Sécurité Et Hygène Risques Professsionnel
Sécurité Et Hygène Risques Professsionnel
Sécurité Et Hygène Risques Professsionnel
Plan du cours
•Hygiène au travail
Bruit
Eclairage
Qualité de l’air
1
Sécurité : Approches et
concepts
2
5
3
Approche Facteurs Humains et Organisationnels
de la Sécurité
4
Approche Facteurs Humains et Organisationnels
de la Sécurité
5
Approche Facteurs Humains et Organisationnels
de la Sécurité
Une erreur est toujours involontaire, et doit être distinguée d’une violation qui est
volontaire. Une politique de sanctions qui pénalise erreurs et violations sans
réflexion sur l’intention de l’opérateur et les circonstances dans lesquelles il se
trouvait est contre-productive du point de vue de la sécurité.
6
Approche Facteurs Humains et Organisationnels
de la Sécurité
La contribution de l’organisation et du management
Un autre risque est que la logique de sécurité soit présente seulement du côté de la
structure : les règles sont produites et diffusées, mais les difficultés de leur mise en
œuvre ne sont pas traitées. L’encadrement est mobilisé pour faire passer de
façon descendante des consignes formelles, mais n’est pas engagé
collectivement dans le traitement des situations réelles complexes ni dans la
remontée d’informations susceptibles d’infléchir la politique de la direction.
14
7
Approche Facteurs Humains et Organisationnels
de la Sécurité
La contribution de l’organisation et du management
Au contraire, l’organisation contribue à la sécurité industrielle lorsqu’elle favorise une
articulation constante entre les règles formelles, porteuses de savoirs généraux, et la
connaissance des situations particulières d’exploitation, portée par les opérateurs et
les collectifs professionnels. Les managers de tous niveaux sont alors clairement
missionnés pour assurer la mise en compatibilité, dans les deux sens, entre les
orientations globales de l’entreprise et la réalité du travail de ceux qu’ils
encadrent. C’est l’un des ingrédients essentiels d’une culture de sécurité.
15
Cette approche considère que la sécurité est basée sur une gestion des risques
rigoureuse par l’organisation, des référentiels sur les systèmes de management
(OHSAS 18001, ILO OSH,…) ont donc été développés permettant à l’entreprise
d’avoir un modèle sur le management des risques à adopter.
16
8
Prévention - Protection
17
18
9
Approche ergonomique
19
INERIS oméga 10
20
10
Défense en profondeur
INERIS DHo - 2002-26824
21
Défense en profondeur
11
Défense en profondeur
Le concept de défense en profondeur est actuellement structuré en cinq niveaux.
Défense en profondeur
24
12
Les principes généraux de prévention:
Rég. française loi du 31/12/91
25
26
13
PROCESSUS D ’APPARITION D ’UN DOMMAGE
Situation de travail
Phénomène
dangereux n°2 Situation
dangereuse
Phénomène
dangereux n°x
Personne
Phénomène
dangereux n°1
27
14
Traitement des risques
Phénomène Personne
dangereux
Supprimer le phénomène
dangereux
Dommage
29
Phénomène
dangereux Personne
réduire le phénomène
dangereux
Dommage
30
15
Éviter/réduire les phénomènes
dangereux
31
Phénomène Personne
dangereux
Éviter l’exposition au
phénomène dangereux
Dommage
32
16
PROCESSUS D ’APPARITION D ’UN DOMMAGE
Situation
L’exposition au
dangereuse
risque est
caractérisée
Phénomène par la
dangereux
Personne fréquence et
de la durée
Phénomène des mises en
dangereux Exposition au risque de situation
dangereuse
dommage
temps 33
34
17
Traitement des risques
Éviter l’événement
déclencheur
Phénomène Personne
dangereux
Dommage
35
Phénomène Personne
dangereux
Blessure superficielle
sans arrêt
Le dommage est Dommage Blessure grave avec arrêt
caractérisé par sa de travail
gravité
Blessure avec séquelle
Décès 36
18
Éviter l’événement déclencheur
37
Possibilité d’éviter ou
de limiter le dommage
38
19
moyens d’évitement
39
40
20
Classification des mesures de sécurité par phase
d’intégration
• Sécurité intrinsèque
• protection collective
• Protection individuelle
• Consignes de sécurité
41
Exemple :
• Automatisation de la tâche dangereuse dans la machine
• éloignement de la portée des personnes des organes mobiles
• Trémie en matière plastique recevant des pièces métalliques pour éviter le bruit
• un grand espace entre les pièces mobiles pour éviter les zones de coincement
• une force d’entraînement ou une vitesse limitée
42
21
Sécurité intrinsèque
Cisaillement
43
protection collective
- gardes corps,
- filet anti-chute
- aspiration des poussières
- écrans d’isolation acoustique
- fermeture à clé des armoires électriques
44
22
protection individuelle
- gants,
- casque
- masque
- lunettes
- vêtements de travail
- chaussures de sécurité
45
protection du pieds
Normes EN 347 ; 346 ; 345
46
23
Protection des Yeux Impossible d’afficher l’image.
Les protecteurs des yeux s’utilisent lorsqu’il existe des risques de projections de
solides, de présence de poussière (laine de verre, ciment…), de produits chimiques
et de rayonnement (soudage à l’arc).
· Lunettes simples : projections frontales de solide
· Lunettes avec coques latérales : projections frontales et latérales de solides
· Masques : Projections de solides, de poussières, de produits chimiques et
rayonnement si filtre
· Masques de soudeurs : rayonnements et projections incandescentes
· Ecrans faciaux : Projections de métal en fusion + Chocs
47
100%
Efficacité des
mesures de
prévention
0%
Suppression intégrée Collective Individuelle Consigne
Portée Risque résiduel
100%
Exemple
produit
toxique
0%
Remplacement Utilisation en Captage à la Masque isolant Interdiction de
par de l'eau vase clos source respirer
48
Efficacité globale
24
Consignes sécurité
Deux situations :
• situation normale
• En cas d’incident/accident
Plusieurs formes :
• mode opératoire,
• procédure de consignation
• signalisation
• poi, plan d’évacuation
• permis de feu,
• protocole de chargement déchargement,
• vérification de l’équipement avant prise de poste
• surveillance des paramètres du procédé
• formation d’habilitation
• sensibilisation,
49
•…
Signalisation
50
25
Recherche de solution de sécurité
• Réglementation
• Prescriptions des fabricants (équipement, produit chimique..)
• normes
• recommandations des différents organismes (INRS, APSAD, CRAM, IRSST,
SUVA, OIT…)
• recommandations de la médecine du travail
• solutions utilisées par les autres entreprises (benchmarking)
• solution innovante
• ….
51
Sécurité des
Machines
52
26
Sécurité des Machines
Sommaire
• Normes, Directives et législation UE
• protecteurs fixes – protecteurs mobiles
• dispositif de verrouillage – dispositif d’interverrouillage
• Équipements de protection sensibles optoélectroniques
• Équipement de protection sensible à la pression
• protection par éloignement
• protection par limitation des efforts
• Protection contre les zones de convergence
• les systèmes de commande
• Sécurité lors des interventions
53
Directives et législation UE
1. La directive Machines
2. Les prescriptions minimales de sécurité et de santé pour l’utilisation par les
travailleurs au travail d’équipements de travail
54
27
Sécurité des Machines
La directive Machines
La directive fournit une liste hiérarchique des mesures à prendre pour éliminer les
risques :
(1) Sécurité à la conception—Chaque fois que possible, la prévention des risques
est assurée par la conception elle-même de la machine.
Si cela n’est pas possible, des
(2) Equipements de protection supplémentaires, comme des protecteurs munis
d’interrupteurs de sécurités, des barrières immatérielles comme les barrières
photoélectriques, des tapis de détection, etc., doivent être utilisés.
Tout risque résiduel ne pouvant être géré par l’une des méthodes évoquées doit être
limité par un
(3) Equipement de protection individuelle et/ou une formation. Le fournisseur de la
machine doit alors spécifier ce qui est approprié.
La machine doit être aussi en conformité avec d’autres exigences précisées par la
directive
Le marquage CE constitue une certification de la conformité de la machine aux
55
directives européennes.
56
28
Sécurité des Machines
Normes européennes harmonisées
58
29
Sécurité des Machines
Normes de type "A"
• EN 292 (ISO/CEI 12100-1/2) : Sécurité des machines : Notions fondamentales, principes généraux de
conception
• EN 414 (ISO 78): Règles pour l'élaboration et la présentation des normes de sécurité :
- Partie 1 : Méthodologie terminologique de base
- Partie 2 : Principes techniques et spécifications
• EN 1050 (ISO/CEI 14121) : Evaluation des risques
Normes de type "B1 " : normes traitant d’aspects particuliers de la sécurité (par exemple,
distances de sécurité, température de surface, bruit),
• EN 294 (ISO/CEI 13852) : Distances de sécurité pour empêcher l'atteinte des zones dangereuses par les
membres supérieurs
• EN 349 (ISO/CEI 854) : Ecartements minimaux pour prévenir les risques d'écrasement de parties du
corps humain
• EN 811 (ISO/CEI 13853) : Distances de sécurité pour empêcher l'atteinte des zones dangereuses par les
membres inférieurs
• EN 954 (ISO/CEI 13849-1/2) : Pièces des systèmes de contrôle pertinentes à la sécurité
- Partie 1 : Principes généraux de conception
- Partie 2 : Tests de validation, liste des défauts
• EN 982 (ISO/CEI 4413) : Exigences de sécurité pour les systèmes hydrauliques et leurs composants –
Hydrauliques
• EN 983 (ISO/CEI 4414) : Exigences de sécurité pour les systèmes hydrauliques et leurs composants –
Pneumatiques
•EN 999 (ISO/CEI 13855) : Vitesse main/bras - vitesse d'approche des parties du corps humain pour le 59
positionnement des dispositifs de protection
Normes de type "B2" : normes traitant de dispositifs conditionnant la sécurité (par exemple,
commandes bi-manuelles, dispositifs de verrouillage, dispositifs sensibles à la pression,
protecteurs).
