Bo Men 01-09-11 190326
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Sommaire
Organisation générale
Commission générale de terminologie et de néologie
Vocabulaire de l’informatique
note du 13-3-2011 - J.O. du 13-3-2011 (NOR : CTNX1105142X)
Orientation active
Conseil d’orientation anticipé pour la rentrée 2011
circulaire n° 2011-1015 du 24-6-2011 (NOR : ESRS1118741C)
BTS
Mise à jour des groupements de spécialités pour l’évaluation ponctuelle en mathématiques - session 2012
note de service n° 2011-1017 du 29-7-2011 (NOR : ESRS1120580N)
Programme d'enseignement
Instruction morale à l’école primaire
circulaire n° 2011-131 du 25-8-2011 (NOR : MENE1120471C)
Classe de sixième
Accompagnement personnalisé
circulaire n° 2011-118 du 27-7-2011 (NOR : MENE1120474C)
Classe de quatrième
Dispositifs en alternance
circulaire n° 2011-127 du 26-8-2011 (NOR : MENE1120490C)
Actions éducatives
Actions en faveur de la langue française
circulaire n° 2011-125 du 29-8-2011 (NOR : MENE1121055C)
Brevet professionnel
BEP
« Industries graphiques » : modification
arrêté du 12-7-2011 - J.O. du 17-8-2011 (NOR : MENE1119374A)
Personnels
Capet et Cafep/Capet
Programme des concours externes, section biotechnologies option santé environnement - session 2012
note de service n° 2011-124 du 24-8-2011 (NOR : MENH1118826N)
Personnels de direction
Préparation, au titre de 2012, des tableaux d'avancement de la deuxième à la première classe et de la première
classe à la hors-classe
note de service n° 2011-122 du 26-7-2011 (NOR : MENH1119633N)
Personnels de direction
Recrutement dans les collèges et lycées du programme Éclair et les internats d’excellence à la rentrée scolaire 2012
note de service n° 2011-121 du 26-7-2011 (NOR : MENH1119622N)
Mutations
Candidatures à un poste relevant des réseaux de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger et de la Mission
laïque française - rentrée scolaire 2012-2013.
note de service n° 2011-119 du 24-8-2011 (NOR : MENH1120262N)
Mouvement du personnel
Conseils, comités et commissions
Nominations au conseil d’administration de l’Institut national de la recherche agronomique
arrêté du 12-7-2011 (NOR : MENG1100323A)
Fonctions - missions
Lettre de mission d’inspection générale
lettre du 22-7-2011 (NOR : MENI1100326X)
Liste d'aptitude
Accès au corps des inspecteurs d’académie-inspecteurs pédagogiques régionaux, au titre de 2011
arrêté du 28-6-2011 - J.O. du 19-7-2011 (NOR : MEND1117255A)
Nominations
Inspecteurs d’académie-inspecteurs pédagogiques régionaux stagiaires - année 2011
Nominations
Inspecteurs de l’Éducation nationale stagiaires - session 2011
arrêté du 4-7-2011 (NOR : MEND1100324A)
Nomination
Chef du service académique d’information et d’orientation, déléguée régionale de l’Onisep de l’académie de Guyane
arrêté du 26-7-2011 (NOR : MEND1100363A)
Nominations
Désignation et reconduction d'IGEN dans les fonctions de correspondants académiques de l’inspection générale de
l’Éducation nationale
arrêté du 21-7-2011 (NOR : MENI1100327A)
Nomination
Chef du service académique d’information et d’orientation, délégué régional de l’Onisep de l’académie de Guadeloupe
arrêté du 27-7-2011 (NOR : MEND1100365A)
Nomination
Délégué académique à la formation professionnelle initiale et continue de l’académie de Dijon
arrêté du 12-7-2011 (NOR : MEND1100330A)
Nomination
Déléguée académique à la formation professionnelle initiale et continue de l’académie d’Orléans-Tours
arrêté du 28-7-2011 (NOR : MEND1100366A)
Nomination
Directeur du centre régional de documentation pédagogique de l’académie de la Guadeloupe
arrêté du 20-7-2011 (NOR : MEND1100350A)
Informations générales
Vacances de postes
Enseignants du second degré à profil particulier à Wallis-et-Futuna - rentrée scolaire de février 2012
avis du 17-8-2011 (NOR : MENH1100351V)
Organisation générale
Commission générale de terminologie et de néologie
Vocabulaire de l’informatique
NOR : CTNX1105142X
note du 13-3-2011 - J.O. du 13-3-2011
MEN - MCC
vignette active
Domaine : Informatique/Internet.
Définition : Outil logiciel interactif associé à un élément graphique qui permet d'afficher, sous une forme condensée,
certaines informations pouvant renvoyer à des données plus détaillées contenues dans l'ordinateur ou fournies par un
site de l'internet.
Note : L'élément graphique peut être une horloge, un bulletin météo, un album de photos, un graphique boursier.
Équivalent étranger : web widget, widget.
Organisation générale
Commission générale de terminologie et de néologie
I - Termes et définitions
action en or
Domaine : Finances.
Synonyme : action spécifique.
Définition : Action réservée à certains investisseurs, en particulier l'État, et assortie d'un droit de veto.
Équivalent étranger : golden share.
action spécifique
Domaine : Finances.
Voir : action en or.
aide financière au démarrage
Domaine : Économie et gestion d'entreprise.
Définition : Somme versée à une entreprise récemment créée afin de faciliter ses débuts.
Note :
1. L'aide financière au démarrage peut être versée par l'État, une collectivité locale, une banque ou un investisseur
providentiel.
2. Il convient de distinguer le « fonds d'amorçage », qui finance la création d'une entreprise, de l'« aide financière au
démarrage », qui intervient peu après.
Voir aussi : fonds d'amorçage, investisseur providentiel.
Équivalent étranger : early stage financing.
associé aux risques
Domaine : Finances.
Définition : Fournisseur ou partenaire industriel qui participe aux risques, notamment financiers, d'un projet
d'investissement, en souscrivant une fraction du capital ou en consentant un prêt à des conditions particulières.
Voir aussi : partie prenante.
Équivalent étranger : risk partner, risk sharing partner.
capital d'amorçage
Domaine : Économie et gestion d'entreprise.
Voir : fonds d'amorçage.
Attention : Cette publication annule et remplace celle du Journal officiel du 19 janvier 2010.
chasseur, -euse de tendance
Domaine : Économie et gestion d'entreprise.
Définition : Spécialiste qui tente de prévoir l'évolution des demandes du public.
Équivalent étranger : trend scout.
cibleur, -euse, n.
Domaine : Économie et gestion d'entreprise.
Définition : Personne ou organisme spécialisés dans le repérage, le plus souvent sur la toile ou grâce à d'autres
médias, de clients auxquels des produits sont ensuite proposés.
spécialiste de niche
Domaine : Économie et gestion d'entreprise.
Synonyme : nicheur, -euse, n. (langage professionnel).
Définition : Personne ou entreprise spécialisée dans un segment de marché encore peu exploité.
Équivalent étranger : niche player.
suivi de tendance
Domaine : Finances.
Définition : Stratégie d'investissement consistant, pour un opérateur, à prendre des positions en fonction des
tendances récentes du marché et de l'analyse statistique des cours.
Voir aussi : suiveur de tendance.
Équivalent étranger : trend following.
système d'information mercatique
Abréviation : SIM.
Domaine : Économie et gestion d'entreprise.
Définition : Ensemble de techniques et de procédures visant à collecter, analyser et diffuser les informations
disponibles sur une entreprise, son environnement, ses concurrents, ses marchés, pour un usage interne ou externe.
Note : L'expression « système d'information marketing » est à proscrire.
Équivalent étranger : marketing information system (MIS, MkIS).
triple performance
Domaine : Économie et gestion d'entreprise.
Synonyme : triple résultat.
Définition : Efficacité d'une entreprise évaluée selon des critères prenant en compte la rentabilité, la responsabilité
sociale et le respect de l'environnement.
Note : La triple performance est la transposition dans l'entreprise de la notion de développement durable.
Voir aussi : responsabilité sociale de l'entreprise.
Équivalent étranger : triple bottom line.
triple résultat
Domaine : Économie et gestion d'entreprise.
Voir : triple performance.
tunnel de taux
Domaine : Finances.
Définition : Disposition d'un contrat conclu de gré à gré, qui garantit les parties contre les variations du taux d'un
emprunt au-delà d'un maximum, appelé taux plafond, et en-deçà d'un minimum, appelé taux plancher.
Voir aussi : taux plafond, taux plancher.
Équivalent étranger : collar.
vêtement électronique
Domaine : Habillement.
Voir : cybervêtement.
II - Table d'équivalence
A. Termes étrangers
Finances-Économie et gestion
data room salle d'information
d'entreprise
demand-based management (DBM) Économie et gestion d'entreprise gestion fondée sur la demande (GFD)
trend setter, trend-setter, Économie et gestion d'entreprise- faiseur, -euse de mode, lanceur, -euse
trendsetter Mode de mode
triple bottom line Économie et gestion d'entreprise triple performance, triple résultat
B. Termes français
faiseur, -euse de mode, lanceur, - Économie et gestion d'entreprise- trend setter, trend-setter,
euse de mode Mode trendsetter
gestion fondée sur la demande (GFD) Économie et gestion d'entreprise demand-based management (DBM)
lanceur, -euse de mode, faiseur, - Économie et gestion d'entreprise- trend setter, trend-setter,
euse de mode Mode trendsetter
Finances-Économie et gestion
salle d'information data room
d'entreprise
triple performance, triple résultat Économie et gestion d'entreprise triple bottom line
vêtement électronique,
Habillement e-wear
cybervêtement, n.m.
(1) Les termes en caractères gras se trouvent dans la partie I (Termes et définitions).
(2) Il s'agit d'équivalents anglais, sauf mention contraire.
Organisation générale
Commission générale de terminologie et de néologie
Vocabulaire de l’environnement
NOR : CTNX1107370K
liste du 27-3-2011 - J.O. du 27-3-2011
MEN - MCC
écocondition, n.f.
Domaine : Environnement.
Définition : Clause subordonnant au respect d'un ou de plusieurs critères environnementaux l'octroi d'une autorisation
ou d'une aide financière à une entreprise ou à un organisme.
Voir aussi : écoconformité.
Équivalent étranger : cross compliance requirement.
écoconformité, n.f.
Domaine : Environnement.
Définition : Adéquation d'un projet, d'une activité ou de leurs conséquences au respect d'une écocondition ou d'une
réglementation environnementale.
Note : La vérification de l'écoconformité peut faire l'objet d'une écocertification.
Voir aussi : écocertification, écocondition.
Équivalent étranger : cross compliance.
Organisation générale
Commission générale de terminologie et de néologie
copiage de carte
Domaine : Finances.
Définition : Technique de fraude visant à obtenir les données confidentielles d'une carte de paiement en copiant sa
piste magnétique et éventuellement en captant son code secret au moyen d'un copieur de carte installé sur des
terminaux de paiement ou de retrait.
Voir aussi : copieur de carte.
Équivalent étranger : card skimming, credit card skimming, skimming.
copieur de carte
Domaine : Finances-Électronique.
Définition : Dispositif technique permettant de lire et de capter frauduleusement les données confidentielles d'une
carte de paiement.
Note : Le copieur de carte peut associer un lecteur de carte à un faux clavier ou à une caméra.
Voir aussi : copiage de carte.
Équivalent étranger : credit card skimmer, credit card skimming device, skimmer, skimming device.
Organisation générale
Commission générale de terminologie et de néologie
Vocabulaire du droit
NOR : CTNX1107922X
note du 3-4-2011 - J.O. du 3-4-2011
MEN - MCC
I - Termes et définitions
application forcée
Domaine : Droit/Droit des entreprises.
Définition : Procédure qui permet au tribunal d'homologuer le plan de redressement d'une entreprise malgré l'opposition
de certains créanciers, à condition que ce plan soit équitable.
Équivalent étranger : cram down.
clause d'extinction
Domaine : Droit.
Définition : Clause d'une obligation précisant les faits dont la survenance entraînerait la cessation de l'obligation.
Équivalent étranger : sunset clause.
escroquerie à la transaction
Domaine : Droit.
Définition : Pratique frauduleuse consistant à persuader des particuliers qui désirent vendre un bien d'accepter une
transaction en espèces donnant lieu à une opération de change qui dissimule une extorsion de fonds.
Équivalent étranger : rip deal.
norme juridique temporaire
Domaine : Droit.
Définition : Texte législatif ou réglementaire comportant sa propre limitation dans le temps.
Équivalent étranger : sunset clause.
primauté du droit
Domaine : Droit.
Définition : État d'une société de liberté fondée sur la prééminence du droit.
Équivalent étranger : rule of law, rule of the law.
II - Table d'équivalence
A. Termes étrangers
B. Termes français
(1) Les termes en caractères gras se trouvent dans la partie I (Termes et définitions).
(2) Il s'agit d'équivalents anglais, sauf mention contraire.
Organisation générale
Commission générale de terminologie et de néologie
I - Termes et définitions
agrippement, n.m.
Domaine : Sports/Rugby.
Voir : préparation au saut porté.
anneau de patinage
Domaine : Sports/Sports de glisse.
Définition : Piste en forme d'anneau conçue pour le patinage.
Équivalent étranger : skating oval, skating ring.
appui, n.m.
Domaine : Sports/Golf-Sports de glisse.
Voir : position des pieds.
arrêt de pénalité
Domaine : Motocycle et cycle-Sports/Sports mécaniques.
Définition : Pénalité infligée à un concurrent lors d'une course et qui l'oblige à marquer un arrêt avant de repartir.
Équivalent étranger : stop-and-go.
ascenseur, n.m.
Domaine : Sports/Rugby.
Voir : saut porté.
avertissement, n.m.
Domaine : Sports.
Définition : Admonestation adressée par un arbitre à un pratiquant enfreignant les règles, qui entraîne une sanction
ferme en cas de récidive et peut, selon les disciplines, être assortie d'une sanction légère immédiate.
Équivalent étranger : warning.
balle équestre
Domaine : Sports/Équitation.
Définition : Jeu au cours duquel deux équipes de cavaliers se disputent un ballon afin de le lancer le plus souvent
possible au travers d'un cerceau situé dans le camp adverse.
Note : Le ballon est muni d'anses qui en facilitent la prise.
Équivalent étranger : horse-ball, horseball.
bandage de contention
Forme abrégée : bandage, n.m.
Domaine : Santé et médecine-Sports.
Définition : Bande souple adhésive, utilisée à des fins préventives, palliatives ou curatives, qui permet de maintenir la
partie du corps sur laquelle elle est appliquée.
Équivalent étranger : strapping.
bouchon, n.m.
Définition : Pêche sportive itinérante, pratiquée en milieu urbain selon les principes du pêcher-relâcher.
Voir aussi : pêcher-relâcher.
Équivalent étranger : street fishing, urban fishing.
poignée, n.f.
Domaine : Sports.
Définition : Partie d'un matériel, d'un instrument de jeu, par laquelle on le saisit, qui permet de le manier.
Équivalent étranger : grip.
position des pieds
Domaine : Sports/Golf-Sports de glisse.
Synonyme : appui, n.m.
Définition : Manière dont le pratiquant dispose ses pieds pour s'assurer l'équilibre propre à obtenir la performance
optimale.
Équivalent étranger : stance.
préparation au saut porté
Domaine : Sports/Rugby.
Synonyme : agrippement, n.m.
Définition : Pratique de jeu réglementée consistant, lors d'une remise en touche, à saisir un coéquipier avant un saut
porté.
Note : L'emploi du mot pré-gripping, dérivé de l'anglais, est à proscrire.
Voir aussi : saut porté.
Équivalent étranger : pre-gripping.
prise, n.f.
Domaine : Sports.
Définition : Manière de tenir un engin de sport.
Équivalent étranger : grip.
Attention : Cette publication annule et remplace celle du Journal officiel du 22 septembre 2000.
quad, n.m.
Domaine : Sports/Sports de glisse.
Définition : Chaussure équipée de quatre roulettes fixées à deux essieux parallèles placés respectivement à l'avant et
à l'arrière de la semelle ; par extension, pratique consistant à utiliser ce type de chaussure.
Voir aussi : patin en ligne.
Équivalent étranger : roller skate, roller skating (pratique).
raffut, n.m.
Domaine : Sports/Rugby.
Définition : Technique utilisée par le porteur du ballon pour repousser, de sa main libre ouverte ou du bras, le haut du
corps d'un adversaire cherchant à le plaquer.
Équivalent étranger : hand-off.
raffuter, v.tr.
Domaine : Sports/Rugby.
Définition : Utiliser la technique du raffut.
Voir aussi : raffut.
Équivalent étranger : fend off (to).
ratissage, n.m.
Domaine : Sports/Rugby.
Définition : Action consistant, lors d'une mêlée ouverte, à se disputer le ballon avec les pieds.
Voir aussi : mêlée ouverte.
Équivalent étranger : rucking.
saut porté
Domaine : Sports/Rugby.
Synonyme : ascenseur, n.m.
Définition : Action de jeu consistant, lors d'une remise en touche, à accompagner le saut d'un coéquipier en le
soulevant et en le maintenant en l'air pour qu'il s'empare du ballon.
Voir aussi : préparation au saut porté.
Équivalent étranger : lift.
souiche, n.m.
Domaine : Sports/Basket-ball.
Voir : ficelle.
supériorité numérique
Domaine : Sports/Sports collectifs.
Définition : État d'une équipe qui vient à compter, en cours de partie, un nombre de joueurs supérieur à celui de
l'équipe adverse, à la suite d'exclusions disciplinaires ou de blessures au sein de cette dernière.
Voir aussi : égalité numérique, infériorité numérique.
Équivalent étranger : power play.
tir dans le vide
Domaine : Sports/Basket-ball.
Définition : Tir manqué, le ballon ne touchant ni le panier ni le panneau.
Équivalent étranger : airball.
victoire à l'arraché
Domaine : Sports.
Définition : Victoire acquise grâce à un ultime et intense effort.
Note : L'emploi de l'expression « victoire au finish », dérivée de l'anglais, est à proscrire.
Équivalent étranger : snatched victory.
II - Table d'équivalence
A. Termes étrangers
Motocycle et cycle-
stop-and-go arrêt de pénalité
Sports/Sports mécaniques
swish, swish shot Sports/Basket-ball ficelle, n.f., tir à la ficelle, souiche, n.m.
B. Termes français
ficelle, n.f., tir à la ficelle, souiche, n.m. Sports/Basket-ball swish, swish shot
Sports timing
moment, n.m.
souiche, n.m., ficelle, n.f., tir à la ficelle Sports/Basket-ball swish, swish shot
tir à la ficelle, ficelle, n.f., souiche, n.m. Sports/Basket-ball swish, swish shot
(1) Les termes en caractères gras se trouvent dans la partie I (Termes et définitions).
(2) Il s'agit d'équivalents anglais, sauf mention contraire.
Organisation générale
Commission générale de terminologie et de néologie
I - Termes et définitions
affichage à émission d'électrons par conduction de surface
Abréviation : AEC.
Domaine : Électronique.
Définition : Dispositif d'affichage constitué d'émetteurs d'électrons à deux électrodes qui, placés chacun devant un
pixel luminescent, projettent sous l'action d'un champ électrique les électrons depuis la surface formée par les deux
électrodes jusqu'à la couche luminescente.
Équivalent étranger : surface-conduction electron-emitter display (SED).
boîtier-système, n.m.
Domaine : Électronique.
Définition : Boîtier qui contient les puces nécessaires à la mise en œuvre des fonctions d'un système.
Note : On trouve aussi le terme « système en boîtier ».
Voir aussi : boîtier, puce-système.
Équivalent étranger : system in package (SiP).
circuit intégré développé pour un client
Abréviation : CIC.
Forme abrégée : circuit intégré client (langage professionnel).
Domaine : Électronique.
Définition : Circuit intégré conçu et réalisé pour exécuter des fonctions contenues dans un cahier des charges défini
par un client pour une application donnée.
Voir aussi : composant spécifique standard.
Équivalent étranger : application specific integrated circuit (ASIC), user specific integrated circuit (USIC).
Attention : Cette publication annule et remplace celles des termes « circuit intégré spécifique » et « circuit intégré
spécifique à un client » au Journal officiel du 22 septembre 2000.
composant spécifique standard
Abréviation : CSS.
Domaine : Électronique.
Définition : Composant électronique destiné à une application donnée et figurant au catalogue d'un fournisseur.
Voir aussi : circuit intégré développé pour un client.
Équivalent étranger : application specific standard product (ASSP).
contrôleur de mémoire
Domaine : Électronique.
Définition : Circuit d'un ordinateur qui organise et régule les échanges entre le processeur et les mémoires vives.
Voir aussi : contrôleur d'entrée et de sortie.
Équivalent étranger : integrated memory controller (IMC), memory controller hub (MCH), northbridge.
contrôleur d'entrée et de sortie
Forme abrégée : contrôleur d'entrée-sortie (langage professionnel).
Domaine : Électronique.
Synonyme : contrôleur d'extension.
Définition : Circuit d'un ordinateur qui organise et régule les échanges entre le processeur et les périphériques d'entrée
et de sortie.
Voir aussi : contrôleur de mémoire.
Équivalent étranger : input/output controller hub, I/O controller hub (ICH), platform controller hub (PCH), southbridge.
contrôleur d'extension
Domaine : Électronique.
Voir : contrôleur d'entrée et de sortie.
écran à double affichage
Domaine : Électronique.
Définition : Dispositif d'affichage, généralement à cristaux liquides, permettant de voir deux images différentes selon
l'angle sous lequel on le regarde.
Note : « Split view », qui est un nom de marque, ne doit pas être utilisé pour désigner de façon générale ce type de
dispositif.
Équivalent étranger : dual view display, dual view LCD.
fil d'exécution
Forme abrégée : fil, n.m.
Domaine : Électronique-Informatique.
Synonyme : processus léger.
Définition : Composante élémentaire et indépendante d'un processus, qui intervient dans un programme.
Équivalent étranger : thread.
mémoire vive magnétique
Domaine : Électronique-Informatique.
Définition : Mémoire vive non volatile dans laquelle les états binaires correspondent à deux valeurs de conductance
électrique établies par l'action d'un champ magnétique.
Voir aussi : mémoire vive.
Équivalent étranger : magnetic random access memory (MRAM).
mémoire volatile
Domaine : Électronique-Informatique.
Antonyme : mémoire non volatile.
Définition : Mémoire qui, lors d'une coupure d'alimentation électrique, perd les informations qui y sont stockées.
Équivalent étranger : volatile memory.
multifil, adj. ou n.m.
Domaine : Électronique-Informatique.
Définition : Se dit du mode de fonctionnement d'un programme qui se décompose en plusieurs fils capables d'être
exécutés quasi simultanément ; ce mode de fonctionnement lui-même.
Note : Le temps d'attente nécessaire pour accéder au matériel lors de l'exécution d'un fil est mis à profit pour le
traitement d'autres fils.
