TOUKAL Abderrahmane
TOUKAL Abderrahmane
TOUKAL Abderrahmane
EHEC Alger
Spécialité : Marketing
Thème :
2ème promo
ÉCOLE DES HAUTES ETUDES COMMERCIALES
EHEC Alger
Spécialité : Marketing
Thème :
2ème promo
Résumé
Dans un monde bouleversé par les nouvelles technologies, les réseaux sociaux ont pris une
place importante, et ont remplacé presque tous les autres de moyen de communication à
savoir la télévision et la radio.
Pour se démarquer, toutes les entreprises cherchent à présent à utiliser ces réseaux sociaux de
sorte à être présentes en ligne et transmettre l’actualité d’une part et d’autre part promouvoir
leurs images de marque vis-à-vis des clients.
Notre étude vise à identifier les réseaux sociaux comme étant des outils qui peuvent renforcer
et promouvoir l’image de marque d’une entreprise ainsi qu’accroitre sa notoriété et surtout
d’avoir un avantage vis-à-vis de ses concurrents.
In a world full of new technologies, social network have taken a big place and replaced all
other means of communication such as television and radio.
To be different, all companies are using the social network in order to be present online and
providing news in a part. And in another part to promote its brand image towards the clients.
Our study aims to identify social network as tools which helps upgrade and make stronger the
brand image of a company also increase brand awareness and most important having the
advantage towards its competitors.
Keywords:
بغيت إثبات تواجدها ،همت جميع الشركات للبحث عن وسائل اإلعالم التي تمكنها بالبروز على شبكة األنترنت بهدف
مواكبة العصرنة و إعطاء صورة الشركة المثالية وسط زبائنها.
تهدف دراستنا الى بيان شبكات التواصل اإلجتماعي كوسيلة لها القدرة على تقوية و تنمية صورة العالمة التجارية للشركة
وكذا تعزيز سمعتها بإكتساب خاصيات تميزها عن باقي المنافسين.
الكلمات الرئيسية:
وسائل التواصل االجتماعي –االتصال -صورة العالمة التجارية – السمعة –الزبائن – المنافسين.
Dédicace
Je dédie ce modeste travail :
A mon père qui m’a accompagné dans toutes les étapes de ma vie ;
soutenu ;
Ainsi qu’a tous mes ami(e) et camarade de promotion avec qui je partage mes
Abderrahmane.
Tout d’abord, je remercie notre bon Dieu le tout
puissant pour m’avoir donné la force et la volonté
pour mettre
Merci
Liste des tableaux
Pages
Chapitre 1 :
Tableau 1. 1 : nombre d’utilisateurs de réseaux sociaux en 2013. ........................................... 24
Tableau 1. 2 : nombre de compte Facebook en Afrique en 2012. ............................................ 25
Tableau 1. 3 : nombre de comptes actifs sur Twitter en 2012. ................................................. 25
Chapitre 2 :
Tableau 2. 1 : comment réagir sur un commentaire. ................................................................ 37
Tableau 2. 2 : avantages et risques des réseaux sociaux. ......................................................... 42
Chapitre 4 :
Tableau 4. 1 : les quinze principaux marchés du groupe Renault à travers le monde. ............. 69
Tableau 4. 2 : Répartition des personnes interrogées selon leur sexe ...................................... 81
Tableau 4. 3 : Répartition de l’échantillon selon l’âge ............................................................. 82
Tableau 4. 4 : Répartition des personnes interrogées selon le statut socio-professionnel ........ 83
Tableau 4. 5 : Répartition selon l’ensemble des réseaux sociaux utilisés ................................ 84
Tableau 4. 6 : Répartition selon le réseau social le plus utilisé ................................................ 85
Tableau 4. 7 : Répartition selon la fréquence d’utilisation ....................................................... 85
Tableau 4. 8 : Répartition selon la raison d’utilisation des réseaux sociaux ............................ 86
Tableau 4. 9 : Taux des personnes qui s’intéressent aux marques sur les réseaux sociaux ..... 87
Tableau 4. 10 : Taux d’abonnés aux marques d’automobiles sur les réseaux sociaux............. 88
Tableau 4. 11 : Taux de renseignement sur réseaux sociaux avant l’acte d’achat ................... 89
Tableau 4. 12 : Répartition selon les éléments qui influencent l’achat .................................... 89
Tableau 4. 13 : L’image de marque comme facteur déterminant ............................................. 90
Tableau 4. 14 : Fidélité en fonction des prix et remises ........................................................... 91
Tableau 4. 15 : la présence sur les réseaux sociaux.................................................................. 92
Tableau 4. 16 : Les abonnés de Renault Algérie sur les réseaux sociaux ................................ 93
Tableau 4. 17 : Raisons de ne pas s’abonner à la page Renault ............................................... 93
Tableau 4. 18 Type de publication ........................................................................................... 94
Tableau 4. 19 : L’information partagée .................................................................................... 95
Tableau 4. 20 : La présence de la marque ................................................................................ 96
Tableau 4. 21 : L’interactivité entre la marque et les fans ....................................................... 97
Tableau 4. 22 : La rapidité ........................................................................................................ 98
Tableau 4. 23 : L’image de la marque Renault ........................................................................ 98
Tableau 4. 24 : Taux de reconnaissance du logo de Renault .................................................... 99
Tableau 4. 25 : Les produits Renault ...................................................................................... 100
Tableau 4. 26 : La fidélité des clients Renault ....................................................................... 101
Tableau 4. 27 : L’usage des réseaux sociaux par Renault ...................................................... 102
Tableau 4. 28 : La catégorie la plus dominante de l’échantillon suivant l’âge et le sexe ...... 103
Tableau 4. 29 : Le réseau social le plus utilisé suivant la tranche d’âge ................................ 103
Tableau 4. 30 : Les abonnées chez Renault parmi c’eux abonnées aux marques
automobiles………………………………………………………………………………….104
Tableau 4. 31 : l’usage des réseaux sociaux afin de promouvoir l’image de l’entreprise suivant
le statut socio-professionnel…………………………………………………………………104
Liste des figures
Pages
Chapitre 1 :
Figure 1. 1 : la communication B to C selon Shannon et Weaver. ............................................. 8
Figure 1. 2 : Tim O’Reilly, what is web 2.0? , 2005. ............................................................... 11
Figure 1. 3 : pilotage de l’entreprise classique. ........................................................................ 13
Figure 1. 4 : pilotage de l’entreprise dans le contexte du web 2.0. .......................................... 13
Figure 1. 5 : le panorama des médias sociaux de Fred Gavazza, 2013. ................................... 17
Figure 1. 6 : panorama des réseaux sociaux les plus utilisés. ................................................... 18
Figure 1. 7 : le logo de Facebook. ............................................................................................ 20
Figure 1. 8 : le logo de Twitter. ................................................................................................ 21
Figure 1. 9 : le logo de LinkedIn. ............................................................................................. 22
Figure 1. 10 : le logo de YouTube. ........................................................................................... 22
Chapitre 3 :
Figure 3. 1 : la signalétique de la marque. ................................................................................ 46
Figure 3. 2 : la pyramide de la notoriété. .................................................................................. 61
Chapitre 4 :
Figure 4. 1 : Le logo du groupe Renault. .................................................................................. 66
Figure 4. 2 : Evolution du logo Renault. .................................................................................. 68
Figure 4. 3 : L’organigramme de Renault Algérie. .................................................................. 72
Figure 4. 4 : Répartition des personnes interrogées selon leur sexe ......................................... 82
Figure 4. 5 : Répartition de l’échantillon selon l’âge ............................................................... 82
Figure 4. 6 : Répartition des personnes interrogées selon le statut socio-professionnel .......... 83
Figure 4. 7 : Répartition selon l’ensemble des réseaux sociaux utilisés................................... 84
Figure 4. 8 : Répartition selon le réseau social le plus utilisé .................................................. 85
Figure 4. 9 : Répartition selon la fréquence d’utilisation. ........................................................ 86
Figure 4. 10 : Répartition selon la raison d’utilisation des réseaux sociaux ............................ 86
Figure 4. 11 : Taux des personnes qui s’intéressent aux marques sur les réseaux sociaux ...... 87
Figure 4. 12 : Taux d’abonnés aux marques d’automobiles sur les réseaux sociaux ............... 88
Figure 4. 13 : Taux de renseignement sur réseaux sociaux avant l’acte d’achat ...................... 89
Figure 4. 14 : Répartition selon les éléments qui influencent l’achat....................................... 90
Figure 4. 15 : L’image de marque comme facteur déterminant ............................................... 91
Figure 4. 16 : Fidélité en fonction des prix et remises ............................................................. 91
Figure 4. 17 : La présence sur les réseaux sociaux ................................................................... 92
Figure 4. 18 : Les abonnés de Renault Algérie sur les réseaux sociaux ................................... 93
Figure 4. 19 : Raisons de ne pas s’abonner à la page Renault .................................................. 94
Figure 4. 20 : Type de publication............................................................................................ 95
Figure 4. 21 : L’information partagée ...................................................................................... 96
Figure 4. 22 : La présence de la marque ................................................................................... 96
Figure 4. 23 : L’interactivité entre la marque et les fans .......................................................... 97
Figure 4. 24 : La rapidité .......................................................................................................... 98
Figure 4. 25 : L’image de la marque Renault ........................................................................... 99
Figure 4. 26 : Taux de reconnaissance du logo de Renault ...................................................... 99
Figure 4. 27 : Les produits Renault ........................................................................................ 100
Figure 4. 28 : La fidélité des clients Renault .......................................................................... 101
Figure 4. 29 : L’usage des réseaux sociaux par Renault ........................................................ 102
Sommaire
Pages
Introduction générale……………………………………………….......……………………1
Section 3 : Les avantages et les risques à l’utilisation des réseaux sociaux : ....................... 38
Section 3 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque : ..................... 81
Conclusion générale…………………………………...………………………..………….107
Introduction
générale
INTRODUCTION GENERALE
Introduction générale
En effet, l’événement des réseaux sociaux a bouleversé les usages des internautes
privés et des professionnels en instaurant un nouveau concept de la communication et de
l’échange d’information. Chose qui a poussé des millions de personnes à présent d’être
interconnectés entre eux et d’échanger des discussions dont nombreuses sont autour des
marques.
Donc il est important pour les entreprises de développer leurs présences en ligne, mais
surtout de l’entretenir afin de promouvoir et de favoriser leurs images de marques vis-à-vis
des concurrents.
Notre travail de recherche vise à comprendre l’utilité des réseaux sociaux au sein
d’une entreprise Algérienne. Pour ce faire, nous allons essayer de répondre à la problématique
suivante :
« Comment l’usage des réseaux sociaux contribue-t-il à promouvoir l’image de marque d’une
entreprise Algérienne ? »
Pour atteindre notre objectif de recherche, nous avons formulé les hypothèses suivante
(globale, secondaires) que nous tenterons de vérifier à travers notre étude :
1|Page
INTRODUCTION GENERALE
Hypothèse globale :
Hypothèses secondaires :
Objectifs de la recherche :
Choix du thème :
Il combine à la fois les outils de la nouvelle technologie comme les réseaux sociaux
avec les actions marketing ;
Le concept des réseaux sociaux qui est entrain de se développer aux seins des
entreprises Algériennes ;
C’est un thème peu traité dans les mémoires de recherche en Algérie ;
L’importance que peut offrir les réseaux sociaux pour une entreprise.
La démarche méthodologique :
Une étude quantitative en s’appuyant sur les résultats d’un questionnaire réalisé auprès
des internautes Algériens ;
2|Page
INTRODUCTION GENERALE
Une recherche documentaire en utilisant les ouvrages, les rapports, les articles, les
mémoires, internet, les sites internet…;
Une étude quantitative en s’appuyant sur les résultats d’un questionnaire réalisé auprès
des internautes Algériens ;
Une technique d’analyse du questionnaire par trie à plat ainsi que par trie croisé.
Le plan de travail :
Notre étude s’articule autour de deux parties, une partie théorique composée de trois
chapitres et une partie pratique composée d’un seul chapitre.
Le deuxième chapitre sera consacré à une approche plus précise de ce concept, et ce,
en citant tous les avantages que peuvent offrir ces réseaux sociaux pour l’individu, pour une
entreprise et les risques qu’ils peuvent engendrer ainsi que leurs rôles et leurs objectifs.
3|Page
Chapitre 1 :
L’émergence des
réseaux sociaux
CHAPITRE 1 : L’émergence des réseaux sociaux
Afin de toucher une audience importante, il a fallu à la télévision ainsi qu’à la radio
plusieurs années. En revanche, depuis 1990, l’arrivée d’internet a révolutionné le monde des
ordinateurs et des communications comme rien d’autre auparavant. En effet, la toile a su
toucher des milliards d’utilisateurs. Aujourd’hui, nous sommes près de trois milliards dans le
monde à utiliser l’internet1.
En effet, après le passage du web 1.0 au web 2.0, on entend souvent les termes Facebook,
Twitter…etc. Avec l’explosion du web 2.0 fut apparu le concept des réseaux sociaux, qui sont
devenus un outil de notre quotidien. Ces outils permettent aux individus de communiquer
entre eux sans se déplacer.
Aujourd’hui, il est important de mieux comprendre et surtout de bien maitriser ces nouveaux
outils et concepts qui sont devenus de véritables moyens de communications, afin de
s’adapter à l’ère du web 2.0, l’ère de la technologie.
1
HYPOLITE (O), TANGUY (Y), «les réseaux sociaux», ISEG, 2013, p1.
5|Page
CHAPITRE 1 : L’émergence des réseaux sociaux
tout en minimisant sa taille, l’ordinateur fait la une en 1983 et devient un objet de notre
quotidien2.
C’est après l’acquisition de chaque individu d’un ordinateur, que certains chercheurs ont
décidé de tous les lier grâce à un réseau de télécommunication appelé INTERNET, dans le but
d’être utilisé par ces mêmes chercheurs afin de faciliter le partage de leur rapport scientifique
avec la communauté sur des sites statiques3. Néanmoins, internet doit sa popularisation à TIM
Berners-Lee, l’homme ayant inventé le WEB (world wide web) en 1990 connu aussi sous le
nom de la « toile d’araignée mondiale » qui est un système permettant de naviguer
simplement d’un espace internet à un autre, à l’aide des liens hypertextes et à un navigateur4.
On peut donc dire que le web 1.0 apparait comme une période de conceptualisation, il
constitue une avancée technique considérable, la plupart des technologies que nous
connaissons et que nous utilisons aujourd’hui sur internet ont été créées avant 20016.
Mais même après 2001, personne n’a pu trouver une définition précise pour ce terme « web »,
donc qu’est-ce qu’est vraiment le web 1.0 et quelles sont ces fonctionnalités ?
2
CASILLI (A) : « les liaisons numérique, vers une nouvelle sociabilité », Edition du seuil, 2010, p25-26.
3
ROUX (C) : « l’histoire et l’avenir du web », dossier web, LINUX+, p2.
4
http://www.granddictionnaire.com, consulté le : 24-04-2015 à 16h30.
