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JEAN-PIERRE LECOUTRE

NAÏLA HAHEK
PHILIPPE PILIBOSSIAN

ANALYSE
QCM et
QCM et exercices
exercices corrigés
corrigés
10 sujets
10 sujets d’examen
d’examencorrigés
corrigés
Rappels
Avec de cours
rappels de cours

6e ÉDITION
© Dunod, 2017
11 rue Paul Bert, 92240 Malakoff
www.dunod.com
ISBN 978-2-10-075924-8
Sommaire

Avant-propos V

TD 1 Fonction numérique d’une variable réelle 1


L’essentiel 1
QCM 5
Réflexion 5
Entraînement 6
Solutions 11

TD 2 Dérivées et différentielles 22
L’essentiel 22
QCM 25
Réflexion 25
Entraînement 26
Solutions 31

TD 3 Formule de Taylor et applications 47


L’essentiel 47
QCM 52
Réflexion 52
Entraînement 53
Solutions 58

TD 4 Fonctions puissance, logarithme


et exponentielle 78
L’essentiel 78
QCM 81
Réflexion 81
Entraînement 82
Solutions 88
IV TD Analyse

TD 5 Fonction de plusieurs variables


et optimisation 106
L’essentiel 106
QCM 114
Réflexion 114
Entraînement 115
Solutions 121

TD 6 Calcul intégral 149


L’essentiel 149
QCM 156
Réflexion 157
Entraînement 158
Solutions 165

TD 7 Les nombres complexes 192


L’essentiel 192
QCM 195
Réflexion 195
Entraînement 195
Solutions 200

TD 8 Suites et équations de récurrence 213


L’essentiel 213
QCM 220
Réflexion 221
Entraînement 221
Solutions 230

TD 9 Sujets d’examen corrigés 265


Sujets d’examen 265
Correction 276

Index 296
Avant-propos

Pour se familiariser avec l’usage de l’outil mathématique, indispensable à


toute formalisation en économie, nous proposons une série d’exercices,
regroupés en deux volumes : Analyse et Algèbre. Cet ouvrage s’adresse aux étu-
diants de licence d’économie-gestion ou d’AES.
Les huit premiers chapitres présentent la même structure. Au début, les prin-
cipales notions de cours et les résultats importants sont rappelés de façon suc-
cincte dans « L’essentiel » du cours. Un bref texte introductif indique les
points essentiels qui vont être abordés et présentés dans le chapitre. Il ne s’agit
pas d’un résumé de cours, mais seulement d’un avant-propos où on essaie
d’expliquer, dans un langage peu formalisé, le fondement et l’utilité des
notions définies ensuite de façon plus formelle.
Un certain nombre d’affirmations constituent le paragraphe « Q.C.M ». La
réponse en vrai-faux permet à l’étudiant de vérifier s’il a bien compris les prin-
cipaux points de cours. Il doit exercer sa vigilance face à des affirmations, par-
fois simples, mais qui peuvent contenir un piège.
Les questions de « Réflexion » qui sont proposées ensuite ont essentiellement
pour but de mettre l’accent sur certaines notions un peu délicates du cours. Il
faut être attentif aux commentaires qui figurent dans la solution de l’exercice,
en fin de chapitre.
Les exercices d’« Entraînement » permettent enfin à l’étudiant de tester sa capa-
cité à passer de la théorie à la pratique. Ils suivent l’ordre de progression du cours
et sont précédés d’un titre indiquant la principale notion à laquelle ils se rap-
portent. Une rubrique « Analyse de l’énoncé et conseils » précise la démarche
à suivre et les résultats de cours à utiliser pour résoudre l’exercice proposé.
Les solutions très détaillées sont regroupées en fin de chapitre, très souvent
assorties de commentaires. Certaines solutions se concluent par un énoncé
d’exercice identique (« Vous avez compris ? ») et la seule réponse figure aus-
sitôt après.
En fin d’ouvrage, les textes récents des examens de 1re année de la licence
d’économie et gestion de l’université Paris II Panthéon-Assas permettent de
retrouver les principaux points abordés dans les chapitres précédents. L’étu-
diant peut ainsi évaluer le niveau de difficulté de ce qui peut être demandé à
une épreuve d’examen. Les corrigés sont regroupés après les énoncés.
1 Fonction numérique
d’une variable réelle

COURS
On trouvera dans ce chapitre la définition et les principales
caractérisations d’une fonction numérique d’une variable réelle.
L’étude d’une fonction commence par la détermination de son
ensemble de définition, formé par un ou plusieurs intervalles. On
cherche ensuite à réduire l’ensemble d’étude en examinant si la
fonction est périodique, paire ou impaire. On introduit alors la
notion très importante de continuité. La recherche de points de
discontinuité éventuels consiste à examiner la limite de la fonction
en certains points particuliers. Dans de très nombreux cas, c’est
l’utilisation des équivalents qui permet de calculer simplement
cette limite. On complète l’étude par la mise en évidence des inter-
valles où cette fonction est monotone, croissante ou décrois-
sante et par la recherche des limites aux bornes des intervalles qui
constituent l’ensemble de définition ou de monotonie. Parmi les
résultats importants de ce chapitre, on doit noter que l’image d’un
intervalle fermé, par une fonction continue, est un intervalle fermé.
De plus, toutes les valeurs de cet intervalle image sont atteintes par
cette fonction. Dans le cas où elle est strictement monotone sur cet
intervalle, elle admet alors une fonction réciproque. Notons que
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

seules les bijections admettent des applications réciproques.