Voir aussi : fil d'exécution.
Équivalent étranger : multithreading (n.).
multifil simultané, loc.adj. ou loc.m.
Domaine : Électronique-Informatique.
Définition : Se dit du mode de fonctionnement d'un processeur permettant l'exécution simultanée de plusieurs fils
pouvant provenir de programmes différents, grâce à un logiciel adapté et à la duplication de certaines parties du
matériel ; ce mode de fonctionnement lui-même.
Note :
1. Certaines ressources du processeur sont communes à l'ensemble des fils, tandis que d'autres sont propres à
II - Table d'équivalence
A. Termes étrangers
(ASIC), user specific integrated Électronique (CIC), circuit intégré client (langage
circuit (USIC) professionnel)
dual view display, dual view LCD Électronique écran à double affichage
B. Termes français
composant spécifique standard (CSS) Électronique application specific standard product (ASSP)
écran à double affichage Électronique dual view display, dual view LCD
(1) Les termes en caractères gras se trouvent dans la partie I (Termes et définitions).
(2) Il s'agit d'équivalents anglais, sauf mention contraire.
Organisation générale
Commission générale de terminologie et de néologie
Vocabulaire de l’automobile
NOR : CTNX1111434K
liste du 8-6-2011 - J.O. du 8-6-2011
MEN - MCC
I - Termes et définitions
accidentogène, adj.
Domaine : Transports/Transport routier.
Définition : Qui est de nature à augmenter la probabilité d'accidents.
Équivalent étranger : -
changement rapide d'outillage
Abréviation : CRO.
Domaine : Industrie.
Voir : échange minute d'outillage.
échange minute d'outillage
Domaine : Industrie.
Synonyme : changement rapide d'outillage (CRO).
Définition : Méthode mise en œuvre dans une chaîne de production qui permet, lors d'une modification ou d'un
changement de l'objet fabriqué, de remplacer un outillage dans un délai aussi court que possible.
Note : L'échange minute d'outillage permet de réduire la taille minimale des lots de fabrication sans augmentation
sensible des coûts, en rationalisant les temps de réglage au cours et en dehors des phases de production.
Équivalent étranger : single minute exchange of die (SMED).
ensemble routier de grande capacité
Abréviation : ERGC.
Domaine : Transports/Transport routier.
Définition : Combinaison de modules de véhicules industriels constitués d'un porteur et d'une remorque ou d'un
tracteur et de deux remorques.
Équivalent étranger : European modular system (EMS).
hybridation, n.f.
Domaine : Automobile.
Définition : Association de deux techniques de motorisation permettant d'assurer la propulsion d'un véhicule
automobile.
Note : L'hybridation a pour effet de réduire la consommation et les émissions par rapport à un véhicule équipé
seulement d'un moteur thermique.
Voir aussi : véhicule à motorisation hybride.
Équivalent étranger : hybridization.
système d'appel d'urgence
Forme abrégée : appel d'urgence.
Domaine : Automobile.
Définition : Dispositif radioélectrique embarqué à déclenchement automatique ou manuel, qui, en cas d'accident ou
d'urgence, transmet à un centre d'appels les données permettant aux secours d'intervenir.
Équivalent étranger : eCall.
taux de reconduction
Domaine : Automobile-Industrie.
Définition : Pourcentage des outillages de production, des composants ou des pièces existants qui sont réutilisés
pour la fabrication de nouveaux modèles.
Note : L'expression « taux de carry-over » est à proscrire.
Équivalent étranger : carry-over ratio.
véhicule à motorisation hybride
Forme abrégée : hybride, n.m., véhicule hybride.
Domaine : Automobile.
Définition : Véhicule dont la propulsion est obtenue par l'association d'un moteur thermique et d'une ou plusieurs
machines électriques.
Voir aussi : véhicule à motorisation hybride complète, véhicule à motorisation microhybride, véhicule à motorisation
semi-hybride.
Équivalent étranger : hybrid, hybrid vehicle.
Attention : Cette publication annule et remplace celle du terme « véhicule hybride » au Journal officiel du 23 décembre
2007.
véhicule à motorisation hybride complète
Forme abrégée : hybride complet, véhicule hybride complet.
Domaine : Automobile.
Définition : Véhicule à motorisation hybride dont le ou les moteurs électriques ont une puissance suffisante pour
assurer à eux seuls, pendant un temps limité, la propulsion.
Voir aussi : véhicule à motorisation hybride.
Équivalent étranger : full hybrid, full hybrid vehicle.
véhicule à motorisation hybride rechargeable
Forme abrégée : hybride rechargeable, véhicule hybride rechargeable.
Domaine : Automobile.
Définition : Véhicule à motorisation hybride dont les batteries peuvent être rechargées par raccordement à un réseau
de distribution électrique.
Voir aussi : véhicule à motorisation hybride.
Équivalent étranger : plug-in hybrid, plug-in hybrid vehicle.
véhicule à motorisation microhybride
Forme abrégée : microhybride, n.m., véhicule microhybride.
Domaine : Automobile.
Définition : Véhicule dont l'hybridation est limitée à un système de mise en veille du moteur thermique.
Voir aussi : hybridation, système de mise en veille, véhicule à motorisation hybride.
Équivalent étranger : micro hybrid, micro-hybrid vehicle.
véhicule à motorisation semi-hybride
Forme abrégée : semi-hybride, n.m., véhicule semi-hybride.
Domaine : Automobile.
Définition : Véhicule à moteur thermique, équipé d'un moteur électrique de faible puissance et d'un système de
récupération d'énergie au freinage qui apportent un complément de puissance à bas régime ou lors d'une phase de
forte accélération.
Voir aussi : véhicule à motorisation hybride.
Équivalent étranger : mild hybrid, mild hybrid vehicle.
véhicule à quatre roues directrices
Domaine : Automobile.
Définition : Véhicule dont les roues arrière s'orientent automatiquement selon le braquage des roues avant, ce qui a
pour effet d'améliorer sa maniabilité à faible vitesse ou sa stabilité à vitesse élevée.
Équivalent étranger : 4-wheel steering vehicle, 4WS vehicle, all-wheel steering vehicle, four-wheel steering vehicle.
II - Table d'équivalence
A. Termes étrangers
B. Termes français
véhicule à motorisation
microhybride, microhybride, n.m., Automobile micro hybrid, micro-hybrid vehicle
véhicule microhybride
(1) Les termes en caractères gras se trouvent dans la partie I (Termes et définitions).
(2) Il s'agit d'équivalents anglais, sauf mention contraire.
Organisation générale
Commission générale de terminologie et de néologie
I - Termes et définitions
accidentalité, n.f.
Domaine : Statistique.
Définition : Ensemble des statistiques qui caractérise les accidents relatifs à une population donnée durant une
période déterminée, en fonction de variables d'exposition au risque.
Note :
1. Les statistiques peuvent porter notamment sur les circonstances, la fréquence et la gravité des accidents.
2. Dans le domaine des transports, les variables d'exposition au risque peuvent comprendre les caractéristiques de la
population considérée (âge, sexe, etc.), le mode de transport choisi ainsi que les infrastructures et les parcours.
Voir aussi : accidentologie, accidentologue.
Équivalent étranger : accidentality.
accidentologie, n.f.
Domaine : Statistique.
Définition : étude des accidents, notamment de la circulation routière, de leurs causes, de leurs conséquences et de
leur prévention.
Équivalent étranger : accidentology.
accidentologue, n.
Domaine : Statistique.
Définition : Personne qui consacre tout ou partie de son activité professionnelle à l'accidentologie.
Voir aussi : accidentologie.
Équivalent étranger : accidentologist.
délestage, n.m.
Domaine : Aéronautique-Transports/Transport aérien.
Synonyme : largage de carburant.
Définition : Vidange en vol d'une partie du carburant.
Note : Le délestage est notamment utilisé en cas d'atterrissage d'urgence, peu après le décollage, afin d'abaisser la
masse de l'aéronef en dessous de la masse maximale prescrite à l'atterrissage.
Équivalent étranger : fuel dumping, fuel jettisoning, jettisoning.
desserte cadencée
Domaine : Transports.
Définition : Exploitation par cadencement d'une ligne régulière de transports.
Équivalent étranger : Taktfahrplan (All.).
largage de carburant
Domaine : Aéronautique-Transports/Transport aérien.
Voir : délestage.
partage de véhicule
Domaine : Transports/Transport terrestre.
Définition : Service mettant des véhicules à la disposition d'utilisateurs successifs, selon une procédure simplifiée de
location.
Note :
1. Les véhicules pour lesquels ce type de service est proposé sont dénommés « véhicules partagés ».
2. Dans le cas de véhicules automobiles faisant l'objet d'une procédure de libre-service automatisée, on parle
d'« autopartage ».
Voir aussi : covoiturage, véhicule partagé.
Équivalent étranger : car-club (GB), car sharing, carsharing.
Attention : Cette publication annule et remplace celle du Journal officiel du 21 octobre 2004.
podotactile, adj.
Domaine : Transports-Urbanisme.
Définition : Se dit d'une bande ou d'un dispositif comportant des protubérances ou des reliefs réguliers perceptibles
par les pieds, qui est destiné à signaler des obstacles ou à matérialiser des itinéraires et des emplacements, en
particulier pour des aveugles ou des malvoyants.
Note :
1. Les dispositifs podotactiles équipent notamment les passages pour piétons et les quais de métro.
2. Certains de ces dispositifs sont appelés « bandes d'éveil à la vigilance » (BEV).
Équivalent étranger : tactile ground surface indicator (TGSI) (n.), tactile paving (n.), tactile tiles (n.).
société de matériel ferroviaire
Abréviation : SMF.
Domaine : Transports/Transport ferroviaire
Définition : Société de location et de gestion de matériel ferroviaire roulant.
Équivalent étranger : rolling stock leasing company, rolling stock operating company (ROSCO).
système GSM du rail
Domaine : Télécommunications-Transports/Transport ferroviaire.
Définition : Système GSM propre aux applications informatiques et aux communications ferroviaires, qui permet aux
conducteurs des trains, aux responsables de la circulation et aux agents d'entretien des infrastructures de
communiquer entre eux, individuellement ou en groupe.
Voir aussi : système GSM.
Équivalent étranger : global system for mobile communications for railways, global system for mobile
communications - railways (GSM-R).
véloroute, n.f.
Domaine : Transports-Motocycle et cycle.
Définition : Ensemble de voies vertes et de routes à faible circulation constituant un itinéraire destiné aux cyclistes et
assurant la continuité de leur trajet sur de longues distances, dans des conditions de sécurité satisfaisantes.
Voir aussi : voie verte.
Équivalent étranger : cycle route, segregated cycle facilities.
voie verte
Domaine : Transports-Motocycle et cycle.
Définition : Chaussée en site propre réservée à la circulation des véhicules non motorisés, des piétons ou des
cavaliers.
Équivalent étranger : greenway.
II - Table d'équivalence
A. Termes étrangers
B. Termes français
(1) Les termes en caractères gras se trouvent dans la partie I (Termes et définitions).
(2) Il s'agit d'équivalents anglais, sauf mention contraire.
Organisation générale
Commission générale de terminologie et de néologie
Vocabulaire de la défense
NOR : CTNX1114180K
liste du 19-6-2011 - J.O. du 19-6-2011
MEN - MCC
I - Termes et définitions
ailette de bout d'aile
Domaine : Aéronautique.
Définition : Élément de voilure placé obliquement ou orthogonalement à l'extrémité de l'aile d'un aéronef de manière à
accroître la finesse aérodynamique en réduisant l'intensité du sillage tourbillonnaire issu de l'aile.
Équivalent étranger : winglet.
Attention : Cette publication annule et remplace celle du terme « ailerette » au Journal officiel du 22 septembre 2000.
capacité de suggestion
Domaine : Tous domaines.
Définition : Capacité d'une commande ou d'une représentation symbolique à inciter l'utilisateur à effectuer la
manœuvre permettant d'obtenir le résultat souhaité.
Équivalent étranger : affordance.
chuteur opérationnel
Domaine : Défense/Opérations.
Définition : Parachutiste militaire apte à la pratique du saut à ouverture commandée retardée, à grande ou très grande
hauteur, avec charge et armement, en équipe, de jour comme de nuit.
Note :
1. On trouve aussi, dans le langage professionnel, le terme « chutops ».
2. Une des missions du chuteur opérationnel est celle de l'orienteur-marqueur.
Voir aussi : orienteur-marqueur.
Équivalent étranger : operational jumper.
démonstration de force
Domaine : Défense/Stratégie.
Définition : Action militaire à forte visibilité, offensive ou non, effectuée à des fins d'intimidation.
Équivalent étranger : show of force.
drone, n.m.
Domaine : Défense.
Définition : Engin mobile terrestre, aérien ou naval, sans équipage embarqué, programmé ou télécommandé, et qui
peut être réutilisé.
Note : Les drones militaires sont équipés de systèmes d'armes ou de collecte d'informations.
Équivalent étranger : drone.
Attention : Cette publication annule et remplace celle du Journal officiel du 22 septembre 2000.
furtivité, n.f.
Domaine : Défense.
Définition : Caractéristique d'un engin terrestre, aérien ou naval, dont la signature est rendue difficilement détectable.
Voir aussi : signature.
Équivalent étranger : stealth, stealthiness.
Attention : Cette publication annule et remplace celle du Journal officiel du 22 septembre 2000.
gyrolaser, n.m.
Domaine : Aéronautique-Défense.
Définition : Gyromètre recourant à la technique du laser.
Voir aussi : gyromètre.
Équivalent étranger : laser gyro, laser gyrometer.
gyromètre, n.m.
Domaine : Aéronautique-Défense.
Définition : Appareil gyroscopique servant à déceler et à mesurer les vitesses de rotation d'un engin aérien ou spatial
par rapport à un repère terrestre, et, de ce fait, ses changements d'inclinaison ou de direction.
Voir aussi : gyrolaser.
Équivalent étranger : gyrometer, rate gyro.
mission de surveillance et de contrôle
Forme abrégée : surveillance et contrôle.
Domaine : Défense/Opérations.
Définition : Mission consistant à s'assurer, par l'observation et la collecte d'informations, de l'application d'un accord
et, si nécessaire, à proposer des mesures correctives.
Note : Les missions de surveillance et de contrôle sont notamment mises en œuvre au cours des opérations de
soutien de la paix menées par un État ou une coalition d'États sous l'égide de l'Onu, de l'Union européenne ou de
l'Otan.
Équivalent étranger : monitoring mission.
mobilité opérative
Domaine : Défense/Opérations.
Définition : Aptitude à déplacer rapidement des forces et leur logistique à l'intérieur d'un même théâtre d'opérations, et
à organiser leur retour à l'issue d'une mission.
Note : Les déplacements peuvent s'effectuer soit entre une zone de déploiement et une zone d'engagement, soit entre
plusieurs zones d'engagement.
Voir aussi : mobilité stratégique, mobilité tactique.
Équivalent étranger : operational mobility.
mobilité stratégique
Domaine : Défense/Opérations.
Définition : Aptitude à déplacer rapidement des forces et leur logistique sur de longues distances, d'un théâtre
d'opérations ou d'une région à l'autre.
Voir aussi : mobilité opérative, mobilité tactique.
Équivalent étranger : strategic mobility.
mobilité tactique
Domaine : Défense/Opérations.
Définition : Aptitude des unités à manœuvrer sur le terrain.
Note : La mobilité tactique recouvre trois types d'opérations : la projection des forces, les opérations aéroportées et
aéromobiles et les opérations amphibies.
Voir aussi : mobilité opérative, mobilité stratégique.
Équivalent étranger : tactical mobility.
propulsion anaérobie
Domaine : Défense-Marine.
Définition : Système de propulsion qui permet à un sous-marin de fonctionner longtemps sans utiliser l'air extérieur et
sans remonter à la surface.
Note : La propulsion anaérobie permet d'accroître l'autonomie en plongée du sous-marin, qui peut passer de quelques
heures à quelques jours, et, par voie de conséquence, de diminuer les risques de détection.
II - Table d'équivalence
A. Termes étrangers
B. Termes français
mission de surveillance et de
Défense/Opérations monitoring mission
contrôle, surveillance et contrôle
(1) Les termes en caractères gras se trouvent dans la partie I (Termes et définitions).
(2) Il s'agit d'équivalents anglais, sauf mention contraire.
La présente circulaire a pour objet de préparer la mise en œuvre, pour la troisième année consécutive, du dispositif
d'allocation financière - Parcours de réussite professionnelle - intitulé « PARP ». Sont rappelés ses objectifs, les
publics concernés et les critères d'éligibilité, ainsi que les modalités de mise en œuvre, de financement, de suivi et
d'évaluation.
Le ministre de l'Intérieur, de l'Outre-Mer, des Collectivités territoriales et de l'Immigration, le ministre de l'Éducation
nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative ainsi que le ministre de l'Enseignement supérieur et de la
Recherche ont souhaité valoriser et soutenir, par l'octroi d'une allocation financière, les parcours d'intégration de
jeunes qui ont fourni d'importants efforts d'adaptation linguistique et culturelle lors de leur arrivée en France pour
réussir, avec succès, leurs études secondaires, et ont fait le choix de s'engager dans des études supérieures en
institut universitaire de technologie (IUT), en section de techniciens supérieurs (STS) ou en classe préparatoire aux
grandes écoles (CPGE).
L'allocation PARP, créée par arrêté interministériel du 19 octobre 2009, concerne un maximum de 200 nouveaux
jeunes par an. Elle intervient de façon complémentaire au dispositif des aides sociales du ministère de
l'Enseignement supérieur et de la Recherche, piloté par la direction générale pour l'enseignement supérieur et
l'insertion professionnelle (DGESIP) et géré par le Centre national des œuvres universitaires et scolaires (Cnous) et
les centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires (Crous) au niveau académique.
Cette allocation est financée sur le budget de la DAIC au secrétariat général à l'immigration et à l'intégration du
ministère de l'Intérieur, de l'Outre-Mer, des Collectivités territoriales et de l'Immigration.
arrivé en France (classe d'initiation-CLIN, classe d'accueil-CLA)) ou de toute autre modalité de soutien et
d'accompagnement, individualisé ou collectif, mise en place pour la scolarisation d'élèves nouvellement arrivés.
L'attestation produite devra être signée par le chef d'établissement ou le directeur d'école concerné.
En outre, celui-ci doit satisfaire aux trois conditions suivantes :
- être éligible aux bourses d'enseignement supérieur sur critères sociaux (BCS) ;
- être titulaire de la mention très bien ou bien obtenue au baccalauréat général, technologique ou professionnel au titre
de l'année scolaire 2010-2011 ;
- avoir intégré l'une des filières de l'enseignement supérieur suivantes : institut universitaire de technologie (IUT),
section de techniciens supérieurs (STS) ou classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE).
Situation des étudiants ayant bénéficié au titre de l'année 2010-2011 de l'allocation PARP
Il convient de se reporter au chapitre III de la présente circulaire « Conditions de renouvellement en 2011-2012 de
l'allocation PARP accordée en 2010-2011».
Situation des étudiants ayant bénéficié au titre de l'année 2009-2010 de l'allocation PARP
Il convient de se reporter au chapitre III de la présente circulaire « Conditions de renouvellement en 2011-2012 de
l'allocation PARP accordée en 2009-2010 ».
3. Durée d'attribution
L'allocation PARP est allouée pour un parcours de formation d'une durée maximum de 3 ans aux étudiants qui en ont
fait la demande et répondent aux critères d'éligibilité définis à l'article 1 de l'arrêté du 19 octobre 2009.
4. Montant de l'allocation
Le montant de cette allocation forfaitaire est fixé pour une année universitaire à 2 400 euros.
Le PARP vient compléter les aides accordées par le ministère chargé de l'Enseignement supérieur.
de l'accueil, de l'intégration et de la citoyenneté (DAIC), et le Centre national des œuvres universitaires et scolaires
(Cnous) définit les modalités de mise en place, de pilotage et d'évaluation du PARP ainsi que la gestion de l'ensemble
du dispositif par le Cnous, en lien avec le réseau des œuvres universitaires et scolaires et les préfets.
Les Crous assurent la gestion de cette allocation. Ils contribuent à l'information des étudiants, procèdent à
l'instruction des dossiers de candidature, réalisent le classement des candidats et assurent le lien avec les
préfectures ainsi que le paiement des aides.
Les dossiers de candidature sont instruits par les Crous sous le pilotage du Cnous qui procède au classement
national des candidats.
Les Crous vérifient la recevabilité des dossiers de candidature au regard des critères d'éligibilité. Lorsqu'un dossier ne
remplit pas les conditions requises, il est renvoyé par le Crous à son expéditeur comme non conforme. Si le dossier
est conforme, il est enregistré par le Crous qui procède à l'établissement d'une liste des candidats classés par ordre
(selon la note au baccalauréat, l'échelon de la bourse sur critères sociaux, l'attribution d'une aide au mérite et,
éventuellement, l'âge du candidat) transmise au Cnous.
Sur cette base, le Cnous élabore un classement national et transmet à chacun des préfets de région la liste des
candidats avec copie aux Crous.
À ce titre, une liste des correspondants des préfectures chargés de ce dossier est établie par la DAIC et transmise au
Cnous.
4. Décision d'attribution
Le préfet décide, sur la base des propositions qui lui sont transmises, de l'attribution ou non de l'allocation. Il notifie
aux lauréats la décision d'attribution.
Le Cnous est informé par chaque préfet de la liste définitive des lauréats. Ces informations sont transmises aux
Crous pour mise en paiement de l'allocation.
5. Réglementation applicable en termes de suivi et de contrôle de la scolarité des bénéficiaires du PARP
La réglementation applicable en terme de contrôle de l'assiduité est celle qui régit les bourses et aides financières du
ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
En cas de défaut d'assiduité, le Crous en informe le préfet qui peut prendre une décision de suspension de l'allocation
PARP.
V - Suivi et évaluation
L'année universitaire 2011-2012 est la troisième année de mise en œuvre du PARP.
Elle correspond à la dernière génération d'étudiants susceptibles d'être éligibles au PARP en application de l'arrêté du
19 octobre 2009.
Un rapport d'exécution des trois années de mise en œuvre du PARP sera établi par le Cnous.
Le comité de pilotage, associant la DAIC du secrétariat général à l'immigration et à l'intégration du ministère de
l'Intérieur, de l'Outre-Mer, des Collectivités territoriales et de l'Immigration, la direction générale pour l'enseignement
supérieur et l'insertion professionnelle (DGESIP) du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, la
direction générale de l'enseignement scolaire (DGESCO) du ministère de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de
la Vie associative ainsi que le Cnous, se réunira à la fin du premier trimestre 2012 pour dresser un bilan complet de
cette action au regard de ses objectifs initiaux, en tirer des enseignements et formuler des préconisations.
Nous appelons votre attention sur cette mesure qui constitue un volet important de la politique d'intégration par la
valorisation de parcours d'étudiants particulièrement méritants.
