Desmodonte Histologie 2019
Desmodonte Histologie 2019
Desmodonte Histologie 2019
Le desmodonte
I) Définition :
Desmos : lien
C’est le tissu conjonctif fibreux entourant la racine dentaire et, qui relie la racine dentaire à la paroi
alvéolaire par l’intermédiaire des fibres de Sharpey.
Les fibres desmodontales acquièrent leur orientation fonctionnelle après l’éruption de la dent.
Le desmodonte occupe l’espace compris entre le cément et la paroi alvéolaire, sa forme en général
est celle d’un sablier, plus large dans la zone cervicale qu’au niveau de la partie moyenne de la
racine, sa largeur moyenne est de 0.15 à 0.38 mm.
16 ANS…0,25 mm
50 ans …0,18 mm
70 ans….0, 15 mm
Selon la dent : sa Largeur réduite pour la dent permanente par rapport à la dent temporaire.
Le ligament parodontal communique avec l’os alvéolaire par les canaux vasculaires et avec la pulpe
à travers l’orifice apical et les canaux latéraux et accessoires, et avec le chorion gingival dans la
zone cervicale.
Radiologiquement : c’est l’espace radio claire compris entre la surface dentaire et la lamina dura
(paroi alvéolaire).
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Le tissu conjonctif desmodontale comprend : une substance fondamentale, des fibres, des cellules,
des vaisseaux et des nerfs.
A) La substance fondamentale
La substance fondamentale est le lieu de transit des apports métaboliques et des produits de
dégradation catabolique et elle participe dans le rôle d’amortissement des forces occlusales
B) Les fibres
B1) Les fibres de collagène : elles constituent l’élément majeur du desmodonte, on distingue les
fibres desmodontales principales ou les fibres alvéolo-dentaires et les fibres du ligament gingival.
Au niveau des surfaces osseuses : ces fibres sont épaisses et qui partent en éventail dans le
desmodonte.
Au niveau de la surface cémentaire : présentent une insertion plus fine et elles sont plus
nombreuses.
Leur insertion sous forme de fibres de Sharpey au niveau osseux et cémentaire ne sont jamais
totalement minéralisées.
B1-1-Les fibres alvéolo-dentaires : elles sont faites essentiellement de collagène type I et de 20%
de type II.
b- les fibres horizontales : elles sont perpendiculaires aux surfaces osseuses et cémentaires de
la dent.
c- les fibres obliques : c’est le groupe le plus important, les fibres sont insérées plus
apicalement sur le cément que sur l’os alvéolaire.
d-les fibres apicales : ce groupe est disposé en éventail entre le cément apical et la base de
l’alvéole.
e- fibres inter-radiculaires : situées entre les racines multi-radicules, tendues du cément à l’os
formant la crête du septum inter-radiculaire.
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a- les fibres dento-gingivales : elles s’étendent du cément cervical vers le chorion de la gencive.
-les fibres dento-périoste : elles s’étendent du cément cervical vers le périoste recouvrant les
corticales.
d-les fibres du ligament transeptal : elles s’étendent du cervical d’une dent vers le cément cervical
de la dent adjacente.
Associées généralement aux parois des vaisseaux sanguins, elles sont constituées de deux
composants : au centre l’élastine 90% matériel amorphe sans striation, à la périphérie et dans le
matériel amorphe : fibrilline qui est une micro-fibrille de nature glycoprotéiques.
Ce sont des fibres élastiques immatures réparties autour des vaisseaux sanguins jouant un rôle
dans la régulation du flot vasculaire.
C- Les cellules :
3) Les fibrocytes :
Elles ont une forme allongée, ovoïde ou fusiforme. Le cytoplasme est de dimension réduite, les
fibrocytes sont des cellules à métabolisme ralenti.
Ce sont les cellules jeunes, capables selon les besoins de l’organisme de se différencier en
fibroblaste, en cémentoblastes et en ostéoblastes.
5) Les ostéoblastes
Contribuer à former et deviennent des ostéocytes ; donc elles synthétisent la matrice organique et
contrôle la gestion des mécanismes de la minéralisation.
6-Les ostéoclastes :
Ce sont des cellules responsables de la résorption osseuse, issues des monocytes sanguins, qui se
différencient en pré ostéoclastes puis en ostéoclastes.
Ce sont des cellules géantes de (200 000µm cube) dont le nombre de noyau peut atteindre cents
(100)). De nombreux lysosomes contenant de la phosphatase acide et de nombreuses vacuoles
contenant de l’hydroxyapatite. Un REG peu abondant.
Les cellules possèdent un pseudo bordure en brosse, constituée de replis et des expansions
cytoplasmiques qui s’enfoncent dans la surface osseuse désorganisée.
Les ostéoclastes secrètent de la collagénase et les divers enzymes protéolytiques (exemple les
cathepsines) qui résorbent la matrice ostéoide, réalisant à la fin des lacunes de résorption appelées
lacunes de HOWSHIP.
7-Les cémentoblastes
-Elle ne possède pas de tonofilaments ni jonctions inter cellulaires ce qui permet de les distinguer
des cellules épithéliales de la GEH ;
8-Les cémentoclastes :
-Elles créent dans le cément des lacunes isolées ou confluentes (lacunes de résorption).
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Ce sont les restes de cellules épithéliales de gaine épithéliale de Hertwig ou débris épithéliaux de
Mallassez et sont situées prés du cément, elles se regroupent en petits amas arrondis de cellules
de forme cuboïde séparés du conjonctif par une lame basale
Ces débris n’ont pas de signification fonctionnelle, toutefois l’activité cellulaire peut se réveiller
dans certains circonstances pathologiques et conduire à des formations tumorales, l’enveloppe
épithéliales des kystes péri-radiculaires a pour origine des cellules des restes épithéliaux de
Mallassez.
Surtout les macrophages qui sont douées dans la phagocytose, les mastocytes qui sont associées
aux parois vasculaires, alors que les lymphocytes, les plasmocytes et les polynucléaires
n’apparaissent qu’en cas d’inflammation.
V) La Vascularisation
Sa vascularisation est assurée par l’artère dentaire supérieur et inférieur, les lymphatiques
suivent le même chemin que la voie sanguine.
Pour chaque dent, il existe une notion d’unité circulatoire comportant une zone pulpaire, une zone
gingivale, une zone desmodontale et une zone osseuse.
VI) L’innervation
-l’innervation sensitive : elle est assurée par le trijumeau puis par les nerfs dentaires sup et inf., on
y distingue deux types de récepteurs important disséminés au niveau desmodontale : les
nociceptif : responsable des sensations de toucher, la douleur et la pression ; les propriocepteurs
ou mécanocepteurs qui contrôlent les mouvements d’ouverture et de fermeture de la mandibule
ainsi que l’intensité des forces masticatoires.