5
SCHEID (F), VAILLANT (R), DE MONTAIGU (G) : « le marketing digital : développer sa stratégie à l’ère
numérique », Groupe EYROLLES, 2012, p23
6
http://www.evolutionoftheweb.com, consulté le 24-04-2015 à 19h.
6|Page
CHAPITRE 1 : L’émergence des réseaux sociaux
On peut donc dire que le web 1.0 représente les sites des premières générations. Les
contenus : (texte, image, vidéo, son) sont produits et hébergés par une entreprise, propriétaire
du site.
Ces sites sont les systèmes d’information du début de l’histoire d’internet. Ils sont
statiques, le contenu des pages est rarement mis à jour. Avec l’apparition de nouveaux
langages de script (comme le PHP ou l’ASP) couplés avec une base de données, certains sites
deviennent alors dynamiques. C’est-à-dire que le contenu (texte, image, vidéo, son) est géré
par un système de gestion de contenu. Ils permettent alors à plusieurs individus de travailler et
de modifier les informations sur un même document. Ces technologies autorisent aussi la
séparation de gestion de la forme et du contenu7.
- La notion de « site web » qui est comparable dans le monde physique à une
bibliothèque où il faut se rendre pour avoir accès à son contenu, et dans laquelle
un individu ne peut pas modifier une information mais uniquement la consulter,
autrement dit, l’individu est uniquement spectateur et non acteur.
- Les contenus publiés sur le site web sont faits uniquement par le propriétaire du
site et par personne d’autre, il est le seul à y avoir accès afin de modifier les
informations.
- Le web 1.0 contient des pages statiques que seul le propriétaire peut y publier,
ainsi que des pages dynamiques que certaines autres personnes peuvent y accéder
à publier après autorisation du propriétaire.
- L’attitude passive de l’internaute qui ne peut que consulter les pages8.
Quand on parle d’une communication à travers le web 1.0, on fait référence à la
communication « B to C » (business to consumer), c’est-à-dire que dans ce type de
communication, c’est l’entreprise, le propriétaire du site web qui envoie un message et
que le consommateur ou le spectateur va seulement intercepter et le consulter.
7
http://www.tutorials-computer-software.com, consulté le 24-04-2015 à 20h35.
8
http://www.ideose.com/comprendre-le-web-10, consulté le 25-04-2015 à 11h15.
7|Page
CHAPITRE 1 : L’émergence des réseaux sociaux
Source : http://nalya.canalblog.com/archives/2008/01/09/7499662.html
Cette figure nous fait comprendre que l’ensemble des messages sont envoyés de cette
manière, c’est-à-dire que c’est à travers un canal bien précis que l’émetteur envoie un
message au récepteur qu’il va seulement se contenter d’être un spectateur de message, sans
oublier le bruit de l’environnement externe qui va essayer de brouiller le message émit et qu’à
à la fin il y aura un feedback de la part du récepteur signifiant le degré de compréhension du
message.
Donc, le web 1.0 est utilisé comme un canal de communication classique au même titre que la
télévision, cinéma, radio, l’affichage et la presse.
8|Page
CHAPITRE 1 : L’émergence des réseaux sociaux
- Site web personnel : c’est la page web statique sur laquelle l’entreprise à elle seule
va publier des informations pour être consultée.
- E-mailing : consiste à envoyer un e-mail contenant des informations qu’on
souhaite partager avec l’ensemble de la population en l’envoyant personne par
personne grâce à leur adresse e-mail personnelle.
- Les newsletters : c’est le même principe que les e-mailing, sauf que dans ce cas-là,
l’ensemble des informations est envoyé aux personnes qui sont déjà clients chez
cette entreprise.
- Achat d’encart publicitaire : c’est une petite entreprise qui devra acheter un petit
espace sur le site web d’une grande entreprise pour y publier quelques
informations dans le but de se faire connaitre.
Il existe aussi d’autres types d’outils comme l’échange de liens entre sites partenaires,
mais qui sont rarement utilisés.
En seulement un an et demi le terme « web 2.0 » s’est popularisé avec plus de 9.5 millions de
citations dans Google. Mais reste encore de multiples points de désaccord sur sa signification
9|Page
CHAPITRE 1 : L’émergence des réseaux sociaux
exacte : un certain nombre de personnes décrivant ce qui ne leur semble n’être qu’un buzz
marketing, d’autres y voyant un nouveau modèle de pensée9.
Selon Tristan Nitot, président de Mozilla Europe : « c’est le web tel qu’il été
imaginé par son inventeur, Tim Berners-Lee, un web où chacun peut publier et
consommer de l’information. Un web où l’on est consommateur et acteur à la
fois. Consomm’acteur en quelque sorte. »10
« l’appellation du web 2.0 est un ensemble de nouveaux usages du web, qui ont
pour trait commun la production du contenu par les utilisateurs, on y range les
réseaux de socialisation, les sites de partage de musique de d’image… »11
« on appelle web 2.0 ou web participatif ou web collaboratif, un système
d’informations visible partout dans le monde et dans lequel n’importe quel
internaute peut être actif. L’utilisateur devient acteur, les contenus (texte,
image, vidéo, son) sont produits et réalisés par les internautes. Sans
connaissance en programmation et en informatique, l’utilisateur va déposer le
contenu sur le site hébergeur, pour être utilisé par les autres internautes. »12
9
O’REILLY (T): « what is web 2.0? », p2, article publié en 30/09/2005.
10
Le journal du net, mars 2007.
11
La lettre EMERIT, édité par la fondation travail-université, premier trimestre 2009, numéro 57, p1
12
Htpp://www.tutorials-computer-software.com consulté le 27-04-2015 à 16h05.
13
O’REILLY (T), Op.cit.
10 | P a g e
CHAPITRE 1 : L’émergence des réseaux sociaux
applications web aux utilisateurs, en mettant en valeur une nouvelle éthique de coopération et
donnant un poids certain aux utilisateurs eux-mêmes.
Tim O’Reilly nous démontre aussi par une figure qu’on peut voir ci-dessous toutes les idées
qui ressortent du web 2.0 en mettant l’utilisateur au centre d’intérêt afin de contrôler l’activité
sur internet :
Source : http://www.oreilly.com/pub/a/web2/archive/what-is-web-20.html
11 | P a g e
CHAPITRE 1 : L’émergence des réseaux sociaux
Dans cette nouvelle vision, l’implication des utilisateurs dans le réseau est un facteur-
clé pour la suprématie du marché, autrement dit, c’est la collaboration des internautes qui
vont aider à créer un flux de données dont tout le monde pourra en bénéficier.
C’est la simplicité apparente des nouveaux services qui fait leur popularité et leur
succès, la mise en place de modèles de programmations légers permet la création de
systèmes faiblement couplés dont l’intérêt repose sur la rapidité et la simplicité
d’utilisation.
f. Le logiciel se libère du PC :
Une autre caractéristique du web 2.0 est que ce dernier tend à se libérer du PC qui ne
devient plus un espace incontournable pour utiliser des logiciels.
Comme son titre l’indique, il est important d’avoir le plus d’utilisateurs afin de mieux
bénéficier du web 2.0 par un maximum de partage d’informations.
On en a parlé du type de communication que le web 1.0 utilisait. Cependant, concernant
le web 2.0, il utilise une toute autre sorte de communication intitulée : la
communication C to C (consumer to consumer).
En effet, désormais le consommateur joue un double rôle en étant à la fois émetteur et
récepteur, il devient en quelque sorte un Consomm’acteur. Ce changement va
influencer complétement la figure 1, pour donner un tout nouveau schéma illustré
ci-dessous, qui va démontrer que maintenant le client a un pouvoir aussi vaste que
celui d’une entreprise émettrice, vue qu’il peut influencer presque toutes ses activités.
12 | P a g e
CHAPITRE 1 : L’émergence des réseaux sociaux
Source : http://marketing-temps-reel.com/le-cloud-branding-nouveau-modele-de-gestion-des-
marques/
13 | P a g e
CHAPITRE 1 : L’émergence des réseaux sociaux
- Site web vitrine : c’est un site web ordinaire sauf que celui-ci joue un double jeu, il
permet de partager des informations par certains, et d’être modifié et corrigé par
d’autres.
- Espace sur les réseaux sociaux.
- Plate-forme de partage de fichiers.
- Plate-forme d’aide.
- Plate-forme d’opinion.
Comme il a été cité dans un livre : « un réseau social est un ensemble de relation entre des
entités sociales »15
14
Interviewer des personnes du domaine.
15
WASSERMAN (S), FAUST (K): « social network: methods and applications », Cambridge university press.
14 | P a g e
CHAPITRE 1 : L’émergence des réseaux sociaux
d’individus, qui est donc « social » et qui évolue en permanence. Par la suite, ce concept sera
utilisé pour analyser de nombreuses problématiques en sciences sociales16.
16
PONCIER (A) : « les réseaux sociaux d’entreprise : 101 question », Les Editions DIATEINO, 2011, p24
17
BEN FARHAT (O), impact des réseaux sociaux sur l’image de marque de l’entreprise, master professionnel,
université virtuelle de Tunis, 2013, p13
15 | P a g e
CHAPITRE 1 : L’émergence des réseaux sociaux
- Plus récemment encore, Google a voulu concurrencer les réseaux sociaux comme
Facebook et Twitter et a créé Google+ en 2011.
- Enfin, le dernier en date est Printerest, crée en 2012, en tant que réseau dédié à
l’image.
Depuis 2010, l’évolution principale vient du fait que de nouveaux segments de population ont
adopté les réseaux sociaux : les adolescents, présents dès l’origine, ont été rejoints par les
adultes et de plus en plus par les seniors qui sont heureux d’y retrouver leurs enfants et petits-
enfants.18
En résumé, les réseaux sociaux qui ont été au début destinés aux adolescents ont
connu une croissance importante, vu que désormais ils sont utilisés par l’ensemble de la
population, de différents sexes, de différentes catégories socio-professionnelles, et aussi de
différents âges, sans oublier le fait qu’il y a désormais plusieurs types et plusieurs outils de
réseaux sociaux qu’on va illustrer dans la figure ci-dessous, sachant aussi que l’ensemble de
ces réseaux sont tous utilisés les uns que les autres mais chacun a son taux de fréquentation.
18
SAILLET, ROMAIN : « les fiches outils des réseaux sociaux : 91 fiches opérationnelles/80 conseils
personnalisé/43 cas pratiques/100 illustration », Edition 1, EYROLLES, 2014, p20
16 | P a g e
CHAPITRE 1 : L’émergence des réseaux sociaux
Source : http://www.mediassociaux.fr/2013/04/16/panorama-des-medias-sociaux-2013/
19
BOURSIN, LUDOVIC : « le média humain : danger et opportunités des réseaux sociaux pour l’entreprise »,
édition D’ORGANISATION, 2011, p63
20
MEDEF Droit de l’entreprise : « réseaux sociaux et entreprises : quels enjeux juridique », septembre 2014, p7
17 | P a g e
CHAPITRE 1 : L’émergence des réseaux sociaux
Selon un schéma élaboré par le célèbre Fred Gavazza, il a pu regrouper l’ensemble des
réseaux sociaux afin de les décomposer en cinq grands axes, qu’on va devoir illustrer et
expliquer par la suite afin de mieux comprendre les typologies des réseaux sociaux et de
connaitre les fonctions principales de chacun d’eux23 :
21
WELLHOFF (T) : « tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les médias sociaux sans jamais oser le
demander », nouvelle édition, 2012, p8
22
Idem, p46
23
MONZIOLS, MARIE : « Et si je me mettais aux réseaux sociaux ! – se lancer et les utiliser – mode d’emploi » ;
EYROLLES, 2014, p35
18 | P a g e
CHAPITRE 1 : L’émergence des réseaux sociaux
Les plateformes photos permettent de publier des photos et de choisir leurs degrés de
confidentialité.
e. Les forums :
Les forums sont des sortes de places publiques, où une fois inscrit, vous pouvez échanger,
émettre votre avis, poser une question, donner des conseils. Autrement dit, c’est une
plateforme d’échanges de trucs et astuces, d’explications et de recommandations, il en existe
autant de sujets d’intérêts : forums informatiques, de bricolage, de consommateurs, de loisirs,
de sports, de médecine…. A vous de cerner le moment venu, lequel vous rendra service en
fonction de vos besoins.
19 | P a g e
CHAPITRE 1 : L’émergence des réseaux sociaux
d’autres ont fini dans l’oubli. On va prendre en compte seulement quatre de l’ensemble des
outils des réseaux sociaux, sachant que ces quatre-là ont connu un succès époustouflant
depuis leurs créations, et que le nombre de leurs utilisateurs ne cesse d’augmenter, en raison
des opportunités qu’ils fournissent. Parmi ces réseaux en trouve : Facebook, Twitter,
YouTube et LinkedIn, chacun de ces réseaux a ses propres caractéristiques qu’on va essayer
d’expliquer :
2.4.1. Facebook :
Facebook est un réseau social en ligne qui permet à ses utilisateurs de publier des
contenus et d’échanger des messages. Facebook est né en 2004 à l’université de Harvard, par
son créateur Mark Zuckerberg, d’abord réservé aux étudiants de cette université. Il s’est
ensuite ouvert à d’autres universités américaines avant de devenir accessible à tous en 200624.
Source : http://www.w12.fr/3/logo-facebook.html
Lorsqu’on s’inscrit, on doit se créer un profil où on trouve une photo de nous et différentes
informations : âge, sexe, loisirs……. Le principe de Facebook et que vous vous créez une
liste d’amis qui auront accès à tout ce qui vous concerne.
24
http://fr.wikipedia.org, consulté le 02-05-2015 à 10h15.
25
http://recrutements.wordpress.com, consulté le 02-05-2015 à 10h35.
20 | P a g e
CHAPITRE 1 : L’émergence des réseaux sociaux
De plus, Facebook offre aussi un tout autre avantage pour les entreprises qui leur
permette d’annoncer gratuitement les différents postes libres au sein de l’entreprise ainsi que
de faire de la publicité.
On peut donc résumer les principales fonctions qu’offre Facebook pour le candidat ou
pour l’entreprise dans les points suivants26 :
2.4.2. Twitter :
Twitter est un outil des réseaux sociaux Figure 1. 8 : le logo de Twitter.
géré par l’entreprise Twitter Inc. dont le siège
social se situe à San Francisco. Il permet à un
utilisateur d’envoyer gratuitement de brefs
messages appelés « tweets » sur internet, par
messagerie instantanée ou par SMS, avec une
limitation de caractère à 140.
Aussi similaire que Facebook, Twitter offre presque les mêmes fonctions pour son utilisateur
et qu’on va illustrer ci-dessous27 :
26
PHIL : « l’ABC des réseaux sociaux pour les OSBL », p5
27
Idem.
21 | P a g e
CHAPITRE 1 : L’émergence des réseaux sociaux
2.4.3. LinkedIn :
Contrairement aux autres Figure 1. 9 : le logo de LinkedIn.
réseaux sociaux, LinkedIn s’est
positionné dans le milieu
professionnel. En effet, LinkedIn est
un réseau social comptant plus de
100 million d’utilisateurs,
généralement des entrepreneurs,
enseignants, artistes, médecins…etc.