30
Equipements et systèmes de manutention continue
EN 617 : Stockage des produits en vrac en silos, soutes, trémies et réservoirs
EN 618 : Manutention mécanique des produits en vrac à l'exception des
Machines d'emballage
EN 415-1 : Exigences communes
EN 415-2 : Machines pour emballages rigides préformés
EN 415-3 : Machines à former, remplir et sceller
EN 415-4 : Machines à palettiser et dépalettiser
Machines papetières et graphiques
EN 1034 : Machines papetières
Machines pour les produits alimentaires
EN 1678 : Coupe-légumes
EN 1974 : Trancheurs
Machines pour le travail du bois
EN 691 : Exigences communes
EN 848 : Machine à fraiser sur une face, à outil rotatif
- Partie 1 : Toupie monobroche à arbre vertical
- Partie 2 : Défonceuse monobroche à avance manuelle mécanisée
EN 859 : Machines à dégauchir à avance manuelle
EN 860 : Machines à raboter sur une face
EN 861 : Machines combinées à raboter et à dégauchir
EN 940 : Machines combinées pour le travail du bois
EN 1218 : Tenonneuses
EN 1807 : Scies à ruban
Machines de tannerie
EN 972 : Machines à cylindres alternatifs
EN 930 : Machines à carder, à verrer, à polir et à fraiser
EN 931 : Machines pour la fabrication de chaussures - Machines à monter
pr EN 1035 : Machines à plateaux mobiles 61
EN 1845 : Machines de moulage pour chaussures
62
31
Protecteur fixe
63
Protecteur fixe
64
32
Protecteur mobile
65
- un ordre d’arrêt est donné si l’on ouvre le protecteur pendant que les fonctions
dangereuses de la machine sont activées ;
66
33
Protecteur muni d’un
dispositif de verrouillage
67
68
34
Interrupteurs de position à commande
mécanique
69
Interrupteur à languette
70
35
Protecteur muni d’un dispositif de
verrouillage
71
72
36
Protecteur muni d’un dispositif d’interverrouillage
(ISO 14119) EN 1088
Protecteur associé à un dispositif de verrouillage et à un dispositif de blocage de
manière à assurer, avec le système de commande de la machine, les fonctions
suivantes :
• les fonctions dangereuses de la machine dont le protecteur permet de se protéger
ne peuvent pas être activées tant que le protecteur n’est pas fermé et bloqué ;
• le protecteur reste bloqué en position de fermeture jusqu’à ce que le risque
attribuable aux fonctions dangereuses de la machine dont le protecteur permet de se
protéger ait disparu ;
• quand le protecteur est bloqué en position de fermeture, les fonctions dangereuses
dont le protecteur permet de se protéger peuvent s’accomplir.
• La fermeture et le blocage du protecteur ne déclenchent pas par eux-mêmes
l’activation des fonctions dangereuses de la machine.
Lorsque le phénomène dangereux requiert un certain temps avant de disparaître
complètement (inertie d’une scie en mouvement), l’utilisation d’un dispositif
d’interverrouillage s’avère nécessaire. Ce dispositif remplit deux fonctions :
• Une fonction de verrouillage empêchant les parties dangereuses de la machine de
fonctionner tant que le protecteur n'est pas fermé
• Une fonction de blocage mécanique du protecteur empêchant l'ouverture de celui-ci
jusqu'à ce que le risque de blessure dû aux fonctions dangereuses de la machine ait
disparu. On utilisera, par exemple, une temporisation ou un détecteur de rotation 73 pour
n' autoriser le déblocage du protecteur que lorsque les parties mobiles sont à l'arrêt
Protecteurs réglables
Protecteur fixe ou mobile qui est réglable dans son ensemble ou qui comporte des
parties réglables. Le réglage demeure fixe pendant une opération particulière.
Permet l’accès à la zone dangereuse par une ouverture conçue sur mesure pour
permettre uniquement le passage du produit
Doit être bien ajusté au produit afin d’isoler la zone dangereuse du travailleur
• doit être facilement réglable sans avoir à utiliser un outil
• doit prévenir le risque de projection
Scie à ruban 74
Machine outil : perceuse
37
Choix du type de protecteur
75
76
38
Les barrages immatériels
Équipements de protection sensibles optoélectroniques
Ce système permet de :
• Couper ou désactiver l’alimentation lorsqu’une personne pénètre dans la zone à
risque.
• Empêcher la mise sous tension ou l’activation de l’alimentation quand une personne
se trouve dans la zone à risque. 77
Paramètres importants :
• hauteur
• portée
• sensibilité
• distance de sécurité
39
Sensibilité et Distance de sécurité
79
Exercice
Chez TISSO – TISSUS DE PERFORMANCE, un travailleur s'apprêtait à
effectuer le nettoyage des lames d'une carde*. Après avoir mis la machine hors
tension, il s'est penché, a ouvert le protecteur et s'est glissé dans les rebuts
accumulés sur celles-ci. Cependant, étant donné la force d'inertie, le rouleau
détacheur/exprimeur était toujours en mouvement; sa main a été happée et est
demeurée coincée.
a - Quelle solution proposez vous pour éviter la survenance d'un tel accident ?
b - on équipe la carde par un protecteur muni d'un dispositif de verrouillage,
sachant que la distance entre la zone dangereuse et le protecteur est de 700
mm, le temps d'arrêt + le temps de réponse est de 0.42 s et la vitesse
d'approche est de 2000 mm/s, est ce que la machine est ainsi sécurisée ?
80
40
Contrôle par barrière immatérielle
détection du doigt ou de la main
d≤ 40 mm : Barrage immatériel
Norme EN999
S = 1600 (t1+t2) + 8 (d-14)
Si S ≥ 500
sinon
S = 2000 (t1+t2) + 8 (d-14)
81
détection surfacique
Les détecteurs surfaciques sont constitués d’un émetteur et d’un récepteur
intégrés dans un même boîtier. Une source lumineuse à impulsion est émise sur
un miroir rotatif de façon à former une surface de détection.
41
Protection par éloignement
83
84
42
Protection par éloignement
85
86
43
Protection par éloignement
Atteinte à travers une des ouvertures d’un protecteur – membres supérieures
EN 294
distance de
sécurité « sr »
en fonction de
l’ouverture
existante
87
Sécurimètre
Expliquez comment on utilise le sécurimètre
88
44
Protection par éloignement
89
45
Protection par limitation des efforts et de l’énergie
92
46
Protection contre les zones de convergence
EN 294
Max 6mm
Prévention à l’étape de
la conception pour
un cylindre et une
partie fixe
Paire de cylindre
sans contact
94
47
Commande bimanuelle
Commande bimanuelle
48
Commande bimanuelle
97
Systèmes de commande
49
Dispositifs d’arrêt d’urgence
99
Circuits de commande
norme ISO 13849
100
50
Circuits de commande ISO 13849-1:1999
101
Circuits de commande
102
51
Dispositifs de sécurité -
efficacité recherchée
103
Dispositifs de sécurité -
efficacité recherchée
104
52
Dispositifs de sécurité -
efficacité recherchée
105
Dispositifs de sécurité -
efficacité recherchée
106
53
Sécurité lors des interventions
Installation – entretien – maintenance
107
Consignation déconsignation
Consignation :
C’est l’ensemble des dispositions permettant de maintenir en sécurité une machine,
un appareil ou une installation de façon qu’un changement d’état (remise en état de
marche d’une machine, fermeture d’un circuit électrique, ouverture d’une vanne…)
soit impossible sans l’action volontaire de tous les intervenants.
Déconsignation :
C’est l’ensemble des dispositions permettant de remettre en état de fonctionnement
une machine, un appareil ou une installation préalablement consigné en assurant la
sécurité des intervenants et des exploitants.
108
54
Consignation déconsignation
Procédure de consignation :
109
Consignation déconsignation
Procédure de consignation :
110
55
Consignation déconsignation
exemple de verrouillage :
111
112
56
Espace clos - Espace confiné
Définition
1º il n’est pas conçu pour être occupé par des personnes, ni destiné à l’être,
mais qui à l’occasion peut être occupé pour l’exécution d’un travail;
113
Espace confiné
Exemples
- puits,
- fosses,
- conduites, égouts, collecteurs visitables,
- chambres de visite ou à vannes,
- certains regards,
- galeries étroites et longues,
- citernes,
- réservoirs,
- cuves,
- postes de dégrillage, (Le dégrillage est destiné à retenir les matières volumineuses et déchets de
toutes sortes contenus dans les eaux usées. Il est situé généralement en amont d'une filière de traitement des
eaux usées)
- locaux de traitement ou de stockage des boues,
- postes de chloration, d’ozonation, (La chloration est l'action de désinfecter avec des produits
chlorés : eau de Javel, di chlore…; L'ozonation est un traitement chimique par oxydation. L'utilisation de
réactifs chimiques oxydants pour le traitement des eaux a visé au départ la stérilisation de l'eau ).
- locaux de stockage de certains produits chimiques.
- réacteurs (industrie chimique),
- silos, 114
- cheminées.
57
Travail en espace clos
Il peut présenter des risques pour la santé, la sécurité ou l’intégrité physique pour
quiconque y pénètre, en raison de l’un ou l’autre des facteurs suivants :
115
Une grande partie des accidents, dont certains mortels, qui surviennent en espace
clos sont reliés à une atmosphère déficiente en oxygène, à une explosion ou
un incendie, ou encore à la présence de gaz ou de vapeurs toxiques.
116
58
Travail en espace confiné
1. La déficience en oxygène
Concentration
Effets sur le corps humain
en oxygène
Atmosphère enrichie en oxygène.
23,0 %
Limite supérieure à partir de laquelle il est interdit d’entrer.
21,0 % Concentration normale d’oxygène.
Concentration minimale pour pouvoir entrer dans un espace clos sans
19,5 % respirateur autonome ou avec un respirateur à adduction d’air avec une
réserve d’air.
Respiration saccadée, anxiété, fatigue anormale lorsque l’on fait des
12 % à 16 %
mouvements, concentration insuffisante pour maintenir une flamme allumée.
Accélération de la respiration et du rythme cardiaque, euphorie, maux de
10 % à 11 %
tête.
Nausées et vomissements, incapacité à bouger librement, possibilité de perte
6 % à 10 %
de conscience et d’effondrement tout en restant conscient.
Moins de 6 % Arrêt respiratoire suivi d’un arrêt cardiaque, mort en quelques minutes.
117
118
59
Travail en espace confiné
119
L’oxygène
120
60
Travail en espace confiné
122
61
Travail en espace confiné
123
VEMP : VME
124
62
Travail en espace confiné
Exemples d’incidents :
125
126
63
Sécurité espace confiné
• Rédiger une procédure adaptée au type d’intervention à réaliser, qui définit,
l’organisation du travail, les consignes à respecter et les moyens et équipements de
sécurité à mettre en œuvre.
