Livret Masques Du Gabon
Livret Masques Du Gabon
Livret Masques Du Gabon
MANUEL D’ACCOMPAGNEMENT
Créez l’évènement autour de l’exposition «Les masques du Gabon»
Dans le cadre du développement de l’aide aux animations, le service Action culturelle de la BDY vous propose ce livret en
accompagnement de l’exposition « Masques du Gabon ». Ce manuel a pour but de vous aider à la mise en place d’animations.
Pour accompagner cette exposition, vous trouverez une (ou plusieurs) malle(s) contenant 20 à 30 documents adulte et
jeunesse. Cette sélection est l’occasion de mettre en évidence des ouvrages relatifs au thème abordé. A cette occasion, nous
vous suggérons de mettre en valeur les documents de votre fonds autour de ce thème.
Afin de vous aider dans votre projet, ce guide vous propose, à titre indicatif, une bibliographie sélective ainsi que des
pistes d’animation que vous pourrez réaliser en parallèle à l’exposition.
Ce manuel propose tout d’abord un court descriptif de l’exposition, ainsi qu’une bibliographie. Ensuite, des conseils de
base sur la pratique d’animations et une présentation de quelques pistes d’activités sont présentés.
Nous espérons que ce livret vous aidera dans vos démarches et vous permettra de créer des temps forts dans la vie de
votre bibliothèque. Nous mentionnons que les pistes d’animation proposées n’ont qu’une valeur de suggestion et ne remplacent
en aucun cas les idées que vous pourriez avoir.
INTRODUCTION
3
CONSEILS ET RECOMMANDATIONS
4
BIBLIOGRAPHIE
5
L’ANIMATION EN BIBLIOTHÈQUE
8
Le masque est un objet qui recouvre tout ou partie du visage. Il peut également être une forme stylisée du visage, du
corps humain ou animal. Il est porté dans diverses occasions de la vie sociale selon les peuples et les époques.
Dans la majeure partie de l’Afrique, le masque reste encore aujourd’hui une expression privilégiée ayant donné lieu à une
impressionnante variété de formes, de matériaux et de styles. Sa découverte par quelques artistes européens du début du XXe
siècle a joué un rôle très important dans l’histoire de l’art moderne. Néanmoins, sa dimension artistique et esthétique ne doit
pas occulter sa fonctionnalité au sein de la société qui le crée et l’utilise.
Au Gabon, les masques étaient conçus pour être utilisés par les sociétés initiatiques, lors de rites marquant les événements
importants : cérémonies d’initiation, naissance de jumeaux, jugements, funérailles, levers de deuil...
Cette exposition, présentée au musée de l’Hôtel Dieu de Mantes-la-Jolie de décembre 2007 à mars 2009 dans le cadre de
la manifestation « Afrique en Yvelines », est une invitation à la découverte du Gabon et de ses rituels. A travers une
présentation des différents masques, cette exposition aborde les valeurs apportées par ces masques - véritables médiateurs
entre le monde visible et l’univers sacré, entre les vivants et les morts - et entend transmettre un peu de l’histoire rituelle de
différents peuples africains.
CONSEILS ET RECOMMANDATIONS
• Exposition
Les panneaux vous sont livrés avec un dispositif d’attache constitué de deux oeillets. Ce dispositif permet la suspension des
panneaux par un fil en nylon ou par des crochets. Dans l’hypothèse où ce système ne vous conviendrait pas, nous vous
demandons de ne pas mettre de scotch sur les panneaux (ni au recto ni au verso). En cas d’utilisation de Patafix, veuillez
nettoyer correctement les panneaux avant leur retour à la BDY.
En cas de détérioration d’un ou plusieurs panneaux (tâches, rayures, trous), nous vous demandons de nous le signaler
immédiatement et de ne pas tenter d’y remédier. Le ou les panneaux devront nous être retournés en l’état afin d’être traités
pas nos soins.
• Supports multimédia
Pour les documents audio et vidéo, il convient de respecter les droits d’auteurs et de diffusion liés à chaque support.
Pour des questions de droit de diffusion, la projection de DVD doit avoir lieu dans l’enceinte de la bibliothèque, avec un public
restreint et uniquement pour les DVD munis de la mention «prêt et consultation» (mention portée sur la jaquette).