Source : https://brand.linkedin.com/visual-identity/logo
Ce réseau qui a été créé en décembre 2002 et qui fut lancé en mai 2003 par Reid Hoffman et
Allen Blue sert à28 :
- Tout ce qui concerne la vie professionnelle comme trouver du travail, des employeurs,
des prestataires, développer des affaires…etc.
- Permet aux entreprises de bien gérer leur identité virtuelle en faisant connaitre leurs
organismes.
- Sert à annoncer les besoins de chacun pour mieux s’identifier et trouver ce que l’on
cherche.
2.4.4. YouTube :
YouTube est un site Figure 1. 10 : le logo de YouTube.
d’hébergement de vidéos créé en
février 2005 par Steve Chen,
Chad Hurley et Jawed Karim.
Un site sur lequel les utilisateurs
peuvent envoyer, regarder et
partager des vidéos. Sachant
qu’il appartient aux plateformes vidéo. Source : http://logok.org/youtube-logo/
28
PHIL : « l’ABC des réseaux sociaux pour les OSBL », Op.Cit.
22 | P a g e
CHAPITRE 1 : L’émergence des réseaux sociaux
Ce genre de site a tendance à être un outil de stratégie et de diffusion pour les marques. Mais
ils ne sont pas uniquement utilisés par les entreprises mais aussi par des utilisateurs
ordinaires. YouTube a atteint un chiffre de 350 millions de visiteurs chaque mois. On peut
conclure que YouTube a nombreuses fonctions, il sert donc à :
Les Basics :
C’est la catégorie de personnes qui n’aiment pas passer beaucoup de temps sur le
web. Ils y vont surtout pour rechercher des informations pratiques. Ils se méfient du
commerce électronique et ne s’intéressent que de loin à la technique.
Les Companions :
Regroupe des jeunes, âgés entre 15 ans et 24 ans, généralement des étudiants. Ils
apprécient les sites communautaires et ludiques. Ce sont plutôt des hommes.
Les Sweet-Home :
Les Traders :
Ils se définissent par leurs intérêts aux finances. Ce sont le genre de personnes qui
utilisent internet afin d’investir leur argent et réaliser des opérations boursières en
ligne.
29
YAKDHANE (A) : « le comportement du cyberconsommateur », chapitre 6.
23 | P a g e
CHAPITRE 1 : L’émergence des réseaux sociaux
Les Experts :
Ce sont des connaisseurs en informatique. Ils vont sur le web plusieurs fois par jour
pour travailler, consulter leurs comptes, se former, télécharger et participer à des
forums. Ils considèrent le web comme un excellent guide pour y passer le temps.
Mais avant de parler sur les réseaux sociaux en Afrique, nous allons parler des principaux
réseaux sociaux au niveau mondial.
Nous savons qu’il existe plusieurs sites de réseaux sociaux, mais certains sont plus
populaires et plus visités par rapport aux autres. Cependant, il y a des chercheurs qui se
focalisent à faire une analyse statistique sur réseaux sociaux dans le monde afin de les classer,
selon leurs nombres de visiteurs. Le tableau ci-dessous nous montre le nombre d’utilisateurs
selon le type du réseau social cité auparavant et ça depuis leurs créations jusqu’à 2013 :
24 | P a g e
CHAPITRE 1 : L’émergence des réseaux sociaux
Si nous passons à l’Afrique, nous allons constater que malgré la diversification des sites
des réseaux sociaux, Facebook et Twitter restent les plus utilisés. Et cela, a été démontré par
le nombre de compte Facebook en 2012 et dans 10 grands pays se trouvant en Afrique dans le
tableau suivant :
Mais concernant Twitter, on est moins nombreux, on peut le voir dans le tableau ci-dessous
représentant le nombre de comptes actifs en 2012 sur Twitter :
25 | P a g e
CHAPITRE 1 : L’émergence des réseaux sociaux
6 Maroc 76 187
7 Tunisie 41 077
8 Algérie 37 828
9 Sénégal 24 407
Source : http://terangaweb.com/lafrique-et-les-reseaux-sociaux-virtuels, consulté le 02-05-
2015 à 23h05.
Désormais, tout le monde se met aux réseaux sociaux, que ce soit une personne
physique ou morale, de jeunes adolescents ou vieux, d’hommes ou de femmes. Ces réseaux
ont complètement bouleversé le quotidien de la vie humaine, nombreux de ces activités sont
maintenant accessibles et réglés à distance grâce aux réseaux sociaux, il peut faire ses courses,
se faire livrer ou bien même être embauché dans une entreprise.
Mais est-ce que tous ces réseaux sociaux sont fiables à 100% et ne procurent aucun
risque ou danger pour son utilisateur ?
Cependant, le chapitre suivant se penchera sur l’utilisation de ces réseaux ainsi que
leurs impacts sur l’utilisateur afin de mieux s’adapter avec ces nouveaux outils de
communication.
26 | P a g e
Chapitre 2 :
L’utilisation des
réseaux sociaux
CHAPITRE 2 : L’utilisation des réseaux sociaux
Avec l’émergence des réseaux sociaux, leur utilisation est devenue quotidienne, et ça
pour les nombreux services qu’ils offrent, pour l’internaute en personne ou bien pour
l’entreprise. Désormais, à chaque fois qu’un citoyen aura besoin d’une information, il aura
directement recours à ces réseaux afin d’avoir un maximum d’avis.
On peut donc dire que les réseaux sociaux offrent plusieurs avantages pour l’intérêt de tous,
mais derrière chaque objet bénéfique, se cache un risque pour une mal utilisation. C’est le cas
des réseaux sociaux.
Afin de mieux comprendre ces différents usages, nous allons en parler catégorie par catégorie,
en commençant d’abord par les usages au niveau privé de la personne, puis ensuite par la
façon dont les entreprises utilisent ces réseaux.
Cependant, l’individu, peu importe sa tranche d’âge peut utiliser l’ensemble de ces réseaux à
des fins privées qui peuvent s’exprimer comme suit30 :
30
JAMESPOT, INTER-LIGERE : « livre blanc : l’impact des réseaux sociaux », février 2009, p9
28 | P a g e
CHAPITRE 2 : L’utilisation des réseaux sociaux
29 | P a g e
CHAPITRE 2 : L’utilisation des réseaux sociaux
L’ensemble de ces fonctions est utilisé par des personnes de toutes catégories. On peut
avoir une classification de ces internautes, selon leurs niveaux d’engagement, selon leur
usage, et on peut trouver sept catégories et qui sont31 :
- Les Créateurs :
Ce sont les internautes qui produisent des contenus sur les réseaux sociaux
comme : articles, blogs, vidéos, photos ou musique. Ces contenus peuvent être
d’une création personnelle, ou sont publiés sous une autre source.
- Les Conversationnistes :
Ils mettent leurs statuts à jour sur les réseaux sociaux où ils sont inscrits, de sorte à
informer le reste des internautes sur les nouveautés.
- Les Critiques :
Ils testent des produits vie des sites dédiés, publient des avis sur les sites de e-
commerce, commentent les billets des blogs, contribuent dans des forums et
surtout participent à l’enrichissement des WIKI, pour une meilleure utilisation.
- Les Collectionneurs :
Ce sont les internautes qui participent à des votes en ligne, ou ajoutent des « tags »
sur des pages web ou des photos.
- Les Joiners :
Ils se sont inscrits sur différents réseaux sociaux, avec un compte ouvert presque
chaque jour, afin de les visiter mais sans participer à faire quoi que ce soit.
- Les Spectateurs :
Ce type d’internautes se contente de lire des blogs, forum ou avis de
consommateurs, écoute les Podcast, regarde des vidéos conçues par d’autres sans
interagir.
- Les inactifs :
S’autoproclament le titre d’un internaute alors qu’à la base ils ne font rien de tout
pour ça.
Comme on peut le voir, les usagers des réseaux sociaux sont nombreux et complexes, cela n’a
plus rien à voir avec ce que le client faisait dans l’ancien web. Là les interactions sont
nombreuses et il n’y a plus de profil type de consommateur. Internet est devenu la caisse de
31
LENDREVIE (J), LEVY (J) : « Mercator 2014 : tout le marketing à l’ère numérique », édition 11, DUNOD, p580
30 | P a g e
CHAPITRE 2 : L’utilisation des réseaux sociaux
L’usage des réseaux sociaux au profit de l’entreprise peut se résumer dans les points
suivants32 :
1.2.2. Identifier des collaborateurs ou des fournisseurs autrement dit connaitre ses
partenaires :
Parmi les caractéristiques d’un réseau social, c’est que les membres se
dévoilent, autorisant aux autres de voir leurs informations, leurs travails, leurs
centres d’intérêts et leurs expériences. Suite à ça, les entreprises profitent afin
d’acquérir de nouveaux candidats, et procéder à un recrutement en utilisant ces
réseaux sociaux comme un outil complémentaire au CV.
32
Actualité : « les réseaux sociaux à l’usage de l’entreprise – fiche pratique à usage des dirigeants
d’entreprises », fiche n°17, 2011.
31 | P a g e
CHAPITRE 2 : L’utilisation des réseaux sociaux
Tous ces usages qu’offrent les réseaux sociaux pour les entreprises sont de façon générale.
Par la suite on peut distinguer l’intérêt de chaque réseau individuellement au niveau
professionnel. On va prendre en considération uniquement les réseaux sociaux les plus
utilisés, ceux cités auparavant dans le chapitre précédent (Facebook, Twitter, YouTube,
LinkedIn) et on arrive à34 :
33
AUBER (F) : « réseaux sociaux : outils de prospection et fidélisation », CCI ile de la réunion, novembre 2011,
p3
34
http://blog.neocamino.com, consulté le 7-05-2015 à 20h33
32 | P a g e
CHAPITRE 2 : L’utilisation des réseaux sociaux
On remarque à présent que les réseaux sociaux ont de nombreuses fonctions, ils
contribuent à aider les entreprises ainsi que les internautes et que leurs rôles sont devenus très
importants dans notre vie. Donc, il est devenu primordial de connaitre les enjeux de ces
réseaux afin de mieux les utiliser.
En terme de promotion, d’autres informations viennent stimuler les ventes comme : les ventes
flash, réductions, ventes privées…etc. Leur succès est garanti par une diffusion efficace.
35
BEN FARHAT (O), Op.cit, p25
33 | P a g e
CHAPITRE 2 : L’utilisation des réseaux sociaux
C’est pour cela que l’on peut conclure que les réseaux permettent de couvrir plus largement la
population, ce sont des sons des fait bien réels et les entreprise s’en rendre bien évidement.
Politique de communication :
Notoriété : les entreprises utilisent les réseaux sociaux pour mieux se faire
connaitre par une grande audience.
Réputation comme employeur : grâce à ces réseaux, l’entreprise peut publier
des annonces ou des énigmes afin d’attirer seulement les gens talentueux
Réputation comme entreprise : l’entreprise se verra comme étant responsable,
compétente, performante, fiable.
Réputation comme expert : l’entreprise se positionne comme une source
d’expertise dans un domaine d’activité.
Communication de la marque : vu que ces réseaux aident l’entreprise à se faire
connaitre, alors il est de même concernant sa marche, la faire connaitre,
apprécier et partager.
Politique de commercialisation :
Communication des offres : il s’agit du même principe qu’une marche, à faire
connaitre et apprécier les produits offerts par l’entreprise.
Promotion et essais : l’entreprise peut offrir aux internautes la possibilité
d’essayer un produit donné comme une application avant même de l’acheter.
36
LENDREVIE (J), LEVY (J), Op.cit, p587
34 | P a g e
CHAPITRE 2 : L’utilisation des réseaux sociaux
Mais afin de réaliser ces objectifs, l’entreprise doit avoir une sorte de démarche, qui
généralement s’appuie sur une analyse avant d’agir. Cette démarche va permettre à
l’entreprise de mieux classer les objectifs d’ordre prioritaire, afin de déterminer quoi sacrifier
pour en gagner plus d’un autre côté. Cette démarche se résume sur quatre grands axes, et elle
se déroule comme suit37 :
a. Analyse externe :
Les critères de cette analyse externe sont semblables à ceux l’analyse de l’environnement
externe ordinaire, il s’agit d’analyser et de connaitre l’évolution du marché et des principaux
concurrents en matière d’usage des réseaux sociaux, ainsi que leurs politiques adaptées et
aussi l’usage de la part des clients, afin d’en tirer une conclusion qui pourra aider dans les
prises de décision de la mise en œuvre.
b. Analyse interne :
Cette analyse qui aura lieu à l’intérieur de l’entreprise, qui portera sur les capacités du
personnel en matière de marketing digital, permet d’établir un bilan des actions actuellement
menées sur internet, et aussi de faire un rappel des objectifs et grands axes de la politique
marketing pour voir l’état des lieux.
37
LENDREVIE (J), LEVY (J), Op.cit, p588
35 | P a g e
CHAPITRE 2 : L’utilisation des réseaux sociaux
La fixation des objectifs, de la cible et des moyens d’action se réfère à une bonne analyse en
interne et en externe. Effectivement, le manque de moyens et du savoir-faire en interne peut
conduire à mener des actions limitées et uniquement sur une partie des cibles pertinentes.
Un plan d’action consiste à mettre en œuvre les moyens humains, technologiques et financiers
nécessaires pour atteindre les objectifs fixés auparavant. La réalisation d’un plan d’action se
fait en tenant compte de toutes les étapes précédentes, de l’analyse de l’environnement à la
fixation des moyens et cibles, et ça en appliquant trois règles pour une meilleure action
marketing :
38
BUTEL (R) : « guide des bonnes pratiques des médias sociaux : tourisme et commerce », 2013, p35
36 | P a g e
CHAPITRE 2 : L’utilisation des réseaux sociaux
En plus de tout ça, il y a certaines autres remarques et principes que l’utilisateur du réseau
social devra suivre39 :
L’internaute doit savoir que les commentaires qui sont postés ne servent pas
uniquement à sanctionner les gens, mais la plupart d’entre eux sont des opinions
positives et personnelles, qu’on doit prendre en considération et pourront nous être
utiles.
Les avis postés peuvent permettre de savoir ce que les gens pensent de
l’établissement de l’internaute, certains sont constructifs et pourront l’aider à
s’améliorer. Donc, l’internaute doit être influencé par ce genre d’avis.
Tous les commentaires que l’internaute reçoit doivent être pris en considération et
doivent recevoir une réponse. Qu’ils s’agissent des commentaires négatifs ou
positifs, une réponse s’y oppose, parce les autres internautes sont très influencés
par ce qu’ils lisent, ils pourront d’autant plus apprécier de voir qu’un établissement
prend le temps de répondre à leur critique.
Mais la façon de réagir à un commentaire négatif ou positif diffère, on peut
illustrer un tableau pour montrer cette différence :
Tableau 2. 1 : comment réagir sur un commentaire.
Commentaire positif Commentaire négatif
Source : BUTEL (R) : « guide des bonnes pratiques des médias sociaux : tourisme et
commerce », 2013, p37
39
BUTEL (R), Op.cit, p37
37 | P a g e
CHAPITRE 2 : L’utilisation des réseaux sociaux
La facilité d’utilisation :
C’est une des applications les plus simples à utiliser. Il suffit à l’internaute d’un
simple clic, pour accéder à tout ce qu’il souhaite, avec les dernières mises à jour.
