Statique AKEF TMBTP 21-22
Statique AKEF TMBTP 21-22
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INDEFORMABLES
Faculté des Sciences Aïn Chock
Casablanca
SYSTEMES DE FORCES
I FORCE
I-1 DEFINITION
• Action d’un corps sur un autre. C’est une grandeur vectorielle
caractérisée par :
- Son point d’application - Son intensité (ou module) en N
- Sa direction - Son Sens
I-2 REMARQUE
• Une force peut-être directe (contact), ou indirecte (gravité,
magnétisme).
I-3 REPRESENTATION D’UNE FORCE
g rg (N/m3)
P
G
P(x)
W = rgV
Chargement
Réservoir sous pression aérodynamique Gravité
I-5 ADDITION DE DEUX FORCES
a) RESULTANTE
• Deux forces F1 et F2 , concourantes peuvent-être additionnées en
utilisant la loi du parallélogramme.
R = F1 + F2
b) COMPOSANTE RECTANGULAIRE (2D)
D’après le principe du parallélogramme :
F = Fx + Fy F = Fx i + Fy j
Avec :
F = F cos ( θ ) F = Fx2 + Fy2
x
Fy
Fy = F sin ( θ ) θ = tan -1
Fx
II MOMENT
II-1 EXEMPLE
M = F (a + d) – F a
M=Fd
Au moyen du produit vectoriel, nous obtenons l’équation du
moment résultant par rapport au point O du couple.
M = rA F + rB (- F) = (rA − rB ) F
M=r F
III-4 REMARQUES
R= (Σ Fx )2 + (Σ Fy )2
Ry Σ Fy
θ = tan -1
= tan -1
Rx Σ Fx
IV-2 REMARQUES
• Pour un système de forces concourantes dont les lignes d’action
passent par un point commun O, la somme des moments MO par
rapport à ce point sera évidemment nulle.
Fx = F cos θ x
Fy = F cos θ y
Fz = F cos θ z
F = Fx2 + Fy2 + Fz2
F = Fx i + Fy j + Fz k
(
F = F i cos θ x + j cos θ y + k cos θ z )
(
F =F L i +m j +nk
)
AB
F = F nF = F
AB
(x 2 - x 1 ) i + (y 2 - y 1 ) j + (z 2 - z 1 ) k
F=F
(x 2 - x 1 ) 2 + (y 2 - y 1 ) 2 + (z 2 - z 1 ) 2
V-2 MOMENT ET COUPLE
MO = r F
i j k
MO = rx ry rz
Fx Fy Fz
M O = (ry Fz - rz Fy ) i + (rz Fx - rx Fz ) j + (rx Fy - ry Fx ) k
M x = ry Fz - rz Fy ; M y = rz Fx - rx Fz ; M z = rx Fy - ry Fx
V-3 THEOREME DE VARIGNON
r F1 + r F2 + r F3 + ... = r (F1 + F2 + F3 + ...)
= r ΣF
Donc
M O = Σ (r F) = r R
V-4 CALCUL SUR LES COUPLES
• Ces moments obéissent à toutes les règles de calcul vectoriel.
Exemple :
Le vecteur couple M 1 , résultant
des forces F1 et -F1 peut-être
additionné au vecteur couple M 2 , donné par les forcesF2 et- F2 . On
obtient un vecteur
résultant M qui lui-même est le résultat des
forces F et - F .
V-5 RESULTANTES
R = F1 + F2 + F3 + ... = Σ F
M = M 1 + M 2 + M 3 + ... = Σ (r F)
R x = Σ Fx ; R y = Σ Fy ; R z = Σ Fz
M x = Σ (r F) x ; M y = Σ (r F) y ; M z = Σ (r F) z
EQUILIBRE
I THEOREME DE L’EQUILIBRE
R = ΣF =0 ; MO = Σ MO = 0
Etape 1
Etape 2
Toutes les forces extérieures qui agissent sur le corps isolé et qui sont
dues au corps de contact détachés ou aux corps attractifs sont ensuite
appliquées aux endroits pertinents sur le schéma du corps isolé.
