Examen Géolgie Zino

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Université De Djilali Bounaama

Géologie
Examen De
Géodynamique Terrestre

L’étudiant :
Said Errahmani Farouk
L2 Gc /Groupe2
1
Sommair
1- Introduction…………………………………………...……...……03
2- Tectonique souple et cassante (plis et failles………………….03
4- Les volcans……………………………………………………….04
5- Les roches magmatiques………...……………….…………….05
6-Etude des séismes……………………………….……………….07
7-Origine et répartition……………………..……………………….08

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Introduction
La géodynamique interne s’intéresse aux processus internes de la planète ainsi qu’à
leurs répercussions mécaniques en surface. Les grands phénomènes géologiques
comme les tremblements de terre, les volcans, la formation des océans et des grandes
chaînes de montagnes sont expliqués par le modèle de la tectonique des plaques. Le
déplacement de ces plaques est la manifestation tangible de la dynamique qui
affecte le centre de la Terre. Cette dynamique résulte du flux thermique provenant de
la chaleur dégagée par la désintégration des éléments radioactifs contenus dans les
roches. Cette énergie thermique est transformée en énergie mécanique par des
courants de convection.
Tectonique souple et cassante (plis et failles)
les déformations cassantes
Ce sont généralement des failles (Figure 1) : il y a rupture des roches et déplacement
relatif des deux compartiments formés. Mais ce peut être aussi un joint tectonique qui
est une rupture la roche, sans déplacement.
On observe souvent, au niveau du plan de la fracture, un miroir de faille, formé par un
phénomène de polissage lors du mouvement des compartiments. Ce miroir de faille
peut montrer uniquement des stries (qui indiquent ainsi le sens de déplacement) mais
aussi des recristallisations de calcite ou de quartz (qui par leur aspect fibreux
renseignent sur la direction du mouvement) ou des structures de dissolution, les
stylolithes (surtout pour les roches calcaires).
Le plan de faille peut être vertical (et entraîner des déplacements horizontaux ou
décrochements) ou oblique. Selon que le compartiment qui monte recouvre ou
s'éloigne de l'autre compartiment, on parle de faille inverse ou de faille normale.
Une faille est caractérisée par un pendage (sa pente) et un rejet (le décalage entre les
deux compartiments) et une direction (en particulier pour les décrochements). Pour
connaître le mouvement d'une faille, il suffit de se placer (par la pensée) à cheval
sur la faille, un pied dans chaque compartiment. Selon que votre pied gauche va vers
l'avant ou vers l'arrière, le sens du mouvement sera dextre ou senestre.
Le relief de part et d'autre d'une faille peut indiquer son sens (en général le
compartiment qui monte sera, logiquement, plus haut) mais cela n'est pas toujours
vrai (la nature des roches, plus ou moins dure, y est pour beaucoup).
Une faille peut également être conforme ou contraire, selon que sa direction respecte
ou non le sens des couches.

Fig. 1 Différents types de failles

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les déformations souples ou plis
La roche, sous l'effet des forces tectoniques, n'a pas cassée mais pliée. Ce
comportement "plastique" peut être celui de roches très rigides, d'habitude cassantes.
En effet l'application sur une longue période de forces de faible intensité permet une
modification graduelle de la roche (son plissement) au lieu de sa fracturation. Les
particules ont le temps de se réagencer ou de se transformer. Il en est de même pour
casser une branche de bois, mieux vaut lui appliquer une force de forte intensité en
très peu de temps que de la plier progressivement et lentement.
Dans un pli on distingue deux formes : en voûte, on parle d'antiforme, et en cuvette,
on parle de synforme. S'il n'y a pas eu inversion des terrains, l'antiforme représente
l'anticlinal et le synforme le synclinal. Un anticlinal se repère au fait que les
terrains les plus récents sont en périphérie, un synclinal, lui aura les terrains les plus
récents en son centre (Figure 2).
Les plis peuvent être droits ou plus ou moins couchés. Certains plis évoluent en plis-
failles. Ils peuvent également respecter l'épaisseur des couches ou non. On parle alors
de plis isopaques ou anisopaques (Figure 2).
.

Fig. 2 Différents types plis

Volcanologie
Les volcans
Un volcan est une émission en surface de produits (gazeux, liquides et solides)
d’origine magmatique profonde. Il peut être terrestre ou sous-marin.
On caractérise souvent un volcan par son activité : on parle de volcan actif ou de
volcan éteint. Un volcan actif peut être en activité ou en sommeil ; une période de
sommeil prolongée peut laisser à penser que le volcan est éteint, alors qu’une
nouvelle éruption est possible à tout moment. On considère qu’un volcan est éteint si
le temps écoulé depuis sa dernière éruption est largement supérieur à la moyenne des
périodes de sommeil passées.
Comme les séismes, les volcans ne se répartissent pas de façon aléatoire à la surface
de la planète. Plusieurs se situent aux frontières de plaques (volcanisme de dorsale et
de zone de subduction), mais aussi à l'intérieur des plaques (volcanisme intraplaque,
comme par exemple le volcanisme de point chaud).