D’ailleurs, ce sont les plus utilisés par les personnes connectées à internet.
La rapidité :
Que les messages soient réalisés en mode grand paragraphe ou petit texto, ils seront
rapidement chargés sur les terminaux du correspondant, même si ce dernier n’est pas
connecté sur le moment. Quelques minutes seulement peuvent séparer la création d’un
message et sa diffusion auprès de millions d’utilisateurs.
40
http://www.web-2-com.com/pdf/e-marketing.pdf, consulté le 11-05-2015 à 19h.
38 | P a g e
CHAPITRE 2 : L’utilisation des réseaux sociaux
L’attractivité :
Sur les réseaux sociaux, on peut offrir l’information faite en mode texte simple, mais
également en mode graphique avec des images, des sons et des animations, rendant
ainsi le message encore plus percutant.
Les messages peuvent même contenir de minuscules programmes destinés à faciliter la
vie des correspondants et à leur faire gagner du temps, par exemple en remplissant
automatiquement des formulaires avec leurs propres coordonnées ou en posant des
listes de choix multiples prédéfinies.
Le développement viral :
Par la capacité de transférer les messages à d’autres correspondants à l’initiative des
correspondants initiaux, ces messages contribueront à vous faire connaitre par un
grand nombre, dans des conditions d’acceptation optimales, puisqu’en quelque sorte
recommandé par la personne qui le lui aura transféré.
En ce qui concerne ce point, on peut le relier au marketing viral, s’il est possible
d’effectuer un suivi en temps réel du taux de transfert de vos messages, et si cela a un
impact bénéfique sur les taux de retour et de transformation constatés, il ne faudrait
surtout pas considérer que ces mêmes correspondants ne sont pas disposés à recevoir
vos messages à l’avenir.
Le ciblage :
Si vous êtes une entreprise et que vous aimeriez envoyer un message à une certaine
catégorie de personnes, cela est tout à fait possible avec les réseaux sociaux.
Cependant, sur ces réseaux les gens appartiennent à des groupes selon leurs centres
d’intérêts, âges, loisirs…. Donc, il deviendra facile de bien choisir la cible à laquelle
s’adresser en fonction de ses attributs spécifiques et différents.
La personnalisation :
Les réseaux sociaux permettent à tout utilisateur, d’envoyer des messages élaborés de
la façon qu’il souhaite, intégrant les images voulues, l’envoyer à une base de données
choisie. En bref, la liberté pour l’utilisateur de faire ce qu’il veut.
La rapidité des retours :
Pour les entreprises qui font des études de marché ou des sondages, à travers les
réseaux sociaux, elles obtiennent les premiers résultats dans les heures voire les
minutes qui suivent la mise en œuvre de l’opération.
39 | P a g e
CHAPITRE 2 : L’utilisation des réseaux sociaux
La traçabilité :
Le comportement des correspondants peut être suivi en temps réel, et les rapports
statistiques disponibles instantanément permettront d’évaluer la performance du
message envoyé, et d’analyser la réceptivité de ces correspondants.
La mesurabilité :
Si les messages ont été toutefois payants, grâce à l’historique de la traçabilité, vous
saurez combien vous coutera l’ensemble des opérations.
Le coût :
Les réseaux sociaux sont gratuits pour les internautes sans exception. C’est la
principale raison qui a fait attirer des millions d’utilisateurs en si peu de temps.
Pour ce qui concerne les entreprises qui utilisent les réseaux sociaux afin de diffuser
de la publicité, les couts qu’ils devront payer sont extrêmement bas, qui tendent vers
presque rien par message lorsque le volume diffusé devient important, contrairement à
la publicité traditionnelle ou la facture est comptée en millions et par minute.
Un réseau social peut ainsi avoir un effet contraire à sa création en emmurant une personne
dans ses doutes et l’inciter à se replier sur elle-même au point de n’exister qu’à travers un
réseau virtuel au détriment de son épanouissement dans la vie réelle.
Il faut savoir que les réseaux sociaux incitent à donner et fournir toujours plus d’informations
concernant la personnalité d’une personne, mais aussi son intimité.
Il est légitime ensuite de se poser la question de savoir si les sites de réseaux sociaux
respectent la confidentialité des informations personnelles de leurs membres. En effet, les
41
MARET (A) : « internet – lien social », publié en 27 mars 2012.
40 | P a g e
CHAPITRE 2 : L’utilisation des réseaux sociaux
réseaux sociaux ne sont pas bénévoles, ils servent à segmenter la population dans la diffusion
des compagnes de publicité, de marketing relationnel de plus en plus ciblé.
- L’usurpation d’identité :
On peut endosser facilement l’identité d’une personne, par la collecte de sa photo sur
le web, connaitre quelques informations de nature personnelle. La création d’un faux
profil sur un réseau social donné est rapide et facile. Ce qui va pousser alors d’entrer
en contact avec des personnes liées à la personne dont on a volé l’identité.
- Les bases de données des internautes peuvent faire l’objet de piratage :
En effet, les données stockées sur internet ou dans les réseaux sociaux peuvent être
facilement copiées, modifiées, effacées, vendues aux autres. Et ça à cause des failles
qui peuvent exister dans la sécurité de ces réseaux, du fait que certaines personnes
connaissant très bien le domaine informatique, peuvent pénétrer ces failles et voler ces
informations. Aussi, des captations de mots de passe sont possibles où l’utilisateur ne
pas seulement copié les données, mais ce connecté en tant que cette personnes
carrément.
- Les données circulant sur les réseaux sociaux peuvent faire l’objet d’informations
utilisées à des fins commerciales.
- Les arnaques :
Des faux profils, des faux sites, peuvent être créés à tout moment, afin de soi-disant
répondre aux besoins des autres en contrepartie monétaire, alors qu’en réalité, rien de
tout ça n’existe.
On peut prendre en exemple, d’élaborer une offre de voyage correspondant aux
besoins d’une personne donnée, en créant un faux site avec une proposition de billets
d’avions à des prix imbattables, et adresser l’annonce via sa messagerie. La personne
qui la recevra, toute excitée à l’idée de voir une offre pareille, se précipitera de clicker,
et là, des données personnelles y compris les coordonnées bancaires vont être
récupérées.
On peut résumer l’ensemble de ces avantages et risques liés à l’utilisation des réseaux
sociaux dans le tableau suivant :
42
http://www.lecreis.org/colloques%20creis/2010/fayon_creis_2010.pdf, consulté le 15-05-2015 à 19h25.
41 | P a g e
CHAPITRE 2 : L’utilisation des réseaux sociaux
Avantages Risques
Source : http://www.lecreis.org/colloques%20creis/2010/fayon_creis_2010.pdf
Pour conclure, on peut dire, que les réseaux sociaux constituent la technologie qui a
bouleversé le comportement des internautes. Ils sont considérés comme une lame à double
tranchant, tant d’avantages et tant de risques à leurs utilisations. Donc pour une meilleure
utilisation de ces réseaux, il est préférable pour l’internaute de mieux s’informer sur ses
risques et ses pièges pour ne pas en subir les conséquences.
42 | P a g e
Chapitre3:
L’image de
marque
CHAPITRE 3 : L’image de marque
Il est vrai que chaque produit doté d’une marque sera considéré comme un produit
ayant tout soupçon de contrefaçon. En effet, aujourd’hui, la marque représente le capital
principal de l’entreprise afin de construire une image forte et positive aux yeux des
consommateurs, car elle joue un rôle très important lors de sa décision d’achat et participe
aussi à la satisfaction lors de l’utilisation de produit qui augmente la possibilité de ré-achat de
cette marque.
Au moyen âge, les marques qui circulaient étaient du type collectif, l’importance est
d’appartenir à une marque quelconque afin de garantir que l’objet a été réalisé dans les
normes de qualité mais ça n’a pas duré trop longtemps. Aux environs de 1790, certaines lois
ont empêché tout artisan à créer une marque dotée de certains signes à cause de la révolution
française, ce qui a poussé l’artisan a cherché une façon de se faire connaitre et qui a abouti à
des enseignes posées juste à l’extérieur de son atelier44.
Les premières enseignes sont apparues au moyen âge, et elles se sont développées
jusqu’au 18ème siècle, et cela a explosé au 19ème siècle où les formes modernes du commerce
commencent à apparaitre.
Vient ensuite le 20ème siècle, où les marques se sont fortement multipliées, prenant
ainsi l’indépendance avec le nom de leurs créateurs pour avoir leurs propres noms, afin
43
SAINT HILAIRE, BENOIT : « la marque créer et développer son identité », VUIBERT, 2006, p37
44
BOULOCHER, VERONIQUE : « gestion de la marque locale et internationale », E-THEQUE, 2002, p6
44 | P a g e
CHAPITRE 3 : L’image de marque
Savoir qu’un marché très large est un enjeu, plusieurs autres industriels se sont précipités avec
de nouvelles offres, devenant naturellement des concurrents aux anciens. C’est aussi un
moyen pour ces industriels de se faire connaitre et de se valoriser auprès de leurs clientèles.
Ainsi se sont développées les marques46.
« La marque est un nom et un ensemble de signes qui indiquent l’origine d’une offre,
la différenciation des concurrents, influencent la perception et le comportement des
clients par un ensemble de représentations mentales, et créent ainsi de la valeur pour
l’entreprise.»47
L’organisation mondiale de la propriété industrielle définit la marque comme : « un
signe qui sert à différencier des produits ou des services identiques ou similaires
offerts par des producteurs ou des fournisseurs différents »48.
L’association Américaine de marketing définit la marque en tant que : « un nom,
terme, signe, dessin ou toute combinaison de ces éléments servant à identifier les
45
Idem.
46
DUPRAT, FRANÇOIS : « manager sa marque », AFNOR, 2009, p7
47
LENDREVIE (J), LEVY (J), Op.cit, p787
48
DUPRAT, FRANÇOIS, Op.Cit, p3
45 | P a g e
CHAPITRE 3 : L’image de marque
biens ou services d’un vendeur ou d’un groupe de vendeurs et à les différencier des
concurrents »49.
Selon les dictionnaires : « la marque est un signe de repère, de ralliement ou de
distinction, un cachet, un poinçon attestant d’une qualité ou d’une valeur reconnue et
approuvée, le nom est le signe de reconnaissance d’un produit, d’un service ou de
l’entreprise qui les recouvre ».50
La signalétique de la marque se compose de quatre axes essentiels qu’on peut voir sur la
figure ci-dessous et dont on va parler par la suite51 :
Source : LENDREVIE (J), LEVY (J) : « Mercator 2014 : tout le marketing à l’ère
numérique », édition 11, DUNOD, p787.
49
LAI, CHANTAL : « la marque 2ème édition », DUNOD, 2009, p9
50
BOULOCHER, VERONIQUE, Op-Cit, p10
51
LENDREVIE, JACQUES, LEVY, JULIEN, Op-Cit, p787
46 | P a g e
CHAPITRE 3 : L’image de marque
Le patronyme :
Ce cas-là reflète lorsqu’un producteur d’un produit donné, lui attribue son
propre nom de famille ou bien son prénom ou alors un surnom, on peut
prendre comme exemple : Renault, Michelin, Louis Vuitton…..
L’acronyme :
Ça consiste à transformer la raison sociale du produit en un sigle auquel il faut
donner un sens par des actions de communications et surtout en avoir un nom
le moins complexe possible, comme : EDF (électricité de France), BNA
(banque nationale d’Algérie)…
Le générisme :
Dans ce cas-là, on attribue un nom à une marque selon l’appellation de sa
catégorie comme : Microsoft pour Micro Software.
La marque fantaisie :
C’est un nom qui n’a rien à voir avec le produit ni avec son entreprise, il a été
choisi spontanément comme : Google, Amazon…
En plus de toutes les méthodes pour choisir un nom à sa marque, le nom doit respecter
certains critères il doit :
Le logotype :
Il constitue le drapeau de la marque, ne se change jamais radicalement
seulement lors d’une révolution et il faut le faire en douceur. Le logo peut se
47 | P a g e
CHAPITRE 3 : L’image de marque
1.3.3. Le packaging :
Il représente l’emballage de la marque, contenant ainsi l’ensemble des attributs cités
auparavant à savoir le nom, le logo… Le plus essentiel pour perfectionner le tout, c’est de
savoir choisir la bonne matière pour son emballage de sorte à être accepter et facile à
manipuler par les consommateurs.
1.4.1. La marque-produit :
La marque-produit désigne le fait qu’une marque est associée à un seul produit pour le
représenter suivi d’une seule promesse. Ce type de marque permet à l’entreprise de
mieux répondre aux besoins des consommateurs en proposant des marques avec une
promesse spécifique et différenciée pour chaque marché qu’elle occupe. De plus, elle
permet de ne pas lier la réputation de l’entreprise à une seule marque. Mais en
revanche de tous ces bienfaits, les marques-produits sont excessivement couteuses, car
elles obligent pour chaque produit d’avoir sa propre communication.
52
LAI, CHANTAL, Op-Cit, p23
48 | P a g e
CHAPITRE 3 : L’image de marque
1.4.2. La marque-gamme :
Par définition, la marque gamme est la marque qui reflète à elle toute seule plusieurs
produits appartenant à une même catégorie. L’avantage de ce type de marque sert à
tirer profit d’une image de marque bien réputée afin de lancer un nouveau produit qui
va directement avoir la même réputation.
1.4.3. La marque-ombrelle :
La marque ombrelle est la marque qui couvre plusieurs produits divers, où chacun a
une promesse spécifique. Elle utilise généralement une marque connue pour pénétrer
dans des secteurs où l’entreprise était absente.
1.4.4. La marque-caution :
La marque caution est considérée comme une marque mère, c’est le genre de marque
qui aura sous sa coupe plusieurs autres marques qui seront appelées par la suite « des
marque prénom » où il faudra investir dans les moyens de communications pour les
soutenir.
53
SAINT HILAIRE, BENOIT, Op-Cit, p46
49 | P a g e
CHAPITRE 3 : L’image de marque
produit par un nom ne suffit pas à avoir la meilleure offre, car souvent les
nouveaux noms n’ont pas leurs propres explications, c’est avec le temps que
ces noms construiront leurs histoires.
Cette fonction identificatrice est considérée comme la principale et la plus
importante de toutes, elle s’inscrit sur le plan théorique, le plus dur est de bien
trouvé le nom idéal.
Sens et signification :
Ces deux mots sont liés l’un à l’autre, car au sens large, le sens est la clé
d’interprétation d’un signe et la signification constitue la serrure d’un contexte
déterminé que cette clé permet d’ouvrir.
Cette fonction vient juste après celle d’identification car elle sert à véhiculer
l’histoire du nom choisi auparavant afin de lui donner un sens et une
signification à l’histoire de la marque et même à son propre nom. Mais ceci
arrive uniquement en boostant les campagnes publicitaires.