1 Définitions et qualifications d’une fonction


numérique
Définition. On appelle fonction numérique d’une variable réelle toute application
f d’une partie E de  dans  .
La notation usuelle est : f : E ⎯→ 
et, pour tout réel x de E, on écrit : f : x  f ( x )
2 TD Analyse

Fonction paire ou impaire. Une fonction f définie sur E est dite :


• paire si, pour tout x ∈ E , on a − x ∈ E et f ( − x ) = f ( x ) ;
• impaire si, pour tout x ∈ E , on a − x ∈ E et f ( − x ) = − f ( x ) .
Fonction périodique. Une fonction f définie sur E est dite périodique s’il existe
un nombre réel non nul T tel que, pour tout x ∈ E :
x + T ∈ E et f (x + T ) = f (x)
Ce nombre T est la période de f s’il est le plus petit réel positif qui satisfait
cette condition.
Fonction bornée. Une fonction f définie sur E est dite bornée s’il existe un
nombre positif M tel que, pour tout x ∈ E , on ait | f ( x ) | ≤ M.
Fonction monotone. Une fonction f définie sur E est dite :
• croissante sur E si, pour tous x, x ′ ∈ E tels que x < x ′ , on a
f (x) ≤ f (x ′) ;
• décroissante sur E si, pour tous x, x ′ ∈ E tels que x < x ′ , on a
f (x) ≥ f (x ′) ;
• monotone sur E si elle est croissante ou décroissante sur E.

2 Composition d’applications
Si f est une fonction définie sur E et g une fonction définie sur F, avec
F ⊃ f ( E) , on peut définir la fonction composée de f par g, notée g  f , et qui
associe à tout x ∈ E le nombre réel g [ f ( x ) ].
Il faut souligner que la composition des applications n’est pas une opéra-
tion commutative, c’est-à-dire qu’en général g  f est différente de f  g .

3 Continuité
Définition. Une fonction numérique f définie sur un intervalle I de  est
continue en un point x0 de I si :
lim f ( x ) existe avec lim f ( x ) = f ( x0 )
x → x0 x → x0

On dit que f est continue à droite (resp. à gauche) si :

f ( x0 + 0) = lim
x → x0 , x > x0
f ( x ) = f ( x0 ) (resp. f (x − 0) =
0 lim
x → x 0 , x < x0
f ( x ) = f ( x0 ) )
TD 1 Fonction numérique d’une variable réelle 3

Une fonction est continue sur un intervalle fermé [ a, b ] si elle est continue
en tout point de l’ouvert ]a, b[ et si elle est continue à gauche en a et à droite
en b.
Théorème. Si une fonction f est continue sur un intervalle I, alors l’ensemble
image f ( I ) est lui aussi un intervalle.
Théorème des valeurs intermédiaires. L’image d’un intervalle fermé [ a, b ]
par une fonction continue f est un intervalle fermé [α,β] avec :
α = min f ( x ) et β = max f ( x )

COURS
a≤ x ≤b a≤ x ≤b

La fonction f est bornée et elle atteint ses bornes, ainsi que toutes les
valeurs intermédiaires comprises entre ses bornes.
Théorème. Si f est une fonction continue en un point a et g une fonction
continue en f ( a) , alors la fonction composée g  f est continue en a.

4 Application réciproque
Définition. Une application f de E dans F admet une application réciproque,
notée f −1 , si, et seulement si, f est une bijection de E dans F. Pour tout y fixé
dans F, l’équation f ( x ) = y admet alors une solution unique x dans E, notée
x = f −1 ( y) .
Théorème. Une fonction continue sur un intervalle I admet une application
réciproque sur I si, et seulement si, elle est strictement monotone sur I.

5 Formes indéterminées algébriques


Il existe quatre formes indéterminées algébriques, c’est-à-dire d’expressions
dont la limite ne peut pas être déterminée immédiatement :
0 f (x)
• forme : toute expression avec f ( x ) → 0 et g ( x ) → 0 ;
0 g(x)
∞ f (x)
avec | f ( x ) |→ +∞
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• forme ---- : toute expression


∞ g(x)
et | g ( x ) |→ +∞ ;
• forme 0 × ∞ : toute expression f ( x ) g ( x ) avec f ( x ) → 0 et
| g ( x ) |→ +∞ ;
• forme ∞ − ∞ : toute expression f ( x ) − g ( x ) avec f ( x ) → +∞ et
g ( x ) → +∞ .
4 TD Analyse

6 Fonctions équivalentes
Deux fonctions numériques f et g définies sur un intervalle I de  sont
dites équivalentes quand x tend vers a, avec a ∈ I , s’il existe une fonction ε
définie sur un voisinage V ( a) de a telle que :
f ( x ) = g ( x ) [1 + ε ( χx ) ] avec lim ε ( χx ) = 0
x→ a