Etape 4
Σ Fx = 0 ; Σ Fy = 0 ; Σ MO = 0
III-1 CAS PARTICULIER D’EQUILIBRE
Cas 1
L’équilibre des forces colinéaires se traduit évidemment par la
vérification d’une seule équation des forces, celle dans la direction des
forces appliquées (direction x), puisque les autres équations de
l’équilibre sont automatiquement vraies.
Cas 2
L’équilibre des forces coplanaires (situées dans un même plan) et
concourantes à un point O demande que soient vérifiées seulement les
deux équations des forces, car la somme des moments par rapport à
O, c’est-à-dire par rapport à l’axe des z qui passe par O, est
obligatoirement nulle. On inclut dans cette catégorie l’équilibre du
point matériel.
Cas 3
Cas 4
L’équilibre d’un système général de forces dans un plan (x-y) n’est réa-
lisé que si les deux équations des forces sont vérifiées ainsi qu’une
équation des moments par rapport à un axe (axe des z) normal au plan.
Système de forces Schéma du corps isolé Equations
indépendantes
1.Forces Colinéaires x
A
F2 Fx = 0
F1
2. Forces Concourantes F2 F1
Fx = 0
A
Fy = 0
y
F3 F4
x
3. Forces parallèles
F2 F1 Fx = 0
A
y Mz = 0
F3 F4 x
4. Forces quelconques F3 F2 Fx = 0
A F1 Fy = 0
F4 F5 Mz = 0
III-2 SYSTÈME HYPERSTATIQUE ET
SYSTÈME ISOSTATIQUE
Un corps ou un ensemble rigide d’éléments envisagé comme une seule
structure, qui possède un nombre d’appuis plus grand que ce qui est né-
cessaire pour assurer son état d’équilibre, est appelé hyperstatique ou
statiquement indéterminé. Les appuis que l’on peut enlever sans nuire
à l’équilibre du corps sont dits redondants. Le nombre d’appuis redon-
dants qui existent dans une structure détermine le degré d’hyperstatique
et est égal au nombre de forces extérieures inconnues moins le nombre
d’équations d’équilibre indépendantes.
Σ Fx = 0 Σ M x = 0
ΣF=0 ou Σ Fy = 0 ΣM=0 ou Σ M y = 0
Σ Fz = 0 Σ M z = 0
IV-1 DIAGRAMME DU CORPS LIBERE
Cas 1
Cas 3
Cas 4
STRUCTURES
I INTRODUCTION
Dans ce chapitre, nous allons chercher à connaître les forces qui agis-
sent sur des structures de type treillis. Nous allons nous limiter
seulement aux structures isostatique (ou statiquement déterminées), soit
celles qui ont juste le nombre d’appuis nécessaire pour les maintenir en
équilibre.
II TREILLIS PLAN
II-1 DEFINITION
V-2 REMARQUE
La méthode des nœuds pour les treillis plans peut être étendue
directement aux treillis de l’espace en satisfaisant pour chaque nœud
l’équation vectorielle.
ΣF =0
FORCES REPARTIES
I – INTRODUCTION
Dans les chapitres précédents, les forces ont été supposées concentrées
le long de leur ligne d’action. C’est une approximation car dans la
réalité, les forces sont réparties soit sur une surface (Pression de l’eau
sur un barrage), soit sur une ligne (charge supportée par un câble) soit
sur un volume.
b
R
A B
G A
C C
B
M (x,y,z) ; G (x G ,y G ,z G )
M G
z
dP P xG = x dP
y Solide
P P yG =
Solide
y dP
O
x
P zG =
Solide
z dP
Centre de masse
• P = Mg et dP = g dm
M xG = x dm
S
M yG = y dm
S
M zG = z dm
S
Pour la détermination des centres de masse (simplification des calculs)
a) On utilise le bon système de coordonnées (cartésiennes, cylindriques
ou sphériques)
OG =
OM dV
M S
Distribution massiques
surfacique
V
OG =
OM dL
M S
L
III – 1 DEFINITION
La plupart des poutres sont de longues barres et les charges qu’on leur
applique sont généralement perpendiculaires à l’axe longitudinale de la
barre.
III – 2 ANALYSE MECANIQUE
b) Etablir les relations qui existent entre ces forces résultant et les forces
de résistance intérieures introduites par la mise en charge
Ici on fait appel à la RDM.