Nous vous rappelons également que pour pouvoir proposer légalement une animation sonore, vous devez payer des droits à la
SACEM (Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique). Pour cela, nous vous invitons à prendre contact avec votre
délégation SACEM (cf. site de la SACEM : http://www.sacem.fr) qui, moyennant une redevance forfaitaire, vous délivrera une
autorisation pour la diffusion sonore. Attention, si vous ne déclarez pas votre manifestation préalablement, une tarification
majorée pourra vous être appliquée.
BIBLIOGRAPHIE
Arts populaires d'Afrique, d'Océanie, d'Asie et des Amériques / Jean-Jacques Breton. – Ed. Ouest-France, 2006. -
ISBN 2-7373-4057-8 : 2.50 €
Ce livre est une synthèse des grands courants artistiques non européens, présentés dans le cadre du Musée du quai Branly.
Chaque continent fait l'objet d'un chapitre. Vous trouverez également à la fin de cet ouvrage, quelques informations
pratiques sur les principaux musées d'arts premiers dans le monde.
(Documentaire - Adulte)
Comment parler des arts premiers aux enfants / Isabelle Glorieux-Desouche. - Le baron perché, 2006. – ISBN 2-35131-
030-6 : 15 €
Ce documentaire propose de faire découvrir les arts premiers aux enfants, via la présentation d’une trentaine d’œuvres. Il
fournit également quelques conseils pratiques d’aide à la visite dans les musées.
(Documentaire - Adulte)
Le musée du quai Branly / Jean-Philippe Chabot. – Gallimard Jeunesse, 2006. - ISBN 2-07-055983-1 : 8 €
Cet ouvrage permet de découvrir les collections des arts et civilisations d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques
exposés au Musée du quai Branly : masques et instruments de musique, jarres ou tapisseries, marionnettes de cuir,
fétiches et fresques murales.
(Documentaire - Jeunesse)
Mon petit quai Branly / Marie Sellier. - Réunion des Musées Nationaux, 2009. - ISBN 978-2-7118-5381-6 : 9.90 €
Chaque double page de cet ouvrage présente une œuvre et un détail d’une pièce des nombreuses collections du musée
du quai Branly. Des doubles pages, prétextes à une histoire, pour découvrir ce musée.
(Documentaire - Jeunesse)
R.-V. avec l'art africain / Ivan Bargna. – Rouergue, 2008. - ISBN 978-2-84156-919-9 : 19 €
Ce documentaire est un véritable parcours artistique autour de l’art africain afin de mieux comprendre et percevoir
la présence de l'art en Afrique.
(Documentaire - Adulte)
Sculptures et masques d'Afrique noire / Laure Meyer. – Sepia, 2007. - ISBN 978-2-84280-127-4 : 18 €
Cette étude de la sculpture d'Afrique noire (terres cuites de Nok, bronzes d'Igbo-Ukwu, masques cimiers bamana du
Mali, etc.), permet de se pencher sur la représentation des différentes ethnies africaines : leur trait d'union entre le
réel et l'au-delà, leurs mythes et leurs croyances. Cet ouvrage commente ainsi une vingtaine de représentations
emblématiques.
(Documentaire - Adulte)
L’ANIMATION EN BIBLIOTHEQUE
Généralités
• Pour qui ?
L’organisation d’animations dans votre bibliothèque est un moyen efficace pour attirer de nouveaux publics, valoriser
votre fonds et sensibiliser votre public à la culture sous toutes ses formes.
S’il existe de nombreuses possibilités en matière d’animations, il est cependant nécessaire de prendre en compte les
besoins du public. Pour le bon déroulement de ces animations, il est également indispensable d’évaluer au préalable, le nombre
de personnes en charge de la réalisation de l’animation.
Ce projet, par exemple, peut faire l’objet de divers partenariats avec des structures locales (école de musique,
associations, musée, etc.). N’hésitez donc pas à les contactez. Il est important que les partenaires s’entendent en amont sur les
objectifs et les contraintes de chacun.
Les pistes d’animation proposées dans cette malle s’adressent à tous les publics. Selon la nature de l’animation, l’accueil
d’enfants par petits groupes permet un travail plus efficace.
