Partie Math Géomètre Topographe
Partie Math Géomètre Topographe
Partie Math Géomètre Topographe
2.2.3. Mathématiques
L'enseignement des mathématiques dans les sections du technicien supérieur des Métiers du
géomètre-topographe et de la modélisation numérique se réfère aux dispositions figurant aux
annexes I et II du présent arrêté. Ces dispositions sont précisées pour ce BTS de la façon suivante
:
I. Programme
Le programme de mathématiques est constitué des modules suivants :
Fonctions d’une variable réelle, à l’exception des paragraphes « Approximation locale d’une
fonction » et « Courbes paramétrées ».
Calcul intégral.
Courbes planes.
Configurations et transformations du plan.
Configurations et transformations de l’espace.
Statistique descriptive.
Introduction aux bases de données.
Fonctions d’une variable réelle à l’exception des paragraphes « Approximation locale d’une
fonction » et « Courbes paramétrées ».
Les développements limités ne sont pas au programme. En écho avec la dérivation et la notion de
taux d’accroissement, on indiquera toutefois comment approximer une fonction par une application
affine.
Les formules usuelles de trigonométrie, dont celle de linéarisation d’un produit de deux cosinus,
seront revues. On en déduira notamment qu’après filtrage passe-bas, le signal temporel (appelé
mélange) cos(𝜔𝑡) cos(𝜔(𝑡 − ∆𝑡)) se simplifie en cos(𝜔∆𝑡). En télémétrie laser, la phase 𝜔∆𝑡 traduit
un temps de vol à la célérité de la lumière, donc une distance modulo une ambigüité de longueur
d’onde. On comprendra ainsi mieux comment procède un distance-mètre électronique, et pourquoi
l’appareil doit parfois émettre sur plusieurs canaux, tant pour des considérations de portée que de
précision.
Des exemples d’interpolation ou de lissage, polynomiaux ou polynomiaux par morceaux, pourront
être étudiés, en prélude aux situations rencontrées dans le module sur les courbes planes.
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Calcul intégral.
En raisonnant sur des « rectangles » élémentaires, on pourra déterminer une condition intégrale
rendant la projection cylindrique équivalente ou conforme, et conduisant aux transformations de
Lambert-cylindrique équivalente ou de Mercator-cylindrique conforme (simplifiées au cas d’une
terre sphérique) :
𝑥 = 𝑅𝜆 𝑥 = 𝑅𝜆
{ ou {𝑦 = 𝑅 ln (1+sin(𝜇))
𝑦 = 𝑅 sin(𝜇) 2 1−sin(𝜇)
À l’aide de l’outil informatique, on pourra constater l’effet d’une corrélation glissante entre deux
cosinusoïdes de même fréquence, entre deux séquences de Gold distinctes, entre deux
séquences de Gold identiques. Même si les séquences d’étalement utilisées en liaison GNSS
peuvent être très longues, on se limitera ici à des observations sur des séquences courtes. Aucune
théorie arithmétique sur la construction des codes pseudoaléatoires n’est exigible.
Courbes planes.
La détermination de courbes polynomiales répondant à des contraintes d’interpolation et de
tangence pourra être envisagée en lien avec la vectorisation des images cartographiques (réseau
routier par exemple).
Le paramétrage de l’ellipse par l’angle 𝜑 de sa grande normale avec l’horizontale pourra faire
l’objet d’une étude menant aux relations de géodésie :
𝑥 = (𝑁 + ℎ) cos(𝜑) 𝑎
{ 2) avec 𝑁 = .
𝑦= (𝑁(1 − 𝑒 + ℎ) sin(𝜑) √1−𝑒 2 sin(𝜑)2
La clothoïde, employée pour raccorder des tronçons rectilignes, et la caquoïde, à l’image du profil
d’un tunnel, pourront être étudiées à l’aide de l’outil informatique.
La mesure de l’aire délimitée par une courbe plane fermée sur une carte numérique peut conduire
à la formule de Green dans sa version discrète (courbe « dentelée » au contour en marches
d’escalier). D’un point de vue culturel, on pourra dès lors évoquer les planimètres.