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Les roches magmatiques
Les roches magmatiques proviennent de la solidification de magmas qui ont pénétré
l’écorce terrestre. Lorsqu’il y a trop de magma dans la chambre magmatique, il «
pousse » le plafond pour en sortir : deux cas peuvent se présenter lors de la montée:
• Lorsque le magma cristallise complètement en profondeur de l’écorce
terrestre, il forme les roches plutoniques
• S’il arrive à la surface de l’écorce à l’état liquide, il forme les roches
éruptives
Un magma peut être définit comme étant un bain naturel de silicates en fusion qui peuvent
contenir des cristaux ou des fragments de roches en suspension. Il se caractérise par sa
composition qui est essentiellement silicatée, une température élevée de l'ordre de 1200 à
1500°C, et également une viscosité suffisante pour couler. On peut également trouver des
oxydes, des sulfures, des gaz (surtout le CO2), de la vapeur d'eau.

 Bases de la formation des roches magmatiques


Deux processus principaux sont à la base de la formation des roches magmatiques il s’agit de

A) Fusion partielle
Lorsqu'un matériau rocheux fond, la fusion n'est que très rarement totale (sauf parfois lors
d'une fusion de la croûte continentale dans des conditions particulières). Dans la plupart des
cas, la fusion n'est que partielle et dépasse rarement 30%. Or cette fusion partielle est
inadéquate. Sachant que le liquide obtenu n'a pas la même composition que la roche de
départ. Ceci est du aux associations de minéraux de natures différentes qui forment la roche.
Tous les minéraux ne fondent pas à la même température et les éléments chimiques vont avoir
des comportements différents lors de la fusion.

B) Cristallisation fractionnée
La différence de comportement des éléments chimiques observés lors de la fusion partielle est
également observée lorsque le magma cristallise en refroidissant. Lors de sa remontée vers la
surface, un magma peut séjourner plus ou moins longtemps dans des chambres magmatiques
où il va progressivement refroidir et commencer à cristalliser. Les premiers minéraux qui
vont se former sont des minéraux ferromagnésien (Fe+Mg). Donc le liquide magmatique va
progressivement s'appauvrir en Fe et Mg, et inversement progressivement s'enrichir en Si et
Al. C'est ce qu'on appelle "la différenciation magmatique".

 Les minéraux constitutifs des roches éruptives


Une demi-douzaine de familles de minéraux (Tableau 1) constitue à elles seules la totalité
des roches magmatiques. Parmi ces familles, on distingue d’une part, celles du quartz, des
feldspaths et des feldspathoïdes qui sont des minéraux de couleur claire, et d’autre part, les
minéraux ferromagnésiens (micas, pyroxènes, amphiboles et péridots) qui sont comme leur
nom l'indique, des silicates de fer et de magnésium et dont les couleurs sombres vont du vert
foncé jusqu’au noir. Tous ces minéraux sont des silicates.

La tectonique des plaques


L'hypothèse de la dérive des continents fut présentée par Alfred Wegener (1880-1930)
en janvier 1912, mais malgré les arguments regroupés, faute d'un mécanisme
explicatif satisfaisant, et parce que cela bousculait de nombreuses idées établies, il ne
réussit pas à faire reconnaître son point de vue. Ses arguments, comme ceux de ses
successeurs, reposaient, il est vrai, uniquement sur l'observation des continents :
les
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fonds océaniques, qui représentaient les deux tiers de la surface terrestre et dont la
connaissance est cruciale pour appréhender la Terre dans son ensemble, restaient
largement inexplorés.