Lors des animations avec des classes, la présence des enseignants est recommandée car ils connaissent mieux les enfants
et leurs difficultés (problèmes de discipline, timidité, …). Ils doivent autant que possible s’impliquer pour le bon déroulement de
l’évènement.
• Quand ?
Pour le bon fonctionnement des animations, il est important de mettre en place un programme d’animation en fonction
des horaires de disponibilité des publics visés.
En ce qui concerne les accueils tout public, il est nécessaire de communiquer autour de l’évènement environ trois
semaines à l’avance. Des affiches pourront être collées et des signets distribués à la bibliothèque, chez les commerçants, à
l’école ou à la mairie.
Si vous décidez d’organiser un vernissage, il est nécessaire d’envoyer (ou de distribuer) à vos lecteurs des invitations. Ces
outils de communication devront contenir les informations indispensables : titre de l’évènement, lieu, date, heure, principaux
centres d’intérêt. Par ailleurs, il est aussi possible de passer une annonce dans le journal de la commune ou dans la presse
locale.
En ce qui concerne l’accueil de classe, il est important de planifier les rencontres avec l’équipe pédagogique
(hebdomadaires, mensuelles, …).
• Où ?
Pour que l’évènement soit réussi, il est essentiel d’évaluer ses besoins en termes d’espace et de mobilier disponibles. Il
faut donc faire une étude préalable du lieu (espace de lecture, salle de projection, salle de spectacle, espace d’exposition,
espace de travail…) et du matériel nécessaire (tables, chaises, coussins, papiers, crayons …).
• Quoi ?
L’organisation d’animation est, entre autres, l’occasion pour une bibliothèque de mettre en valeur son fonds en
adéquation avec l’exposition. Pour cela, évaluez vos ressources et complétez votre fonds si le besoin est nécessaire.
En parallèle de l’exposition, vous pouvez organiser des activités manuelles et/ou artistiques.
Dans le cadre d’un accueil de classes, il est important de s’entendre sur le contenu de l’évènement avec les enseignants.
QUELQUES PISTES D’ANIMATION
-Généralités -
Nous vous proposons à titre d’exemples, quelques pistes d’animation liées à l’exposition sur l’exposition «Les masques du
Gabon».
Tout d’abord, en ce qui concerne la réalisation d’invitations pour le vernissage ou de l’affiche de l’exposition, vous
pouvez les faire réaliser par un groupe d’enfants (ou par une classe). Ce travail préparatoire permettra de leur expliquer le
thème de l’exposition et de les amener à réfléchir sur le sujet. L’invitation pourra, par exemple, être accompagnée d’une
illustration qui pourra faire l’objet d’un concours où le gagnant verra son dessin reproduit sur le carton ou l’affiche.
Un vernissage, outre la présentation de l’exposition (thème et contenu des différents panneaux), permet un échange
convivial avec ses lecteurs. Vous pourrez profiter de l’occasion pour leur présenter votre programmation annuelle et les ateliers
à venir, en relation avec l’exposition. Attention, pour le vernissage, il vous faudra penser à l’organisation technique (boissons,
réception des lecteurs, etc.…) ainsi qu’à convenir d’un horaire en dehors des heures habituelles d’ouverture de la bibliothèque.
Pour tous les lecteurs, vous pouvez organiser une visite libre pendant vos horaires d’ouverture. Pour faciliter leur
déplacement et la lecture des panneaux, vous pouvez organiser un questionnaire de 15 à 20 questions. Ce questionnaire pourra
être un questionnaire unique pour tout public ou un questionnaire différent pour adultes et jeunesse. Pour les plus jeunes, vous
pouvez également proposer des jeux de mots autour du thème : devinettes, mots fléchés ou mots croisés, …
Dans le cadre de l’heure du conte, vous pouvez organiser une lecture à voix haute d’albums ou d’extraits de romans en
relation avec le thème de l’exposition.
Vous pouvez également faire une table de présentation de documents de votre fonds en lien avec le thème et en
présenter une sélection de 5 à 10 ouvrages lors d’un accueil de classes. Les enseignants ou les enfants intéressés pourront ainsi
les emprunter.
QUELQUES PISTES D’ANIMATION
-Les masques du Gabon -
A l’occasion de cette exposition, vous pouvez proposer différentes activités liées à l’art gabonais afin de faire découvrir à
vos visiteurs : le pays, sa culture et ses coutumes.