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Le principe de l’algorithme itératif ICP (Iterative Closest Point) de recalage de deux nuages de
points, dans sa version la plus simple (rigide : rotations et translations, 2D en considérant que les
deux acquisitions sont à même hauteur) pourra faire l’objet d’une activité.
Statistique descriptive.
Dans le prolongement de ce chapitre, on pourra définir la variance d’une série statistique. La
propagation de la dispersion statistique pourra être analysée et donner lieu à la formule
approchée :
2
𝑑𝑓
𝑉𝑓(𝑋) = (𝑑𝑥 (𝑋̅)) . 𝑉𝑋 .
Dans le cas de deux variables décorrélées, on pourra admettre la version généralisée :
2 2
𝜕𝑓 𝜕𝑓
𝑉𝑓(𝑋,𝑌) = (𝜕𝑥 (𝑋̅, 𝑌̅)) . 𝑉𝑋 + (𝜕𝑦 (𝑋̅, 𝑌̅)) . 𝑉𝑌 et l’appliquer au contexte d’une campagne de mesures
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Étude locale.
Tangente en un point où le Savoir qu’en première Quand le point est singulier, on
vecteur dérivé ne s’annule pas. approximation, et localement, se fiera à l’accélération.
une courbe ressemble à une
droite tangente, et, en meilleure
approximation, à un cercle dit
osculateur.
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Ellipses.
L’ellipse est considérée comme Tracer et paramétrer d’une Les relations entre les
affine d’un cercle. Équation ellipse. paramètres 𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑒 (avec 𝑎 ≥
cartésienne réduite. 𝑏) sont posées par définition.
On observera que l’affinité ne
préserve pas les angles, mais
conserve l’intersection. On en
déduira un tracé des tangentes
à l’ellipse.
Transformations usuelles
Translations. Rotations. Connaître les effets sur les On constatera sur quelques
Homothéties. Réflexions. segments, les distances, le segments les effets variés d’une
Affinités orthogonales. parallélisme, les angles, les affinité.
aires, les intersections, les
tangences. Savoir retrouver les
expressions analytiques d’une
translation, d’une rotation, d’une
homothétie données.
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Triangles de l’espace.
Périmètre, aire, vecteur normal. Appliquer les formules en
situation.
Sphéroïde.
Équation cartésienne réduite. Dessiner en perspective et L’ellipsoïde de révolution est
paramétrer un sphéroïde. généré par la rotation d’une
ellipse autour d’un de ses axes
de symétrie.
Transformations usuelles
Translations. Rotations axiales. Connaître les effets des Les expressions analytiques de
Réflexions. Homothéties. transformations sur les ces transformations ne sont pas
segments, les distances, le exigibles.
parallélisme, les angles
géométriques, les aires, les
volumes D’autres transformations, non
nécessairement affines, en
particulier des « projections »
mettant à plat un solide,
pourront être envisagées selon
la spécialité.
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Algèbre booléenne.
Tables de vérité des opérateurs Utiliser les connecteurs On privilégiera les exemples
logiques ET, OU. logiques pour exprimer une issus du langage courant ou de
Commutativité. Associativité. condition. l’univers des nombres.
Distributivité. Négation d’une
conjonction, d’une disjonction.
Requêtes SQL
Tri descendant/ascendant : Lancer des requêtes sur une Les commandes UNION,
ORDER BY. Bornes de base de données de taille INTERSECT, EXCEPT (ou
pagination : LIMIT. Renommage quelconque, comportant MINUS) visant à associer les
(alias) : AS. Fonctions plusieurs tables, que les enregistrements de deux
scalaires : UPPER, LENGTH. étudiants n'auront pas eu à requêtes sont hors programme.
Projection : SELECT. construire mais auront su
Restriction, mêlant une ou importer, à l’aide d’une
plusieurs conditions : clause application offrant une interface
WHERE. graphique.
Groupage et fonctions
d'agrégation : GROUP BY, MIN
– MAX, SUM, COUNT, AVG,
STD. Filtrage post-traitement :
clause HAVING.
Les jointures asymétriques sont
Jointure interne : JOIN ON. hors programme.