La distinction :
On constate que le sens apporte une signification à une identité d’un produit
donné. Autrement dit, les fonctions citées précédemment s’ensuivent afin
d’aboutir à un seul but qui est la distinction du produit, qui est une autre
fonction de la marque. Le droit des marques considère même qu’identifiée,
puis donner du sens, ne sont pas suffisants pour créer une marque qui soit
justement distinctive. Car il se peut qu’il existe deux marques différentes ayant
le même sens et qui peuvent se confondre entre elles sachant qu’elles renvoient
à des objectifs différents.
50 | P a g e
CHAPITRE 3 : L’image de marque
déstabilisant, ce qui est perdu est tranquillisant, et c’est l’aspect pérenne d’une
marque qui rassure ».
La régularité :
Une marque qui réussit est une marque qui est apte à tenir les promesses de la
qualité énoncée dans sa publicité. En effet, la pérennité d’une marque se
manifeste à son tour sur le produit lui-même, plus exactement sur sa régularité,
son aptitude à être conforme aux normes et surtout à pouvoir fidéliser ses
clients en leur offrant en permanence ce qu’ils ont déjà consommé.
Avoir une marque forte repose sur un savoir-faire et de l’expérience, loin de
toutes arnaques, car une marque digne de ce nom doit reproduire toutes les
promesses énoncées dans sa publicité.
La garantie – certificat :
Une autre qualité de la marque est bien la garantie. Lorsqu’une marque dure
plus longtemps, elle provoque un sentiment chez les consommateurs qui
dépasse la rassurance, elle provoque de la garantie.
Lorsqu’un consommateur décide d’acheter une marque donnée, c’est qu’il est
sûr, convaincu qu’il n’y aura pas de problème. En effet, rassurer le
consommateur sur le contenu et la forme du produit est digne d’une grande et
bonne marque, et même si un accident se produit, le consommateur a la
certitude d’être remboursé.
51 | P a g e
CHAPITRE 3 : L’image de marque
Même si nous avons cité de nombreuses fonctions pour la marque, ce n’est pas encore
fini. La marque apporte bien plus que l’on peut imaginer, d’autres auteurs se sont penchés sur
l’étude de la marque et ont pu ressortir davantage de fonctions permettant à l’utilisateur de la
marque de bénéficier d’une protection contre l’environnement extérieur, et parmi ces bienfaits
qu’offre l’usage d’une marque on trouve54 :
On entend par l’usage dans la vie des affaires, les activités commerciales visant à créer un
avantage économique, et pour avoir à éviter les produits de contrefaçon, la loi a mis en
place le principe des signes et des marques pour se protéger.
Cependant il existe des cas où même utiliser un signe identique n’invoque pas une
contrefaçon, on distique cinq circonstances :
54
FOREST, DAVID : « droit des marques et des noms de domaine », GUALINO, 2012, p29
52 | P a g e
CHAPITRE 3 : L’image de marque
Le code de la marque protège non seulement la garantie d’identité d’origine, mais aussi la
valeur économique que dégage la marque ainsi que sa fonction publicitaire et l’image dont
elle jouit. Il s’agit de la valeur économique de la marque, le résultat obtenu à travers
l’effort et l’investissement de son titulaire.
53 | P a g e
CHAPITRE 3 : L’image de marque
Les règles qui protègent la marque accordent une grande importance à la protection de la
valeur dégagée par la marque, et comme cité précédemment à son image. Car c’est cette
image qui positionne le produit et permet aux consommateurs de distinguer le produit.
Parmi les utilités liées à l’entreprise et dont elle bénéficie pour se positionner dans le monde
extérieur des clients et surtout véhiculer l’image dont on a parlé sur ces mêmes clients et
établir un lien relation, on distingue trois principales utilités :
- Positionner la marque pour aider le client à la repérer parmi les différentes offres des
concurrents qui lui sont présentées.
- Véhiculer une image favorable de façon à se faire reconnaitre et faire faire connaitre le
produit qui va conclure par l’obtention d’une façon systématique des remarques
positives de la part des clients.
- Etablir un lien relationnel avec le client en créant fondé sur la garantie et la confiance,
et qui peut même être un lien affectif.
- La réflexion.
- La décision.
55
DUPRAT, FRANÇOIS, Op-Cit, p8
54 | P a g e
CHAPITRE 3 : L’image de marque
- L’achat.
- L’usage.
En effet, la marque a une utilité pour chaque partie de ce processus d’achat. Pour ce qui
concerne la réflexion et la décision, le consommateur a besoin de repères et de références
pour se faire guider et donc la marque est là pour l’aider à orienter son choix, grâce à des
signaux et des codes que seul le consommateur pourra les décoder.
L’entreprise qui détient une marque, lui procure à elle ainsi qu’au reste de ses actionnaires un
pouvoir d’attrait sur le marché qui se traduira par un flux de ventes important, un état d’esprit
et valeur affective pour convaincre et fidéliser les clients. De plus, l’actionnaire reconnait en
la marque des qualités de pérennité et de rempart contre les risques particulièrement appréciés
par les investisseurs.
Pour les partenaires en amont, comme les fournisseurs, l’utilité que leur rapporte se considère
dans le volume vendu grâce à la marque, surtout reconnue par la bonne qualité des matières
premières du produit.
Pour le partenaire en aval, cette utilité de la marque se mesure au cout de référencement que
doit assumer un fabriquant ne disposant pas de marque, et dont le produit est donc soit non
identifié, soit banalisé.
55 | P a g e
CHAPITRE 3 : L’image de marque
« l’image de marque est créatrice de valeur pour la marque pour au moins cinq
raisons : elle aide le consommateur à traiter l’information sur le produit, elle
différencie le produit et le positionne, elle fournit des raisons d’acheter, elle tend à
développer un sentiment positif à l’égard de la marque et elle permet des extensions
de marque. »56
« l’image de marque est l’ensemble des caractéristiques ou attributs à partir desquels
les consommateurs évaluent et la comparent à d’autres. »57
L’image de marque constitue la façon dont une marque est perçue par les différents
publics. Cette image n’est pas uniquement réservée aux clients ou aux utilisateurs de
la marque, mais chaque personne de la population peut avoir une opinion positive ou
négative sur la marque à condition qu’il la connaisse58.
Il s’agit dans ce cas-là d’une image qui est construite par les attributs qu’un
consommateur peut évoquer spontanément ou non, ou par l’évocation du nom de
la marque :
56
http://www.creg.ac-versailles.fr/spip.php?article332, consulté le 05-06-2015 à 10h32
57
IDRESS (T), impact du sponsoring sur l’image de marque de l’entreprise, magister marketing, EHEC, 2011, p99
58
DUPRAT, FRANÇOIS, Op.Cit, p37
59
LENDREVIE (J), LEVY (J), Op.cit, p811
56 | P a g e
CHAPITRE 3 : L’image de marque
Les sources de l’image : pour évoquer les attributs concernant une marque
donnée, le consommateur fait référence à de nombreuses sources pour se
faire aider à mieux juger une marque, il s’agit de :
- Le produit en lui-même : ça concerne tout ce qui constitue le produit
comme ses caractéristiques, son apparence, sa fiabilité à l’utilisation et
surtout son prix.
- L’expérience des clients : lorsqu’un client utilise lui-même le produit, il
aura son avis personnel sur le produit ainsi que sur l’image de marque.
- La communication de la marque : il s’agit de la façon dont est
communiqué le produit dans toutes ses formes : publicité, promotion,
événement, site web, réseaux sociaux.
- La communication autour de la marque à travers le bouche-à-oreille.
L’entreprise tente toujours de contrôler son image perçue par son public, mais cela
s’avère très difficile car chaque personne a son propre avis, sa propre expérience a
l’utilisation du produit et surtout chaque personne a ses propres gouts.
Comme il est cité dans la définition, on attribue une image sur la marque une fois
que le client connaitra cette marque. Cependant, les attributs évoqués après cette
connaissance seront stables, et cela même si un petit inconvénient vient interférer,
on ne peut pas changer une marque qu’on aime. Et si dans un cas qui est très rare,
la bonne image de marque se transforme en mauvaise après des inconvénients
exagérés, il est alors très difficile de la redresser, car « les mauvaises réputations
sont plus tenaces que les bonnes. »
Lorsqu’un client attribue une certaine image vis-à-vis d’une marque, c’est sa façon
à lui de simplifier sa perception envers cette marque.
57 | P a g e
CHAPITRE 3 : L’image de marque
L’influence des lieux : l’adage latin « locus regit actum » signifie que « le lieu régit no
actes », c’est-à-dire que notre comportement est directement influencé par les lieux.
Etre là au bon moment : pour créer une bonne image de marque, il faut s’ouvrir sur le
monde, être à l’écoute des besoins et attentes des consommateurs ciblés et toujours se
fier à sa première idée, car elle est dictée par notre intuition.
L’innovation : être innovateur et dynamique est une condition essentielle afin de
différencier l’image de marque de ses concurrents.
L’effet de répétitivité : il existe deux principes primordiaux pour créer une image de
marque, c’est-à-dire donner une identité visuelle forte et bâtir une notoriété grâce à la
répétitivité.
Les retournements de situation : dès que l’identification des points faibles de l’image
de marque est déterminée, elle peut être modifiée en profondeur.
La gestion du stress maximum : gestion du potentiel de l’individu, car quand une
personne est en situation de stress, elle est plus productive, créatrice et possède des
ressources illimitées qui sont découvertes seulement durant ces moments-là.
La maitrise de l’effet placebo : donner la possibilité aux gens de ne pas s’arrêter
seulement aux apparences.
Le droit à l’erreur : apprendre de ses erreurs, c’est-à-dire que l’échec permet de
remettre plusieurs choses en question afin de mieux réussir.
Le défi permanent : avoir toujours un objectif ambitieux à atteindre.
La simplicité : « keep it simple » qui signifie de rester simple, est la clé du succès pour
la création d’une image de marque.
La gestion du temps : il est important de prendre son temps et de ne pas sauter des
étapes, l’expression « Rome ne s’est pas fait en un jour » exprime bien l’effet de temps
requis pour atteindre un objectif.
Le partage des émotions vraies : être vrai est la valeur la plus sûre à tous mes stades de
l’évolution de l’image de marque.
60
MARIE-PIERRE (O), l’impact de l’image de marque sur la fidélité à la marque du consommateur, master
marketing, l’université du Québec, 2004, p21
58 | P a g e
CHAPITRE 3 : L’image de marque
En résumé, tous les éléments constitutifs d’une image de marque sont importants et ne
sont pas là par hasard, car tous les éléments sont symboliques et apportent le message que
l’entreprise souhaite véhiculer. Toutefois, même si une image de marque est bien fabriquée, il
est important de la faire évoluer dans le temps afin qu’elle survive.
Attachement à la marque61 :
L’attachement à une marque est considéré comme un sentiment d’affection qui relie
un individu à une marque. Il se rapproche de la notion de fidélité parce que les deux
notions vont souvent de pair, mais l’attachement introduit une dimension sentimentale
prégnante. Avec plus de précision, Jérome Lacoeuilhe explique que : « l’attachement à
une marque est une variable psychologique qui traduit une relation affective durable
et inaltérable envers la marque et qui exprime une relation de proximité
psychologique avec celle-ci. Cet attachement n’est pas spécifiquement relié à la valeur
fonctionnelle de la marque, dans le sens où il ne s’appuie pas sur ses attributs
intrinsèques ou extrinsèques. »
La sensibilité à la marque62 :
Lorsqu’on parle de la sensibilité à la marque, on parle du rôle que joue la marque afin
d’influencer le comportement psychologique d’un individu et l’orienter dans ses
décisions d’achat. Selon Kapferer et Laurent : « la sensibilité à la marque est une
variable psychologique contrairement à la fidélité et elle se réfère au processus de
décision d’achat du consommateur. »
Ces deux auteurs ont démontré qu’un déterminant majeur de la sensibilité à la marque
est la croyance qu’il existe des différences entre les marques et que le niveau
61
http://www.e-marketing.fr/definitions-glossaire/attachement-a-la-marque-240589.htm, consulté le 10-06-
2015 à 12h10.
62
MARIE-PIERRE (O), Op.Cit, p30
59 | P a g e
CHAPITRE 3 : L’image de marque
La personnalité de la marque63 :
Eric Vernette précise que : « la marque est considérée comme un être humain. Elle
dispose donc d’un ensemble de traits de caractère qui, combinés entre eux,
construisent sa propre personnalité. On évalue la personnalité d’une marque en
fonction de la perception qu’en ont les consommateurs, on dira alors qu’une marque
est perçue comme : chaleureuse, ouverte, amicale… certains auteurs vont plus loin en
assimilant la marque a un véritable partenaire avec lequel des relations, plus ou moins
durables et fortes, s’établissent au fil du temps. »
Mais tout ça doit avoir un but, c’est que l’identification et la gestion de ces traits doit
conduire à la différenciation de la marque par rapport à ses concurrents.
63
http://www.e-marketing.fr/definitions-glossaire/personnalite-de-la-marque--242714.htm, consulté le 10-06-
2015 à 19h10.
64
LENDREVIE (J), LEVY (J), Op.Cit, p808
60 | P a g e
CHAPITRE 3 : L’image de marque
En effet, la notoriété d’une marque est le premier critère sur lequel se réfère un manager afin
d’évaluer son étude sur sa propre marque. Et pour réaliser cela, il existe trois sortes de
notoriétés dont peut se servir le manager et qu’on peut voir dans la figure ci-dessous :
Source : LENDREVIE (J), LEVY (J) : « Mercator 2014 : tout le marketing à l’ère
numérique », édition 11, DUNOD, p808.
a. La notoriété assistée :
« La notoriété assistée mesure la reconnaissance d’une marque dans une liste de noms. ». En
effet, il s’agit de présenter à la personne qu’on souhaite interroger une liste où figurent dessus
plusieurs marques et lui demander de nous dire quelles sont les marques qu’il connaisse.
b. La notoriété spontanée :
61 | P a g e
CHAPITRE 3 : L’image de marque
la notoriété spontanée sauf que dans celle-ci on s’intéresse uniquement à la première réponse
que citent le consommateur, autrement dit, la marque qui figure le plus dans l’esprit de ce
consommateur.
De plus, l’étude qualitative peut permettre d’avoir certaines réponses qui faciliteront la
réalisation des questionnaires dans l’étude quantitative.
65
LAI, CHANTAL, Op.Cit, p51
62 | P a g e
CHAPITRE 3 : L’image de marque
En résumé, l’identité d’une marque représente la façon dont l’entreprise souhaite présenter sa
marque sur le marché en tenant compte de divers attributs.
Le concept de l’identité de marque est récent, il a émergé dans les années 80 et s’est
développé au cours des années 90. Il est né de la nécessité d’avoir un repère dans la gestion
des marques, de connaitre les éléments permanents intemporels des marques de façon à
utiliser comme fil directeur dans les décisions.