 Arguments de l'hypothèse de la dérive des continents Arguments géologiques


Wegener mentionne une complémentarité du contour des côtes de l'est de l'Amérique
du Sud et de l'Afrique de l'Ouest. Le meilleur ajustement est obtenu si les côtes sont
jumelées à une profondeur de 1000 mètres sous le niveau actuel de la mer ( c'est à
dire lorsqu'on fait apparaître les marges continentales).
Toutes les zones où on observe des chevauchements ou des écarts entre les lignes
côtières peuvent s'expliquer par :
– l'érosion des côtes ou des dépôts côtiers depuis que les continents se sont séparés,
– des variations du niveau des océans et/ou des continents.
Argument tectonique
On trouve des traces d'une ancienne chaîne de montagnes (chaîne Calédonienne)
datée entre 450 et 400 Ma sur des continents aujourd'hui éloignés. Des vestiges de
cette chaîne de montagnes se trouvent au Groenland, au Canada, en Irlande, en
Angleterre, en Écosse et en Scandinavie. Lorsque les continents sont rassemblés, cela
forme une chaîne continue
Argument paléontologique
On retrouve, de part et d'autre de l'Atlantique, sur les continents actuels, des fossiles
similaires de plantes et d'animaux terrestres datant de -240 à -260 Ma. Si la théorie de
la dérive des continents était fausse, cela impliquerait que les espèces ont évolué
indépendamment sur des continents différents, ce qui est en contradiction avec la
théorie darwinienne de l'évolution ; ou que des couples de chaque espèce concernée
ont trouvé le moyen de « passer » d'un continent à l'autre et se sont ensuite
multipliés.
En regroupant les continents de l'hémisphère sud et en recréant le continent
Gondwana, la distribution des différents types de fossiles forme des ensembles
continus d'un continent à l'autre
Argument climatique
Actuellement, des dépôts glaciaires formés pendant la glaciation permo-carbonifère (-
300 Ma environ) se répartissent en Antarctique, Afrique, Amérique du Sud, Inde et
Australie la banquise ait pu atteindre une taille suffisante pour relier les continents
entre eux et il est anormal que les stries glaciaires (rayures, faites par les blocs
rocheux noyés dans le glacier, sur le substrat sur lequel le glacier se déplace)
indiquent un écoulement des glaces allant vers l'intérieur d'un continent (des points
bas vers les points hauts; cas de l'Amérique du Sud, de l'Afrique, de l'Inde et
l'Australie). Cette répartition actuelle des marques de glaciation n'est cohérente que si
on forme un supercontinent Gondwana.

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1.3. Les mécanismes de la tectonique des plaques
Elles peuvent s'écarter se chevaucher, s’affronter ou coulisser les unes contre les
autres. C'est ce que l'on appelle la « tectonique des plaques » La remontée de
matériaux chauds (lave ou magma, gaz...) se fait surtout au fond des océans. Ces
matériaux se solidifient et deviennent des roches qui forment de véritables chaînes de
montagne sous-marines (les dorsales océaniques)

Une nouvelle remontée de magma coupe la précédente en deux et écarte les plaques
tectoniques. Depuis des centaines de millions d’années, les remontées de magma ont
formé le plancher océanique, en repoussant de part et d’autre les plaques
continentales. La vitesse d'écartement est de 3 centimètres par an (c’est la vitesse à
laquelle poussent vos ongles !) (Figure 3).

Comme la taille de la Terre ne change


pas. Si une plaque s'agrandit sur un de
ces bords, il faut nécessairement qu’une
surface équivalente disparaisse en
d’autres endroits.

Fig. 3 Mécanismes de la tectonique des plaques

Etude des séismes


Les tremblement de terre ou séismes sont sans doute l'une des manifestations les plus
frappantes de la vie de la Terre par les catastrophes qu'ils causent ainsi que par leur
totale imprévisibilité jusqu'à présent. L'étude des séismes s'appelle sismologie. Les
tremblements de terre sont l'un des modes indirects de dissipation de l'énergie interne
de la Terre.

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Quelques définitions
• le foyer (ou hypocentre) est le point où se produit précisément la rupture, où
débute le mouvement et où se libère l'énergie
• l'épicentre est le point situé en surface à la verticale du foyer. La secousse
y est donc maximale
• un séisme est dit profond si le foyer se situe au-delà de 300 km et superficiel
s'il se situe à moins de 60 km. Il est intermédiaire entre ces deux profondeurs
• l'intensité d'un séisme n'est pas une mesure scientifique ; elle se détermine à
partir de l'observation des conséquences d'un séisme sur une échelle de degrés
d'intensité (échelle Mercalli ou échelle MSK)
• la magnitude est une mesure scientifique de l'énergie libérée par un
séisme. Un séisme n'a qu'une magnitude mesurée sur l'échelle de Richter
• des phénomènes prémonitoires (petits tremblements) précèdent un séisme
tandis que les répliques, qui se succèdent durant plusieurs mois, sont des
secousses qui suivent le séisme
• les tsunamis sont des vagues géantes (raz de marée) provoquées par les
séismes sousmarins

Origine et répartition
L'énergie libérée par l'ensemble des séismes équivaut à un millième du flux de
chaleur interne, ce qui est relativement faible. Cependant, l'étude des séismes est
d'une importance capitale pour la géologie.
La géographie des séismes (Figure 4) permet de faire ressortir quelques grandes
zones fréquemment touchées. Trois zones sont particulièrement sensibles :

• une bande relativement étroite de régions qui s'étend de la Méditerranée à


l'Indonésie en passant par les Proche et Moyen Orient, l'Himalaya et la
Birmanie
• une ceinture entourant le Pacifique le long de la Cordillère des Andes, de la
Sierra Madre au Mexique, de la Californie, de l'Alaska, du Japon, de la Chine
Orientale, des îles du Sud-Est asiatique et de la Nouvelle-Zélande
• les centres des océans où se situent les dorsales médio-océaniques Répartition
des séismes sur Terre

Fig. 4 Répartition des séismes dans le monde

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