
- Tremplin pour l'emploi associatif - décembre 2010 - A 2.4
- Tutorat Tremplin insertion - décembre 2010 - A 2.5
- Service civique - mars 2012 - A 3.1
- Contrat d'insertion dans la vie sociale (CIVIS) - avril 2010 - F 1.5
- Accompagnement renforcé des jeunes décrocheurs - février 2012 - F 1.7
- Stages étudiants en entreprise - juin 2012 - F 2.2
- Aides régionales en faveur des élèves et étudiants en formations sociales, paramédicales et de
santé - juin 2012 - F 2.7

Nouvelles générations : nouvelles formes d’emploi, de travail,


et d’engagement ?
Contre le chômage, l'alternance ne peut pas tout
Objectif : 800 000 contrats en 2015 ! Pour l'exécutif, l'alternance est devenue une arme contre le
chômage. Mais la progression des contrats concerne davantage les étudiants du supérieur que les
jeunes en CAP. Par ailleurs, côté entreprises, il y a les grosses qui ont les moyens d'organiser
l'alternance, et il y a les petites pour qui c'est une charge en plus. Côté public, il y a les étudiants du
supérieur qui préparent leur insertion professionnelle, et les jeunes des filières professionnelles qui
risquent à tout moment la rupture de contrat.
ARTICLE : GEOFFROY Anne-Cécile, SOUFFI Emmanuelle, LIAISONS SOCIALES MAGAZINE, février
2012, pp. 16-25

La génération Y inscrit le télétravail dans les mœurs des entreprises


Le télétravail est en train de rentrer progressivement dans les mœurs : 83% de «geeks» interrogés
dans le cadre d’une étude – traduite en infographie – travaillent à distance au moins une partie de
la journée. Une autre infographie, de Cisco, montre que le télétravail et la souplesse deviennent
une exigence majeure de la génération Y : les étudiants et jeunes actifs sont prêts à être moins
payés contre plus d’autonomie.
ARTICLE : manpowergroup.fr, 11 avril 2012 – Lien vers l’article

Attitudes et pratiques des jeunes diplômés concernant l'usage des réseaux sociaux et la
recherche d'emploi
Aujourd’hui la quasi-totalité des jeunes diplômés sont présents sur les réseaux sociaux, moyennant
des différences selon le type de formation suivie. Les réseaux professionnels (essentiellement
Viadeo et LinkedIn) occupent une place non négligeable au sein de ce tableau, en particulier pour
les jeunes en recherche d’emploi. Mais si leur utilisation est fréquemment suivie d’effets concrets
(4 sur 10 déclarent y avoir été contactés par un recruteur), c’est toujours une très petite minorité
qui a pu, grâce à ces réseaux, aller jusqu’à obtenir une embauche (4%).
ARFTLV – Service documentation 8
Forum formation Poitou-Charentes – 13 février 2013 – Bibliographie
Parmi les changements introduits par la forte poussée des candidatures issues des réseaux sociaux,
les recruteurs signalent un certain changement d’attitude de la part des candidats. Ils opposent l’
"humilité" de la candidature spontanée, liée au fait d’être en position de demandeur, à la posture
beaucoup plus "décontractée", voire d’une familiarité quelque peu excessive, de jeunes habitués à
la facilité du contact en ligne et qui sont souvent plus en veille qu’en recherche.
ETUDE : APEC, Les études de l’emploi cadre, septembre 2012 – Lien vers l’étude

Des jeunes en mission d'intérêt général


En l'espace de six mois, les jeunes en service civique mobilisés sur le développement de la filière
bois/énergie auront rencontré des professionnels différents et participé à des projets de
communication variés. Ils auront aussi bénéficié d'une formation citoyenne. Le tout grâce à un
encadrement confié conjointement à leur collectivité d'accueil, le Pays Sud-Charente, et à Unis-cité,
association impliquée dans toutes les étapes de l'accompagnement des jeunes en service civique et
conventionnée par la Région Poitou-Charentes.
ARTICLE : ARFTLV, ARF INFO, Mars 2012, p. 7 - Lien vers l’article.

