Machines Electriques PD-1

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AVANT-PROPOS

AVANT PROPOS

Ce document de préparation au probatoire de l’enseignement technique


industriel pour les spécialités F3, F2, MEM etc., il est un outil au service de
l’ENSEIGNANT et de L’ELEVE car il résume tout le programme de la matière
que l’on nomme Machines électriques en classe de première.

La première partie de cet ouvrage traite du magnétisme dont l’assimilation est


fondamentale à la connaissance de la technologie des machines, des différentes
mesures que l’on pourrait y effectuer, et surtout de la connaissance des différents
paramètres de fonctionnement. En deuxième partie nous étudierons les machines à
courant continu puis les machines alternatives statiques à savoir le transformateur
monophasé et triphasé et enfin se sera autour des machines alternatives tournantes
à savoir les machines asynchrones (moteur asynchrone triphasé) et machines
synchrones (alternateurs) de passer à la loupe.

Le meilleur moyen d’utiliser ce document consiste à tout d’abord lire le cours,


puis à effectuer les exercice corrigé et commenté afin de vérifier si l’analyse que
l’on a faite est logique puis a effectuer les exercices avec réponses et enfin les
exercices sans réponse pour confirmation de l’assimilation du chapitre.

Nous souhaitons que cet ouvrage apporte une contribution à la formation


professionnelle des élèves en vue de leur insertion socioprofessionnelle.

FAWA KAMPETE AUBIN

« Le Génie c’est 90% de transpiration et 10%


d’inspiration »

ALBERT EINSTEIN

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ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
TABLE DES MATIERES

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ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE1 : L’ELECTROMAGNETISME
CHAIPTRE 1 : LE MAGNETISME

I- NOTIONS PRELIMINAIRE SUR LE MAGNETISME

Le magnétisme est a la base du fonctionnement des machines électriques


quelles soit tournantes ou statiques. La possibilité de création du champ
magnétique qui est un des trois effets du courant électrique lorsqu’il parcourt un
circuit électrique est l’effet qui rend extrêmement important le courant
électrique surtout en ce siècle appelé siècle de lumière.

a- Aimants naturels et artificiels


Les aimants naturels sont des oxydes de fer qui ont la propriété naturelle
d'attirer le fer et d'autres substances. Un aimant est dit artificiel si la propriété
magnétique de la substance est acquise par action de l’homme. Par exemple En
frottant un barreau d'acier avec un aimant naturel, on obtient un aimant
artificiel.
b- Propriétés magnétiques des substance
Les substances sont classées selon leurs propriétés magnétiques en trois familles :
 Substances paramagnétiques : faiblement attirées par un aimant (oxygène, air,),
 Substances diamagnétiques : faiblement repassés (les gaz, le plomb, le zinc, l'or).
 Substances ferromagnétiques : fortement attirés (fer, acier, fonte, ...),
c- Actions naturelles des pôles
Tout aimant est constitué par deux pôles à savoir le pôle nord et le pôle sud
 Les pôles de mêmes noms se repoussent,
 Les pôles de noms contraires s'attirent,
 Les actions magnétiques décroissent très vite lorsque la distance croît,
d- Champ de forces magnétiques
Dans l'espace qui environne un aimant, tous les corps sont soumis à des forces,
on dit que cet espace est le siège d'un champ de forces magnétiques.
Lorsque l'action directive subie par un aimant est identique en tous les points d'un
lieu, on dit que le champ est uniforme,
e- Spectre magnétique d'un aimant
Les lignes d'induction sont dirigées :

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ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE1 : L’ELECTROMAGNETISME
 A l'extérieur : du pôle Nord au pôle Sud,
 A l'intérieur : du pôle Sud au pôle Nord.

Barre aimantée Aimant en U

II- Les électro-aimants :

Un fil conducteur est placé au voisinage d'une aiguille aimantée "Boussole"


(fig.1). Lorsqu’un courant passe dans le fil conducteur, l'aiguille prend une
position d'équilibre presque perpendiculaire au conducteur si le courant est assez
important. Cette expression est connue sous le nom "Expérience d'Oersted",
montrant que le passage d'un courant à travers un conducteur modifie les
caractéristiques magnétiques de son entourage.

fig1 Expérience d'Oersted

a- induction magnétique

La modification de l'espace au voisinage d'une particule chargée en mouvement,


⃗ , caractérisé par sa
traduit la définition d'un champ magnétique qu'on notera 𝐵
direction, son sens et son module. Elle se détermine en fonction de la perméabilité
du vide μ0 =𝟒𝝅𝟏𝟎−𝟕 et du courant qui traverse l’élément.

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ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE1 : L’ELECTROMAGNETISME
b- Calcul de quelque l’induction magnétique

Forme du circuit Formule observation

Induction
magnétique crée
par une charge en
mouvement

Induction I x Le sens de l'induction magnétique B est désigné


M
magnétique crée par le bras gauche tendu de l'observateur lorsqu'il
B
par un conducteur est placé sur le fil conducteur tel que le courant
entre par les pieds et lui sort par la
rectiligne
tête, en regardant le point M.

Induction
magnétique crée
par une spire en
son centre

Induction Si l'on imagine qu'on tient la bobine de la main


magnétique crée droite de façon que les doigts soient dirigés dans le

par un solénoïde sens du courant circulant dans les spires, le pouce


pointera vers le pôle nord du solénoïde. on constate
composée de n
que les lignes de force doivent rentrer par
spires
l'extrémité A du solénoïde; celle-ci constitue donc
le pôle sud. Pour changer le sens du champ, il suffit
de changer le sens du courant.

c- LE FLUX MAGNETIQUE

Le flux à travers une surface est l'ensemble des vecteurs qui sont entourés par
cette surface. Le flux de l'induction magnétique à travers une surface
⃗∅ = B
⃗ ⃗S et ce qui implique ∅ = 𝐵𝑆 cos 𝜃

L'unité du flux magnétique est le Weber, et il est


maximale lorsque 𝜃 =0 c'est-à-dire que les lignes sont
parallèles à la normale à la surface. ∅𝑚𝑎𝑥 = 𝐵𝑆
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ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE1 : L’ELECTROMAGNETISME
d- LA FORCE DE LAPLACE

⃗ est placée dans une


Soit une particule de charge q, animée d'une vitesse 𝑉
⃗ . Cette particule est alors soumise à travers une force
induction magnétique𝐵
⃗ = q𝑽
𝑭 ⃗ ⋀𝑩
⃗⃗ qu'on appelle force de Laplace. La force 𝐹 est perpendiculaire aux
⃗ et induction magnétique𝐵
vecteurs vitesses 𝑉 ⃗.

Dans le cas d’un conducteur, La force électromagnétique est normale au plan P


définit par la direction du courant et celle du champ magnétique comme le montre
la figure ci-dessus. Le point d'application de la force est le milieu de la portion du
conducteur plongé dans le champ magnétique. ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ ce qui implique que
𝒅𝑭 = I𝒅𝒍⋀𝑩
dF=IdlBsin 𝛼 d’où F=BIL𝐬𝐢𝐧 𝜶

i- Sens de la force

Le sens de la force dépend du sens du courant et de celui du champ magnétique.


Pour trouver ce sens d'une façon commode, nous appliquons la règle des trois doits
de la main droite.

Pouce Force (F)

Index Intensité (I)

Majeur Magnétique (B)

ii- Exemple

Soit deux railles rectilignes conductrices placées dans un plan perpendiculaire


aux inductions magnétique. Un générateur de tension relie les deux railles pour

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ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE1 : L’ELECTROMAGNETISME
maintenir une différence de potentiel constante. Elle est alors soumise à la force de
Laplace.

La représentation graphique des vecteurs : force, intensité et magnétique

e- LOI DE FARADAY

Lorsqu'un contour fermé subit une variation de flux d'induction magnétique d∅


pendant un intervalle de temps dt il est le siège d'une force électromotrice induite
d∅
e= −
𝑑𝑡

f- LOI DE LENZ

Le sens du courant induit est tel que par ces effets, s'oppose à la cause qui lui a
donné naissance.

a- Exemple

Deux railles rectilignes non magnétiques placées dans un plan perpendiculaires à


l'induction magnétique. Une tige est mise en contact avec les railles

Fig. : La tige de longueur l est de largeur x

Lorsque la tige est animée d'une vitesse V. le galvanomètre indique la présence


d'une f.é.m. induite de valeur e.

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ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE1 : L’ELECTROMAGNETISME
d∅ d𝑠 d𝑥
e= − ⃗⃗⃗⃗ alors e = −𝐵
avec d∅ = 𝐵𝑑𝑠 = −𝐵 𝐿 on obtient alors 𝑒 = −𝐵𝑙𝑉
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡

b- Sens du courant

Le sens du courant dépend du sens de la force et de celui du champ magnétique.


Pour trouver ce sens d'une façon commode, nous appliquons la règle des trois doits
de la main gauche.

Pouce Force (F)

Index Intensité (I)

Majeur Magnétique (B)

g- MATERIAUX MAGNETIQUE

Les matériaux magnétiques sont des matériaux qui se laissent plus ou moins
traverse par les lignes de champ : on distingue trois grandes familles de matériaux
magnétiques :

- les matériaux diamagnétiques : se sont des matériaux ou des substances qui


s’aimantent en sens inverse du champ magnétique, mais très faiblement.

Exemple : or l’argent, le mercure, le cuivre, le plomb.

- les matériaux les paramagnétiques : se sont des substances qui s’aimantentent


faiblement dans le sens que le champ magnétique.

Exemple : le platine, le palladium, potassium, sodium, aluminium, chrome,


manganèse.

- les matériaux ferromagnétiques : ce sont des martiaux qui s’aimantent


fortement en présence d’un champ magnétique et dans le même sens que celui –ci.
Cette aimantation tend vers une limite qui est l’aimantation de saturation.

Exemple : le fer le nickel, le cobalt.

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CHAPITRE1 : L’ELECTROMAGNETISME
h- VECTEUR EXCITATION MAGNETIQUE (H)

Soit un solénoïde de grande longueur à l'intérieur duquel on introduit un noyau


de fer et on fait varier le courant passant dans le solénoïde à partir de zéro. Pour
diverses valeurs du courant I on mesure l'intensité du vecteur induction
magnétique B. Dans la deuxième phase on remplace le noyau de fer par un noyau
de bois de même dimension et on mesure l'intensité de vecteur induction
magnétique B pour les mêmes valeurs des intensités du courant I. On remarque
que le module du vecteur induction magnétique B dans le fer est supérieur à celui
dans le bois.

Fig. Expérience de la variation du courant


en fonction de l'induction magnétique

𝑛𝐼
Nous appellerons excitation magnétique, l'expression H= dont la valeur
𝑙

commune aux deux circuits ne dépend pas de la nature des noyaux.

 H : l'excitation magnétique est exprimée en Ampère par mètre [A/m] ;


 I : le courant est exprimé en Ampère [A] ;
 l : la longueur du solénoïde est exprimée en mètre [m].

𝑛𝐼
Le champ magnétique à vide peut être exprimé comme suit :𝐵0 = 𝜇0 𝐻 = 𝜇0 ,
𝑙

⃗ et vecteur excitation magnétique 𝐻


avec le vecteur induction magnétique 𝐵 ⃗ sont
colinéaires.

i- LA PERMEABILITE RELATIVE

Par définition, pour un champ magnétique la perméabilité relative µr d'une


substance est le quotient du champ magnétique qui y est produit par celui qui
𝑩
existerait dans le vide ou l'air. 𝝁𝟎 =
𝑩𝟎

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ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE1 : L’ELECTROMAGNETISME
ii- LA PERMEABILITE ABSOLUE

Les matériaux qui laissent passer facilement les lignes de champ magnétique sont
caractérisées par une perméabilité absolue élevée.

𝐵
Puisque on a B0= μ0H et μr= ce qui implique B = μrμ0H d’ où la relation
𝐵0

suivante de la perméabilité absolue μa=μrμ0

iii- LA SUSCEPTIBILITE MAGNETIQUE :


⃗ est toujours donné par le
Au sein d’un matériau, le champ d’excitation 𝐻
⃗ , il va se produire une
théorème d’Ampère. Sous le champ d’excitation 𝐻
influence du milieu qui va se superposer au champ d’excitation pour produire le
champ d’induction. On définit cette réaction à l’aide du vecteur d’aimantation 𝐽

⃗𝑩
⃗ = μ0⃗𝑯
⃗⃗ + μ0𝑱

Cette aimantation 𝐽 est proportionnelle au champ d’excitation et peut se


mettre sous la forme : ⃗𝐽 = χ 𝐻
⃗ où χ est la susceptibilité magnétique du
matériau.
Ainsi le champ d’induction résultant peut s’écrire sous la forme :
⃗ = μ r μ0 𝐻
𝐵 ⃗ Avec µr la perméabilité relative du matériau et µr = (1+χ).
D’où 𝝌 = µ𝒓 − 𝟏

On classifiera les matériaux suivant la valeur de leur susceptibilité


magnétique χ.

χ<0 : Milieux diamagnétiques

⃗ et 𝐽 sont donc de
La susceptibilité χ est faible et de valeur négative. 𝐻
sens contraire.

χ>0 : Milieux paramagnétiques

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ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE1 : L’ELECTROMAGNETISME
⃗ et 𝐽 sont de sens
La susceptibilité χ est faible et de valeur positive. 𝐻
identique.

χ >>0 : Milieux ferromagnétiques

La susceptibilité χ est grande. Ces matériaux sont essentiels pour


l’électrotechnique. Ils se basent sur l’utilisation du Fer, Cobalt, Nickel et
leurs alliages.

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ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 2 : LES CIRCUITS MAGNETIQUES

CHAPITRE 2 : LES CIRCUITS MAGNETIQUES


Ils sont basés sur l’utilisation de matériaux ferromagnétiques avec comme but
d’obtenir un champ d’induction B dans une zone précise (entrefer). Pour ce faire,
on crée un champ d’excitation H à l’aide de bobinage puis on le canalise vers la
zone d’utilisation (entrefer).

I- CONSTITUTION

On peut résumer un circuit magnétique à cette géométrie :

On retrouve trois éléments :

1- : Le bobinage qui génère l’excitation et donc le champ


2- : la culasse qui dirige le champ H vers la zone utile. La culasse impose le
parcours du champ magnétique de part sa grande perméabilité par rapport à
l’air. Le matériau qui compose la « culasse » se comporte comme un tube de
champ.
3- : l’entrefer où l’on souhaite utiliser le champ. L’entrefer est la zone
d’interaction avec l‘extérieur.
II- MISE EN EQUATION :

La mise en équation se base sur trois lois fondamentales qui sont :


Conservation du Flux – Théorème d’Ampère – Loi des matériaux

Dans le cas parfait, le circuit magnétique se confond avec un tube de champ.


Tout le flux est canalisé par le circuit. De plus, il a un comportement linéaire en
tout point : B=µH (µ=µoµr). Il en est de même dans l’entrefer : B=µoH0.

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ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 2 : LES CIRCUITS MAGNETIQUES
III- THEOREME D'AMPERE GENERALISE

⃗ le long d'un contour fermé (C)


La circulation du vecteur excitation magnétique 𝐻
est égale à la somme algébrique des intensités des courants enlacés, en comptant
ces intensités comme suit :

 Positivement lorsque le conducteur est orienté dans le sens de la normale ;


 Négativement dans le sens contraire. ⃗⃗⃗ 𝑳
𝑯 ⃗ moy =∑𝒏𝑰
IV- LOI D'OHPKINSON

Soit un tube d'induction dans un milieu ferromagnétique, soit (S) la section de ce


tube et nous supposons que l'induction magnétique B est uniforme dans le tube.

⃗𝐿
Le théorème d’ampère nous donne : 𝐻 ⃗ moy =∑𝑛𝐼
𝐵 𝐵
or𝐻 = d’où nous aurons : ⃗ moy = nI en posant 𝐵 = ∅
𝐿
𝜇𝑎 𝜇𝑎 𝑆

nous avons 𝐿⃗moy = nI cette formule peut se mettre
𝑆𝜇𝑎
sous la forme
𝑳𝒎𝒐𝒚 𝒏𝑰
= = 𝓡 et 𝒏𝑰 = 𝑬
𝑆𝜇𝑎 ∅
 𝓡 : la réluctance du circuit ;
 E : la force magnétomotrice en Ampère-tour.
La relation E= 𝓡∅ constitue la loi d’OHPKINSON
NOTA : La force magnétomotrice (FMM) est le produit du courant par le
nombre de spires s'appelle force magnétomotrice d'une bobine. Ainsi, une bobine
de 50 spires portant un courant de 8 ampères, développe une force magnétomotrice
FMM = 50 spires x 8 ampères = 400 ampères.
V- APPLICATION AU CALCUL DES CIRCUITS MAGNETIQUES

APPLICATION 1 : Soit le circuit ci-dessous :


D’après le théorème d’Ampère : 𝐻𝐿 = 𝑁𝐼

L : longueur moyenne des lignes de champ (m) (L=2πR)


𝑅𝑒𝑥𝑡+𝑅𝑖𝑛𝑡
R : rayon moyen R =
2

N : nombre de spires de la bobine

I : courant dans la bobine (A)

H : excitation magnétique (A/m) 13


ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 2 : LES CIRCUITS MAGNETIQUES
𝜇𝑁𝐼
La valeur du champ magnétique est donc : 𝐵 =
𝐿

APPLICATION 2 : Circuit magnétique avec entrefer:


D’après le théorème d’Ampère: 𝐻(𝐿 − 𝑒) + 𝐻0 𝑒 = 𝑁𝐼
L : longueur moyenne des lignes de champ (m)
e : longueur de l’entrefer (m)
N : nombre de spires de la bobine
I : courant dans la bobine (A)
H : excitation magnétique dans la matière (A/m)
H0 : excitation magnétique dans l’entrefer (A/m)

Loi de conservation du flux ⇒ Bmat =Bair ⇒ µ0.µr.H = µ0.H0 ⇒ µr.H = H0


On en déduit la valeur du champ magnétique dans l’entrefer :

APPLICATION 3 : Soit le circuit ci-dessous

 Le tronçon AB est caractérisé par sa longueur L1, sa section S1 et sa réluctance R1


 Le tronçon BC est caractérisé par sa longueur L2, sa section S2 et sa réluctance R2
 Le tronçon CA est caractérisé par sa longueur L3, sa section S3 et sa réluctance R3 ;
 La perméabilité de chaque section est constante ;
 Les flux de fuite sont négligeables.
 d'après l'homogénéité de chacun des trois tronçons les excitations magnétiques
H1=H2=H3.
D’où nous aurons ∑𝑛𝐼 = 𝐻1 𝐿1 + 𝐻2 𝐿2 + 𝐻3 𝐿3

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ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 2 : LES CIRCUITS MAGNETIQUES
Nous avons aussi ∑𝑛𝐼=𝑅1 ∅1 + 𝑅2 ∅2 +𝑅3 ∅3 puisque ∅1 = ∅2 = ∅3 = ∅ alors
𝑳𝟏 𝑳𝟐 𝑳𝟑
𝑹𝒆𝒒 = 𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 +𝑹𝟑 avec 𝑹𝟏 = ; 𝑹𝟐 = ; 𝑹𝟏 = . Le flux
𝝁𝒂 𝑺 𝟏 𝝁𝒂 𝑺 𝟐 𝝁𝒂 𝑺 𝟑
𝒏𝑰
magnétique est uniforme ∅ = alors que les inductions magnétiques se diffèrent
𝑹𝒆𝒒

APPLICATION 4 : soit le circuit ci-dessous

VI- EXEMPLE DE CIRCUIT EQUIVALENT :


a- CIRCUIT AVEC ENTRE FER

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CHAPITRE 2 : LES CIRCUITS MAGNETIQUES
b- CIRCUIT AVEC TRONÇON :

VII- HYSTERESIS :
Le cycle d’hystérésis traduit le retard à l’aimantation B(T)

et à la désaimantation. Dans un champ d’excitation


alternatif, on obtient un cycle d’hystérésis après excitation
Br
et désexcitation dans les deux sens.

La forme du cycle constitue la photo d’identité du matériau Hc H(A/m)


magnétique. Elle est caractérisé par :

- L’aimantation rémanente (Br):c’est la valeur de l’induction


lorsque le champ est nul.
- Le champ coercitif (Hc) : c’est la valeur du champ inverse
VIII- COURANT DE FOUCAULT :
nécessaire pour que l’induction soit nulle.
Lorsqu’un matériau est métallique est soumis à un champ magnétique variable,
ou s’il se déplace dans un champ fixe, la variation du flux engendre des courants
induits circulants dans la masse conductrice ce sont les courants de Foucault

VIII- LES PERTES DANS LE CIRCUIT MAGNETIQUE


a- LES PERTES PAR COURANT DE FOUCAULT :

Ces courants induits dans les masses conductrices s’opposent à la cause qui leur a
donné naissance (loi de Lenz) ce qui entraine un échauffement des masses
métalliques quelles soient magnétiques ou nonces pertes sont donné par la
relation : 𝜌 : Résistivité en Ω.m
e: épaisseur de la masse conductrice en m
21 Bm : induction magnétique en tesla
P(W/Kg)=K e²𝐵𝑚 f²
𝜌
F : fréquence en HZ
K : coefficient du matériau déterminé
expérimentalement
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ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 2 : LES CIRCUITS MAGNETIQUES
Afin de réduire ses pertes, on peut agir sur épaisseur (e) en feuilletant le circuit
magnétique ou en agissant sur la résistivité ( 𝜌) en choisissant les matériaux qui
ont une grande résistivité.

b- LES PERTES PAR HYSTERESIS

À chaque cycle complet d'hystérésis, il se produit une perte d'énergie. La perte


est due au «frottement» des domaines magnétiques lorsqu'ils changent de sens. La
quantité d'énergie dissipée par mètre cube est égale à la surface du cycle d'hystérésis.
Pour réduire ces pertes, on a donc intérêt à réduire la surface du cycle d'hystérésis des
matériaux destinés à supporter des flux alternatifs, c'est-à-dire à utiliser des matériaux
à cycle d’hystérésis étroit.

IX- L’INDUCTANCES

Un courant électrique produit un champ magnétique. Si le courant est variable,


les variations de flux magnétique au travers du circuit lui-même (auto-induction) ou au
travers d'un autre circuit situé à proximité (induction mutuelle) font apparaître, d’après
la loi de Faraday, une f.é.m. induite.

a- Auto induction :

Le courant variable qui circule dans un circuit, provoque un flux magnétique variable
au travers de celui-ci et donc une f.é.m. induite : 𝑒 = −𝑁 𝑑∅ 𝑜𝑟 𝑜𝑛 𝑝𝑒𝑢𝑡 𝑝𝑜𝑠𝑒𝑟 𝑁∅ = 𝐿𝐼
𝑑𝑡
Où la constante de proportionnalité L est appelée auto-inductance. En combinant les
𝑑𝐼
deux équations on obtient : 𝑒1 = −𝐿 L'auto-inductance d'un circuit dépend de ses
𝑑𝑡

dimensions et de sa forme géométrique. Elle est indépendante du courant qui circule


dans le circuit et permet de relier directement la f.é.m. induite à la variation de ce
courant. L'unité SI d'inductance, que ce soit pour l'inductance mutuelle ou pour l'auto-
inductance, est le henry (H).

b- Induction mutuelle

Lorsqu’on place deux bobines à proximité l’une de l’autre, un courant variable I1


circulant dans la première crée un champ magnétique variable B1. Le flux variable de

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ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 2 : LES CIRCUITS MAGNETIQUES
ce champ magnétique B1 au travers des spires du deuxième circuit noté Ф21, induit
une f.é.m. e2, aux bornes de ce deuxième circuit :

𝑑∅21
𝑒2 = −𝑁2 𝑜𝑟 𝑜𝑛 𝑝𝑒𝑢𝑡 𝑝𝑜𝑠𝑒𝑟 𝑁2 ∅21 = 𝑀𝐼1
𝑑𝑡
Où la constante de proportionnalité, M, est appelée inductance mutuelle

TABLEAU DE CLASSIFICATION DES MATERIAUX MAGNETIQUES :

Matériaux Conditions Matériaux types utilisation


d’emplois

- Champ coercitif - Aciers durs Tous les aimants en


Permanente

induction (martensitique) particulier :


rémanente élevés - Alliages
- Appareils de mesure
pour conserver fer+aluminium+nickel
- Volants magnétiques
l’aimantation +cobalt (alnico)
- Inducteurs permanents
continue

- Induction Fer dur Electroaimants en courant


maximale pour un continu :
Acier doux forgé ou
champ faible donc
moulé - Relais
temporaire

ayant une
- Pôles inducteurs des machines
perméabilité élevé (peu de carbone)
tournantes
-éviter - Electroaimants des
l’alimentation contacteurs
rémanente

- Perméabilité Tôles d’aciers au silicium Circuits magnétiques en


industrielles 50 à 60 Hz

élevé faibles pertes courant alternatif


Tôles é graines orientés
Fréquences
alternative

par courant de
- Moteurs asynchrone
Foucault cycle
- Transformateurs
d’hystérésis étroit
- Machines synchrones
- Electro-aimants de contacteur

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ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICES SUR L’ELECTROMAGNETISME ET LES CIRCUITS MAGNETIQUES

EXERCICE N°1

Un solénoïde dont la longueur est de 25 cm comporte 512 spires. La surface de


se solénoïde est de 7 cm² il est parcouru par un courant de 2A calculer :

1- l’induction magnétique au centre de se solénoïde.


2- calculer le flux produit et la valeur de l’inductance.
3- Démontrer que la valeur de l’inductance est indépendante du courant.

μ0 =𝟒𝝅𝟏𝟎−𝟕
EXERCICE N°2

Sur un cylindre de rayon R=5Cm, on enroule à spire jointive un fil conducteur


de r=0,5mm de rayon interne, recouvert d’une couche de vernie isolant
d’épaisseur e= 0.05mm

1- Déterminer la longueur L de fil nécessaire pour obtenir un solénoïde de


longueur 70cm
2- Calculer l’intensité du champ magnétique à l’intérieur du solénoïde
lorsque le courant qui le traverse est de 035A.
3- Calculer le flux magnétique dans le cylindre.

EXERCICE N°3

Un solénoïde est enroulé à spire non jointive à raison de 10Spires/Cm.


Le fil conducteur est en cuivre de 0,2 mm de diamètre et de résistivité
ρ=1,6x10-8Ω.m. la longueur du solénoïde est de 40 cm et le rayon est de 5Cm.
on réalise un montage comprenant la bobine et un générateur de f.é.m E=1,5V
et de résistance interne r=1.5Ω.
1- Calculer la résistance de la bobine
2- Calculer l’intensité du champ magnétique dans la bobine
3- Calculer le flux dans la bobine et déduire l’inductance de la bobine.

Réponses :1) R=64Ω (avec R=𝜌𝐿/𝑆 et L=2πRN) 2) B=2,9x10-5T

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ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICES SUR L’ELECTROMAGNETISME ET LES CIRCUITS MAGNETIQUES

EXERCICE N°4

Une bobine carrée comportant N Spires de coté a tourne avec une vitesse
angulaire constante  autour d’un axe horizontal (). Elle est placé dans un
champ B horizontal et constatant au cours du temps.
1- Exprimer le flux magnétique qui balaye une spire
2- Exprimer le flux magnétique qui balaye la bobine
3- Montrer qu’il apparait une Fém. instantanée d’induction lors de la rotation

EXERCICE N°5

Donner le sens de rotation des cylindres ci-dessous :


Conducteur ayant un
courant entrant

INDICATION : trouver la force s’exerçant sur chaque conducteur le couple de force


vous permettra de déterminer le sens de rotation

EXERCICE N°6

Soit le circuit magnétique ci-dessous :

Tore de section circulaire :

Rayon intérieur : ri=10 cm

Rayon extérieur : re=15 cm

Nombre de spires : 500

I=0.5A

µr=2000

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ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICES SUR L’ELECTROMAGNETISME ET LES CIRCUITS MAGNETIQUES
Calculer :

- la longueur moyenne L,
- le flux Φ dans le circuit magnétique
- l’inductance L et l’induction magnétique B
- l’énergie stockée dans L ?
EXERCICE N°7

Soit le circuit magnétique ci-dessous, d’épaisseur 5cm, les autres


dimensions étant donnes ci-dessous, calculer la valeur du courant qui produira un
flux de 0.005Wb, avec ce courant quel sera la valeur de l’induction magnétique
sur la partie haute de la culasse (A). Quelle sera la valeur de l’induction
magnétique sur la colonne droite (B)

500 spires

EXERCICE N°8

Un circuit magnétique est réalisé par un empilement d'annaux de tôles de rayon moyen
R = 15cm. La section du circuit magnétique est un carré de 3 cm de côté. La courbe de
magnétisation normale a donné les résultats suivants :

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ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICES SUR L’ELECTROMAGNETISME ET LES CIRCUITS MAGNETIQUES
Soit 500 spires jointives sont bobinées sur le circuit. On supposera le matériau
primitivement désaimanté. On demande :
1. Quelle est la force magnétomotrice nécessaire pour établir un flux de 6.10-4 weber ?
2. Quel est le courant nécessaire pour obtenir une induction égale à 0,75 T ?
3. Quelle est l'induction correspondante pour un courant de 20 mA ?