• Désigner un responsable qualifié et formé ; l’opération doit toujours être
supervisée et dirigée sur place par un agent ayant compétence en la matière, même
si l’opération est sous-traitée ;
• Désigner les salariés capables d’assurer la mission (qualification, expérience,
aptitude médicale, sensibilisation aux risques détectés…) ;
• Désigner un "surveillant" ayant les aptitudes, les connaissances et les
compétences pour intervenir en cas de problème, d’incident ou d’accident pendant
l’opération ;
• Présenter le(s) mode(s) opératoire(s) aux intervenants avant l’intervention,
s’assurer de la bonne compréhension des informations transmises ;
• Etablir les permis et les autorisations nécessaires (permis de pénétrer, permis
de feu…) qui devront être renseignées par le responsable désigné avant que les
personnes ne pénètrent dans l’espace confiné ;
• Arrêter le plan d’urgence pour un sauvetage en cas d’accident
Voir INRS ED 6184 127
Réglementation
Arrêté du ministre de l'emploi et de la formation professionnelle
n° 93-08 du 6 joumada I 1429 (12 mai 2008) - Section II – Art 6
Les travaux dans les puits, conduits de gaz, canaux de fumée, fosses
d'aisances, cuves ou appareils quelconques pouvant contenir des gaz
nocifs, ne doivent être entrepris qu'après que l’atmosphère aura été
assainie par une ventilation efficace.
128
64
Réglementation sur les machines
129
65
Réglementation équipements BO 6214
- Sécurité contre la rupture et l’éclatement des éléments tournants
- utilisation correcte de l’équipement et des dispositifs de sécurité
• Installation, utilisation et maintenance des appareils et machines alimentées en
énergie électrique
- installation et entretien conformément aux exigences légales et aux normes de
manière à prévenir les risques électriques
- l’arrêt ou la variation du courant électrique ne doit pas engendrer une situation
dangereuse
- dispositifs de coupure de l’alimentation
- dispositifs de séparation permettant de s’assurer de l’isolation de la source
d’énergie électrique
• Organes de service de mise en marche et d’arrêt
- Mise en marche par actionnement de l’opérateur sauf situation sécurisée ou
automatique
- organes de service visibles et identifiables situées dans une zone sans risques
et évitant un déclenchement non intentionnel pouvant être dangereux
- disposition des organes de commande dans des zones permettant de s’assurer
de l’absence de risque ou avertissement sonore ou visuel
- Commande d’arrêt général ou partiel
- Commande d’arrêt d’urgence
131
66
Équipements sous
pression
133
134
67
EQUIPEMENTS SOUS PRESSION
Exemples
Pipeline
136
68
EQUIPEMENTS SOUS PRESSION
- Corrosion,
- Détérioration mécanique (chocs,....),
- utilisation à une pression à laquelle ils ne sont pas destinés,
- une mauvaise utilisation.
- échauffement excessif
- fatigue des matériaux
…
Causes
• Usure
• mauvais serrage
• Rupture
• …
138
69
Etude INERIS : “ Les éclatements
de réservoirs“
à partir de données issues de la base ARIA du BARPI (période 1943-2003),
et de la littérature (Holden, 1988), un recensement des accidents a été mené et
décomposé en quatre grandes catégories :
· les éclatements consécutifs à une mise sous pression accidentelle, (La mise sous
pression accidentelle d’un réservoir peut être due par exemple à la perte de
régulation de débit ou à une injection accidentelle de produit dans le réservoir.)
· les éclatements induits par une explosion interne. (différents phénomènes peuvent
être à l’origine d’une explosion interne : une combustion, un emballement de réaction
chimique, un changement de phase brutal…)
139
70
DIRECTIVE EQUIPEMENTS SOUS PRESSION
Directive 97/23/CE
champ d’application
Le champ d’application de la directive, s’étend à de nombreux équipements
(récipients, tuyauteries, accessoires, dispositifs de sécurité) sous pression de
gaz ou de liquide de plus de 0,5 bar.
141
71
DIRECTIVE EQUIPEMENTS SOUS PRESSION
Directive 97/23/CE
groupe 1 : fluides
•explosifs,
•Extrêmement inflammables,
•facilement inflammables,
•inflammables avec point éclair inférieur à la température
maximale de service,
•très toxiques,
•toxiques,
•comburants.
143
144
72
Classification des équipements sous pression
Directive 97/23/CE
Tableau 1
145
AQ : assurance qualité
(ex : ISO 9001) 146
73
Règlementation Marocaine
Textes régissant les appareils à pression de gaz :
Dahir du 25 août 1914 (B.O n° 97 du 7 septembre 1914) portant règlement sur les établissements
insalubres, incommodes ou dangereux, modifié et complété par les dahirs des 13 octobre 1933 (B.O n°
1101 du 1er décembre 1933), 11 août 1937) (B.O n° 1301 du 1er octobre 1937), 9 juin 1938 (B.O n°
1341 du 8 juillet 1938), 9 novembre 1942 (B.O n° 1574 du 25 décembre 1942), et 18 janvier 1950 (B.O
n° 1954 du 7 avril 1950) ;
Dahir du 2 mars 1938 réglementant la manutention et le transport par voie de terre des matières
dangereuses, des matières combustibles, des liquides inflammables (autres que les hydrocarbures
et les combustibles liquides), explosifs, munitions et artifices, des gaz comprimés, liquéfiés, et
dissous, des matières vénéneuses, caustiques et corrosives et des produits toxiques ou
nauséabonds. (B.O. n°1340 du 1er juillet 1938);
Dahir portant loi n° 1.72.255 du 22 février 1973 (B.O. n° 3151 du 21 mars 1973) sur l’importation,
l’exportation, le raffinage, la reprise en raffinerie et en centre emplisseur, le stockage et la
distribution des hydrocarbures, modifié et complété par le dahir n°1-95-141 du 4 août 1995 (B.O. n°
4323 du 06 septembre 1995);
Dahir du 12 Janvier 1955 (B.O n°2207 du 11 février 1955) portant règlement sur les appareils à
pression de gaz, complété par le dahir n° 1-62-302 du 18 janvier 1963 (B.O n°2623 du 1er février 1963);
Décret n°2-72-513 du 7 avril 1973 (B.O n°3155 du 18 avril1973) sur l’importation, l’exportation, le
raffinage, la reprise en raffinerie et en centre emplisseur, le stockage et la distribution des
hydrocarbures pris pour l’application du dahir n°1-72-255 du 22 février 1973, modifié et complété par
147le
décret n° 2-95-699 du 22 mai 1996 (B.O n°4384 du 06 juin 1996);
Règlementation Marocaine
Textes régissant les appareils à pression de gaz :
Arrêté du directeur de la production industrielle et des mines du 17 Décembre 1953 réglementant l’emploi de
la soudure à bords fondus sur fer ou acier dans la construction, la réparation des appareils à pression
de vapeur (texte applicable aux appareils à pression de gaz, conformément à l’article 5 de l’arrêté du
directeur de la production industrielle et des mines du 13 Janvier 1955) (B.O. n°2149 du 1er janvier 1954);
Arrêté du directeur de la production industrielle et des mines du 29 Décembre 1953 (B.O. n°2151 du 15
janvier 1954) relatif à certains récipients d’emmagasinage d’hydrocarbures liquéfiés, modifié et
complété par les arrêtés du ministre de l’énergie et des mines n°1185-85 du 9 décembre 1985 (B.O. n°3836
du 07 mai 1986) et n°1185-07 du 25 juillet 2007 (B.O. n°5558 du 06 septembre 2007) ;
Arrêté du 12 Janvier 1955 fixant les taxes perçus à l’occasion des épreuves d’Appareils à pression de
Gaz (B.O. n°2207 du 11 février 1955);
Arrêté du directeur de la production industrielle et des mines du 13 Janvier 1955 (B.O n°2207 du 11 février
1955) réglementant la construction et l’emploi des appareils à pression de gaz, complété par l’arrêté du
ministre du commerce, de l’industrie, des mines et de la marine marchande n° 556-62 du 18 janvier
1963 (B.O n°2623 du 1er février 1963);
Arrêté du directeur de la production industrielle et des mines du 14 Janvier 1955 (B.O n° 2207 du 11février
1955) fixant certaines modalités d’application du dahir du 12 Janvier 1955 portant règlement sur les appareils
à pression de gaz modifié et complété par les arrêtés du ministre du commerce, de l’industrie, des mines et
de la marine marchande n° 436-73 du 14 avril 1973 (B.O n° 3165 du 27 juin 1973) et n°484-75 du 7 avril
1975 (B.O n° 3264 du 21 mai 1975) et les arrêtés du ministre de l’énergie et des mines n° 181-80 du 7
janvier 1980 (B.O n° 3552 du 26 novembre 1980), n° 1184- 85 du 9 décembre 1985 (B.O n° 3836 du 148 07 mai
1986) et n° 941-07 du 11 mai 2007 (B.O n° 5552 du 16 août 2007) ;
74
Règlementation Marocaine
Textes régissant les appareils à pression de gaz :
Arrêté du directeur de la production industrielle et des mines du 15 Janvier 1955 portant règlement des
générateurs d’acétylène (B.O n°2207 du 11 février 1955);
Arrêté du sous-secrétaire d’état au commerce et à l’industrie du 11 Avril 1957 relatif aux appareils
extincteurs d’incendie (B.O n°2323 du 3 mai 1957);
Arrêté du ministre du commerce, de l’industrie, des mines, de l’artisanat et de la marine marchande n° 053-62
du 02 janvier 1962 (B.O n° 2571 du 02 février 1962) relatif aux caractéristiques des GPL, modifié et
complété par arrêté de la ministre de l’énergie des mines de l’eau et de l’environnement n°699-09 du 25 mars
2009 (B.O n° 5736 du 21 mai 2009);
Arrêté conjoint du ministre de l’énergie et des mines, du ministre des travaux publics, de la formation
professionnelle et de la formation des cadres et du ministre des transports n°1263-91 du 1er Avril 1993)
approuvant le règlement général relatif aux normes de sécurité applicable aux centres emplisseurs, aux
dépôts en vrac ou en bouteilles et aux stockages fixes à usage industriel ou domestique de gaz de pétrole
liquéfiés ainsi qu’aux conditionnement, la manutention, le transport et l’utilisation de ces produits (B.O n°4201
du 5 mai 1993);
Circulaire n° 2456 du 02 décembre 2005 relative aux agréments des organismes de contrôle
réglementaire des appareils à vapeur et à pression de gaz;
Circulaire n° 01-09 du 8 janvier 2009 relative au renforcement du contrôle des appareils à pression de
pétrole liquéfiés. 149
Règlementation Marocaine
Textes régissant les appareils à vapeur :
Dahir du 22 juillet 1953 portant règlement sur l'emploi des appareils à vapeur à terre (B.O n° 2132 du
04/09/1953), complété par le dahir n° 1-62-301 de 9 novembre 19 62 (B.O n°2623 du 1er février 1963) ;
Décret n°2-97-341 de 30 juin 1997 relatif aux rémunérations des services rendus par le ministère de
l’énergie et des mines à l’occasion des épreuves ou vérifications des appareils à vapeur (B.O N°4495
bis du 30/06/1997) ;
Arrêté du directeur de la production industrielle et des mines du 17 décembre 1953 réglementant l'emploi
de la soudure à bords fondus sur fer ou acier dans la construction et la réparation des appareils à
vapeur à terre (B.O n° 2148 du 25/12/1953) (B.O n° 2149 du 01/01/1954) ;
Circulaire n° 2456 du 02 décembre 2005 relative aux agréments des organismes de contrôle
réglementaire des appareils à vapeur et à pression de gaz.