Afin de mieux simplifier cette définition, d’autres auteurs ont eu recours à une autre définition
du capital marque comme : « tout élément d’actifs et de passifs lié à une marque, a son nom
ou à ses symboles et qui apporte quelque chose à l’entreprise et à ses clients parce qu’il donne
une plus-value ou une moins-value aux produits et aux services ». (Aaker, 1994)
66
MICHEL, GERALDINE : « management transversal de la marque : une exploration au cœur des marques »,
DUNOD, 2013, p12
67
VIOT, CATHERINE : « le capital marque : concept, mesure et valorisation », E-THEQUE, 2004, p30
63 | P a g e
CHAPITRE 3 : L’image de marque
A présent, on constate qu’une marque a bien plus de valeur que l’on ne peut
l’imaginer. Qu’il s’agit pour le créateur de la marque ou pour son consommateur, la marque
dégage certaines caractéristiques et attributs qui vont permettre à ces deux utilisateurs
d’utiliser la marque à des fins personnelles, soit pour avoir une image propre à lui concernant
l’entreprise, ou alors, afin de l’utiliser comme référence pour mieux s’orienter dans les
décisions d’achat pour le consommateur.
64 | P a g e
Chapitre 4 :
L’étude de
l’impact des
réseaux sociaux
sur l’image de
marque
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
66 | P a g e
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
67 | P a g e
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
1910 : c’est encore un biplan Farman à moteur Renault qui remporte la coupe Brodsky au-
dessus des Pyrénées. L’usine Renault emploie plus de 3 200 personnes.
1911 : Louis Renault rencontre Henry Ford aux États-Unis : il se dit « émerveillé » par
l’organisation de ses établissements. Renault s’installe dans l’aviation auprès des frères
Farman et des avions Voisins. L’armée française choisit les camions Renault, et l’usine de
Billancourt consacre de nouveaux ateliers aux poids lourds.
1913 : les ouvriers se mettent en grève contre l’introduction du taylorisme.
1914 : lorsque la guerre éclate, le ministère de la Guerre demande à Renault de se mobiliser et
lui confie 31 marchés (ambulances, moteurs d’avion, obus…). Les taxis Renault permettent
de transporter 4 000 hommes de troupe sur le front. Ils entreront dans l’histoire sous le nom
de “Taxis de la Marne”.
1916 : une usine est construite au Point du Jour à Boulogne-Billancourt, qui permettra de
construire un avion entièrement Renault.
1917 : Renault produit le char léger FT 17 pour le ministère de l’Armement. Il fournit aussi
des moteurs d’avions aux gouvernements alliés.
1918 : la « Grande Guerre » se termine : elle aura été pour Renault un considérable facteur
d’expansion.
1919 : Renault se consacre à nouveau entièrement à la production civile. La conquête du ciel
se poursuit, avec l’essor des vols commerciaux.
1921 : Renault, qui s’intéresse au rail, sort un prototype de locomotive à air comprimé.
1922 : pénétration des véhicules Renault en Algérie.
Source : http://www.w12.fr/12/renault-logo.html
68 | P a g e
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
68
Tableau tiré des documents internes à l’entreprise.
69 | P a g e
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
la marque Renault :
Renault, marque globale du Groupe, est implantée dans 128 pays avec une gamme de près
de 30 modèles, déclinés en différentes versions (véhicules particuliers / véhicules
utilitaires) et différentes générations. Née en 1898, Renault a marqué l’histoire de
l’automobile depuis ses origines, sous le sceau de l’innovation accessible à tous et de la
passion du défi.
70 | P a g e
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
La marque Renault a donné un nouvel élan à son design, sous l’impulsion de Laurens van
den Acker, afin de renforcer l’attractivité de ses produits. Simplicité, sensualité, chaleur
sont au cœur de cette stratégie. Le design Renault veut susciter l’émotion. Il affiche la
passion de la marque pour l’automobile et traduit sa culture latine. Le style de Renault
s’affiche de façon homogène et immédiatement reconnaissable, grâce à la mise en valeur
du losange sur la face avant et les lignes fluides.
La marque Dacia :
Dès les années 60, Renault collabore avec les usines Dacia en Roumanie avant de
les racheter en 1999. Aujourd’hui, le positionnement de la marque est simple : bousculer
les idées préconçues dans le domaine de l'automobile, en proposant des véhicules à la
portée de tous. Ainsi, Dacia ne cesse de surprendre tout en restant fidèle aux valeurs qui
font son succès : proposer des véhicules généreux, simples, et fiables ; en bref, futés.
Dacia est vendue dans 44 pays en Europe et dans les pays du bassin méditerranéen. Elle a
déjà séduit plus de 3 millions de clients depuis 2004, en proposant une gamme de
véhicules robustes au meilleur prix. En 2014, Dacia a vendu 500 000 véhicules dans le
monde.
1.2.3. Les engagements de Renault Algérie :
- Récompenser la fidélité en offrant des avantages privilégiés sur My Renault :
Si vous achetez et faite l’entretien de votre véhicule dans le réseau Renault, ils
s’engageront à vous faire bénéficier d’avantages privilégies via le programme My
Renault.
- Etre à l’écoute de ses clients :
Il vous est possible de contacter l’un des concessionnaires du réseau, ou le service
relation clientèle à tout moment.
- Restituer votre véhicule au prix convenu :
Le réseau Renault s’engage à vous restituer votre véhicule, à l’heure et au prix
convenu.
- La garantie toute intervention payante :
Le réseau Renault s’engage à garantir un an, toute intervention dans ses ateliers, pièces
et main d’œuvre.
71 | P a g e
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
Responsable
Gamme Renault
Responsable
Gamme Daicia
Responsable
Publicité
Chargé Du Web
Directeur Marketing Digital Manager
Chargé Des Réseaux
Responsable Sociaux
Directeur Réseaux
Approvisionnement
Directeur Général
Coordinatrice
Directeur Clients
Marketing
Directeur Vente
Chef De Projet
Entreprise
Directeur
Supplychain
Directeur RH
Responsable Audit
Responsable
Communication
72 | P a g e
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
73 | P a g e
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
74 | P a g e
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
- On peut prendre un exemple, lorsque l’agence n’a pas vue un commentaire d’un client,
la chargée des réseaux sociaux va lui faire la remarque afin de satisfaire ses attentes et
lui répondre à sa question, et dans le cas où l’agence ne trouve pas de réponse à
fournir, elle va solliciter la responsable pour avoir la réponse qu’il faut et répondre
ainsi au client.
- En ce qui concerne les activations digitales, il s’agit des notes exceptionnelles que la
responsable va ajouter au planning de la semaine en fonction des besoins, et pour cela,
il faut être en contact permanent avec le reste des Départements Renault à savoir :
Les RH : dans le cas où l’entreprise cherche des candidats pour un poste précis.
Prix produit : lorsqu’un nouveau produit est lancé, les réseaux sociaux sont là
pour booster sa présence et le faire connaitre.
Publicité : partage des promotions et ainsi que renforcement l’apparition des
nouveaux produits
Lorsqu’un nouvel agent intègre le groupe, les réseaux sociaux doivent le faire
connaitre.
Et surtout faire le buzz aux événements réalisés par Renault comme : le salon
de l’automobile, « Yed el Merbouha »69, « Road Duster »70, ainsi que les
sponsors des autres sports comme la CAN.
- A la fin de chaque mois, l’agence prépare un rapport détaillé sur les activités réalisées
et surtout sur les réactions des clients à travers ses réseaux sociaux, quelle publication
a plus marqué les gens, le classement de Renault sur les réseaux sociaux comparé aux
autres marques, le taux d’engagement des clients… Ces remarques vont permettre à
l’agence ainsi qu’à l’entreprise de mieux préparer le planning de la semaine suivante
pour répondre aux attentes des clients et avoir un taux d’engagement encore plus élevé
qui sera traduit par la suite par l’augmentation de nombre de clients ainsi
l’augmentation des ventes. Tout cela est motivé par le fait qu’il y a certains clients qui
débutent par de simples questions-réponses à travers les réseaux sociaux et qui
finissent par un achat réel en se trouvant orienter vers l’un des showroom.
69
Vous trouverez une image concernant l’évènement de « Yed el Merbouha » dans l’annexe 1.
70
Idem, annexe 2.
75 | P a g e
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
b. La section du web :
- Renault dispose de deux sites dont un chargé du web qui s’occupe de leurs gestions en
collaboration avec une agence, en exerçant plusieurs taches avec l’assistance toujours
du restant des éléments de l’équipe Renault.
- Concernant les produits Renault disponibles sur le site, ils sont réalisés et présentés sur
le site après avoir eu les modèles des façons standards depuis le central au sein de
Renault France et qui seront modifiés et adaptés selon les produits disponibles en
Algérie. Après l’accord du chef produit, affirmant que la fiche du véhicule est bien
conforme au produit disponible, il pourra passer Online pour être vu par l’ensemble
des internautes.
- Recevoir les messages des clients puis les orienter soit vers le call center pour une
information précise, soit vers un showroom pour leur faire visiter le véhicule et passer
une commande.
- Avec les RH consiste à postuler sur le site, les caractéristiques d’un profil recherché,
et recevoir par la suite plusieurs CV qui seront envoyés par la suite au RH pour une
sélection.
- Les publicités disponibles sur le site en collaboration avec le service publicité.
- A tout moment, le responsable peut avoir un rapport concernant les activités des sites
grâce à un système offert par Google. Il pourra savoir combien de fois le site a été
visité, le temps passé sur le site, d’où le site a été visité…
- Présentation de l’enquête.
- L’échantillonnage.
- Le questionnaire.
- Le recueil des données.
- L’analyse et le traitement des données.
- La durée de l’enquête.
76 | P a g e
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
77 | P a g e
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
- L’échantillon en grappes :
Ce mode de sélection se fait par étapes. D’abord choisir des sous-groupes de la
population qui sont appelés « grappe », ensuite interroger tous les individus dans
chaque groupe.
2.2.2. La méthode non probabiliste :
Appelée aussi la méthode empirique, elle se caractérise par le fait que le tirage au sort de
l’échantillon ne se fasse pas de façon aléatoire mais d’une façon raisonnable. Donc il existe
deux façons de le faire :
- La méthode de quotas :
Cette méthode consiste à trouver et interroger des personnes sélectionnées de façon
subjective selon des catégories sociodémographiques.
- L’échantillon de convenance :
C’est un échantillon occasionnel dont la constitution est guidée essentiellement par la
commodité ou la facilité et pas en souci de la représentativité.
Afin de mieux réaliser notre enquête, nous nous sommes intéressés à une certaine cible bien
précise afin de l’extraire de notre échantillon.
En effet, nous nous sommes intéressés à l’ensemble des internautes disponibles sur les divers
réseaux sociaux, qu’ils soient utilisateurs des produits Renault ou non, sans oublier le fait que
la cible regroupe toutes les catégories socioprofessionnelles.
Par la suite, afin de soustraire notre échantillon parmi cette population ciblée, nous avons opté
pour une méthode qui nous permettra de gagner du temps et surtout d’avoir de diverses
réponses pour un meilleur résultat. La méthode choisie est bien « la méthode de
l’échantillon aléatoire simple » appartenant à la méthode probabiliste.
Il est impératif d’avoir un échantillon qui soit représentatif de la population globale. Pour
cela, à travers la méthode choisie, la taille de notre échantillon a été de « 150 individus » tirés
au hasard et que nous avons questionnés pour la réalisation de notre enquête. Il est important
de dire aussi que notre échantillon regroupe des individus de plusieurs wilayas d’Algérie.
78 | P a g e
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
2.3. Le questionnaire71 :
Le questionnaire peut être définit comme étant : « une technique directe d’investigation
scientifique utilisée auprès d’individus qui permet de les interroger de façon directive et de
faire un prélèvement quantitatif en vue de trouver des relations mathématiques et de faire des
comparaisons chiffrées »72
Autrement dit, le questionnaire est un outil qui nous permettra de collecter un maximum
d’informations sur une idée de notre choix, en utilisant plusieurs types de questions existants
pour arriver à sa conclusion. Parmi ces questions, on trouve :
Elaboration du questionnaire :
Afin de répondre à nos hypothèses de départ, nous avons élaboré notre questionnaire en
utilisant l’ensemble des types de questions citées auparavant pour guider l’individu dans ses
réponses et aussi avoir l’information souhaitée. De plus, nous avons appliqué les règles
suivantes :
71
CHABANI, OUACHERINE : « guide de méthodologie de la recherche en science sociales », édition 1, TALEB
Impression, 2013, p77
72
Idem.
79 | P a g e
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
La 1ère partie comporte une brève description de notre travail, une petite introduction
qui va informer les individus questionnés qu’il s’agit uniquement d’une recherche en
vue de la réalisation d’un mémoire de fin d’étude.
La 2ème partie constitue une fiche signalétique qui nous renseigne un peu plus sur
l’individu en personne en lui posant des questions qui ne sont pas d’ordre privé.
Vient ensuite la 3ème partie regroupant un ensemble de questions d’ordre général, qui
nous permettra de connaitre le degré d’utilisation des réseaux sociaux pour notre
échantillon choisi.
Quant à la 4ème partie, elle comporte des questions visant à faire réagir les internautes
questionnés sur l’image de marque à travers les réseaux sociaux de façon générale et
aussi de façon spécifique sur la marque Renault.
Et on finit par une 5ème et dernière étape adressée spécialement pour les utilisateurs des
produits Renault afin de voir leur avis sur l’image de Renault et aussi sur leur degré de
fidélité à la marque.
80 | P a g e
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
Le dépouillement du questionnaire a été fait par le logiciel SPSS73, en fonction de deux types
de tris :
- Tri à plat : cette opération consiste à réorganiser l’ensemble des valeurs prises suivant
une seule variable.
- Tri croisé : appelé aussi « analyse bi variée », c’est une opération qui permet
d’analyser les relations entre deux ou plusieurs variables.
Question 1 : Etes-vous ?
Fréquence Pourcentage
Homme 80 53 %
Femme 70 47 %
Total 150 100 %
73
Spss (statical package for the social sciences), est une logiciel utilisé pour l’analyse statique.
81 | P a g e
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
Sexe
Femme Homme
homme 47% 53%
femme
Commentaires :
(53%) de l’échantillon des personnes interrogées sont de sexe masculin et (47%) sont de sexe
féminin.
Fréquence Pourcentage
Moins de 20 ans 8 5%
Entre 20 ans et 30 ans 128 85%
Entre 31 ans et 40 ans 13 9%
plus de 40 ans 1 1%
Total 150 100%
moins de 20 ans
entre 20 ans et 30 ans
entre 31 ans et 40 ans
plus de 40 ans
82 | P a g e
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
Commentaires :
Les personnes âgées entre 20 ans et 30 ans représentent la partie la plus dominante des
personnes interrogées avec un taux de (81%), suivies par les personnes âgées entre 31 ans et
40 ans avec un taux de (9%) et tandis que celles âgées de moins de 20 ans, elles représentent
(5%). Enfin, une petite partie des répondants relatifs aux personnes âgées de plus de 40 ans
représentent (1%) de l’échantillon.
Fréquence Pourcentage
Etudiant(e) 77 51%
Employé(e) 49 33%
Retraité(e) 1 1%
Sans emploi 23 15%
Total 150 100%
Statut socio-professionnel
60%
50%
51%
40%
etudiant
30% employé
33%
retraité
20%
sans emploi
10% 15%
1%
0%
etudiant employé retraité sans emploi
Commentaires :
On a constaté auparavant que la plupart des personnes interrogées sont des jeunes. Suivant la
répartition illustrée dans la figure ci-dessus, nous notons que les étudiants représentent un
taux de (51%), suivis par les jeunes employés avec un taux de (33%) alors que les sans-
emplois (15%) et seulement (1%) sont des retraités.