EXERCICE N°9

On donne la caractéristique magnétique d’un matériau utilisé pour réaliser un


circuit magnétique.

1) Calculer la force magnétomotrice qui permet d’obtenir une induction de 1.4T dans
un tore de 1.25 m de longueur.
2) Que devient cette force si l’on désire obtenir cette même induction après avoir
provoqué dans le tore précédent un entrefer de 2mm.

EXERCICE N°10

Soit un circuit magnétique de forme rectangulaire dont les dimensions valent :


- Entrefers parasites =0.15mm sur toute ligne d’induction
- Colonnes : hauteur =20cm, section =45 cm2
- Traverses : longueur =30cm, section =45 cm2
On donne aussi sa caractéristique magnétique :

L’enroulement primaire comporte 200 spires et alimenté par une tension sinusoïdale
220V-50Hz.
1) Calculer l’induction maximale Bmax
2) Calculer l’excitation en amplitude dans le fer et l’entrefer. En déduire l’amplitude et
la valeur efficace du courant absorbé, en le supposant de variation sinusoïdale.
3) Un wattmètre indique une puissance consommée de 106W, la masse du circuit
magnétique est de 34Kg, calculer la valeur de la composante active du courant.
4) L’enroulement primaire doit supporter un courant de 40A.
i- Evaluer la section des conducteurs, en adoptant une densité de 5A/mm2

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EXERCICES SUR L’ELECTROMAGNETISME ET LES CIRCUITS MAGNETIQUES
ii- On rappelle que la masse volumique de cuivre vaut 7.8Kg/dm3 et sa
résistivité=1.7.10-8 Ω.m, calculer la résistance de l’enroulement primaire et ses pertes
joule nominales en prenant l=30cm comme la longueur moyenne d’une spire.
iii- Calculer la masse totale de cuivre
iv- -On admet que par construction les deux enroulements ont des masses et des pertes
joules voisines, estimer la masse total du transformateur.

EXERCICE N°11

Le circuit magnétique ci-dessous à une perméabilité relative de 1500, les dimensions


sont données sur la figure et une épaisseur de 7Cm. Il comporte 400 spires sur la
colonne centrale parcouru par un courant de 1A.
1- Calculer la valeur de la reluctance sur la colonne centrale
2- Calculer la reluctance pour les deux entrefers ainsi que pour les culasses (A et B)
3- Calculer la reluctance totale
4- Calcule le flux magnétique dans ce circuit
5- En déduire la valeur de l’induction dans les deux entrefers

7cm

400 spires

EXERCICE N°12

Le circuit magnétique de la figure ci-dessous a une perméabilité relative 1000


il comporte deux bobines chacune ayant respectivement 400 et 300spires comme
l’indique la figure. Les dimensions du circuit étant celle de la figure elle possède une
épaisseur de 15Cm. La bobine N1 à gauche est parcourue par un courant 𝑖1 de 0,5A et

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EXERCICES SUR L’ELECTROMAGNETISME ET LES CIRCUITS MAGNETIQUES
celle de droite par un courant 𝑖2 de 0,75A. Calculer le flux magnétique circulant dans
ce circuit

15cm

400 spires 300 spires

EXERCICE N°13

Soit le circuit magnétique de


perméabilité relative 2500 ci-contre, a une
épaisseur de 8Cm les autres dimensions
étant données sur la figure. La bobine
comporte 1000Spires et est traversé par un
N= 1000 spires
courant de 1.5A.

Calculer l’induction magnétique


dans l’entrefer de 0.6 Cm

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ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICES SUR L’ELECTROMAGNETISME ET LES CIRCUITS MAGNETIQUES

EXERCICE N°14

200spires

Calculer la valeur de l’induction magnétique dans l’entrefer sachant que ce circuit a


une épaisseur de 9Cm, et a une perméabilité de 1000.

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CHAPITRE 3 : GENERALITES SUR LES MACHINES A COURANT CONTINU

CHAPITRE 3 : GENERALITE SUR LES MACHINES


A COURANT CONTINU

Les MCC sont des machines tournantes qui transforment de l’énergie mécanique en
énergie électrique ou inversement, et dans lesquelles l’énergie électrique apparait sous
forme de tension et courant continu.

Comme toutes machines électriques, elles sont réversibles ce qui signifie que la même
machine peut fonctionner indifféremment en moteur ou en génératrice (dynamo).

PERTES PERTES
I- CONSTITUTION :

Une MCC comporte généralement deux circuits bobinés:

a- Un circuit inducteur

Il est porté par le stator et il crée un champ de direction fixe sous les pôles de la
machine, il est appelé « circuit de champ » ou circuit d’excitation il comprend :

- Une carcasse en acier capable de produire le flux inducteur de le canaliser et de fixer la


machine.

- Les pôles inducteurs en aciers qui comportent le bobinage et est toujours pairs

- Les pôles de commutations très étroits situés entre les précédentes, il est magnétisé
par quelques spires du circuit d’induit

b- Le circuit induit

Il est porté par l’armaturer du rotor et crée des FEM induites .il est appelé « induit » ou
circuit d’armature, bobiné d’une façon relativement compliqué (enroulement imbriqué ou
ondulé) et feuilleté ; il comprend :

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ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 3 : GENERALITES SUR LES MACHINES A COURANT CONTINU

- Un axe central siège des courants de Foucault (courant induit dans la masse
métallique)
- Un corps fait de tôles au silicium, de faible épaisseur pour réduire les courants de
Foucault
- Les encoches disposées suivant les génératrices du cylindre
- Un bobinage reparti dans les encoches un ou deux faisceaux par encoches

- Un collecteur : lames de cuivre isolées les une des autres connectées aux bobinages en
contact électriques avec les balais qui forment les points d’entré et de sortie du courant, il
transforme aussi le courant alternatif induit dans le bobinage en courant continu.

On classe les différentes pièces rencontrées dans toute machines à courant continu en :

- Organes magnétiques : ces organes produisent un flux magnétique et le canaliser ;


 Pôles inducteurs
 Induit
 Stator ou culasse
- Organes électriques : ils sont siège de la fem et assurent la liaison avec le circuit
extérieur
 Conducteurs ou faisceau logés dans les encoches :
 Collecteur à lames : il assure la liaison entre les conducteurs tournants et le circuit
extérieur fixe et il entraine transforme le courant alternatif induit dans le bobinnage
en courant continu.
 Balais et porte-balais : ils assurent un contact glissant entre le collecteur entrainé
en rotation et les conducteurs allant sur la plaque à bornes
- Organes mécaniques : ils permettent de fixer les organes magnétiques et électriques
les uns par rapport aux autres et assurent le guidage en rotation :
 Stator ou carcasse avec pattes de fixation
 Arbre et roulement
 Turbine de ventilation
 Flasques palier coté arbre et coté collecteur
 Anneau de manutention

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ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 3 : GENERALITES SUR LES MACHINES A COURANT CONTINU

c- Vue en coupe d’une MCC

d- Principaux matériaux utilisés dans la fabrication des MCC

stator rotor

élément constituant élément constituant

Culasses Acier Tôles à grande


coule perméabilité
Circuit
magnétiqu Noyau Acier doux
Noyau induit
e polaire
Tôles feuilleté
ENTRE FER

Bobinage Fil de cuivre


inducteur
Bobinage induit cuivre

Organe de Balais Graphite Collecteur Lames de cuivre


captation isolées au mica
Porte balais
du courant (micanite

Organes Flasques Acier coule Arbre et poulie clavetée Acier


annexes roulements

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ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 3 : GENERALITES SUR LES MACHINES A COURANT CONTINU

II- CIRCUIT MAGNETIQUE

Le circuit magnétique d’une machine tournantes est producteur d’un flux fixe, ce flux
étant canalisé par la culasse d’une part et passant par l’entrefer et l’induit tournant.

Le noyau polaire peut être massif car il est parcouru par un flux constant mais le
passage de la denture de l’induit provoque une pulsation de flux dans la partie des
épanouissements polaires.

La carcasse ou culasse : elle assure simultanément deux fonctions :

- Magnétique : elle permet aux lignes de force du champ magnétique de se refermer


d’où section minimale à respecter et emploi de matériau tels que l’acier moulé ou
l’acier forgé.
- Mécanique : c’et la bâti de la machine sur lequel viennent se fixer
 Les pôles inducteurs
 Les flasques paliers
 La plaque à bornes
 l’anneau de manutention
III- POLES AUXILIAIRE OU DE COMMUTATION :
Placés entre les pôles principaux, le flux qu’ils produisent facilite la commutation. Ils
suppriment les étincelles aux balais, ces étincelles étant produites par le renversement
du sens du courant dans la section court-circuitées par les balais. Leurs bobines sont
toujours montées en série avec l’induit et comporte quelques spires seulement.
NB : ne pas confondre avec le pole de compensation qui lui combat la réaction
magnétique de l’induit
IV- PRINCIPE DE COMMUTATION

La caractéristique essentiel des machines à courant continu est quelles comportent un


organe collecteur qui réalise une opération de « commutation ».

Considérons une spire en rotation entre les pôles Net S d’un aimant (inducteur) sans
collecteur à vitesse constant, celle-ci sera traversée par un flux max (vertical) et nul
(horizontal) induit sinusoïdal.

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ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 3 : GENERALITES SUR LES MACHINES A COURANT CONTINU

Avec collecteur il tourne en même temps que le tambour, faisons frotter le cylindre sur
deux balais, la tension induites est redressé à chaque ½ alternance. L’ensemble balais
collecteur inverse le sens de la tension à chaque ½ alternance c'est-à-dire redresse le
courant induit.
e(t)
Sans collecteur

Avec collecteur

V- ETUDE DE LA FEM D’UNE MCC

Pour calculer la FEM d’une machine, on utilise la loi de FARADAY au conducteurs


actifs de l’induit, de longueur active L animés d’une vitesse périphérique U et soumise à
𝑃
une induction B du au circuit de champ 𝐸 = ( ) 𝑁𝑛𝛷 avec P : nombres de paires de
𝑎

pôles ; a=nombres de paires de voies d’enroulements ; N = nombres de conducteur


actifs ; n vitesses de rotation en trs/s ; Φ= flux sous un pole en weber N.B si p=a
alors ; 𝐸 = 𝑁𝑛𝛷

a- REACTION DE L’INDUIT. (La chute de tension par réaction magnétique)

Quand le courant rotorique est important, il produit un flux qui s’ajoute ou se retranche
du flux d’excitation. Le gain et les pertes du flux se compensent et la FEM n’est pas
modifier si la machine est saturée, le gain est inferieur aux pertes alors le flux résultant
est négatif 𝜉 = Ev-Ec

Lorsque la machine fonctionne en dynamo (génératrice), la tension U à ces bornes est


plus faible ; 𝑈 = 𝐸𝑣 − 𝜉 − 𝑅𝐼 or ξT = ξ+RI 𝑑’𝑜ù 𝑈 = 𝐸𝑣 − 𝜉𝑇 𝜉T est la

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ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 3 : GENERALITES SUR LES MACHINES A COURANT CONTINU

réaction totale d’induit ; elle augmente linéairement en fonction du courant d’induit I et


dépend assez peu du courant d’excitation i

b- REVERSIBILITE DE LA MACHINE A COURANT CONTINU

Si on fait passer un courant dans la spire en présence du flux inducteur, une force agit
sur les conducteurs, et fait tourner l’induit ; on réalise ainsi un moteur. De plus si on fait
tourner une spire baignant dans un champ magnétique il naitra un f.é.m. induite (loi de
faraday) on réalise ainsi une génératrice.

En comparant les fonctionnements en génératrice et en moteur, en montrant que


les trois variables ci-dessous sont liées pour un mode donné :

- sens du courant inducteur, donc de l'induction magnétique dans l'entrefer.

- sens du courant induit.

- sens de rotation du rotor.

On conclut que la machine à courant continu fonctionne aussi bien en génératrice quand
elle est entrainée et en moteur quand elle est alimentée en courant continu

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ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 4 : LES GENERATRICES A COURANT CONTINU

CHAPITRE 4 : LES GENERATRICES A COURANT


CONTINU
Aujourd’hui, les génératrices à cc jouent un rôle mineur car le courant continu est
produit surtout par des redresseurs électroniques.

Il est quand même indispensable d'étudier les génératrices car certains moteurs à cc
fonctionnent en génératrice pendant de courtes périodes. C'est le cas, par exemple, des
moteurs utilisés dans les grues et dans les laminoirs.

I- CONSTRUCTION D'UNE GÉNÉRATRICE À CC :

Une génératrice à cc comprend quatre parties principales : l'inducteur, l'induit, le


collecteur et les balais.

a- inducteur
L'inducteur (parfois appelé «champ») produit le flux magnétique dans la machine . Il
est constitué d'un électro-aimant qui engendre la force magnétomotrice (FMM)
nécessaire à la production du flux. Dans les machines bipolaires (à deux pôles), deux
bobines excitatrices sont portées par deux pièces polaires montées à l'intérieur d'une
culasse. La culasse est généralement en fonte d'acier, tandis que les pièces polaires sont
formées de tôles d'acier doux. Les bobines excitatrices sont alimentées en courant
continu, et le courant qui les traverse porte le nom de courant d'excitation. Elles sont
composées de plusieurs centaines de spires et portent un courant relativement faible.
b- Induit
L'induit est composé d'un ensemble de bobines identiques réparties uniformément
autour d'un noyau cylindrique. Il est monté sur un arbre et tourne entre les pôles de
l'inducteur. L'induit constitue donc un ensemble de conducteurs qui coupent le flux
magnétique. Le noyau est formé d'un assemblage de tôles en fer doux. Ces tôles sont
isolées les unes des autres et portent des encoches destinées à recevoir les bobines.
c- collecteur et balais
Le collecteur est un ensemble cylindrique de lames de cuivre isolées les unes des
autres par des feuilles de mica. Le collecteur est monté sur l'arbre de la machine, mais
isolé de celui-ci . Les deux fils sortant de chaque bobine de l'induit sont successivement
et symétriquement soudés aux lames du collecteur.

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ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 4 : LES GENERATRICES A COURANT CONTINU

Dans une génératrice bipolaire, deux balais fixes et diamétralement opposés appuient
sur le collecteur. Ainsi, ils assurent le contact électrique entre l'induit et le circuit
extérieur
Les balais sont fait en carbone car ce matériau possède une bonne conductivité
électrique et est assez doux pour ne pas user indûment le collecteur. Pour améliorer leur
conductivité, on ajoute parfois au carbone une petite quantité de cuivre.

En fonction du mode d’alimentation du circuit inducteur nous pouvons définir quatre


types de génératrices :
- la génératrice à excitation séparée ;
- la génératrice à excitation shunt ;
- la génératrice à excitation série ;
- la génératrice à excitation composée ;

II- LA GENERATRICE A EXCITATION SEPAREE :

La machine se comporte comme deux circuit électriques (inducteur et induit) elles


peuvent par conséquent être branché selon différents modes, suivant les connexions
réalisé entre ces deux circuit « shunt », « série » ou « compound », mais examinons
d’abord le cas ou il n’ya aucun point commun entre ces deux circuit, on-dit alors qu’elle
fonctionne en excitation séparée.

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ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 4 : LES GENERATRICES A COURANT CONTINU

Dans une génératrice pour obtenir le flux magnétique, il faut que les bobines placés
sous les pôles soit parcouru par un courant, c’est le courant inducteur encore appelé
courant d’excitation, il sera noté𝐼𝑒, 𝑖𝑒,𝑖 ou encore 𝑗. Si ce courant inducteur est fourni
par une source auxiliaire, la génératrice sera dite à excitation indépendante.

a- Symbole :

Comme toute machine électrique la génératrice à courant continu à excitation


indépendante est un convertisseur d’énergie, elle ne possède pas d’énergie en réserve.

Elle reçoit de l’énergie sous deux formes :

- Sur son arbre, elle reçoit de l’énergie mécanique qui parvient du moteur
d’entrainement
- Dans l’inducteur elle reçoit de l’énergie électrique qui parvient de la source auxiliaire
(alimentation continue, batteries)
Elle restitue alors de l’énergie électrique pour une charge et une autre partie de
l’énergie qu’elle reçoit est perdu dans la machine sous plusieurs formes.
b- schéma électrique et fem
I génératrice Fonctionnement en
i
R U génératrice : 𝐔 + 𝐑𝐈 − 𝐄 = 𝟎
u
r
P
E E = ( ) NnΦ = 𝑈 + 𝑅𝐼
a

c- fonctionnement a vide :

La génératrice est étant entrainé en rotation par un moteur qui développe un couple Tm
la mesure de la vitesse de rotation sera effectué par un tachymètre. Au niveau de
l’inducteur on dispose une source d’alimentation, un rhéostat de réglage et un

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ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 4 : LES GENERATRICES A COURANT CONTINU

ampèremètre, la mesure de la tension de l’inducteur est facultative à moins que l’on


voudrait déterminer le rendement.

L’interrupteur K étant ouvert nous allons faire fonctionner la génératrice à vide (c'est-à-
dire pour un courant débité I= 0). La fréquence de rotation étant maintenu constante.

Puisque nous avons : 𝐸 = 𝑈 + 𝑅𝐼 avec I = 0 nous aurons 𝐸 = 𝑈 donc le voltmètre V2


nous indiquera la valeur de la fém. pour la déterminer expérimentalement, on fait tourner
la machine à une vitesse N0 constante et on mesure la tension en circuit ouvert (I=0), pour
différentes valeurs du courant d’excitation 𝑖 dans un sens croissant puis dans le dans le
sens décroissant on obtiendra deux courbe distinct ceci à cause de l’hystérésis des
parties magnétiques. Puis nous ferons la moyenne .La courbe ainsi obtenue est appelée
caractéristique à vide. Cette caractéristique est encore appelé caractéristique interne ou
caractéristique de magnétisation. Si la machine est neuve elle par de zéro.

i- SCHEMA DE MONTAGE

ii- CARACTERISTIQUES

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ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 4 : LES GENERATRICES A COURANT CONTINU

- Pour 𝑖 = 0 ∶ 𝐸𝑣 = 𝐸𝑟 (𝐸𝑟 :f.é.m. rémanente <<< (tension nominale lue sur la


plaque signalétique)
- Pour les faibles valeurs de 𝑖 le circuit magnétique n’est pas saturé Ф𝑣 est
proportionnel à i donc 𝐸𝑣 = 𝑓(𝑖) est une droite.
- Pour des valeurs d’excitations importantes, le circuit magnétique va se saturer
et l’accroissement de la f.é.m. sera moins vite que précédemment 𝐸𝑣 présente donc un
coude de saturation
- A la saturation, même si on augmente l’excitation la f.é.m. à vide Ev = constante.
2. Effet de la vitesse de rotation. Lorsqu'on augmente la vitesse de rotation sans faire
varier le courant d'excitation, le nombre de lignes coupées par seconde augmente en
proportion, ce qui augmente la tension induite. La tension induite Ev est strictement
proportionnelle à la vitesse de rotation.
D’où :

d- FONCTIONNEMENT EN CHARGE

L’interrupteur K étant fermé nous allons charge la génératrice à l’aide d’un rhéostat de
charge. Nous ne toucherons plus au circuit inducteur la machine étant entrainé à une
vitesse de rotation constante.

De même, nous pourrons tracer la caractéristique externe qui représente la courbe U=


f(I) ceci en montant un rhéostat de charge donc nous ferons varier la valeur au fur et à
mesure et chaque fois nous relèverons la valeur de U et de I au bornes de la génératrice.
Pour un régime de fonctionnement en
charge( pour i donné), la chute de tension
due à la réaction magnétique de l’induit
est donnée par : ℰ (𝐼 ) = 𝐸𝑣 − 𝐸𝑐ℎ

Lorsque I croit U diminue donc U= f(I) est


décroissante et s’incurve de plus en plus à
cause de ℰ (𝐼)

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ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 4 : LES GENERATRICES A COURANT CONTINU

e- COMPENSATION :

Pour éliminer les effets néfastes de la réaction magnétique d’induit. Il faudra combattre
les ampère-tours quelle produisent par des ampères-tours de sens opposés également
localisé au voisinage de l’entrefer. Un enroulement de compensation est placé dans les
encoches des pôles principaux et traversé par le courant I quelle débite.

Pour une génératrice parfaitement compensé, les effets apparents de la réaction


magnétique d’induit sont négligeables 𝐸𝑣 = 𝐸𝑐ℎ

Le principale inconvénient des machines à excitation indépendantes est qu’il nécessite


deux sources de tension mais comme avantages, sa fréquence de rotation est
pratiquement indépendantes de la charge et proportionnel à la tension U et inversement
proportionnelle au flux.

f- BILAN DE PUISSANCE
i- La puissance absorbée : Elle est de deux formes :
 Sous forme mécanique : l’induit reçoit de la puissance du moteur qui
l’entraine :𝑃𝑚𝑒𝑐𝑎 = 𝑇Ω 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑇 𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑝𝑙𝑒 𝑚𝑜𝑡𝑒𝑢𝑟 ; Ω 𝑙𝑎 𝑣𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑎𝑛𝑔𝑢𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒
 Sous forme électrique 𝑝𝑖 :
𝑃𝑎𝑏𝑠 = 𝑃𝑚𝑒𝑐𝑎 + 𝑝𝑖
2
(sans rhéostat : Pi=; avec rheostat: Pi = 𝑢𝑖 = (𝑟 + 𝑅𝐻)𝑖 )

ii- La puissance utile :


Elle est sous forme électrique comme pour toutes les autres génératrices : 𝑃𝑈 = 𝑈𝐼
iii- Les pertes
Elles sont sous trois formes : pertes joule, pertes fer et pertes mécanique
Pertes Pertes joules Pertes mécaniques Pertes fer

Causes Resistances des bobinages Frottements des pièces en Hystérésis et courant de Foucault
induits et inducteurs mouvements circulant dans le circuit magnétique

parades Il faut surtout réduire Utilisation des roulements et Utilisation des matériaux à cycle
l’échauffement pat des lubrifiants étroits, comme le fer au silicium et
ventilation des feuilleté le circuit magnétique.
enroulements

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ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 4 : LES GENERATRICES A COURANT CONTINU

1- Pertes joules : elles sont localisées dans les enroulements inducteur et induit.
 Pertes dans l’inducteur :
La puissance absorbée par l’inducteur est entièrement consommée dans cet
élément : 𝑝𝑗𝑟 = 𝑃𝑖 = 𝑢𝑖= 𝑟𝑖 2

 Pertes dans l’induit : c’est la puissance consommé par les enroulement de


l’induit : 𝑝𝑗𝑅 = 𝑅𝐼2
1- Les pertes fer et pertes mécaniques :
Parce qu’elles sont pratiquement indépendante du courant I elles sont appelé pertes
constante nous les noterons Pc= Pfer + Pmeca
iv- La puissance électromagnétique :
C’est la fraction de puissance mécanique effectivement transformé en puissance
électrique. Elle est égale à la somme de la puissance utile et des pertes joules dans
l’induit :𝑃𝑒𝑡 = 𝑃𝑒𝑚 = 𝑈𝐼 + 𝑅𝐼2 = (𝑈 + 𝑅𝐼)𝐼 = 𝐸𝐼 𝑃𝑒𝑡 = 𝐸𝐼
v- Le rendement électrique : c’est le rapport entre la puissance utile et la
puissance électromagnétique : 𝑃𝑢 𝑈𝐼 𝑈
𝜂𝑒 = = =
𝑃𝑒𝑚 𝐸𝐼 𝐸

2- ECOULEMENT DE LA PUISSANCE
Pertes dans
Pertes dans
Pertes l’induit
l’inducteur
collectives 𝑃𝑗𝑅 = 𝑅𝐼2
𝑃𝑗𝑟 𝑢𝑖 = 𝑟𝑖 2

Puissance Puissance
mécanique absorbée Puissance
électromagnétique
Puissance Utile
𝑇𝑒𝑚 = 𝐸𝐼 𝑃𝑈 = 𝑈𝐼

𝑃𝑎 𝑖𝑛𝑑𝑢𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 = 𝑢𝑖

𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑈𝑡𝑖𝑙𝑒 𝑈𝐼
Le rendement est donné par la formule 𝜂= =
𝑃𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑎𝑏𝑠𝑜𝑟𝑏é𝑒 𝑈𝐼 + ∑𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠
avec ∑𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠 = 𝑃𝑐 + 𝑃𝑗𝑟 + 𝑃𝑗𝑅

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ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 4 : LES GENERATRICES A COURANT CONTINU

III- GENERATRICE A EXCITATION SHUNT :


Le problème concernant la génératrice shunt est celui de son amorçage, quand on fait
tourner l’arbre de la machine, cet amorçage s’effectue grâce au flux rémanent, en effet, le
mouvement d’entrainement crée une FEM Erem laquelle fait circuler un courant i dans
le circuit inducteur, ce courant augmente le flux et renforce la FEM jusqu'à ce que la
FEM produise au bornes du circuit un courant capable de s’auto entretenir :on dit que la
génératrice est amorcé I

a- SYMBOLE schéma électrique


i I génératrice
i

I +i I+i
U
R
r
E

b- CALCUL DE LA FEM ET CONDITIONS D’AMORÇAGE :

La f.é.m. produite dans la génératrice est donnée par :


𝑈 + 𝑅(𝐼 + 𝑖) − 𝐸 = 0 𝐸 = 𝑈 + 𝑅(𝐼 + 𝑖)

𝐸 = 𝑈 + 𝑅(𝐼 + 𝑖)

Un amorçage correct nécessite que quatre conditions soit remplies,


1- Il doit y avoir un flux rémanent donc une f.é.m. rémanente
2- Le courant inducteur doit agir de telle sorte que son flux s’ajoute au flux rémanent
3- La résistance r du circuit inducteur ne doit pas être trop grande.
4- Le circuit extérieur doit être ouvert ou fermée sur une charge ayant une grande
résistance
c- FONCTIONNEMENT A VIDE
Tout d’abord on précise que 𝐸𝑣 = 𝑓(𝑖) ne dépend , ni du mode d’excitation, ni du mode
de fonctionnement, car elle représente la courbe d’aimantation du circuit

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ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 4 : LES GENERATRICES A COURANT CONTINU

magnétique. Il est toujours recommandé de la relever en génératrice à excitation


séparée. Dans cet essai nous allons ouvrir l’interrupteur k
i- Schéma de montage :

ii- Caractéristiques

A vide la génératrice ne débite par un courant de charge I=0 d'où les relations suivantes
𝐸0(𝑖) = 𝑈 𝑒𝑡 (𝑟 + 𝑅ℎ)𝑖 = 𝑈. On a alors 𝐸0(𝑖) = (𝑟 + 𝑅ℎ)𝑖 𝑒𝑡 𝑈 = (𝑟 + 𝑅ℎ)𝑖
donnent un point de fonctionnement P qui est le point de fonctionnement nominal de la
génératrice en charge.
𝑈
La relation 𝑅ℎ + 𝑟 = est appelée droite des inducteurs, c'est la droite d'amorçage de
𝑖

la génératrice en courant continu.


Le désamorçage est assuré par l'équivalence de la droite des inducteurs à celui de la
résistance critique.

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ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 4 : LES GENERATRICES A COURANT CONTINU

d- Fonctionnement en charge :

L’interrupteur k étant fermé, nous allons procédé comme pour l génératrice à excitation
indépendante, nous allons tracer la caractéristique externe qui représente la courbe U=
f(I) ceci en montant un rhéostat de charge donc nous ferons varier la valeur au fur et à
mesure et chaque fois nous relèverons la valeur de U et de I au bornes de la génératrice.