L’alternance devient vitale


Au-delà de la sensibilisation et de la communication, il fait aujourd’hui consensus que les méthodes
permettant d’apprendre en faisant (learn by doing) sont les plus adaptées aux nouvelles
générations. L’alternance doit donc occuper une place centrale dans l’indispensable
rapprochement entre l’école et l’entreprise, d’autant qu’elle a prouvé son efficacité : une étude de
l’OIT a en effet montré que les jeunes ayant suivi des formations en alternance ont 30% de chances
supplémentaires de trouver un emploi. L'Allemagne a connu pendant la crise une légère baisse de
son taux de chômage des 15-24 ans (à 8,4 %). Un phénomène attribué notamment à l'usage massif
des formations en alternance.
ETUDE : Organisation internationale du travail, 2011, 133 p. - Lien vers l’étude

Manager la génération Y
Les managers peuvent contribuer à l'intégration et la fidélisation des jeunes diplômés. À condition
toutefois d'adopter des pratiques différentes avec cette génération. Les jeunes diplômés
n’acceptent pas la hiérarchie rigide et l’autorité indiscutée. Pour eux, le respect n’est pas dû mais se
mérite. Le supérieur hiérarchique doit donc savoir les écouter, les respecter, les guider, et les
stimuler tout en apportant des critiques constructives sur leur travail. Si le manager supervise, le
jeune diplômé doit pouvoir bénéficier d’une marge de manœuvre et ressent également le besoin
de trouver du sens dans son travail. Les jeunes diplômés ont un engagement très fort dans le
travail. La reconnaissance de leur implication et de leur valeur au sein d’une organisation est très
importante à leurs yeux comme les programmes de récompenses, une rémunération axée sur les
résultats, mais aussi la possibilité d’apprendre ou d’acquérir de nouvelles responsabilités.
ARTICLE : APEC, 13 juillet 2009 - Lien vers l’article

La génération Y dans ses relations au travail et à l’entreprise


Un ensemble de représentations fondent ce que l’on appelle la génération Y.
- - Le travail doit contribuer à l’épanouissement personnel et coexiste avec d’autres sphères de
la construction identitaire, dont l’investissement est jugé indispensable (le couple, la famille,
les amis, les loisirs, etc.
- - Ces sphères de construction identitaire sont imbriquées et se renforcent l’une et l’autre alors
que la génération précédente fonctionne davantage dans le cloisonnement
- - Une relation différente au temps : un rapport à l’immédiat qui se ressent autant dans la
volonté de trouver des solutions rapides aux problèmes à résoudre que dans le désir d’évoluer
rapidement dans l’entreprise (« génération impatiente »)
- - Un contexte de mobilité largement perçu comme l’horizon de l’avenir professionnel et par
ailleurs une tolérance plus faible à la contrainte et au sacrifice qui engendrent une approche de
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Forum formation Poitou-Charentes – 13 février 2013 – Bibliographie
l’entreprise plus rationnelle, une relation donnant-donnant. Côté recherche d’emploi, à ce jour,
les pratiques des jeunes diplômés évoluent peu : CV et lettre de motivation restent assez
proches de ce qui s’est fait jusqu’à présent même si le canal est maintenant le mail.
ETUDE : APEC, Les études de l’emploi cadre, décembre 2009 - Lien vers l’étude.

Etude sur les problématiques propres à la génération des 16-25 ans et élaboration de
propositions concrètes
Les observations renvoient à un certain nombre de constats fondamentaux quant à l’importance de
l’expérimentation sociale dans les apprentissages des jeunes aujourd’hui et à leurs modes
d’engagements qui requièrent une visibilité immédiate quant aux résultats, une gratification
personnelle et une dimension d’utilité sociale. « Etre utile », voilà la motivation centrale de
l’engagement des jeunes aujourd’hui.
RAPPORT : Jean-Claude RICHEZ, Sénat (Mission d'information sur la politique en faveur des jeunes),
2009 - Lien vers le rapport

Avoir vingt ans à l'usine


Parmi les jeunes hommes de 15 à 29 ans en emploi en France aujourd'hui, un sur deux est ouvrier !
S'appuyant sur de nombreux récits de jeunes ouvriers, recueillis en milieu industriel ou lors
d'entretiens hors de l'usine, Henri Eckert reconstitue le récit global des moments essentiels de
l'entrée dans la condition ouvrière aujourd'hui. On suit donc ces « simples ouvriers », comme ils
disent, depuis l'école jusqu'à l'entrée à l'usine, de l'apprentissage du travail industriel à la
soumission à la discipline qu'il requiert. On accède à la quotidienneté de l'usine où ces jeunes
produisent sous surveillance. Puis l'auteur nous invite à quitter les ateliers pour aborder quelques
aspects de la vie ouvrière hors travail, du loisir jusqu'à l'investissement dans la maison et la vie
familiale. L’auteur nous fait pénétrer dans la réalité de l'usine et de la culture ouvrière
contemporaine.
OUVRAGE : ECKERT Henri, La Dispute, 2006, 218 p.