83 | P a g e
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
Fréquence pourcentage
Twitter 54/150 36%
Facebook 147/150 98%
Instagram 46/150 31%
Google+ 51/150 34%
Youtube 86/150 57%
LinkedIn 69/150 46%
Snapchat 12/150 8%
Skype 1/150 1%
Viadeo 1/150 1%
Viber 1/150 1%
80% instagram
57% google +
60%
46% youtube
36% 34%
40% 31% linkedin
20% snapchat
8%
1% 1% 1% skype
0%
viadeo
viber
Commentaires :
On constate que les internautes sont présents en premier lieu sur Facebook avec un taux de
(98%), suivis par ceux sur YouTube et LinkedIn avec respectivement (57%) et (46%). Les
taux des présents sur Twitter, Google+ et Instagram sont respectivement de (36%), (34%)
et (31%). Nous notons aussi ceux qui présents sur Snapchat avec (8%) et sur Skype, Viadeo et
Viber avec (1%) chacun.
84 | P a g e
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
Question 5 : Quel est le réseau social que vous utilisez le plus souvent ?
Fréquence Pourcentage
Twitter 2 1%
Facebook 134 89%
Instagram 4 3%
Google+ 1 1%
Youtube 5 3%
LinkedIn 4 3%
Total 150 100%
3% twitter
facebook
instagram
google +
youtube
linkedin
89%
Commentaires :
Les résultats démontrent que presque la totalité de notre échantillon utilise Facebook, ces
utilisateurs représentent (89%) de notre échantillon. Par la suite, LinkedIn, Instagram et
Youtube sont utilisés seulement par (3%) chacun et tandis que Google+ et Twitter à (1%)
seulement.
85 | P a g e
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
Commentaires :
On constate que (76%) des internautes utilisent les réseaux sociaux plusieurs fois par jour.
Fréquence Pourcentage
Faire de nouvelle rencontre et discuter 64/150 43%
Se renseigner sur une de vos marques 102/150 68%
S’informer sur l’actualité 127/150 85%
Travailler 27/150 18%
Jouer 7/150 5%
Raisons d'utilisations
faire de nouvelle rencontre et discuter se renseigner sur une de vos marques
s'informer sur l'actualités travailler
jouer
100%
80%
60%
40%
20%
43% 68% 85% 18% 5%
0%
faire de nouvelle se renseigner sur une s'informer sur travailler jouer
rencontre et discuter de vos marques l'actualités
86 | P a g e
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
Commentaires :
Etant donné que la plupart de notre échantillon est constitué de jeunes étudiants, nous
remarquons que leur intérêt pour les réseaux sociaux est bien de s’informer sur l’actualité
avec un taux de (85%). Aussi, (68%) d’entre eux sont intéressés par les marques et leurs
nouveautés et tandis que (43%) passent leur temps à discuter. Seulement (18%) utilisent les
réseaux sociaux pour leur travail.
Question 8 : Avez-vous déjà effectué une recherche sur une marque précise sur les
réseaux sociaux ?
Tableau 4. 9 : Taux des personnes qui s’intéressent aux marques sur les réseaux sociaux
Fréquence Pourcentage
Oui 129 86%
Non 21 14%
Total 150 100%
Figure 4. 11 : Taux des personnes qui s’intéressent aux marques sur les réseaux sociaux
14%
oui
non
86%
Commentaires :
Quand bien même les internautes cherchent à s’informer sur l’actualité, on remarque que
(86%) des internautes de notre échantillon ont déjà effectué une recherche sur une quelconque
marque sur les réseaux sociaux.
87 | P a g e
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
Question 9 : Etes-vous abonnés à des marques automobiles sur les réseaux sociaux ?
Tableau 4. 10 : Taux d’abonnés aux marques d’automobiles sur les réseaux sociaux
Fréquence Pourcentage
Oui 105 70%
Non 45 30%
Total 150 100%
Figure 4. 12 : Taux d’abonnés aux marques d’automobiles sur les réseaux sociaux
30%
oui
70% non
Commentaires :
La plupart des internautes qui s’intéressent aux marques, ils préfèrent et optent beaucoup plus
sur les marques automobiles. On constate que (70%) des personnes interrogées sont toutes
abonnés à ce genre de marques.
Commentaires :
Les résultats montrent que la plupart des personnes interrogées ont cités la marque Renault.
En effet, parmi les 150 personnes interrogées, 105 d’entre elles ont évoqué Renault, ceci
montre bien que cette marque a bel et bien une notoriété spontanée élevée dans le domaine de
l’automobile en Algérie.
Aussi, parmi ces 105 personnes, on remarque que 68 d’entre elles ont cités Renault en premier
lieu, c’est-à-dire que Renault vient toujours à l’esprit de ces personnes et par conséquent
Renault a un degré de notoriété Top of mind élevé aussi.
88 | P a g e
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
Question 11 : Pensez-vous faire recours aux réseaux sociaux pour se renseigner sur vos
marques avant l’acte d’achat ?
Fréquence Pourcentage
Oui 125 83%
Non 25 17%
Total 150 100%
17%
oui
non
83%
Commentaires :
Les réseaux sociaux sont devenus une source de renseignement au regard du taux enregistré
de (83%) des personnes qui réfèrent aux réseaux sociaux avant de procéder à l’acte d’achat.
Fréquence Pourcentage
La marque elle-même et son image 121/150 81%
Vos amis 68/150 45%
Les groupes d’utilisateurs 61/150 41%
Le prix 5/150 3%
89 | P a g e
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
Commentaires :
(81%) des personnes interrogées se référent sur la marque elle-même pour leurs achats. On
trouve aussi celles qui sont influencées par leurs amis ou par les utilisateurs à des taux
respectivement de (45%) pour les premiers et (41%) pour les seconds.
Rares sont les personnes qui s’intéressent au prix, ils représentent seulement (3%) de
l’échantillon total.
Question 13 : Selon vous, êtes-vous d’accord ou pas d’accord avec les propositions
suivantes :
Fréquence Pourcentage
Pas du tout d’accord 6 4%
Pas d’accord 9 6%
Neutre 11 7%
D’accord 51 34%
Tout à fait d’accord 73 49%
Total 150 100%
90 | P a g e
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
Commentaires :
Nous remarquons que (83%) des personnes ont répondu qu’ils sont tout à fait d’accord (ou
seulement d’accord) avec le fait que l’image de marque représente un facteur déterminant. Par
contre, il y a une toute petite minorité représentant (10%) qui ne sont pas d’accord avec cette
proposition. Concernant les (7%) restant, ils sont neutres.
45%
Fidélité en fonction des prix et remises
40%
35%
30% pas dutout d'accord
25% pas d'accord
20% neutre
15% d'accord
10% tout a fait d'accord
5% 2% 12% 17% 41% 27%
0%
pas dutout pas d'accord neutre d'accord tout a fait
d'accord d'accord
91 | P a g e
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
Commentaires :
Nombreuses sont les personnes interrogées, représentant (68%), qui sont d’accord ou tout à
fait d’accord pour changer de marque en fonction des prix et remises. Aussi (14%) des
personnes ne sont pas d’accord avec cette proposition et estiment rester fidèle à leurs marques
quel que soit le prix. Les (17%) restants sont neutres.
Le fait qu’une entreprise soit présente sur les réseaux sociaux, vous donne-t-elle
une meilleure image d’elle ?
Fréquence Pourcentage
Pas du tout d’accord 13 9%
Pas d’accord 24 16%
Neutre 29 19%
D’accord 47 31%
Tout à fait d’accord 37 25%
Total 150 100%
30%
25%
pas dutout d'accord
20%
pas d'accord
15% 31% neutre
25%
10% 19% d'accord
16%
tout a fait d'accord
5% 9%
0%
pas dutout pas d'accord neutre d'accord tout a fait
d'accord d'accord
Commentaires :
(56%) des personnes de l’échantillon total sont d’accord ou tout à fait d’accord pour le fait
qu’une entreprise doit être présente sur les réseaux sociaux. Seulement, (24%) du restant des
personnes de l’échantillon ne sont pas d’accord avec cette proposition. Aussi, les (19%)
restants sont d’avis neutres.
92 | P a g e
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
Fréquence Pourcentage
Oui 98 65%
Non 52 35%
Total 150 100%
35%
oui
65% non
Commentaires :
(65%) des personnes interrogées sont abonnées à la page Renault Algérie sur les réseaux
sociaux.
Fréquence Pourcentage
L’entreprise n’est pas visible sur les réseaux 18/52 35%
sociaux
Vous ne connaissez pas l’entreprise 4/52 8%
Vous n’avez aucun intérêt pour l’entreprise 32/52 62%
93 | P a g e
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
Commentaires :
Sur les (52) personnes qui ne sont pas abonnées à la page Renault Algérie, (62%) d’entre elles
trouve qu’ils n’ont aucun intérêt pour l’entreprise. (35%) considèrent que l’entreprise n’est
pas visible sur les réseaux sociaux, tandis que (8%) ne connaissent carrément pas l’entreprise.
Question 16 : Sur une échelle de 1 à 5, sachant que 1 signifie très satisfaisant et 5 signifie
pas du tout satisfaisant, comment classez-vous les propositions suivantes concernant la
page Renault :
Le type de publication ?
Fréquence Pourcentage
1 13 13%
2 26 27%
3 32 33%
4 11 11%
5 16 16%
Total 98 100%
94 | P a g e
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
Type de publication
35%
30%
25%
1
20% 2
33% 3
15%
27%
4
10%
16% 5
13% 11%
5%
0%
1 2 3 4 5
Commentaires :
Sur les (98) personnes abonnées à la page Renault, on enregistre qu’environ (27%) d’entre
elles trouvent le type de publications satisfaisantes. (33%) trouvent qu’elles sont de
satisfaction moyenne, alors que (40%) ont opté pour le contraire.
L’information partagée ?
Fréquence Pourcentage
1 8 8%
2 27 28%
3 30 31%
4 16 16%
5 17 17%
Total 98 100%
95 | P a g e
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
30%
25%
1
20% 2
31% 3
15%
28%
4
10%
16% 17% 5
5%
8%
0%
1 2 3 4 5
Commentaires :
Après avoir consultés la page Renault, (33%) de personnes trouvent l’information partagée
très intéressante. Seulement, (31%) sont d’avis moyen et tandis que les autres disant le
contraire représentent (36%).
La présence de la marque ?
Tableau 4. 20 : La présence de la marque
Fréquence Pourcentage
1 15 15%
2 29 30%
3 23 23%
4 14 14%
5 17 17%
Total 98 100%
Figure 4. 22 : La présence de la marque
La présence de la marque
35%
30%
25% 1
20% 2
15% 30% 3
23% 4
10%
15% 17%
14% 5
5%
0%
1 2 3 4 5
96 | P a g e
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
Commentaires :
On constate que la marque n’est pas assez présente sur les réseaux sociaux, vu que (45%) des
personnes l’affirment. Il y a seulement (31%) qui ont remarqué cette présence alors que (23%)
des personnes interrogées sont d’un avis moyen.
Fréquence Pourcentage
1 9 9%
2 26 27%
3 32 33%
4 15 15%
5 16 16%
Total 98 100%
30%
25%
1
20% 2
33% 3
15%
27% 4
10%
15% 16% 5
5% 9%
0%
1 2 3 4 5
Commentaires :
Les fans de la page Renault sont nombreux à trouver qu’il y a une certaine interactivité entre
eux et la marque. En effet, ils représentent (31%) de l’échantillon abonné à la page. On peut
leur ajouter même ceux qui ont exprimé un avis moyen, représentant un taux de (33%). Les
(36%) restant ne sont pas d’accord.
97 | P a g e
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
La rapidité ?
Tableau 4. 22 : La rapidité
Fréquence Pourcentage
1 9 9%
2 21 21%
3 32 33%
4 14 14%
5 22 22%
Total 98 100%
Figure 4. 24 : La rapidité
La rapidité
35%
30%
25%
1
20% 2
33% 3
15%
4
21% 22%
10%
5
14%
5% 9%
0%
1 2 3 4 5
Commentaires :
On parle de la rapidité comme étant une notion qui est liée à l’interactivité avec les fans. On
retrouve presque les même résultats que ceux enregistrés précédemment, soit : (36%) de
personnes disent que c’est efficace et (30%) qui disent le contraire. Pour ceux qui sont d’avis
moyen, on trouve le même taux enregistré précédemment et qui est de (33%).
Fréquence Pourcentage
1 14 14%
2 11 11%
3 15 15%
4 29 30%
5 29 30%
Total 98 100%
98 | P a g e
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
30%
25%
1
20% 2
3
15% 30% 30%
4
10%
15% 5
14%
5% 11%
0%
1 2 3 4 5
Commentaires :
Les résultats démontrent que les personnes interrogées et qui sont abonnées à la page Renault
sont très satisfaites de l’image de la marque, ils représentent (60%). Seulement, il n’y a que
(25%) qui ne sont pas trop satisfaites de l’image de la marque.
Fréquence Pourcentage
Oui 96 98%
Non 2 2%
Total 98 100%
oui
non
98%
99 | P a g e
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
Commentaires :
La grande majorité, représentant (98%) des personnes abonnées à Renault, peuvent facilement
reconnaitre le logo de la marque. Ceci nous amène à affirmer que même la notoriété assistée
de la marque Renault est aussi élevée que les autres.
Fréquence Pourcentage
Produit robuste 24/98 24%
Produit fiable 52/98 53%
Meilleur rapport qualité/prix 61/98 62%
Bas de gamme 1/98 1%
60%
50%
Commentaires :
D’une façon générale, on constate que notre échantillon est très satisfait des produits Renault.
En effet, sur les (98) personnes interrogées, (62%) affirment qu’ils sont de meilleur rapport
qualité\prix. (53%) disent que ce sont des produits fiables alors que (24%) pensent que ce sont
des produits robustes. N’empêche, il y a une seule personne qui dit que ce sont des produits
de bas de gamme.
100 | P a g e
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
Question 19 : Pour les utilisateurs de la marque Renault, Répondez par oui ou non ?
15%
Conseillerez-vous la marque à vos proches ?
85%
33%
Considérez-vous la marque comme votre meilleur choix ?
67%
38%
Etes-vous fidèle à la marque ?
62%
non oui
101 | P a g e
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
Commentaires :
D’une façon générale, on constate, d’après les résultats enregistrés, que les (82) personnes,
ayant eu recours à l’utilisation des produits Renault, sont très satisfaites. On remarque aussi
qu’une grande partie d’entre elles (dépassant les 50%) s’estiment fidèles à la marque et
qu’elles n’envisagent aucunement à la changer pour une autre marque. Il faut signaler
également qu’une grande partie des personnes (76%) trouvent qu’il est indispensable de
trouver la marque Renault sur les réseaux sociaux.
Question 20 : Pensez-vous que l’usage des réseaux sociaux par Renault contribue-t-il à
promouvoir l’image de marque de cette dernière positivement ?