L'orientation active s'inscrit dans un processus continu en totale cohérence avec l'un des trois points clés de la
réforme du lycée : « mieux orienter » avec une orientation plus progressive, plus ouverte et plus juste. L'orientation
active permet aux lycéens d'accéder à une information générale sur les filières de l'enseignement supérieur mais
également à un conseil personnalisé. Elle trouve naturellement sa place dans l'accompagnement personnalisé inscrit
dans l'emploi du temps des lycéens par la réforme.
L'orientation active s'articule autour de cinq grandes séquences : l'information, le conseil, la préinscription, l'admission
et la réorientation.
Afin de préparer le lycéen à la phase de formulation des vœux dans le portail « Admission post-bac », au second
trimestre de la classe de terminale, et de lui ménager le temps nécessaire pour mûrir son projet, plusieurs académies
ont expérimenté le conseil d'orientation anticipé dès la classe de 1ère et jusqu'au 1er trimestre de la terminale. Ces
expérimentations ont pris appui sur la collaboration des équipes éducatives des lycées et des enseignants-chercheurs
des universités, portées par un pilotage académique facilitateur de la démarche.
Le conseil d'orientation anticipé sera généralisé dans toutes les académies, à partir de la rentrée 2011, en classe de
1ère. Tout lycéen qui souhaite poursuivre des études dans l'enseignement supérieur doit pouvoir recevoir une
information claire et objective sur l'ensemble de l'offre de formation (BTS, CPGE, licence et DUT) ainsi qu'un conseil
personnalisé relatif aux filières qu'il aurait l'intention de choisir et les exigences spécifiques que celles-ci revêtent.
L'ensemble des élèves de 1ère (générale, technologique et professionnelle) des établissements publics et privés sont
donc concernés et toutes les formations de l'enseignement supérieur peuvent faire l'objet d'un conseil.
Une attention particulière sera portée aux lycéens handicapés que certaines situations de formation peuvent mettre en
difficulté. Il conviendra de rechercher par anticipation les compensations nécessaires afin que le futur étudiant puisse
mener à bien son projet.
L'article L. 123-4-1 du code de l'Éducation fait obligation aux établissements d'enseignement supérieur d'assurer la
formation des étudiants handicapés ou présentant un trouble de santé invalidant en mettant en œuvre les
aménagements nécessaires à leur situation dans l'organisation, le déroulement et l'accompagnement de leurs études.
Toutes les filières de formation devant lui être rendues accessibles, le conseil doit conduire l'élève handicapé à
élaborer un projet d'orientation ambitieux et réaliste.
La présente circulaire vise à préciser les modalités de mise en œuvre du conseil anticipé qui prend appui sur les
échanges organisés entre les établissements d'enseignement secondaire et d'enseignement supérieur, mais
également sur un pilotage coordonné sous l'autorité des recteurs.
Le pilotage académique garantira la généralisation de la phase de conseil, coordonnera les initiatives et l'évaluation du
dispositif. La commission de coordination académique des formations post-baccalauréat, présidée par le recteur, est
le lieu de concertation entre les universités et les lycées notamment pour la coordination des actions d'information et
de la phase de conseil d'orientation. Le pilotage s'appuiera sur les dispositions des circulaires DGESCO n° 2011-021
du 18 février 2011 relative à la mise en réseau des lycées et n° 2011-071 du 2 mai 2011 relative à la préparation de la
rentrée 2011.
Il appartiendra à chaque service académique d'information et d'orientation de définir un calendrier académique qui
permette une identification claire des périodes d'information pour les lycéens de 1ère ainsi que des temps de
réception des conseils donnés par les établissements d'enseignement supérieur.
Ce calendrier accroît la lisibilité de cette action auprès des jeunes et de leurs parents et prend en compte les
différentes contraintes de l'enseignement supérieur, en particulier les périodes d'examen qui limitent la disponibilité
des enseignants-chercheurs pour des informations et des conseils sur leurs formations.
Vous veillerez donc à inscrire le conseil d'orientation anticipé dans les contraintes des établissements secondaires et
des établissements d'enseignement supérieur qui, selon les académies, peuvent être différentes. Il conviendra ainsi
de lisser sur la durée la demande de conseil : si la classe de 1ère doit constituer une phase d'information
personnalisée inscrite dans le cadre de l'accompagnement personnalisé, le conseil peut également être prolongé en
début de classe de terminale.
Le choix des outils informatiques est laissé à votre appréciation. Ceux proposés par l'Onisep participent à la
démarche d'information sur les formations et les professions et peuvent compléter des outils développés dans votre
académie.
Les recteurs établiront un schéma directeur de la mise en œuvre de cette circulaire qu'ils transmettront aux
ministères. Ils effectueront également une évaluation du dispositif.
Les groupements de spécialités du brevet de technicien supérieur pour l'évaluation ponctuelle à l'épreuve de
mathématiques sont actualisés pour la session 2012.
La répartition des spécialités de BTS dans chaque groupement est indiquée en annexe.
Dans chaque groupement, le sujet de mathématiques est commun en totalité ou en partie. Cependant, pour certaines
spécialités d'un même groupement, il n'est pas exclu d'introduire dans le sujet quelques questions distinctes, voire un
exercice distinct, afin de préserver leur particularité.
Annexe
Tableau des groupements de spécialités
Définition
NOR : ESRS1113506D
décret n°2011-995 du 23-8-2011 - J.O. du 25-8-2011
ESR - DGESIP
Vu code de l’Éducation, notamment articles L. 335-5, L. 335-6, D. 123-12 à D. 123-14 et D. 337-60 ; code du Travail,
notamment articles L. 6222-8 et R. 6222-7 ; décret n° 97-1189 du 19-12-1997 modifié ; décret n° 2002-482 du 8-4-
2002 modifié ; commission professionnelle consultative « communication graphique et audiovisuel » du 12-1-2010 ;
commission professionnelle consultative « arts appliqués » du 17-1-2011 ; CSE du 17-3-2011 ; Cneser du 28-3-2011 ;
Titre Ier
Dispositions générales
Article 1 - Le diplôme supérieur d'arts appliqués est un diplôme à finalité professionnelle délivré au nom de l'État. Il
porte mention d'une spécialité.
Il atteste que son titulaire maîtrise les savoirs technologiques, artistiques et généraux, les techniques et savoir-faire
relevant de la spécialité et permettant d'exercer des fonctions requérant une haute compétence en matière de
conception.
Les formations préparant au diplôme supérieur d'arts appliqués s'inscrivent dans le cadre de l'architecture européenne
des études définie par l'article D. 123-13 du code de l'Éducation.
Le diplôme supérieur d'arts appliqués est inscrit au niveau I dans la nomenclature interministérielle des niveaux de
formation.
Article 2 - Un arrêté du ministre chargé de l'Enseignement supérieur, publié au Journal officiel de la République
française, établit, pour chaque spécialité, le référentiel d'activités professionnelles, le référentiel des compétences,
des capacités et des connaissances et leur niveau d'exigence, définit les domaines de formation et les unités
d'enseignement qui les constituent. Il fixe également la durée et les finalités du stage en milieu professionnel.
Chaque spécialité comporte au moins un domaine de formation générale, un domaine de formation artistique et un
domaine de formation professionnelle. Chaque domaine de formation est constitué d'au moins deux unités
d'enseignement. Certaines unités d'enseignement peuvent être communes à plusieurs spécialités.
Cet arrêté fixe la durée et l'ordre d'acquisition des unités d'enseignement ainsi que leur valeur en crédits européens
dans le respect des dispositions pédagogiques définies aux articles 4 et 5 du décret du 8 avril 2002 susvisé.
Titre II
Modalités de préparation
Article 3 - Les formations conduisant au diplôme supérieur d'arts appliqués font l'objet d'une autorisation d'ouverture
par le ministre chargé de l'Enseignement supérieur.
L'autorisation d'ouverture est accordée ou renouvelée pour une durée de quatre ans.
La procédure de présentation et la description du dossier de demande d'ouverture sont définies par le ministre chargé
de l'Enseignement supérieur.
Article 5 - Par la voie scolaire et par la voie de l'apprentissage, peuvent déposer leur candidature en vue de la
préparation au diplôme supérieur d'arts appliqués :
- les titulaires d'un brevet de technicien supérieur du secteur du design et des arts appliqués ;
- les titulaires d'une certification relevant du même secteur que la spécialité du diplôme supérieur d'arts appliqués
postulée et inscrit au moins au niveau III dans le répertoire national des certifications professionnelles ;
- les titulaires d'un diplôme des métiers d'art ;
- les candidats ayant accompli la scolarité complète conduisant à l'un des diplômes cités ci-dessus ;
- les candidats justifiant d'expériences professionnelles et d'acquis personnels permettant de préparer le diplôme
supérieur d'arts appliqués.
Les candidats au titre de la voie de la formation professionnelle continue peuvent également déposer leur candidature
en vue de la préparation au diplôme supérieur d'arts appliqués s'ils justifient de trois ans d'exercice professionnel
effectif dans un emploi de niveau au moins égal à celui occupé par un titulaire du diplôme supérieur d'arts appliqués
et dans un domaine d'activité correspondant au diplôme postulé.
Article 6 - L'admission dans la formation conduisant au diplôme supérieur d'arts appliqués est organisée sous l'autorité
du recteur d'académie qui définit, avec les chefs d'établissement d'accueil, les conditions de la mise en place et du
déroulement de la procédure d'admission.
Elle est prononcée par le chef d'établissement d'accueil, sur proposition d'une commission qu'il constitue et préside,
formée de professeurs enseignant dans le cycle d'études et d'au moins un professionnel. Cette commission prend en
compte les éléments figurant au dossier de candidature complété par un dossier de travaux et, éventuellement, par
un entretien.
Article 7 - Le passage en deuxième année est acquis lorsque l'étudiant a obtenu, à l'issue de la première année, à la
fois une moyenne égale ou supérieure à 10 sur 20 à chaque domaine de formation et une note égale ou supérieure à 8
sur 20 à chacun des modules de connaissances qui le constituent. Un étudiant qui ne remplit pas ces conditions peut
être autorisé par le chef d'établissement, conformément aux limites prescrites par l'arrêté mentionné à l'article 2 et
après avis du conseil de classe, à poursuivre en deuxième année. L'étudiant doit alors présenter les contrôles
afférents aux modules de connaissances manquants selon les modalités prévues par l'arrêté précité.
Article 8 - L'étudiant peut être autorisé à redoubler la première ou la deuxième année, par décision du chef
d'établissement après avis du conseil de classe.
Cette possibilité de redoublement n'est valable qu'une fois au cours de la formation, sauf cas de force majeure dûment
justifié et apprécié par le chef d'établissement.
La décision refusant l'autorisation de redoublement doit être motivée et assortie de conseils d'orientation.
Dans chaque académie, une commission de recours est organisée, sous l'autorité du recteur ou de son représentant,
devant laquelle les étudiants non admis en deuxième année peuvent faire appel de la décision de redoublement. Cette
commission comprend au moins un chef d'établissement ainsi qu'un enseignant de la spécialité du diplôme supérieur
d'arts appliqués préparée par l'étudiant. Sur proposition de cette commission, le recteur confirme, au besoin en la
complétant, ou infirme la décision du chef d'établissement.
Article 9 - Sous réserve des dispositions des articles 10 et 11, le volume horaire de la formation conduisant au
diplôme supérieur d'arts appliqués est fixé comme suit :
Article 10 - Des dispenses d'unités peuvent être accordées par la commission mentionnée à l'article 6 aux candidats
justifiant de titres ou diplômes ou d'études supérieures dépassant le niveau exigé pour l'inscription.
Dans le cas de dispenses d'unités, la durée de formation peut être réduite sur décision du recteur sur proposition de
la commission précitée.
Pour les apprentis, la réduction de la durée du contrat d'apprentissage est fixée conformément aux dispositions de
l'article L. 6222-8 du code du Travail. Dans le cas d'une réduction à un an, cette durée de formation ne peut être
inférieure à 675 heures.
Article 11 - Les modalités de réduction de la durée de formation et de la durée des stages de formation sont prévues
par l'arrêté mentionné à l'article 2.
Titre III
Conditions de délivrance
Article 12 - Les candidats à l'obtention du diplôme supérieur d'arts appliqués doivent s'inscrire auprès du service
chargé de l'organisation de l'examen.
Article 13 - Les unités sanctionnent les connaissances, compétences et capacités évaluées sous la forme soit d'un
contrôle en cours de formation, soit d'un contrôle ponctuel terminal, soit de ces deux modes de contrôle combinés.
Article 14 - Le diplôme supérieur d'arts appliqués est attribué aux candidats ayant obtenu à la fois une moyenne égale
ou supérieure à 10 sur 20 à chaque domaine de formation et une note égale ou supérieure à 8 sur 20 à chacune des
unités qui le constituent.
Le diplôme est délivré par le recteur d'académie après délibération du jury prévu à l'article 15.
Il sanctionne un niveau correspondant à l'obtention de 120 crédits européens.
Article 15 - Le jury est nommé par le recteur d'académie pour chaque session et chaque spécialité du diplôme
supérieur d'arts appliqués. Il est présidé par un inspecteur d'académie-inspecteur pédagogique régional de sciences
et techniques industrielles du secteur « arts appliqués » ou un enseignant chercheur.
Il est composé, outre son président, d'au maximum dix personnes réparties à parité :
- de professeurs enseignant dans le cadre de la spécialité du diplôme supérieur d'arts appliqués considérée ;
- de membres de la profession concernée.
Le jury ainsi constitué pourra s'adjoindre deux personnes qualifiées, dont il propose la nomination au recteur.
Le jury se réunit deux fois au cours du cycle d'études pour valider les acquis de chaque candidat.
Article 16 - Le chef d'établissement délivre aux étudiants, après consultation du conseil de classe, une attestation
descriptive du parcours de formation qu'ils ont suivi et des connaissances et aptitudes qu'ils ont acquises. Cette
attestation est établie conformément au référentiel de la spécialité du diplôme. Lorsqu'une ou plusieurs unités
constitutives du diplôme ont été validées sans que le diplôme ait été obtenu, l'attestation descriptive mentionne pour
chaque unité les crédits correspondants figurant au référentiel.
La poursuite d'études et l'orientation des étudiants dans une autre formation de l'enseignement supérieur sont
facilitées par des conventions de coopération pédagogique entre les établissements préparant au diplôme supérieur
d'arts appliqués et des établissements, français ou étrangers, dispensant cette formation. Ces conventions précisent,
sur la base de l'attestation descriptive prévue au premier alinéa du présent article et en fonction des divers types
d'études auxquelles peuvent postuler les étudiants issus des formations conduisant au diplôme supérieur d'arts
appliqués, les conditions de validation des acquis de ces étudiants dans le cadre des cursus de formation de
l'établissement d'accueil. Elles prévoient, pour l'examen des dossiers individuels, l'organisation de commissions
associant des représentants de l'établissement d'origine et de l'établissement d'accueil et présidée par le chef de
l'établissement d'enseignement supérieur d'accueil ou un enseignant-chercheur qu'il désigne.
Article 17 - Le bénéfice d'une note égale ou supérieure à 10 sur 20 obtenu à une unité ou à un domaine de formation
peut être conservé pendant cinq ans à compter de la date d'obtention. Cette durée de validité peut toutefois être
modifiée en cas de rénovation ou de suppression de la spécialité.
Ces unités peuvent donner lieu à la délivrance d'attestations de réussite valables cinq ans à compter de leur date
d'obtention.
Article 18 - Le ministre chargé de l'Enseignement supérieur désigne un inspecteur général de l'Éducation nationale
chargé de veiller, sur le plan pédagogique, au bon déroulement de la session et d'assurer la coordination de l'action
des différents jurys.
Titre IV
Dispositions transitoires et finales
Article 19 - Les candidats qui n'ont pas obtenu le diplôme supérieur d'arts appliqués régi par le décret n° 83-913 du
14 octobre 1983 portant création et fixant les conditions de délivrance des diplômes supérieurs d'arts appliqués
présentent les unités non obtenues dans les conditions définies par l'arrêté mentionné à l'article 2.
Article 20 - Les établissements dispensant la formation conduisant au diplôme supérieur d'arts appliqués au titre de
l'article 2 du décret du 14 octobre 1983 susmentionné bénéficient de l'autorisation d'ouverture mentionnée à l'article 3
du présent décret pendant une durée maximale de deux ans à compter de la rentrée 2011.
Durant ce délai, ces établissements doivent présenter un dossier de demande d'autorisation d'ouverture dans les
conditions fixées à l'article 3 du présent décret.
Article 21 - Les arrêtés pris en application de l'article 8 du décret n° 83-913 du 14 octobre 1983 portant création et
fixant les conditions de délivrance des diplômes supérieurs d'arts appliqués sont réputés pris en application de l'article
2 du présent décret.
Article 22 - Le décret n° 83-913 du 14 octobre 1983 portant création et fixant les conditions de délivrance des
diplômes supérieurs d'arts appliqués est abrogé.
Article 23 - Le 2 du titre II de l'annexe du décret du 19 décembre 1997 susvisé est complété par le tableau suivant :
« Décret n° 2011-995 du 23-8-2011 relatif au diplôme supérieur d'arts appliqués »
1 Autorisation d'ouverture des formations conduisant aux diplômes supérieurs d'arts appliqués. Article 3
Article 24 - Le présent décret peut être modifié par décret à l'exception des dispositions des articles 3 et 23.
Article 25 - Les dispositions du présent décret s'appliquent à compter du 1er septembre 2011.
Article 26 - Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche est chargé de l'exécution du présent décret
qui sera publié au journal officiel de la République française.
Opération « Ouvrir l’école aux parents pour réussir l’intégration » - année scolaire 2011-
2012
NOR : MENE1119849C
circulaire n° 2011-123 du 11-7-2011
MEN - DGESCO B3-2
Texte adressé aux préfets de région ; aux rectrices et recteurs d’académie ; aux préfets de département ; aux
inspectrices et inspecteurs d’académie-directrices et directeurs des services départementaux de l’Éducation nationale
Référence : circulaire DGESCO/B3/DAIC/SDAI3 du 23-9-2010
L'opération « Ouvrir l'école aux parents pour réussir l'intégration » pilotée conjointement par le ministère de l'Intérieur,
de l'Outre-Mer, des Collectivités territoriales et de l'Immigration et le ministère de l'Éducation nationale, de la
Jeunesse et de la Vie associative entre dans sa quatrième année d'existence.
Après avoir été expérimentée dans 12 départements de 10 académies en 2008, dans 31 départements de 25
académies en 2009, ensuite dans 41 départements de 27 académies à la rentrée scolaire 2010, cette opération a
rencontré une forte adhésion au niveau local, tant de la part des établissements scolaires, des enseignants et des
formateurs impliqués, que de la part des parents bénéficiaires. C'est la raison pour laquelle le dispositif est consolidé
pour l'année scolaire 2011-2012.
1 - Public et objectifs
L'opération « Ouvrir l'école aux parents pour réussir l'intégration » soutient des actions destinées à des parents
d'élèves étrangers ou immigrés d'origine extracommunautaire.
Dans ce cadre, l'opération propose aux parents volontaires des formations visant trois objectifs simultanés :
- l'acquisition de la maîtrise de la langue française (alphabétisation, apprentissage ou perfectionnement) par un
enseignement de français langue seconde, notamment pour faciliter l'insertion professionnelle, en particulier celle des
femmes qui constituent 70 % de l'immigration familiale ;
- la présentation des principes de la République et de ses valeurs pour favoriser une meilleure intégration dans la
société française ;
- une meilleure connaissance de l'institution scolaire, des droits et devoirs des élèves et de leurs parents, ainsi que
des modalités d'exercice de la parentalité pour donner aux parents les moyens d'aider leurs enfants au cours de leur
scolarité.
Les objectifs de l'opération « Ouvrir l'école aux parents pour réussir l'intégration » ainsi que ses modalités de mise en
œuvre complètent utilement l'offre existante et correspondent à des besoins avérés.
Pour autant, les parents ne peuvent bénéficier à la fois de cette opération et des prestations proposées dans le cadre
du contrat d'accueil et d'intégration (CAI), devenu obligatoire depuis la loi du 24 juillet 2006 relative à l'immigration et à
l'intégration, dont les modalités sont présentées en annexe VII.
Dans ce contexte, le nouveau calendrier de l'opération (cf. point 7) a pour objectif de clarifier les rôles entre les
différents acteurs (centraux/déconcentrés, gestionnaires de crédits/établissements mutualisateurs, établissements
réalisateurs) et de permettre aux écoles et aux établissements scolaires d'organiser plus facilement les formations et
aux services gestionnaires de suivre les crédits du programme précité.
2.1 Reconduction et extension des implantations des formations
Les projets retenus par les comités de pilotage régionaux se divisent en deux catégories.
2.1.1 Les projets s'intégrant dans l'enveloppe de reconduction
Pour l'année scolaire 2011-2012, l'opération sera reconduite avec les 41 départements de 27 académies ayant mis en
œuvre l'opération en 2010-2011. Pour autant, les comités de pilotage régionaux peuvent décider d'éventuelles
fermetures à réaliser et des nouvelles implantations à mettre en œuvre, tout en veillant à la cohérence territoriale des
implantations et à la qualité des formations proposées. Dans le cadre de l'enveloppe de reconduction, ces nouvelles
implantations n'auront pas à être validées par le comité de pilotage national. Toutefois, les comités de pilotage
régionaux devront en informer le comité de pilotage national en juillet qui, au titre de la cohérence nationale, pourra, le
cas échéant, revenir sur une décision du niveau régional.
La liste des académies et des départements concernés est présentée en annexe I. Cette liste est susceptible d'être
modifiée à la rentrée scolaire 2011-2012, en fonction des besoins avérés, après approbation du comité de pilotage
national. Les formations débuteront dès le mois d'octobre de l'année scolaire N.
2.1.2 Les projets nécessitant des crédits supplémentaires
Les nouveaux projets présentés par les comités de pilotage régionaux qui nécessitent des crédits supplémentaires
devront être transmis en juillet au comité de pilotage national, qui rendra sa décision en novembre/décembre de
l'année N :
- d'une part, en fonction de l'intérêt des projets et de l'évaluation des projets existants ;
- d'autre part, au regard des enveloppes budgétaires disponibles sur le programme 104 ou inscrites en loi de finances
initiale.
L'évaluation des crédits supplémentaires sollicités devra faire apparaître les effets « année pleine » à prendre en
compte sur les exercices ultérieurs. Les crédits supplémentaires seront dès lors intégrés aux enveloppes qui seront
pré-notifiées en décembre par la direction de l'accueil, de l'intégration et de la citoyenneté (DAIC). Les formations
nouvelles commenceront au mois de janvier de l'année N+1.
2.2 Organisation des formations
Les formations se déroulent dans les écoles, les collèges et les lycées, pendant la semaine, à des horaires
permettant d'accueillir le plus grand nombre de parents.
