Hydrologie - L3 (Mode de Compatibilité) - Copie
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COURS
Licence 1/1ere année ING :
Hydrologie générale et hydrogéologie
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Qu'est ce que le génie civil ?
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Le génie civil représente l'ensemble des techniques
concernant les constructions civiles. Les ingénieurs civils
ou ingénieurs en génie civil s’occupent de la conception,
de la réalisation, de l’exploitation et de la réhabilitation
d’ouvrages de construction et d’infrastructures dont ils
assurent la gestion afin de répondre aux besoins de la
société, tout en assurant la sécurité du public et la
protection de l’environnement.
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Qu'observer vous ?
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Qu'observer vous ?
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Qu'observer vous ?
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Qu'observer vous ?
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Qu'observer vous ?
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1. Les phénomènes observés sur ces images
ont-ils impacts sur les ouvrages du génie
civil ?
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TPE Hydrologie
versant
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TPE Hydrogéologie
Exposé 1 : Etude et réalisation des cartes piézométriques :
un cas d’application (Groupe 1 DOUKLOUI / ordre de
passage 2)
Exposé 2 : Mesure de la porosité : un cas d’application
(groupe 2 SAKI / ordre de passage 1)
Exposé 3 : Mesure de la perméabilité d’un sol : un cas
d’application (groupe 3 SANOGO / ordre de passage 4 )
Exposé 4 : Calcul du débit d’une nappe libre : un cas
d’application (groupe 4 BEUGRE / ordre de passage 3 )
Exposé 5 : Calcul du débit d’une nappe captive : un cas
d’application (groupe 5 YOBOUET / ordre de passage 5 )14
Généralités
1. Définition
2. Applications de l’hydrologie de surface
3. Démarche d’étude de l’hydrologie de surface
4. Sciences et techniques associées à l’hydrologie
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1. Définition
L'hydrologie: science de la terre
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4. Sciences et techniques associées à l’hydrologie
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CYCLE ET BILAN
HYDROLOGIQUES
1. L'eau, généralités
2. Définition et composantes du cycle hydrologique
3. La répartition des eaux
4. Le bilan hydrique
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1. Introduction
•La question de la disponibilité et d'accès à l'eau est sans
doute un des problèmes majeurs auquel devra faire face
l'humanité durant le siècle avenir.
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3. Définition et composantes du cycle hydrologique
La terre fonctionne
comme une gigantesque
machine à distiller où
l’eau s’évapore
continuellement puis se
condense et retombe sur
la surface du globe.
Ce processus dynamique
est appelé le cycle de l’eau
et peut être étudié à
différentes échelles de
temps et d’espace.
Le cycle hydrologique
ou cycle de l’eau est
donc un concept qui
englobe les phénomènes
du mouvement et du
renouvellement des eaux
sur la terre.
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Les précipitations = eaux météoriques qui tombent sur la surface de la
terre, tant sous forme liquide (bruine, pluie, averse) que sous forme
solide (neige, grésil, grêle) et les précipitations déposées ou occultes
(rosée, gelée blanche, givre,...).
L'infiltration et la percolation
L’infiltration = mouvement et écoulement d’eau dans le sol et le sous-
sol, sous l'action de la gravité et des effets de pression.
La percolation = l'infiltration profonde dans le sol, en direction de la
nappe phréatique.
L'infiltration est nécessaire pour renouveler le stock d'eau du sol,
alimenter les eaux souterraines et reconstituer les réserves aquifères.
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Les écoulements: écoulement en surface (mouvement de l'eau sur la
surface du sol, en canaux ou rivières), écoulement subsurface
(mouvement de l'eau dans les premiers horizons du sol) écoulement
souterrain (mouvement de l'eau dans le sol).
La déforestation, les pratiques agricoles dominantes, l'urbanisation
ont pour effet d'augmenter le ruissellement cela peut avoir pour
conséquence de rendre les inondations plus fréquentes.
4. La répartition des eaux
•Une répartition quantitative et qualitative des eaux à l'échelle du
globe.
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L’eau occupe
environ 70% de la
surface du globe
(planète bleue)
avec 97% d’eau
saline et 3%
d’eaux douces.
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P : précipitations (liquide et solide) [mm],
S : ressources (accumulation) de la période précédente (eaux
souterraines, humidité du sol, neige, glace) [mm],
R : ruissellement de surface et écoulements souterrains [mm],
E : évaporation (y compris évapotranspiration) [mm],
S + DS : ressources accumulées à la fin de la période [mm].
Conclusion
Le cycle hydrologique est caractérisé par l'interdépendance de ses
composantes, par sa stabilité et son équilibre dynamique. Si un
processus est perturbé, tous les autres s'en ressentent ! En particulier,
le cycle hydrologique peut être influencé à des degrés divers par les
activités humaines.
1. Définition
2. Caractéristiques physiques et leurs influences sur l'écoulement des eaux
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2.1 Définition
Le bassin versant est:
L’unité géographique sur laquelle se base l'analyse du
cycle hydrologique et de ses effets.
Une surface élémentaire hydrologiquement close ou tous
les excédents de précipitations s'évaporent ou s'écoulent
par une seule section.
La surface topographique drainée par un cours d'eau et ses
affluents à l'amont de la section droite de ce cours d'eau.