150
75
Manutention mécanisée
• Chariots élévateurs
• Appareils de levage
151
Chariot élévateur
éléments à maitriser
152
76
Conduite en sécurité
Réglementation française
(décret du 2 décembre 1998)
153
Formation du cariste
CACES
154
77
Instructions - consignes
155
156
78
Chariot élévateur : Dispositifs de sécurité
points de contrôle
• les pneus (état, pression);
• l’éclairage ;
• les fourches;
• le dosseret de charge;
• l’état des chaînes ;
• les contrôles hydrauliques
du mât (inclinaison /
élévation) ;
• le klaxon;
• la direction;
• l’indicateur de voltage (en
marche);
• la fiche de connexion de la
batterie (à l’arrêt) ;
• les freins ;
• la batterie.
157
suite
Sens obligatoire
158
79
Plan de circulation
159
Barrière installée à
une sortie pour
miroirs empêcher le piéton de
convexes surgir dans la voie de
circulation.
160
80
Milieu du travail - Visibilité
161
Exercice
162
81
LEVAGE
•Les dispositifs de sécurité
•Milieu du travail
- Règle d’implantation d’une grue
- pont roulant, palan….
•Conduite, manœuvres
•Référentiel des connaissances pour le grutier
•consignes particulières au grutier
•gestes de commandements
•Conduite en sécurité (pont roulant – palan)
•Élingues
163
LEVAGE
éléments à maitriser
Gréage : Manœuvres,
Appareils de levage : grue,
élingues et accessoires
palan, pont roulant ….
Milieu du travail
Conduite
164
82
Réglementation marocaine, BO N° 2142 - Arrêté viziriel du 29 hija 1372 (9 septembre 1953)
Article 2 : Les appareils de levage et leurs supports doivent être assez solides pour résister
aux contraintes résultant de leur usage et, s'il y a lieu, à la poussée du vent.
165
Article 4 : Les extrémités des appareils situés au-dessus du sol ainsi que celles
des chemins de roulement doivent être munies de dispositifs destinés à atténuer
les chocs, soit en fin de course, soit en cas de rencontre avec un autre appareil
circulant sur la même voie.
Ces dispositifs doivent être agencés de manière à éviter le déraillement et le
renversement des appareils. 166
83
Article 5 : Les appareils de levage montés sur roues, tels que ponts, portiques roulants,
monorails, grues, seront immobilisés à l'arrêt par des moyens de calage, d'amarrage ou
de freinage qui devront également, s'il y a lieu, empêcher le déplacement de ces appareils sous
l'action du vent. Il sera tenu compte pour le choix et la mise en place de ces dispositifs des
poussées de vent les plus fortes à prévoir suivant les conditions locales.
Article 6 : A leur poste de travail ou sur le chemin qu'ils sont autorisés à prendre pour s'y
rendre, les travailleurs doivent être à l'abri de tout contact avec les fils des lignes de prise
de Courant. Les dispositifs matériels utilisés à cette un doivent être capables de résister
aux efforts auxquels ils peuvent être soumis, compte tenu du travail des manutentions et des
transports usuels.
Article 7 : Toutes mesures seront prises et toutes consignes données afin qu'à aucun moment,
les organes des appareils de levage et les charges suspendues ne puissent entrer en
contact direct avec les conducteurs nus sous tension ou détériorer les conducteurs isolés.
Il sera placé entre le branchement et le trolley général un interrupteur ou un disjoncteur
permettant de couper toutes les phases ou tous les pôles. Cet appareil sera muni d'un dispositif
permettant de le fixer dans la position d'ouverture. Sa manœuvre, si elle est effectuée à
distance, devra faire l'objet de consignes spéciales et être effectuée par un personnel désigné à
cet effet.
Un interrupteur ou un contacteur général permettant d'isoler tout l'appareil de la source
d'énergie sera installé à l'arrivée de l'alimentation. Sa commande devra être parfaitement 167
accessible.
Article 8 : Dans les cabines d'appareils de levage, les pièces nues sous tension mettant en
œuvre d'autres courants que ceux dits à très basse tension, doivent être soustraites à tout
contact fortuit.
L'accès des ouvriers non qualifiés aux pièces sous tension et aux organes dont le réglage
intéresse la sécurité doit être interdit par des dispositifs matériels dont la solidité doit être en
rapport avec les contraintes auxquelles ils sont exposés.
Si ces dispositifs sont métalliques, ils doivent être reliés électriquement à l'ossature de la cabine
et de l'appareil de levage.
Article 9 : Les masses métalliques fixes ou mobiles devront être mises à la terre, quelle que
soit la tension d'alimentation.
Cette mise à la terre ne devra pas se faire Uniquement par contact coulant ou glissant sur une
ligne spéciale.
Article 10 : Les cabines qui ne sont pas, en toutes circonstances, accessibles du sol, doivent
être construites en matériaux résistant au feu. Elles seront disposées de telle manière que,
de son poste de travail, le machiniste puisse voir toutes les manœuvres et que, même s'il doit
se pencher au dehors pour les diriger, il ne soit pas obligé de se trouver dans une position
dangereuse. Dans les ateliers où peuvent se produire des projections de matières brûlantes
ou corrosives, les cabines devront présenter toutes dispositions de sécurité nécessaires
contre les dangers qui peuvent en résulter pour les travailleurs. Les conducteurs devront être à
l'abri des rayonnements, fumées, gaz, vapeurs toxiques et autres émanations nuisibles.
Toutes mesures utiles seront prises pour que la vapeur d'échappement provenant des engins de
levage ne gêne pas la visibilité en tout lieu de travail occupé par le personnel en service dans
168 la
cabine ou aux abords de l'appareil de levage.
84
Article 11 : Sur les appareils neufs, mis en service postérieurement à la date d'entrée en vigueur du présent
arrêté, le plancher de service et les passerelles devront être en matériaux résistant au feu. Les appareils
en service à la même date et sur lesquels cette prescription ne serait pas observée devront être modifiés en
conséquence dans les six mois de ladite date.
Si les planchers et passerelles sont constitués par des tôles perforées, caillebotis ou tous autres
matériaux ne formant pas une surface continue, les dimensions des perforations ou des interstices ne
devront pas dépasser 2 centimètres en tous sens.
Article 12 : L'accès des cabines doit être facile et sans danger. A défaut de passerelles desservies par des
escaliers munis de rampes, des échelles fixes avec rampes, ou crinolines ou dispositifs équivalents
seront placées de façon à donner accès à des paliers munis de garde-corps, au niveau et en retrait dés
cabines ou chemins de roulement.
II est interdit d'utiliser les chemins de roulement comme voie normale d'accès. Seul le personnel chargé
de l'entretien peut être autorisé à les utiliser.
Si le déplacement de la cabine ne permet pas d'utiliser la voie normale d'accès, le personnel doit disposer
d'une échelle lui permettant de quitter facilement la cabine et sans qu'il ait à pénétrer dans un
compartiment dont l'accès est réservé au personnel d'entretien.
Il ne doit exister aucun espace libre au-dessus du vide sur le trajet que parcourent normalement les ouvriers
pour gagner leur poste de travail.
Article 13 : Les chemins de roulement, situés au-dessus du sol et accessibles pendant quelles appareils
sont en service, doivent être construits de manière à laisser un espace libre d'au moins 50 centimètres
entre les pièces les plus saillantes des appareils et les parois des bâtiments ou entre les pièces les plus
saillantes de deux appareils se déplaçant au même niveau.
Des dispositifs matériels doivent, pendant que les appareils sont en service, empêcher l'accès des chemins
de roulement situés au-dessus du sol et qui ne remplissent par les conditions fixées au paragraphe précédent.
Toutefois, sur les installations existant à la date d'entrée en vigueur du présent arrêté et où ces conditions ne
pourraient être réalisées sans d'importantes transformations, il sera installé tous les 10 mètres au maximum
soit des refuges, soit des boutons très visibles permettant de provoquer l'arrêt de la translation des 169
appareils et d'actionner un signal sonore.
échelles à crinolines
170
85
Les chemins de roulement doivent être munis, du côté opposé au pont, d'un garde-corps rigide de 1
mètre de hauteur composé d'une main-courante, d'une lisse et d'une plinthe de 15 centimètres. Si ce côté
est constitué par un mur, celui-ci sera muni d'une main-courante rigide.
Article 14 : Pendant la saison froide, les cabines doivent être chauffées, si l'abaissement de la
température le justifie. L'emploi des braseros et des, résistances incandescentes est interdit. L'emploi des
poêles n'est autorisé que dans les cabines non suspendues et à la condition qu'ils soient installés de façon
rationnelle, bien entretenus et correctement utilisés.
Article 15 : Tout emmagasinage de chiffons, déchets, huiles ou autres matières combustibles dans la
cabine de manoeuvre, est interdit. Des récipients métalliques fermés doivent être placés à l'extérieur des
cabines pour recevoir les chiffons ou déchets ; ils seront vidés périodiquement.
Article 16 : Les cabines doivent être munies d'appareils extincteurs d'incendie d'une puissance
suffisante. Le produit utilisé pour l'extinction doit être sans danger pour le personnel.
Article 17 : Toutes les pièces mobiles énumérées à l'article 30 du dahir précité du 2 juillet 1947 (13
chaabane 1366) doivent être munies de protecteurs partout où leurs mouvements pourraient constituer un
danger. Cette prescription est applicable même dans les cas exclus par ledit article. Les galets de
roulement doivent être munis de garde-roues, à moins que leur, agencement n'assure une sécurité
équivalente. Tous les organes mobiles des moteurs ou des commandes du pont, montés on porte-à-faux,
doivent être munis d'un carter ou d'une enveloppe métallique capable de les retenir en cas de chute.
Article 18 : Toutes mesures utiles seront prises pour éviter les chutes d'objets du haut des appareils ou
voies de roulement, ainsi que pour soustraire le personnel aux dangers résultant de ces chutes.
Les parties amovibles telles que couvercles, boîtiers, enveloppes, doivent être reliées aux bâtis de
façon à empêcher leur chute. 171
Article 19 : Les crochets de suspension doivent être d'un modèle empêchant le décrochage accidentel des
fardeaux. Les élingues seront calculées, choisies, disposées et entretenues de façon telle qu'elles ne
puissent pas se rompre, glisser ou être coupées. Elles ne devront pas être en contact direct avec les
angles vifs des fardeaux qu'elles soutiennent. Les brins des élingues reliés aux crochets devront former
un angle tel qu'il ne puisse y avoir de risque de rupture.