Pour un régime de fonctionnement en charge la


chute de tension due à la réaction magnétique de
l’induit est donnée par : ℰ (𝐼) = 𝐸𝑣 − 𝐸𝑐ℎ

Nous allons constater que pour une même


fréquence et un même courant I une génératrice en
shunt a une plus grande chute de tension qu’en
excitation indépendante
e- BILAN DE PUISSANCE
i- La puissance absorbée :
 Elle est unique sous forme mécanique : l’induit reçoit de la puissance du moteur
qui l’entraine :

𝑃𝑚𝑒𝑐𝑎 = 𝑇Ω
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑇 𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑝𝑙𝑒 𝑚𝑜𝑡𝑒𝑢𝑟 ; Ω 𝑙𝑎 𝑣𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑎𝑛𝑔𝑢𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒
ii- La puissance utile :
Elle est sous forme électrique comme pour toutes les autres génératrices :

𝑃𝑈 = 𝑈𝐼

iii- Pertes joules : elles sont localisées dans les enroulements inducteur et
induit.
 Pertes dans l’inducteur :
L’inducteur étant en parallèle avec l’induit ils ont une même tension à leurs
bornes :

𝑝𝑗𝑟 = 𝑈𝑖= 𝑟𝑖 2

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ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 4 : LES GENERATRICES A COURANT CONTINU

 Pertes dans l’induit : c’est la puissance consommé par les enroulements de


l’induit : 𝑝 = 𝑅𝐼 2 𝑗𝑅 avec 𝐼 = 𝐼 + 𝑖 𝑖 : courant dans l’inducteur
𝑎 𝑎
𝐼 : courant allant dans la charge
𝐼𝑎 : courant dans l’induit
(armature)
iv- Les pertes fer et pertes mécaniques :
Parce qu’elles sont pratiquement indépendante du courant I elles sont appelé pertes
constante nous les noterons
Pc= Pfer + Pmeca

v- La puissance électromagnétique :
C’est la fraction de puissance mécanique effectivement transformé en puissance
électrique. Elle est égale à la somme de la puissance utile et des pertes joules dans
l’induit :
𝑃𝑒𝑡 = 𝑃𝑒𝑚 = 𝐸𝐼𝑎

vi- Le rendement électrique : c’est le rapport entre la puissance utile et la


puissance électromagnétique : 𝑃𝑢 𝑈𝐼
𝜂𝑒 = =
vii- 𝑃𝑒𝑚 𝐸𝐼𝑎

f- ECOULEMENT DE LA PUISSANCE
Pertes dans
Pertes dans l’induit
Pertes
l’inducteur RI2
collectives
ui=ri2

Puissance mécanique
Puissance
absorbée électromagnétique
Pem=EI =Tem.Ω Puissance Utile
UI

𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑈𝑡𝑖𝑙𝑒 𝑈𝐼
Le rendement est donné par la formule 𝜂 = =
𝑃𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑎𝑏𝑠𝑜𝑟𝑏é𝑒 𝑈𝐼+∑𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠

avec ∑𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠 = 𝑃𝑐 + 𝑃𝑗𝑟 + 𝑃𝑗𝑅

IV- GENERATRICE A EXCITATION SERIE :

L’amorçage d’une génératrice série s’effectue comme pour une génératrice shunt grâce
au flux rémanent de la carcasse.

42
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CHAPITRE 4 : LES GENERATRICES A COURANT CONTINU

La caractéristique de la charge se déduit de la FEM E en lui retranchant la tension de la


réaction magnétique d’induit plus les chutes ohmiques 𝐸 − (𝑅𝑎 + 𝑟)𝐼 = 𝑅𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 𝐼.

Si on augmente la valeur de la charge Ru, la valeur limite pour laquelle la génératrice


peut s’amorcer est encore représenter approximativement par la pente initiale Rc de E
une autre condition d’amorçage est Ru<Rc

a- CONDITIONS D4AMORCAGE :
1- Il doit y avoir un flux rémanent donc une f.é.m. rémanente
2- Le courant inducteur doit agir de telle sorte que son flux s’ajoute au flux
rémanent
3- La résistance de charge doit être inférieure à la résistance critique d’amorçage.
4- Le circuit extérieur doit être fermé sur une charge

IV-2 SCHEMA ELECTRIQUE :


r
I

I
U
En effectuant la maille nous avons :
R
𝑈 + 𝑅𝐼 + 𝑟𝐼 – 𝐸 = 0

E 𝑈 = 𝐸 − (𝑅 + 𝑟)𝐼

b- ECOULEMENT DE PUISSANCE
Pertes dans
Pertes dans l’induit
Pertes
l’inducteur RI2
collectives
rI2

Puissance mécanique
Puissance
absorbée électromagnétique
Pem=EI =Tem.Ω Puissance Utile
UI

43
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 4 : LES GENERATRICES A COURANT CONTINU

V -GENERATRICE A EXCITATION COMPOSEE

La machine à excitation composée possède les enroulements série et dérivation un est


constitué par des fils fin et un autre par des gros fils

- L’enroulement à fil fin est soumis à la tension d’alimentation U


- L’enroulement à gros fil est monté en série avec l’induit et le rhéostat de démarrage

COURTE DERIVATION LONGUE DERIVATION

Rs

Schéma électrique Schéma électrique

Rs R SERIE (Rs)
r
r U
U
Rp
Rp parallèle
(Rp)
E E

La machine compound possède deux circuit inducteur branché différemment d’où la


production de deux flux inducteur. Si ces deux flux sont de même sens il s’ajoute on
parlera alors de flux additif, par contre si il sont de sens différent il se retranche, on
parlera alors de flux soustractif

a) A FLUX ADDITIF (LE PLUS UTILISE)


Pour certaines applications, on peut tolérer des variations de la tension à la charge
mais c'est inacceptable pour les circuits d'éclairage par exemple. Des variations de
courant entraînent nécessairement une tension variable aux bornes du générateur.

44
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 4 : LES GENERATRICES A COURANT CONTINU

Pour éviter ces fluctuations de tension avec la charge on emploie souvent les
génératrices compounds additives c’est le cas de certains bateau ou la génératrice
alimente aussi les lampes.
Lorsque la génératrice tourne à vide, le courant est nul dans les bobines excitatrices
série . Toutefois, les bobines excitatrices shunt sont parcourues par un courant
𝑖 produisant une FMM qui engendre un flux dans la machine .
b) A FLUX SOUSTRACTIFS

Si la FMM de l'enroulement série s'oppose à celle de l'enroulement shunt, la


diminution de tension est accentuée avec le courant de charge. La génératrice s'appelle
alors génératrice compound différentielle. Cette connexion est réalisée en inversant les
bornes de l'enroulement série d'une génératrice compound additive. Cette machine est
peu employée ; elle sert surtout à l'alimentation de certaines soudeuses à arc électrique.

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ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICES SUR LES GENERATRICES A COURANT CONTINU

EXERCICE N°1

Une génératrice à excitation indépendante délivre une fem constante de 210


V pour un courant inducteur de 2 A. Les résistances des enroulements induit et
inducteur sont respectivement 0,6 Ω et 140 Ω. Les pertes « constantes » sont de
400 W. Pour un débit de 45 A, calculer :

• La tension d’induit U

• La puissance utile Pu

• Les pertes Joule induit et inducteur

• La puissance absorbée Pa

• Le rendement η

EXERCICE N°2

L’induit d’une dynamo bipolaire porte 536 conducteurs. La machine tourne à


1800tr/min et le flux utile par pole a été évaluer à 0.01Wb. La résistance totale
du fil employé pour bobiner l’induit est 0.6 Ω on demande

a- La tension aux bornes de la dynamo à circuit ouvert ;


b- La tension aux bornes lorsqu’elle débite un courant de 50A ;
c- Quelle devrait être la vitesse pour que la tension au bornes, quant la
machine débite un courant de 50A soit relever à saleur en fonctionnement à
vide ?
d- Quelle devrait être la valeur du flux utilises par pôle pour que la tension
aux bornes de la machines tournant à 1800tr/min et débitant un courant de 50A
soit également relever à sa valeur en fonctionnement à vide ?

EXERCICE N°3

Une génératrice à auto excitation shunt débite un courant de 60A sous une
différence de potentiel de 230V. Sa puissance utile, les pertes Joules induit, les

46
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICES SUR LES GENERATRICES A COURANT CONTINU

pertes Joules inducteurs sont respectivement égales à 96%, 2% et 3% de sa


puissance électromagnétique. Les résistances des balais et charbon sont de
l’ordre de 0,4. On demande de calculer :
1. La puissance utile
2. La puissance électromagnétique
3. Les pertes Joules inducteur
4. Le courant d’excitation
5. La résistance du circuit inducteur
6. Les pertes Joules dans l’induit
7. Le courant dans l’induit
8. La résistance de l’induit
9. La chute de tension aux bornes de l’induit
10. La force électromotrice de la génératrice
EXERCICE N°4

Une génératrice à excitation indépendante fournit l’énergie nécessaire à une


installation d’éclairage d’un bateau par l’intermédiaire d’une ligne bifilaire de 500 m
de longueur en cuivre de résistivité 0.017Ωmm²/m et de section 1.5mm². la tension
aux bornes de la dynamo est de 230V et l’intensité dans le circuit est de 10A. On
demande de calculer:
a- La tension aux bornes du circuit d’éclairage à l’extrémité de la ligne ;
b- La force électromotrice de la dynamo, sa résistance interne étant 0.8Ω
c- Les pertes joules dans le circuit inducteur
d- Le rendement de l’induit si on considère que les pertes constante valent 550w

EXERCICE N°5

La plaque signalétique d’une génératrice à courant continu à excitation


indépendante indique :
11,2 Nm 1500 tr/min
Induit 220 V 6,8 A
Excitation 220 V 0,26 A
Masse 38 kg
1-Calculer la puissance mécanique consommée au fonctionnement nominal.

47
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICES SUR LES GENERATRICES A COURANT CONTINU

2-Calculer la puissance consommée par l’excitation.


3-Calculer la puissance utile, déduire la valeur du rendement nominal.
EXERCICE N°6

Une dynamo en dérivation est entrainé à la vitesse constante de 960tr/min ; elle


débite un courant de 47,5A dans un circuit extérieur sous une tension de 115V sachant
que l’induit donc la résistance entre les balais est de 0.1Ω porte 600conducteur actif et
que l’inducteur a une résistance de 46 Ω. Calculer :
a- La force électromotrice de la dynamo
b- Le flux utile dans l’induit
c- Les pertes par effet joule dans la machine
d- Le rendement de la dynamo

EXERCICE N°7

Une dynamo en dérivation fourni entre ses bornes une tension de 108V.sa
résistance interne est de 0.3 Ω. Son inducteur a une résistance de 72Ω. On demande :

a- L’intensité du courant débité dans la résistance de 8Ω branché entre les bornes


de cette dynamo la fém. de la dynamo ;
b- La puissance dissipée par effet joule dans les enroulements
c- La force électromotrice que devrait développer pour chargé à 20A une batterie
d’accumulateur de 45 éléments dons la fém. et la résistance interne sont
respectivement 2.2V et 0.0.1 par élément. La résistance de 8Ω n’étant plus en circuit.

EXERCICE N°8

Une génératrice compound courte dérivation fournit à un circuit de extérieur un


courant de 80 A sous une tension de 220V. Les résistances des enroulements sont
induit R=0,1Ω inducteurs série rs=0,05Ω inducteur parallèle rp :112 Ω calculer :

1- La tension aux bornes de l’induit


2- Le courant dans l’induit
3- La force électromotrice
4- La puissance utile
5- Et le rendement si on considère que les pertes constantes valent1000W.
48
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICES SUR LES GENERATRICES A COURANT CONTINU

EXERCICE N°9

Une dynamo shunt est entrainé part un moteur donc la puissance utile est 8chevaux
vapeurs, son rendement est de 0.85 ;elle a pour caractéristique :
- résistance de l’inducteur r=50Ω
- tension aux bornes U=120V
- vitesse de rotation 1500tr/min
- nombre de conducteur de l’induit : N= 1280
Calculer :
a- l’intensité du courant d’excitation ;
b- l’intensité du courant dans l’induit ;
c- la résistance de l’induit si les pertes dans le fer sont de 294W
d- la force électromotrice
e- le flux sous un pole.

EXERCICE N°10
Une génératrice à excitation indépendante parfaitement compensée a une fém.
E=240V pour un courant d’excitation égal à 4A les résistances des enroulements sont :
induit r=0,08Ω inducteur R=30Ω, sachant que les pertes autres que celles par effet
joules s’élève à 450W et que la génératrice débite dans un circuit extérieur un courant
I=80A calculer :

1- La tension U aux bornes de la génératrice ;


2- Les puissances suivantes
a) Puissance utile

b) Pertes par effet joule dans l’induit et dans l’inducteur.


c) La puissance absorbée et le rendement industriel.

EXERCICE N°11

Un générateur à courant continu de force électromotrice 220 V et de


résistance interne 0,2  débite un courant de 50 A lorsqu’il alimente un réseau
composé d’une résistance R connectée en parallèle avec un moteur. Le moteur,

49
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICES SUR LES GENERATRICES A COURANT CONTINU

de résistance interne 0,2  , absorbe une puissance électrique de 8400W


Calculer:

a. La puissance électrique fournie par le générateur au circuit extérieur;

b. la tension commune entre les bornes du générateur, de la résistance R et du


moteur;

c. l’intensité du courant dans le moteur;

d. la force contre-électromotrice du moteur;

e. l’intensité du courant dans la résistance R;

f. la valeur de la résistance R.
EXERCICE N°12

Le relevé d’une caractéristique à vide d’une machine à courant


continu fonctionnant à excitation indépendante a donné pour la fréquence de rotation
n=1500tr/min

i(A) 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1.0

E(V) 22 40 54 65 73 79 84 87 89 90

1- Calculer la fem à vide lorsque n=1500tr/min et i=0.7A


2- La génératrice débite désormais un courant de 10A dans un rhéostat de charge
La fréquence de rotation étant de 1000tr/min la tension aux bornes de l’induit
est U=79V lorsque l’inducteur est parcouru par un courant j=0.9A. Calculer la
valeur de la résistance R de l’induit
3- La fréquence de rotation passe à 1500tr/min quelle est la tension aux bornes de
l’induit lorsque le courant dans l’inducteur est i=0,8A
4- La fréquence de rotation est de 500tr/min déterminer la valeur du courant dans
l’inducteur lorsque la tension aux bornes de l’induit est U=33,5V
Réponses : 1-
E=126V ; 2- R=1Ω ; 3-U=120.5V ; 4- 0,8A

50
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICES SUR LES GENERATRICES A COURANT CONTINU

EXERCICE N°13

Une machine à courant continu dont la résistance de l’induit vaut 1,5Ω a subi un
essai à vide en fonctionnement en génératrice à excitation indépendante à la fréquence
de rotation n=1500tr/min on a relevé les valeurs suivantes du courant d’excitation i et
de la force électromotrice E i(A) 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

E(V) 5 33 75 96 107 114 119

1- Construire le graphe E=f(i) pour


2- La génératrice fonctionnant toujours à vide pour un courant d’excitation
i=2A et une fréquence de rotation n=1400tr/min quelle sera la valeur de la
fem
3- Lors d’un essai en charge avec un courant inducteur i=3A la génératrice
débite un courant induit I= 15A avec une vitesse de rotation
n=1500tr/min, calculer la tension d’induit correspondant
4- On modifie les condition de fonctionnement de telle sorte que :
i=3A,n=1200tr/min et U=88V on demande de calculer les nouvelles
valeurs de la force électromotrice et du courant débité.

EXERCICE N°14

La courbe de magnétisation d’une génératrice à courant continu donne


l’évolution de la tension à vide E aux bornes des balais en fonction de l’intensité
du courant inducteur i à la vitesse de 1000tr/min

i (A) 1.5 1.25 1.00 0.5

E(V) 250 230 200 100

1- Quelle doit être la vitesse du générateur pour avoir une tension à vide de
250V si le courant inducteur est 1.25A
2- Quel doit être le courant inducteur pour avoir 200V à vide à n=800tr/min

51
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICES SUR LES GENERATRICES A COURANT CONTINU

3- Si on alimente désormais cette machine à l’aide d’une tension continue de


230V et le courant inducteur est réglé à 1A quelle sera alors la vitesse à vide
du moteur ?on ne tiendra pas compte des pertes

EXERCICE N°15

Une machine à courant continu à aimants permanents est utilisée en


génératrice, entraînée par un ensemble mécanique à la vitesse Nn = 3 000 tr/min. La
tension nominale de la génératrice est Un = 220 V, la puissance nominale Pn = 20 kW
et le rendement nominal : η = 0,8

1) Représenter un schéma équivalent de la génératrice et de sa charge (utiliser


une convention adaptée).

2) Calculer la valeur du courant nominal de la génératrice.

3) En déduire la valeur de la résistance d’induit si on néglige les pertes


mécaniques de la machine.

4) Calculer alors la valeur de la tension à vide et de la tension à demi-charge,


𝑃𝑛
c’est-à-dire pour une puissance fournie 𝑃 =
2

5) Calculer le rendement de la machine à demi-charge.

52
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 5 : LES MOTEURS A COURANT CONTINU

CHAPITRE 5 : LES MOTEURS A COURANT CONTINU

Les moteurs à courant continu sont des appareils qui transforment l'énergie
électrique qu'ils reçoivent en énergie mécanique. La construction des moteurs est
identique à celle des génératrices, de sorte qu'une machine à courant continu peut
servir indifféremment comme moteur ou comme génératrice.

L’utilisation en moteur de la machine à courant continu est très répandue


surtout pour le fonctionnement à vitesse réglable, pour les asservissements et en
traction électrique.

I- HYPOTHESE
Pour simplifier l’étude théorique, nous allons supposer que notre moteur est
parfaitement compensé, par conséquent la réaction magnétique de l’induit sera
négligée (ξ(I) = 0). Il en découle Фcharge =Фvide=Ф (flux à vide = flux en charge).
Et Echarge=Evide (f.é.m. ou f.c.é.m. en charge égale à celle à vide). C'est-à-dire que
E s’exprime toujours de la même manière quelque soit le fonctionnement. Nous
𝑷
aurons donc 𝑬 = 𝑬′ = 𝑵𝒏Ф nous appellerons E’ la force contre
𝒂
électromotrice dans le cas des moteur avec P : le nombre de paires de pôles ;

53
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 5 : LES MOTEURS A COURANT CONTINU

a : le nombre de paire de voie d’enroulements ; N : le nombre de conducteurs


actifs, n : la vitesse de rotation (tr/s) et Ф : le flux utile par pole (Wb).

Le moteur à courant continu est constitué d'un inducteur et d'un


induit, tels qu'ils sont caractérisés par leurs résistances internes
respectivement r et R,

Tout comme la génératrice le moteur admet quatre mode de couplage :

- Moteur à excitation indépendante


- Moteur à excitation shunt
- Moteur à excitation série
- Moteur à excitation composé
II- LE MOTEUR A EXCITATION SEPAREE

Dans le cas du moteur à excitation indépendante, la machine possède deux


source de tenions : une pour alimenté le circuit inducteur et une autre pour
alimenté le circuit induit.les variations du courant I qui traverse l’induit n’ont
donc aucune influence sur le courant d’excitation j pour régler celui-ci afin de
modifier la vitesse on monte en série avec le circuit inducteur un rhéostat dit de
champ.

II-1 Symbole :

- Schéma électrique
I
i
R U
u 𝑈 − 𝑅𝐼 – 𝐸′ = 0 𝐸′ = 𝑈 − 𝑅𝐼
r
E

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ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 5 : LES MOTEURS A COURANT CONTINU

a- NECESSITE DU RHEOSTAT DE DEMARRAGE :

Le courant dans l’induit est donné par la loi de maille d’où nous aurons :

𝑈−𝐸′
𝐸 ′ = 𝑈 − 𝑅𝐼 ⇒ 𝐼 = U et R étant constant, le courant ne dépend que de
𝑅
𝑈−𝑁𝑛Ф
la FCEM E donc : 𝐼 = si le flux est constant, le courant I ne dépend donc
𝑅

que de la fréquence de rotation.

Au démarrage, la fréquence de rotation est nulle d’où E’ l’est aussi donc au


𝑈
démarrage 𝐼 = , quand le moteur ne tourne pas, l’induit se comporte comme
𝑅

une résistance R étant très petit, nous ne pouvons tolère une tel intensité même
pendant quelques seconde. Pour limiter le courant à une valeur que le moteur
puisse supporter, nous mettrons en série avec l’induit un rhéostat dit de
démarrage dont la résistance RH s’ajoute à R de l’induit. Le courant de l’induit
est alors : Id et aura pour valeur :

𝑈 𝑈
𝑈 = (𝑅 + 𝑅ℎ)𝐼𝑑 ⇒ 𝑅 + 𝑅ℎ = 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑅ℎ = −𝑅
𝐼𝑑 𝐼𝑑

𝑼
𝑹𝒉 = −𝑹
𝑰𝒅
b- Sens de rotation :

Soit un moteur à courant continu alimenté par deux sources différentes ,si
nous inversons les sens du courant dans l’induit ou dans l’inducteur on inverse le
sens de rotation de la machine mais si on inverse les deux on ne modifie pas le
sen de rotation on

Sens du courant 𝑰 Sens du courant Sens de rotation


inversé 𝒊 inversé inversée

Non Non Non

Oui Oui Non

Oui Non Oui

Non Oui Oui

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ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 5 : LES MOTEURS A COURANT CONTINU

c- PUISSANCE ET COUPLE MOTEUR :


i- La puissance electromagnétique

Nous effectuerons le calcul pour un moteur bipolaire puis nous allons


extrapoler au moteur multipolaire :

Un moteur bipolaire a deux voies d’enroulement dons chaque est traversé par
𝐼
un courant 𝐼’ = quand il passe de la position la plus basse à la position la plus
2

haute, le conducteur coupe la totalité du flux qui sort du pôle (règle du flux
coupé) le travail accompli est égale à W= I’Ф ce travail est effectué pendant la
1 𝐼
durée d’un demi-tour ∆𝑡 = la puissance développée est W= Ф 𝑠𝑖 𝑤 =
2𝑛 2
1 𝑃
𝑃𝑡 𝑎𝑣𝑒𝑐 ∆𝑡 = w= d’où nous aurons 𝑊2𝑛 = 𝑃 en remplacant w par sa
2𝑛 2𝑛

valeur on obtient :

𝐼
Ф2𝑛 = 𝑃 𝑑 ′ 𝑜ù 𝑃 = 𝑛𝐼Ф La puissance développée pour N conducteur sera
2

𝑷𝒆𝒎 = 𝑵𝒏𝑰Ф
Cette puissance est la puissance électrique utile c’est elle qui est transformé en
puissance mécanique par le moteur. En remplaçant NnФ par E’ on obtient

𝑷𝒆𝒎 = 𝑬′𝑰

ii- Le couple :

𝑃
Soit la formule du couple : 𝑇 = ce couple est le couple électromagnétique

ou couple total. Le couple utile Tu tiendras compte du couple des pertes Tp
avec : 𝑇𝑢 = 𝑇𝑒𝑚 − 𝑇𝑝 Nous aurons donc :

𝑃𝑒𝑚 𝑁𝑛𝐼Ф 𝑁𝐼Ф 𝑵𝑰Ф


𝑇𝑒𝑚 = = = 𝑻𝒆𝒎 =
Ω 2𝜋𝑛 2𝜋 𝟐𝝅

Attention il semble que le couple soit indépendant de la fréquence de rotation


mais il n’en est rien en effet le courant varie beaucoup avec la fréquence de
rotation il en est de même du couple.

56
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 5 : LES MOTEURS A COURANT CONTINU

Remarque : Pour un moteur multipolaire:

𝑃
𝑝 𝑁𝑛𝐼Ф

E ‘= 𝑁𝑛Ф d’où la puissance électromagnétique sera : 𝑃𝑒𝑚 = 𝐸 𝐼 = 𝑎
𝑎 2𝜋𝑛

𝑝𝑁𝐼Ф
𝑃𝑒𝑚 = 𝐸 ′ 𝐼 =
𝑎2𝜋
d- ESSAI SUR LE MOTEUR A COURANT CONTINU.

Schéma de montage
Rhexc

Rh

V M V

_ A A K2
K1

A L’arrêt, la manette du rhéostat doit être au poids mort, l’induit ne doit


jamais être sous tension s’il n’y a pas de courant d’excitation donc :

- A la mise en marche, l’interrupteur K1 doit être fermé avant K2 ;


- Pour l’arrêt du moteur on doit d’abord ouvrir K2 avant K1
e- BILAN DE PUISSANCE
a- La puissance absorbée :
 Elle est sous forme électrique et est la somme des puissances absorbée par
l’induit et celle de l’inducteur :

𝑃𝑎 = 𝑈𝐼 + 𝑢𝑖

b- La puissance utile :
Elle est sous forme mécanique :

𝑃𝑈 = 𝑇𝑢 Ω

c- Pertes joules : elles sont localisées dans les enroulements inducteur et


induit.
57
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 5 : LES MOTEURS A COURANT CONTINU

 Pertes dans l’inducteur :


L’inducteur étant en parallèle avec l’induit ils ont une même tension à leurs
bornes : 𝑝𝑗𝑟 = 𝑢𝑖= 𝑟𝑖 2
 Pertes dans l’induit : c’est la puissance consommé par les enroulements de
l’induit : 𝑝𝑗𝑅 = 𝑅𝐼 2
d- Les pertes fer et pertes mécaniques :
Parce qu’elles sont pratiquement indépendante du courant I elles sont appelé
pertes constante nous les noterons Pc= Pfer + Pmeca
e- La puissance électromagnétique :
C’est la fraction de puissance mécanique effectivement transformé en
puissance électrique. Elle est égale à la somme de la puissance utile et des
pertes joules dans l’induit : 𝑃𝑒𝑡 = 𝑃𝑒𝑚 = 𝐸𝐼
f- Le rendement électrique : c’est le rapport entre la puissance
électromagnétique et la puissance absorbé : 𝑃𝑒𝑚 𝐸𝐼
𝜂𝑒 = =
𝑃𝑎 𝑈𝐼 + 𝑢𝑖
ECOULEMENT DE LA PUISSANCE
Pertes dans
l’induit Pertes dans
RI2 l’inducteur
ui=ri2 Pertes
collectives

Puissance
absorbée Puissance
électromagnétique Puissance Utile
UI
Pem=EI =Tem.Ω TuΩ

ui

𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑈𝑡𝑖𝑙𝑒 𝑃𝑎 −(𝑃𝑗𝑅 +𝑃𝑐+𝑃𝑗𝑟)


Le rendement est donné par la formule 𝜂 = =
𝑃𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑎𝑏𝑠𝑜𝑟𝑏é𝑒 𝑈𝐼+𝑢𝑖

avec ∑𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠 = 𝑃𝑐 + 𝑃𝑗𝑟 + 𝑃𝑗𝑅

58
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 5 : LES MOTEURS A COURANT CONTINU

MOTEUR SHUNT :

Le moteur shunt est un moteur dont l’induit et l’inducteur sont alimenté par une
même source c'est-à-dire que l’induit est monté en parallèle avec son inducteur.

SYMBOLE : SCHEMA ELECTRIQUE


𝑖 I
𝐼−𝑖
U
R
r
E

ESSAIS SUR LA GENERATRICE SHUNT

Schéma de montage

+ Bloc de charge
A

A
Rhexc M
V

-
REGLAGE A VIDE :

Dans une machine R et N sont fixé par le constructeur donc invariable. Puisque
nous étudions un moteur alimenté sous une tension U constante I et Ф peuvent
influencer sur la fréquence de rotation.

𝐸 𝑈−𝑅𝐼𝑣
La valeur de la vitesse de rotation est donné par 𝐸 = 𝑁𝑛Ф ⇒ 𝑛 = =
𝑁Ф 𝑁Ф

Lorsque la machine tourne à vide, le courant I (induit) est très faible, la


puissance fournit correspond aux pertes rationnelles. RIv est très petit devant U et

59
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 5 : LES MOTEURS A COURANT CONTINU

𝑈
donc U≈ 𝐸. Nous aurons donc : 𝑛 = Le flux reste la seul variable dans la
𝑁Ф

formule de la vitesse de rotation et la vitesse de rotation lui est inversement


proportionnelle nous pouvons donc régler la vitesse en faisant varier le courant
d’excitation à l’aide du rhéostat. On constate que pour Ф → 0. La vitesse de
rotation n risque être très grande.

« il ne faut donc jamais couper l’excitation d’un moteur quand l’induit est
sous tension ».

VARIATION DE LA VITESSE EN FAISANT VARIE LA TENSION


D’ALIMENTATION :

DEROULEMENT DE LA MANIPULATION :

Le moteur ne doit être connecté à aucune charge procédé et ainsi qu’il suit :

- S’assurer que la résistance du bloc de charge est maximale ;


- Alimenter le montage ;
- Donner au courant d’excitation sa valeur maximale (résistance du rhéostat
d’excitation nulle) ;
- Modifier la tension d’alimentation aux bornes de la charge (ne pas
dépasser la tension nominale du moteur
- Pour chaque réglage relever U0 et n
VARIATION DE LA VITESSE EN FAISANT VARIER LE
COURANT INDUCTEUR/
La tension d’alimentation restant rigoureusement constante, et égale à sa
valeur nominale,
- S’assurer que la résistance du rhéostat d’excitation est nulle (i maximale au
démarrage)
- Démarrer le moteur
- Modifier le courant d’excitation en agissant sur le rhéostat
- Pour chaque réglage, relever i et n

60
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 5 : LES MOTEURS A COURANT CONTINU

ESSAI EN CHARGE

Caractéristique de la charge

Le moteur entraine une charge qui débite dans un rhéostat lorsque le courant
fourni par la génératrice augmente, celle-ci demande d’avantage de puissance au
moteur et le courant absorbé par ce dernier croit. Le moteur électrique est
autorégulateur de puissance (quand on lui demande d’avantage, il la fourni sans
intervention extérieur).