Favoriser l’intégration et sécuriser les parcours des jeunes


Jeunes et entreprises face aux ruptures de contrat d’apprentissage - Etude sur les effets des
ruptures de contrat d’apprentissage sur les trajectoires des jeunes et sur les pratiques des
entreprises
Un contrat sur quatre ne parvient pas à son terme. Une étude du Céreq permet de faire un premier
état des lieux des causes de ces résiliations. En général, les ruptures concernent surtout les contrats
visant une formation de niveau V (22 %) et de niveau IV (15 %) et touchent les entreprises de petite
taille. Certains secteurs sont également plus touchés que d’autres : l’hôtellerie-restauration, les
métiers de bouche, le bâtiment et le commerce.
Les raisons évoquées par les apprentis eux-mêmes : très souvent, un conflit avec l’employeur,
l’arrêt d’“un processus de dégradation”. Conséquence d’un mauvais choix en amont, d’un décalage
entre la représentation du métier et sa pratique. Les employeurs évoquent de leur côté le manque
de maturité des jeunes, des problèmes de savoir être, de motivation. Mais les résiliations peuvent
être également dues à des problèmes de trésorerie, des opportunités de mobilité professionnelle
et, parfois, au “détournement de l’usage de l’alternance par l’employeur”.
Les auteurs de cette étude listent quelques pistes de travail sur le développement d’une
information “plus fiable et complète sur l’apprentissage”. Ils soulignent également la nécessité
d’une meilleure implication des pouvoirs publics, évoquant notamment la place que pourrait
prendre le Service d’inspection de l’apprentissage de chaque académie.
OUVRAGE : CEREQ, Clersé, 2012, 245 p. - Lien vers l’étude

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Accompagner le travail des jeunes : concevoir l'activité, préserver la santé, adapter le
management
Les jeunes, une génération en mal d'engagement dans le travail ? C'est ce que laisserait croire le
sens commun, alors qu'ils détiennent des atouts qui ne demandent qu'à être valorisés. Pour aviver
leur potentiel d'investissement et préserver leur santé, une voie encore peu explorée : les
accompagner dans leur travail en donnant du sens à leur activité.
ARTICLE : SARAZIN Béatrice, TRAVAIL ET CHANGEMENT, mars-avril 2012, pp. 2-3

La professionnalisation dans un environnement mosaïque


L'intégration des jeunes dans l'emploi est un défi essentiel de la société française. Qu'est ce qui
contribue à faire d'un jeune un bon professionnel ? Les articles de ce numéro alertent sur certains
éléments du processus de professionnalisation et révèlent l'importance de l'environnement où ils
prennent place.
- La professionnalisation dans un environnement mosaïque
- Concevoir des environnements de travail capacitants : l’exemple d’un réseau réciproque
d’échanges des savoirs
- Entre relation d’emploi et relation de services : les stratégies de deux sociétés de services en
ingénierie informatique (SSII)
- Transmettre un genre professionnel, l’exemple des nouvelles recrues aides-soignantes : une
comparaison France-Québec
- L'impossible transfert des règles de la société salariale dans les champs artistiques : l'exemple d'un
dispositif de qualification dans le spectacle vivant
- L’individualisation des parcours de formation dans le champ du travail social : entre tensions et
ambivalences.
OUVRAGE : FERNAGU-OUDET Solveig, DIETRICH Anne, LOZIER Françoise, AUBRY François, PROUST
Serge, HATANO-CHALVIDAN Maude, LA DOCUMENTATION FRANCAISE, FORMATION EMPLOI,
juillet-septembre 2012, 115 p. Lien vers l’article

L'alternance comme mode de refondation de la formation professionnelle des jeunes


Bien que l’effort de formation soit au cœur des préoccupations sociales depuis plusieurs décennies,
le rapport des jeunes au travail n’a cessé de se dégrader depuis les années 1980, alors même que
se mettait en œuvre un processus de massification de l’enseignement secondaire et supérieur au
nom de l’accès à l’emploi des nouvelles générations. Aborder la question de l’alternance impose un
regard exhaustif sur l’enseignement professionnel et sur l’ensemble des mesures et des processus
qui contribuent à faciliter l’intégration des jeunes dans les entreprises. Plutôt que de se focaliser
sur l’adaptation de l’appareil de formation aux enjeux de l’alternance, il vaudrait mieux cerner les
conditions d’implication des entreprises dans la professionnalisation et l’intégration des nouvelles
générations
ARTICLE : SANTELMANN Paul, EDUCATION PERMANENTE, mars 2012, pp. 103-115