Si g ( x ) ≠ 0, pour tout x ∈V ( a) ∩ I , on écrit plus simplement :


f (x)
lim =1
x→ a g(x)
C’est une relation d’équivalence, notée f  g . Si f1  g1 et f 2  g2 , alors
f1 f 2  g1 g2 , mais on n’a pas en général f1 + f 2  g1 + g2 .
Dans le cas d’un polynôme, il est équivalent à son monôme de plus bas
degré au voisinage de zéro et à son monôme de plus haut degré au voisinage
de l’infini.
Une fraction rationnelle est équivalente au voisinage de zéro au rapport
des monômes de plus bas degré et, au voisinage de l’infini, au rapport des
monômes de plus haut degré.
TD 1 Fonction numérique d’une variable réelle 5

Vrai Faux

1. Le produit de deux fonctions impaires est une


fonction paire.  
2. Le produit de deux fonctions monotones sur un
même ensemble E est une fonction monotone sur E.  
3. La composée g  f de deux fonctions f et g décrois-
santes sur leur ensemble de définition est croissante.  
4. Si f et g sont deux fonctions continues sur un inter-
valle, les fonctions f + g et fg sont continues sur le
 

EXERCICES
même intervalle.
5. La réciproque d’une application continue et stric-
tement croissante sur un intervalle est aussi continue et
strictement croissante.  
6. Si la fonction f admet une limite finie l, non nulle,
quand x tend vers a, alors f ( x )  l .  
7. Si on a les équivalences f1  g1 et f 2  g2 , alors on
a aussi l’équivalence f1  f 2  g1  g2 .  
8. Si f et g sont deux fonctions équivalentes quand la
variable x tend vers +∞ , alors f ( x ) − g ( x ) tend vers 0.  
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9. On considère les applications f : x  x et g : x  x 2 . Déterminer les


applications composées g  f et f  g . Les applications f et g sont-elles réci-
proques l’une de l’autre ?
10. Soit f et g les fonctions définies par :
mx 3 + ( m − 1) x 2 − 3x + 2 2
f ( x ) = e mx et g ( x ) = +x+
x + x +1
2
x
6 TD Analyse

où m est un paramètre réel. Indiquer pour quelle(s) valeur(s) de m l’expression


h( x ) = g ( x ) − f ( x ) admet une limite finiex quand x → +∞ .
xe
11. À partir de l’expression f ( x ) = x , définir une fonction f qui soit
continue sur tout . e −1
12. La fonction f est définie à partir de :

{
0 si x ≤ 2
b
f (x) = a − si 2 < x ≤ 4
x
1 si 4 < x
Déterminer les paramètres réels a et b pour que f soit continue partout.

Intervalles de 
13. Déterminer les intervalles de  définis par les conditions suivantes sur x :
5x + 2 ≥ −3 x2 + 1 ≤ 1 x −1 ≤ 4 2 2x − x 2 < 1 x+ x ≥2

Analyse de l’énoncé et conseils. On remplace la condition imposée par une


condition équivalente qui ne fait plus intervenir de valeur absolue ou de
radical.
14. En utilisant des valeurs absolues, exprimer sous forme de conditions sur x
les relations d’appartenance suivantes :
x ∈[ −1, 5] x ∈ ]1, 3[ x ∈ ]−4, −2[

Analyse de l’énoncé et conseils. Pour que x appartienne à un intervalle, il


faut que la distance de ce point au milieu de l’intervalle soit inférieure à sa
demi-longueur.
15. À partir des intervalles A = ]−∞, −1] , B = [−1, 3] , C = ]−1, 5[ et
D = [ −2, +∞[ , déterminer les ensembles Ac , A ∩ B , A ∩ C , A ∩ D , B ∩ C ,
A ∪ D , B ∪ C , ( B ∩ C) ∪ ( B ∩ D) , Ac ∪ C c et Ac ∩ D c .
Analyse de l’énoncé et conseils. Il suffit d’être attentif à la forme des inter-
valles où les extrémités sont comprises ou non.
16. Pour n > 0 , on définit les intervalles :
TD 1 Fonction numérique d’une variable réelle 7

An = 0,[ ] 1
n
, Bn = 0,
1
n[ [ 1
[ [
et Cn = − , 0 .
n
Déterminer les ensembles :
p p p p
E p =  Ak , Fp =  Ak , G p =  Bk et H p =  Ck .
k =1 k =1 k =1 k =1

Étudier les limites de ces ensembles quand p tend vers l’infini.


Analyse de l’énoncé et conseils. Il faut examiner l’inclusion de deux
ensembles d’indices successifs k et k + 1 et en tirer une conclusion quant à leur
union ou leur intersection.