Ces formations sont gratuites. Elles sont organisées sur la base d'un enseignement d'une durée de 120 heures pour
l'année scolaire considérée et pour chacun des groupes constitués. À cet égard, il est recommandé de veiller à ce
que la durée ne soit pas inférieure à 60 heures par groupe afin de garantir le niveau de réussite de ces formations.
Pour permettre au plus grand nombre de bénéficier de ces formations, les parents ayant participé à une formation
pendant l'année scolaire précédente peuvent se réinscrire une à deux fois (consécutivement ou non), sans que la
durée totale n'excède trois ans. Un engagement d'assiduité sera demandé aux parents inscrits. À cet égard, à l'issue
de la scolarité, les parents d'élèves pourront se voir remettre une attestation certifiant leur participation aux cours
ainsi que la reconnaissance de leur niveau atteint.
Il convient de noter que les bénéficiaires des nouvelles formations relevant du point 2.1.2 n'auront que deux trimestres
de scolarité. Ils pourront les compléter dès lors par une inscription prioritaire aux formations débutant à la rentrée
scolaire suivante.
Les enseignements sont prioritairement dispensés par :
- des enseignants, notamment ceux qui exercent en classes d'initiation (CLIN) ou en classes d'accueil (CLA) pour les
élèves non francophones ;
- des personnels d'associations agréées par le ministère de l'Éducation nationale ou prestataires de l'Office français
de l'immigration et de l'intégration (OFII). (L'ANAEM est devenue OFII le 25 mars 2009 et a repris l'ensemble des
formations linguistiques auparavant dispensées par l'ANAEM et l'Acsé.)
Ces enseignements peuvent également être assurés par des personnes ayant une qualification ou un diplôme de
français langue étrangère (FLE) ou de français langue seconde (FLS).
L'opération « Ouvrir l'école aux parents pour réussir l'intégration » est inscrite dans le projet d'école ou
d'établissement.
Dans chaque département, il est souhaitable que les écoles et/ou établissements scolaires mutualisent leurs efforts
pour proposer une offre concertée qui réponde aux besoins identifiés localement.
2.3 Information des familles et des équipes pédagogiques
Les écoles et les établissements scolaires assurent une large information, à la fois sur les objectifs et sur les
contenus de ces formations, auprès des familles susceptibles d'en bénéficier. Les associations de parents d'élèves
peuvent utilement diffuser l'information.
Cette information peut également être utilement relayée par des organismes ou des partenaires, tels que les centres
académiques pour la scolarisation des nouveaux arrivants et des enfants du voyage (Casnav), les centres régionaux
de documentation pédagogique (CRDP), les réseaux d'écoute, d'appui et d'accompagnement des parents (REAAP), le
réseau des partenaires locaux œuvrant pour l'accompagnement à la scolarité (CLAS), les équipes pluridisciplinaires
de réussite éducative, les associations œuvrant pour l'intégration des personnes immigrées, les associations de
femmes relais, les agents de développement local pour l'intégration (ADLI), etc.
Un support de communication est téléchargeable à partir du site internet du ministère de l'Éducation nationale, de la
Jeunesse et de la Vie associative et des sites internet et/ou intranet du ministère de l'Intérieur, de l'Outre-Mer, des
Collectivités territoriales et de l'Immigration.
3 - Pilotage-fonctionnement
3.1 Au niveau régional
Un comité de pilotage, présidé conjointement par le préfet de région ou son représentant (direction régionale de la
jeunesse, des sports et de la cohésion sociale -DRJSCS) et le (ou les) recteurs concerné(s) ou son (ou ses)
représentants (inspecteurs d'académie-directeurs des services départementaux de l'Éducation nationale), est
constitué dans chaque région.
Il a pour missions de :
- diffuser l'appel à projets pour l'année scolaire concernée ;
- susciter de nouveaux projets sur la base du volet éducation/parentalité des PRIPI et des diagnostics territoriaux et
sur la base des propositions des établissements scolaires ;
- proposer, le cas échéant, en fonction des bilans et évaluations de l'année scolaire, des redéploiements des
formations existantes ;
- sélectionner les projets présentés par les établissements scolaires - reconduction, redéploiement ou nouveaux
projets -, en veillant au respect des objectifs fixés par la circulaire et à la définition des zones d'implantation
pertinentes ;
- communiquer au comité de pilotage national d'une part, les éléments relatifs à l'organisation des formations mises
en place dans chaque école ou établissement scolaire et d'autre part, l'évaluation qui en est réalisée ;
- veiller à garantir l'articulation de cette opération avec les autres dispositifs de soutien à la parentalité existants mis
en œuvre localement en cohérence avec le volet éducation/parentalité du PRIPI d'une part, avec les dispositifs mis
en œuvre par l'OFII d'autre part ;
- mobiliser l'ensemble des personnels et des ressources disponibles (Casnav, REAAP, CLAS, associations, etc.)
pour mettre en œuvre l'opération ;
- faire connaître cette opération auprès de l'ensemble des partenaires associatifs et institutionnels concernés.
3.2 Au niveau national
Le comité de pilotage est composé des représentants du ministère de l'Intérieur, de l'Outre-Mer, des Collectivités
territoriales et de l'Immigration et des représentants du ministère de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie
associative. Il associe, en tant que de besoin, des représentants des services en région et en académie.
Le comité de pilotage national se réunit une ou deux fois par an. Il fixe les objectifs et les modalités de mise en
œuvre de l'opération.
Il veille à la cohérence des projets s'inscrivant dans l'enveloppe de reconduction et retenus par les comités de
pilotage régionaux. Il agrée les projets nouveaux proposés par les comités de pilotage régionaux.
Il a pour mission d'analyser les bilans élaborés par les établissements mutualisateurs, transmis par les comités de
pilotage régionaux, selon les modalités définies ci-après. Il assure également le suivi quantitatif et qualitatif de
l'opération ainsi que son évaluation.
3.3 Les critères de sélection des projets
Les projets sont sélectionnés sur la base des critères suivants :
- le respect du nombre de personnes à former, les groupes devant être composés de 8 à 15 personnes ;
- le déroulement des formations à l'intérieur des écoles, collèges et lycées ;
- le nombre d'heures de formation ne doit pas être inférieur à 60 heures par groupe ;
- l'adaptation des horaires de formation aux disponibilités du public ;
- la prise en compte de la qualité du projet pédagogique et du savoir-faire des organismes au regard des contenus
ciblés par l'opération ;
- la recherche d'une complémentarité avec les actions de soutien à la parentalité qui pourraient déjà être organisées
par l'école ou l'établissement scolaire (collèges/lycées).
Les projets retenus par les comités de pilotage régionaux sont communiqués au comité de pilotage national en
utilisant les fiches prévues à cet effet aux annexes II et III.
3.4 L'articulation avec les dispositifs existants
La complémentarité et la mise en cohérence entre l'opération « Ouvrir l'école aux parents pour réussir l'intégration » et
les autres dispositifs généralistes en direction des parents doivent être recherchées.
En 2011-2012, 1 300 collèges mettent en place « La mallette des parents ». Cette opération permet d'accompagner
les parents dans leur rôle et de soutenir leur implication, en rendant plus compréhensibles le sens et les enjeux de la
scolarité, le fonctionnement de l'institution scolaire et ses attentes vis-à-vis des parents, membres de la communauté
éducative, à travers l'organisation des ateliers-débats.
La direction de l'accueil, de l'intégration et de la citoyenneté cofinance des ateliers sociaux linguistiques qui organisent
au niveau local des actions favorisant la connaissance et l'appropriation des services et dispositifs publics et des
règles et modes de fonctionnement de la société française, tout en offrant une sensibilisation à la langue orale, en
tant que de besoin.
Il est par ailleurs souhaitable que l'opération « Ouvrir l'école aux parents pour réussir l'intégration » puisse être
davantage articulée avec les actions menées dans le cadre du programme de réussite éducative (notamment avec les
équipes pluridisciplinaires qui en assurent la mise en œuvre), avec les réseaux d'écoute, d'appui et
d'accompagnement des parents (REAAP) et le réseau des partenaires œuvrant pour l'accompagnement à la scolarité
(CLAS).
Ces différents dispositifs constituent des opportunités pour repérer des parents susceptibles de bénéficier de
l'opération « Ouvrir l'école aux parents pour réussir l'intégration ».
4 - Financement
L'opération est financée par les crédits du programme 104 « intégration et accès à la nationalité française » de la
mission « Immigration, asile et intégration » du ministère de l'Intérieur, de l'Outre-Mer, des Collectivités territoriales et
de l'Immigration.
Un montant maximum de crédits est fixé par département en fonction du nombre de personnes immigrées y résidant.
Ce montant est notifié en fin d'année à chaque préfet de région et à chaque recteur d'académie. Il revient au recteur
d'académie d'en informer l'établissement mutualisateur concerné.
Ce financement est destiné à couvrir les 120 heures d'enseignement dispensées. Après avoir assuré la rémunération
des formateurs, peuvent être prises en charge les dépenses afférentes aux frais pédagogiques, aux frais de
communication et aux heures de concertation nécessaires à la mise en œuvre de l'opération, dans la limite de 7 % du
montant des crédits alloués à cette opération. Par ailleurs, l'établissement mutualisateur peut prélever annuellement,
au titre de ses frais de gestion, 3 % maximum de la masse financière constituée de la somme brute des salaires
chargés effectivement versés au titre de l'opération.
L'ensemble des intervenants perçoit des vacations, via l'établissement mutualisateur, selon les dispositions prévues
par le décret n° 2005-909 du 2 août 2005 instituant une indemnité de vacation pour collaboration occasionnelle aux
dispositifs de réussite éducative et par l'arrêté pris le même jour.
Les frais d'inscription au diplôme initial de langue française (Dilf) ou diplôme d'études en langue française (Delf) ou de
gardes d'enfants ne sont pas pris en charge par les crédits relevant du programme 104.
6 - Suivi et évaluation
Des annexes sont jointes à la présente circulaire afin d'organiser le suivi et l'évaluation de l'opération. Elles permettent
de communiquer des éléments quantitatifs qui concernent l'organisation de l'opération et son financement ainsi que
des éléments qualitatifs :
- les annexes II et III sont utilisées pour la présentation des nouveaux projets présélectionnés par les comités de
pilotage régionaux ainsi que des projets s'intégrant dans l'enveloppe de reconduction ;
- les annexes IV et V et l'annexe VI relative au profil des parents sont utilisées pour le bilan final.
Le bilan final permet de réaliser l'évaluation quantitative, qualitative et financière de l'opération pour l'année scolaire
2011-2012. Il doit être transmis au mois de juillet 2012 au comité de pilotage national.
La transmission des annexes dans les délais impartis est indispensable au bon déroulement de l'opération, et en
particulier au calcul des nouvelles dotations pour la prochaine rentrée scolaire.
7 - Calendrier pluri-annuel
Projets de reconduction :
Communication au comité de pilotage national par les comités de pilotage régionaux
des éventuelles fermetures/ouvertures des implantations des formations s'intégrant
dans l'enveloppe de reconduction
Fin juillet N
Fin juillet N
Projets nouveaux nécessitant des crédits supplémentaires :
Envoi au comité de pilotage national par les comités de pilotage régionaux
- des projets présélectionnés (annexes 2 et 3)
- des fiches de bilan pour l'évaluation finale de l'année scolaire 2010-2011
Octobre N Début des formations pour les départements qui sont déjà engagés dans l'opération
(reconduction)
Envoi au comité de pilotage national par les comités de pilotage régionaux des fiches
Juillet N+1
de bilan pour l'évaluation finale de l'année scolaire 2011-2012 (annexes 4, 5 et 6)
Annexe 1
Liste des 27 académies et des 41 départements mettant en œuvre l'opération « Ouvrir l'école aux parents pour
réussir l'intégration » pour l'année scolaire 2011-2012
Annexe 2
Présentation des projets
Annexe 3
Présentation du projet
Annexe 4
Bilan final
Annexe 5
Bilan final-fiche
Annexe 6
Caractéristiques des parents participant à l'opération « Ouvrir l'école aux parents pour réussir l'intégration »
Annexe 7
Le contrat d'accueil et d'intégration et le contrat d'accueil et d'intégration pour la famille
Département :
Académie de :
(*) Il est souhaitable que le nombre d'heures ne soit pas inférieur à 60 heures.
Annexe à transmettre :
- pour la DGESCO à : raphael.gualdaroni@education.gouv.fr
- pour la DAIC à : eliane.fernandez@immigration-integration.gouv.fr
- pour la DRJSCS :
Une fiche par école ou par établissement doit être transmise au comité de pilotage national au début du mois
de juillet, au plus tard.
Département :
Académie de :
Année scolaire :
- n° d’UAI :
- nom :
- adresse :
- téléphone :
- courriel :
- Les trois objectifs relatifs à la langue, à la connaissance des valeurs de la République et à la parentalité sont-ils
présents dans l’action pédagogique ?
- Une évaluation des compétences linguistiques des parents est-elle prévue en début et en fin d’année ?
- Est-il prévu d’articuler l’opération avec d’autres dispositifs à destination des familles et des personnes étrangères ou
immigrées existant en dehors de l’école ou de l’établissement ?
- Dans le cas où l’école ou l’établissement propose déjà une action d’accompagnement des parents, est-il prévu de
l’articuler avec l’opération ?
- Quelle dynamique de réseau peut être envisagée avec les autres écoles ou établissements scolaires qui mettent en
œuvre l’opération dans la ville, le département ou la région ?
Nombre d'enseignants/ formateurs Nombre de parents Organisation des groupes Nombre d'heures d'enseignement
Nombre
de
Répartition des crédits
semaines
Heures consommés par les
de
Nom de l'école prévisionnelles écoles et les
Code Nombre formation
Ville ou de Jours et établissements
UAI Présents Nombre de parents Heures réalisées pour la période réalisées :
l'établissement Professeurs Enseignants Personnels horaires scolaires jusqu'à fin
Inscrits en de par jusqu'à fin juin d’octobre à jusqu'à fin
des écoles du 2nd degré associatifs des juin
moyenne groupes groupe en (préciser le jour) décembre juin
groupes (préciser le jour)
moyenne Année scolaire (préciser
2011-2012 (*) le jour)
Année scolaire :
Bilan final à transmettre au comité de pilotage national à la fin du mois de juillet, au plus tard
Il est demandé :
- Aux écoles et aux établissements scolaires, de transmettre une fiche par établissement au comité de pilotage régional ;
- Au comité de pilotage régional, de transmettre l’ensemble des fiches ainsi qu’une fiche de synthèse au comité
de pilotage national.
Département :
Académie de :
Nom et coordonnées des écoles ou des établissements scolaires expérimentateurs :
Éléments qualitatifs quant à l’impact de l’opération par rapport aux parents et à leurs enfants
- Sur les aspects linguistiques
Sur l’ensemble du groupe, des progrès ont-ils été constatés en :
- Compréhension orale Oui Non
- Expression orale Oui Non
- Compréhension écrite Oui Non
- Expression écrite Oui Non
- Nombre de personnes ayant atteint un niveau A1.1 voire A.1 :
À l'issue du cycle, des participants ont-ils été orientés vers d'autres modules d'apprentissage du français et si oui,
lesquels ?
- Sur les aspects liés à la parentalité
Les parents inscrits participent-ils davantage à la vie scolaire ? (réunion des parents d’élèves ou autres)
Oui Non
Explications :
Les résultats scolaires des enfants ont-ils évolué positivement ?
Oui Non
Explications :
Éléments relatifs au travail en réseau
Une articulation a-t-elle été mise en place avec les dispositifs à destination des familles et des personnes étrangères
ou immigrées, existant en dehors de l’école ou de l’établissement ?
Dans le cas où les écoles ou les établissements proposent déjà une action d’accompagnement des parents, a-t-il été
possible de l’articuler avec l’opération ?
La dynamique de réseau avec les autres écoles ou établissements scolaires qui mettent en œuvre l’opération dans la
ville, le département ou la région a-t-elle pu se développer ?
Le comité de pilotage régional transmettra cette annexe à :
- La DGESCO : raphael.gualdaroni@education.gouv.fr
- La DAIC : eliane.fernandez@immigration-integration.gouv.fr
- La DRJSCS :
Département :
Académie de :
(1) En dessous de 2 ans de présence en France, les personnes sont signataires du CAI, qui est obligatoire depuis 2007, et ne peuvent pas
participer à l'opération.
(2) Inscrire la motivation prioritaire de la personne
Décidé par le Comité interministériel à l’intégration d’avril 2003, le contrat d’accueil et d’intégration (CAI) a été mis en
place, d’abord à titre expérimental, à partir du 1er juillet 2003, avant d’être généralisé à l’ensemble du territoire (loi du
18 janvier 2005 sur la cohésion sociale). Il a pour objectif de faciliter l’intégration des étrangers primo-arrivants ou
admis au séjour. Créé en avril 2009, l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII), qui reprend les
missions exercées jusque-là par l’Agence nationale pour l’accueil des étrangers migrants, est désormais en charge du
dispositif.
formation spécifique sur les « droits et devoirs des parents » dont le contenu est organisé autour de quatre
thématiques suivantes :
- L’égalité entre les hommes et les femmes ;
- L’autorité parentale ;
- Les droits des enfants ;
- Un focus sur la scolarité des enfants.
Ce module de formation « droits et devoirs des parents » se déroule sur une journée et est suivi par les deux
conjoints. Une attestation de suivi de la formation est délivrée à l’issue de la journée.
L'instruction civique et morale constitue un enseignement à part entière, comme le prévoient les programmes de
l'école primaire (arrêté du 9 juin 2008, Bulletin officiel de l'Éducation nationale hors série n° 3 du 19 juin 2008).
À ce titre, elle fait l'objet d'un enseignement régulier dans toutes les classes. Si l'instruction civique contribue à la
formation du citoyen, en faisant connaître les textes, les symboles et les institutions de la République, l'instruction
morale postule que l'école se préoccupe de la personne, dans sa liberté individuelle comme dans ses relations avec
autrui.
La liberté individuelle, qui se conquiert par l'éducation, est en effet une composante fondamentale de toute société
démocratique. C'est pourquoi il convient que les objectifs de l'instruction morale à l'école soient explicités, que son
champ de réflexion soit délimité dans l'esprit et la lettre des programmes et que les démarches pédagogiques qu'elle
met en œuvre soient clarifiées.
C'est l'objet de la présente circulaire.
À travers cet enseignement, le maître vise, dans une première étape, à doter chaque élève d'usages sociaux de
référence. Si ces derniers relèvent, au premier chef, de l'éducation dans la famille, ils doivent, transposés dans une
collectivité telle que l'école, être solidement installés, ainsi que le prévoient les programmes.
Prioritairement définis au cycle des apprentissages fondamentaux sous les termes de politesse, de coopération et de
respect, ils forment le cœur même des relations sociales et interpersonnelles. Au-delà, au cycle des
approfondissements, le maître doit rendre progressivement compréhensibles les grands principes de l'action morale.
Dès lors, c'est l'exercice du jugement moral, portant sur le bien et le mal, qu'il s'agit de consolider, par l'examen de
situations concrètes et variées qui peuvent être liées à des maximes morales.
Sur ces questions, bien évidemment, le professeur ne saurait envisager de se substituer à la famille, encore moins
d'imposer ses propres valeurs. Les principes de neutralité et de laïcité s'appliqueront avec vigilance à ce propos,
notamment dans les domaines politique et religieux. La connaissance du fait religieux, en particulier, n'implique aucun
débat relatif aux obligations religieuses ni aux questions liées à la foi. Aussi, lors de séances pédagogiques, lorsqu'on
abordera les jugements moraux, lorsqu'on tentera de se confronter à un dilemme, reviendra-t-il au maître de s'appuyer
sur une argumentation rationnelle et une expression aussi respectueuse que possible de la conscience de chacun.
Cette attitude, empreinte de sagesse et de prudence, doit, à l'égard de ses élèves, revêtir un caractère d'exemplarité :
on sait en effet que, chez l'enfant, les sentiments et les comportements se réfèrent souvent aux exigences du maître.
Il revient donc à ce dernier, par sa manière d'être et de s'exprimer, d'exercer en toutes circonstances cette influence
formatrice.
Le travail se conclut par une interprétation clarifiée et partagée, qui nécessite une trace écrite et mémorisée.
Ultérieurement, son réinvestissement dans la vie de la classe ou de l'école, à l'occasion d'une lecture ou d'un récit
historique, permettra de mieux installer les valeurs ou les règles dont elle est porteuse. Le lien avec l'instruction
civique sera effectif dès lors que seront abordés les sujets ayant trait au respect dû aux personnes et aux biens, à la
loi, à la santé et à la sécurité. Il doit se dégager du travail ainsi accompli le sentiment d'une bienveillante exigence
vis-à-vis de l'élève, lui permettant de placer, dès le plus jeune âge, le respect d'autrui au sommet de ses valeurs.
L'annexe ci-après présente des thèmes à traiter prioritairement en relation avec les programmes. Un ensemble de
ressources de référence est disponible sur Éduscol.
Annexe
Thèmes proposés
Les thèmes suivants (non hiérarchisés) peuvent donner lieu à un travail sur les maximes, les adages, les morales de
fables, mais aussi de lecture de textes, de mises en situations (jeux de rôles, dilemmes moraux, etc.). Ils peuvent
être exploités en classe dans le respect des progressions mises en ligne sur Éduscol.
Quatre grands domaines sont ainsi proposés.
2. Le respect de soi
- la dignité
- l'honnêteté par rapport à soi-même
- l'hygiène
- le droit à l'intimité
- l'image que je donne de moi-même (en tant qu'être humain)
- la protection de soi
- l'excuse
- la coopération
- le respect
- l'honnêteté vis-à-vis d'autrui
- la justice
- la tolérance
- la maîtrise de soi (être maître de ses propos et de ses actes)
- la sécurité des autres
Continuité pédagogique
NOR : MENE1120530C
circulaire n° 2011-126 du 26-8-2011
MEN - DGESCO A1-2
Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie-directrices et
directeurs des services départementaux de l’Éducation nationale ; aux inspectrices et inspecteurs chargés des
circonscriptions du premier degré ; aux chefs d’établissement du second degré ; aux directrices et directeurs d’école
La présente circulaire concerne la continuité pédagogique et les moyens de l'assurer : fondements, supports, outils,
actions. Elle abroge la circulaire n° 77-100 du 16 mars 1977 ainsi que la note de service n° 82-381 du 7 septembre
1982 y faisant référence.
La liaison entre l'école et le collège, dont l'importance est désormais reconnue par tous les acteurs, s'est enrichie au
fil des années et s'est ancrée dans les pratiques habituelles des équipes pédagogiques des écoles et des collèges.
Elle est aujourd'hui un des moyens de mettre en œuvre l'école du socle commun. De nombreuses circonscriptions et
de nombreux collèges ont engagé une réflexion commune souvent coordonnée aux niveaux départemental et
académique qui génère des actions de qualité pour améliorer la continuité de la scolarité obligatoire, en s'appuyant
sur des cultures professionnelles différentes mais complémentaires.