Une superficie de terrain dont les eaux de surface
s’écoulent et se rassemblent vers un endroit unique.
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Un bassin versant est caractérisé par :
Son exutoire : le point le plus bas par lequel toutes les
eaux drainées par la surface passent.
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2.2 Caractéristiques physiques et leurs influences sur
l'écoulement des eaux
Les caractéristiques physiographiques d'un bassin versant
sont facteurs, d'ordre purement géométrique ou physique
qui influencent fortement le régime des écoulements.
Avec :
KG est l'indice de compacité de Gravélius, A : surface du bassin versant
[km2], P : périmètre du bassin [km].
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c- Le relief : de nombreux paramètres hydrométéorologiques varient
avec l'altitude (précipitations, températures, etc.) et la morphologie du
bassin. En outre, la pente influe sur la vitesse d'écoulement.
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•L'altitude médiane : L'altitude médiane correspond à l'altitude lue au
point d'abscisse 50% de la surface totale du bassin, sur la courbe
hypsométrique. Cette grandeur se rapproche de l'altitude moyenne dans
le cas où la courbe hypsométrique du bassin concerné présente une
pente régulière.
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Rectangle équivalent ou rectangle de Gravelius
La notion de rectangle équivalent ou rectangle de Gravelius, introduite
par Roche (1963), permet de comparer facilement des bassins versants
entre eux. Le bassin versant rectangulaire résulte d'une transformation
géométrique du bassin réel dans laquelle on conserve la même
superficie, le même périmètre (ou le même coefficient de compacité) et
donc par conséquent la même répartition hypsométrique. Les courbes
de niveau deviennent des droites parallèles aux petits côtés du
rectangle.
Si L et l représentent respectivement la longueur et la largeur du
rectangle équivalent, alors
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En combinant ces trois relations, on obtient :
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Il existe plusieurs types de classifications des tronçons des cours d'eau, dont la classification
de Strahler (1957) qui est la plus utilisée. Elle se base sur les règles suivantes :
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La classification d'un réseau hydrographique, c'est-à-dire la
connaissance des ordres de Strahler des drains, permet d'avoir des
indices sur plusieurs de ses caractéristiques :
•sa vieillesse : plus un réseau est vieux, plus il est ramifié, et donc plus
son ordre de Strahler est grand.
•la perméabilité des roches sur laquelle il repose : une roche très
perméable voit l'eau s'infiltrer, et donc moins ruisseler à sa surface ; le
réseau est moins ramifié et son ordre de Strahler est donc plus petit
que s'il se trouvait sur une roche imperméable.
•la densité du réseau, donc son ordre, est influencé par l'abondance des
pluies, la pente du terrain.
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Les variables climatiques
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La pluie est un phénomène naturel par lequel des gouttes d'eau tombent
du ciel vers le sol. Il s'agit de la forme la plus commune de précipitations
sur Terre, et son rôle est prépondérant dans le cycle de l'eau.
Pluviomètre Pluviographe
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Stations pluviométriques
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Le débit d’un cours d’eau est le volume d’eau qui passe à travers une
section donnée par unité de temps.
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Station Limnimétrique
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C’est la quantité d’eau retournée dans l’atmosphere sous forme de
vapeur.
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La formule mensuelle de Turc permet de calculer ponctuellement
l’ETP a une station a travers la formule :
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Calcul de la pluie moyenne sur un bassin versant
Parmi les méthodes généralement proposées pour calculer la
moyenne des pluies à partir de l'ensemble des mesures ponctuelles
obtenues à plusieurs stations pluviométriques sur le bassin ou à
proximité, on distingue la méthode de la moyenne arithmétique, la
méthode des polygones de Thiessen ou l'utilisation d'isohyètes. Le
choix de la méthode dépendra notamment de la longueur de la série
de données dont on dispose, la densité du réseau de mesure, et la
variation du champ pluviométrique.
Calcul de la moyenne arithmétique : La méthode la plus simple
qui consiste à calculer la moyenne arithmétique des valeurs obtenues
aux stations étudiées, s'applique uniquement si les stations sont bien
réparties et si le relief du bassin est homogène. Cette méthode est
souvent peu recommandée car peu représentative. Il faut lui préférer
des méthodes graphiques (tracé d'isohyètes) ou statistiques qui
permettent de donner un poids différent à chacun des points de
mesures (moyennes pondérées).
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Plusieurs méthodes peuvent être utilisées
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Pi : pluie a la station i
N : nombre de station
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Superficie d’un bassin versant
440000,000000 460000,000000 480000,000000 500000,000000 520000,000000 540000,000000
0000
800000,000000
,00
800000
0 5 10
Km
0000
770000,000000
,00
770000
000
740000,000000
,000
740000
000
710000,000000
,000
710000
,000000
680000,000000
680000
,000000
650000
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Courbe hypsométrique
N° Côte h (m) S (Km²) % S hi Si Si*hi
1 1680 4,2
2 1700 4,15
3 1900 3,38
4 2000 2,9
5 2100 2,32
6 2200 1,75
7 2300 1,1
8 2400 0,55
9 2500 0,26
10 2600 0,1
11 2676,5 0
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INTERROGATION ECRITE N°1 25 min
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