Il est interdit de raccourcir les chaînes au moyen de nœuds. Toutes précautions seront prisés pour qu'elles ne
soient pas endommagées par frottement contre les arêtes vives.
Les œillets et épissures des câbles métalliques devront comporter au moins trois tours avec un toron entier du
câble et deux tours avec la moitié des fils coupés dans chaque toron. Toutefois, toute autre forme d'épissure
d'une efficacité équivalente pourra être utilisée.
172
86
Article 20 : Tous les appareils de levage mus mécaniquement seront pourvus de freins ou de tout dispositif
équivalent, capable d'arrêter la charge ou l'appareil en toute position et susceptible de fonctionner même
en cas d'interruption de l'alimentation de l'appareil en énergie motrice.
Cette dernière prescription ne sera toutefois pas applicable en ce qui concerne les mouvements de direction
lorsque, toute action du vent exclue, et la source d'alimentation étant brusquement coupée, l'organe intéresse
s'arrêtera de lui-même sur 50 centimètres.
Les dispositifs prévus au premier alinéa seront installés de façon à pouvoir fonctionner automatiquement ou à
être actionnés immédiatement et directement de son poste de travail par la personne préposée à la manœuvre
de l'appareil.
Article 21 : La descente des charges sous le seul contrôle d'un frein n'est autorisée que si le mécanisme
comporte un limiteur de vitesse et si, quelle que soit la position des charges, le frein se trouve
automatiquement serré dès que le machiniste cesse de le contrôler. L'adjonction du limiteur de vitesse au
mécanisme de descente n'est exigée ni pour la montée des charges, ni pour les grues à destination spéciale,
telles que les pelles de terrassement. La présence d'un frein normalement serré n'est pas obligatoire sur ces
grues.
Article 22 : Tous les appareils de levage doivent être munis de tous les dispositifs de sécurité qui s'avèrent
nécessaires tels que limiteurs de course, limiteurs de relevage et, éventuellement, limiteurs d'orientation.
Ces dispositifs seront de construction robuste et, s'il y a lieu, réenclenchables de la cabine ou du poste de
manœuvre. Les limiteurs de course seront réglés pour éviter la rupture des chaînes ou des câbles.
173
Appareils de levage
Les dispositifs de sécurité
2
dispositifs de sécurité de la grue 7
6
1 – fin de course haute et basse du
crochet
2 – fin de course du chariot 3
3 – limiteur d’orientation 5
4 – fin de course de translation 1
5 – anémomètre 4
6 – limiteur de charge
7 – limiteur de moment
174
87
grue : dispositifs de sécurité
fin de course haute et basse du crochet
Le fin de course haut est destiné à éviter le bloc à bloc de la moufle et du chariot qui
provoquerait une surtension dans le câble de levage, éventuellement sa rupture et
aussi des déformations du chariot.
La fin de course bas est destiné à maintenir un minimum de trois tours
d’enroulement de câble sur le tambour de treuil et à éviter un enroulement à
contresens sur le tambour qui endommagerait le câble au niveau de sa fixation et
inverserait les mouvements de monté et de descente par rapport aux commandes
Le limiteur d’orientation
L’amplitude d’orientation est limité à trois tours afin d’éviter une torsion excessive du
câble d’alimentation électrique.
L’anémomètre
permet de mesurer la vitesse du vent
limiteur de charge
destiné à ne pas dépasser les charges maximales
limiteur de moment
destiné à ne pas dépasser la capacité de la grue
Capacité de levage
176
88
Le limiteur de zone
Le dispositif anticollision
Ce dispositif est destiné à éviter les heurts éventuels entre le câble de levage
d’une grue avec la flèche d’une autre, il peut aussi être utilisé pour interdire le
survol de zones critiques : (école, ligne électrique …). Il s’agit généralement d’un
dispositif électronique qui traite les informations de position du crochet de la grue
et de ceux des grues voisines.
177
Article 23 : Les poulies de mouflage devront être munies de dispositifs permettant de les déplacer au
moment de l'accrochage des charges sans que les ouvriers soient obligés de toucher les câbles ou
les chaînes.
Article 24 : L'usage des appareils de préhension électromagnétique et des bennes preneuses n'est autorisé
que s'ils sont munis de dispositifs propres à éviter la chute de la charge. L'emploi de ces dispositifs n'est
pas obligatoire si des mesures efficaces sont prises pour interdire au personnel l'accès des zones où
des chutes peuvent se produire.
Titre V : Manœuvres.
Article 25 : II est interdit de soulever avec un appareil une charge d'un poids supérieur au poids
maximum indiqué sur l'appareil, compte tenu des conditions de son emploi.
Il est interdit de transporter habituellement des charges au-dessus du personnel. Chaque conducteur
d'appareil doit disposer d'un avertisseur sonore de puissance suffisante qu'il fera fonctionner avant
tout déplacement et à l'approche des zones dangereuses telles que croisement ou superposition de
ponts, portiques, monorails ou voies ferrées. Lorsqu'un appareil de levage est commandé d'une cabine
suspendue, un agent doit constamment assurer la liaison par signaux entre le conducteur et les
ouvriers occupés au sol que la charge est susceptible de surplomber. Cet agent doit diriger l'amarrage,
l'enlèvement, la translation, la dépose et le décrochage des charges, et veiller au respect par le
personnel de l'interdiction de monter sur les charges ou de se suspendre aux crochets et aux
élingues. Lorsque la charge d'un appareil de levage croisera un passage, des mesures efficaces devront
être prises pour prévenir les dangers résultant de la chute éventuelle des charges.
Article 26 : II est interdit d'utiliser les appareils de levage pour le transport des personnes.
Article 27 : Si plusieurs appareils fonctionnent dans des plans différents et superposés, un ordre de
manœuvre devra être établi et toutes mesures convenables prises pour éviter le heurt des charges
par les appareils circulant dans les plans inférieurs. Les mêmes dispositions sont applicables lorsque les
voies de translation sont perpendiculaires. Dans l'un et l'autre cas, des signaux sonores ou lumineux devront
178
aviser les pontonniers et amarreurs du passage de l'appareil ayant la priorité.
89
gestes de commandements
179
180
90
Article 28 : II est interdit de balancer les charges pour les déposer en un point qui ne peut être atteint
normalement par l'appareil de levage, sauf nécessité absolue et sous la responsabilité d'un chef de
manœuvre, toutes précautions étant alors prises pour éviter les accidents. Dans le cas de tractions
obliques, toutes dispositions seront prises pour éviter le balancement. En aucun cas, le personnel ne
devra exercer directement un effort sur les charges. Il est interdit d'utiliser les engins de levage pour
la traction de quelque véhicule que ce soit.
Article 29 : II sera prévu des accès réservés au personnel chargé des opérations de vérification, de graissage
ou d'entretien, afin de lui permettre d'atteindre sans danger les points de travail.
Article 30 : Le graissage, le nettoyage, l'entretien et les réparations des appareils doivent être opérés à l'arrêt.
Lorsque des travaux de construction, d'installation, de réparation ou d'entretien sont effectués à proximité d'un
appareil de levage, tout mouvement de cet appareil est interdit tant que des travailleurs se trouvent occupés
dans la zone dangereuse. L'appareil peut toutefois être mis en mouvement hors de son service s'il est
nécessaire d'effectuer certains travaux spéciaux. Ces travaux doivent être exécutés sous la direction d'un
surveillant qualifié. Celle-ci est également obligatoire pour l'exécution de travaux nécessitant l'accès au
voisinage des conducteurs nus sous tension ou l'accès aux chemins de roulement sur lesquels tous les
appareils ne sont pas mis à l'arrêt.
Article 31 : Les appareils seront éprouvés avant leur mise en service dans les conditions fixées par un
arrêté du directeur du travail et des questions sociales. Ils seront soumis à nouvelle épreuve dans les cas
prévus par ledit arrêté. Conformément à l'article 2 du présent arrêté, les appareils devront, dans toutes leurs
parties, résister sans rupture ni déformation permanente aux contraintes résultant de ces épreuves.
Article 32 : indépendamment des épreuves mentionnées à l'article précédent, les appareils seront examinés à
fond une fois au moins tous les douze mois. Les chaînes, câbles, cordages, élingues, palonniers et crochets
de suspension seront vérifiés une fois au moins tous les douze mois. Ils seront vérifiés, en outre, avant d'être
remis en service après un arrêt lorsque la dernière inspection normale remontera à plus de trois mois. 181
Ils seront également vérifiés lorsqu'ils auront subi des démontages ou des modifications.
182
91
Article 33 : Le chef d'établissement doit faire exécuter les épreuves, examens et inspections par des
techniciens qualifiés et spécialisés appartenant soit à l'établissement lui-même, soit à un organisme
autorisé à exercer cette activité dans les conditions prévues à l'alinéa suivant. L'inspecteur du travail peut
prescrire au chef d'établissement de faire procéder à l'épreuve, à l'examen ou l'inspection de tout ou partie
dos appareils de levage par un vérificateur ou par un organisme agréé choisi par le chef d'établissement sur
une liste dressée par le directeur du travail et des questions sociales. Un arrêté du directeur du travail et des
questions sociales fixera les conditions et modalités d'agrément de ces vérificateurs ou organismes.
Article 34 : Les résultats des épreuves examens et inspections prévus aux articles précédents, les dates de
chacune de ces opérations ainsi que les noms, qualités et adresses des personnes qui les ont effectuées
doivent être consignés sur un registre ou carnet spécial sur lequel chaque appareil de levage sera décrit,
avec tous ses accessoires. Les résultats des épreuves, examens et inspections prescrits par
l'inspecteur du travail devront être notifiés à celui-ci dans les quatre jours par le chef d'établissement.
Article 35 : II est interdit de confier la conduite des appareils de levage à des ouvriers que leur
ignorance ou leur connaissance imparfaite des consignes et des manœuvres, leur état de santé ou
leurs aptitudes physiques rendent impropres à remplir ces fonctions.