SCHEMA DE MONTAGE :

Bloc de charge

Rhexc M
V

_ A
Rhexc A

+
GF

DEROULEMENT DE LA MANIPULATION :
Le rhéostat d’excitation permet le réglage de la fréquence de rotation en charge
à vide. Si la résistance des inducteurs est par exemple 100Ω un rhéostat dons la
résistance est 200Ω permettra de faire varier i dans le rapport 1 à trois à cause de
la saturation, le flux et la fréquence de rotation varie un peu moins. Le réglage est
limité par la fréquence dite d’emballement que le moteur ne doit pas dépasser le
plus souvent 120% de la valeur nominale

61
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 5 : LES MOTEURS A COURANT CONTINU

le voltmètre au bornes du moteur permet de contrôler la constance de la


tension, celui aux bornes de la génératrice sert à régler la tension à ±10% de la
valeur nominale de la, tension.
L’ampèremètre dans le circuit induit de la génératrice sert seulement à vérifier
que l’intensité ne devient pas trop grande.
Pour régler la puissance produite par la génératrice frein donc le couple
résistant, effectuer l’approche point par point choisi en agissant sur le rhéostat de
charge. Terminer le réglage par action sur le rhéostat d’excitation. On procédera
ainsi qu’il suit :
- Régler l’excitation du moteur pour qu’à charge nominale sa vitesse soit
nominale.
- Faire décroitre la charge, sans modifier l’excitation du moteur
- Pour chaque valeur de la charge, relever pour le moteur :
 L’intensité I qu’il absorbe
 La vitesse n
 Le moment du couple
 Relever un point en surcharge si possible.

On définit le fonctionnement d’un moteur au moyen de deux caractéristiques qui


montrent comment varie le couple T et la vitesse N en fonction du courant I
(induit). A partir de ces deux caractéristique, nous pouvons dire que le moteur
shunt est très stable (faible variation de la vitesse lorsque l’on augmente la charge.

BILAN DE PUISSANCE

g- La puissance absorbée :
 Elle est sous forme électrique et est la somme des puissances absorbée :

𝑃𝑎 = 𝑈𝐼

h- La puissance utile :
Elle est sous forme mécanique :

𝑃𝑈 = 𝑇𝑢 Ω

62
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 5 : LES MOTEURS A COURANT CONTINU

i- Pertes joules : elles sont localisées dans les enroulements inducteur et


induit.
 Pertes dans l’inducteur :
L’inducteur étant en parallèle avec l’induit ils ont une même tension à leurs
bornes : 𝑝𝑗𝑟 = 𝑈𝑖= 𝑟𝑖 2

 Pertes dans l’induit : c’est la puissance consommé par les enroulements de


l’induit : avec 𝐼𝑎 = 𝐼 − 𝑖 𝑖 : courant dans l’inducteur
𝑝𝑗𝑅 = 𝑅𝐼𝑎2
𝐼 : courant allant dans la charge
𝐼𝑎 : courant dans l’induit
j- Les pertes fer et pertes mécaniques : (armature)
Parce qu’elles sont pratiquement indépendante du courant I elles sont appelé
pertes constante nous les noterons Pc= Pfer + Pmeca
k- La puissance électromagnétique :
C’est la fraction de puissance mécanique effectivement transformé en
puissance électrique. Elle est égale à la somme de la puissance utile et des
pertes joules dans l’induit :
𝑃𝑒𝑡 = 𝑃𝑒𝑚 = 𝐸𝐼𝑎 Avec 𝐼𝑎 = 𝐼 − 𝑖

l- Le rendement électrique : c’est le rapport entre la puissance


électromagnétique et la puissance absorbé : 𝑃𝑒𝑚 𝐸𝐼𝑎
𝜂𝑒 = =
 ECOULEMENT DE LA PUISSANCE 𝑃𝑎 𝑈𝐼 + 𝑢𝑖

Pertes dans Pertes dans


l’induit l’inducteur
RI2
Ui=ri2 Pertes
collectives

Puissance
absorbée Puissance
UI électromagnétique Puissance Utile
Pem= EI=TemΩ TuΩ

63
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 5 : LES MOTEURS A COURANT CONTINU

1- MOTEUR SERIE
Pratiquement, c’est la même marche à suivre que pour le moteur shunt. Le
démarrage doit se faire à l’aide d’un rhéostat de démarrage, qui est calculé
avec les mêmes relations vues précédemment
SYMBOLE ET SCHEMA ELECTRIQUE
r
I

I
U
R
M
E

En effectuant la maille nous avons :𝑈 − 𝑅𝐼 − 𝑟𝐼 – 𝐸 = 0 𝑈 = 𝐸 + (𝑅 + 𝑟)𝐼

Lorsqu’un moteur série fonctionne en régime permanent, la tension U compense


la FEM et les chutes ohmiques. 𝑈 = 𝐸 + (𝑅 + 𝑟)𝐼. Le couple
électromagnétique est proportionnel au courant qui passe dans l’induit I et à Ф or
ce flux est lui-même proportionnel à I puisque le même courant qui traverse toute
la machine, on en déduit que T=kI2 la caractéristique présente donc une allure
croissante parabolique. La caractéristique n=f(I) peut se déduire de la relation
𝑈 = 𝐸 + (𝑅𝑢 + 𝑅𝑠)𝐼 en remplaçant E par 𝐸 = 𝑈 − (𝑅𝑢 + 𝑅𝑠)𝐼 = 𝑘 Ф𝑛
U−(Ra+Rs)I
n=
kI

Pour une tension U donnée n varie donc suivant une loi hyperbolique en fonction
du courant I. Lorsque la charge augmente, le courant diminue, la vitesse devient
dangereusement élevée et le moteur risque de s’emballée (I tend vers 0 n tendra
vers infini).

64
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 5 : LES MOTEURS A COURANT CONTINU

ESSAI SUR LE MOTEUR SERIE

SCHEMA DE MONTAGE:

Bloc de charge

M
V

_ A
Rhexc
A

GF

V
_

DEROULEMENT DE LA MANIPULATION :

On n’a pas besoin de rappeler que l’essai à vide du moteur série est proscrit car il ne
fonctionne jamais à vide. Après avoir réalisé le montage :

- Alimenter le circuit inducteur de la génératrice,


- Fermer le circuit de charge de la génératrice
- Alimenter le moteur sous tension nominale, ne pas oublier que la bobine
d’excitation du rhéostat de n’est pas éliminer.
- Rechercher le point nominal
- Faire croitre la charge, veiller à conserver la constance de la tension
d’alimentation aux bornes du moteur.
- Pour chaque valeur de la charge relever pour le moteur :
 L’intensité I qu’il absorbe
 La vitesse n’
 Le moment du couple M
 Relever aussi un point de surcharge.

65
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 5 : LES MOTEURS A COURANT CONTINU

Domaine d’application : traction électrique à cause de son bon couple de


démarrage et parce qu’il est autorégulateur de puissance (T varie en fonction de n
au voisinage du point de fonctionnement nominal, de telle sorte que la puissance
fournie soit constante.

PROPRIETE DU MOTEUR SERIE

Le moteur série a trois propriétés essentielles à savoir :

- Il s’emballe à vide si bien qu’il doit toujours être accouplé à une charge ;
- Sa fréquence de rotation décroit de large limite lorsque la charge augmente ;
- Le couple croit plus vite que le courant absorbé ;

V - MACHINES A EXCITATION COMPOSEE

La machine à excitation composée possède les enroulements série et


dérivation un est constitué par des fil fin et un autre par des gros fils

- L’enroulement à fil fin est soumis à la tension d’alimentation U


- L’enroulement à gros fil est monté en série avec l’induit et le rhéostat de
démarrage

COURTE DERIVATION LONGUE DERIVATION

Rs

M M

66
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 5 : LES MOTEURS A COURANT CONTINU

Schéma électrique Schéma électrique

Rs R SERIE (Rs)
r
r U
U
Rp
Rp parallèle
(Rp)
E E

La machine compound possède deux circuit inducteur branché différemment


d’où la production de deux flux inducteur. si ces deux flux sont de même sens il
s’ajoute on parlera alors de flux additif, par contre si il sont de sens différent il se
retranche, on parlera alors de flux soustractif

c) A FLUX ADDITIF (LE PLUS UTILISE)

Les deux enroulements produisent des flux de même sens

- Aux faibles charges

L’enroulement « dérivation » est prépondérant, le moteur se rapproche d’un


moteur dérivation ; il ne s’emballe pas et le couple au démarrage est plus &levé
que pour un moteur « shunt » classique

- Aux fortes charges


L’enroulement série prédomine ; la vitesse diminue au fur et à mesure que la
charge augmente
d) A FLUX SOUSTRACTIFS
Ce montage est peu utilisé car le fonctionnement est instable aux fortes
charges ;l’enroulement serie permet de compenser la variation de vitesse en
charge d’un moteur fonctionnant en dérivation.

67
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 5 : LES MOTEURS A COURANT CONTINU

DONNEES CONSTRUCTEUR

L’organisation de la construction des machines à courant continu est parfaitement


stabilisée. Quelques soient les constructeurs, la disposition et le dimensionnement
sont semblables d’un constructeur à l’autre. La pluparts du temps, les
constructeurs indiquent souvent sur les machines :

-type de machine

-puissance nominale sur l’arbre (KW et CH)

-tension d’alimentation induit, inducteur

-courant induit, inducteur aux conditions nominales

-rendement aux conditions nominales

-résistance, inductance de l’induit

DOMAINE D’APPLICATION DES MOTEURS A COURANT CONTINU :

EXCITATION PARTICULARITES DOMAINES


D’APPLICATION
Moteur auto-régulateur de vitesse, la Entrainement de machines –outils
vitesse est relativement constante quelle remplacé par les moteurs asynchrones
DERIVATION que soit la charge

série Moteur auto-régulateur de puissance C’est le moteur qui convient le mieux


possède un très fort couple de en traction électriques
démarrage, mais risque d’emballement
à vide et la vitesse décroit quand la
charge augmente

Flux additif Ne s’emballe pas, couple de démarrage Laminoirs, appareils de levage et de


meilleur qu’en excitation dérivation manutention

Utilisé aussi en excitation


indépendante
compose

Flux soustractif Risque d’emballement du faite de Pratiquement ce moteur n’est pas


l’annulation du flux résultant des utilisé
enroulements série et dérivation

68
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICES SUR LES MOTEURS A COURANT CONTINU

EXERCICE N°1

L’énergie d’un treuil est fournie par un moteur à courant continu à excitation
indépendante dont l’induit et l’inducteur sont alimentés sous une tension U = 230V. En
charge, le treuil soulevant verticalement une charge à la vitesse de 4 m/s, le moteur
tourne à une vitesse de 1200 tr/min et son induit absorbe une puissance électrique de
17,25 kW. La résistance de l’induit est de 0,1  ; celle de l’inducteur de 46  ; les
pertes dites constantes ont pour valeur 1 kW; l’accélération de la pesanteur sera prise
égale à g = 10 m/ s 2 ; le rendement du treuil est de 0,75. Calculer:

a. les courants absorbés par l’induit et l’inducteur;

b. la force électromotrice du moteur;

c. la puissance utile du moteur;

d. le couple utile du moteur;

e. le rendement du moteur;

f. le rendement global de l’équipement;

g. la masse soulevée par le treuil.

EXERCICE N°2

Un moteur shunt est alimenter par un secteur continu de 120V sur sa plaque
signalétique on peut lire :n=1800tr/min, Tu=19,48Nm ;η=81,6%. Les pertes fers
sont négligeables : la résistance de l’inducteur est de 80Ω calculer :

1- la puissance utile du moteur


2- la puissance absorbée par le moteur
3- le courant absorbée par la moteur
4- le courant et la résistance de l’induit
EXERCICE N°3

un moteur à courant continu en excitation indépendante (maintenu constant)


est alimenté sous une tension U=100V, l(induit a pour résistance R=1Ω.
a- pour une certaine charge, il absorbe un courant de 10A et sa fréquence de
rotation est alors1350tr/min calculer La fem E et le couple électromagnétique.
b- on modifie la charge la fréquence de rotation est alors 1410tr/min. calculer dans
ces conditions les nouvelles valeurs de E et du courant absorbé
69
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICES SUR LES MOTEURS A COURANT CONTINU

c- quelle est alors la fréquence de rotation à vide de ce moteur si on néglige la


chute de tension dans l’induit

EXERCICE N°4

Un moteur à excitation dérivation est alimenté sous une tension de 220v.


Les résistances de l’induit et de l’inducteur sont respectivement de 0,2Ω et
110Ω. Les pertes collectives sont de 700W. lorsque le moteur tourne à
1500tr/min l’induit absorbe un courant de 75A calculer :
1- la force contre électromotrice du moteur
2- la puissance absorbée par le moteur
3- les différentes pertes par effet joules
4- la puissance utile
5- le rendement électrique
6- le rendement industriel
7- le couple électromagnétique
8- le couple utile du moteur

EXERCICE N°5

Un moteur série est tel que :


Un= 220V ; In=10A r(inducteur)=1,5Ω :R(induit)= 2Ω . Sa caractéristique à
vide E(i) a été relevée en laboratoire à 1500tr/min
i(A) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

E(V) 0 50 100 152 200 220 235 240 245 248 250

a) tracé la caractéristique interne E=f(i) (échelle au choix)


b) Sachant qu’au régime nominale le couple utile vaut Tu=14,6Nm calculer les
valeurs nominale :
1- de la fréquence de rotation
2- du couple électromagnétique
3- du couple des pertes
c) au démarrage, sous tension nominale tolère une pointe de courant égale à 2In
déterminer le rhéostat Rc à utiliser : préciser son montage.
d) en régime établi (fonctionnement normale) sous tension nominale et avec le
rhéostat Rc, le moteur absorbe le courant I=7A. Calculer :
70
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICES SUR LES MOTEURS A COURANT CONTINU

1- la fréquence de rotation
2- le couple utile
Réponses : b) n=110tr/min ; T= 15,9Nm, Tp= 1,3Nm ; c) Rc=7,5Ω monte
en série avec le moteur) ; d) n=895tr/min ;Tu=9,4Nm
EXERCICE N°6

Un moteur shunt est alimenté sous une tension constante de 200 V.

Il absorbe un courant I = 22 A. La résistance de l’inducteur est R = 100  , celle de


l’induit R a  0,5 . Les pertes constantes sont de 200 W.

2.1. Calculer:

a. les courants d’excitation et d’induit;

b. la force contre-électromotrice;

c. les pertes par effet Joule dans l’inducteur et dans l’induit;

d. la puissance absorbée, la puissance utile et le rendement global.

2.2. On veut limiter à 30 A l’intensité dans l’induit au démarrage. Quelle doit être la
valeur de la résistance du rhéostat de démarrage?

2.3. On équipe le moteur d’un rhéostat de champ. Indiquer son rôle. Dans quelle
position doit se trouver le rhéostat de champ au démarrage? Justifier votre réponse.
EXERCICE N°7

Sur la plaque signalétique d’un moteur à courant continu à excitation séparée, on


relève pour le régime normal les indications suivantes:

INDUCTEUR: U = 220 V U n  220 V


INDUIT : à n = 1400 tr/min
I n  16 A

Résistance inducteur R = 180  Résistance interne entre balais : r = 0,8

On considère qu’en régime normal les pertes constantes sont de 120 W. On


néglige la réaction magnétique d’induit. Calculer:

a. la F.C.E.M. E’ du moteur;

b. la puissance utile Pu ;

c. la puissance absorbée Pa ;

71
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICES SUR LES MOTEURS A COURANT CONTINU

d. le rendement  ;

e. le moment du couple utile Mu .

Réponses a-:E’=207,2V ;b- Pu= Pem-Pc=3195.2W ; c- Pa= 3788,9W


d-η=84,3% e- Tu=21,79Nm
EXERCICE N°8

1- Donner le schéma électrique équivalent d’un moteur à courant continu à


excitation série.

2- On donne :

Tension d’alimentation du moteur : U = 200 V

Résistance de l’inducteur : r = 0,5 Ω

Résistance de l’induit : R = 0,2 Ω

Courant consommé : I = 20 A

vitesse de rotation : n = 1500 tr⋅min-1

Calculer :

2-1- La f.c.é.m. du moteur.

2-2- La puissance absorbée, la puissance dissipée par effet Joule et la puissance


utile si les pertes collectives sont de 100 W. En déduire le moment du couple
utile et le rendement.

2-3- Au démarrage, le courant doit être limité à Id = 40 A. Calculer la valeur de


la résistance du rhéostat à placer en série avec le moteur.
EXERCICE N°9

Un moteur, à excitation séparée constante, est alimenté sous la tension


U = 220 V. La résistance de l’induit est de 0,1  . Ce moteur fonctionne à couple
utile constant C u = 200 Nm. Le courant dans l’induit est alors de 33 A et il tourne
à 300 tr/min. la réaction d’induit du moteur étudié est négligée.

4.1 Quelles sont :

a. la puissance électrique absorbée par l’induit;

b. la puissance fournie à la charge;

72
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICES SUR LES MOTEURS A COURANT CONTINU

c. les pertes joules dans l’induit du moteur;

d. les pertes constantes du moteur?

4.2 Quelle est la valeur du couple électromagnétique?

4.3 Quelle sera la vitesse stabilisée du moteur si la tension d’alimentation de


l’induit est de 200 V?
EXERCICE N°10

Dans tout le problème, l’intensité du courant dans l’enroulement d’excitation,


de résistance égale à 310, est maintenue constante : iex = 0,80 a. on notera r la
résistance d’induit du moteur.

1- montrer que l’expression de la f.é.m. du moteur peut se mettre sous la forme :


E= kn. n : fréquence de rotation du moteur en tr.min-1.
2- montrer que l’expression du moment du couple électromagnétique tem peut se
mettre sous la forme : tem = k’i (i : intensité du courant d’induit). exprimer k’ en
fonction de k.
3- on fait fonctionner le moteur à courant d’induit d’intensité nominale
constante i = in = 16 A.
a. montrer que la fréquence de rotation du moteur n varie en fonction de la
tension d’induit u selon la relation n = au - b. (a et b étant des constantes).
b. au cours de cet essai on a relevé deux points de fonctionnement :
n1 = 750 tr.min-1 u1 = 120 v
n2 = 1500 tr.min-1 u2 = 220 v (point de fonctionnement nominal)
Tracer la caractéristique n=f(u).echelle : 1cm = 100 tr.min-1 ; 1cm = 20 v.
En déduire la valeur de la résistance d’induit r.
c. déduire des questions précédentes les valeurs de k et k’.
4- le moteur fonctionne maintenant à vide, sous tension nominale d’induit un =
220 v. l’intensité du courant d’induit est égale à 1,5 A.
a. déterminer la fréquence de la rotation du moteur.
b. calculer la valeur des pertes collectives pc (pertes autres que par effet joule) à
cette fréquence de rotation.
On suppose dans la suite du problème, que les pertes collectives sont
proportionnelles à la fréquence de rotation pc =  n.
5- au point nominal (u = 220 v, i = 16 a, n = 1500 tr.min-1), calculer :

73
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICES SUR LES MOTEURS A COURANT CONTINU

a. la valeur des pertes collectives,


b. le moment du couple électromagnétique,
c. le moment du couple utile,
d. le rendement du moteur.
EXERCICE N°11

Un moteur à courant continu à excitation indépendante fonctionne à flux constant :


son courant inducteur a une intensité ie = 0,35 A. Dans ces conditions, la force
électromotrice E peut s'exprimer sous la forme E = k.n, relation dans laquelle n
désigne la fréquence de rotation exprimée en tr/min ; on donne k = 0, 11 V/tr min-1. La
résistance de l’induit, mesurée à chaud est R = 6,3 

1-Fonctionnement à vide
Sous tension d'induit nominale U = 250 V, l'induit absorbe un courant
d'intensité lo = 0,28 A.
a) Calculer la force électromotrice E0 de l'induit dans ces conditions,
b) En déduire la fréquence de rotation n0 du moteur.
c) Évaluer les pertes par effet Joule dans l'induit, notées PJ0
d) Déterminer le moment Tp du couple de pertes que l'on considérera constant
dans la suite du problème.
2-Fonctionnement en charge
Le moteur, toujours alimenté sous tension nominale U =250 V, développe un
couple électromagnétique de moment Te= 2,1 N.m.
a) Montrer que l'induit absorbe alors un courant d'intensité I = 2,0 A.
b) Calculer la force électromotrice E du moteur.
c) En déduire sa fréquence de rotation, n.
d) établir le bilan des puissances.
e) Calculer le rendement de l'induit du moteur en charge.
f) Calculer le moment Tu du couple utile développé par le moteur.

EXERCICE N°12

Le moteur étudié étant parfaitement compensé, on néglige sa réaction d’induit.

74
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICES SUR LES MOTEURS A COURANT CONTINU

Dans tout le problème, l’inducteur et l’induit sont alimentés avec la même source de
tension qui demeure constante et égale à UN = 200 V.
Un essai sous tension continue, rotor bloqué, a permis préalablement de faire les
relevés suivants par la méthode voltampèremétrique, les enroulements ayant leur
température de fonctionnement nominal :
• Tension d’alimentation de l’induit : U = 15 V ;
• Intensité du courant dans l’induit : I = 50,0 A.
Les conditions nominales de fonctionnement de ce moteur sont :
• Tension d’alimentation de l’induit et de l’inducteur : UN = 200 V ;
• Intensité du courant dans l’induit : IN = 50 A ;
• Intensité du courant dans l’inducteur : Iex = 3,4 A ;
• Vitesse nominale : nN = 2000 tr/min.
Un essai à vide a donné :
• Tension d’alimentation de l’induit et de l’inducteur : UV = 200 V ;
• Intensité du courant dans l’induit : IV = 4,5 A ;
• Intensité du courant dans l’inducteur : Iex = 3,4 A.
1. Calculer la force électromotrice nominale EN de ce moteur.
2. Déterminer la vitesse à vide nV.
3. Calculer les pertes par effet Joule à l’induit Pj1N, puis à l’inducteur Pj2N, dans les
conditions nominales.
4. Déterminer les “ pertes collectives ” PC (autres que par effet Joule), considérées
constantes.
5. En déduire le rendement du moteur ηN dans les conditions nominales.
6. Calculer le moment du couple utile nominal TuN.
EXERCICE N°13

On a relevé la caractéristique à vide (ou interne) d'une machine à courant continu


parfaitement compensée, à la fréquence de rotation 1500 tr/min (document 2, page 6) :

iexc ( A ) 2,0 4,0 6,0 8,0 10 12 14 16 18 20 22 24


U0 (V) 33 60 81 99 111 120 128 134 138 142 146 149

Résistances à chaud : induit Ra = 0,62Ω, inducteur Rs = 0,38Ω.

75
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICES SUR LES MOTEURS A COURANT CONTINU

Dans tout le fonctionnement l'ensemble des pertes "magnétiques + mécaniques" sera


considéré comme égal à 120 W.
l - Fonctionnement à vide.
Que signifie "machine parfaitement compensée" ?
Donner le schéma de montage de la machine dans cet essai à vide.
2 - Fonctionnement en moteur série
Alimentée en 110 V la machine absorbe 20 A . Calculer :
- la force électromotrice,
- la fréquence de rotation,
- le moment du couple électromagnétique,
- le rendement
3 - Fonctionnement en moteur à excitation indépendante
L'induit absorbe un courant constant de 10 A et la fréquence de rotation est
variable. Il y a deux modes de fonctionnement
- Dans la plage 0-1500 tr/min, la variation de la fréquence de rotation est obtenue
par le réglage de la tension d'alimentation, l'excitation restant constante.
- Au delà de 1500 tr/min, la tension d'alimentation reste constante et l'on agit sur le
courant d'excitation pour régler la fréquence de rotation.
3.1. On règle iexc = 12 A. La tension aux bornes de l'induit est U = 70 V.
Calculer la fréquence de rotation.
3.2. On maintient iexc = 12 A. Calculer la tension U permettant d'obtenir la
fréquence de rotation n = 1500 tr/min.
3.3. On conserve la tension U ci-dessus. Calculer la valeur du courant d'excitation
pour obtenir la fréquence de rotation n = 1620 tr/min.

EXERCICE N°14

Un moteur à courant continu à excitation indépendante entraîne un treuil


soulevant verticalement une charge de masse M kg suspendue à l’extrémité
d’un filin enroulé sur le tambour du treuil, de rayon supposé constant égal à 0,1
m. La vitesse de rotation du tambour est égale au vingtième de la vitesse de
rotation du moteur. L’induit du moteur de résistance intérieure 0,5  est

76
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICES SUR LES MOTEURS A COURANT CONTINU

connecté aux bornes d’une source d’énergie fournissant une tension réglable de
U = 0 à U n =240 V = tension nominale du moteur.

1. Le courant inducteur est réglé à sa valeur maximum admissible i m = 5 A. On


4800 11.
constate alors que le treuil hisse la charge M  kg à la vitesse V  m/s
 60
alors que la puissance absorbée par l’induit est de 9,6 kW et que la tension
appliquée à l’induit est égale à la tension nominale.

Calculer:

a. l’intensité du courant absorbé par l’induit du moteur;

b. la force contre-électromotrice du moteur;

c. la puissance utile du treuil;

d. le couple utile du moteur;

e. la vitesse de rotation du moteur.

2 La charge Met le courant d’excitation gardant les valeurs définies au 6.1., on


demande:

a. Quelle est l’intensité absorbée par l’induit lorsque, alimenté sous la tension
U c , celui-ci développe un couple moteur permettant de maintenir la charge M
décollée et immobile?

b. La valeur de la tension U c précédente.

c. La valeur de la tension Ud de démarrage que l’on peut appliquer


brusquement à l’induit pour décoller la charge M et lui communiquer une vitesse
constante sans que la pointe de courant dans l’induit dépasse 60 A.

d. La vitesse stabilisée du moteur à la fin de la première phase du démarrage


définie en c.

e. La valeur de la résistance de démarrage qu’il serait nécessaire de monter en


série avec l’induit du moteur pour limiter à 60 A la pointe de courant dans
l’induit lorsque la tension fournie par la source n’est plus réglable mais garde la
valeur maximum de 240 V.

On donne: g = 10 N/kg;   314


, ; hypothèse simplificatrice: rendement du
treuil = 1. Négliger toutes les pertes du moteur sauf celle par effet Joule dans

77
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICES SUR LES MOTEURS A COURANT CONTINU

l’induit ou dans la résistance de démarrage du 6.2.e. Négliger la réaction d’induit


et la saturation des circuits magnétiques.

EXERCICE N°15

On considère un moteur à courant continu, son excitation possède une valeur


telle qu’à 350 tr/min la force électromotrice est égale à 250V. La résistance
totale de l’induit est 0,005  et le courant maximum admissible est 2000 A.On
met brusquement ce moteur sous tension à l’aide d’un réseau dont la tension est
250 V. Le démarrage se produit sans couple résistant sur l’arbre et l’on néglige
les frottements. Le moment d’inertie est J = 230 kg. m 2 .

7.1. Quel rhéostat de démarrage faut-il prévoir pour que le courant ne dépasse
pas la valeur admissible ?

7.2. Ce rhéostat étant en place, quelle est la loi de variation en fonction du


temps de la vitesse de rotation N? Au bout de combien de temps le moteur aura-t-
il atteint à 5% près sa vitesse à vide?

7.3. Au bout de combien de temps le courant est-il réduit à 1000 A?

EXERCICE N°16

Un moteur à excitation indépendante actionne un monte-charge. Il soulève une


masse de deux tonnes à la vitesse d’un mètre par seconde. Le moteur est alimenté
sous 1500 V, sa résistance d’induit est de 1,6  . Le rendement de l’ensemble du
système est de 70 %.

1) Calculer la puissance absorbée par le moteur et le courant appelé lors de la


montée.

2) Dans la phase de descente on veut limiter la vitesse à 1 m/s. Calculer le


courant débité par la machine et la résistance X dans laquelle elle doit débiter.

3) Quelle serait la vitesse de descente si on limitait le courant débité à 20 A ?


Quelle valeur de X faudrait-il utiliser ?

On considérera que le moteur est parfaitement compensé et que le courant


d’excitation est constant. On prendra g = 9,8 ms 2 .

78
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICES SUR LES MOTEURS A COURANT CONTINU

EXERCICE N°17

Les caractéristiques d’une MCC à excitation séparée accouplée à une charge


mécanique sont les suivantes : Flux constant k = 0.764 Vs ; résistance d’induit
R = 0.5 ; couple de pertes collectives Tp = 1 mN (constant quelque soit la
vitesse θ ) ; la charge mécanique accouplée oppose un couple résistant Tr de 10
mN à 157.08 rad/s ; le moment d’inertie du groupe J = 0.05 kg.m2.