Ensemble de définition
17. Les expressions f ( x ) ci-après définissent une fonction f sur un ensemble
D que l’on demande de déterminer à chaque fois :

EXERCICES
x 2 + 3x + 2
a) 2 ; b) x 3 − 1 ;
x − 2x − 3
c) 3 1 − x 2 ; d) x2 + x − 2 ;

x +1 x +1
e) ; f) ;
x −1 x −1

g) − x + (2 + x ) −1/ 2 ; h) x+2– x–2 ;


2+ x x 2 − 3x + 2
i) ln ; j) ln .
2− x x +1
Analyse de l’énoncé et conseils. L’ensemble de définition est obtenu à partir
de celui des fonctions usuelles : dénominateur non nul pour une fraction, argu-
ment positif pour une racine carrée ou un logarithme...
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Parité, périodicité, graphe


18. Les expressions f ( x ) ci-après définissent une fonction f sur un
ensemble D où l’on demande d’examiner si elles sont paires ou impaires :
a) 1− | x | ; b) 1 + x + x 2 − 1 − x + x 2 ;
c) x 2 − x ; d) | x + 1 | − | x − 1 | ;
x − 1/x 1+ x
e) ; f) ln ;
x + 1/x 1− x
8 TD Analyse

Analyse de l’énoncé et conseils. Il suffit de remplacer x par −x dans l’expres-


sion de f ( x ) et de vérifier si on retrouve comme nouvelle expression f ( x )
ou − f ( x ) .
19. Les expressions f ( x ) ci-après définissent une fonction f sur un ensemble
D où l’on demande d’examiner si elles sont périodiques, paires ou impaires,
puis de les représenter graphiquement :
a) E( x ) qui représente la partie entière de x, c’est-à-dire le plus grand
entier relatif inférieur ou égal à x ;
b) 2x − E( x ) , x ∈[ −2, 2] .

Analyse de l’énoncé et conseils. L’expression de E ( x + 1) à l’aide de E( x )


peut permettre de déceler une périodicité éventuelle des fonctions précédentes
et de simplifier la représentation graphique.

Composition d’applications
20. Déterminer l’application composée f  g , avec :

f (x) = 1 − x2 et g ( x ) = x 2 − 3x + 2

Analyse de l’énoncé et conseils. L’application f  g est définie par


( f  g ) ( x ) = f [ g ( x ) ] , donc il faut que x appartienne au domaine de définition
de g et que g ( x ) appartienne à celui de f. Ayant ainsi déterminé les valeurs de
x pour lesquelles f  g existe, on remplace x par g ( x ) dans l’expression de
f ( x ) pour obtenir celle de ( f  g ) (x).

Application réciproque
21. Déterminer la réciproque des fonctions f définies par les expressions f ( x)
ci-après :
a) 2 x + 1 ; b) 3 1 − x 3 ;
x −1
c) ln ; d) f ( x ) = x pour x ≤ 0 et f ( x ) = x 2 pour x > 0 .
x +1

Analyse de l’énoncé et conseils. La résolution de l’équation y = f ( x ) , où x


est l’inconnue, conduit à une solution unique x = g ( y) si la fonction f est
inversible, et la fonction g obtenue est alors la réciproque f −1 .
TD 1 Fonction numérique d’une variable réelle 9

Calcul de limites
22. Déterminer les limites des expressions f ( x ) suivantes, sans utiliser de
fonctions équivalentes :
x 4 + x2 + 1 x 3 + 3x 2 − 3x − 1
a) , x → +∞ ; b) , x →1 ;
x3 − 2 x2 + x − 2
x2 x x+x
c) x + 1 + , x→0 ; d) , x → +∞ ;
x x2 + 4x + 1
x
e) x − x 2 − x , x → +∞ ; f) , x → +∞ ;
x+ x+ x

1 3 1+ x −1
g) − , x →1 ; h) , x→0 ;
1 − x 1 − x3 3
1+ x −1

x− a

EXERCICES
i) , x → a , avec a > 0 ; j) x ( x + a) − x, x → +∞ , avec a
x−a
réel quelconque ;

Analyse de l’énoncé et conseils. Dans cet exercice, on demande de ne pas


utiliser les fonctions équivalentes pour déterminer les limites, bien que cette
méthode soit en général plus rapide. Dans le cas d’une fraction rationnelle, si
le numérateur et le dénominateur s’annulent simultanément, c’est qu’il y a une
simplification possible après factorisation. Quand l’expression est un rapport
de fonctions puissances, la limite pour x tendant vers l’infini s’obtient en divi-
sant numérateur et dénominateur par le terme d’exposant le plus élevé. La pré-
sence de radicaux conduit presque toujours à utiliser les identités
remarquables permettant de faire disparaître la forme indéterminée initiale.

Fonctions équivalentes
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23. Pour chacune des expressions f ( x) suivantes, déterminer une fonction


équivalente, puis la limite.

a)
(x 2 (
+ 3x 3 (2x + 1)
, x → +∞ ; b)
( 2x 2 (
+ x 4 (2 + x )
, x→0 ;
2x + x 4 x + 2x 3
1 x2 − x − 2
c) x3 + x + 2 − x x + , x → +∞ ; d) , x→2
x x−2
10 TD Analyse

Analyse de l’énoncé et conseils. Avant d’étudier la limite en un point, il faut


vérifier si la fonction est définie au voisinage de ce point. Dans le cas contraire,
on n’étudie que la limite à gauche ou à droite. Toute fonction polynôme est
équivalente à son terme de plus haut degré au voisinage de l’infini et à son
terme de plus bas degré au voisinage de zéro. Cependant, les équivalents peu-
vent disparaître par différence ; dans le cas d’expressions avec radicaux, on peut
multiplier par la quantité conjuguée afin d’éviter cet inconvénient. Enfin, si x
tend vers un réel non nul a, l’équivalent de f s’exprimera à l’aide d’une puis-
sance de u = x − a .