183
Conduite en sécurité
Règlementation française (décret du 2 décembre 1998)
- grues à tour ;
- grues mobiles ;
- grues auxiliaires de chargement de véhicules ;
- chariots automoteurs de manutention à conducteur porté ;
- plates-formes élévatrices mobiles de personnes ;
- engins de chantier télécommandés ou à conducteur porté
184
92
Conduite en sécurité
Réglementation française (décret du 2 décembre 1998)
185
CACES
grutier
La recommandation R377 de la caisse nationale de l’assurance maladie
(CNAM) préconise de ne confier la conduite des grues qu’à des conducteurs
dont les connaissances ont été reconnues par un « certificat d’aptitude à la
conduite en sécurité » (CACES)
186
93
R 377 : Référentiel des connaissances pour le grutier
187
Article 36 : Des consignes seront établies par le chef d'établissement après accord de l'inspecteur
divisionnaire du travail. Ces consignes prévoiront notamment :
1° Les mesures de sécurité à appliquer à l'occasion du service normal de l'appareil et notamment
l'interruption de l'alimentation en énergie lorsque le conducteur quitte son poste de travail ;
2° Les précautions à prendre pour éviter les chutes d'objets transportés par l'appareil de levage ou
heurtés par celui-ci ou par sa charge au cours de ses déplacements ;
3° Les mesures de sécurité destinées à assurer la sauvegarde du personnel participant aux opérations
de visite, de graissage, de nettoyage, d'entretien ou de réparation.
Les consignes seront affichées en français et en arabe dans les locaux ou emplacements où chacune
d'elles s'applique et dans la cabine de manœuvre des appareils de levage.
Article 37 : Chaque appareil devra porter l'indication du ou des poids maximums des charges qu'il peut
mouvoir dans les différents cas d'emploi. Les accessoires, chaînes, câbles, cordages, élingues,
palonniers, crochets de suspension doivent porter l'indication du poids maximum qu'ils peuvent
soutenir. Ces indications seront marquées en chiffres ou lettres bien lisibles sur l'appareil ou les accessoires
eux-mêmes ou, à défaut, sur une plaque ou un anneau solidement fixé à ceux-ci.
Article 38 : Le directeur du travail et des questions sociales, peut, par arrêté pris après enquête de l'agent
chargé de l'inspection du travail, accorder à un établissement dispense permanente ou temporaire de tout ou
partie des prescriptions du présent arrêté, si l'application de ces prescriptions est impossible, et si la sécurité
des travailleurs est assurée de façon suffisante dans des conditions correspondant dans toute. la mesure du
possible à celles qui sont fixées par le présent arrêté.
188
94
Arrêté viziriel du 2 Avril 1952 (7 Rejeb 1371) (BO 2066)
189
ATMOSPHERES
EXPLOSIVES ATEX
190
95
ATMOSPHERES EXPLOSIVES ATEX
191
96
ATMOSPHERES EXPLOSIVES ATEX
Art. 3 ATEX 137
193
ATMOSPHERES EXPLOSIVES
ATEX
Guide de bonne pratique à caractère non contraignant en vue de la mise en oeuvre de la directive 1999/92/CE du Parlement
européen et du Conseil
194
97
Mesures qui empêchent ou restreignent
la formation d’atmosphères explosibles
dangereuses
•Remplacement
•Limitation des concentrations
•Inertage
•Systèmes fermés
•Ventilation
•Surveillance des concentrations
•Eviter les accumulations de poussières
195
Remplacement
Il est souvent possible de remplacer une substance inflammable par une autre
incapable d'engendrer une atmosphère explosible. Parmi les diverses possibilités,
on peut considérer:
■ les solutions aqueuses
■ les hydrocarbures halogénés ininflammables (ex halogène : fluore, chlore, iode)
utilisés en tant que solvant
■ les solvants ou mélanges avec point éclair supérieur à 30 °C et/ou point éclair
suffisamment supérieur à la température de travail,15 °C pour les mélanges et 5 °C
pour les liquides purs. Les installations dans lesquelles des liquides inflammables
sont chauffés doivent être munies d'un élément de sécurité à fonctionnement
indépendant de la commande de température (par ex. déclencheur thermique avec
arrêt automatique du chauffage), élément qui empêche de manière contraignante
le dépassement de la température maximum admissible. Cependant le critère du
point d'éclair n'est pas applicable pour les liquides inflammables sous forme de
brouillard (aérosols) car ils sont capables d'exploser même à des températures
inférieures au point d'éclair
■ les matières de remplissage incombustibles
■ les matériaux peu poussiéreux à gros grains
■ les produits pâteux, ainsi que l'humidification de la poussière de manière à
empêcher sa mise en suspension dans l'air 196
98
Limitation des concentrations
197
Inertage
On désigne par inertage l'ajout d'une substance inerte pour empêcher la création
d'une atmosphère explosible, par ex. le remplacement partiel de l'oxygène
atmosphérique par un gaz inerte dans un espace délimité.
198
99
199
Systèmes fermés
Lorsque les installations dans lesquelles sont traités des produits inflammables sont
construites comme des systèmes fermés, elles présentent l'avantage d'éviter que
des gaz, des vapeurs ou des poussières ne s'en échappent, et que presque
aucune poussière combustible ne se disperse dans l'espace environnant.
100
Systèmes fermés
201
Systèmes fermés
202
101
écluses
203
Ventilation
Les mesures de ventilation permettent de limiter la formation d'atmosphère
explosible aux alentours des installations et appareils, et de restreindre ainsi
la zone menacée par un risque d'explosion.
102
Ventilation
Ventilation
naturelle
Ventilation
artificielle
205
206
103
Surveillance des concentrations
■ en cas d'atteinte du seuil d'alarme (par ex. 10 % de la limite inférieure d’explosibilité
LIE), lors de dérangements ainsi qu'en cas de panne du détecteur de gaz, les mesures
de protection doivent s'enclencher automatiquement.
■ le temps de réponse du système (temps écoulé jusqu'à ce que les mesures de
protection soient efficaces) doit être suffisamment bref pour qu'aucune ignition ne soit
possible.
■ la concentration à laquelle doit réagir le détecteur de gaz doit être fixée
suffisamment bas. La santé des personnes occupant le local ne doit en aucun cas être
mise en danger par suite du choix d'un seuil de concentration d'alarme trop élevé.
■ aux endroits où l'on peut s'attendre à la formation d'une atmosphère explosible, des
détecteurs doivent être placés en nombre suffisant.
■ l'installation de détection de gaz doit faire l'objet d'une maintenance régulière
effectuée par des spécialistes;
207
208
104
Mesures qui empêchent l'ignition
d'atmosphères explosibles
dangereuses
•Zones
•Elimination des sources d'ignition
209
(2) L'employeur s'assure que les mesures de prévention des explosions d'ordre
technique et organisationnel soient appliquées dans les zones.
210
105
Zones
211
Zone 0
Emplacement où une atmosphère explosive consistant en un mélange avec l'air
de substances inflammables sous forme de gaz, de vapeur ou de brouillard est
présente en permanence, pendant de longues périodes ou fréquemment.
Zone 1
Emplacement où une atmosphère explosive consistant en un mélange avec l'air
de substances inflammables sous forme de gaz, de vapeur ou de brouillard est
susceptible de se présenter occasionnellement en fonctionnement normal.
Zone 2
Emplacement où une atmosphère explosive consistant en un mélange avec l'air
de substances inflammables sous forme de gaz, de vapeur ou de brouillard n'est
pas susceptible de se présenter en fonctionnement normal ou, si elle se
présente néanmoins, elle n'est que de courte durée.
212
106
Exemple
213
Zone 20
Emplacement où une atmosphère explosive sous forme de nuage de poussières
combustibles est présente dans l'air en permanence, pendant de longues
périodes ou fréquemment.
Zone 21
Emplacement où une atmosphère explosive sous forme de nuage de poussières
combustibles est susceptible de se présenter occasionnellement en
fonctionnement normal.
Zone 22
Emplacement où une atmosphère explosive sous forme de nuage de poussières
combustibles n'est pas susceptible de se présenter en fonctionnement normal,
ou, si elle se présente néanmoins, elle n'est que de courte durée.
214
107
Exemple : filtre à manches
INRS ED 945
215
Zone 0
L'intérieur des réservoirs, des installations, des appareils
et des tuyaux est généralement classé zone 0.
Zone 1
Sont en général considérés comme zone 1:
■ l'environnement immédiat de la zone 0
■ l'environnement immédiat des ouvertures d'alimentation
■ le voisinage immédiat des équipements de remplissage et de vidange
■ le voisinage immédiat des presse-étoupe dont l'étanchéité est insuffisante
(par ex. sur les pompes et les vannes)
■ le voisinage immédiat des appareils qui peuvent se briser facilement
En industrie chimique :
■ dans les appareils et installations inertisés
■ dans les conduites et la robinetterie qui sont complètement remplies de
liquides en fonctionnement normal
un presse-étoupe d’une pompe est une pièce métallique cylindrique qui assure l'étanchéité
entre l'axe en rotation et le corps des pompes. 216
108
Guide pour la classification
Zone 2
Sont en général considérés comme zone 2:
■ l'environnement immédiat des zones 0 ou 1
■ l'environnement immédiat des soupapes de sécurité
■ les locaux de stockage de liquides et gaz inflammables en réservoirs fermés
Zone 20
La classification en zone 20 doit en général être appliquée uniquement à l'intérieur des
récipients, conduites, appareils, etc.
Zone 21
La zone 21 comprend notamment les emplacements suivants:
■ les appareils et installations inertisés
■ les emplacements situés à proximité immédiate des points de soutirage et de
remplissage de matières pulvérulentes
■ les emplacements dans lesquels apparaissent des dépôts de poussière qui, en
fonctionnement normal, peuvent former une concentration explosible de poussières
combustibles en mélange avec l'air.
Zone 22
Peuvent être notamment classés en zone 22 les emplacements situés à proximité
d'appareils contenant de la poussière, appareils à partir desquels de la poussière peut
s'échapper par des inétanchéités pour former des dépôts de poussières en quantités
217
dangereuses.
INRS ED 911
218
109
Exemple
Zone2
INRS ED 911
Pompe
219
Exemple
Z2
INRS ED 911
Z1
220
110
Étendue de l'emplacement exposé
au danger d'explosion
Les facteurs suivants doivent être pris en compte lors de la détermination de l'étendue
de l'emplacement exposé au danger d'explosion (= distances, éloignement par
rapport à la source potentielle du danger):
222
111
Étendue de l'emplacement exposé
au danger d'explosion
■ Mesures qui restreignent la propagation d'une atmosphère
explosible
En général, les éléments de construction tels que parois, écrans
massifs (murs pare-feu) et bassins de rétention limitent
l'emplacement exposé au danger d'explosion.
Les zones qualifiées de non dangereuses, telles que les entrées et
les cages d'escaliers, doivent être séparées des emplacements
contigus exposés au danger d'explosion, p. ex. par des sas, des
portes à fermeture automatique ou des clapets d'explosion ou clapets
coupe-feu
■ Autres facteurs
– température et pression des matières
combustibles et de leur environnement
– thermique et diffusion
– organisation de l'entreprise
223
■ flammes
■ surfaces chaudes
■ équipements électriques
■ électricité statique
■ étincelles d'origine mécanique
■ foudre
■ réactions chimiques
224
112
Flammes
225
Il faut avant tout éviter ou éliminer les sources d'ignition dans les zones à risque
d'explosion. Lorsque ce n'est pas possible, d'autres mesures seront prises pour
neutraliser les sources d'ignition ou du moins réduire leur efficacité potentielle.