Le décrochage scolaire
Cet ouvrage propose une synthèse de travaux qui, partant de la notion de décrochage, apportent
des éclairages nouveaux sur les problèmes scolaires. Il met en valeur la complexité des facteurs de
risque de décrochage et identifie notamment des types de parcours favorisant la rupture scolaire.
L’auteur souligne aussi l’incidence des interactions de l’élève avec l’institution scolaire, la famille,
les professeurs, l’entourage, et l’impact de l’échec scolaire précoce sur les risques de décrochages
ultérieurs. Une dernière partie revient longuement sur les politiques éducatives mises en place face
au décrochage.
OUVRAGE : BERNARD Pierre-Yves, août 2011, 126 p.

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Les entreprises et l’insertion professionnelle des jeunes
L'image des jeunes auprès des patrons de PME reste globalement négative, selon un sondage Ifop.
Les dirigeants des PME mettent en avant des jugements souvent critiques sur les jeunes comparés
aux autres générations, estimant notamment qu’ils développent des qualités moindres que celles
de leurs aînés en ce qui concerne l’implication (65%), l’autonomie (60%), le sens de l’initiative (58%)
et la capacité d’organisation (56%). Pourtant, lorsqu’il s’agit des jeunes qu’ils ont embauchés, ils se
montrent beaucoup plus positifs, soulignant en particulier leur bonne intégration (89%), la qualité
des relations avec les salariés plus âgés (87%) et leur capacité d’adaptation à la culture d’entreprise
(74%).
ETUDE : IFOP, décembre 2010, 12 p. Lien vers l’étude

Générations
Sous l'effet du vieillissement de la population et des transformations de l'économie, les solidarités
entre générations sont mises à rude épreuve. Les conditions d'entrée dans la vie active se
durcissent pour les plus jeunes et la stabilité financière n'est pas toujours assurée pour les plus
âgés. Ce hors-série d'Alternatives économiques propose 10 "fiches" pour comprendre certaines
notions clés révélatrices de notre société, parmi lesquelles :
- Chômage : jeunes et seniors en première ligne
- Famille, je vous aide
- Les générations face au logement
- La France pingre avec sa jeunesse
OUVRAGE : CHAUVEL Louis, CLERC Denis, HERAN François, LAGRANGE Hugues, PALIER Bruno,
PARIENTY Arnaud, VAN DE VELDE Cécile, MAURIN Louis, ALTERNATIVES ECONOMIQUES, 3e
trimestre 2010, 82 p.

Premier emploi : quand les jeunes racontent


Ils sont âgés de 19 à 28 ans, habitent aux quatre coins de la France et font valoir des niveaux de
qualification très disparates. Mais ils ont un point commun : vivre leur première expérience
professionnelle significative, dans une entreprise, une association ou au sein du secteur public. Ils le
racontent avec leurs mots à travers 24 récits concrets, des premières étapes de leur orientation à
l'immersion dans le monde du travail.
OUVRAGE : DHOQUOIS Anne, AUTREMENT, octobre 2010, 271 p.

Les rapports entre jeunes et anciens dans les grandes entreprises – La responsabilité
organisationnelle dans la construction de dynamiques intergénérationnelles coopératives.
Une tendance récurrente dans les discours médiatiques et managériaux consiste à se représenter la
cohabitation intergénérationnelle au travail uniquement sous l’angle du risque : le risque d’une plus
grande conflictualité dans les relations sociales susceptible de compromettre les capacités
coopératives et, à terme, de jouer négativement sur les performances collectives. Les entretiens,
individuels et collectifs, conduits dans le cadre de cette recherche, permettent au contraire de
démontrer que plusieurs registres relationnels doivent être mobilisés pour qualifier les relations qui
s’établissent au travail entre les salariés. Loin de se réduire à une dimension conflictuelle, ces
relations renvoient schématiquement à trois configurations distinctes (coopérations actives,
relations distantes, tensions), que l’auteur s’efforce d’expliquer et d’analyser tout au long de ce
document.
ETUDE : CEE, Béatrice DELAY, Document de travail, septembre 2008, 33 p. Lien vers l’étude

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