III – 3 TYPES DE POUTRES
Discontinuité
III – 4 EXEMPLE
a) Chargement uniforme
L = x 2 − x1
R=wL
dR = w dx
x 22 − x12 x 2 + x1
x2
R x = x w(x) dx = W x=
x1
2 2
b) Chargement triangulaire
W w(x) W
tg( ) = = w(x) = (x − x1 )
L x − x1 L
W
dR = w(x) dx = (x − x1 ) dx
L
x2
W x2 WL
R= =
L
2 x1 2
x2 2x 2 + x1
x R = x w(x) dx x =
x1 3
c) Chargement mixte x1 = 0 ; x 2 = L
L
R 1 = W1 L R 2 = (W2 − W1 )
2
L 2L
x1 = x2 =
2 3
x R = x1 R 1 + x 2 R 2
L 2L L W1 L 2 LW 2
W1 L + (W2 − W1 ) +
x = 2 3 2 = 3 3
W1 + W2 W1 + W2
L
2
d) Chargement quelconque
R = w dx
x=
x w dx
R
IV - CABLES FLEXIBLES
F1 F3
F2
● Poids du câble est négligeable par rapport aux charges qu’il supporte.
● Poids du câble n’est pas négligeable.
IV - 1 CHARGES REPARTIES
x
R = w dx
x=
x w dx
R w( x)
R
• A la position horizontale
x, la tension du câble est T+dT
q+dq
T et le câble fait un angle
q avec l’horizontale.
q
• A la position horizontale T
− T cos ( θ ) + ( T + dT ) cos ( θ + dθ ) = 0
− T sin ( θ ) + ( T + dT ) sin ( θ + dθ ) − w( x ) dx = 0
T+dT
q+dq
Sachant que :
x
dx
x+dx
Nous avons :
d ( Tcos θ ) = 0
d ( Tsin θ ) = w ( x ) dx
La composante horizontale de la tension du fil est constante, on pose :
T cos ( θ ) = To
d ( To tg ( θ ) ) = w ( x ) dx
dy
Or = tg ( θ )
dx
d2y w(x)
=
dx 2 To
LA
LB
A A
hB SB SA hA
Conditions aux limites en x = LA et y = hA
2
w LA 2
x
To = y = h A
2h A LA
T
x
q
x/2
y
x
To
Détermination de la tension T du câble :
Du diagramme des forces, on obtient :
2
2
LA
T = T 2 + w 2 x 2
T = w x + 2h
2
o
A
w L2A
To =
2
2 hA Tmax = w L A 1 + L A
2h
A
SA LA LA 2
wx
SA =
0
ds =
0
dx 2 + dy 2 = =
0
1 +
To
dx
IV – 3 CABLE PARABOLIQUE PESANT
Considérons un câble uniforme, suspendu entre deux points A et B et
abandonné à la seule action de son poids. Si le câble a un poids par
unité de longueur m, la résultante R est la charge R= m s et la charge
verticale infinitésimale w dx est remplacée par m ds : w dx = m ds.
y LA A
LB
d 2y w( x) d 2y m ds
= = B hA
2 To 2 To dx
dx dx sB
hB sA x
2 2
2 2 dy d2y m dy
ds = dx + dy = 1+ dx = 1+
dx dx 2 To dx
2
Résolution de l’équation d2y m dy
= 1+
dx 2 To dx
dF m
On pose F=
dy
, on obtient : = dx
dx 1 + F2 To
m
l n
F + 1+ F 2
= x+C
To
dy
En x = 0, = 0 donc C = 0.
dx
En utilisant l’exponentiel et en éliminant la racine, on obtient :
dy μx
= sinh ( )
dx To
Soit :
To μx
y(x) = cosh ( ) + C'
μ To
En x = 0, y (x =0) = 0, d’où :
To μx
y(x) = cosh ( ) −1
μ
To
Distance s :
dy μs To μx
= tg ( θ ) = s= sinh
T
dx To μ o
T
T = (μs ) +
2 2 x
To2
q
μx
=To2 sinh 2
+1
To
s y
To
2 μx x
= To cosh
2
o
T
R=ms
Tension T :
μx
T = To cosh
T
o