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Candidats
Scolaires Scolaires
(établissements publics (établissements privés hors
ou privés sous contrat) Formation contrat)
professionnelle
Apprentis Apprentis
Épreuves continue
(CF.A ou sections (CF.A ou sections
d'apprentissage habilités) (établissements d'apprentissage non habilités)
publics habilités Formation professionnelle
Formation à pratiquer le continue (établissement privé)
professionnelle CCF pour ce
continue dans les Au titre de leur expérience
BTS)
établissements publics professionnelle
habilités Enseignement à distance
Nature des épreuves Unités Coeff. Forme Durée Forme Forme Durée
50 min + 2
Sous-épreuve : Ponctuelle Ponctuelle
projet professionnel U61 6 revues de CCF. 1 situation 50 min
orale orale
projet
Sous-épreuve :
compte rendu Ponctuelle Ponctuelle
U62 3 20 min CCF. 1 situation 20 min
d’activités en milieu orale orale
professionnel
20 min
Épreuve facultative Ponctuelle Ponctuelle 20 min (+ 20 min
de langue vivante UF1 orale (+20min de Ponctuelle orale orale de préparation)
préparation)
(1) La seconde situation d’évaluation est adossée à l’épreuve U62 qui précise les modalités
organisationnelles correspondantes.
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Épreuve E3 : Mathématiques et Physique-Chimie
1. Finalités et objectifs
La sous-épreuve de mathématiques a pour objectifs d’évaluer :
– la solidité des connaissances et des compétences des étudiants et leur capacité à les
mobiliser dans des situations variées ;
– leurs capacités d’investigation ou de prise d’initiative, s’appuyant notamment sur
l’utilisation de la calculatrice ou de logiciels ;
– leur aptitude au raisonnement et leur capacité à analyser correctement un problème, à
justifier les résultats obtenus et à apprécier leur portée ;
– leurs qualités d’expression écrite et/ou orale.
2. Contenu de l’évaluation
L’évaluation est conçue comme un sondage probant sur des contenus et des capacités du
programme de mathématiques.
Les sujets portent principalement sur les domaines mathématiques les plus utiles pour résoudre
un problème en liaison avec les disciplines technologiques ou les sciences physiques
appliquées. Lorsque la situation s’appuie sur d’autres disciplines, aucune connaissance relative
à ces disciplines n’est exigible des candidats et toutes les indications utiles doivent être
fournies.
3. Formes de l’évaluation
3.1. Contrôle en cours de formation (CCF)
Le contrôle en cours de formation comporte deux situations d’évaluation. Chaque situation
d’évaluation, d’une durée de cinquante-cinq minutes, fait l’objet d’une note sur 10 points
coefficient 1.
Elle se déroule lorsque le candidat est considéré comme prêt à être évalué à partir des
capacités du programme. Toutefois, la première situation doit être organisée avant la fin de la
première année et la seconde avant la fin de la deuxième année.
Chaque situation d’évaluation comporte un ou deux exercices avec des questions de difficulté
progressive. Il s’agit d’évaluer les aptitudes à mobiliser les connaissances et compétences pour
résoudre des problèmes, en particulier :
– s’informer ;
– chercher ;
– modéliser ;
– raisonner, argumenter ;
– calculer, illustrer, mettre en œuvre une stratégie ;
– communiquer.
L’un au moins des exercices de chaque situation comporte une ou deux questions dont la
résolution nécessite l’utilisation de logiciels (implantés sur ordinateur ou calculatrice). La
présentation de la résolution de la (les) question(s) utilisant les outils numériques se fait en
présence de l’examinateur. Ce type de question permet d’évaluer les capacités à illustrer,
calculer, expérimenter, simuler, programmer, émettre des conjectures ou contrôler leur
Les sujets proposés aux candidats sont issus ou alimenteront une banque inter académique de
sujets, destinés à cette épreuve et validés par l’inspecteur d’académie – inspecteur
pédagogique régional ou l’inspecteur général de mathématiques pilote du BTS. Leur résolution
peut, sur une ou deux questions, nécessiter ou évoquer une utilisation de logiciels (implantés
sur ordinateur ou calculatrice).