L’art gabonais est toujours très vivant. Les hommes continuent de fabriquer des masques qui sont utilisés lors de certaines
cérémonies. Ces masques ont souvent une valeur sacrée. Ce qui importe donc ici est moins la patine ancienne recherchée par les
collectionneurs que l’impression de vie qui se dégage de ces masques. En créant des masques, les hommes s’approprient les
qualités des animaux, craints ou admirés. Ils représentent aussi des êtres humains pour les ridiculiser, comme les anciens
ennemis qui pillaient les villages. A cette occasion, vous pouvez proposer une activité de création de masques africains. Cette
activité pourra se dérouler en plusieurs étapes :
• Recherche du motif. Il convient de trouver un motif fort, une personne (ou un animal) qui impressionne : chien loup, lion,
etc.
• Confection du volume. La forme du masque doit être simple et parallélépipédique. Par exemple, sa hauteur peut être de
30 cm pour une base carrée de 20*20 cm. Pour coller les bouts de carton les uns aux autres, vous pouvez utiliser des
bandes de papier trempées dans la colle plutôt que du scotch, qui sera difficile à peindre. Pensez également, sur l’une
des faces du volume, à ouvrir une fenêtre pour permettre à l’utilisateur de ce masque de voir et de respirer !
• Réalisation d’un croquis. Sur du papier, tracez un croquis pour déterminer la forme que prendra votre motif. Reproduisez
ensuite ce motif sur votre carton puis peignez-le.
Après tout ceci, il ne vous reste plus qu’à réveiller la force de ce masque !
L’art africain, c’est également la confection de sculptures extrêmement stylisées. Souvent, l’artiste déforme les
personnages en réduisant notamment les volumes du corps à des formes géométriques simples et paradoxalement très
expressives : buste constitué de cylindres emboîtés les uns aux autres, simplification du visage, raideur des bras et des jambes,
etc. Il s’agit d’aller à l’essentiel.
Cette activité est donc simple à mettre en place. Il suffit de quelques représentations, de quelques traits de crayon pour réaliser
le croquis, d’un peu d’imagination pour assembler (par exemple, planchettes de bois pour les jambes et les pieds, demi-boule de
polystyrène pour la tête, deux cuillères en plastique pour les bras, bouteille d’eau pour le corps, etc.), et le tour est joué ! Ne
reste plus qu’à peindre la sculpture pour lui donner une unité, une hétérogénéité.
Avant d’arriver dans les vitrines des musées, les sculptures ont souvent été des objets rituels chargés de significations
symboliques fortes et de pouvoir magique. Leurs formes puissantes et stylisées répondent aux fonctions cérémonielles
particulières pour lesquelles elles ont été créées. En confectionnant une série de petites figurines en cire sans véritable aspect
esthétique, nous vous proposons d’évoquer la puissance magique de ces rituels. Par exemple, vous pouvez proposer la confection
de figurines représentant les dieux ou les êtres magiques peuplant vos rêves. La confection de ces êtres se fera par assemblage
de petits boudins de cire (le tronc, les bras, les jambes, la tête) auxquels vous assemblerez le sexe, les seins, le nombril
proéminent, des cheveux ou des cornes. Laissez ensuite ces personnages durcir puis transformez-les en bougie. Attention
toutefois à penser à insérer cette mèche au moment du modelage du corps du personnage (la mèche devra passer à travers le
personnage dans le sens de la hauteur). Ensuite, il ne vous reste plus qu’à allumer la mèche et à éteindre la lumière pour faire
apparaître la magie de cette statuette !
Avec les plus jeunes, partez à la découverte de l’art africain à partir d’une activité de graphisme. Le dessin terminé,
l’enfant pourra le colorier. Tout d’abord demandez aux enfants d’observer quelques modèles de graphisme africains (comme
ceux qui suivent) puis demandez-leur d’essayer de les reproduire ou d’en inventer des nouveaux.
Ces motifs pourront ensuite servir de modèle pour la confection d’autres objets de rituels, comme par exemple les boucliers
africains. La réalisation des ces boucliers est très simple et peut être réalisée par de jeunes enfants. Il suffit de faire dessiner
sur le dos d’une assiette en carton, un motif graphique puis de le peindre. Il ne reste plus ensuite qu’à apposer un morceau de
ficelle au dos de l’assiette afin que les enfants puissent tenir correctement le bouclier !