1. Ralentissement :

A t = 0 l’ensemble tourne à θ = 157.08 radian par seconde

1.1 À t = 0 on ouvre K, Tr = 10 mN constant quelque soit la vitesse,


déterminer θ = f(t) et ta temps d’arrêt.
1.2 à t = 0 on ouvre K, Tr = a avec a = 0.06366 déterminer θ = f(t) et le
temps d’arrêt.

1.2 à t = 0 on bascule K de 1 vers 2, Tr = 10 mN constant quelque soit la


vitesse, Rh = 9.5 , déterminer θ = f(t) et le temps d’arrêt.

1 K I

U E,R
RRh

1.4 à t = 0 on bascule K de 1 vers 3, Tr = 10 mN constant quelque soit la


vitesse, Ir = 12 A (maintenu constant à l’aide d’un asservissement de courant),
déterminer θ = f(t) et le temps d’arrêt.

K I
1
3 2

U E,R
Ir
Rh

79
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICES SUR LES MOTEURS A COURANT CONTINU

2. Démarrage :

à t = 0 l’ensemble est à l’arrêt, Tr = 10 mN constant quelque soit la vitesse, la


vitesse finale est θ f = 157.08 rad/s, démontrer que la tension d’alimentation est
U=127.2 V

2.1 on bascule K de 0 vers 1 déterminer θ = f(t) et le temps nécessaire pour


atteindre la vitesse finale θ f .

2.2 déterminer dans ce cas I = f(t). Qu’en pensez vous ?

2.3 La machine étant arrêtée, on bascule K de 0 vers 2, Ir étant une source


asservie en courant, pour quelle valeur minimale de Ir le groupe peut-il démarrer

2.4 Ir = 20 A, déterminer θ = f(t) et le temps nécessaire pour atteindre la


vitesse finale θ f .

1 K
I
2 0
Ir

U E,R

80
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 6 : LE TRANSFORMATEUR MONOPHASE

CHAPITRE 6 : LE TRANSFORMATEUR MONOPHASE

I- DEFINITION

Le transformateur est une machine statique qui permet de modifier les paramètres courant
tension d’un réseau (ou d’un circuit) a fin d’ l’adapter aux besoins.il ne fonctionne qu’en
alternatif et a généralement un bon rendement grâce au faite qu’il ne possède pas d’organe
mécanique en mouvement.

II- CONSTITUTION
Un transformateur monophasé est constitué :
 D’un circuit magnétique fermé, feuilleté et de grande perméabilité (fig.3.1.a) ;
 un enroulement primaire alimenté par la source (fig.3.1.b) ;
 un enroulement secondaire débitant sur les charges (fig.3.1.c).

Culasse
Noyau

Culasse Noyau

Le transformateur fonctionne tout d’abord comme un récepteur car il reçoit de l’énergie du


réseau, ce cote est appelé primaire et tous les paramètres y afférant portes l’indice 1 ou P.
D’un autre cote, il fonctionne comme un générateur car il fournit l’énergie, ce cote est
appelé secondaire et tous les paramètres y afférant portes l’indice 2 ou S.

a) Le circuit magnétique
Il est fermé et a pour but de canaliser les lignes d’induction magnétiques crées par le
circuit électrique, il est constitué par un empilage de tôles mince feuilleté et isolé. A cet
effet :
- La perméabilité magnétique doit être aussi haute que possible a fin de faciliter le plus
possible le passage des lignes de champ magnétique ;

81
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 6 : LE TRANSFORMATEUR MONOPHASE

- L’hystérésis doit être aussi faible que possible pour limiter les pertes ;
- Les tôles feuilleté (tôles de 0,2 à 0,3mm d’épaisseur) a fin de limiter les courants de
FOUCAULT
- De résistance électrique aussi élevée que possible, toujours dans le but d’affaiblir les
courants de FOUCAULT, à cette fin on utilise des aciers au silicium (2 à 3 %).

b) Le circuit électrique

Il est constitué de deux enroulements (bobines) électriquement indépendante celui relié au


réseau est appelé enroulement primaire et celui relié à la charge est appelé enroulement
secondaire.

 le primaire alimenté par un générateur de tension alternative de tension V1 et comportant


n1 spires. Il absorbe le courant I1. Le primaire transforme l’énergie électrocinétique reçue en
énergie magnétique. C’est un récepteur d’énergie électrique qui transforme cette énergie en
énergie magnétique ;
 le secondaire comporte n2 spires ; il fournit, sous la tensionV2, un courant I2 au dipôle
récepteur. Le secondaire transforme l’énergie magnétique reçue du primaire en énergie
électrocinétique. C’est un générateur d’énergie électrique.

Les deux enroulements sont isolés électriquement, mais magnétiquement couplés par le
flux Ф.

On désigne par V1 la valeur efficace de v(t) au primaire et V2 la valeur efficace de v(t) au


secondaire

Si V2 > V1 le transformateur est dit élévateur de tension

Si V2 < V1 le transformateur est dit abaisseur de tension

Si V2 = V1 le transformateur est dit d’isolement

82
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 6 : LE TRANSFORMATEUR MONOPHASE

III- SYMBOLE

IV- SCHEMA ELECTRIQUES EQUIVALENT D’UN TRANSFORMATEUR


MONOPHASE

r1 : résistance des enroulements du primaire L1 : inductance des enroulements du primaire

r2 : résistance des enroulements du secondaire L2 : inductance des enroulements du secondaire

rμ : résistance du circuit magnétique lμ : inductance de fuite du circuit magnétique

N1 : nombre de spires du primaire I1 : courant absorbée par le primaire

N2 : nombre de spires secondaire I2 : courant fournit par le secondaire

U1 : tension primaire E1 : fem produite dans les enroulements primaire

U2 : tension du secondaire E2 : fem produite par les enroulements secondaire

m : rapport de transformation

V- LE TRANSFORMATEUR PARFAIT

83
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 6 : LE TRANSFORMATEUR MONOPHASE

Un transformateur est considéré parfait lorsque l’on suppose que les éléments constitutif
de ce transformateur ne produisent aucune pertes .ce transformateur a donc un rendement
égale a l’unité (1). C'est-à-dire que nous avons 𝒓𝟏 = 𝒓𝟐 = 𝒍𝟏 = 𝒍𝟐 = 𝒓𝝁 = 𝒍𝝁 = 𝟎 on
les supprime donc du schéma électrique et il devient :Avec U1=E1 et U2 = E2
selon la formule de Boucherot

U1 U2

a- Equations des tensions


𝑑Ф
Selon la loi de faraday : 𝑒 = − avec Ф : le flux élémentaire dans une spire.
𝑑𝑡
𝑑Ф
𝑒1 : la force électromotrice selon la convention récepteur est 𝑒1 = +𝑁1
𝑑𝑡

𝑒2 la force électromotrice selon la convention générateur est e1 = −N2
dt

dФ dФ
V1 = e1 ⟹ V1 = +N1 et V2 = e2 ⟹ V2 = − N2
dt dt

84
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 6 : LE TRANSFORMATEUR MONOPHASE

Puisque l’induction magnétique est uniforme dans le circuit magnétique B1 = B2 = B et le


B1 B2
flux élémentaire dans une spire Ф1 = ; Ф2 = alors Ф1 = Ф2 = Ф d’où nous aurons :
S S

V1 = jN1 ωФ et V2 = jN2 ωФ en effectuant une division membre à membre nous


obtenons :

V2 N2
=− = −m
V1 N1

N2
On désigne par m le rapport de transformation qui est égal à et le signe (-) par un
N1

déphasage de π entre les vecteurs V1 et V2. Si

b- Equations des courants :

En appliquant le théorème d’Ampère nous avons : ∑𝑛𝐼 = 𝑅Ф or ∑𝑛𝐼 = 𝑛1 𝑖1 + 𝑛2 𝑖2 le


transformateur étant parfait (perméabilité du circuit magnétique étant infinie ce qui traduit le
faite que la reluctance R est nulle) R=0 nous aurons : 𝑛1 𝑖1 + 𝑛2 𝑖2 = 0 d’où 𝑛1 𝑖1 = −𝑛2 𝑖2 a
insi donc :

m est le rapport de transformation et (-) symbolise le déphasage de π

c- bilan de puissance :

85
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 6 : LE TRANSFORMATEUR MONOPHASE

 Rendement d’un transformateur parfait est égal a 1


VI- ETUDE DU TRANSFORMATEUR DANS L’APPROXIMATION DE KAPP :

L’hypothèse de Kapp consiste à considérer que le circuit magnétique du transformateur est


parfait. On néglige donc le courant absorbé par le circuit magnétique I10 qui est le courant
absorber à vide. Cette hypothèse permet d’éliminer dans le schéma équivalent l’impédance
magnétisante (Rμ et Lμ).

a- Schéma électrique équivalent :

b- Impédance ramenée au secondaire :

Soit le schéma

86
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 6 : LE TRANSFORMATEUR MONOPHASE

Le schéma devient :

c- impédance ramenée au primaire :

87
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 6 : LE TRANSFORMATEUR MONOPHASE

D’ou nous avons le schéma équivalent suivant :

VII- DETERMINATION DES ELEMENTS DU TRANSFORMATEUR :

Les paramètres du schéma équivalent doivent être déterminés par des essais
expérimentaux. On peut effectuer des mesures directement sous tensions et courants
nominaux. Il est préférable de séparer les essais, ce qui, en outre, permet de travailler à
puissance réduite.

a- ESSAIS A VIDE

Cet essai consiste à alimenter l’enroulement primaire par sa tension nominale et on


mesure la tension à vide au secondaire, le courant et la puissance à vide absorbées
par le primaire comme le montre la figure ci-dessous.

Pendant l’essai à vide I2= 0 ce qui implique que le courant I1 est pratiquement nul. Les fem
𝐸2 𝑈20
E2= U20 et V1=E1 alors = −𝑚 =
𝐸1 𝑈1

88
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 6 : LE TRANSFORMATEUR MONOPHASE

Les courants primaires et secondaires étant respectivement très faible et nul, on négligera
les pertes «cuivre », c’est à dire les pertes Joule. Pendant l'essai à vide, on prélève :

 La tension à vide (U20) ; lu par le voltmètre V2.


 La tension au primaire (V1) ; lu par le voltmètre V1.
 La puissance active à vide (P10).lu par le wattmètre W.
 Le courant absorbé à vide (I10) ; lu par l’ampèremètre A.
NB : la lecture devra être faite au moment ou le voltmètre V1 indiquera la valeur nominale
U1n On aura :

 Les pertes fer Pfer= P10 - Pj10 avec Pj10 = R1I²10 dans le cas ou I10 est négligeable :
Pfer= P10
b- ESSAIS A COURT-CIRCUIT.
Dans cet essai le primaire doit être alimenté sous tension réduite le secondaire étant court-
circuité par un ampèremètre comme le montre la figure ci-dessous.

Dans cet essai on règle l’autotransformateur tel que l’ampèremètre monté au secondaire
indique la valeur nominale du courant (on relève la valeur des appareils lorsque I2cc=I2n ).

 La tension primaire de court-circuit (U1cc) ; lu par le voltmètre V2

89
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 6 : LE TRANSFORMATEUR MONOPHASE

 Le courant au primaire de court-circuit (I1cc) ; lu par l’ampèremètre A1


 La puissance active absorbée en court-circuit (P1cc). lu par le wattmètre W
 Le courant secondaire en cc (I2cc=I2n) ; lu par l’ampèremètre A2
Ses éléments nous permettrons donc de déterminer :

 La puissance absorbée par le transformateur est presque entièrement consommé par les
2
enroulements d’où nous aurons :𝑃1𝑐𝑐 ≃ 𝑅𝑠 𝐼2𝑐𝑐 = 𝑃𝑗 donc la puissance absorbée en court-
circuit est égale aux pertes joules
c- ESSAIS EN CHARGE. :

L’application de l’hypothèse de Kapp, en négligeant I10 devant le courant primaire.

Les tensions de l’entrée et de l a sortie sont respectivement :

Diagramme de Kappe :

90
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 6 : LE TRANSFORMATEUR MONOPHASE

VIII- ETUDE DE LA CHUTE DE TENSION :

La chute de tension est donnée par la formule approchée :

En fonction du type de charge trois types de d’étude sont possible :

91
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 6 : LE TRANSFORMATEUR MONOPHASE

IX- ETUDE DES PERTES :

a- Les pertes dans le fer

b- les pertes dans le cuivre

c- Le rendement

92
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 6 : LE TRANSFORMATEUR MONOPHASE

d- Arbre de distribution de la puissance

93
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICE SUR LE TRANSFORMATEUR MONOPHASE
EXERCICE N°1

Un transformateur monophasé 2.2KV/220V-50hz a subi les essais suivants :


- Essai à vide U1=2200V ; U20=220V ; I10=1A et P10=550W
- Essai en court circuit : U1cc=150V ; I2cc=100A et P1cc=750W
- Essai en charge nominale U1=2200V ; I2=100A et cos(φ2)=0.8AR
1) Calculer le rapport de transformation ainsi que le facteur de puissance à vide
2) Calculer Rs et Xs puis dessiner le schéma équivalent de Thévenin
3) calculer le rendement pour le fonctionnement nominal,

EXERCICE N°2

La puissance apparente d’un transformateur monophasé 5kV / 230 V ; 50 Hz est


S = 21 kVA. La section du circuit magnétique est s = 60 cm2 et la valeur
maximale du champ magnétique B = 1,1T .
L’essai à vide a donné les résultats suivants :
U1 = 5 000 V ; U20 = 230 V ; I10 = 0,50 A et P10 = 250 W.
L’essai en court-circuit avec I2CC = I2n a donné les résultats suivants :
P1CC = 300 W et U1CC = 200 V.
1- Calculer le nombre de spires N1 au primaire.
2- Calculer le rapport de transformation m et le nombre N2 de spires au
secondaire.
3- Quel est le facteur de puissance à vide de ce transformateur
4- Quelle est l’intensité efficace du courant secondaire I2n
5- Déterminer les éléments RS ; ZS et XS de ce transformateur.
6- Calculer le rendement de ce transformateur lorsqu’il débite un courant
d’intensité nominale dans une charge inductive de facteur de puissance 0,83
EXERCICE N°3

L’étude d’un transformateur monophasé a donné les résultats suivants :


 Mesure des résistances des enroulements: R1 = 0,2Ω et R2 = 0,007 Ω
 Essai à vide : U1 = U1n = 2 300 V ; U20 = 240 V ; I10 = 1,0 A et P10 = 275 W.
 Essai en court-circuit : U1CC = 40 V ; I2CC = 200.

94
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICE SUR LE TRANSFORMATEUR MONOPHASE

1- Calculer le rapport de transformation m.


2- Montrer que dans l’essai à vide les pertes Joule sont négligeables devant P10 .
3- Déterminer la valeur de la résistance ramenée au secondaire RS.
4- Calculer la valeur de P1CC.
5- Déterminer XS.
6- Déterminer la tension aux bornes du secondaire lorsqu’il débite un courant
I2 = 180 A dans une charge capacitive de facteur de puissance 0,9.
7- Quel est alors le rendement
EXERCICE N°4

On dispose d'un transformateur monophasé de distribution: S=120KVA,


15KV /220V pour une fréquence de 50 Hz.
Pour un essai à vide sous une tension nominale : U20=228V,I10=0.5A et P10=600W
L’essai en court-circuit sous tension réduite a donné : U1cc =485V,
I2cc= 820A, P1cc=3100W
1. Sachant que la section nette du noyau est 160cm² et que l'induction maximale
Bmax =1,471T Déduire alors les nombres de spires au primaire et au secondaire.
2. Pour le fonctionnement à vide, déterminer le facteur de puissance cosφ10 , la
puissance magnétisante Q10 et l'angle d'avance d'hystérésis α0 .
3. Donner le schéma équivalent ramené au secondaire avec l'hypothèse de Kapp
4. Calculer, pour le courant secondaire nominal In2 , la tension aux bornes d'un
récepteur de facteur de puissance successivement égal à : 1 - 0.8AR, - 0,8AV. .
5. Pour quel type de charge la chute de tension est-elle nulle ? Est-elle maximale
pour un courant I2 donné ?
6. Calculer le facteur de puissance nominal de ce transformateur.
7. Pour quel courant secondaire le rendement est-il maximal ? notant que le
courant dans ce cas et celui d'une charge résistive.
8. Calculer le rapport de courant de court-circuit I2cc (sous une tension
d'alimentation nominale et du courant I n2 ) , conclure.

95
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICE SUR LE TRANSFORMATEUR MONOPHASE
EXERCICE N°5

Un transformateur monophasé présente les caractéristiques suivantes : S =6 KVA


, R1=0,009Ω, R2=0,0072Ω, n2=82 spires
Essai à vide : On a relevé V1=50.6 V, V2=101,2V et P10 =150W
Essai en court-circuit : On a obtenu V1cc=6,6V, I2cc=60A
1. Calculer le rapport de transformation et le nombre des spires n1.
2. Déterminer par l'hypothèse de Kapp la tension sous laquelle il faut alimenter
le primaire pour que le secondaire débite un courant de 60 A et sous une tension
de 80V, sachant que le facteur de puissance du récepteur soit 0,5 AR.
3. Le récepteur est une bobine de résistance R et d'inductance L, calculer dans ce
cas L.
4. Déterminer les pertes par effet Joule et le rendement du transformateur dans le
cas de la deuxième question.

EXERCICE N°6

- Des essais sur un transformateur identique ont donné :

 Essai à vide : tension primaire U1= 220V, tension secondaire U20= 25,0V.
 Essai en court-circuit : courant secondaire I2cc= 10A et puissance absorbée
P1cc= 6,0W pour U1cc= 10,6V.
1 - En supposant le circuit magnétique linéaire, donner le schéma de Thévenin
équivalent au transformateur vu du secondaire.

2- Calculer :
2.1 - Le rapport des nombres de spires entre le secondaire et le primaire,
2.2 - l’impédance Zs du modèle de Thévenin équivalent au transformateur vu du
secondaire,
2.3 - la résistance Rs et la réactance Xs composant cette impédance.
3 - Le transformateur étant alimenté sous 220V, on place aux bornes du
secondaire une charge inductive d’impédance Z= 2,39 et de facteur de
puissance 0,80.

96
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICE SUR LE TRANSFORMATEUR MONOPHASE

3.1 - Déterminer les valeurs numériques des parties réelles et imaginaires de


l’impédance complexe de cette charge.
3.2 - Calculer la valeur efficace du courant secondaire et son déphasage par rapport
à la f.e.m du modèle de Thévenin vu du secondaire.
EXERCICE N°7

La notice d’un constructeur donne les caractéristiques d’un transformateur


monophasé. Fréquence f = 50 Hz. Puissance apparente : 100 kVA
Tension efficace primaire : 20,0 kV.

Tension efficace secondaire à vide : 410 V. Pertes à vide sous tension primaire
nominale : 0,21 kW.

Pertes par effet Joule en pleine charge : 2,15 kW. Tension efficace primaire de
court-circuit : 4,0 % de la tension efficace primaire nominale (c’est la tension
efficace primaire qui permet d’obtenir l’intensité efficace secondaire en court-
circuit égale à l’intensité efficace secondaire nominale).
Pour une charge inductive de facteur de puissance 0,80 : Chute de tension
relative au secondaire en pleine charge : 3,75 %. Rendement en pleine charge :
97 %.Le transformateur est en pleine charge lorsque l’intensité efficace du
courant secondaire est nominale.

1) Calculer les intensités efficaces nominales des courants primaire et secondaire.

2) Calculer la tension efficace secondaire en pleine charge pour une charge


inductive de facteur de puissance 0,80.

3) Pour vérifier la valeur donnée par le constructeur, calculer le rendement du


transformateur en pleine charge par la méthode des pertes séparées pour une
charge inductive de facteur de puissance 0,80. Comparer avec la valeur de
rendement donnée par le constructeur.

4) Déterminer la résistance Rs et la réactance Xs du modèle de KAPP de ce


transformateur.

97
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICE SUR LE TRANSFORMATEUR MONOPHASE
EXERCICE N°8

Soit un transformateur de caractéristique 230VA, 230V/25,3V, 50 Hz.


Les différents essais réalisés sur le transformateur ont donnés les résultats
suivants :

Essai en CONTINU Essai à VIDE Essai en Court Circuit

Au primaire: U=6,0V U10 =230 V; Il0 =0,11 A ; I2CC = I2N ;UlCC = 20 V, 50 Hz ;


et I = 1,0A U20 =25,3 V ;Pl0 =6,9 W P1CC =1l W

1- Calculer les intensités I1N et I2N des courants nominaux primaires et


secondaires.

2- Donner le schéma de montage permettant de réaliser l'essai à vide.

3- Calculer :

3.1- Sachant que la section du circuit magnétique est de 10 cm2 , et que le


nombre de spires au secondaire est N2 = 150 spires, donner la valeur du champ
magnétique maximal dans le fer.

3.2- Quelle est l'origine de l'expression utilisée à la question 3.1?


4. À l'aide de l'essai en continu calculer la résistance R1.
5. À l'aide des résultats de l'essai à vide calculer

5.1- les pertes par effet joule à vide Pjv


5.2- les pertes dans le fer ;
5.3- le facteur de puissance à vide cos v

6. À l'aide de l'essai en court circuit avec I2CC = I2N = 9, 1 A, calculer:

6.1- la résistance des enroulements ramenée au secondaire,

6.2- la réactance Xs des enroulements ramenée au secondaire.

7- Donner un modèle équivalent du transformateur vu du secondaire.

98
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICE SUR LE TRANSFORMATEUR MONOPHASE
EXERCICE N°9

Le primaire du transformateur étudié est alimenté par le réseau sous une tension
de valeur efficace V1N= 225 V et de fréquence f = 50 Hz.

1 - Essai n°1

On a réalisé un essai en continu ; le schéma du montage est représenté sur la


figure 3, page 6. Sc désigne une source de tension continue réglable.

On a mesuré: V1c = 12 V ; I1c = 3,64 A.

Calculer la valeur de la résistance R1 du primaire.

2-Essai n°2

Il s'agit d'un essai à vide réalisé sous tension primaire nominale, V10 = V1N.

On a mesuré les grandeurs suivantes :

I10 = 0,24 A : valeur efficace de l'intensité du courant absorbé par le primaire.

V20 = 48,2 V valeur efficace de la tension secondaire à vide.

P10 = 10,2 W puissance absorbée par le primaire.

a) Calculer le rapport de transformation ou rapport du nombre de spires m =N2/N1


b) Évaluer les pertes par effet Joule dans ce fonctionnement.
c)En déduire la valeur des pertes dans le fer à vide et justifier l'emploi de cette
même valeur en charge sous tension primaire nominale.

3 - Essai n°3

Le secondaire est court-circuité et le primaire alimenté sous tension réduite. Le


courant secondaire de court-circuit, I2cc est égal au courant secondaire nominal,
I2, pour V1cc = 8,3 V. Le courant absorbé par le primaire est alors I1cc = 0,86 A.

99
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICE SUR LE TRANSFORMATEUR MONOPHASE

a) Sachant que, dans cet essai, le transformateur peut être considéré comme
parfait pour les courants, calculer la valeur du courant secondaire de court-
circuit, I2cc.

b) Calculer la valeur de l'impédance totale ramenée au secondaire, Zs.

4-Essai en charge nominale

Le transformateur est alimenté sous tension primaire nominale. Pour simuler la


charge, on utilise une bobine sans noyau de fer, équivalente à un circuit R L
série. Son impédance est Z = 11,6  et son facteur de puissance cos = 0,89.

Le wattmètre mesure Pl = 18 0 W et la pince ampèremétrique I2 = 4,0 A.

a) Calculer la tension secondaire en charge, V2

b) Montrer que la résistance R de la bobine est R = 10,3. En déduire la puissance


active P2 consommée par cette charge.

c) Déterminer le rendement du transformateur au cours de cet essai.

d) En déduire la valeur des pertes par effet Joule du transformateur.

e) déterminer Rs et Xs du modèle équivalent du transformateur, ramené au


secondaire.

EXERCICE N°10

Un transformateur monophasé a été soumis a un essai à vide, on a mesuré les


valeurs suivantes :

- à vide U10 = U1n = 220 V


I10 = 0,20 A U20 = 18 V P10 = 8,0 W
- En court circuit U1cc = 15 v I1cc =1,0 A P1cc = 12 W
Le transformateur est considéré comme parfait pour les courants.
On dispose des appareils de mesure suivants :
- ampèremètres de calibres 50 mA ; 100 mA ; 500 mA ; 1 A ; 5 A modes AC ;
DC.

100
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICE SUR LE TRANSFORMATEUR MONOPHASE

- voltmètres de calibres 10 V ; 30 V ; 100 V ; 300 V modes AC ; DC.


- wattmètres de calibres : circuit courant 100 mA ; 500 mA ; 1 A ; 5 A.
circuit tension 30 V ; 100 V ; 300 V; 600 V.
1) Essai à vide
a) Faire un schéma de ce montage ; préciser les appareils, calibres et modes
choisis.
b) Déterminer le rapport de transformation.
c) En déduire le nombre de spires au secondaire, le primaire comportant 1000
spires.
d) On peut négliger les pertes par effet Joule lors de cet essai. Que représente
alors la puissance mesurée ?
2) Représenter le schéma équivalent du transformateur vu du secondaire pour un
fonctionnement en charge.
3) Calculer les grandeurs Rs et Xs, éléments de l'impédance du transformateur
ramenée au secondaire.
4) Le transformateur, alimenté sous sa tension primaire nominale, débite un
courant de 10 A dans une charge inductive avec un facteur de puissance de 0,90.
a) Déterminer la tension obtenue au secondaire, en utilisant une expression
approchée de la chute de tension au secondaire.
b) Calculer la puissance disponible au secondaire et le rendement du
transformateur.
EXERCICE N°11

Le transformateur étudié sera considéré comme parfait pour les courants. On


rappelle que les pertes dans le fer sont proportionnelles au carré de la tension
primaire et que les pertes par effet Joule sont proportionnelles au carré des
courants.
Les caractéristiques du transformateur sont les suivantes :

- Tension primaire nominale 230 V,

- Tension secondaire à vide nominale 115 V,

- Puissance apparente nominale 2500 V.A,

101
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICE SUR LE TRANSFORMATEUR MONOPHASE

- Fréquence 50 Hz

La valeur de la résistance R1 de l’enroulement primaire est de 0,50 Ω.

1) En déduire :

1.1) L’intensité du courant primaire nominal I1n.


1.2) Le rapport de transformation m.
1.3) L’intensité du courant secondaire nominal I2n.
2) On réalise un essai à vide sous la tension primaire nominale. L’intensité I1v
du courant primaire est de 0,80 A, la valeur de la puissance absorbée P1v est de
80 W, la tension au secondaire U2v est 115 V.

2.1) Faire le schéma du montage.

2.2) Calculer les pertes par effet Joule dans cet essai Pjv.

2.3) Calculer les pertes dans le fer dans cet essai Pfv.

2.4) Comparer Pfv et Pjv. En déduire que Pfv ≈ P1v.

3) On effectue un essai en court circuit. On règle la tension primaire à une


valeur U1cc de 23 V pour obtenir I2cc = I2n. La valeur de la puissance absorbée P1cc
est de 100 W.

3.1) Faire le schéma du montage sachant que le secondaire est en court circuit
et qu’un ampèremètre est placé au primaire.

Quelle est l’indication de cet ampèremètre ?

3.2) Calculer les pertes dans le fer dans cet essai Pfcc.

3.3) Calculer les pertes par effet Joule dans cet essai Pjcc.

3.4) Comparer Pfcc et Pjcc. En déduire que Pjcc ≈ P1cc.


4) On veut trouver les éléments du modèle équivalent ramené au secondaire du
transformateur.

4.1) Déduire des essais précédents les valeurs RS, XS et ES de ce modèle.

102
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICE SUR LE TRANSFORMATEUR MONOPHASE

4.2) Représenter ce modèle sur votre feuille en y faisant figurer RS, XS et ES.

5) Le transformateur débite un courant d’intensité I2 = I2n dans une charge


inductive dont le facteur de puissance est 0,80.

5.1) Déterminer la chute de tension ∆U2 et la tension U2.

5.2) Calculer le rendement du transformateur.

EXERCICE N°12

Un transformateur monophasé porte les indications suivantes sur sa plaque


signalétique

5000V / 230V ; 23kVA ; 50Hz

Le transformateur est supposé parfait pour les courants.

l ) Déterminer le rapport de transformation.

2) Calculer la valeur efficace de l'intensité des courants nominaux ( primaire et


secondaire ).

3) Un essai à vide sous tension primaire nominale a donné les résultats suivants :
tension secondaire à vide : 230 V ; puissance absorbée à vide : 0,20 kW .