Continuité
24. Les expressions f ( x) ci-après définissent une fonction f dont on demande
de déterminer l’ensemble de continuité et la nature des points de discontinuité
éventuels.
2x 2 + x − 1 2x 3 + 2x 2 − x − 1
a) ; b) ;
x +1 | x +1|
x2 + x
c) pour x ≠ 0 et f (0) = 0 ;
2 x2
x2 − x
d) pour x ≠ 1 et f (1) = 1 .
x 2 − 2x + 1
Analyse de l’énoncé et conseils. Après avoir déterminé l’ensemble de défi-
nition de la fonction f, on étudie sa continuité aux bornes finies des intervalles
qui composent cet ensemble. Si une fonction n’est pas définie en un point a,
mais avec des limites à gauche et à droite de ce point égales à  , on peut pro-
longer cette fonction par continuité en définissant f ( a) =  .
TD 1 Fonction numérique d’une variable réelle 11

1. Vrai. Si f et g sont deux fonctions impaires définies sur un même ensemble


E, pour tout x de E, leur produit vérifie :
( fg ) ( − x ) = f ( − x ) g ( − x ) = [ − f ( x ) ][ − g ( x ) ] = f ( x ) g ( x ) = ( fg ) ( x )
2. Faux. Soit par exemple f ( x ) = x et g ( x ) = x − 1 ; les fonctions f et g sont
monotones sur [0,1] mais leur produit fg défini par ( fg ) ( x ) = x 2 − x est
décroissant sur [0,1/2], puis croissant sur [1/2,1], donc non monotone
sur [0,1] .
3. Vrai. Soit deux réels x et x′ tels que x < x ′ ; la fonction f étant décrois-
sante, on a f ( x ) ≥ f ( x ′ ) . Comme g est décroissante, on en déduit
g [ f ( x ) ] ≤ g [ f ( x ′ ) , soit ( g  f ) ( x ) ≤ ( g  f ) ( x ′ ) .
[
4. Vrai. Ces propriétés sont des conséquences immédiates des opérations sur
les limites.
5. Vrai. Soit f continue et strictement croissante sur l’intervalle I et y et y′
deux réels de f ( I ) tels que y < y ′ . Nous allons établir que la réciproque f −1
est strictement croissante. Les nombres réels x = f −1 ( y) et x ′ = f −1 ( y ′ ) sont
tels que y = f ( x ) et y ′ = f ( x′ ) et on a donc f ( x ) < f ( x ′ ) . Comme f est
strictement croissante, cela implique que x = f −1 ( y) < x ′ = f −1 ( y ′ ) , donc que
f −1 est aussi strictement croissante.
f (x)
6. Vrai. Propriété évidente puisque par hypothèse → 1 quand x → a . SOLUTIONS
l
1
7. Faux. Soit par exemple f1 ( x ) = x 3 + x , g1 ( x ) = x 3 , f 2 ( x ) = et
x2 x
g2 ( x ) = 3 avec x → +∞ . On a bien f1 ( x )  g1 ( x ) , f 2 ( x )  g2 ( x ) , mais

(
x +1 (
3
1 1 1 x2 1
( f1  f2 ) ( x) = 3 +  et ( g1  g2 ) ( x) = 3  3.
x +1
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x x x x
8. Faux. Soit, par exemple, f ( x ) = x 2 et g ( x ) = x 2 − x ; ces deux polynômes
sont équivalents, quand x → +∞ , à leur terme de plus haut degré qui est x2.
Cependant, f ( x ) − g ( x ) = x tend vers plus l’infini avec x.
9. Les applications f et g paraissent réciproques l’une de l’autre, puisqu’elles
associent le carré ou la racine carrée d’un nombre. On a d’ailleurs
2
( g  f ) (x) = ( (
x = x , mais g  f n’est pas l’application identique sur  , car
f n’est définie que sur  + . D’autre part, pour tout x réel, ( f  g ) ( x ) = x 2 = | x |.
12 TD Analyse