Il importe d'accompagner les équipes pédagogiques des premier et second degrés dans la mise en œuvre d'une
action pédagogique commune qui permettra à chaque élève de réussir sa scolarité au collège et de la poursuivre au
lycée.
l'organisation de leur temps de travail et la préparation de leurs affaires, en particulier en insistant sur les moyens
d'éviter la surcharge de leur cartable.
Les professeurs cherchent l'harmonisation des consignes et du lexique utilisé dans chacune des disciplines, en
particulier du vocabulaire grammatical, mathématique et scientifique, à partir des nomenclatures officielles et des
programmes. Cette concertation ne se limite pas à un échange entre les enseignants de l'école et du collège, mais
doit également être recherchée dans toutes les disciplines.
Accompagnement personnalisé
NOR : MENE1120474C
circulaire n° 2011-118 du 27-7-2011
MEN - DGESCO A1-2
Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie-directrices et
directeurs des services départementaux de l’Éducation nationale ; aux inspectrices et inspecteurs chargés des
circonscriptions du premier degré ; aux chefs d’établissement du second degré ; aux directrices et directeurs d’école
À leur entrée au collège, certains élèves ont encore des acquis fragiles, d'autres sont désireux d'approfondir leurs
savoirs et savoir-faire. Tous ont encore besoin de dispositifs d'aide adaptés à leur profil, étroitement articulés au
travail conduit à l'école, qui doivent pouvoir commencer dès leur entrée en sixième. L'accompagnement personnalisé
est le cadre de mise en œuvre de ces aides.
La présente circulaire a pour objet de définir les principes et les modalités de l'accompagnement personnalisé en
classe de sixième, qui se substitue à l'aide au travail personnel (ATP). L'accompagnement personnalisé s'adresse à
tous les élèves. Il concerne en priorité les élèves qui en ont le plus besoin pour répondre à des difficultés, souvent
installées de longue date et qui demandent temps et rigueur pour être combattues efficacement. Des actions d'aide
méthodologique et d'approfondissement sont proposées en parallèle.
Les principes et mesures énoncés dans cette circulaire constituent des propositions ou des exemples. Ils sont
destinés à nourrir une réflexion qui sera engagée à la rentrée de septembre 2011, afin de faire évoluer les dispositifs
déjà installés dans l'établissement vers l'accompagnement personnalisé. Progressivement, ces nouvelles modalités,
exposées par cette circulaire, seront à mettre en place.
1 - Principes généraux
L'accompagnement personnalisé est un temps d'enseignement intégré à l'horaire des élèves, dans lequel tous les
professeurs sont invités à s'impliquer.
L'accompagnement personnalisé est mis en place en classe de sixième avec la volonté de renforcer la liaison entre
l'école primaire et le collège. Les deux heures qui lui sont consacrées dans chaque division peuvent être traitées
conjointement ou séparément (par exemple, une heure à destination de tous les élèves et une heure dédiée aux
élèves à besoins spécifiques). L'une ou l'autre peuvent également être annualisées (36 ou 72 heures accentuant la
personnalisation de la prise en charge, sous la forme de modules de remise à niveau). L'accompagnement
personnalisé s'appuie sur les programmes de collège et sur les compétences attendues au palier 2. En fonction des
difficultés rencontrées par les élèves, l'accompagnement personnalisé peut prendre place dans un programme
personnalisé de réussite éducative (PPRE). Les parents des élèves concernés sont informés de la mise en œuvre de
l'accompagnement personnalisé qui concerne leur enfant.
Selon les lacunes et les besoins repérés, l'accompagnement personnalisé est assuré par le professeur de l'élève en
sixième, par un autre professeur du collège, par un professeur des écoles ou par un enseignant spécialisé de Segpa
ou d'Ulis.
communication écrites et orales). Il s'appuie notamment sur les technologies de l'information et de la communication
pour l'éducation (Tice).
L'accompagnement personnalisé doit permettre à l'élève de se doter de méthodes pour accroître et consolider ses
compétences et pour approfondir ses connaissances ; il ne se limite pas à de la remise à niveau. Selon les besoins
des élèves, diagnostiqués notamment à partir des évaluations, les activités conduites durant les heures
d'accompagnement personnalisé permettent, par ordre de priorité :
- de proposer une remise à niveau en cas de difficultés importantes constatées dans l'acquisition des compétences
du palier 2, liées au français et aux mathématiques, notamment en liaison avec des enseignants des écoles ;
- de les soutenir dans les apprentissages des enseignements de la classe de sixième ;
- de leur faire acquérir une autonomie et des méthodes de travail (compréhension du travail attendu et organisation
personnelle, par exemple) ;
- de les aider à approfondir leurs connaissances en proposant des activités contribuant au renforcement de la culture
générale telles que des recherches documentaires, des conférences, ou encore au développement d'excellences et de
talents particuliers.
Les différentes formes et modalités de l'accompagnement personnalisé proposées aux élèves peuvent évoluer selon
leurs besoins.
3 - Mise en œuvre
3.1. Le projet de l'accompagnement personnalisé dans l'établissement
L'équipe pédagogique, sous la responsabilité du chef d'établissement, élabore le projet d'accompagnement
personnalisé. Celui-ci recense les difficultés des élèves, précise la constitution des groupes, l'organisation
hebdomadaire et annuelle, les modalités de l'évaluation de l'accompagnement personnalisé. Pour chacune des
activités proposées aux élèves, sont définis les objectifs visés, la ou les compétences travaillées en lien avec le
socle commun, les modalités pédagogiques choisies ainsi que les termes d'une évaluation de l'efficacité de
l'accompagnement. Le projet est examiné par le conseil pédagogique qui formalise la proposition.
3.2. La coordination et le suivi
Les activités relevant de l'accompagnement personnalisé peuvent être coordonnées par un professeur de l'équipe
pédagogique. Référent privilégié de l'élève, il veille au suivi de son parcours d'accompagnement personnalisé et à sa
cohérence avec d'autres aides telles que le PPRE, l'aide aux devoirs relevant de l'accompagnement éducatif, à ses
résultats et, plus largement, à l'adaptation de l'élève aux méthodes de travail au collège.
3.3. Les groupes d'accompagnement personnalisé
Les modalités d'organisation de l'accompagnement personnalisé relèvent de l'autonomie de l'établissement. Tout ou
partie de l'horaire peut être annualisé.
L'adaptation des contenus de l'accompagnement personnalisé aux besoins des élèves sera facilitée par l'organisation
des groupes en barrette sur plusieurs classes de sixième.
Les groupes peuvent évoluer en cours d'année, en fonction des progrès constatés et des besoins des élèves. Dans
tous les cas, la liberté d'initiative et d'organisation reconnue aux équipes pédagogiques doit leur permettre de mieux
personnaliser l'accompagnement des élèves.
3.4. Modules de remise à niveau
C'est principalement dans le cadre du PPRE que sont définis les modules de remise à niveau. Ils sont
systématiquement organisés pour les élèves qui arrivent en sixième sans avoir validé le palier 2 du socle à l'école
élémentaire pour le français ou les mathématiques. Cette mise en place s'effectue dès la rentrée et au cours du
premier et du deuxième trimestre de la classe de sixième.
Il s'agit d'actions structurées et progressives qui réunissent des petits groupes d'élèves pouvant être issus de
plusieurs classes pendant une durée précisée en début de prise en charge, à raison de trois heures hebdomadaires
maximum. Chaque module est fondé sur quelques objectifs limités en nombre et adaptés aux besoins repérés chez le
groupe d'élèves concerné. Une enveloppe annuelle de 36 ou 72 heures, par division de sixième, peut être répartie en
fonction des choix pédagogiques de l'établissement pour répondre aux besoins des élèves accueillis (répartition
hebdomadaire, mensuelle, trimestrielle). La participation des professeurs des écoles à la prise en charge de modules
de remise à niveau ne peut qu'enrichir la qualité de la liaison école-collège.
Dispositifs en alternance
NOR : MENE1120490C
circulaire n° 2011-127 du 26-8-2011
MEN - DGESCO A1-2
Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie-directrices et
directeurs des services départementaux de l’Éducation nationale ; aux chefs de service académique de l'information
et de l'orientation ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie-inspecteurs pédagogiques régionaux ; aux inspectrices
et inspecteurs de l’Éducation nationale-inspecteurs de l’information et de l’orientation ; aux inspectrices et inspecteurs
de l’Éducation nationale-enseignement technique-enseignement général ; aux chefs d’établissement ; aux directrices
et directeurs de centre d’information et d’orientation ; aux professeurs du second degré
L'école et le collège sont le lieu des apprentissages fondamentaux et d'acquisition du socle commun de
connaissances et de compétences. Le collège est aussi le lieu où se dessinent les premiers projets d'orientation et de
formation.
Pour certains élèves, peu nombreux, le collège n'est pas pleinement un lieu de réussite. La découverte de nouveaux
espaces de formation, la découverte du monde de l'entreprise peuvent, en ouvrant les perspectives, permettre à
l'élève de renouer avec les apprentissages scolaires et de préparer un projet d'orientation.
Pour ces élèves, l'alternance peut être envisagée dès la quatrième.
Afin qu'il serve la réussite de l'élève, le dispositif en alternance doit être :
- personnalisé, c'est-à-dire modulé et adapté aux besoins de l'élève ;
- accompagné, de façon à assurer la continuité des apprentissages ;
- organisé de façon précise, en fonction du cadre défini dans l'établissement ;
- encadré par un pilotage territorial.
La présente circulaire a pour objet de donner un cadre national aux différents types de dispositif, en alternant la
formation générale et la découverte des métiers, qui peuvent être proposés aux élèves de quatrième. Elle fixe les
principes à partir desquels peut s'élaborer leur mise en œuvre selon les formes les plus adaptées au contexte local.
Cette circulaire abroge la circulaire n° 97-134 du 30 mai 1997 relative aux dispositifs d'aide et soutien en quatrième et
à la classe de troisième d'insertion, ainsi que l'annexe II relative aux dispositifs de quatrième en alternance de la
circulaire de rentrée de 2003.
de 14 ans révolus.
L'identification des élèves susceptibles d'en tirer parti est assurée par les équipes pédagogiques et a lieu à tout
moment de l'année scolaire. Proposée par le chef d'établissement, l'admission dans l'un de ces dispositifs est
précédée d'une concertation entre l'élève, ses représentants légaux et l'équipe éducative. La décision finale appartient
à l'élève et à sa famille.
1.3 La poursuite d'études
Elle pourra s'effectuer en troisième générale, en troisième DP6 ou troisième préparatoire aux formations
professionnelles (troisième prépa-pro expérimentée à la rentrée 2011) ou encore en dispositif d'initiation aux métiers
de l'alternance (DIMA). Vous veillerez à ce que ces élèves aient un accès privilégié à la troisième prépa-pro.
L'orientation est préparée durant l'année scolaire avec l'élève et sa famille, elle doit être choisie par l'élève et sa
famille. La décision d'orientation est donc soumise aux procédures habituelles pour une fin de classe de quatrième.
3 - L'acquisition des fondamentaux et du socle commun se fait à tous les moments de l'alternance
Le rôle de l'équipe pédagogique du collège est essentiel pour créer la continuité pédagogique des différents temps de
la formation et le lien entre les différents acteurs. Il convient de veiller, pour ces élèves, à la continuité des
enseignements dispensés dans leur classe d'origine. Il ne s'agit pas simplement de créer des plages horaires
permettant des temps de formation en dehors du collège mais, surtout, grâce à ces aménagements, de construire une
réponse adaptée aux besoins de l'élève : réorganiser les progressions en conservant l'objectif d'acquisition du palier 3
du socle commun en fin de scolarité obligatoire, privilégier les entrées concrètes, s'appuyer sur les expériences des
élèves, etc.
3.1 Durant les périodes de découverte des métiers, l'élève continue à construire des savoirs
La continuité est préparée : avant la période de découverte des métiers, les objectifs d'apprentissage sont explicités à
l'élève ainsi que les modalités d'évaluation de ces acquis.
Les acquis que l'élève peut potentiellement retirer de ces périodes en alternance sont nombreux et relèvent de
différentes disciplines et compétences : recherche de stage, préparation d'une interview, rédaction de comptes rendus
et de rapports de stages, description des tâches au cours d'un entretien ou d'un exposé, sont autant de façons de
travailler la maîtrise de la langue. De la même manière, la réalisation ou la lecture de cartes, de tableaux, de
graphiques, les calculs d'aires, de proportions, contribuent à la construction de notions de mathématiques.
L'autonomie, la responsabilité, l'apprentissage des règles de sécurité, la connaissance des voies de formation et de
l'entreprise nourrissent les compétences 6 et 7.
Les périodes de découverte des métiers donnent lieu à restitution, valorisation et évaluation. L'avis des partenaires
est sollicité et alimente l'évaluation.
Les acquis doivent être reconnus et formalisés. Ils sont pris en compte dans le livret personnel de compétences, ainsi
qu'en tant qu'évaluations chiffrées.
Le retour est accompagné, particulièrement dans le cadre de l'atelier (accompagnement par un tuteur, préparation des
évaluations à venir). L'élève doit non seulement prendre conscience de ses acquis, mais aussi ne pas perdre pied sur
les contenus travaillés en son absence.
3.2 Les activités au cours des périodes de découverte des métiers et des formations
Les élèves peuvent être accueillis en lycée professionnel, en lycée agricole, en CFA, sur les plateaux techniques des
Segpa et en entreprise. Cet accueil peut prendre plusieurs formes : participation à des activités en lycée, CFA ou
Segpa, témoignage de professionnels, mise en place d'un projet collectif, séquences courtes d'observation en milieu
professionnel (par exemple : assister à un « process » de production précis, comprendre l'organigramme d'une
entreprise et les niveaux de formation des différents postes, connaître les différents corps de métiers d'un même
domaine professionnel, etc.). En lycée, professionnel ou agricole, en Segpa et en CFA, l'élève participe aux travaux
sur les plateaux techniques, en étant éventuellement intégré, ponctuellement, à des groupes-classes de ces
établissements.
En entreprise, administration et association, les élèves d'au moins 14 ans peuvent effectuer des stages d'initiation,
conformément aux articles D. 331-1 à D. 331-12 du code de l'Éducation d'élèves mineurs de moins de 16 ans et à la
circulaire n° 2003-134 du 8 septembre 2003 relative à l'application du décret précédemment cité.
Quel que soit le lieu de découverte, les élèves ne peuvent en aucun cas accéder aux machines, appareils ou produits
dont l'usage est proscrit aux mineurs par les articles D. 4153-15 à D. 4153-40 du code du Travail et conformément à
la directive 94/33/ce du Conseil européen du 22 juin 1994 relative à la protection des jeunes au travail.
La présente circulaire a pour objet de définir un cadre national applicable à la classe de troisième préparatoire aux
formations professionnelles ou troisième « prépa-pro ». Cette dernière est organisée dans le cadre de l'arrêté du 2
juillet 2004 relatif à l'organisation des enseignements du cycle d'orientation de collège (classe de troisième) et
bénéficie du complément de dotation attribué pour le traitement des difficultés scolaires importantes.
La troisième « prépa pro » est proposée à des élèves volontaires prêts à se remobiliser autour d'un projet de formation
dans les voies professionnelle, générale ou technologique. Elle s'inscrit dans le cadre de la personnalisation des
parcours.
Il est proposé dans ces classes une globalisation d'une partie des horaires et un renforcement des activités relatives
à la découverte des métiers et des formations, afin de permettre aux équipes pédagogiques la création de projets
adaptés aux besoins des élèves.
En outre, la troisième « prépa-pro », en offrant une deuxième langue vivante comme dans toutes les troisièmes,
permet aux élèves de ne pas limiter leurs vœux d'orientation aux seules spécialités dans lesquelles la seconde
langue vivante n'est pas exigée. Cette disposition assure également la réversibilité des parcours.
Les classes « prépa-pro », qui se substitueront à terme aux troisièmes DP6, sont préférentiellement ouvertes en
lycées professionnels. Elles peuvent aussi être créées à l'initiative d'un ou plusieurs collèges constitués en réseau, en
prenant appui sur les plateaux techniques des lycées professionnels ou des centres de formation d'apprentis (CFA) de
proximité.
1 - Objectifs
L'objectif de maîtrise du socle commun de connaissances et de compétences au palier 3 est l'ambition première.
Tous les moments de la formation y participent.
La classe de troisième « prépa-pro » cherche à créer, chez des élèves scolairement fragiles, une dynamique nouvelle
leur permettant de mieux réussir leur dernière année de 1er cycle en s'appuyant sur des méthodes pédagogiques
différentes, tout en mûrissant un projet de formation par la découverte de métiers relevant de différents champs
professionnels. La troisième « prépa-pro » donne la possibilité aux élèves de finaliser le choix de leur parcours de
formation, sans pour autant effectuer un choix définitif de champ professionnel.
Les élèves de troisième « prépa-pro » présentent le diplôme national du brevet, dans la série de leur choix. Ils
peuvent éventuellement être candidats au certificat de formation générale, s'ils sont dans leur dernière année de
scolarité obligatoire.
La découverte des métiers et des formations permet d'ouvrir les horizons : plusieurs champs professionnels sont
abordés, que ce soit lors des séquences de découverte des métiers et des formations au lycée ou bien lors de
visites, séquences d'observation, stages d'initiation voire d'application réalisés en entreprise, administration ou
association. Les milieux professionnels découverts relèveront d'au moins deux secteurs professionnels différents.
La réflexion, puis le choix par l'élève des parcours de formation auxquels il aspire se construisent avec l'équipe
pédagogique dans tous les moments de la formation. Elle pourra être également renforcée au cours des heures
d'accompagnement personnalisé.
3 - Modalités d'organisation
3.1 Organisation des enseignements
Afin de favoriser l'élaboration de projets pédagogiques adaptés au contexte local, les horaires sont en partie
annualisés et globalisés. La personnalisation du parcours scolaire est renforcée par l'instauration d'heures
d'accompagnement personnalisé.
L'emploi du temps de la classe comporte :
- une partie composée d'horaires attribués par discipline ;
- une partie à horaires globalisés ;
- 72 heures d'accompagnement personnalisé annualisées permettant une aide à l'acquisition du socle commun et au
suivi de l'élève ;
- un maximum de 216 heures de séquences de découverte professionnelle, comportant des séances de découverte
des parcours et des formations (en LP, lycées agricoles, CFA ou sur les plateaux techniques des Segpa), dont une
initiation aux activités professionnelles, et des périodes en milieu professionnel (visites, séquences d'observation,
stages d'initiation en milieu professionnel).
Une grille horaire indicative est présentée en annexe.
3.2 Accompagnement personnalisé
Les élèves bénéficieront de 72 heures annuelles d'accompagnement personnalisé, assuré par un ou des membres de
l'équipe pédagogique. Si le premier objectif est l'acquisition du socle commun au palier 3, l'accompagnement
personnalisé pourra également permettre à l'élève de faire le point sur ses choix de parcours de formation, d'effectuer
des recherches précises au CDI sur les métiers ou bien de se préparer aux différentes périodes d'observation en
milieu professionnel (recherche d'informations sur l'entreprise d'accueil, prise de contact téléphonique, détermination
des objectifs, etc.).
3.3 Un projet pédagogique adapté
Toutes les modalités d'organisation, qu'elles soient déclinées dans la présente circulaire ou bien choisies par l'équipe
pédagogique dans le cadre de l'autonomie de l'établissement, seront précisées dans le volet pédagogique du projet
d'établissement.
Le préambule rappelle l'objectif de maîtrise du socle commun de connaissances et de compétences.
Le projet spécifique à l'établissement, adapté aux besoins des élèves et à l'environnement de l'établissement,
précisera la répartition des enseignements, la répartition dans l'année scolaire des différentes périodes de découverte
professionnelle, la continuité pédagogique entre les différents temps de la formation, les partenaires (CFA, lycée
agricole, Segpa), les périodes de découverte du monde professionnel, les conventions avec les partenaires, le modèle
de convention régissant les périodes en entreprise.
Les périodes en entreprise, selon leur durée, leur organisation et leurs objectifs, peuvent être organisées sous forme
de visites, de séquences d'observation ou de stages d'initiation, conformément aux articles D. 331-1 à D. 331-12 du
code de l'Éducation.
4 - Poursuite d'études
S'il apparaît évident que ces élèves choisiront majoritairement la voie de la seconde professionnelle ou de
l'apprentissage, rien n'interdit la poursuite d'études vers la voie générale ou technologique pour les plus motivés
d'entre eux.
5 - Expérimentation
Les académies souhaitant expérimenter les classes de troisième « prépa-pro » durant l'année scolaire 2011-2012,
accompagneront les établissements s'investissant dans l'expérimentation.
Un pilotage académique permettra de mettre en place accompagnement, suivi et évaluation de l'expérimentation.
Une enquête nationale recensera la mise en œuvre de cette expérimentation, ainsi que le nombre de classes et
d'élèves concernés, les modalités pédagogiques (répartition des différents enseignements, enseignants concernés,
fréquence de l'alternance, etc), les différents partenaires impliqués et l'orientation des élèves à l'issue de la troisième.
Les classes de troisième « prépa-pro » seront généralisées à la rentrée 2012 et se substitueront à terme aux troisième
DP6.
Annexe 1
Horaires des enseignements applicables aux élèves de la classe de troisième préparatoire aux formations
professionnelles
Français 4 h 30
Mathématiques 4 heures
LV1, LV2 4 heures
Histoire-géographie-éducation civique 3 heures
Sciences et technologie 4 heures
Enseignements artistiques 1 h 30
Éducation physique et sportive 3 heures
Découverte professionnelle 6 heures (216 h annualisées)
Total 32 heures
Première compétence du socle commun de connaissances et de compétences, la maîtrise de la langue française est
au cœur des missions de l'École de la République. Dans le cadre de l'opération « Dis-moi dix mots » pilotée par le
ministère de la Culture et de la Communication, est organisé un concours national « Concours des dix mots » piloté
par le ministère de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative.
Les divers correspondants académiques concernés trouveront un relais actif auprès des directions régionales des
affaires culturelles (DRAC), à la DGLFLF pour obtenir le matériel de la campagne précitée ainsi que dans le réseau
Scéren-CNDP-CRDP, partenaire de l'opération.
rayonnement à l'intérieur de la communauté éducative comme auprès des parents et des différents partenaires.
C. Modalités pratiques
Public et acteurs concernés
- Le « Concours des dix mots » est ouvert aux classes de tous les collèges et lycées (généraux, technologiques et
professionnels), qu'ils relèvent du MEN ou du MAP, de l'Agence nationale pour l'enseignement français à l'étranger
(AEFE) ou de la Mission laïque française (MLF).
- À compter de la prochaine session, un prix est ouvert aux classes des établissements étrangers.
- Les travaux présentés doivent être collectifs.
- Les lauréats de la session de 2011 ne concourent pas pour la session de 2012.