Vous pouvez également organiser le jeu «Des animaux et des livres». Ce jeu consiste à associer une histoire (une comptine
ou une chanson) à un animal d’Afrique. Par exemple, vous présentez aux enfants deux piles : une dans laquelle figurera des
images d’animaux d’Afrique et une autre dans laquelle se trouvera des documents sur (ou représentant) ces animaux. L’enfant
doit retrouver le livre associé à l’image. Ensuite, vous pouvez le lire (ou chanter selon). Nous vous conseillons de choisir
essentiellement des chansons et des histoires relativement courtes afin que tous les enfants puissent participer à l’animation.
Sur ce thème des animaux d’Afrique, vous pouvez organiser un atelier où vous réaliserez un jeu de «Memory».
Ce jeu peut être de «grandeur nature» et se jouer à même le sol. Pour être sûr que les animaux soient identiques, il est
conseiller d’utiliser un système de pochoirs ou de dessiner vous-même les animaux (ou de les photocopier !). Les enfants, surtout
les plus jeunes, n’auront plus qu’à les colorier.
Enfin, en vous basant sur le principe de l’ouvrage disponible dans la malle, intitulé « Imagier du musée du quai Branly »,
vous pouvez organiser un atelier où chacun pourra créer à sa guise un abécédaire sur le thème de l’art africain. Il peut s'agir
d'abécédaires collectifs sur lesquels les enfants travaillent ensemble, ou d'abécédaire personnel dans lequel chaque participant
va travailler avec ses propres références.
Par exemple, vous pouvez tout d’abord procéder à l’élaboration d'une liste de mots de vocabulaire liés au thème de l’art
africain. Ces mots seront ensuite classés par ordre alphabétique. Avec les enfants, vous pouvez fabriquer des fonds de pages
(acrylique, pastels gras, papiers collés), des lettres et des illustrations des mots référencés. Si vous le souhaitez, vous pouvez
classer les pages par ordre alphabétique pour réaliser des livres, ou exposer les réalisations dans la bibliothèque.
QUELQUES PISTES D’ANIMATION
- Autour des livres -
Pour faire entrer les enfants dans l’art africain, vous pouvez également proposer plusieurs jeux en relation avec les livres,
comme par exemple le jeu de la « lecture devinette », des « associations textes/images » ou de « la chronologie ».
• Lecture devinette
Cette activité a pour but de développer l’imagination des lecteurs, d’éveiller la curiosité, l’envie de découvrir les histoires. Dans
un premier temps, vous choisissez un livre, vous donnez son titre et montrez au public la première de couverture. Ensuite vous
précisez qu’il s’agit de deviner l’histoire, les enfants ont un quart d’heure pour vous poser des questions. Les enfants rédigent
alors l’histoire qu’ils ont imaginée. Enfin, vous racontez la véritable histoire. Le gagnant est celui qui a imaginé l’histoire la plus
ressemblante.
• Les énigmes
Afin de développer la curiosité des lecteurs et leur autonomie dans la bibliothèque, vous pouvez proposer des énigmes autour
d’un livre choisi. Vous donnez des indices sur des morceaux de papier afin que chaque enfant ait un livre à retrouver dans la
bibliothèque.
Exemple : « à la page …, on trouve un tableau qui représente … », « le prénom de l’artiste est… », « il n’y a que …lettres
dans le titre », « sa cote est… », …
A la fin de ce jeu vous proposez au enfant d’emprunter les livres afin qu’ils découvrent leur contenu.
• La chronologie
Il s’agit de collecter des images (avec ou sans texte) d’un album, de les mélanger et de proposer aux enfants de les remettre
dans l’ordre.
Pour finir chaque enfant peut coller ses images à la suite et il ne reste plus qu’à raconter l’histoire.
Pour compliquer l’activité, vous pouvez aussi intégrer des images intruses. Pour les plus grands, vous pouvez aussi ne travailler
que sur le texte.
Annexe 1
Annexe 2
PASSEPORT PEDAGOGIQUE
Annexe 3
1 2
1 2