Catégories d'appareils
113
Surfaces chaudes
Outre les surfaces chaudes facilement reconnaissables telles que les étuves, les
serpentins de chauffe…, des processus mécaniques (par ex. freinage de chariots de
manutention et de centrifugeuses, échauffement de pièces en mouvement à cause
d'une lubrification insuffisante) ainsi que l'usinage par enlèvement de copeaux
peuvent également conduire à la formation de surfaces chaudes dangereuses.
Dans les zones 1 et 2, la température de surface ne doit pas dépasser la
température d’auto-inflammation des matériaux présents. Dans la zone 0, il faut
de plus respecter une marge de sécurité de 20 % par rapport à la température
d'inflammation. Il faut en outre veiller au moyen de mesures adéquates, à ce que,
par ex. le chauffage soit coupé avant d'atteindre la température d'inflammation.
Dans un objectif de simplification (en particulier pour les essais des équipements
électriques), les températures d'inflammation des gaz et vapeurs sont réparties en
différentes classes selon le tableau suivant:
227
Surfaces chaudes
Dans les zones 20, 21 et 22, les températures de l'ensemble des surface qui peuvent
entrer en contact avec des nuages de poussières ne doivent pas dépasser deux tiers
de la température minimale d'inflammation du nuage de poussières. De plus, les
températures des surfaces sur lesquelles peut se déposer de la poussière doivent
présenter une marge de sécurité d'au moins 75 °C inférieure à la température
minimale d'inflammation du dépôt pouvant se former à partir de ladite poussière.
228
114
Modes de protection pour le matériel électrique – Atmosphères gazeuses
Normes : EN 60079-… CEI 60079-…
229
230
115
Modes de protection pour le matériel électrique – poussières
Normes : EN 61241-… CEI 61241-…
231
232
116
Modes de protection pour le matériel non électrique
233
234
117
Indice de protection (EN 60529)
235
236
118
237
Groupe d’appareils
I : souterrain
II : industries de surface
238
119
Electricité statique
Dans les zones à risque d'explosion, il faut par ex. prendre les mesures suivantes:
■ éviter les matériaux et les objets à faible conductivité électrique
■ raccorder et mettre à la terre tous les éléments conducteurs
■ utiliser des récipients métalliques lors du transvasement de liquides facilement
inflammables (les récipients en plastique sont autorisés jusqu'à un volume de 5 l)
■ augmenter la conductivité électrique grâce à des additifs spéciaux afin d'abaisser
la résistance spécifique au-dessous de 108 Ω m.
■ maintenir une vitesse d'écoulement peu élevée, c.-à-d. en dessous de 1 m/s.
■ utiliser des revêtements de sols conducteurs (résistance d'isolement inférieure à
108 Ω) ou porter des chaussures conductrices avec résistance d'isolement inférieure
à 108 Ω, par ex. lors du transvasement de liquides facilement inflammables.
239
Dans les zones 1 et 2, elles ne sont tolérées que lorsque des mesures
techniques ou organisationnelles spéciales sont appliquées:
■ Les étincelles dues au frottement ou aux chocs peuvent être évitées efficacement
par des combinaisons adéquates de matériaux.
■ Lors du meulage, un refroidissement à l'eau de la pièce meulée permet d'éviter
les étincelles.
Les outils
■ Les outils manuels en acier dont l'utilisation ne peut provoquer que des étincelles
uniques (ex. clé plate, tournevis) peuvent être utilisés dans les zones 1, 2, 21 et 22.
■ Les outils qui provoquent une gerbe d'étincelles ne peuvent être utilisés que si :
– dans les zones 1 et 2, s'il est garanti qu'il n'y a pas d'atmosphère explosible
dangereuse au poste de travail
– dans les zones 21 et 22, si le lieu de travail est protégé et si les dépôts de
poussières ont été éliminés du lieu de travail, ou encore si le lieu de travail est
maintenu à un niveau d'humidité tel que la poussière ne peut pas former de nuage
240
ni provoquer de feu couvant
120
Foudre Réactions chimiques
Les bâtiments et les installations Parmi les mesures appropriées, il faut citer:
comprenant des zones à risque ■ la stabilisation
d'explosion ■ l'amélioration de la dissipation de chaleur
doivent être protégés par des mesures ■ la régulation de la température et de la
adaptées de protection contre la foudre pression
telles que par ex. formation de «cage ■ la limitation des temps de séjour
de Faraday" de manière à ce que toute ■ le stockage à plus basse température
surtension potentielle soit évacuée sans ■ l'inertage
danger.
Mesures constructives
242
121
Construction résistant aux explosions
Il y a deux façons fondamentales de réaliser une
construction «résistant aux explosions»:
244
évent
122
Suppression de l'explosion
245
• arrêtes flammes
• barrage mécanique à réponse rapide
• Injection d'agents extincteurs
• immersion,
• vannes rotatives
246
123
arrête-flammes pour les gaz les vapeurs et les
brouillards
Pour éviter les retours de flamme dans une atmosphère explosive, par exemple à
travers des canalisations, des dispositifs de respiration et des conduites de remplissage
et de vidange qui ne sont pas remplies de liquide en permanence, des dispositifs de
sécurité arrête-flammes peuvent être utilisés.
Le fonctionnement des arrêtes flamme est basé sur le laminage du front de flamme à
travers une matrice formée d’un ou plusieurs disques arrête-flammes.
248
124
Systèmes de découplage pour les
poussières
• écluse (Vanne rotative)
Le principe de fonctionnement des vannes rotatives est basé sur l’extinction de la
flamme lorsqu’elle traverse d’étroits passages. Ce dispositif est donc principalement
utilisé aux points de chargement et déchargement des produits.
249
250
125
Systèmes de découplage pour les
poussières
CHEMINEES DE DECHARGE
251
Mesures organisationnelle
252
126
Document relatif à la protection contre les
explosions Art. 8 ATEX 137
Les responsabilités quant à la prise de mesures doivent être clairement fixées. Par
activités dangereuses, on entend notamment le soudage, le meulage ou la
maintenance de matériels électriques.
254
127
Maintenance
Il faut veiller à une maintenance régulière des installations et des appareils:
■ inspection (mesures, contrôles, enregistrement des données),
■ maintenance (par ex. nettoyage, entretien, graissage) et
■ remise en état (échange de pièces, réparations)
Il faut accorder une attention particulière à la remise en état des équipements
techniques de sécurité, tels qu'installations de ventilation, dispositifs arrête-
flammes, clapets de décharge d'explosion, éléments des systèmes
de suppression de l'explosion, sondes de mesures, vannes à fermeture
rapide, et les équipements ou les éléments d'installation qui peuvent agir
comme sources d'ignition (par ex. paliers ou câbles électriques).
Lors des travaux de maintenance, il faut veiller à respecter les points suivants:
■ Les éléments d'installation à entretenir sont, si nécessaire, vidés, mis hors
tension, nettoyés, rincés et sont exempts de substances combustibles. Lors des
travaux, ces substances sont interdites sur le lieu de travail.
■ Des écrans appropriés doivent être installés lors des travaux au cours
desquels une projection de particules incandescentes est possible (par ex.
soudage, combustion, meulage).
255
- Contraintes thermiques
- Traitement du bruit
- Eclairage
- Qualité de l’air
256
128
Evaluation des contraintes thermiques
Evaluation qualitative
Enquête auprès des salariés sur l’ambiance thermique du travail
Evaluation quantitative
Ambiances de travail chaudes
• Indice WBGT
• Indice de sudation requise
Confort thermique
• Indices PMV et PPD
Ambiances froides
• Isolement vestimentaire requis
• indice de refroidissement
257
Ambiance thermique
Mesures techniques de maitrise
réduire les échanges thermiques des murs et toitures:
• par une meilleure isolation thermique : Toiture et murs à double parois, double vitrage
• par une réflexion du rayonnement solaire: Parois extérieures peintes en blanc
• par un refroidissement extérieur : arrosage
• par une orientation des vitrage hors du rayonnement solaire : orientation nord
• mise en place des stores extérieures pour les vitrages orientés sud
129
Ambiance thermique
Mesures techniques
ventilation générale, climatisation :
• ventiler avec de l’air extérieur, en respectant la vitesse d’air appropriée, de
préférence de bas en haut en été.
Ambiance thermique
Mesures organisationnelles
260
130
Maitrise du bruit au travail
1. Sources de bruit
2. plan de mesurage
3. Actions pour réduire le bruit sur les sources fluides
• Actions sur l’écoulement primaire
• Les silencieux
• Cas de la cavitation
4. Actions sur les sources solidiennes
• Actions sur la force
• Actions sur la structure
5. Actions sur la propagation aérienne
• Cloisonnement
• Encoffrement
• Écran
• Absorption du local
6. Actions sur la propagation solidienne : suspension élastique
7. Actions sur le récepteur
• Cabines
• EPI
261
Sources solidiennes
131
Sources aérienne
263
Source liquidienne
264
132
Sources du bruit
• pneumatique
• mécanique (grincement de pièces non lubrifiées, vibrations de
parois…)
• électrique (fermeture de relais, ronflement des circuits magnétiques
des transformateurs…)
• hydraulique (turbulence, aspiration des pompes…)
• aéraulique (ventilation, turbines…)
265
Propagation du bruit
Propagation
aérienne
Propagation
solidienne
266
133
Actions pour réduire le bruit
• La source du bruit
• La propagation du bruit
• Le récepteur
267
268
134
Les actions sur les sources fluides
269
270
135
Les actions sur les sources fluides : Les silencieux
Mesures de prévention
Il s’agit d’éviter la dépression qui vaporise le liquide, il y a plusieurs possibilités :
• augmenter la pression statique du réseau d’écoulement
• réduire la vitesse de l’écoulement
• diminuer les pertes de charge : géométrie et état de surface des conduites
272
136
Actions sur les sources solidiennes
Actions sur la force
273
Exemple :
• découpe par sciage au lieu par guillotine,
• fixation par boulonnage au lieu de fixation par rivet
Scie guillotine
Scie circulaire
• lubrifier
274
137
Actions sur les sources solidiennes
Actions sur la structure
Une force appliquée à une structure
engendre une vibration qui donne lieu
à un bruit
L’amortissement
L’amortissement permet de réduire
l’amplitude de la vibration transmise
et donc réduit l’intensité sonore du
bruit généré
275
276
138
Actions sur les sources solidiennes
277
Cloisonnement
139
Les actions sur la propagation aérienne
Cloisonnement
279
Écrans
280
140
Les actions sur la propagation aérienne
Encoffrement
281
Absorption du local
141
Les actions sur la propagation solidienne
283
Cabines
284
142
Les actions sur la réception
Protecteurs
individuels contre le
bruit (PICB)
285
L’ÉCLAIRAGE
ECLAIREMENT
Flux lumineux :
Puissance lumineuse émise dans toutes les directions par une source.