Ces deux applications ne sont donc pas réciproques l’une de l’autre ; elles le
seraient si elles étaient restreintes à  + .
10. Pour m > 0 , le théorème des croissances comparées permet d’affirmer que
f ( x ) est un infiniment grand par rapport à g ( x ) . Pour m = 0 , on a f ( x ) = 1
et g ( x )  x , donc h( x ) → +∞ . Il reste à étudier le cas m < 0 où f ( x ) est un
infiniment petit, h( x ) ayant donc même limite que g ( x ) , qui est équivalent
à ( m + 1) x pour m ≠ −1 . Dans ce dernier cas, h( x ) est un infiniment grand.
Enfin, pour m = −1 on obtient :
− x 2 − 2x + 2 2 –xx −1
h( x ) = + − e → −1
x2 + x + 1 x
C’est donc uniquement pour m = −1 que h( x ) admet une limite finie.
11. L’expression f ( x) n’est pas définie pour x = 0 . Pour x → 0 , le dénomi-
nateur est équivalent à x donc f ( x ) tend vers 1. Il suffit de poser alors f (0) = 1
et de conserver l’expression de f ( x ) pour x ≠ 0 , afin d’obtenir une fonction f
qui soit définie et continue partout. C’est ce qu’on appelle un prolongement par
continuité, où on a défini la valeur f (0) à partir de la limite de l’expression de
f ( x ) qui n’était pas définie pour x = 0 .
12. C’est aux points x = 2 et x = 4 où l’expression de f ( x ) change, que se
pose le problème de la continuité de f. On calcule la limite à droite
f (2 + 0) = a − b/2 qui doit être égale à f (2) = 0 . De même, f (4 + 0) = 1 doit
être égale à f (4) = a − b/ 4 . Ces deux conditions de continuité permettent
d’obtenir b = 4 et a = 2 , soit f ( x ) = 2 − 4 /x pour 2 < x ≤ 4 .
13. On remplace la condition initiale par une condition équivalente portant
sur x :
5x + 2 ≥ –3 ⇔ 5x ≥ –5 ⇔ x ≥ –1
ce qui correspond à l’intervalle [ −1, +∞[ . La condition x 2 + 1 ≤ 1 n’est réalisée
que pour x = 0 , soit l’intervalle [0, 0] . On obtient les équivalences :
1 x –11 ≤ 4 ⇔ –4 ≤ x –1 ≤ 4 ⇔ –3 ≤ x ≤ 5
soit l’intervalle [ −3, 5] . Le terme sous radical doit être positif, d’où les
équivalences :
1 1
2 2x − x 2 < 1 ⇔ 0 ≤ 2x – x2< ⇔ 0 ≤ x (2 – x) et 0 < x2 –2x +
4 4
la première condition est vérifiée pour 0 ≤ x ≤ 2 et la seconde s’écrit
3 3
( x − 1)2 − > 0 , soit x − 1 > . Ces conditions réunies définissent les inter-
4 23

[
valles 0,1 −
2
3
[ [
et 1 +
2
3
,2 .
[
TD 1 Fonction numérique d’une variable réelle 13

Le nombre x + x est positif, donc la condition imposée s’écrit x + x ≥ 2 .


Pour x ≤ 0 , on obtient x + x = 0 et cette condition n’est donc pas vérifiée.
Pour x > 0 , elle est équivalente à 2 x ≥ 2 , d’où l’intervalle [1, +∞[ .
Vous avez compris ?
Déterminer les intervalles définis par les conditions x + 1 < 1 , puis
x − x < 2.
Réponses : [ −1, 0[ et ]−1, +∞[ .
1
14. Le milieu de l’intervalle [ a, b ] est ( a + b) , donc l’appartenance de x à cet
intervalle se traduit par la condition : 2
a+b b−a
x− ≤
2 2
On a en effet les équivalences suivantes :
a+b a+b a+b
⇔ a−
a≤x≤b⇐ ≤ x− ≤ b−
2 2 2
b−a a+b b−a
⇐⇔ − ≤x− ≤
2 2 2
Donc x ∈[ −1, 5] est équivalent à | x − 2 |≤ 3 . Lorsque l’intervalle est
ouvert, on remplace l’inégalité large par une inégalité stricte. Ainsi, x ∈ ]1, 3[
est équivalent à | x − 2 |< 1 et x ∈ ]−4, −2[ équivalent à | x + 3 |< 1.
15. On obtient les intervalles suivants :
Ac = ]−1, +∞[ , A ∩ B = {−1}, A ∩ C = ∅, A ∩ D = [ −2, −1] ,
B ∩ C = ]−1, 3] , A ∪ D = , B ∪ C = [ −1, 5[ , ( B ∩ C) ∪ ( B ∩ D) = B, SOLUTIONS
Ac ∪ C c = ( A ∩ C) c = , Ac ∩ D c = ( A ∪ D) c = ∅
16. Pour tout entier positif k on a la relation d’inclusion :

[
Ak+1 = 0,
1
k +1
[1
[
⊂ 0, = Ak
[
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k
L’intersection de ces deux ensembles se réduit donc au plus petit et l’union
au plus gros, soit :

E p = Ap = 0, [ 1
p
[ et Fp = A1 = [0,1]

Comme 0 appartient à Ap pour tout entier p, cela reste vrai à la limite, donc :
∞ ∞
E =  Ak = {0} et F =  Ak = A1 = [0,1]
k =1 k =1
14 TD Analyse

On a également l’inclusion Bk +1 ⊂ Bk , donc G p = Bp = 0,


1
[ [ 1
p
. On a

encore 0 qui appartient à Bp pour tout entier p, donc même si tend vers zéro
p
ce point est encore dans l’ensemble limite, soit :

G =  Bk = {0}
k =1

[ [
1
En raison de l’inclusion Ck +1 ⊂ CKk , on a H p = C p = − , 0 . Cette fois
p
par contre le point 0 est exclu de tous les intervalles Hp, donc il en est de même
à la limite et :