- Pour les établissements de l'Éducation nationale, les professeurs de lettres sont à l'initiative des projets. Ils peuvent
être secondés par des collègues d'autres disciplines, sous l'impulsion des IA-IPR de lettres, en lien avec les
délégué(e)s académiques à l'éducation artistique et culturelle (DAAC).
- Pour les établissements de l'enseignement agricole, les projets sont laissés à l'initiative des enseignants de lettres
et d'éducation socioculturelle, dans le cadre des actions culturelles de l'établissement.
Règlement
- Le règlement détaillé sera publié sur le site Éduscol le 1er octobre ainsi que sur le site de l'opération « Dis-moi dix
mots » (voir adresses ci-dessous).
Calendrier
1er octobre 2O11 : le règlement détaillé sera publié sur le site Éduscol ainsi que sur le site de l'opération « Dis-moi
dix mots » (voir adresses ci-dessous).
1er octobre 2O11 : la fiche d'inscription sera téléchargeable sur le site Éduscol et devra être retournée pour le 30
janvier 2012, délai de rigueur.
3 octobre 2011-31 mars 2012 : les productions seront élaborées en classe entière. Elles devront obligatoirement être
accompagnées d'une fiche de présentation pédagogique détaillée (voir modèle joint au règlement sur le site
Éduscol).
Avant le 30 mars 2012 : les réalisations seront adressées directement au jury national à l'adresse suivante :
« Concours des dix mots », Scéren-CNDP-CRDP, Téléport 1@4, BP 80158, 86961 Futuroscope cedex. Des
informations peuvent être fournies à l'adresse électronique suivante : concoursdesdixmots@cndp.fr
Jury
- Le jury est national. Présidé par l'IGEN, il est composé de représentants des trois ministères concernés ainsi que
des représentants des partenaires institutionnels, et distingue les réalisations les plus emblématiques.
- Aucun classement académique indépendant de ce palmarès ne pourra être présenté au titre de l'opération nationale.
- La remise des prix fera l'objet d'une cérémonie au cours de laquelle seront remis onze prix dotés par les éditions Le
Robert et L'École des lettres.
- Les projets sélectionnés seront présentés sur les sites des partenaires du concours.
Présentation des productions
- Elles doivent être présentées, ou sur support papier (format maximum 65 X 50 cm, dit « format raisin », plusieurs
feuillets possibles) ou sur support numérique (séquence de 5 minutes maximum). Un support numérique est attendu
également pour les réalisations sur papier, de façon à permettre un affichage des travaux lauréats sur les sites de
l'Éducation nationale et de ses partenaires.
- Les productions ne sont pas retournées aux établissements.
D. Sites-ressources
- Le site Éduscol : http://eduscol.education.fr/cid55512/dis-moi-dix-mots.html. On y trouvera notamment le règlement
détaillé, la fiche d'inscription ainsi que des fiches pédagogiques.
- Portail interministériel de l'éducation artistique et culturelle : http://www.education.arts.culture.fr/. On y trouvera une
carte des ressources du réseau Scéren-CNDP-CRDP.
- Le site de la délégation générale à la langue française et aux langues de France : http://www.dglflf.culture.gouv.fr.
- Le site des dix mots : http://www.dismoidixmots.culture.fr. Ce site présentera des outils à télécharger ainsi que
« Coiffure » : modification
NOR : MENE1116896A
arrêté du 21-6-2011 - J.O. du 7-7-2011
MEN - DGESCO A2-3
Vu code de l’Éducation, notamment articles D. 337-95 à D. 337-124 ; arrêtés du 9-5-1995 ; arrêtés du 12-10-1998 ;
arrêté du 28-3-2011 ; avis de la commission professionnelle consultative « coiffure, esthétique et services connexes »
du 7-2-2011
Article 1 - Il est ajouté à l'article 7 de l'arrêté du 28 mars 2011 portant création de la spécialité « coiffure » du brevet
professionnel deux alinéas ainsi rédigés :
- les candidats titulaires de la mention complémentaire « styliste visagiste » sont dispensés, à leur demande, de
l'unité U30A ou de l'unité U30B du brevet professionnel défini par le présent arrêté.
- les candidats titulaires de la mention complémentaire « coloriste permanentiste » sont dispensés, à leur demande,
de l'unité U20 du brevet professionnel défini par le présent arrêté.
Article 2 - L'annexe V-1 à l'arrêté du 28 mars 2011 précité est abrogée et remplacée par l'annexe au présent arrêté.
Article 4 - Le directeur général de l'enseignement scolaire et les recteurs sont chargés, chacun en ce qui le concerne,
de l'exécution du présent arrêté qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Nota - L'intégralité du diplôme est disponible au Centre national de documentation pédagogique, 13, rue du Four,
75006 Paris, ainsi que dans les centres régionaux et départementaux de documentation pédagogique.
Elle sera également diffusée en ligne à l'adresse suivante : www.cndp.fr/outils-doc
Annexe
Tableau de correspondance d'épreuves
*Seule l’une des deux unités U12A ou U13A est reportée, au choix du candidat, sur l’unité correspondante, respectivement
U30B ou U30A de l’épreuve optionnelle E3.
(1) En forme globale, la note à l’unité U10 définie par le présent arrêté est calculée en faisant la moyenne des notes égales
ou supérieures à 10 sur 20 obtenues aux unités U11A et U20A du BP « coiffure » défini par l’arrêté du 12 octobre 1998
modifié, affectées de leur coefficient.
La note ainsi calculée à l’unité U10 est affectée de son nouveau coefficient.
En forme progressive, la note à l’unité U10 définie par le présent arrêté est calculée en faisant la moyenne des notes
obtenues aux unités U11A et U20A du BP « coiffure » défini par l’arrêté du 12 octobre 1998 modifié, affectées de leur
coefficient, que ces notes soient égales ou supérieures à 10 sur 20 (bénéfice) ou inférieures à 10 sur 20 (report).
La note ainsi calculée à l’unité U10 est affectée de son nouveau coefficient.
(2) En forme globale, la note à l’unité U42 définie par le présent arrêté est calculée en faisant la moyenne des notes égales
ou supérieures à 10 sur 20 obtenues aux unités U42 et U43 du BP « coiffure » défini par l’arrêté du 12 octobre 1998 modifié,
affectées de leur coefficient.
La note ainsi calculée à l’unité U42 est affectée de son nouveau coefficient.
En forme progressive, la note à l’unité U42 définie par le présent arrêté est calculée en faisant la moyenne des notes
obtenues aux unités U42 et U43 du BP « coiffure » défini par l’arrêté du 12 octobre 1998 modifié, affectées de leur
coefficient, que ces notes soient égales ou supérieures à 10 sur 20 (bénéfice) ou inférieures à 10 sur 20 (report).
La note ainsi calculée à l’unité U42 est affectée de son nouveau coefficient.
« Horlogerie » : modification
NOR : MENE1116932A
arrêté du 21-6-2011 - J.O. du 7-7-2011
MEN - DGESCO A2-3
Vu code de l’Éducation, notamment articles D. 337-1 à D. 337-25-1 ; arrêté du 17-6-2003 modifié ; arrêté du 26-6-2007
; avis de la commission professionnelle consultative des arts appliquées du 17-1-2011
Article 1 - L'arrêté du 26 juin 2007 susvisé est modifié conformément aux dispositions du présent arrêté.
Article 2 - Dans l'annexe I « Référentiel des activités professionnelles, Référentiel de certification » le tableau « S4
représentation graphique » est remplacé par le tableau figurant en annexe I du présent arrêté.
Article 3 - Dans l'annexe III fixant le règlement d'examen, les définitions des épreuves professionnelles « EP1
Analyse et exploitation de données » et « EP2 Réalisations horlogères et technologie » sont remplacées par les
définitions d'épreuve figurant en annexe II du présent arrêté.
Article 4 - Les dispositions du présent arrêté sont applicables à compter de la session d'examen 2012 à l'exception
des dispositions relatives à l'évaluation de la prévention, santé, environnement qui sont applicables à compter de la
session 2011.
Article 5 - Le directeur général de l'enseignement scolaire et les recteurs sont chargés, chacun en ce qui le concerne,
de l'exécution du présent arrêté qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Nota - L'annexe II est publiée ci-après. L'intégralité du diplôme est disponible au Centre national de documentation
pédagogique, 13, rue du Four, 75006 Paris, ainsi que dans les centres régionaux et départementaux de documentation
pédagogique.
Elle sera également diffusée en ligne à l'adresse suivante : www.cndp.fr/outils-doc
Annexe II
Règlement d'examen - Définition des épreuves
Prévention-santé-environnement - coefficient 1
1 - Objectifs de l'épreuve
L'épreuve a pour objectif d'évaluer les compétences du candidat à :
- Conduire une démarche d'analyse de situations en appliquant la démarche de résolution de problème et/ou l'approche
par le risque.
- Mobiliser des connaissances scientifiques, juridiques et économiques.
Article 1 - L'article 6 de l'arrêté du 7 avril 2011 susvisé est modifié comme suit :
Au lieu de « aura lieu en 2011 », lire : « aura lieu en 2013 ».
Article 2 - Le directeur général de l'enseignement scolaire et les recteurs sont chargés, chacun en ce qui le concerne,
de l'exécution du présent arrêté qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Article 1 - Le centre d'information et d'orientation d'Aubusson (0230034M), sis 30bis, rue Jean-Jaurès, 23200
Aubusson, est transformé en antenne du CIO de Guéret (0230033L) à compter du 1er septembre 2011.
Le centre d'information et d'orientation de Bellac (0870863R), sis 9, rue de Chanzy, 87300 Bellac, est transformé en
antenne du CIO de Limoges 2 (0870945E) à compter du 1er septembre 2011.
Article 2 - Le centre d'information et d'orientation de Saint-Junien (0870789K), sis 7, rue Léo-Lagrange, 87200 Saint-
Junien, antenne au CIO de Bellac, est rattaché à compter du 1er septembre 2011 au CIO de Limoges 1 (0870060T).
Article 3 - Le recteur de l'académie de Limoges est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal
officiel de la République française.
Personnels
Capet et Cafep/Capet
Chapitre 1 : Biochimie
1. Biochimie structurale
1.1 Composition de la matière vivante
Principaux éléments constitutifs
Oligo-éléments, constituants minéraux (eau et ions minéraux), constituants organiques
1.2 Les interactions chimiques faibles
Forces de Van der Waals, liaisons hydrogène, liaisons ioniques, liaisons hydrophobes
1.3 Structure et propriétés des biomolécules
1.3.1 Les protides : structures et propriétés
La liaison peptidique
Les acides aminés naturels et leurs principaux dérivés
Principaux peptides d'intérêt biologique
Principaux types de protéines, classification, séquençage
Méthodes de préparation et d'analyse des protéines (voir chapitre 5, 5. 3)
1.3.2 Les glucides : structures et propriétés
Les oses et leurs principaux dérivés
Oligosides et polyholosides
Glycoprotéines, protéoglycanes et mucopolysaccharides : exemples
Méthodes d'analyse des glucides (voir chapitre 5, 5.3)
1.3.3 Les lipides : structure et propriétés
Acides gras, glycérol, lipides isopréniques
Classification : lipides saturés, mono et polyinsaturés
Principaux groupes de lipides : glycérides, stérides, cérides, glycérophosphatides, sphingolipides
Méthodes d'analyse des lipides (voir chapitre 5, 5.3)
1.3.4 Les acides nucléiques
Structure générale, propriétés et méthodes d'étude des acides nucléiques
Les ADN : différents types, préparation, analyse, séquençage
Les ARN : différents types, structure et conformation, propriétés
Les architectures nucléoprotéiques : ribosomes, chromatine, virus
2. Enzymologie
2.1 Définition et caractères généraux des enzymes (rôle catalytique, spécificité)
2.2 Cinétiques enzymatiques
Cinétiques michaeliennes à un substrat ; définition et signification des paramètres cinétiques ; effecteurs physiques et
chimiques des enzymes ; activation et inhibition de l'activité enzymatique
2.3 Enzymes allostériques
Intérêts nutritionnels
Qualité sanitaire
Formes de conservation et de commercialisation
1.2 Modification de la valeur nutritionnelle et des qualités organoleptiques des aliments
Modifications lors des transformations subies au cours de leur fabrication, de leur conservation et de leurs traitements
culinaires
2. Nutrition
2.1 Besoins nutritionnels et apports nutritionnels conseillés pour la population française appliqués aux différentes
catégories d'individus en fonction de l'âge, de l'état physiologique et du mode de vie
2.1.1 Besoins et apports conseillés en eau
2.1.2 Besoins énergétiques et apports conseillés en énergie
2.1.3 Besoins qualitatifs, quantitatifs et apports conseillés en protides, lipides, glucides ; éléments minéraux,
vitamines et fibres
2.2 Alimentation rationnelle conseillée aux différentes catégories d'individus en fonction de l'âge, de l'état
physiologique, du mode de vie
2.2.1 Établissement et vérification de rations alimentaires équilibrées
2.2.2 Utilisation des équivalences alimentaires
2.2.3 Organisation de l'alimentation pour une journée : répartition de la ration et menus adaptés à la saison considérée
2.2.4 Comportement alimentaire et conséquences du déséquilibre alimentaire
Particules, radioactivité
3.3 Pollutions chimiques
3.4 Déchets
3.5 Modes d'action et conséquences des nuisances et pollutions sur l'homme et son environnement
3.6 Prévention et lutte contre les nuisances et pollution
4. Technologies de l'environnement
4.1 Habitat et logement
Réglementation en matière de sécurité du logement
Équipements collectifs : alimentation en eau potable, évacuation des eaux usées, des déchets ménagers,
alimentation en énergie et en fluides
Facteurs d'hygiène et de confort : isolation phonique, isolation thermique, chauffage, ventilation, climatisation,
éclairage
Fonctions, aménagement et entretien des différentes parties du logement ; matériaux de revêtement, de surface ;
mobilier et équipements, matériels et produits d'entretien
4.2 Collectivités et locaux professionnels
Conception des bâtiments et des locaux professionnels : étude des paramètres d'influence sur l'hygiène et la
maintenance des locaux relatives aux structures extérieures des bâtiments, aux fonctions des locaux, aux réseaux
électriques, d'eau, de ventilation, d'évacuation des déchets, aux matériaux de revêtements des murs et des sols, aux
matériels et mobiliers
5. Hygiène publique-protection de l'environnement
5.1 Cadre réglementaire relatif à la protection de l'environnement
Services administratifs chargés de la mise en œuvre d'une politique de protection de l'environnement
Textes réglementaires
5.2 Prévention et traitement des contaminations radioactives
5.3 Surveillance et traitement des eaux d'alimentation
5.4 Surveillance et maintenance des réseaux d'assainissement
5.5 Collecte et traitements des déchets industriels, ménagers et DASRI
5.6 Traitements de désinfection, de décontamination, de stérilisation microbienne
Chapitre 5 : Technologies
1. Technologies et techniques culinaires
1.1 Techniques culinaires de base
Différents modes de préparation, de cuisson, de transformation d'aliments bruts et semi-élaborés en préparation
culinaire
1.2 Applications à des préparations culinaires pouvant inclure des auxiliaires
2. Technologies et techniques biochimiques
Appliquées à l'extraction, au fractionnement, à la purification, à l'identification et au dosage de constituants
alimentaires
Techniques de broyage, filtration, solubilisation
Dialyse
Chromatographie
Dosages volumétriques, spectrophotométriques
3. Technologies et techniques microbiologiques
Applications à l'analyse et au contrôle de produits alimentaires, au contrôle d'hygiène au niveau des locaux et des
équipements de cuisine et de restauration
Conditionnement et stérilisation d'une préparation culinaire ou d'une denrée alimentaire
Techniques d'examen microscopique
Techniques d'ensemencement
Techniques de dénombrement
4. Technologies et techniques d'entretien, de remise en état ou de rénovation des locaux et des
équipements
Les types de salissure
Les matériaux et revêtements
Les méthodes : produits, matériels et les appareils, techniques
Bionettoyage
Personnels
Personnels de direction
La présente note de service précise les conditions de préparation des tableaux d'avancement à établir au titre de
l'année 2012 au bénéfice des personnels occupant un emploi de direction visé à l'article 2 du décret n° 2001-1174
du 11 décembre 2001 modifié portant statut particulier du corps des personnels de direction d'établissement
d'enseignement ou de formation relevant du ministre de l'Éducation nationale. Sont également concernés les
personnels de direction placés en position de détachement, notamment auprès d'autres ministères.
Pour être inscrits sur le tableau d'avancement au grade de personnel de direction de première classe (article 18 du
décret) les candidats doivent :
- avoir au moins atteint le 6ème échelon de la 2ème classe ;
- et justifier dans ce grade de cinq années de services effectifs en qualité de personnel de direction. Ces services
doivent avoir été effectués dans au minimum deux postes.
Pour être inscrits sur le tableau d'avancement au grade de personnel de direction hors classe (article 19 du décret) les
candidats doivent :
- avoir au moins atteint le 7ème échelon de la 1ère classe ;
- et justifier dans ce grade de cinq années de services effectifs en qualité de personnel de direction. Ces services
doivent avoir été effectués dans au minimum deux postes.
Les fonctions exercées à titre intérimaire ne peuvent pas être regardées comme des services accomplis dans un
deuxième poste.
Je rappelle par ailleurs qu'une dérogation à l'obligation de mobilité exigée pour l'avancement à la hors-classe peut être
accordée aux personnels candidats à cet avancement nés au plus tard le 1er septembre 1946, justifiant de 15 ans
d'ancienneté dans leurs fonctions de direction et ayant occupé au moins trois emplois de direction.
Les tableaux d'avancement sont établis au titre de l'année civile. Tous les personnels remplissant les conditions
rappelées ci-dessus au cours de l'année 2012 sont donc promouvables au titre de cette année. Les nominations au
grade supérieur prennent effet en fonction de la date d'éligibilité. Il vous appartient de vérifier que les personnels
proposés par vos soins réunissent les conditions de recevabilité.
L'inscription au tableau d'avancement de grade doit reposer prioritairement sur la valeur professionnelle appréciée en
tenant compte de la qualité d'exercice dans les fonctions actuelles, mais aussi de la diversité du parcours
professionnel des personnels.
Je vous demande d'examiner la situation de tous les personnels de direction, chefs ou adjoints susceptibles de
bénéficier d'un avancement de grade, en privilégiant ceux dont la manière de servir vous paraît digne d'être reconnue.
La situation des personnels affectés dans votre académie à la rentrée 2011 doit faire l'objet d'une attention particulière
afin qu'ils ne soient pas pénalisés par ce changement d'académie.
Enfin, il convient de prendre en considération et d'intégrer aux tableaux académiques les propositions que vous
adresseront le cas échéant le recteur, directeur du Centre national d'enseignement à distance, ainsi que les directeurs
d'établissements nationaux.
Les possibilités de promotion vous seront communiquées en temps utile afin de vous permettre de préparer vos
Capa.
Les propositions d'inscription sur les deux tableaux d'avancement pour l'accès à la 1ère classe et à la hors-classe du
corps des personnels de direction doivent être présentées à l'aide du module mis à votre disposition dans le
cadre de l'application EPP. En effet, le travail préparatoire de la CAPN se faisant à partir de la liaison informatique,
il est indispensable que vos propositions soient saisies dans cette application.
Il vous revient de vérifier que toutes les rubriques figurant sur les tableaux des propositions académiques transmis à
l'administration centrale sont correctement renseignées. Dans l'hypothèse où vous décèleriez certaines erreurs, il
vous appartient de les corriger dans la base de données. Vous devrez obligatoirement indiquer dans la rubrique
« Observations » la date précise de départ à la retraite pour les personnels concernés à la rentrée scolaire
2012 et dans la rubrique « Diplômes universitaires, concours » le titre et/ou le diplôme le plus élevé dont le
candidat est titulaire.
La liaison ascendante, qui devra être effectuée après ces vérifications et au plus tard le 2 novembre 2011, ne
supprimera pas la transmission de documents « papier », les propositions devant être signées par le recteur. Les
documents qui seront transmis devront être édités à partir de l'application EPP. Je rappelle qu'aucune modification ne
doit intervenir entre la remontée informatique et l'envoi du document signé par le recteur.
Vous m'adresserez vos propositions ainsi établies après avis de la Capa, en un seul exemplaire, au bureau DGRH SE
B2-3, 72, rue Regnault, 75243 Paris cedex 13, pour le 9 novembre 2011 au plus tard.
J'appelle votre attention sur la date de transmission du procès-verbal de la Capa, au plus tard le 16 novembre 2011.
À l'issue de la CAPN, les résultats vous parviendront par liaison informatique descendante dans le courant du mois de
mars 2012.
Personnels
Personnels de direction
Recrutement dans les collèges et lycées du programme Éclair et les internats d’excellence
à la rentrée scolaire 2012
NOR : MENH1119622N
note de service n° 2011-121 du 26-7-2011
MEN - DGRH B2-3
Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie ; aux vice-recteurs ; au chef de service de l'éducation nationale à
Saint-Pierre-et-Miquelon ; aux personnels de direction
Une approche personnalisée pour une adéquation optimale des profils et des besoins
L'amélioration de l'efficacité du système éducatif, qui s'apprécie in fine à l'aune de la réussite de tous les élèves,
passe aujourd'hui par une autonomie accrue des établissements, notamment dans les domaines pédagogique et
éducatif. Ainsi, le rôle des cadres que sont les personnels de direction s'en trouve encore conforté et les opérations
de mobilité qui concernent chaque année plus de 4 000 personnels (soit près de 30 % du nombre total de personnels)
prennent une importance particulière.
Le processus de mutation des personnels de direction revêt une certaine complexité du fait qu'il est intrinsèquement
lié, dans la très grande majorité des cas, à une promotion. Ainsi, à titre d'exemple, 647 chefs d'établissement adjoints,
sur les 1 174 ayant obtenu une mutation, sont devenus chefs d'établissement à la rentrée 2011.
Outre la satisfaction des projets personnels et professionnels des candidats au mouvement, la recherche de la
meilleure adéquation possible entre leur profil et les besoins des postes à pourvoir préside à cette démarche.
Cette recherche d'adéquation suppose une approche personnalisée de la gestion du mouvement. La personnalisation
de la gestion des ressources humaines est un axe fort de la politique ministérielle, notamment pour les cadres.
Dans une optique de responsabilisation des différents niveaux de décision, le mouvement doit être préparé en amont
par les académies dans le cadre de leur stratégie propre. Ces dernières ont toute la connaissance requise, à la fois
des personnels et des établissements, pour mener à bien cette mission.
Ainsi, l'appréciation du niveau de compétences atteint et des capacités d'évolution et d'adaptation est effectuée par
les inspecteurs d'académie et/ou les recteurs, cela en tant que de besoin, en relation avec l'inspection générale de
l'Éducation nationale pour des situations particulières de personnel ou des spécificités d'établissement. Des
séquences de mouvement peuvent être envisagées dès cette étape et faire l'objet de propositions au service de
l'encadrement dans un objectif de cohérence et de stabilité raisonnable des équipes de direction.