Le flux s’exprime en lumens (lm).
Ex : Le flux lumineux d’une source a incandescence de 100 W est d’environ 1500 lm
Source lumineuse
ponctuelle
dF
E= L’éclairement est mesurée à l’aide d’un luxmètre 286
dS
143
Réglementation
Les locaux du travail doivent disposer d’une lumière naturelle suffisante. A défaut les
locaux fermés affectés au travail, leurs dépendances notamment les passages et
escaliers, doivent être suffisamment éclairés pour assurer la sécurité du travail, la
sécurité de la circulation des salariés et éviter la fatigue visuelle, ainsi que les
affections de la vue.
287
Réglementation
Dans les zones de travail, le niveau d'éclairement doit en outre être adapté à la nature de la
précision des travaux à exécuter.
En cas d’éclairage artificiel, le rapport des niveaux d'éclairement, dans un même local, entre
celui de la zone de travail et l'éclairement général doit être compris entre 1 et 5 ; il en est de
même pour le rapport des niveaux d'éclairement entre les locaux contigus en communication.
Les postes de travail situés à l'intérieur des locaux de travail doivent être protégés du
rayonnement solaire gênant soit par la conception des ouvertures soit par des protections,
fixes ou mobiles, appropriées.
Les dispositions appropriées doivent être prises pour protéger les salariés contre
l'éblouissement et la fatigue visuelle provoqués par des surfaces à forte luminance ou par
des rapports de luminance entre les surfaces voisines.
Les sources d'éclairage doivent avoir une qualité de rendu des couleurs en rapport avec
l'activité prévue et elles ne doivent pas compromettre la sécurité des salariés.
Toutes les mesures doivent être prises afin que les salariés ne puissent se trouver incommodés
par les effets thermiques dus au rayonnement des sources d’éclairage mises en ouvre. Ces
sources d’éclairage doivent être aménagées ou installées de façon à éviter tout risque de brûlure.
Les organes de commande d'éclairage doivent être d’accès facile. Ils doivent être munis du
voyant lumineux dans les locaux ne disposant pas de lumière naturelle.
L'employeur fixe les règles d'entretien périodique des matériaux d'éclairages. Ces règles
d'entretien doivent être consignées dans un document qui doit être communiqué aux membres du
comité d'hygiène et de sécurité ou, à défaut, aux représentants syndicaux et aux délégués des
salariés.
288
144
Éclairage latéral
Éclairage latéral
brise-soleil
290
145
Éclairage latéral
brise-soleil
291
Éclairage latéral
Stores
extérieures
146
Éclairage zénithal
C’est la meilleure solution pour l’éclairage naturel. Le vitrage sera orienté au nord. Ils
peuvent être verticaux, inclinés à 45°- 60° par rapport à l’horizontale.
Plus le vitrage se rapproche de la verticale, plus sa surface doit être importante pour
un facteur de lumière du jour directe équivalent. Il est donc plus économique d’avoir un
vitrage incliné qui évitera aussi le rayonnement direct sur le poste de travail. Une
inclinaison de 60° permet d’éviter totalement ce rayonnement, même en été. Une
inclinaison de 45° est acceptée mais elle est moins favorable à cause du rayonnement
direct du soleil au zénith en été.
Une répartition des sheds sur toute la toiture permet une homogénéité de
l’éclairement. Près des murs, dans le sens de la longueur, l’éclairement est plus faible
et l’on doit compenser par des vitrages latéraux.
293
Éclairage naturel
Éclairage zénithal
294
147
Éclairage artificiel
Pour un éclairement inférieur ou égal à 300 lux, l’éclairage général est suffisant.
295
Éclairage artificiel
INRS ED 85
Principes à respecter
296
148
Éclairage artificiel
Principes à respecter
• Éviter un contraste trop important
-Éclairage homogène au niveau du champs de vision rapport max de 3
-Écart entre éclairement zone de travail et éclairement général < à 5
-Éviter les zones d’ombre et les effet de masques (luminaires placés au dessus
du plan du travail, installation d’un grand nombre de luminaires de faible
intensité au lieu de peu de luminaire de grandes intensités)
• Tenir compte des caractéristiques de l’opérateur (tâches nécessitent un
éclairement élevé)
- Hauteur et orientation des luminaires réglables
- Intensité réglable par Allumage ou extinction des sources lumineuse ou par
gradient d’éclairement.
• assurer un rendu de couleur compatible avec la tâche à accomplir.
297
Éclairage artificiel
Lampe
halogène 298
149
Aération
Assainissement de l’air
Agressions respiratoires
• Gaz ou vapeurs neutres réduisant l'apport en O2 : CO2, azote, argon, vapeur
d'eau...
• Gaz ou vapeurs toxiques: chlore, benzène...
• Particules liquides neutres ou toxiques: peinture en bombe, insecticides....
• Particules solides neutres, toxiques ou radioactives: poussières, fumées,
aérosols...
• Eléments infectieux: bactéries, virus, microbes
Risques respiratoires
• Asphyxie
• Allergies (asthme, rhinite) provoquées par poussières de certains produits (arsenic,
enzymes...)
• Irritation (toux, laryngite), bronchite, oedème pulmonaire provoqués par des
toxiques: acide nitrique, trichloréthylène....
• Ulcérations, cancers provoqués par les fumées de soudure, benzène, acide
chromique...
• Pneumoconioses provoquées par des poussières de charbon, silice, farine, ciment.
300
• Maladies infectieuses
150
Locaux à pollution non spécifique
Règlementation française
Ventilation naturelle
Le débit minimal d’air neuf à introduire par occupant est fixé comme suit :
302
151
Locaux à pollution spécifique
Ce sont les locaux dans lesquels des substances dangereuses ou gênantes sont
émises sous forme de gaz, vapeurs, aérosols solides ou liquides autres que celles
qui sont liées à la seule présence humaine, locaux pouvant contenir des sources de
micro-organismes potentiellement pathogènes ou locaux sanitaires. Dès lors qu’un
polluant est émis dans le local, celui-ci devient un local à pollution spécifique.
1- apporter de l’air neuf dans les mêmes conditions que celles prévues pour la
ventilation mécanique des locaux à pollution non spécifique.
VLCT (VECD au canada) : est la valeur limite mesurée sur une période de
référence de 15 mn pendant le pic d’exposition
304
152
VLE - VLCT - VME
305
153
Evaluation de la qualité de l’air
307
308
154
Valeurs limites de concentration admissibles
309
310
155
Locaux à pollution spécifique -
Hiérarchie des mesures
311
312
156
Principaux dispositifs de captage
313
Travail de pierres
314
157
Principaux dispositifs de captage
315
316
158
Recyclage de l’air
317
Espaces clos
318
159
Espaces clos
319
EPI
160
EPI - R.231-54-9
Filtre contre les particules :
• Ils sont de couleur blanche, portent la lettre « P » et arrêtent les particules solides
et liquides. (Ponçages, Grenaillage -poussières-, Déversement de granulés dans le
mélangeur –poussières-, Pulvérisation de résine par pistolet airless -brouillard,
aérosols-, Nettoyage du mélangeur –fumées-
• Il existe 3 niveaux de protection :
P1 (arrêtent 80% de ces aérosols) - P2 : (94%) - P3 : (99,95%)
Filtre contre les gaz et vapeurs :
Ce sont des filtres à charbon actif. La nature du gaz ou de la vapeur est associée à
une couleur. Il existe 3 niveaux de protection : classes 1, 2 et 3.
Type Couleur Domaine d’utilisation
A Marron Gaz et vapeurs organiques dont le point d’ébullition est
supérieur à 65°C
B Gris Gaz et vapeurs inorganiques sauf le monoxyde de
carbone (ex : Cl2, Br2, H2S, HCN…)
K Vert Ammoniac et dérivés organiques aminés
EPI
Exemples Protections
A1P2 Vapeurs organiques, poussières
B2P2 Vapeurs inorganiques, brouillard
A2B2P2 Vapeurs organiques, HCN, fumées
A2B2E2K2P2 Vapeurs organiques, HCN, durcisseur aminé, aérosol
322
161
EPI
Quelques exemples concrets :
Opérations Filtres
ART. 11. – Conformément aux dispositions de l'article 281 de la loi précitée n° 65-
99, l'air doit être renouvelé dans les locaux fermés où les salariés sont appelés à
séjourner , de façon à :
– maintenir un état de pureté de l'atmosphère propre à préserver la santé des
salariés ;
– éviter les élévations exagérées de la température, les odeurs désagréables et
les condensations.
ART. 13. – Dans les cas où il est impossible d’exécuter des mesures de protection
contre les poussières ou gaz irritants ou toxiques, des masques et dispositifs de
protection appropriés doivent être mis à la disposition des salariés.
L'employeur doit prendre toutes les mesures nécessaires pour que ces masques et
dispositifs de protection soient maintenus en bon état de fonctionnement et 324
désinfectés avant d'être attribués à un nouvel utilisateur.
162
Réglementation risque chimique - BO 6214
• Evaluation des risques
- Etiquetage, FDS compatibles conformes aux normes
- évaluation du risque chimique en cas d’exposition
- Prise en compte lors de l’évaluation des : dangers du produit chimique,
données sur les FDS, conditions d’exposition, les valeurs limites d’exposition
professionnelle, l’effet des mesures de sécurité, les rapports établis par le
médecin de travail.
- évaluation aussi pour travaux de maintenance et prise en compte de
l’exposition à une combinaison de produits
- le démarrage d’une activité nouvelle mettant en œuvre les produits chimique
est subordonné à l’évaluation du risque chimique et à la mise en œuvre de
mesures préventives
- Communication des résultats de l’évaluation au comité HS
- les résultats de l’évaluation sont mis à la disposition de l’inspection du travail
163
Réglementation risque chimique - BO 6214
• Surveillance médicale
liste des personne exposées comprenant la substance, la durée et la
concentration
Élaboration des fiches d’exposition par salarié
le salarié est informé de l’existence de la fiche et a accès aux informations
la fiche est transmise au médecin du travail
la liste et les fiches sont communiquées au comité HS
élaboration de la fiche d’aptitude physique par le médecin du travail renouvelée
au moins une fois par an
examen médical des salariés exposés à des substances par exemple en cas 328 de
demande du salarié
164