3.1) Faire un schéma électrique du montage en y plaçant les appareils de


mesure nécessaires .
Préciser la nature de ces appareils ( voltmètre ; ampèremètre ; wattmètre )
et le mode de
fonctionnement ( DC ; AC ; AC + DC) .

3.2) Expliquer pourquoi la puissance absorbée à vide est pratiquement égale


aux pertes dans le fer du transformateur .

4) Un essai en court-circuit pour un courant secondaire égal au courant secondaire


nominal a donné les
résultats suivants : tension primaire : 220 V ; puissance absorbée : 0,25 kW .

4.1) Faire un schéma électrique du montage en y plaçant les appareils de mesure


nécessaires.
Préciser la nature de ces appareils ( voltmètre ; ampèremètre ; wattmètre )
et le mode de
fonctionnement ( DC ; AC ) .

103
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICE SUR LE TRANSFORMATEUR MONOPHASE

4.2) Expliquer pourquoi la puissance absorbée en court-circuit est pratiquement


égale aux pertes par effet Joule du transformateur .
4.3) Calculer la résistance ramenée au secondaire du transformateur.
4.4) Calculer le module de l'impédance ramenée au secondaire du
transformateur.
4.5) Calculer la réactance ramenée au secondaire du transformateur.
5) On donne la chute de tension au secondaire du transformateur
U2 = Rs. I2 .cos  + Xs .I2 . sin  ,  étant l'angle de retard de i2(t) par rapport à
u2(t). Déterminer la nature de la charge ( inductive ; résistive ; capacitive ) et son
facteur de puissance afin que
la chute de tension au secondaire du transformateur soit nulle.

104
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 7 : LE TRANSFORMATEUR TRIPHASE

CHAPITRE 7 : LE TRANSFORMATEUR TRIPHASE

La production de l’énergie électrique et son transport se fait généralement


en triphasé Par ailleurs on démontre facilement que le transport de l’énergie en
haute tension est plus économique d’où la nécessité d’employer des
transformateurs élévateurs à la sortie de centrale de production et abaisseur tout
proche des centres de consommation.

I- DIFFERENTS TYPES DE TRANSFORMATEURS :

Les transformateurs triphasés se classe en deux catégories :

- Les transformateurs à flux libre : dans cette catégorie on trouve les


transformateurs formés de trois transformateurs monophasés et les transformateurs
à cinq colonnes :
- Les transformateurs à flux lié : dans cette catégorie on trouve les
transformateurs a trois colonnes

VA
VA VB VC
F
Va
Va Vb Vc

VB Transfo triphasé a cinq colonnes

Vb

VA VB VC
Vc

Va Vb Vc
VC
Transfo triphasé a trois colonnes
Transfo triphasé composé de trois transfos
monophasés

105
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 7 : LE TRANSFORMATEUR TRIPHASE

 Remarque

On convient de repérer les bornes comme suit :

- Enroulements primaires par des lettres majuscules(A.B.C)

- Enroulements secondaires par des lettres minuscules (a.b.c)

Les bornes désignées par le mémé lettre sont dites »Homologues »

II- CONSTITUTION :

Le transformateur triphasé est composé de :

- un circuit magnétique (la culasse).

- un circuit électrique comportant trois enroulements primaires et trois


secondaires.

- des organes mécaniques assurant les fonctions telles que : le support, la


protection ; la manutention, et le refroidissement.

a- Le circuit magnétique :
Il comporte trois colonnes placés placé dans un même plan et fermé par une
culasse. Le serrage des culasses et l’assemblage des noyaux sont obtenus par des
matériaux non magnétiques.

106
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 7 : LE TRANSFORMATEUR TRIPHASE

Le transformateur « ISOCEM » comprend trois noyaux rond verticaux placés au


sommet d’un triangle équilatéral.les deux culasses sont posés sur les colonnes, le
serrage du circuit étant réalisé par des tirants isolés traversant noyau et culasses.
Les colonnes peuvent être carre pour les transformateur de petite puissance ou
circulaire pour les transformateur de grande puissance ceci à cause de la résistance
au effort de traction électrodynamique entre spires en cas de court-circuit et pour
une réalisation plus facile.
Pour la réalisation de ses transformateurs on utilise :
- les tôles au silicium ayant des pertes de 1 à 1,6W/Kg à l’induction d’un tesla
- ou des tôles à cristaux orientés pertes 0.55W/Kg à un tesla
b- circuit électrique :

Il comporte essentiellement les enroulements primaires, secondaire et leur


isolement. Dans tout transformateur on distingue l’enroulement HT et
l’enroulement BT que ce transformateur soit élévateur ou abaisseur.

Il existe trois principaux types de bobinage pour ces transformateurs :

- le bobinage concentrique (tonneau): ce type de bobinage est très utilises dans


les petit transformateur
- le bobinage alterné en galettes :
- le bobinage mixte : (tonneau pou BT et Galette HT)
III- PROBLEME D’ISOLEMENT :
Il est nécessaire de bien isoler les enroulements entre eux et par rapport à la
masse.
a- écran :
- L’écran isolant est placé entre la masse et les bobinages ou entre les bobinages
HT et BT
- L’écran de sécurité est une spire ouverte d’une bande de cuivre relié à la
masse, placé entre HT et BT. Cet écran peut jouer le rôle d’écran électrostatique
en empêchant la transmission des parasites de la HT vers la BT, il doit être relié à
la terre.

107
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 7 : LE TRANSFORMATEUR TRIPHASE

b- Protection contre les surtensions :


Le transformateur est protégé contre les surtensions produites par les coups de
foudre en réalisant du coté HT une galette dite bobine de choc de 10 à 20 spires et
comportant un isolant renforcé.
Organes mécaniques :
c- Cuves et couvercle :
Elles sont faites en tôles d’acier et doivent posséder les qualités de résistances et
d’étanchéité pour assurer ses différentes fonctions. Elles assurent plusieurs
fonctions :
- Protection mécanique de la partie active
- Contenant le diélectrique et son refroidissement
- Support du circuit magnétique
- Fixation des traversées
- Manutention
d- Traversées isolantes
Les enroulements du transformateur sont relie au circuit extérieur par des
traversées isolantes. Ces traversées doivent permettre :
- L’isolement de la liaison par rapport au couvercle
- D’assurer l’étanchéité
- De posséder une résistance suffisant
IV- REFROIDISSEMENT :

Les pertes dans le circuit magnétique (hystérésis et courant de Foucault) et par


effet joule dans les enroulements provoquent des échauffements. Pour éviter la
détérioration des isolants, on refroidit le transformateur. Plusieurs modes de
refroidissement sont connus :

- Refroidissement dans l’air : le transformateur est mis dans une enceinte


grillagé, la ventilation peut être naturelle ou forcée
- Refroidissement naturel dans l’huile : la cuve renfermant le transformateur
est munie d’ailettes l’huile se refroidit au contact des parois

108
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 7 : LE TRANSFORMATEUR TRIPHASE

- Refroidissement par radiateur d’huile : l’huile circule naturellement dans un


radiateur séparé de la cuve
- Refroidissement par hydroréfrigérant : la circulation de l’huile s’effectue
dans une cuve contenant des tubes à l’intérieur desquels circule de l’eau froide.
a- Le diélectrique :
Selon la tension appliquées l’’isolement général peut être assuré par :
- De l’air : c’est le cas des transformateurs en BT
- De l’huile : très employées dans tous les transformateur de puissances mais elle
présente les risque d’incendie et d’explosion
- Du Pyralène ou diélectrique chloré qui est incombustible
- Du quartz c’est un sable qui étouffe les flammes mais rend le refroidissement
plus difficile
b- Symbole pour le refroidissement :
Un groupe de quatre lettres permet de définir le mode de refroidissement :
1ere lettre O : huile minéral

L : diélectrique chloré (pyralène) NATURE DU


G : gaz DIELECTRIQUE
A : air
S : isolant solide

2emelettre N : naturel MODE DE CIRCULATION


DE CE DIELECTRIQUE
F : force
D : dirigé

3eme lettre O : huile minéral


L : diélectrique chloré (pyralène)
AGENT EXTERIEUR DE
G : gaz
REFROIDISSEMENT
A : air
S : isolant solide
4eme lettre N : naturel MODE DE CIRCULATION
F : force DE CET AGENT EXTERIEUR
D : dirigé DE REFROIDISSEMENT

109
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 7 : LE TRANSFORMATEUR TRIPHASE

Exemple : ONAN : transformateur immergé dans l’huile à circulation naturelle


(ON) refroidit par air à ventilation naturelle(AN).

ONAF : transformateur immergé dans l’huile à circulation naturelle de l’huile


et force de l’air

OFAF - circulation forcée de l'huile (OF) et de l'air(AF)

V- PROTECTION :
Fonctionnement sans protection amont : dans ce cas le transformateur est
uniquement protéger du coté BT contre les surcharges et les courts-circuits par un
disjoncteur ou un fusible BT.
Protection par fusible MT : dans se cas, le calibre du fusibles est déterminé
pour laisser passer la surintensité d’enclenchement mais on diminue la sensibilité
de la protection générale de l’installation
Protection par déclencheur : l’utilisation de transformateur de courant et de
relais permet de réaliser une protection adaptable à toutes les exigences.
 Tableau récapitulatif :
Causes possibles Détection défaut Dispositif de protection

Baisse du niveau du Niveau d’huile à contact visualisation


diélectrique

Dégagement gazeux Relais Buchholz Signalisation d’alarme


Défauts internes

Dégagement gazeux Pressostat ou relais Buchholz Visualisation et déclenchement automatique


avec surpression

Echauffement interne Thermostat à 1 ou 2 contact Visualisation et déclenchement


automatique

Surtension d’origine Parafoudre (HT) limiteur de tension


atmosphérique
Défauts externes

Surcharge coté Thermomètre ou thermostat à Coupure temporaire coté BT


utilisateur 1 ou 2 contact, relais interne

court-circuit Relais à maxima d’intensité Coupure par fusible, coupure par disjoncteur

110
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 7 : LE TRANSFORMATEUR TRIPHASE

VI- COUPLAGE

Les symboles en majuscule correspondent au mode de câblage des


enroulements primaires.il existe deux mode de couplage du primaire :

 Y : Couple en étoile.
 D : Couplage en triangle.

Les symboles en minuscule correspondent au mode de câblage des


enroulements secondaires. Il existe trois principaux couplage du secondaire

 y: Couple en étoile.
 d: Couplage en triangle.
 z: Couplage en Zig-zag on n’utilise pas ce couplage au primaire.

Ceci dit six couplages sont donc possible, Yy, Yd, Yz: Dy, Dd, Dz.
Exemple de couplage Yy, Yd, Yz:

111
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 7 : LE TRANSFORMATEUR TRIPHASE

VII- INDICE HORAIRE

Soient les tensions suivantes :

1- Exemple un couplage Yy4 : primaire du transfo couplé en étoile, secondaire


couplé en étoile et tension homologues déphasé de 4x30°=120°

112
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 7 : LE TRANSFORMATEUR TRIPHASE

2- Exemple un couplage Dyn11 définit donc un transformateur dont :

 le système triphasé de tension élevé est en « triangle » ;


 le système triphasé de tension basse est en « étoile » avec neutre sorti (indiqué
par le « n ») ;
 le décalage entre les deux systèmes est de 330° (= - 30° ou bien 11 * 30°).

VIII- RAPPORT DE TRANSFORMATION :

En triphasé nous allons appeler (m) le rapport de transformation par colonne


𝑁2 𝑈2
𝑚= et 𝑀 = le rapport entre tension composées donc m représentera le
𝑁1 𝑈1

rapport entre les tensions aux bornes des enroulements :

 dans le cas ou nous avons un couplage identique au secondaire et au


primaire (Yy-Dd)
𝑁2 𝑈2
𝑚= =𝑀=
𝑁1 𝑈1
 Dans le cas d’un couplage Dy
𝑁2 𝑉2 𝑈 N2 U2 𝑀
𝑚= = = 𝑜𝑟 𝑉 = 𝑑 ′ 𝑜𝑢 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑎𝑢𝑟𝑜𝑛𝑠 𝑚 = = Donc 𝑚 =
𝑁1 𝑈1 √3 N1 U1 √3 √3

 Dans le cas d’un couplage Yd


𝑁2 𝑈2 𝑈 N2 U2 √3
𝑚= = = 𝑜𝑟 𝑉 = 𝑑 ′ 𝑜𝑢 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑎𝑢𝑟𝑜𝑛𝑠 𝑚 = = Donc 𝑚 = 𝑀√3
𝑁1 𝑉1 √3 N1 U1

 Dans le cas du couplage Yz


3
3 𝑈 𝑉 2
2 2
𝑈1 = √3𝑉1 𝑒𝑡 𝑈2 = 𝑉2 ⇒ 𝑀 = 2 = 𝑑 ′ 𝑜ù 𝑚= 𝑀
2 𝑈 1 √3𝑉1 √3
 Dans le cas du couplage Dz
3
3 𝑈2 2 𝑉2 2
𝑈1 = 𝑉1 𝑒𝑡 𝑈2 = 𝑉2 ⇒ 𝑀 = = 𝑑 ′ 𝑜ù 𝑚 = 𝑀
2 𝑈1 𝑉1 3
IX- ETUDE EXPERIMENTALE :

Tel que le transformateur monophasé, le transformateur triphasé se prête aussi


aux différents essais afin de déterminer les différents paramètres de
fonctionnement.

a- Essai à vide :

113
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 7 : LE TRANSFORMATEUR TRIPHASE

𝑈2
Cet essais permet de déterminer le rapport de transformation tel que 𝑚 =
𝑈1

et les pertes fers : 𝑃𝑓𝑒𝑟 = 𝑃𝑎𝑜 − 𝑃𝑗𝑟

Les pertes joules seront déterminées en fonction du couplage des enroulements


du primaire.

2
Couplage étoile 𝑃𝑗𝑟 = 3𝑅𝐼10
2
Couplage triangle 𝑃𝑗𝑟 = 𝑅𝐼10

r: résistance entre 3 2
𝑃𝑗𝑟 = 𝑟𝐼
deux phases 2 10

- Schéma de montage
A W1
1
L1 V
AT 1
V
L2 W1

L3

b- Essai en court-circuit :

Cet essai permet de déterminer les pertes joules dans le transformateur est les
éléments du schéma simplifier par colonne :

Schéma de montage

114
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 7 : LE TRANSFORMATEUR TRIPHASE

- Paramètres par colonne pour les différents couplages :

quelques soit le montage d’où nous pourrons tirer Xs

c- L’essai en charge

Cet essai permet de déterminer le rendement par la méthode direct et de tracer la


courbe U=f(I)

X- MISE EN PARALLELE DES TRANSFORMATEURS TRIPHASES

Les conditions nécessaires pour brancher deux transformateurs triphasés en


parallèle, ce qu'ils aient :

 La puissance totale disponible est la somme des puissances des transformateurs.


Si les puissances des transformateurs sont différent, la puissance du plus gros
transformateurs de doit pas dépasser deux celle du plus petit.
115
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 7 : LE TRANSFORMATEUR TRIPHASE

 Même tension primaire ;


 Même rapport de transformation ;
 Tensions de court-circuit égal à 10% prés.
 Même indice horaire ou même groupe d’indice horaires ;
Groupe d’indice horaire :

GROUPES indices Couplages

I 0, 4,8 Y-y, D-d, D-z

II 1, 5, 9 Y-y, D-d, D-z

III 2, 6, 10 D-y, Y-z, Y-d

IV 3, 7, 11 D-y, Y-z, Y-d

- Montage de trois transformateurs :

116
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE9 : LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

CHAPITRE 8: LES TRANSFORMATEURS SPECIAUX

Dans les applications industrielles, on rencontre un grand nombre de


transformateurs de construction spéciale. La plupart possèdent les propriétés de
base que nous avons étudiées dans le chapitre précédent :

– La tension induite dans un enroulement est proportionnelle au nombre de


spires;

– Lorsque le transformateur est en charge, les ampères-tours du primaires ont


égaux aux ampères-tours du secondaire ;

– Le courant absorbé à vide (courant d’excitation absorbé en permanence) est


négligeable par rapport à la valeur du courant de pleine charge du primaire.

I- AUTOTRANSFORMATEUR

On appelle autotransformateur, un transformateur composé d’un enroulement


unique monté sur un circuit magnétique. Pour un autotransformateur abaisseur, par
exemple, la haute tension est appliquée à l’enroulement complet et la basse tension
est obtenue entre une extrémité de l’enroulement et une prise intermédiaire.

Par un contact glissant, on fait varier le nombre de spires n2, donc le rapport de
transformation m varie de 0 à 100%

a- Symbole b- schéma de principe

ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM 117


CHAPITRE9 : LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

c- PARAMETRE D’UN AUTOTRANSFORMATEUR

d- AVANTAGES ET INCONVENIENTS :
 Avantage :
- A dimension égale l’autotransformateur est plus puissant que le transformateur
ordinaire
- Consommation d'énergie réduite, puisque le courant à vide est presque en
quadrature avec la tension.
- Réduction des pertes joules, de la chute ohmique et inductive.
- Rendement optimal du transformateur.
 Inconvénients :

- Pas d'isolement galvanique entres l'entrée et la sortie.

- point commun entre le primaire et secondaire

- En triphasé, il impose le couplage étoile-étoile.

e- CONVERTION D’UN TRANSFORMATEUR DEUX


ENROULEMENTS EN AUTO TRANSFORMATEURS

Un transformateur à deux enroulements peut être monté en autotransformateur :


il suffit de relier le secondaire en série avec le primaire. Selon le mode de
connexion, la tension secondaire peut s’ajouter à la tension primaire ou se

ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM 118


CHAPITRE9 : LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

soustraire de celle-ci. Lorsqu’on utilise des transformateurs conventionnels comme


autotransformateurs, il est important d’appliquer les règles suivantes :

-– Le courant dans un enroulement ne doit pas dépasser la valeur nominale ;

– la tension aux bornes d’un enroulement ne doit pas être supérieure à la valeur
nominale ;

– si le courant nominal circule dans un enroulement, le courant nominal circule


automatiquement dans l’autre (égalité des ampères-tours dans les deux
enroulements) ;

– si la tension nominale apparaît aux bornes d’un enroulement, la tension


nominale correspondante apparaît automatiquement aux bornes de l’autre.

II- LES TRANSFORMATEURS DE TENSION (TT) :

Les transformateurs de tension sont utilisés sur les lignes à haute tension pour
alimenter des appareils de mesure (voltmètre, wattmètre, etc.) ou de protection
(relais). Ils servent à isoler ces appareils de la haute tension et à les alimenter à des
tensions appropriées. Le rapport de transformation est choisi de façon que la
tension secondaire soit d’une centaine de volts, ce qui permet l’utilisation
d’instruments de fabrication courante pour la mesure de tension élevées.

ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM 119


CHAPITRE9 : LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

III- LES TRANSFORMATEURS DE COURANT (TI)

Les transformateurs de courant sont utilisés pour ramener à une valeur


facilement mesurable les courants intenses des lignes à haute ou à basse tension.
Ils servent également à isoler les appareils de mesure ou de protection des lignes à
haute tension. Le primaire de ces transformateurs est monté en série avec la ligne
dont on veut mesurer l’intensité. Ces transformateurs étant employés seulement à
des fin de mesure et de protection, leur puissance sera faible, de l’ordre de 15 à
200 VA. Le courant nominal secondaire est généralement compris entre 1 et 5 A.

Il est très dangereux d'ouvrir le circuit secondaire d'un transformateur de


courant, car une tension très élevée apparaît entre les deux bornes.

IV- Autres transformateurs :


a- Le transformateur de phase : qui transforment un système polyphasé en un
autre système polyphasé. exemple : triphasé -diphasé

Exemple montage Scott (transformation triphasé-


diphasé) :

b- Régulateur d’induction : c’est un transformateur dont le rapport de


transformation est réglable.
c- Amplificateur magnétique : encore appelé inductance saturable
contrôlé c’est un transformateur dont on peu réglé la puissance transmise en
saturant ou non le circuit magnétique par un courant assez faible. Actuellement,
ce système est remplacé par des montages à thyristor.

ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM 120


CHAPITRE9 : LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE
EXERCICE N°1

Un transformateur Dy avec neutre au secondaire, possède un rapport de


nombres de spires égal à 0,044. La tension primaire est de 5000 volt.
1. Calculer les tensions disponibles au secondaire.
2. Calculer l’intensité du courant primaire dans un fil de ligne et dans un
enroulement si le secondaire débite 100 A.

EXERCICE N°2

Un transformateur triphasé a été soumis à deux essais au cours desquels la


puissance a été mesurée par la méthode des deux wattmètres:
* A vide: PA = 500 W, PB = -200 W.
* En court-circuit pour I 2 nominal: PA =250 W, PB =100 W.
Calculer:
a) Les pertes fer et le facteur de puissance à vide.
b) Les pertes cuivre et le facteur de puissance en court-circuit.

EXERCICE N°3

Les essais d’un transformateur triphasé Y-y ont donné les résultats suivants :
 Essai à vide U10=380V ;U20=400V
 Essai en court-circuit U1cc=19V ;I2cc=4.5A ;Pcc=81W
1-Calculer RS et XS
2-Le transformateur alimenté au primaire sous 380V débite sur un récepteur
triphasé de facteur de puissance cos(ϕ)=0.8AR, un courant I2=4.5A. Quelle sera
la tension entre phases au secondaire
3-L e secondaire est maintenant chargé par 3 résistances identiques (R=180Ω)
couplé en triangle. La tension au primaire est toujours U1=380V, quelles sont les
valeurs efficaces du courant de ligne et de la tension entre phases au secondaire
EXERCICE N°3

Un transformateur triphasé dont le primaire est en étoile, est alimenté sous une
tension de 20000 V. Les nombres de spires par noyau sont N 1 = 4000 au
primaire et N 2 = 76 au secondaire.

ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM 121


CHAPITRE9 : LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

a) Calculer les tensions disponibles au secondaire (entre phases et


éventuellement entre neutre et phase) pour les couplages suivants:
- étoile avec neutre;
- triangle;
- zig-zag avec neutre.
b) La puissance apparente du transformateur étant S= 140 kVA, calculer au
secondaire pour chacun des trois couplages l’intensité du courant dans la ligne;
l’intensité du courant dans un enroulement.
EXERCICE N°4

Les caractéristiques du transformateur triphasé avec un couplage : Dy11


servant à l’alimentation d’une usine sont les suivantes:

– puissance apparente secondaire nominale S2n = 250kVA ;

– tension composée primaire nominale U1n = 20 kV à la fréquence f = 50Hz ;

– tension composée secondaire nominaleU2n = 400 V ;

Des essais ont été réalisés :

Essai à vide : sous la tension U10 =U1n :

– puissance absorbée au primaire : P10 = 0,65 kW;

– tension composée secondaire: U20 = 410 V ;

Essai en court circuit : sous la tensionU1cc = 4 % deU1n :

– puissance absorbée au primaire : P1cc = 3,25 kW;

– intensité du courant de ligne secondaire : I2cc = I2n.

1. Déterminer la valeur efficace nominale I2n de l’intensité du courant de ligne


secondaire.

2. Déterminer les rapports de transformation à vide M et m.

3. On souhaite déterminer le schéma équivalent par phase ramené au secondaire

3.1. Dessiner ce schéma.

3.2. Déterminer ZS, RS et XS.

3.3. Indiquer ce que représente la puissance P10 absorbée dans l’essai à vide.

ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM 122


CHAPITRE9 : LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE
EXERCICE N°5

Un transformateur triphasé possède les caractéristiques suivantes : 20KV/380V;


S=200KVA ;f=50hz

1-On a réalisé les essais suivants :

 Essai à vide U10=U1n ; U20= 400V ; P0=680W


𝐼2𝑛
 Essai en court-circuit I2cc = ; U1cc=400V ; Pcc=680W
2

a)Calculer le courant secondaire nominal

b) Déterminer la tension U2, quand le secondaire alimente une charge triphasée


équilibrée de facteur de puissance cos(ϕ)=0.8AR et débite un courant I2=k*I2n/4 avec
k∈ {1,2,3,4}

c) Calculer le rendement dans le cas b)


EXERCICE N°6

Un transformateur de distribution Dy est tel que Sn=250KVA;


U1n=20KV a donné aux essais les résultats suivants :

 À vide sous U1n =20 KV U20= 392V et P0= 650W ;


 En court-circuit pour I2cc=I2n U1cc= 815V, Pcc=2,8KW
1- Calculer :
a- Le rapport de transformation;
b- La valeur nominale du courant secondaire;
2- Sachant que la section utile des noyaux est de 170Cm² et que B=1.6T.
Déterminer les nombres de spires par phase au primaire et au secondaire
3- Après avoir déterminé la valeur de la résistance Rs et Xs du modèle de
Thévenin dessiner le circuit équivalent.
4- Le transformateur alimenté sous 20Kv débite 200Kw dans un circuit inductif de
facteur de puissance cosρ=0.9 calculer les valeurs correspondante de :
a- La tension U2 et du courant I2
b- du rendement de l’appareil

ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM 123


CHAPITRE9 : LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

EXERCICE N°7

Un transformateur de distribution Yy est tel que Sn=50KVA; a donné aux


essais les résultats suivants :

 À vide sous U1n =5.5 KV U20= 380V et P0= 750W ;


 En court-circuit pour I2cc=I2n U1cc= 225V, Pcc=815KW;
1- Calculer la résistance Rs et de la réactance Xs ramené au secondaire.
2- Ce transformateur branché en permanence sur un réseau triphasé de 5.5 KV
alimente durant 4h/jour et 5jours/semaine 10 moteurs triphasés
(P=3KW;η=0.85; cosρ =0,8) et 60 lampes de 100W-220V reparties
régulièrement sur les trois phases .Pendant 4 heures par jour et 5 jours par
semaine les 10 moteurs seuls.
En considérant la chute de tension du transformateur comme négligeable devant
380. Calculer :
a- Le facteur de puissance moyen de l’installation;
b- Le rendement moyen de ce transformateur ;
EXERCICE N°8

Un transformateur de distribution Yy est tel que Sn=500KVA;


U1n=15KV a donné aux essais les résultats suivants :

 À vide sous U1n =15 KV U20= 213V et P0= 2250W ;


 En court-circuit pour I2cc=I2n U1cc= 430V, Pcc=5410KW
1- Déterminer pour une colonne la résistance totale Rs et la réactance totale Xs
ramenées au secondaire.
2- Le primaire étant alimenté sous 15KV, l’appareil débite le courant I2=1620A
dans une charge purement résistive. Calculer la tension U2 entre fils de phase
au secondaire.
3- La tension primaire étant inchangé, la charge est désormais inductive de facteur
de Puissance égale à 0.75, lorsque le courant prend sa valeur nominale. calculer
la tension U2 au secondaire et le rendement du transformateur.

ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM 124


CHAPITRE9 : LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

4- Avec la charge inductive, on voudrait avoir le rendement maximal pour ce


transformateur. Calculer :
a- Le courant débité par l’appareil
b- La tension entre fils de phase
c- La valeur du rendement maximal.
EXERCICE N°9

Un transformateur triphasé, dont le primaire, branché en triangle est alimenté


par un système de tension triphasé de fréquence 50hz, de tension efficace entre
phases 20KV. Le secondaire est branché en étoile. Ce transformateur débite dans
une installation fonctionnant en charge nominale sous une tension 220V/380V et
comprenant ;
 12 moteurs triphasés identiques, ayant chacun une puissance utile de
3KW de rendement 0.8 et de facteur de puissance 0.82
 90 lampes de 60W, 220V régulièrement reparties sur 3 phases
1-Pour réaliser l’essai à vide, on ne disposera pas d’une alimentation de
20KV, on l’alimente du coté secondaire sous 380V entre phases .On a relevé coté
sortie une tension entre phases de 19570V.deduire de ces mesures
a) Le rapport de transformation par colonne
b) Le nombre des spires d’un enroulement primaire sachant que le secondaire
comporte 60 spires
2-Maintenant, le transformateur branché normalement, primaire sous 20KV
entre phases, débite dans l’installation dont tous les appareils fonctionnent
(charge normale)
a)- Calculer l’intensité du courant dans un enroulement secondaire et son
déphasage % à la tension
b)- Calculer la chute de tension entre phases

ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM 125


CHAPITRE9 : LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

CHAPITRE 9 : LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

Le moteur asynchrone est très répandu dans le domaine industriel, de par sa


grande robustesse mécanique, son faible coût et sa très bonne standardisation. La
plage des puissances des machines asynchrones s'étend de la centaine de Watts à la
dizaine de Mégawatts.

I- PRINCIPE :

Si on fait tourner un aimant permanent autour d’un axe la la vitesse Ωs nous


constatons que le disque en barreau de cuivre monté libre en rotation sur le meme
axe est entrainé en rotation par l’aimant mais tourne un peu moins vite.

a- Explication :

La variation de l'induction magnétique 𝐵 ⃗ sur le barreau entraîne


l'apparition des courants induits dans celui-ci (courants de Foucault). D'après la
loi de Lenz les courants induits vont s’opposer à la cause qui leur a donné
naissance ; le barreau se met à tourner pour rattraper le mouvement de 𝐵 ⃗ mais en
aucun cas le disque ne pourra atteindre la vitesse du champ sinon il y aura
suppression du phénomène.