H =  Ck = ∅
k =1

17. a) Le dénominateur se factorise en x 2 − 2x − 3 = ( x + 1)( x − 3 ), donc


D =  − {−1, 3} . Cependant, le numérateur se factorise aussi par
x 2 + 3x + 2 = ( x + 1)( x + 2) , donc on peut simplifier la fraction par x + 1 pour
x+2
x ≠ −1 , soit f ( x ) = , et prolonger cette fonction par continuité en
x −3
1
posant f ( −1) = − .
4
b) Le terme sous le radical s’écrit x 3 − 1 = ( x − 1) ( x 2 + x + 1 ), donc est
positif pour x supérieur à 1, soit D = [1, +∞[ .
c) S’agissant d’une racine cubique, elle est toujours définie, donc D =  .
d) Le terme sous radical s’écrit x 2 + x − 2 = ( x − 1) ( x + 2) , qui est positif
en dehors de l’intervalle des racines, soit D = ]−∞, −2] ∪ [1, +∞[ .
e) Le terme sous radical doit être positif, et il est du signe de ( x − 1)( x + 1) .
Par ailleurs, le dénominateur doit être non nul, d’où D = ]−∞, −1] ∪ ]1, +∞[ .
f) Les termes sous radicaux doivent être tous deux positifs et le dénomina-
teur non nul, soit x + 1 ≥ 0 et x − 1 > 0 , donc D = ]1, +∞[ .
g) La fonction f est définie pour – x ≥ 0 et 2 + x > 0 , soit D = ]] – 2, 0]] .
h) Chacun des termes sous radical doit être positif, soit x ≥ 0 et
x + 2 ≥ x + 2 . Les deux membres de l’inégalité étant positifs, on peut
élever au carré et obtenir comme conditions équivalentes x ≥ 0 et
x + 2 ≥ x + 4 + 4 x . La condition 2 + 4 x ≤ 0 étant impossible à réaliser, on
a D = ∅.
i) L’argument du logarithme doit être positif, soit (2 + x ) (2 − x ) > 0 et
D = ]−2, 2[ .
TD 1 Fonction numérique d’une variable réelle 15

j) L’argument du logarithme est du signe de :

(x 2
)
− 3x + 2 ( x + 1) = ( x − 1) ( x − 2)( x + 1)

donc D = ]−1,1[ ∪ ]2, +∞[ .


18. a) Comme − x = x on trouve f ( − x) = f ( x ) , donc f est paire.
b) On obtient :

f (− x) = 1 − x + x2 − 1 + x + x2 = − f (x)
donc f est impaire.
c) Comme f ( − x ) = x 2 + x ne peut pas s’exprimer à l’aide de f ( x ) , on en
conclut que f n’est ni paire ni impaire.
d) On a :
f (− x) = − x + 1 − − x − 1 = x − 1 − x + 1 = − f (x)
donc f est impaire.
e) Pour x non nul :
− x + 1/x x − 1/x
f (− x) = = = f ( x)
− x − 1/x x + 1/x
donc f est paire.
f) Pour −1 < x < 1 :
1− x 1+ x SOLUTIONS
f ( − x ) = ln = − ln = − f (x)
1+ x 1− x
donc f est impaire.
Vous avez compris ?
Déterminer si les expressions ci-après définissent une fonction paire ou impaire sur
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

son domaine de définition :


1
3
( x + 1)2 + 3 ( x − 1)2 et e x − x
e
Réponses : la première fonction est paire et la seconde impaire.

19. a) La fonction partie entière, notée E, est définie partout. Elle est
constante sur tout intervalle de la forme [ k, k + 1[ , de valeur E( x ) = k sur cet
intervalle, avec un saut pour tout entier relatif k. Elle est croissante au sens
large sur tout , donc elle ne peut pas être périodique. Pour tout entier
positif k, on a E( x ) = k pour x dans l’intervalle ]k, k + 1[ et E( − x ) = − k − 1
16 TD Analyse

car −x est dans l’intervalle ]− k − 1, − k[ , donc E n’est ni paire ni impaire. La


figure 1.1 ci-après représente le graphe de E sur l’intervalle [ −3, 4[ .

Figure 1.1

b) Compte tenu des propriétés de la fonction partie entière, cette fonction


n’est ni paire, ni impaire, ni périodique. Cependant, on peut remarquer que
sur tout intervalle [ k, k + 1[ où l’entier k peut prendre les valeurs −2, −1 , 0 et
1, la fonction f a pour expression f ( x ) = 2x − E( x ) = 2x − k , avec donc
f ( k) = k , et que f ( x + 1) = 2x + 2 − [ E( x ) + 1] = f ( x ) + 1 .

20. La fonction g est définie pour x 2 − 3x + 2 = ( x − 1) ( x − 2) ≥ 0 , soit sur


D1 = ]−∞,1] ∪ [2, +∞[ , et la fonction f pour 1 − x 2 ≥ 0 . La fonction f  g est
donc définie pour tout x de D1 tel que 1 − g 2 ( x ) ≥ 0 , soit x 2 − 3x + 2 ≤ 1 ou

( ( 2
3 5
x − 3x + 1 ≤ 0 , condition qui est équivalente à
2
x− − ≤ 0 ou
2 4
3 5
x− ≤ . Le domaine de définition de f  g est donc l’intersection de D1
2 2

et de
[ 3− 5 3+ 5
2
,
2
[
, soit
2[
3− 5
,1 ∪ 2,
[
3+ 5
2 [ [
. Sur cet ensemble :
TD 1 Fonction numérique d’une variable réelle 17