Le mouvement des personnels de direction est un acte majeur de la gestion de ce corps. S'il doit être pensé et conçu
globalement de façon à faciliter la mobilité interacadémique et les réintégrations, et par là irriguer le système éducatif
dans sa diversité, le mouvement doit être réalisé au plus près des besoins locaux, en fonction des compétences
spécifiques et des situations particulières des personnels, dans une logique de développement et d'enrichissement de
leur parcours professionnel.
Vous trouverez ci-après les informations relatives :
I - aux principes généraux du mouvement ;
II - aux modalités d'expression des vœux pour le mouvement ;
III - aux modalités spécifiques de recrutement dans les collèges et lycées du programme Éclair et dans les internats
d'excellence ;
IV - au calendrier des opérations ;
V - à la publication des résultats.
Elles concernent :
Pour favoriser la mobilité fonctionnelle et géographique des personnels, il est nécessaire que les vœux soient le plus
ouverts possibles et ne se limitent pas aux postes publiés vacants ou susceptibles d'être vacants. En effet, dans de
nombreux cas, les vœux très ciblés ne permettent pas de donner satisfaction aux demandes.
Je souhaite attirer l'attention sur le fait que la diversité des vœux exprimés pourra permettre de départager des
candidats d'égale valeur professionnelle. Il est donc recommandé d'utiliser, dès la première phase de saisie des
vœux, les différents modes de formulation des vœux (établissement précis, commune, zone géographique, etc.) qui
offrent de larges possibilités de choix. Il est également rappelé que la possibilité de formuler 10 vœux doit être utilisée
dès la phase de saisie des vœux sur le serveur.
Les personnels touchés par l'obligation de mobilité sont particulièrement concernés par la nécessité de formuler des
vœux larges et réalistes.
2. Possibilité d'extension de vœux
Les personnels de direction qui souhaiteraient néanmoins procéder ultérieurement à une extension de leurs vœux
initiaux pour augmenter leur chance d'obtenir une mutation devront obligatoirement utiliser la fiche spécifique figurant
dans le dossier.
Le nombre de vœux d'extension autorisés est fixé à 5 au maximum pour chacune des deux périodes de demande. La
formulation de ces vœux devra obligatoirement correspondre à la typologie des vœux saisis sur internet
(établissement, commune, groupe de communes, département, académie et France), indiquer l'emploi et les
catégories souhaités (sauf pour les vœux portant sur un établissement précis) et préciser si le poste doit être logé.
3. Situations particulières méritant attention
Les demandes de mutation de personnels touchés par une mesure de carte scolaire ou dont les établissements
seraient déclassés et qui bénéficieraient de la clause dite de « sauvegarde » feront l'objet d'un examen particulier.
Dans toute la mesure du possible, une priorité sera donnée aux vœux portant sur des postes classés dans la même
catégorie et implantés à proximité de la précédente affectation.
Il convient toutefois d'appeler l'attention des personnels en mesure de carte scolaire, dont les vœux trop restreints ne
pourraient être satisfaits, qu'ils sont susceptibles d'obtenir une nouvelle affectation en dehors de leurs vœux.
Il est rappelé que l'administration ne nomme pas de personnels de direction dans des établissements où ils ont déjà
exercé des fonctions de chef d'établissement adjoint, d'enseignement, d'éducation ou d'orientation. Les candidats à
mutation sont donc avertis que les vœux qu'ils formulent en ce sens ne pourront pas aboutir.
De même, les personnels de direction, ordonnateurs, ne peuvent pas exercer leurs fonctions dans un établissement
dont leur conjoint(e) est l'agent comptable. D'une manière générale, je ne souhaite pas qu'un chef d'établissement ou
un chef d'établissement adjoint exerce ses fonctions dans le même établissement que son ou sa conjoint(e), quelle
que soit la nature de ses fonctions.
De manière générale, il est rappelé aux candidats que :
- toute correspondance devra obligatoirement transiter par l'autorité hiérarchique qui la transmettra à l'administration
centrale revêtue de son avis ;
- les demandes de mobilité et d'extension de vœux formulées hors délai ne seront pas recevables, sauf pour des cas
tout à fait exceptionnels et imprévisibles ou dans l'intérêt du service ;
- les affectations prononcées à l'issue des commissions administratives paritaires nationales ne seront pas revues,
sauf en cas de nécessité absolue de service ;
- aucun refus de poste ne sera accepté.
L'annexe A précise :
- l'examen chronologique des opérations de mobilité ;
- les modalités d'élaboration de la demande de mobilité ;
- les situations particulières ;
- les avis portés sur les demandes de mobilité.
III - Les modalités spécifiques de recrutement dans les collèges et lycées pour l'ambition,
l'innovation et la réussite (programme Éclair) et dans les internats d'excellence
Annexe A
Instructions relatives aux opérations de mobilité - Rentrée 2012
Vous êtes responsable de la saisie de vos vœux et de leur hiérarchisation, notamment pour ce qui concerne l'emploi
sollicité et les codes des établissements, communes, groupes de communes, départements ou académies. Vous
n'omettrez pas d'indiquer pour les vœux généraux la ou les catégorie(s) souhaitée(s) et de compléter la rubrique
« logé ou indifférent ». Vous remplirez obligatoirement la rubrique « engagement » située au bas de la première page
de la confirmation de demande de mutation.
5. Personnes handicapées
Les personnels de direction souhaitant faire valoir un handicap ou une situation médicale particulièrement grave
doivent, d'une part, fournir à l'appui de leur demande de mutation toute pièce justificative de leur handicap ou de leur
situation médicale, d'autre part, s'assurer que les vœux formulés (établissement et logement de fonction) sont
compatibles avec leur handicap ou leur situation médicale.
Annexe B
Annexe C
Dossier de candidature Éclair et internat d'excellence
Annexe 1
Fiche « Perspectives d'évolution de carrière et de mobilité »
Annexe 2
Utilisation des lettres-codes
Annexe B
Fiche de profil de poste Éclair et internat d’excellence
Rectorat de l’académie de
Adresse fonctionnelle
PROFIL DE POSTE
PERSONNEL DE DIRECTION
COLLÈGE ET LYCÉE POUR L’AMBITION, L’INNOVATION ET LA RÉUSSITE
ou
INTERNAT D’EXCELLENCE
Intitulé de l’emploi
Implantation géographique
Adresse :
Commune :
Code postal :
- Environnement :
- Spécificités internes :
Compétences attendues
- En matière de pilotage d’une démarche innovante notamment dans les champs du programme Éclair (pédagogie,
vie scolaire, GRH) :
- Autres compétences :
- Disponibilité
- Autres
Annexe C
Dossier de candidature Éclair et internat d’excellence
NOM USUEL :
(en majuscules) Coller une
photo
Prénom :
Date de naissance :
N° de téléphone mobile :
EMPLOI ACTUEL (2) Proviseur lycée - PRLY Proviseur adj. lycée - ADLY
Proviseur LP - PRLP Proviseur adj. LP - ADLP
Principal CLG - PACG Principal adj. CLG - ADCG
Autre emploi (à préciser)
ÉTABLISSEMENT (3)
- N° immatriculation : CATEGORIE (4) : LOGÉ : oui □ non □
- Nom et adresse : si oui, nombre de pièces :
- Commune : collège ambition réussite : oui □ non □
- N° de téléphone : éducation prioritaire : oui □ non □
- N° de fax : établissement CLAIR : oui □ non □
internat d’excellence : oui □ non □
SITUATION DE FAMILLE
Exerce-t-il(elle) une activité ? oui ❑ non ❑ dans le secteur public ❑ dans le secteur privé ❑
autre ❑ retraité(e) ❑
Profession : ......................................................................................................................................................................
Discipline : …………………………………………………………………………………………………………………………...
ADRESSE PERSONNELLE
n° et rue : ..........................................................................................................................................................................
code postal : |_|_|_|_|_| commune : .................................................................................................................
adresse électronique : ……………………………………………………………
n° téléphone mobile : ...........................................……………………………..
n° téléphone fixe : …………………………………………………………………
VŒUX
rang du
code établissement nom de l’établissement/commune catégorie logement
vœu
ENGAGEMENT : J'atteste sur l'honneur l'exactitude des renseignements portés sur les documents ci-joints et je m'engage
à accepter tout poste correspondant à un vœu exprimé sur ce document.
J’ai bien noté que, si ma candidature est retenue pour l’un des vœux formulés ci-dessus, mon éventuelle demande de
mutation au mouvement est annulée.
Fait à . le .........................................
Signature :
Date : Signature :
Observations de l’intéressé(e)
Appréciation littérale du supérieur hiérarchique
justifiant le choix de l’item
Capacité à conduire une politique pédagogique et éducative d’établissement au service de la réussite des élèves
Excellent Très bon Bon À améliorer
Observations de l’intéressé(e)
Appréciation littérale du supérieur hiérarchique
justifiant le choix de l’item
Observations de l’intéressé(e)
Appréciation littérale du supérieur hiérarchique
justifiant le choix de l’item
Observations de l’intéressé(e)
Appréciation littérale du supérieur hiérarchique
justifiant le choix de l’item
AVIS DU RECTEUR DE L’ACADÉMIE D’ORIGINE (1) sur la capacité du candidat à exercer dans :
un établissement du programme ÉCLAIR □ un internat d’excellence □
Date : Signature :
(1)
À remplir uniquement si différent du recteur de l’académie d’accueil.
M AFFECTATION ACTUELLE :
NOM Mme (1)
Mlle
Prénom
er
EMPLOI détenu le 1 septembre 2011 (2) N° Rue
Proviseur lycée Proviseur adj. lycée Commune
Proviseur LP Proviseur adj. LP
Principal CLG Principal adj. CLG Code Postal
Catégorie 1ère 2ème 3ème 4ème 4ème ex
Autres (préciser)
L’établissement est-il support de GRETA : oui □ non □ École ouverte : oui □ non □
Assurez-vous la présidence d’un GRETA : oui □ non □ Internat : oui □ non □
Internat d’excellence : oui □ non □
Établissement CLAIR : oui □ non □
PERSONNELS DE L’ETABLISSEMENT :
- adjoint oui non - effectif enseignants : - effectif non enseignants :
Au moment de quitter ou d’envisager de quitter le poste mettre en évidence de façon concise ses caractéristiques
essentielles :
I - Quelles sont les principales caractéristiques de l’établissement ? (population scolaire, effectifs, structures
pédagogiques, projet d’établissement, climat dans l’établissement, relations avec les partenaires extérieurs, etc.)
II - Quels ont été les acquis les plus significatifs au cours des dernières années ?
III - Quels sont, de votre point de vue, les principaux problèmes à résoudre dans un avenir immédiat ?
À le
Signature
Annexe 1
Perspectives d’évolution de carrière et de mobilité
1 - Principales étapes que vous vous fixez dans votre progression de carrière
1.1 Envisagez-vous une mutation vers l’un des types de poste suivants ?
□ oui □ non
Si oui, êtes-vous intéressé(e) par un poste dans les réseaux de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger,
de la Mission laïque française ou du ministère des Affaires étrangères ?
□ oui □ non
Quelles sont vos compétences déjà mobilisables pour cet objectif et celles que vous souhaitez développer ?*
Envisagez-vous un détachement vers un autre corps de la fonction publique d’État ou d’autres fonctions publiques ?
Lequel ? À quelle échéance ?
Quelles sont vos compétences déjà mobilisables pour cet objectif et celles que vous souhaitez développer ?
3.1 Au vu des compétences acquises, l’intéressé(e) peut exercer des fonctions de chef
d’établissement dans un établissement sans complexité particulière
3.2 L’intéressé(e) peut exercer des fonctions de chef d’établissement dans un établissement
complexe
Collège Lycée professionnel Lycée (LGT, LPO, etc.)
Capacité à mobiliser dans le temps des
compétences dans les domaines ci-dessous dans dans dans
ultérieurement ultérieurement ultérieurement
l'immédiat l'immédiat l'immédiat
Annexe 2
Utilisation des lettres codes
Avis favorable F : l’appréciation rédigée doit permettre de déterminer le profil des candidats. Elle
à la demande de mutation devra donc être suffisamment précise pour apprécier si le candidat est capable
d’exercer dans tout établissement quelles qu’en soient les caractéristiques, si son
profil est plus adapté à un type d’emploi ou d’établissement, s’il peut ou non
exercer dans un établissement difficile ou complexe, etc.
D : la demande ne paraît pas devoir être retenue, la lettre D doit être reportée dans
les cases correspondant aux emplois sollicités.
Conditions de stabilité requises M : la demande de mutation ne sera pas étudiée. Dans quelques cas particuliers,
non remplies le recteur pourra exceptionnellement attribuer la lettre F s’il estime que les motifs
invoqués sont justifiés et méritent que la demande soit examinée (rapprochement
de conjoint et/ou d’enfants, jugement de divorce avec garde alternée, etc.).
Maintien du candidat S : le recteur considère que le maintien de l’intéressé(e) dans l’établissement est
préjudiciable au bon préjudiciable à son bon fonctionnement. Dans ce cas, le recteur formulera un avis
fonctionnement de circonstancié sur la demande de l’intéressé(e) et précisera le type de poste qui
l’établissement pourrait être proposé au candidat. La lettre S n’a pas vocation à soutenir les
demandes de mutation de qualité.
Fait à , le
Signature du recteur :
Personnels
Mutations
La présente note de service précise les conditions de dépôt et d'instruction des candidatures des personnels
d'inspection, de direction et administratifs, ainsi que des personnels enseignants, d'éducation et d'orientation, à un
poste relevant :
- de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE) ;
- de la Mission laïque française-MLF (établissements en pleine responsabilité et établissements partenaires de la
MLF).
Le recrutement dans les services et établissements culturels et de coopération, de l'assistance technique ainsi qu'au
sein de structures à l'étranger ou en écoles européennes feront l'objet d'instructions spécifiques.
L'importance prépondérante, pour la France, de l'action conduite dans le monde par le réseau AEFE impose un
objectif de qualité au recrutement des personnels appelés à exercer dans le réseau des 243 établissements de
l'agence implanté dans 120 pays à l'étranger, établissements vitrines du système éducatif français. Pour plus
d'informations sur les missions, l'organisation et l'implantation géographique des établissements de l'AEFE, les
personnels consulteront le site internet : http://www.aefe.fr/.
La MLF, association loi 1901 reconnue d'utilité publique, partenaire et complémentaire de l'AEFE, gère des
établissements scolaires français à l'étranger et diffuse à travers le monde la langue et la culture françaises, en
particulier par un enseignement à caractère laïque et interculturel. Pour plus d'informations sur les missions,
l'organisation et l'implantation géographique des établissements de la MLF, les personnels consulteront le site
internet : http://www.mlfmonde.org/.
La présente note de service concerne :
- d'une part, les personnels de direction, d'inspection et administratif ;
- d'autre part, les personnels enseignants, d'éducation et d'orientation.
Il est rappelé que, conformément aux dispositions statutaires en vigueur, les fonctionnaires placés en position de
détachement conservent, dans leur corps d'origine, leurs droits à l'avancement et à la retraite, sous réserve de
supporter la retenue pour pension civile de retraite.
Un nouveau détachement ou un renouvellement de détachement ne pourra être prononcé que si la totalité des
versements pour pension civile dus au titre des précédents détachements a été effectuée.
- assurer la réintégration et les évolutions de carrière des personnels dans les meilleures conditions en renforçant le
suivi individuel des cadres et les liens entre la DGRH et les personnels détachés.
L'expertise et l'expérience acquises viendront, au retour, bénéficier aux académies d'accueil et enrichir le vivier de
compétences de la DGRH.
Dans cet esprit, une lettre de mission propre à chaque agent détaché, rédigée par l'agence ou la MLF (ou ses
partenaires) et transmise à la DGRH, fixera les objectifs assignés aux personnels d'encadrement. L'atteinte de ces
objectifs fera l'objet d'une évaluation au terme du contrat initial, sur la base d'un rapport de mission adressé
conjointement à la DGRH et à l'AEFE (ou la MLF).
En complément, pour permettre un bilan d'étape et un point sur les perspectives de carrière, les personnels
détachés prendront les dispositions nécessaires pour qu'une rencontre soit organisée avec la DGRH au moins
une fois au cours du détachement ou, à tout le moins, dans l'année du retour.
1. Dispositions générales
Personnels concernés
Ces dispositions s'appliquent aux seuls candidats appartenant aux corps des personnels d'inspection et de direction
et aux personnels administratifs, fonctionnaires titulaires du ministère de l'Éducation nationale au moment du dépôt du
dossier et qui se trouvent dans les situations administratives suivantes : activité, congé parental, disponibilité,
position de détachement en France ou à l'étranger.
Postes à pourvoir
La liste des postes de direction d'établissement scolaire, d'animation pédagogique, de gestion financière et comptable,
vacants ou susceptibles de l'être, fait l'objet d'une publication conjointe sur les sites www.education.gouv.fr et :
Pour l'AEFE : http://www.aefe.fr à compter du 1er septembre 2011 ;
Pour la MLF : http://www.mlfmonde.org à compter du 13 septembre 2011.
L'offre de postes variant selon les années et, compte tenu de la date de publication, la liste mise en ligne ne pouvant
être exhaustive, des postes supplémentaires pourront se libérer tout au long de la présente année scolaire.
Conditions de candidature
1) Être titulaire dans le corps considéré. Les personnels stagiaires ou en détachement dans le corps des personnels
de direction ne peuvent pas faire l'objet d'un détachement.
2) Justifier au minimum de trois ans de services effectifs dans le dernier poste occupé.
3) Il est souhaitable que les personnels précédemment en fonction outre-mer occupent un poste en métropole avant
de postuler pour un poste à l'étranger.
Le détachement auprès de l'AEFE ou de la MLF ne peut excéder deux missions consécutives, sauf situations
particulières d'établissement ou de personne justifiant de déroger, à la demande de l'AEFE ou de la MLF selon le cas,
à titre exceptionnel, à ce principe. Ces situations feront l'objet d'un examen attentif par la DGRH qui statuera in fine
sur l'octroi du détachement.
Formulation des vœux
L'attention des candidats est attirée sur les points suivants :
- l'exercice des fonctions dans les postes du réseau à l'étranger s'exerçant dans un cadre très spécifique, il est
primordial pour les candidats de prendre connaissance des contextes particuliers : diplomatique, géographique,
géopolitique, culturel, etc., spécifiques aux pays sollicités ;
- des compétences linguistiques avérées sont attendues pour certains postes ;
- selon leur statut juridique (établissement à gestion directe ou conventionné avec l'AEFE ou établissements gérés ou
partenaires de la MLF), les établissements d'enseignement français à l'étranger sont régis par des modes de gestion
différents. Les candidats sont invités à s'informer avant de poser leur candidature ;
- les personnels affectés sur ces postes doivent être en capacité de travailler en équipe et dans des contextes de
partenariat complexes.
Outre les compétences requises, la candidature à un poste à l'étranger doit être réfléchie et mûrie, tant au plan
professionnel que personnel et familial. Il est en outre précisé que l'AEFE et la MLF n'offrent, en principe, pas de
poste double.
En raison des exigences du recrutement sur ces postes à forte responsabilité, de leur dispersion géographique et des
spécificités les caractérisant, le recrutement est très ouvert et laisse une large place aux expériences mettant en jeu
des responsabilités particulières. Toute personne intéressée peut donc valablement poser sa candidature.
Il est recommandé aux personnels de postuler sur des postes en adéquation avec leur profil et en tenant compte des
impératifs d'expérience professionnelle ou de qualifications attestées plus particulièrement requis par certains
postes (exemple : expérience comptable exigée pour les postes de gestionnaires comptables).
La pratique d'une langue étrangère (non rare) est vivement souhaitée et, pour certains postes, exigée. Une formation
de perfectionnement en langue est donc parfois à envisager dès la constitution du dossier de candidature.
Le dossier de candidature prévoit la formulation de cinq vœux d'affectation. En complément, les candidats peuvent
faire mention des zones géographiques qui les intéressent plus particulièrement. Il est à noter qu'au cours ou après
les entretiens, des postes ou des secteurs géographiques qu'ils n'ont pas envisagés d'emblée pourront être proposés
aux candidats.
Modalités de recrutement
Les candidatures devront être accompagnées d'un avis circonstancié de chacun des supérieurs hiérarchiques. Cet
avis devra mettre plus particulièrement en évidence la capacité d'adaptation, le sens des relations humaines,
l'aptitude à la communication, la maîtrise des langues étrangères et les aptitudes au management et au pilotage. Il
sera accordé une importance particulière à la capacité d'appréhender les problématiques dans un contexte partenarial
exigeant eu égard aux contextes spécifiques des postes à l'étranger.
Le service des personnels d'encadrement de la DGRH du ministère de l'Éducation nationale sollicitera directement
l'avis de l'inspection générale de l'Éducation nationale (IGEN) pour les personnels d'inspection et de direction et de
l'inspection générale de l'administration de l'Éducation nationale et de la Recherche (IGAENR) pour les personnels
administratifs.
Des réunions conjointes AEFE-DGRH permettront, à partir des dossiers de candidature et des différents avis
exprimés, de dresser les listes de candidats potentiels. Ces candidats seront alors convoqués individuellement par
l'AEFE pour un entretien qui se déroulera au siège parisien de l'agence aux dates précisées dans le calendrier joint en
annexe. Selon les exigences du poste, cet entretien pourra être suivi d'un bref test de langue étrangère (anglais,
allemand ou espagnol).
Une procédure similaire sera mise en place pour les postes dans le réseau MLF.
2. Constitution et transmission du dossier de candidature
Le dossier de candidature devra être saisi en ligne :
- sur le site internet de l'AEFE : http://www.aefe.fr entre le 1er septembre et le 27 septembre 2011 inclus ;
- sur le site internet de la MLF : http://www.mlfmonde.org (section « recrutement ») entre le 13 septembre 2011 et le
15 octobre 2011 inclus.
Seuls les candidats ayant constitué ce dossier pourront être recrutés au titre de la rentrée scolaire 2012-2013 et
bénéficier d'un détachement.
Le candidat joindra au dossier papier édité à partir des éléments saisis en ligne :
- un curriculum vitae établi à partir du CV-type téléchargeable sur le site internet du ministère :
www.education.gouv.fr ;
- une lettre de motivation manuscrite sur papier libre ;
- des justificatifs relatifs aux compétences attendues (cf. fiches de poste).
Postes dans le réseau AEFE
Le dossier complet, rempli et signé, sera remis en trois exemplaires au supérieur hiérarchique direct avant le 30
septembre 2011.
Après avis du recteur, et au plus tard pour le 7 octobre 2011, date impérative qu'il est demandé aux autorités
hiérarchiques de respecter scrupuleusement, dans l'intérêt des candidats :
- un exemplaire sera transmis à la DGRH (cf. annexe I) ;
- deux exemplaires seront transmis à l'AEFE (cf. annexe I).