On remarque que si ΩS=Ω, il n'y aura pas de mouvement puisqu'il n'y a


pas de courant de Foucault.

- Si ΩS ≠Ω telle que (Ω<ΩS), on dit que le mouvement du barreau est asynchrone


par rapport au Champ tournant.
- Si on remplace le barreau par un aimant permanent, le mouvement sera
synchrone Ω=ΩS.

ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM 126


CHAPITRE9 : LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

Donc on peut dire que :

- Barreau en Al/Cu, c'est le principe du moteur asynchrone.


- Barreau aimanté, c'est le principe du moteur synchrone.
b- théorème de Leblanc :

C’est se théorème qui explique le fonctionnement des moteurs monophasé :

« Un enroulement, comprenant p bobines régulièrement disposées le long d'un


entrefer, créant un champ magnétique à répartition spatiale sinusoïdale,
parcouru par un courant alternatif sinusoïdal, donne naissance à deux champs
glissants de même amplitude maximale, de même nombre de paire de pôles "p" et
𝜔
de pulsation opposées Ω = ± »
𝑃

c- théorème de Ferraris :

C’est se théorème qui explique le fonctionnement des moteurs triphasé :

« P systèmes de bobines triphasés répartis régulièrement sur le périmètre


d'un entrefer et alimentés par un système de courants triphasés de pulsation
𝜔
w créent p paires de pôles d'un champ glissant de pulsation de rotation »
𝑃

Symbole

Stator d’une MAS

II- CONSTITUTION :

Le moteur asynchrone triphasé (parfois appelé moteur d'induction triphasé)


comprend deux parties : le stator (fixe) et le rotor (tournant) .

- Le stator comporte une carcasse en acier renfermant un empilage de tôles


identiques qui constituent un cylindre vide ; ces tôles sont percées de trous à
leur périphérie intérieure. L'alignement de ces trous forme des encoches dans
lesquelles on loge un bobinage triphasé.

ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM 127


CHAPITRE9 : LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

Le rotor se compose d'un cylindre de tôles poinçonnées à leur périphérie


extérieure pour former les en coches destinées à recevoir des conducteurs. Il est
séparé du stator par un entrefer très court - de l'ordre de 0,4 à 2 mm seulement.

Il existe deux types de rotors :

Le rotor à cage d'écureuil : L'enroulement du rotor à cage d'écureuil est


constitué de barres de cuivre nues introduites dans les encoches ; ces barres sont
soudées à chaque extrémité à deux anneaux qui les court-circuitent. L'ensemble
ressemble à une cage d'écureuil d'où le nom de rotor à cage d'écureuil, ou
simplement rotor à cage. Dans les moteurs de petite et moyenne puissance, les
barres et les anneaux sont formés d'un seul bloc d'aluminium coulé.

Le rotor bobiné : Le rotor bobiné comprend un bobinage triphasé,


semblable à celui du stator, placé dans les encoches. Il est composé de trois
enroulements raccordés en étoile l'extrémité libre de chaque enroulement est
reliée à une bague tournant avec l'arbre. Ces bagues permettent, par
l'intermédiaire de trois balais, d'insérer une résistance extérieure en série avec
chacun des trois enroulements lors du démarrage du moteur. En fonctionnement
normal, les trois balais sont court-circuités.

Toutefois, on classe les différentes pièces rencontrés dans toute machine


tournante selon les trois grandes fonctions réalisé :

 Organes électriques :
- enroulements statoriques
- conducteurs rotorique
 Organes magnétiques

ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM 128


CHAPITRE9 : LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

- circuit magnétique fixe


- circuit magnétique tournant
 Organes mécanique
- carcasse avec fixation ou stator
- rotor avec arbre
- roulement à bille
- flasques
- ventilateur avec son capot
- capot de ventilation
- tiges de montage
- plaques à bornes
III- CIRCUIT MAGNETIQUE :

Le circuit magnétique des machines à courant alternatif et des moteurs


asynchrones en particulier doit canaliser les lignes de forces du champ tournant.

Il doit remplir les conditions suivantes :

- avoir des pertes par hystérésis et de courant de Foucault minimum


- supporter le bobinage
- comporter une partie fixe et une partie mobile
- être refroidit convenablement.
Et pour se faite :
- on canalise le flux par des tôles magnétiques placées dans le sens radial, en
forme d’anneau pour le stator et en forme de disque pour le rotor
- utiliser des tôles d’épaisseur 0.35 à 0.5 mm² en acier au silicium, ayant des
pertes de 1.4 à 2,6W/Kg pour diminuer les pertes par hystérésis et de courant de
Foucault. En général, ces tôles sont isolées par oxydation ou par un vernis isolant
pour les très grosse machines
- des encoches de formes semi-ouvertes, ouvertes, semi-fermées permettant de
loger les conducteurs du bobinage électriques.

ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM 129


CHAPITRE9 : LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

IV- ENVIRONNEMENT ET DESIGNATION :


a- Type de construction :
Les moteurs asynchrones sont classés d’apres les indices de protection. On
rencontre principalement les indices suivants :
IP 23 : moteur protégé
IP 44 : moteur fermé
IP 55 : moteur étanche
La protection contre les chocs mécaniques correspond à l’indice 6
b- échauffement- classes d’isolation :
Les échauffements tolérés en fonction des classes d’isolation sont indiques dans
le tableau :
Classe d’isolation E B F H
échauffement maxi (°c) p mesure 75 80 100 125
des résistances
température limite du bobinage (°c) 115 120 140 165
échauffement+ ambiance

Ces échauffements sont donn2s pour une température ambiante de 40° c par la
norme NFC51 11
V- PROTECTION INTERNE :
On réalise la protection contre les échauffements anormaux des bobinages en
plaçant au cœur de ceux-ci une sonde de température qui peut être constituée soit
par une thermistance, soit par un détecteur genre « Ipsotherme »
- Boite à bornes :
Elle est généralement étanche, placé à la partie supérieure de la carcasse, un
orifice est prévu pour le raccordement par presse étoupes. Souvent, cette boite est
orientale pour faciliter le raccordement à l’installation.
- La ventilation :
La disposition la plus courante consiste à disposer un ventilateur extérieur sur
l’arbre du coté opposé à la sortie d’arbre. Une enveloppe de protection avec grille
empêche les contacts accidentels avec le ventilateur.

ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM 130


CHAPITRE9 : LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

VI- DIFFERENTS TYPES DE MOTEURS :


1. Moteurs abrités («Drip-proof»). Leur carcasse protège les bobinages contre la
chute des particules solides et liquides qui tombent verticalement à un angle
compris entre 0° et 15° de la verticale. Ils sont ventilés par l'intérieur, grâce à un
ventilateur solidaire du rotor. Leur échauffement par résistance peut être de 60°C,
80 °C, 105 °C ou 125 °C selon la classe d'isolation utilisée. Ces moteurs sont
utilisables dans la plupart des applications.
2. Moteurs étanches aux éclaboussures («Splash-proof») . Leur carcasse
protège les bobinages contre la chute des particules solides ou liquides qui
tombent à un angle compris entre 0° et 100° de la verticale. Leur ventilation se fait
aussi par l’intérieur. Leur limite d'échauffement admissible est la même que celle
des moteurs abrités. Ces moteurs sont surtout employés dans les endroits humides.
3. Moteurs blindés («Totally enclosed, non-ventilated»). Ils comportent une
enveloppe empêchant toute communication directe entre l'intérieur du moteur et le
milieu ambiant. Ils sont destinés aux locaux très humides ou très poussiéreux. Ces
moteurs sont habituellement de faible puissance ; l'évacuation de la chaleur s'y fait
difficilement, car ils ne comportent ni ventilation intérieure, ni ventilation
extérieure .On leur permet un échauffement par résistance de 65 °C, 85 °C, 110 °C
ou 130 °C selon leur mode d’isolation.
4. Moteurs blindés avec ventilateur extérieur («Totally enclosed, fan-cooled»).
Le refroidissement des moteurs fermés de moyenne et grande puissances. servant
dans les conditions défavorables, est assuré par une ventilation extérieure forcée ;
il suffit de souffler de l'air entre la carcasse du moteur et une seconde enveloppe
concentrique. On leur permet le même échauffement que pour les moteurs abrités.
5. Moteurs anti explosifs («Explosion-proof»). Ces moteurs sont utilisés quand
le milieu environnant présente des dangers d'explosion (mines de charbon,
raffinerie de pétrole, moulins à grain) . Ils sont toujours fermés hermétiquement ;
de plus, leur carcasse peut résister à l'énorme pression qui résulterait d'un violent
court-circuit interne. On leur permet le même échauffement que pour les moteurs
blindés.

ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM 131


CHAPITRE9 : LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

VII- VITESSE DE ROTATION DU CHAMP :


Dans les machines tournantes à courant alternatif, les enroulements statoriques
sont soumis à l’influence des pôles « Nord-Sud » qui en se déplaçant induisent les
forces magnétiques caractériser par leur fréquence.
La fréquence est liée à la vitesse et au nombre de paires de pôles par la relation :

𝑓
f : fréquence de la source d’alimentation en (Hz) ;
𝑓 = 𝑃𝑛𝑠 ⇒ 𝑛𝑠 =
𝑃 ns : vitesse de rotation du champ (tr/s) ;
Avec
P : nombre de paire de pôles ;

Pour la fréquence de 50 Hz les vitesses de synchronisme peuvent être :

Nomb Nombre Vitesse Vitesse de


re de de paires de de rotation
pôles pôles rotation (tr/min)
(tr/s)
2 1 50 3000
4 2 25 1500
6 3 16,66 1000
8 4 12,5 750
10 5 10 600

VIII- LE GLISSEMENT :

Par définition, le glissement est l'écart relatif de la vitesse de rotation du rotor


(Ω) par rapport à la vitesse dite synchronisme du champ tournant (Ωs) , aussi on
dit que le glissement est l'erreur relatif de la vitesse de synchronisme.
Ω𝑠 −Ω
Le glissement est noté par g, tel que 𝑔 = Ω et la vitesse angulaire est
Ω𝑠
lié à la vitesse de rotation (N) par 2π d’où nous aurons ainsi

Ω𝑠 − Ω 𝑛𝑠 − 𝑛 Avec n : la vitesse du rotor


𝑔= =
Ω𝑠 𝑛𝑆 ns la vitesse du champ

D’où la vitesse du rotor sera 𝑛 = 𝑛𝑠 − 𝑔𝑛𝑠

ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM 132


CHAPITRE9 : LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

IX- SCHEMA EQUIVALENT :

Le schéma électrique d’un moteur asynchrone est équivalent à celui d ‘un


transformateur dont le secondaire en court-circuit sera parcouru par un courant de
pulsation 𝜔𝑟 = 𝑔𝜔𝑠 ⇒ 𝑓𝑟 = 𝑔𝑓𝑠 𝑓𝑟 = 𝑔𝑓𝑠 fr : fréquence des courants dans le rotor
fs : fréquence des courants dans le stator

X- BRANCHEMENT DU MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE :

Le stator d'un moteur asynchrone triphasé comporte trois enroulements


identiques qui sont couplés :
- Soit en étoile (Y)
- Soit en triangle (∆)
Le choix du couplage dépend :
- Des tensions du réseau.

ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM 133


CHAPITRE9 : LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

- Des indications portées sur la plaque signalétique qui donne les conditions
normales de fonctionnement (dites aussi nominales).

L'utilisateur choisit le couplage qui convient par l'intermédiaire de la plaque à


borne du moteur, qui comporte six bornes auxquelles sont reliées les entrées et les
sorties des trois enroulements

Normalisation des bornes :

Entrées : U1, V1 et W1. Sorties : U2, V2 et W2.

Détermination du couplage :

1- si la plus petite tension de la plaque signalétique du moteur correspond à la


tension entre phase du réseau on choisit le couplage triangle ∆.
2- si la plus grande tension de la plaque signalétique du moteur correspond à la
tension entre phase du réseau on choisit le couplage étoile Y.

Réseau
Plaque signalétique Couplage adéquat
d'alimentation
220v 380 v 220 v 380 v ETOILE
220 v 380 v 380 v 660 v TRIANGLE
Tensio Tension Tension de
Tension
n d'un deux
composée
simple enroulement enroulements

ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM 134


CHAPITRE9 : LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

XI- ECOULEMENT DE LA PUISSANCE

a- la puissance absorbée :

La puissance absorbée égale à la puissance utile plus la somme des pertes fer,
Joule et Mécaniques. Elle est en fonction de la tension, le courant de l'entrée et le
facteur de puissance de la machine asynchrone égale à :

𝑃𝑎 = 𝑈𝐼√3 cos 𝜑

b- Pertes au stator :

La puissance absorbée entre dans le moteur sous forme électrique au niveau du


stator lors de la transformation en champ magnétique tournant, une partie est perdu
sous forme de chaleur et une autre sous forme de pertes fers

i- Pertes par effet joule :

En fonction du couplage les pertes par effet joule s’élève à

- couplage étoile 𝑃𝑗𝑠 = 3𝑅𝑠 𝐼2


- couplage triangle : 𝑃𝑗𝑠 = 𝑅𝑠 𝐼2
NB : si on nous donne la résistance entre deux phase ® (entre deux bornes du
stator alors les pertes joules aurons pour formule quelque soit le couplage :
3 2
𝑃𝑗𝑠 = 𝑟𝐼
2

DEMONSTRATION : soit RS la résistance d’un enroulement et r la résistance


équivalente vu d’une phase

- Couplage étoile

Rs Vu par l’ohmmètre entre deux phases, deux résistance


des enroulements du stator sont en série d’où
Rs 𝑟
𝑟 = 𝑅𝑠 + 𝑅𝑆 = 2𝑅𝑠 ⇒ 𝑅𝑠 = en remplaçant Rs
Ω 2
dans la formule des pertes joules dans le couplage
Rs 𝑟 3
étoile nous obtenons : 𝑃𝑗𝑠 = 3 𝐼2 = 𝑟𝐼2
2 2

ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM 135


CHAPITRE9 : LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

- Couplage triangle : Vu par l’ohmmètre entre deux phases, deux résistance


des enroulements du stator sont en série et ses deux
résistances sont en parallèle avec la troisième : d’où
Rs 2𝑅𝑠 × 𝑅𝑆 2𝑅𝑠 3𝑟
Rs Ω 𝑟 = (𝑅𝑠 + 𝑅𝑆) ∥ 𝑅𝑆 = = ⇒ 𝑅𝑠 =
2𝑅𝑆 + 𝑅𝑠 3 2
En remplaçant Rs dans la formule des pertes joules dans
Rs 3𝑟 2 3
le couplage triangle nous obtenons : 𝑃𝑗𝑠 = 𝐼 = 𝑟𝐼2
2 2

ii- Les pertes fers

Les pertes fer sont souvent localisé au niveau du stator malgré le faite qu’il y a
des courants rotorique ses courants on une très faible fréquence d’où nous allons
toujours négliger les pertes fer au niveau du rotor. Ceux du stator sont donnés soit
directement soit par essais à vide du moteur

c- Puissance transmise au rotor

Après avoir transformé l’énergie électrique en force magnétomotrice tournante,


cette force transmet au rotor une puissance tel que : Ptr : puissance transmise en W

Ptr = Pa − Pjs − Pfs Pa : puissance absorbée en W


Pjs : pertes par effet joules en W
= Tem Ωs
Pfs : pertes fer dans le stator en W
Pjr
= Tem : couple électromagnétique en Nm
g
Ωs : vitesse angulaire en rd/s
Pjr : pertes par effet joule au rotor en w
g : glissement sans unité
d- Pertes par effet joule au rotor :

Les pertes par effet Joule au rotor sont localisées uniquement dans la résistance
du rotor qui est parcourue par un courant secondaire, telle que :
Pjr : pertes par effet joule au rotor en
Ptr : puissance transmise en W
𝑃𝑗𝑟 = 𝑃𝑡𝑟 − 𝑃𝑚
Pm : puissance mécanique en W
= 𝑇𝑒𝑚 Ω𝐬 − 𝑇𝑒𝑚 Ω Tem : couple électromagnétique en Nm

= 𝑔𝑃𝑡𝑟 Ωs : vitesse angulaire en rd/s


Ωs : vitesse angulaire en rd/s
g : glissement sans unité
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM 136
CHAPITRE9 : LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

e- La puissance mécanique:

f- La puissance utile sur l’arbre du moteur (puissance fourni à la charge):

g- Ecoulement de la puissance :

X- ESSAIS A VIDE DU MOTEUR :

L’essai à vide du moteur permet de déterminer les pertes constantes qui sont en
faite la somme des pertes fers et des pertes mécanique : 𝑃𝑐 = 𝑃𝑓𝑒𝑟 + 𝑝𝑚𝑒𝑐𝑎

ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM 137


CHAPITRE9 : LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

Quelque soit l’essai la puissance absorbée est :


𝑃𝑎 = 𝑃𝑢 + 𝑝𝑚𝑒𝑐𝑎 + 𝑃𝑗𝑟 + 𝑃𝑓𝑠 + 𝑃𝑗𝑠

Or à vide : 𝑇𝑢 = 0 𝑑 ′ 𝑜ù 𝑃𝑢 = 0; 𝑒𝑡 𝑁 = 𝑁𝑠 ⇒ 𝑔 = 0 𝑑 ′ 𝑜ù 𝑃𝑗𝑟 = 𝑔𝑃𝑡𝑟 = 0


pa0 : puissance absorbée a vide
Nous aurons donc : 𝑃𝑎0 = 𝑝𝑚𝑒𝑐𝑎 + 𝑃𝑓𝑠 + 𝑃𝑗𝑠0
Pjs0 : pertes joules à vides (calculer avec le
courant à vide)

D’où nous aurons 𝑃𝑐 = 𝑃𝑓𝑒𝑟 + 𝑝𝑚𝑒𝑐𝑎 = 𝑃𝑎0 − 𝑃𝑗𝑠0

𝑃𝑎0
Avec 𝑃𝑎0 = 𝑃1 + 𝑃2 𝑄𝑎0 = (𝑃1 − 𝑃2 )√3 et cos 𝜑0 =
2 +𝑄2
√𝑃𝑎0 𝑎0

Il est possible de séparer les pertes fer des pertes mécanique en effectuent
une courbe à tension décroissante. Le moteur tournant à vide on relève la
puissance absorbée sous tension sous tension décroissante allant de U nominale à
la plus faible valeur permettant de faire tourner le moteur à une valeur
sensiblement nominal. En extrapolant la courbe obtenue, celle-ci coupe l’axe des
puissances. A ce point, on suppose la tenions nulle donc il définit alors les pertes
mécaniques.

- Schéma de montage

XII- CARACTERISTIQUE MECANIQUE :

La caractéristique mécanique d’un moteur


asynchrone peut être représenté comme
l’indique la figure ci-contre mais en pleine
charge la partie intéressante pourra être
linéarisé pour ce faite nous avons besoin de
l’essai à vide et d’un essai en charge
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM 138
CHAPITRE9 : LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

XIII- LE POINT DE FONCTIONNEMENT


C’est le point d’intersection des caractéristiques
Tu = f(n) du moteur et de la charge Tr.

Méthode de résolution graphique :

Tracer à l’échelle sur du papier millimétré les


deux caractéristiques et relever les coordonnées
du point d’intersection

Méthode de résolution analytique :

Il faudra résoudre Tu = Tr

XIII- QUELQUES COUPLES RESISTANT.

Couple proportionnel Couple constant par Couple proportionnel Couple proportionnel


à l’inverse de la rapport de la vitesse à de la vitesse de au carré à de la
vitesse de rotation : de rotation : rotation : vitesse de rotation :
𝑘 𝑇𝑟 = 𝑘 𝑇𝑟 = 𝑘𝑁 𝑇𝑟 = 𝑘𝑁 2
𝑇𝑟 =
𝑁 ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM 139
CHAPITRE9 : LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

XIV- LA PLAQUE SIGNALETIQUE :


Elle est la carte d’identité du moteur elle permet d’identifier la machine :

ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM 140


EXERCICE SUR LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

EXERCICE N°1

Les caractéristiques d’un moteur asynchrone couplé en étoile sont :U=230/400v-


50hz ;P=15Kw; I= 33A ; cosФ=0,85 et n=720tr/min.

1- Quel est le nombre de paires de pôles de cette machine ;


2- Quelle est la valeur du glissement
3- Quel est le moment du coule utile
4- Quel est le rendement.
EXERCICE N°2

Sur la plaque signalétique d’un moteur asynchrone triphasé à cage, on lit les
indications suivantes : 220/380 V; 50 Hz; 70/40 A; cos = 0,86; N = 725 tr/min.

Sachant que la résistance d’un enroulement du stator est de 0,15  , que les pertes
fer sont de 500 W, On néglige les pertes mécaniques et que la tension du réseau est
de 380 V entre phases, déterminer :

1- le mode d’association des enroulements du stator;


2- la vitesse de synchronisme et le nombre de paires de pôles par phase;
3- les pertes par effet Joule dans le stator;
4- le glissement;
5- les pertes par effet Joule dans le rotor;
6- le rendement du moteur.
.
EXERCICE N°3

Un moteur asynchrone triphasé tétrapolaire est alimenté par un réseau 380 V-


50 Hz. La résistance du stator mesurée entre deux fils de phase est de 0,9  . En
fonctionnement à vide, le moteur absorbe un courant de 1 A et une puissance de
400 W.

1- Déterminer les pertes fer du stator et les pertes mécaniques en les supposant
égales.

En charge nominale, la puissance utile sur l’arbre du rotor est de 4 kW, le


facteur de puissance de 0,85 et le rendement de 0,87.

2- Déterminer :
a- l’intensité du courant absorbé;
b- les pertes Joule au stator;
c- les pertes Joule au rotor;
d- le glissement et la vitesse du rotor exprimée en nombre de tours par minute;
e- le couple utile.
141
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICE SUR LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

EXERCICE N°4

Un moteur asynchrone tétrapolaire, stator monté en triangle, fonctionne dans


les conditions suivantes : tension entre phases = U = 380 V; fréquence = f = 60
Hz; puissance utile = 5 kW; vitesse de rotation = n = 1710 tr/min.; cos = 0,9;
intensité en ligne = I = 10 A.

La résistance, mesurée pour ce régime de marche, entre deux bornes du stator est
R = 0,8  .

On admettra, pour ce fonctionnement, que les pertes dans le fer sont égales aux
pertes par effet Joule dans le stator. Pour ce régime de marche, calculer :

1. le glissement;
2. le couple utile;
3. l’intensité du courant dans chaque phase du stator;
4. A l’aide d’un schéma, présenter le bilan des puissances et des pertes dans un
moteur asynchrone.

5. les pertes du stator;


6. la puissance absorbée par le moteur;
7. les pertes Joule du rotor;
8. l’ensemble des autres pertes du rotor;
9. le rendement global du moteur.

EXERCICE N°5

la plaque signalétique d’un moteur asynchrone triphasé à rotor bobiné porte les
indications suivantes : 230/400V ; 50 Hz n=1440tr/min ;I=11,5/6,5 ;cos phi :0,8

1. quelle est la vitesse de synchronisme


2. quel est le nombre de pôles du moteur
3. le champ magnétique inducteur est produit par quels enroulement : stator ou
rotor
4. quel est la tension maximale que doit supporter un enroulement du stator ?
- pour un couplage étoile quel réseau devront nous utiliser : 133/230 ;
230/400 ; 400/690.
- Pour un couplage triangle quel doit réseau devront nous utiliser: 133/230 ;
230/400 ; 400/690.
5. En couplage étoile quel est le courant en ligne
6. Quelle est la puissance absorbée par le moteur si on utilise le réseau 400/690 :

142
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICE SUR LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

7. Si la résistance entre deux phases du stator est 0,75Ω quel est la valeur des
pertes joules au stator et au rotor
8. On néglige les pertes mécanique quelle est la valeur du rendement de la
machine
EXERCICE N°6

La plaque signalétique d’un moteur asynchrone porte les indications suivantes


400/690-50Hz ; 2,6KW cos phi=0,79 ; 6A/3,5A 940 tr/min. ce moteur est étudier
en régime nominal.

1- Le moteur est alimenté par un réseau 230/400V quelle est la tension nominale
aux bornes d’un enroulement du stator ?quel est alors le couplage adéquat de
ce moteur
2- Quel est la valeur du courant en ligne.
3- Déterminer la vitesse de synchronisme, le nombre de paire de pôles et le
glissement de ce moteur.
4- Calculer la puissance absorbée
5- Les pertes dans le fer et les pertes joules au stator valent respectivement
Pfs=200W et Pjs=190W En déduire la puissance transmise au rotor et le
moment du couple électromagnétique
6- Vérifier que les pertes par effet joule au rotor valent 175W environ en déduire
les pertes mécanique.
7- Quels sont le rendement et le moment du couple utile de ce moteur.

EXERCICE N°7

Un moteur asynchrone triphasé 220/380 V à 4 pôles est alimenté sous la


tension U = 220 V du réseau 50 Hz. On néglige les pertes fer ainsi que les
résistances et inductances de fuite du stator.

Au régime nominal, à 1462,5 tr/min, le moteur absorbe une puissance mesurée


par la méthode des deux wattmètres : P1 = + 9,5 kW, P2 = + 3,7 kW.

1- Quel est le type de couplage adopté ?


2- Quelle est l’intensité du courant nominal dans une phase statorique ?
3- Déterminer, pour ce fonctionnement, le cos du moteur.
4- Quelle est la puissance dissipée par effet Joule dans le rotor ?
5- Que vaut le couple électromagnétique C e ?

143
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICE SUR LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

EXERCICE N°8

Un moteur asynchrone triphasé a les caractéristiques suivantes :


- tension d'alimentation : 115/200 V. Rotor à cage.
- fréquence : 400 Hz.
- vitesse nominale : 11 500 tr/min.
- puissance absorbée en charge nominale : 4200 W, cos  = 0,6.
- résistance de chaque enroulement du stator : Rs = 0,16  .

Le moteur est alimenté par un réseau triphasé 200 V, 400 Hz. Il entraîne sa
charge nominale.

1) Quel est le couplage à adopter ?


2) Quel est le glissement?
3) Quelle est l'intensité du courant absorbé en ligne ?
4) Quelles sont les pertes joule au stator ?
5) Déterminer le rendement sachant que les pertes fer au stator sont de 350 W et
que l'on néglige les pertes fer au rotor ainsi que les pertes mécaniques ?
6) Quel est le couple utile ?
EXERCICE N°9

15) Un moteur asynchrone triphasé à cage, 220/380 V est alimenté par un réseau
127/220 V, 50 Hz. La résistance Rs mesurée entre deux phases du stator est 3,5  .
On réalise un essai à vide : le moteur a une fréquence de rotation Ns pratiquement
égale à 3000 tr/min et la méthode des deux wattmètres donne les indications
suivantes : P1 = 460 W, P2 = -260 W.

L'intensité du courant en ligne est égale à 3,32 A.

1) Quel est le couplage à adopter dans ce cas ?


2) Quel est le nombre de pôles du stator ?
3) Calculer :
- la puissance absorbée Pabs ;
- le facteur de puissance ;
- les pertes par effet joule au stator ;
- les pertes fer au stator sachant que les pertes mécaniques valent 20 W.

144
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICE SUR LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

EXERCICE N°10

Un moteur asynchrone triphasé à rotor bobiné et à bagues est alimenté par un


réseau triphasé 50 Hz dont la tension entre phases est U = 380 V. Les
enroulements du stator et du rotor sont en étoile. La résistance mesurée à chaud
entre deux bornes de phases du stator est Rs = 0,2  , celle mesurée à chaud entre
deux bagues du rotor est : R = 0,08  . A vide, le moteur tourne pratiquement à
1500 tr/min et la méthode des deux wattmètres donne :
PA = 900W et PB = - 410 W.

1) Calculer le nombre de pôles du stator, le facteur de puissance et l'intensité en


ligne à vide.
2) Les pertes mécaniques sont constantes et égales à 100W. Calculer les pertes
dans le fer du stator. Ces pertes seront considérées comme constantes.
3) Lors d'un essai en charge, on obtient:
I = 11 A ; N' = 1440 tr/min ; P1 = 4500W ; P2 = 2000 W

Calculer le glissement, le facteur de puissance, le rendement et le moment du


couple utile.

Le moteur entraîne une machine dont la caractéristique mécanique est une droite
d'équation:
Tr = 20 + (N'/100) (N' s'exprime en tr/min et Tr en Nm).

4) Calculer la fréquence de rotation du groupe et la puissance utile du moteur


sachant que sa caractéristique mécanique est une droite en fonctionnement normal.