Fréquence Pourcentage
Oui 94 96%
Non 4 4%
Total 98 100%
4%
oui
non
96%
Commentaires :
(96%) des personnes abonnées à la page Renault trouvent que c’est une très bonne initiative,
le fait que la marque soit présente sur les réseaux sociaux.
102 | P a g e
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
Question 1 : Etes-vous ?
Question 2 : Quelle est votre tranche d’âge ?
Commentaires :
Nous remarquons que notre échantillon est beaucoup plus dominé par les hommes âgés entre
20 ans et 30 ans
103 | P a g e
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
Commentaires :
Il s’avère que le réseau social le plus utilisé est Facebook et il est utilisé beaucoup plus par les
jeunes internautes âgés entre 20 ans et 30 ans.
Les abonnées chez Renault parmi c’eux abonnées aux marques de l’automobile :
Question 9 : Etes-vous abonnés aux marques automobiles sur les réseaux sociaux ?
Question 14 : Etes-vous abonnés à la page Renault Algérie ?
Tableau 4. 30 : Les abonnées chez Renault parmi c’eux abonnées aux marques automobiles
Les abonnées chez Renault Total
Oui Non
Les abonnées Oui 87 18 105
aux marques Non 11 34 45
automobiles Total 98 52 105
Commentaires :
Les résultats montrent que la plus grande partie de l’échantillon est abonné chez Renault.
Autrement dit, presque chaque personne qui est abonnée aux marques automobiles, il est aussi
abonnée chez Renault. D’ailleurs, même pour les personnes qui ne s’intéressent pas trop à
l’automobile, certaines d’entre elles sont aussi abonnées chez Renault.
Tableau 4. 31 : l’usage des réseaux sociaux afin de promouvoir l’image de l’entreprise suivant
le statut socio-professionnel
104 | P a g e
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
Commentaires :
Même s’il s’avère que ce sont les étudiants qui utilisent souvent les réseaux sociaux, les autres
statuts socio-professionnels sont quasiment tous d’accord sur le fait que l’usage des réseaux
sociaux peut promouvoir l’image de marque d’une entreprise.
3.3. Résumé de l’enquête :
Sur les 150 personnes interrogées :
53% sont de sexe masculin.
85% sont âgées entre 20 ans et 30 ans.
51% sont des étudiants(es).
Le réseau social le plus utilisé est Facebook avec un taux d’utilisation de 89%. et il est
généralement utilisé plusieurs fois par jour, vu que 76% de l’échantillon le mentionne
ainsi.
70% des personnes interrogées sont abonnées aux marques automobiles et 93%
d’entre elles sont aussi abonnées à Renault sur les réseaux sociaux.
Renault a une notoriété assez élevée auprès des personnes interrogées.
83% des personnes ont déjà eu recours aux réseaux sociaux pour leurs achats et elles
sont généralement influencées par la marque et son image.
83% des personnes disent que l’image de marque est un facteur déterminant pour une
entreprise.
La plus grande partie des personnes qui ont visité la page Renault sont satisfaites de
son contenu, qu’il s’agisse du type de publication ou bien de l’information partagée.
Plus de 70% des utilisateurs Renault (qui dans notre cas représentent 98 personnes) se
voient être fidèles à la marque au point de la considérer comme premier choix.
62% des personnes interrogées trouvent le fait que Renault soit présente sur les
réseaux sociaux n’est que bénéfique pour elle de façon à améliorer son image envers
ses utilisateurs.
A l’évidence, les résultats de notre enquête ont bien démontré et affirmé nos hypothèses de
départ à savoir que l’utilisation des réseaux sociaux par Renault a bien eu un impact de façon
positive sur son image de marque auprès des internautes et des utilisateurs de la marque.
105 | P a g e
Conclusion
CONCLUSION GENERALE
Conclusion générale
Les réseaux sociaux se sont fortement développés ces dernières années, notamment
grâce à l’explosion du web 2.0.
Nous avons assisté à une forte expansion de leur nombre mais aussi de leur type. Dorénavant,
chaque internaute peut trouver un réseau social qui lui correspond, qu’il soit à caractère général,
thématique ou professionnel.
Le web 2.0 a engendré la création de nouvelles plates-formes virtuelles que les internautes ont
commencé à manipuler à tâtons. Ils en ont créé des communautés et ont fait des lieux de partage
de connaissances, d’expériences et d’échange de points de vue.
Les réseaux sociaux sont nés de ce principe : partager des éléments virtuels à une communauté
plus au moins restreinte autour de l’internaute. Lorsque les entreprises ont cherché à s’y
implanter, ces réseaux sociaux ont commencé à exploiter l’aspect financier d’une telle fusion
au point que dorénavant aucun des deux ne pourrait survivre sans l’autre. Les entreprises
exploitent ces nouveaux outils à des fins de marketing, afin de faire parler d’elles, d’être en
contact permanent avec les clients et prospects et générer des revenus.
Avec cet accès direct avec les clients, l’entreprise peut convertir cette relation en avantage.
La marque peut cibler ses clients, accéder à de nouveaux segments de la population grâce aux
outils de socialisation qui ont chacun des spécificités attirant des profils de consommateurs
différents. Sans oublier le fait que ces réseaux sociaux peuvent apporter un atout à l’entreprise :
une notoriété accrue, une image de marque contrôlée ou encore un ou plusieurs avantages
compétitifs. Il est donc important de faire inclure les réseaux sociaux dans la stratégie de
communication de l’entreprise.
L’image de marque aussi à son propre mot à dire dans tout ce qui est relation avec les clients.
En effet, les consommateurs s’intéressent désormais aux entreprises si et seulement elles ont
une bonne image de marque.
Pour ce faire, il existe plusieurs moyens, parmi eux l’utilisation des réseaux sociaux. Le fait
d’être présent en ligne et être proche de ses clients en répondant à toutes leurs questions va
améliorer l’image de l’entreprise.
107 | P a g e
CONCLUSION GENERALE
La réalisation de notre étude nous a permis d’aboutir aux conclusions qui seront citées ci-
dessous :
Les résultats ont démontré qu’à présent, les réseaux sociaux sont devenus des moyens
de communication. On peut remarquer que notre échantillon utilise les réseaux sociaux
soit pour se renseigner sur une marque ou alors s’informer sur l’actualité du monde
entier et surtout le fait d’appartenir à des groupes selon des thèmes pour mieux se
renseigner et avoir des conseils et des réponses sur une question donnée. L’explosion
du web 2.0 et l’apparition des réseaux sociaux ont changé les habitudes des internautes.
(Hypothèse 01 confirmée)
Il est vrai que l’utilisation des réseaux sociaux peut engendrer l’usurpation de l’identité
ou d’autres risques. Mais les avantages qu’offrent ces réseaux dépassent largement les
risques au point qu’ils n’apparaissent pas.
En effet, les réseaux sociaux permettent non seulement aux individus de rester en
contact permanent et de partager des informations entre eux, mais aussi aux entreprises
de recruter, communiquer, faire de la publicité…le tout avec une rapidité
impressionnante. (Hypothèse 02 confirmée)
Chaque entreprise à ses propres clients, en raison de l’image qu’elle dégage.
En effet, l’image de marque de l’entreprise est un facteur important que l’entreprise doit
prendre en considération afin de se différencier de la concurrence et d’acquérir le plus
de clients possibles. On remarque, que d’après notre enquête, que 81% des personnes
interrogées ont répondu que l’élément qui peut les influencer sur un achat est bien la
marque elle-même et son image de marque dégagée. (Hypothèse 03 confirmée)
L’usage des réseaux sociaux de la part de l’entreprise Renault Algérie est bénéfique à
plus d’un titre. Nombreux ont témoigné que c’est une très bonne initiative dans la
mesure où ça a permet à Renault d’être présent sur le net et de partager avec ses clients
les nouvelles actualités concernant l’entreprise, qu’il s’agisse des nouveaux produits ou
des remises disponibles. Entre temps, elle marquera sa présence pour l’ensemble des
internautes sur les réseaux sociaux, ce qui fera dégager une bonne image d’elle.
(Hypothèse 04 confirmée)
Aussi, l’équipe digitale de Renault qui est chargée du web et réseaux sociaux, confirme que la
présence de la marque sur ces plateformes n’apporte que des avantages à l’entreprise.
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CONCLUSION GENERALE
D’une part, le fait de répondre aux questions des internautes sur les commentaires, a engendré
une sorte de relation directe entre le client et l’entreprise, chose qui va créer de la confiance et
de la fidélité envers ces derniers. D’autre part, l’entreprise a pu augmenter ses ventes en se
basant sur les réseaux sociaux puisqu’elle a pu transformer des prospects complétement
hésitants et pleins de questions en clients décidant à acheter un produit Renault et ce simplement
en le convainquant à distance et l’invitant par la suite à ses showroom. Sans oublier le fait de
faire passer de la publicité à moindre cout.
N’empêche que durant notre étude, on a pu croiser des cas qui étaient d’avis négatifs à propos
de Renault. Pour cela, on a jugé nécessaire de faire les recommandations suivantes pour Renault
Algérie afin de diminuer ces cas-là, pour s’améliorer encore davantage et promouvoir plus son
image :
Eviter la sous-traitance d’une boite externe en faisant agrandir l’équipe digitale de sorte
à la rendre un Département, en recrutant : des community managers, des responsables
de la veille et des e-marketeurs,
Pour être plus présent sur les réseaux sociaux, il est important de proposer plus de jeux
et concours,
Investir beaucoup plus dans la publicité sur les réseaux sociaux,
Informer les clients Renault ou les visiteurs des showroom de la présence de la marque
sur les réseaux sociaux,
Ouvrir une zone réservée aux internautes ainsi qu’aux employés pour entendre et
recueillir leurs idées et s’inspiré d’elles, et aussi afin de mieux connaitre leurs attentes,
En tant que leader en Algérie, il est important de bien contrôler et surveiller son image
vis-à-vis des concurrents en élaborant un benchmarking afin d’optimiser davantage
l’efficacité de sa stratégie digitale,
Identifier et bien gérer les influenceurs sur les réseaux sociaux car ces derniers peuvent
facilement modifier le comportement des abonnés.
En dernier lieu, nous tenons à signaler que le thème que nous avons traité présentement est
un domaine très vaste, en évolution permanente et de ce fait, il nécessite beaucoup de temps
pour pouvoir aborder et traiter tous ses aspects et en tirer des conclusions pertinentes. Eu
égard au temps qui nous a été imparti, nous avons tenté dans notre traitement de cerner le
maximum de points majeurs relatifs à ce thème.
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CONCLUSION GENERALE
Sur ce point et en complément à notre thème, plusieurs autres pistes peuvent faire l’objet de
recherche à savoir :
A présent, nous espérons que les responsables de Renault Algérie vont prendre en considération
nos recommandations cités plus haut. Aussi, les idées présentées dans ce mémoire restent
ouvertes à d’autres enrichissements, exploitations et travaux de recherche afin de perfectionner
ou de compléter davantage ce modeste travail.
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Bibliographie
Les Ouvrages :
Les Articles :
- Actualité : « les réseaux sociaux à l’usage de l’entreprise – fiche pratique a usage des
dirigeants d’entreprises », fiche n°17, 2011.
- AUBER (F) : « réseaux sociaux : outils de prospection et fidélisation », CCI ile de la
réunion, novembre 2011.
- BUTEL (R) : « guide des bonnes pratiques des médias sociaux : tourisme et commerce »,
2013.
- HYPOLITE (O), TANGUY (Y), «les réseaux sociaux», ISEG, 2013.
- JAMESPOT, INTER-LIGERE : « livre blanc : l’impact des réseaux sociaux », février 2009.
- La lettre EMERIT, édité par la fondation travail-université, premier trimestre 2009, numéro
57.
- Le journal du net, mars 2007.
- MARET (A) : « internet – lien social », publié en 27 mars 2012.
- MEDEF Droit de l’entreprise : « réseaux sociaux et entreprises : quels enjeux juridique »,
septembre 2014.
- O’REILLY (T): « what is web 2.0? » article publié en 30/09/2005.
- PHIL : « l’ABC des réseaux sociaux pour les OSBL ».
- ROUX (C) : « l’histoire et l’avenir du web », dossier web, LINUX+.
- WASSERMAN (S), FAUST (K): « social network: methods and applications », Cambridge
university press.
- WELLHOFF (T) : « tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les médias sociaux sans
jamais oser le demander », nouvelle édition, 2012.
- YAKDHANE (A) : « le comportement du cyberconsommateur », chapitre 6.
Webographie :
http://www.granddictionnaire.com
http://www.evolutionoftheweb.com
http://www.tutorials-computer-software.com
http://www.ideose.com/comprendre-le-web-10/
http://recrutements.wordpress.com
http://www.blogdumoderateur.com
http://terangaweb.com/lafrique-et-les-reseaux-sociaux-virtuels/
http://blog.neocamino.com.
http://www.creg.ac-versailles.fr/spip.php?article332.
http://www.e-marketing.fr/definitions-glossaire
http://www.lecreis.org/colloques%20creis/2010/fayon_creis_2010.pdf
http://www.web-2-com.com/pdf/e-marketing.pdf
Annexes
Annexe 1 :
Annexe 2 :
Annexe : 3
Questionnaire :
Question 1 :
Etes-vous ?
Homme
Femme.
Question 2 :
Moins de 20 ans.
Plus de 40 ans.
Question 3 :
Etudiant(e)
Employé(e).
Retraité(e).
Sans emploi.
Autres.
Question 4 :
Twitter.
Facebook.
Instagram.
Google+.
YouTube.
LinkedIn.
Snap Chat.
Autres :
Question 5 :
Twitter.
Facebook.
Instagram.
Google+.
YouTube.
LinkedIn.
Snap Chat.
Autres :
Question 6 :
Question 7 :
Travailler.
Autres :
Question 8 :
Avez-vous déjà effectué une recherche sur une marque précise sur les réseaux sociaux ?
Oui.
Non.
Question 9 :
Oui.
Non.
Question 10 :
Pensez-vous faire recours aux réseaux sociaux pour se renseigner sur vos marques avant l’acte
d’achat ?
Oui.
Non.
Question 12 :
Vos amis.
Autre :
Question 13 :
Selon vous, êtes-vous d’accord ou pas d’accord avec les propositions suivantes :
Oui.
Non.
Question 15 :
Si « non », pourquoi ?
Question 16 :
Sur une échelle de 1 à 5 sachant que 1 signifie très satisfaisant et 5 signifie pas du tout
satisfaisant, comment classez-vous les propositions suivantes:
Question 17:
Reconnaitrez-vous facilement le logo de Renault parmi les autres marques sur les réseaux
sociaux ?
OUI
NON
Question 18 :
Produit robuste.
Produit fiable.
Autres :
Question 19 :
Oui Non
- Etes-vous fidèles à la marque ?
- Considérez-vous la marque comme votre meilleur
choix ?
- Conseillerez-vous la marque à vos proches ?
- Changerez-vous la marque contre une autre ayant les
mêmes caractéristiques ?
- La présence de la marque sur les réseaux sociaux est
indispensable ?
Question 20 :
Pensez-vous que l’usage des réseaux sociaux par Renault contribue-t-ils à promouvoir l’image
de marque de cette dernière positivement ?
Oui
Non