La page portant les avis hiérarchiques (dernière page du dossier) doit obligatoirement être annexée aux trois
candidature.
Le candidat est libre d'ajouter à son dossier tout élément qu'il jugera utile, permettant de mettre en valeur des
compétences personnelles et professionnelles en priorisant ceux qui présentent un intérêt au regard des compétences
attendues.
Aucun document complémentaire ou modification ne sera pris en compte au-delà du 31 décembre 2011.
Transmission des dossiers
Les dossiers de candidatures seront saisis par voie électronique et imprimés à partir du site internet de l'AEFE
http://www.aefe.fr, entre le 1er et le 27 septembre 2011.
Le dossier imprimé, accompagné des pièces justificatives indiquées ci-dessus, sera remis en double exemplaire au
plus tard le 30 septembre 2011 au supérieur hiérarchique direct qui, après avis, le transmettra soit à l'inspection
académique (personnels du 1er degré), soit au rectorat (personnels du 2nd degré).
Les personnels en poste à l'étranger transmettront leur dossier au chef d'établissement puis au conseiller de
coopération et d'action culturelle.
Les directeurs d'école et les conseillers pédagogiques en fonction à l'étranger adresseront une copie supplémentaire
de ce dossier à leur IEN de résidence pour avis et transmission au bureau du recrutement de l'AEFE.
Chacun des supérieurs hiérarchiques vérifiera les informations portées par les candidats (notamment sur les classes
et séries indiquées) et portera un avis circonstancié sur la candidature de l'intéressé(e), sa manière de servir, sa
capacité d'adaptation, son sens des relations humaines, son implication dans les fonctions.
Les personnels en disponibilité ou en congé parental transmettront leur dossier par l'intermédiaire des services
académiques dont ils dépendaient lors de leur dernière affectation.
Le dossier accompagné des différents avis hiérarchiques sera ensuite transmis au plus tard le 7 octobre 2011,
directement à l'AEFE, bureau du recrutement 1, allée Baco, BP 21509 - 44015 Nantes cedex 01 - téléphone :
02 51 77 29 23
Il est demandé aux autorités hiérarchiques d'acheminer les dossiers de candidature au fur et à mesure de leur
présentation. Tout retard de transmission risque de nuire aux candidats et pourrait conduire au rejet des
candidatures.
Tout dossier reçu par les autorités hiérarchiques devra être transmis à l'AEFE, qui statuera sur sa recevabilit
é.
Formulation des vœux
Les candidats peuvent, au regard de leurs compétences, formuler :
- de 1 à 5 vœux parmi la liste des postes vacants ou susceptibles de l'être ;
- 2 vœux géographiques parmi les 10 zones géographiques proposées lors de l'inscription en ligne.
Cette rubrique « vœux géographiques », indépendante des choix de vœux de la rubrique précédente, bien que
facultative, est importante ; en effet, les vœux géographiques servent à effectuer la sélection des candidats sur des
postes supplémentaires déclarés vacants ou susceptibles de l'être après la publication de la présente note de
service et de la liste des postes qui s'y rattache.
Les vœux formulés traduiront une adéquation entre la description des postes (corps, grade, discipline, fonction) et le
propre profil du candidat.
L'AEFE attire tout particulièrement l'attention des candidats sur le fait que des postes supplémentaires ne
faisant pas l'objet d'un nouvel appel à candidatures peuvent se libérer en cours d'année scolaire, tant dans de
nouvelles disciplines pour le second degré que pour des postes d'enseignants maîtres-formateurs en établissement,
ou de conseillers pédagogiques auprès de l'IEN dans le premier degré. Aussi est-il très vivement recommandé aux
personnels non intéressés par les postes publiés de constituer cependant un dossier de candidature en indiquant
uniquement des vœux géographiques.
Un choix de vœu géographique « large » (tous pays) est conseillé afin d'optimiser toute éventuelle sélection sur les
postes supplémentaires.
Entretiens et commissions paritaires
Les entretiens se dérouleront :
- Pour le premier degré : postes de directeurs d'école, de CPAIEN, d'enseignants maîtres-formateurs et certains
postes particuliers :
. personnels en fonction dans le réseau de l'agence : entre le 24 et le 27 janvier 2012,
. personnels en fonction en France : entre le 2 et le 15 février 2012.
- Pour le second degré : entre le 15 février et le 24 février 2012 .
Les commissions paritaires se dérouleront :
- Pour le premier degré : les 7 et 8 mars 2012
- Pour le second degré : les 14 et 15 mars 2012.
(Nota : l'ensemble de ces dates, donné à titre indicatif, reste toujours susceptible d'être modifié).
Tests de langue
L'AEFE organise des tests d'évaluation linguistique pour tout poste mentionnant la nécessaire maîtrise d'une langue.
Les candidats apporteront un soin particulier à joindre tout document permettant à l'AEFE d'évaluer leurs
compétences linguistiques.
Les tests de langue (anglais, allemand et espagnol) se dérouleront, sous réserve de modifications, aux mêmes dates
que les entretiens.
Acceptation du poste
Les candidatures sont soumises à l'avis des commissions consultatives paritaires centrales placées auprès de
l'AEFE. Tout refus d'un poste correspondant à un vœu exprimé doit être dûment justifié. Seuls les personnels
retenus sont avisés individuellement par l'agence de la suite réservée à leur demande.
La proposition de poste ne sera effective qu'après l'agrément de l'ambassade de France concernée et l'accord des
autorités administratives dont dépend le candidat.
Il est conseillé aux personnels recrutés de demander, avant leur départ, leur affiliation auprès du centre de sécurité
sociale 501, 72047 Le Mans cedex. Toutes les demandes de renseignements concernant les prestations de la
sécurité sociale versées au titre des frais médicaux engagés en France à l'occasion des congés, ou à l'étranger,
doivent être formulées auprès de cet organisme.
Toute demande de renseignements concernant l'ensemble de ce recrutement (difficultés liées à la saisie
informatique du dossier de candidature, choix des vœux, modalités administratives de prise en charge par
l'AEFE, etc.) pourra être formulée auprès de la DRH de l'AEFE (bureau du recrutement : téléphone :
02 51 77 29 23 ou par courriel : candidature.aefe@diplomatie.gouv.fr).
Le respect de ces instructions conditionne le bon déroulement de la prochaine campagne de recrutement des
personnels candidats à un poste relevant des réseaux de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger et
de la Mission laïque française.
Annexe I
Procédure de retour de la version papier des dossiers
Annexe II
Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE)
Saisie en ligne des dossiers de candidature sur le site internet de Du 1er septembre au 27 septembre 2011
l'AEFE http://www.aefe.fr/ inclus
7 octobre 2011
Transmission par les rectorats : date limite de réception des
Tout dossier reçu au-delà de cette date sera
dossiers de candidatures à la DGRH et à l'AEFE
retourné.
Commissions de recrutement :
- Personnels d'inspection et de direction : 23 janvier 2012
- Personnels administratifs : 1er février 2012
Annexe III
Réseau MLF
Calendrier prévisionnel des opérations de recrutement : personnels de direction, Casu, Adaenes et Apaenes
Nota : l'ensemble de ces dates reste toujours susceptible d'être modifié.
8 novembre 2011
Transmission par les rectorats : date limite de réception des
Tout dossier reçu au-delà de cette date sera
dossiers de candidatures à la DGRH et à la MLF
retourné.
Annexe IV
Réseau MLF
Calendrier prévisionnel des opérations de recrutement : personnels enseignants des premier et second
degrés, personnels d'éducation et d'orientation
Nota : l'ensemble de ces dates reste toujours susceptible d'être modifié.
Mouvement du personnel
Conseils, comités et commissions
Par arrêté du ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative, en date du 12 juillet 2011,
sont nommés membres du conseil d'administration de l'Institut national de la recherche agronomique, en tant que
représentants de l'État, désignés par le ministre chargé de l'Éducation nationale :
- Didier Hoffschir, en qualité de titulaire ;
- Ary Bruand, en qualité de suppléant.
Mouvement du personnel
Fonctions - missions
Sur proposition du doyen de l'inspection générale de l'Éducation nationale, est renouvelée à compter du 1er
septembre 2011 et pour une durée de trois ans la mission d'inspection générale confiée à :
- Stéphane de Tapia, directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique, pour suivre
l'enseignement du turc ;
- Christian Galan, professeur des universités, pour suivre l'enseignement du japonais.
Stéphane de Tapia et Christian Galan exercent la mission qui leur est confiée au sein du groupe « langues vivantes »
sous l'autorité du doyen de l'inspection générale de l'Éducation nationale.
Mouvement du personnel
Liste d'aptitude
Par arrêté du ministre de l'Éducation nationale, porte-parole du gouvernement, en date du 28 juin 2011, sont inscrits
sur la liste d'aptitude d'accès au corps des inspecteurs d'académie-inspecteurs pédagogiques régionaux au titre de
l'année 2011 les inspecteurs de l'Éducation nationale hors classe ci-dessous désignés, par spécialité et par ordre de
mérite :
Administration et vie scolaire
- Annie Bretagnolle
- Christian Bellevenue
- Gérard Puigdemont
- Martial Salvi
- Henri Castellet
- Patrick Desprez
- Marc Laborde
- Gilbert Cambe
- Jean-Luc Mure
Sciences et techniques industrielles
- Jean-Pierre Moreau
- Marilyne Lutic
Mouvement du personnel
Nominations
Par arrêté du ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative en date du 4 juillet 2011, les
fonctionnaires admis au concours de recrutement des inspecteurs d'académie-inspecteurs pédagogiques régionaux, à
la session 2011, dont les noms suivent, sont nommés, pour une période d'un an à compter du 1er septembre 2011,
inspecteurs d'académie-inspecteurs pédagogiques régionaux stagiaires :
Christine Alt née Botte, mathématiques, Nice, personnel de direction
Patrice Baudevin, sciences de la vie et de la Terre, Versailles, professeur agrégé
Marion Beillard née Deson, histoire-géographie, Versailles, professeure agrégée
Fabrice Bertrand, éducation physique et sportive, Dijon, professeur agrégé
Cécile Betermin, histoire-géographie, Poitiers, professeure agrégée
Richard Bossis, lettres, Nantes, professeur agrégé
Francine Brun, éducation musicale, Créteil, professeure agrégée
Élisabeth Chaniaud née Madelin, STI biotechnologies génie biologique, Versailles, professeure agrégée
Olivier Cottet, administration et vie scolaires, Poitiers, inspecteur de l'Éducation nationale
Patrick Courtin, mathématiques, Polynésie française, professeur agrégé
Jérôme Damblant, histoire-géographie, Amiens, professeur agrégé
Mohammed Darmame, administration et vie scolaires, Versailles, personnel de direction
Corinne Deniaud, histoire-géographie, Guyane, professeure agrégée
Nicolas Desormonts, lettres, Grenoble, professeur agrégé
Cyril Desouches, administration et vie scolaires, Créteil, personnel de direction
Geneviève Dupraz, mathématiques, Aix-Marseille, professeure agrégée
Bruno Eldin, histoire-géographie, Nouvelle-Calédonie, professeur agrégé
Brigitte Esteve-Bellebeau née Bellebeau, philosophie, Bordeaux, professeure agrégée
Delphine Evain née Lebrun, éducation physique et sportive, Nantes, professeure agrégée
Robert Ferachoglou, mathématiques, Dijon, professeur agrégé
Bruno Feriaut, STI sciences industrielles, Dijon, professeur agrégé
Claudie Francois Gallin née Francois, administration et vie scolaires, Versailles, inspectrice de l'Éducation nationale
Jean-Michel Garel, STI sciences industrielles, Lyon, professeur agrégé
Maria-Concepcion Gomez, espagnol, Paris, professeure agrégée
Gaëtan Gratet, lettres, Grenoble, professeur agrégé
Augustin Guillot, lettres, Besançon, professeur agrégé
Laurence Hannane, anglais, Versailles, professeure agrégée
Madame Frédérique Hannequin née Lion Atlan, histoire-géographie, Orléans-Tours, professeure agrégée
Alban Heinrich, sciences physiques et chimiques, Lyon, professeur agrégé
David Helard, STI sciences industrielles, Lille, professeur agrégé
Paul Hellwig, économie et gestion, Orléans-Tours, professeur agrégé
Jean Hubac, histoire-géographie, Versailles, professeur agrégé
François Icher, histoire-géographie, Montpellier, professeur agrégé
Les inspecteurs d'académie-inspecteurs pédagogiques régionaux stagiaires cités ci-dessus sont classés dans la
classe normale du corps des inspecteurs d'académie-inspecteurs pédagogiques régionaux dans les conditions fixées
à l'article 28 du décret du 18 juillet 1990 modifié susvisé, à compter du 1er septembre 2011.
Un arrêté ultérieur précisera l'affectation dans les rectorats des inspecteurs d'académie-inspecteurs pédagogiques
régionaux stagiaires à compter du 1er septembre 2011.
Mouvement du personnel
Nominations
Par arrêté du ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative en date du 4 juillet 2011, les
fonctionnaires admis au concours de recrutement des inspecteurs de l'Éducation nationale à la session 2011 dont les
noms suivent sont nommés, pour une période d'un an à compter du 1er septembre 2011, inspecteurs de l'Éducation
nationale stagiaires :
Mouvement du personnel
Nomination
Par arrêté du ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative en date du 26 juillet 2011,
Myriam Ho-A-Kwie-Mangal, inspectrice de l'Éducation nationale (information et orientation), est nommée chef du
service académique d'information et d'orientation (CSAIO), déléguée régionale de l'Office national d'information sur les
enseignements et les professions (Dronisep) de l'académie de Guyane, à compter du 1er septembre 2011.
Mouvement du personnel
Nominations
Article 1 - Les inspecteurs généraux de l'Éducation nationale dont les noms suivent sont désignés en qualité de
correspondant académique à compter du 1er septembre 2011 et pour une durée de trois ans renouvelable, pour les
académies ci-après énumérées :
Clermont-Ferrand
- Marie-Blanche Mauhourat en remplacement de Daniel Secrétan ;
Lyon
- Marc Fort en remplacement d'Annie Mamecier ;
Nice
- Catherine Bizot en remplacement de Gilbert Pietryk ;
Paris
- Gilbert Pietryk en remplacement de Ghislaine Matringe.
Article 2 - Les inspecteurs généraux de l'Éducation nationale dont les noms suivent sont reconduits dans leurs
fonctions de correspondants académiques, à compter du 1er septembre 2011 et pour une durée de trois ans, pour les
académies ci-après énumérées :
Aix-Marseille
- Monsieur Paul Raucy
Grenoble
- Monsieur Dominique Taraud
Lille
- Monsieur Michel Hagnerelle
Poitiers
- Geneviève Gaillard
Strasbourg
- Raymond Nicodème
Article 3 - Le doyen de l'inspection générale de l'Éducation nationale est chargé de l'exécution du présent arrêté qui
sera publié au Bulletin officiel du ministère de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative.
Mouvement du personnel
Nomination
Par arrêté du ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative en date du 27 juillet 2011,
José Reidor, inspecteur de l'Éducation nationale (information et orientation) hors classe, est nommé chef du service
académique d'information et d'orientation (CSAIO), délégué régional de l'Office national d'information sur les
enseignements et les professions (Dronisep) de l'académie de Guadeloupe, à compter du 1er septembre 2011.
Mouvement du personnel
Nomination
Par arrêté du ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative en date du 12 juillet 2011,
Félix Smeyers, inspecteur d'académie-inspecteur pédagogique régional, hors classe, est nommé délégué académique
à la formation professionnelle initiale et continue (DAFPIC) de l'académie de Dijon, à compter du 3 juillet 2011.
Mouvement du personnel
Nomination
Par arrêté du ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative en date du 28 juillet 2011,
Isabelle Dru, inspectrice d'académie-inspectrice pédagogique régionale, classe normale, est nommée déléguée
académique à la formation professionnelle initiale et continue (DAFPIC) de l'académie d'Orléans-Tours, à compter du
1er septembre 2011.
Mouvement du personnel
Nomination
Par arrêté du ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative, en date du 20 juillet 2011,
Madame Dominique Mounien, personnel de direction, est nommée et détachée dans l'emploi de directeur du centre
régional de documentation pédagogique (CRDP) de l'académie de la Guadeloupe, pour une première période de 3 ans,
du 1er septembre 2011 au 31 août 2014.
Informations générales
Vacances de postes
Les vacances de postes suivantes concernent des postes d'enseignants du second degré, d'éducation et d'orientation
à profil particulier à Wallis-et-Futuna qui sont à pourvoir à la rentrée scolaire australe de février 2012.
Les modalités de dépôt des candidatures sont détaillées in fine (§ V).
Un poste de professeur d'EPS est déclaré vacant au collège de Lano du Territoire des îles Wallis-et-Futuna à compter
du 1er février 2012 (rentrée scolaire australe) .
Le collège de Lano accueille actuellement 297 élèves (260 collégiens et 37 lycéens).
Les activités de natation sont très peu développées sur le territoire. L'enseignement de la natation n'est pas proposé
aux élèves. La présence d'un lagon offre des possibilités qui ne sont pas exploitées.
Le professeur d'éducation physique et sportive recherché doit être « éducateur sportif des activités de la
natation » (maître-nageur sauveteur).
- Lors de sa première année d'affectation, ce professeur sera chargé d'élaborer un projet destiné à définir les
conditions à mettre en place pour proposer des activités d'apprentissage de la natation aux élèves du premier et du
second degré.
- Lors de la seconde année, et après validation du projet, les actions proposées seront progressivement mises en
place. Le professeur en assurera le suivi en liaison avec les chefs d'établissements et les services du vice rectorat.
Ce professeur sera affecté au collège de Lano et sera amené à pratiquer des activités en dehors de son
établissement d'affectation.
Le poste de professeur de lycée en sciences et techniques médico-sociales du lycée d'État du Territoire des îles
Wallis-et-Futuna est déclaré vacant à compter du 1er février 2012 (rentrée scolaire australe) .
Le lycée d'État de Mata'Utu accueille 583 élèves scolarisés dans les filières générales et technologiques (L, S, ES et
STG) et professionnelles (CAP, BEP et baccalauréats professionnels dans les secteurs du bâtiment, de l'automobile,
de l'industrie et du tertiaire).
À la rentrée 2012, il est créé une 1ère sciences et techniques de la santé et du social (ST2S) au lycée d'État.
Le professeur en sciences et techniques médico-sociales assure une mission d'enseignement auprès des élèves de
seconde choisissant l'enseignement d'exploration santé et social et des élèves du baccalauréat sciences et
techniques de la santé et du social. Il assure aussi une mission d'enseignement auprès des élèves de lycée
professionnel.
Ce professeur est chargé de l'ouverture de la filière ST2S à la rentrée australe 2012 au lycée d'État. Ce poste
s'adresse à un professeur possédant une solide expérience d'enseignement dans la filière ST2S. Il intervient aussi en
formation continue dans le secteur de la santé et du social.
Le poste de professeur de lycée professionnel de génie électrique-électrotechnique du lycée d'État du Territoire des
îles Wallis-et-Futuna est déclaré vacant à compter du 1er février 2012 (rentrée scolaire australe) .
Le lycée d'État de Mata'Utu accueille 583 élèves scolarisés dans les filières générales et technologiques (L, S, ES et
STG) et professionnelles (CAP, BEP et baccalauréats professionnels dans les secteurs du bâtiment, de l'automobile,
de l'industrie et du tertiaire).
Le professeur de lycée professionnel de génie électrique-électrotechnique assure une mission d'enseignement auprès
des élèves du baccalauréat professionnel en 3 ans électrotechnique, énergie et équipements communicants (EEEC).
Il travaille en étroite collaboration avec les équipes pédagogiques et le chef de travaux.
Ce professeur est chargé de la mise en œuvre du plateau technique conformément aux exigences du référentiel du
baccalauréat professionnel EEEC. Il intervient aussi en formation continue pour la professionnalisation des
techniciens des différents corps de métiers du territoire dans les secteurs de l'électricité générale en bâtiment, de
l'habilitation électrique, des énergies renouvelables, etc.
Les candidats devront avoir participé à la création d'un plateau technique pour des formations de niveau IV et
posséder des compétences avérées ainsi qu'une expérience dans les domaines des énergies renouvelables
(solaire photovoltaïque, solaire thermique, etc.) et de l'alarme sécurité incendie. Une expérience en
électrodomestique, froid et climatisation serait particulièrement appréciée.
Les candidatures doivent être formulées exclusivement au moyen de l'imprimé portant la mention « rentrée 2012 »,
dont un exemplaire est annexé au présent document. Il devra obligatoirement être imprimé au format A4.
Les candidatures revêtues de l'avis des autorités hiérarchiques, accompagnées d'une lettre de motivation, d'un
curriculum vitae, des deux derniers rapports d'inspection et des deux dernières fiches de notation administrative,
devront parvenir au plus tard deux semaines après la date de la présente publication, au ministère de l'Éducation
nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative, direction générale des ressources humaines, bureau DGRH B2-2,
72, rue Regnault, 75243 Paris cedex 13.
Un double de la candidature sera adressé, directement par le (la) candidat(e), au vice-rectorat des îles Wallis-et-
Futuna : mailto:rh@ac-wf.wf, télécopie + 681 72 20 40, téléphone : +681 72 15 24.
Décalage de + 10h (été) / + 11h (hiver) avec la métropole.
La consultation, recommandée, du site internet du vice-rectorat offre un aperçu utile des conditions de vie et
d'exercice sur le territoire : http://www.ac-wf.wf/.
Annexe
Dossier de demande de poste à profil à Wallis-et-Futuna
Annexe
RÉPUBLIQUE FRANCAISE
MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE
MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL
Direction générale des ressources humaines
Service des personnels enseignants de l’enseignement scolaire
Sous-direction de la gestion des carrières
Bureau des affectations et des mutations des personnels du second degré
Bureau DGRH B2-2
Cellule COM
72, rue Regnault, 75243 Paris cedex 13
Situation administrative
GRADE DISCIPLINE FONCTIONS EXERCÉES
Affectation actuelle
DATE ÉTABLISSEMENT COMMUNE DÉPARTEMENT OU CLASSE
PAYS ENSEIGNÉE
Situation de famille
VOUS
NOM DE NAISSANCE PRÉNOMS NOM MARITAL
PROFESSION : ......................................................................................................................................................................
ADRESSE PRINCIPALE :
ADRESSE └─┴─┴─┴─┴─┴─┴─┴─┴─┴─┴─┴─┴─┴─┴─┴─┴─┴─┴─┴─┴─┴─┴─┴─┴─┴─┴─┴─┘
└─┴─┴─┴─┴─┴─┴─┴─┴─┴─┴─┴─┴─┴─┴─┴─┴─┴─┴─┴─┴─┴─┴─┴─┴─┴─┴─┴─┘
Signature : .............................................................
A ..................................... le ..............................................................................
Le Chef d'établissement,
(ou de service)