( f  g ) ( x) = f [ g( x)] = 1 − [ g ( x ) ] = − x 2 + 3x − 1
2

21. a) La fonction f est croissante sur  et son image est  . Pour tout réel y,
1
on écrit l’équation y = 2x + 1, qui admet la solution x = ( y − 1) . La réci-
2
−1 1
proque de f est donc définie pour tout réel x par f ( x ) = ( x +
– 1) .
2
b) La fonction f est décroissante sur tout  et l’équation y = 3 1 − x 3
admet pour solution x = 3 1 − y3 , donc f −1 = f . Ainsi, f  f = f  f −1 = i ,
application identique sur  .
c) Cette fonction f est définie et monotone croissante sur chacun des inter-
valles ]−∞, −1[ et ]1, +∞[ , qui ont comme intervalles images respectifs
]0, +∞[ et ]−∞, 0[ . Pour y ≠ 0 , l’équation y = f ( x ) s’écrit :
x −1 x −1 1+ ey
y = ln ⇔
⇐ e = y
⇔ x=
x +1 x +1 1− ey
La réciproque f −1 est donc définie pour x différent de zéro par :

−1 1 + ex
f (x) =
1 − ex
d) La fonction f est la fonction identité sur  − , donc il en est de même
pour sa réciproque. Pour x positif, cette fonction est croissante et a pour image
∗+ , l’équation y = x 2 admettant la solution unique x = y . La réciproque est
donc :

{ x si x ∈  − SOLUTIONS
f −1 : x 
x si x ∈ ∗+
22. a) Comme il s’agit d’une fraction rationnelle avec la forme indéterminée
∞ , on divise numérateur et dénominateur par x 3 pour obtenir :

© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

x + 1/x + 1/x 3
f (x) = → +∞
1 − 2/ x 3
résultat prévisible car le polynôme numérateur est de degré plus élevé que le
polynôme dénominateur.
0
b) Nous obtenons la forme indéterminée , c’est-à-dire que 1 est racine
0
( )
du numérateur qui se factorise par ( x − 1) x 2 + 4 x + 1) et du dénominateur
qui se factorise par ( x − 1) ( x + 2) . Pour x différent de 1, cette fraction se sim-
plifie donc par :
18 TD Analyse

x2 + 4x + 1 6
f (x) = → =2
x+2 3
c) Comme x 2 = x , il va falloir étudier deux cas selon le signe de x.
Pour x > 0 :
x
f (x) = x + 1 +
→2
x
quand x tend vers zéro par valeurs positives.
Pour x < 0 :
x
f (x) = x + 1 −
→0
x
quand x tend vers zéro par valeurs négatives. Ces deux limites étant distinctes,
on en conclut que f ( x ) n’admet pas de limite quand x tend vers zéro.
d) On divise le numérateur et le dénominateur de cette forme indéter-
0
minée par x 2 , soit :
0
1/ x + 1/x
f (x) = →0
1 + 4 /x + 1/x 2
e) On résout cette forme indéterminée ∞ − ∞ en multipliant par la quan-
tité conjuguée pour faire disparaître le radical :

f (x) =
(x− ( (
x2 − x x + x2 − x
(
=
x
=
1

1
x + x2 − x x + x2 − x 1 + 1 − 1/x 2

f) On divise numérateur et dénominateur par x :


1
f (x) = →1
1 + 1/x + 1/x x

g) On réduit au même dénominateur :

x2 + x − 2
f (x) =
1 − x3
Comme numérateur et dénominateur s’annulent pour x = 1, on peut sim-
plifier cette fraction par x − 1 , avec pour x ≠ 1 :
( x − 1) ( x + 2) x+2
f (x) = =− 2 → −1
(1 − x ) 1 + x + x ) x + x +1
) 2
TD 1 Fonction numérique d’une variable réelle 19

h) On peut poser 1 + x = u 6 , avec u qui tend vers 1 quand x tend vers zéro :

f (x) = 2 =
( =
)
u3 − 1 ( u − 1) u + u + 1 u 2 + u + 1 3
2


u −1 ( u − 1)( u + 1) u +1 2
i) On factorise le dénominateur, puis on simplifie par x− a
pour x ≠ a :
x− a 1 1
f (x) = = →
( x− a )( x+ a ) x+ a 2 a

j) On multiplie par la quantité conjuguée pour faire disparaître le radical :


x ( x + a) − x 2 ax a
f (x) = = →
[
x ( x + a ) + x x 1 + 1 + a /x ]
2

Vous avez compris ?


Déterminer les limites des expressions suivantes pour x → +∞ :
2x 2 + 3x − 1 x +1
, 3
3x + 1
2
x 3 + 2x

Réponses : ces deux formes indéterminées tendent respectivement vers 2/3 et 1.

23. a) Au voisinage de l’infini, on remplace chaque polynôme par son terme
de plus haut degré qui lui est équivalent :
3x 3 × 2x
f (x)  =6 SOLUTIONS
x4
donc cette valeur 6 est la limite de f ( x ) .
b) Au voisinage de zéro, on remplace chaque polynôme par son terme de
plus bas degré qui lui est équivalent :
4x2
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f (x)  = 4x
x
donc f ( x ) tend vers 0 quand x tend vers 0.
c) Chacun des termes de la différence est équivalent à x x , donc ces
termes disparaissent. Nous allons multiplier par la quantité conjuguée :
x 3 + x + 2 − x 2 ( x + 1/x )
f (x) =
x 3 + x + 2 + x x + 1/x
2 2
=  = x −3 / 2
x + x + 2 + x 1 + 1/x
3
2x x

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