EXERCICE N°11

Un moteur asynchrone triphasé, dont le stator est monté en étoile, est alimenté
par un réseau 380 V entre phase 50 Hz. Chaque enroulement du stator a une
résistance R = 0,4 . Lors d'un essai à vide, le moteur tournant pratiquement à
1500 tr/min, la puissance absorbée est de PV = 1150 W, le courant par fil de ligne
est IV = 11,2 A.

Un essai avec la charge nominale sous la même tension de 380 V, 50 Hz, a donné
les résultats suivants:
-glissement= 4%,
-puissance absorbée : 18,1kW,
-courant en ligne : 32 A.

145
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICE SUR LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

1) Essai à vide :
a) Calculer les pertes par effet Joule dans le stator lors de l'essai à vide. Que
peut-on dire des pertes par effet Joule dans le rotor lors de cet essai?
b) En déduire les pertes dans le fer sachant que les pertes mécaniques valent :
510 W

2) Essai en charge :
a) Calculer le facteur de puissance nominal et la fréquence nominale de rotation.
b) Calculer la fréquence des courants rotoriques pour un glissement de 4%. Que
peut-on en déduire pour les pertes dans le fer du rotor ?

3) Calculer les pertes par effet Joule dans le stator et dans le rotor en charge
nominale.
4) Calculer la puissance utile et le rendement du moteur en charge nominale.
5)·Calculer le moment du couple utile nominale.

EXERCICE N°12

13) Un moteur asynchrone à rotor bobiné et à bagues est alimenté par un réseau
triphasé 50Hz, 220V/380V. Le couplage de l'enroulement stator est en triangle,
celui du rotor est en étoile. En mesurant à chaud la résistance entre 2 bornes on
trouve au stator Rs = 0,267  et au rotor Rr = 0,1  Un essai à vide a été effectué
sur cette machine. Le moteur tourne pratiquement à la vitesse de synchronisme (N
= 1500 tr/min).

La méthode des 2 wattmètres indique:


P1 = 2200 W P2 = -700 W I (courant de ligne) = 20 A.

Un essai en charge est effectué à l'aide d'une charge triphasé équilibrée. On a les
résultats suivants:
N' = 1450 tr/min P1 = 14481 P2 = 5519 W I = 38,5 A.

Sachant que les pertes mécaniques sont constantes et égales à 700 W:


1) Calculer les pertes Joule au stator lors de cet essai à vide de 2 façons
différentes. En déduire les pertes fer au stator Pfs (que l'on supposera constante
dans la suite du problème).
2) Calculer les puissances active et réactive totales absorbées par le moteur. En
déduire le facteur de puissance lorsqu'on charge le moteur.
3) Calculer la fréquence des courants rotoriques. Que peut-on dire sur les pertes
fer au rotor (Pfr)?
4) Faire un bilan de puissance et calculer Pjs et Ptr. En déduire les pertes Joule rotor
Pjr. Calculer la valeur efficace des courants rotoriques de 2 façons différentes.

146
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICE SUR LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

5) Calculer la puissance utile Pu et le rendement du moteur lors de cet essai.


6) Calculer le couple utile Tu et le couple électromagnétique T.

EXERCICE N°13

La plaque signalétique d'un moteur asynchrone à bagues porte comme


indications : Pu = 37 kW ; 220/380 V ; f = 50 Hz ; N' = 1440 tr/min ;  = 0.91 ; cos
 = 0,85. Essayé sous 380 V, à rotor ouvert ( à vide ), la tension entre bagues est
240 V. A la température de régime normal, les mesures entre bornes des
résistances du stator et du rotor ont donné respectivement : r1 = 0,1  et r2=0,08 

1) Quel doit être le montage des enroulements pour fonctionner sur ce réseau ?
Expliquer.
2) Quelle est la vitesse de synchronisme et combien de pôles a la machine?
3) Calculer, pour son fonctionnement nominal, le courant statorique, le glissement,
le couple utile et la fréquence des courants rotoriques . Que peut-on en déduire sur
les pertes fer rotoriques ?
4) Montrer que Ptransmise = Pu / (1 - g ) en admettant que les pertes mécaniques sont
très faibles.
5) Faire le bilan des puissances en admettant que les pertes mécaniques sont très
faibles. Déterminer la valeur du courant rotorique.
EXERCICE N°14

L'étude d'un point de fonctionnement d'un moteur asynchrone triphasé à rotor


bobiné, alimenté par le réseau 220/380 V, 50 Hz, a donné les valeurs suivantes :
- vitesse : N = 1440 tr/min;
-moment du couple utile : Tu = 40 Nm ;
- W1 = 4500 W, W2 = 1900 W par la méthode des deux wattmètres.

1) Quel est le nombre de pôles de ce moteur ?


2) Quel est son glissement ?
3) Calculer son rendement, son facteur de puissance et l'intensité du courant en
ligne.

La caractéristique électromécanique de couple de ce moteur, rotor court-circuité,


est considérée rectiligne dans sa partie utile. Ce moteur entraîne une machine dont
le moment du couple résistant s'exprime par la relation :
TR = 10 + N/100 où TR est en Nm et N en tr/min.

4) Quelles seront la vitesse du groupe et la puissance utile du moteur ?

147
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICE SUR LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

EXERCICE N°15

Un moteur asynchrone triphasé, à rotor bobiné, à bagues, doit entraîner une machine
exigeant un couple constant.
Ce moteur est alimenté par le réseau triphasé 380 V, 50 Hz.

l - Sur la plaque signalétique du moteur on lit :


Tension : 220/380 V, 50 Hz intensité : 21/12 A
cos= 0,80 vitesse : 950 tr/min.
1.1. Expliquer la signification de ces indications.
1.2. En déduire le nombre de pôles du stator, le couplage réalisé et le glissement
nominal.
2 - La mesure de la résistance entre deux bornes du stator correctement couplé a donné
R=0,50. Pour déterminer le rendement de ce moteur on a réalisé, sur plateforme, les
essais suivants :

Essai 1 : on entraîne ce moteur, hors tension, à la vitesse nominale. On détermine


ainsi les pertes mécaniques pm =180 W.
Essai 2 : le moteur est alimenté normalement, il tourne à vide, on mesure par la
méthode des deux wattmètres la puissance qu'il absorbe ; on lit :
PA = 748W PB = -372 W, indications de sens contraire.
Essai 3 : le moteur, alimenté normalement, entraîne la machine pour laquelle il est
prévu. On mesure par la méthode des deux wattmètres la puissance absorbée ; on lit
: PA = 4384 W
PB =1793 W , indications de même sens.
A partir de ces essais :
2.1. Calculer les valeurs du courant à vide et du facteur de puissance à vide.
2.2. Calculer le courant et le facteur de puissance en charge. Comparer ces valeurs à
celles données par la plaque signalétique. Dans la suite du problème on prendra
comme valeurs nominales les indications de cette plaque.
2.3. Après avoir énoncé le bilan des pertes dans un moteur asynchrone, indiquer les
pertes mises en jeu dans l'essai 2. Les calculer.
2.4. Calculer la puissance utile nominale Pun, le moment du couple utile nominal Tun
et le rendement correspondant.

EXERCICE N°16

Un moteur asynchrone triphasé tétrapolaire 220/380 V à rotor bobiné et à


bagues est alimenté par un réseau 220 V/ 50 Hz. Un essai à vide à une fréquence

148
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICE SUR LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

de rotation très proche du synchronisme a donné:- puissance absorbée mesurée par


la méthode des deux wattmètres : W1 = 1160 W W2 = - 660 W .

Un essai en charge a donné :


- courant absorbé : I = 12,2 A ,
- glissement : g = 6 % ,
- puissance absorbée mesurée par la méthode des deux wattmètres :
W1=2500 W W2= - 740 W .

La résistance d'un enroulement statorique est R = 1  .

1) Quelle est, des deux tensions indiquées sur la plaque signalétique, celle que
peut supporter un enroulement du stator ? En déduire le couplage du stator sur un
réseau 220 V.
2) Dans le fonctionnement à vide, supposé équilibré, calculer :
- la fréquence de rotation (égale à la fréquence de synchronisme) ;
- la puissance réactive Q0 absorbée ;
- l'intensité du courant en ligne I0 ;
- le facteur de puissance à vide cos  0 ;
- les pertes constantes. En déduire les pertes fer dans le stator supposées égales aux
pertes mécaniques.
3) Dans le fonctionnement en charge, calculer :
- la fréquence de rotation ;
- la puissance transmise au rotor ;
- la puissance utile, le rendement ;
- le moment du couple utile sur l'arbre Tu;
- le facteur de puissance.
4) Calculer la capacité des condensateurs qui, montés en triangle, relèveraient à
0,86 AR le facteur de puissance du moteur en charge.
5) Quelle serait alors la nouvelle intensité en ligne ?
6) Ce moteur entraîne une machine dont le moment du couple résistant TR en Nm
est donné en fonction de la fréquence de rotation N en tr/min par la relation :
TR = 8.10-6 N²
La partie utile de la caractéristique Tu (N) du moteur est une droite.
7) Déterminer la fréquence de rotation du groupe et calculer la puissance utile du
moteur.

EXERCICE N°17

Un moteur asynchrone triphasé 220 V/380 V est alimenté par le réseau 220 V, 50
Hz. Il possède 4 pôles et la résistance d'un enroulement statorique est de 0, 80.

149
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICE SUR LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

En régime nominal, sa fréquence de rotation est de 1450 tr/min et le courant de


ligne absorbé de 15 A. La puissance absorbée est de 10 kW.
- Lors d'un essai à vide, on mesure une puissance de 300 W avec un courant de
ligne de 5 A.
l) Dessiner le schéma de principe pour effectuer l'essai à vide.
2) Montrer que les enroulements du moteur doivent être couplés en triangle
pour un fonctionnement normal.
3) Calculer la fréquence de rotation de synchronisme et le glissement du moteur
en fonctionnement nominal.
4) Calculer en régime nominal :
a) les pertes par effet Joule statoriques,
b) les pertes mécaniques et les pertes dans le fer en les supposant égales et
constantes,
c) les pertes par effet Joule rotoriques,
d) la puissance utile (Pu) et le moment (Tu) du couple utile du moteur.
e) le rendement du moteur.
5) Tracer la caractéristique mécanique du moteur Tu(n) pour des fréquences de
rotation comprises entre 1350tr/min et 1500tr/min, en admettant qu'il s'agit d'une
droite et en confondant les fréquences de rotation à vide et de synchronisme.
6) Le moteur est accouplé à une charge qui impose un couple résistant dont
l'équation du moment est Tr = 2,4.l0-5n2 (Tr en Nm et n en tr/min).
Déterminer graphiquement le point de fonctionnement de l'ensemble (fréquence
de rotation et moment du couple utile).

EXERCICE N°18

La plaque signalétique d’un moteur asynchrone triphasé porte les indications


suivantes :

- puissance mécanique utile nominale : 11 kW;


- vitesse nominale : N n = 2850 tr/min;
- tension nominale entre phases : U = 380 V; 50 Hz;
- courant de ligne nominal : I n = 21,44 A;
- rendement pour le fonctionnement nominal : n = 0,90;
- stator en étoile;
- rotor bobiné en étoile, résistance d’une phase : r = 0,05  .
Les pertes mécaniques ainsi que les pertes joule du stator sont négligées. On
admet que le courant absorbé est donné, en fonction du glissement g , de la tension
g
entre phase et neutre V, du courant à vide I v par la relation : I  I v  k   V , k
r
étant un facteur constant.

150
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICE SUR LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

1- Déterminer pour le régime nominal défini ci-dessus : (rotor en court-circuit)

 la puissance absorbée Pa n ;
 le facteur de puissance cosn ainsi que le déphasage n ;
 la puissance réactive absorbée Q a n ;
 le couple électromagnétique C e n ;
 le glissement g n ;
 les pertes Joule dans le rotor
 le courant dans une phase du rotor.

2- Calculer les pertes fer du stator ainsi que la composante du courant absorbé
correspondante : I f . Calculer le courant magnétisant : I 0 .En déduire le courant
absorbé à vide ainsi que le facteur de puissance du moteur à vide : cosv .
3- Le moteur entraîne une charge dont le couple résistant est donné par la relation
C r = 12 + 0,24.N ; avec N en tr/s et C r en N.m. Le rotor est en court-circuit,
déterminer la vitesse de rotation du moteur ainsi que le courant de ligne absorbé.
Que vaut le rendement ?

Solution : 7.1. Pa n = 12,22 kW; cosn = 0,848; Q a n = 7,13 kVAR; g n = 0,05;

C e n = 36,87 N.m; PJ rot = 579 W; I phase rot = 62,13 A.

7.2. Pf stat = 643 W; I f = 0,97 A; I 0 = 10,8 A; cosv = 0,0895.

7.3. N = 2904 tr/min; I = 16,32 A;  = 89,1%.

151
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 10 : LA MACHINE SYNCHRONE (ALTERNATEUR)

CHAPITRE 10 : LA MACHINE SYNCHRONE (L’ALTERNATEUR)

La machine synchrone est le plus souvent utilisée en génératrice, on l’appelle


alors alternateur. Les centrales de production d’énergie électrique sont équipées
d’alternateurs triphasés. De l’alternateur de bicyclette délivrant seulement
quelques watts à l’alternateur de centrale nucléaire fournissant 1,6 GW le
principe de fonctionnement sont relativement semblables.

Comme toutes les machines électriques tournantes, la machine synchrone est


réversible et peut également fonctionner en moteur synchrone. Dans une première
partie l’alternateur sera présenté de façon très simple. Les particularités du
fonctionnement en moteur seront vues à la fin du chapitre.

I- SYMBOLE :

II- CONSTITUTION :

Quelque soit sa constitution et son nombre de pôles, une machine synchrone est
constituée de deux circuits électriques indépendants :

– Le bobinage d’excitation : il est constitué d’un bobinage enroulé sur le rotor et


traversé par le courant continu « d’excitation » : Ie C’est lui qui permet la création
des pôles magnétiques dits « rotoriques » et l’instauration d’un flux donné dans le
circuit magnétique. Ce bobinage est parfois remplacé par des aimants permanents
surtout dans le domaine des petites et moyennes puissances.

152
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 10 : LA MACHINE SYNCHRONE (ALTERNATEUR)

– Le circuit d’induit : il est constitué des trois bobinages triphasés (triphasés), de


constitution symétrique, pratiqué sur le stator de façon répartie, ou d’un bobinage
unique (monophasé) et par lesquels transite la puissance électrique de la machine.

NB : contrairement a la MCC où l’induit tourne et l’inducteur fixe, dans un


alternateur l’inducteur tourne (rotor) et l’induit fixe (stator) ceci à cause des forts
courant que peut produire une machine synchrone.

a- LE STATOR

Identique à celui du moteur asynchrone, le


stator est le siège du courant d’ induit par la
variation du flux du rotor. Il comprend :

- un circuit magnétique fixe constitué d’un


empilage de tôles avec des encoches
- un bobinage triphasé ou monophasé logé dans
les encoches du stator l’isolement des bobines
entre elle et avec le circuit magnétique est
fonction de la tension

b- LE ROTOR :
C’est l’inducteur qui crée un champ radial tournant à la vitesse d’entrainement de
l’alternateur appelé vitesse de synchronisme. Il existe deux types de rotor :
- rotor à pôles lisses : les bobines sont logés à l’intérieur d’encoches. Ces rotors
sont surtout réaliser pour les alternateurs à une ou deux paires de pôles
(3000tr/min ou 1500tr/min). less alternateurs équipé de se type de rotor sont
appelé : turbo-alternateurs
- rotor à pôles saillants :les pôles sont fixés sur un moyeu et munis de bobines
inductives. C’est rotors sont surtout utilisés pour les alternateurs à plusieurs paires
de pôles.

153
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 10 : LA MACHINE SYNCHRONE (ALTERNATEUR)

III- FEM INDUITE :


Un enroulement de l’induit (stator) soumis au champ magnétique tournant de
l’entrefer est le siège d’une f.é.m. e(t) de valeur efficace E.

IV- VITESSE DE ROTATION :

La fréquence est liée à la vitesse et au nombre de paires de pôles par la relation :

f : fréquence de la source d’alimentation en (Hz) ;


ns : vitesse de rotation (tr/s) ;
𝑓
𝑓 = 𝑃𝑛𝑠 ⇒ 𝑛𝑠 = Avec P : nombre de paire de pôles ;
𝑃

Dans le cas des machines synchrone N=Ns

V- BILAN DE PUISSANCE
a- La puissance absorbée :

La turbine, ou le moteur à essence pour un groupe électrogène, entraîne l’arbre


de l’alternateur. La puissance absorbée est mécanique.

154
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 10 : LA MACHINE SYNCHRONE (ALTERNATEUR)

Si l’alternateur n’est pas auto-excité il faut encore tenir compte de


l’énergie électrique absorbée par l’excitation (rotor).
dbfjksd

b- La puissance utile :

Alternateur monophasé : 𝑷𝒖 = 𝑼𝑰 𝐜𝐨𝐬 𝝋

Alternateur triphasé : 𝑷𝒖 = 𝑼𝑰 √𝟑𝐜𝐨𝐬 𝝋

c- Les pertes :
- Les pertes dans l’inducteur (rotor) : 𝑷𝒓 = 𝒖𝒊 = 𝒓𝒊𝟐
- Les pertes dans l’induit : elles sont fonction du type d’alternateur

Alternateur monophasé: 𝑷𝒓 = 𝑹𝑰𝟐

Alternateur triphasé : couplage étoile : 𝑷𝒓 = 𝟑𝑹𝑰𝟐 ;

Couplage triangle 𝑷𝒓 = 𝑹𝑰𝟐

𝟑
Connaissant (r) résistances entre deux phases 𝑷𝒓 = 𝒓𝑰𝟐
𝟐

- Pertes dites « collectives » pc : pertes mécaniques et pertes fer qui ne


dépendent pas de la charge.
d- Le rendement :
𝑃𝑈
Il est donné par la formule :𝜂 =
𝑝𝑎

VI- ETUDE EXPERIMENTAL :

Cette étude a pour but de connaitre le fonctionnement exacte de la machine


c’est-à-dire de construire sous une tension nominale les différents graphes de
fonctionnement et de prévoir les résultats que nous pourrions obtenir pendant un
fonctionnement en charge s’il s’avère que l’essai en charge est impossible. Les
deux principaux essais à effectuer seront les essais à vide et à court-circuit.

155
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 10 : LA MACHINE SYNCHRONE (ALTERNATEUR)

a- ESSAI A VIDE

L’essai à vide présente un double intérêt.

- Il permet de construire le graphe de la caractéristique à vide 𝑖 = 𝑓(𝐸) ;


- Il permet aussi de déterminer la valeur des pertes constante
𝑃𝑐 = 𝑃𝑓𝑒𝑟 + 𝑃𝑚𝑒𝑐𝑎
Dans cet essai, l’alternateur est entrainé à vitesse constante par un moteur muni
d’un couplemètre qui permettra de connaitre la valeur du couple exercé sur l’arbre
par le moteur.
On fait croitre le courant inducteur i jusqu'à ce que E atteigne environ 5/4 de Un
pour différentes valeur de ( i) on mesure
- La fem (E) si la machine est monophasé et 𝐸 √3
- La puissance mécanique 𝑃0 = 𝑃𝑐 = 2𝜋𝑛 𝑇 lorsque 𝑖 = 0 𝑃0 = 𝑃𝑚𝑒𝑐𝑎
(pertes mécaniques)

- Schéma de montage

b- ESSAI EN COURT-CIRCUIT :

Cet essai permet de déterminer Pour chacune des phases:

- Les résistances des enroulements


- l’impédance synchrone

En effet, en court-circuit les pertes magnétiques ont très faible devant celle dues à
l’effet joule, la puissance Pcc sur l’arbre est égale à 𝑃𝑐𝑐 = 𝑃𝑚𝑒𝑐𝑎 + 𝑃𝑗𝑠 d’où
nous aurons :
𝑃𝑐𝑐 − 𝑃𝑚𝑒𝑐𝑎
Monophasé : 𝑃𝑗𝑠 = 𝑅𝐼2 ⇒ 𝑅=
𝐼2

156
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 10 : LA MACHINE SYNCHRONE (ALTERNATEUR)

𝑃𝑐𝑐 − 𝑃𝑚𝑒𝑐𝑎 𝑃𝑐𝑐 − 𝑃𝑚𝑒𝑐𝑎


Triphasé : couplage étoile : 𝑅= Couplage triangle: 𝑅=
3𝐼 2 𝐼2

Le courant I correspond à Icc et Pcc la puissance fournie par le moteur


d’entrainement. Cette mesure est généralement plus précise qu’une mesure directe
en courant continu.
Cet essai permet aussi de déterminer l’impédance complexe :

𝐸0𝑛
𝑍= Avec 𝑍 = √𝑅2 + 𝑋𝑠2 ⇒ 𝑋𝑠2 = √𝑍 2 + 𝑅𝑠2
𝐼𝑐𝑐

𝑋𝑠2 = √𝑍 2 − 𝑅𝑠2

Schéma de montage :

Se qui nous permet de définir le schéma équivalent par phase :

c- Calcul du rapport de court-circuit :


Le rapport de court-circuit Ku est le quotient du courant d’excitation donnant à
vide la tension nominale par le courant d’excitation donnant en court-circuit le
courant nominal : 𝑖0𝐸𝑛𝑜𝑚
𝐾𝑢 =
𝑖𝑐𝑐𝐼𝑛𝑜𝑚

157
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 10 : LA MACHINE SYNCHRONE (ALTERNATEUR)

d- Diagramme de behn-eschenburg :

Ce diagramme correspond au diagramme de Kapp dans le cas du transformateur :

Soit le circuit d’une phase ci-dessous :

𝜑 : Représente le déphasage entre la tension et le courant, il est donné par la


charge :

VII- MACHINE SYNCHRONE COUPLEE AU RESEAU

On couple une machine synchrone à un réseau triphasé afin, soit :

– de fournir une puissance supplémentaire à ce réseau : la machine synchrone se


comporte alors en alternateur ;

– de produire de la puissance mécanique : la machine synchrone se comporte


alors en moteur synchrone.

Ces fonctionnements sont parfaitement réversibles et nécessitent tous deux les


mêmes opérations de couplage.

Couplage

158
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CHAPITRE 10 : LA MACHINE SYNCHRONE (ALTERNATEUR)

On ne peut brancher directement le stator d’une machine synchrone sur un réseau


: les courants seraient trop intenses (limités seulement par l’impédance interne
𝑍𝑠 = 𝑅 + 𝑗𝑋𝑠) et si la vitesse du rotor diffère de Ns , il ne pourrait y avoir de
couple : les inductions BR et BS tournant à des vitesses différentes, le couple
produit serait oscillatoire et de valeur moyenne nulle.

Pour brancher un alternateur sur le réseau ou le coupler avec un autre alternateur,


il faut respecter les conditions suivantes :
1- la tension de l'alternateur doit être égale à celle du réseau
2- la fréquence de l'alternateur doit être la même que celle du réseau, l’entraîner
à une vitesse N proche de Ns par un moteur auxiliaire ;
3- la tension de l'alternateur doit être en phase avec celle du réseau
4- la séquence des phases de l'alternateur doit être la même que celle du réseau

Il ne circule alors aucun courant dans l’induit. Le montage pratique est celui-ci :

On utilise des lampes de couplage qui sont placées en parallèle sur le disjoncteur
de couplage. Ces lampes sont alimentées sous les tensions :𝑈 = 𝑉 − 𝐸

Si l’ordre des phases est correct les trois tensions U varient simultanément et les
trois lampes s’allument ou s’éteignent ensemble.

NOTA : Si l’ordre des phases est incorrect, on vérifiera que les lampes
s’éteignent puis s’allument successivement : il faut alors intervertir deux phases

159
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICES SUR LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

EXERCICE N°1

Un alternateur monophasé tétrapolaire comporte 100 conducteurs. Le flux par pôle


vaut 25 mWb et la fréquence est de 50 Hz. On mesure aux bornes de l’induit une
tension de valeur efficace E = 267 V.

1.1 Déterminer le coefficient de Kapp de l’enroulement.

1.2 Déterminer la vitesse de rotation du rotor de l’alternateur.

Solution: N = 25 tr/s, K = 2,14.

EXERCICE N°2

2) Un alternateur triphasé, 50 Hz, tourne à la vitesse de 750 tr/min.; son stator


comporte 120 encoches régulièrement réparties, chacune d’elles contient 4
conducteurs. Toutes les encoches sont utilisées, les trois enroulements sont couplés en
étoile et leur résistance est négligée; le coefficient de Kapp est 2,14. On donne le flux
par pôle en fonction de l’excitation :

i(A) 8 10 11,8 15,4 17 20 26 34

(mWb) 50 61 70 85 90 97 105 108

L’alternateur débite 150 A purement inductifs sous la tension de 962 V entre fils de
ligne avec une excitation de 15,4 A.

2.1 Quelle est le nombre de pôles de l’alternateur ?

2.2 Quelle est la tension à vide pour i = 15,4 A ?

2.3 Calculer la réactance synchrone par phase pour cette excitation.

Solution : 1) nb pôles = 8. 2) E = 1455 V. 3) L = 6  .

EXERCICE N°3

Un alternateur dont le stator est monté en étoile tourne à la vitesse de


1500 tr/min. La fréquence est de 50 Hz. La résistance d’une phase est R = 0,8  . On a
relevé la caractéristique à vide :

160
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICES SUR LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

I e (A) 0 0,25 0,4 0,5 0,75 1 1,25 1,5 1,75 2 3

E(V) 10 86 131 156 192 213 226 240 252 262 305

Un essai en court-circuit a donné I c = 0,5 A et I cc = 48 A.

3.1 Calculer la réactance synchrone d’induit L  .

3.2 L’alternateur débite dans un récepteur inductif dont le facteur de puissance est 0,8 ,
un courant de 30 A en ligne sous une tension de 380 V entre phases. Quelle est
l’intensité du courant d’excitation ?

3.3 Donner la valeur de la tension simple à la sortie de l’alternateur dans le


fonctionnement suivant : I = 17,65 A cos  0,6 ( avant) I e = 1 A.

3.4 On monte une charge résistive triangle à la sortie de l’alternateur. On ne modifie


pas le courant d’excitation. Déterminer la valeur R max d’une des trois résistances pour
que la puissance active fournie par l’alternateur soit maximale.

Solution : 1) L  = 3,15  . 2) I e  3 A . 3) E = 213 V, V = 239,3 V. 4) Rmax  8,4  .

EXERCICE N°4

Un alternateur triphasé dont le stator est câblé en étoile, fournit entre phases une
tension constante U = 2400 V, 50 Hz. Le relevé des caractéristiques à vide et en
court-circuit est résumé ci-dessous :

i(A) 0 0,5 1 1,5 3 4 5 6 7 8 9 10

E(V) 0 200 400 600 1200 1500 1660 1720 1760 1780 1790 1800

I cc (A) 0 400 800 1200

Dans ce tableau, i représente l’intensité d’excitation, E la f.é.m. entre phase et


neutre, I cc l’intensité de court-circuit dans les enroulements statoriques. La
résistance entre phase et neutre, mesurée à chaud, est 0,08 .

4.1 Tracer la caractéristique à vide (10 mm pour 100 V, 15 mm pour 1 A).

4.2 Le rotor tourne à 150 tr/min. Quel est le nombre de pôles ?


161
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICES SUR LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

4.3 Calculer l’impédance d’un enroulement du stator (réactance synchrone


supposée constante).

4.4 L’alternateur débite 1000 A dans un circuit inductif de facteur de


puissance 0,8.

a) Déterminer graphiquement la f.é.m. de l’alternateur entre phase et neutre.

b) En déduire la valeur à donner au courant d’excitation.

c) Calculer les pertes par effet Joule dans le stator.

d) L’alternateur essayé à vide, sous l’excitation normale (déterminée en b) )


absorbe
100 kW y compris la puissance nécessaire à l’excitation.

Quel est le rendement de l’alternateur dans les condition normales d’emploi


(1000 A, cos  0,8 ).

Solution : 2) 40 pôles. 3) L   0,49  . 4)a) E s = 1780 V. b) i = 8 A.


c) PJ 0,24  106 W . d)  = 90,8 %.
EXERCICE N°5

On a relevé la caractéristique à vide de l’alternateur, à vitesse constante,


nominale :

I e (A) 0 20 35 50 75 100

E s (V) 0 1550 2500 3100 3500 3750

Entre 0 et 1550 V, cette courbe est sensiblement une droite.

Essai en court-circuit : on a relevé I = 775 A et I e = 20 A.

5.1 Déterminer la réactance synchrone de Behn-Eschenburg.

5.2 On désire un fonctionnement à tension constante U = 2500 V, à 50 Hz.

Déterminer la valeur du courant d’excitation I e à établir, en tenant compte


d’un facteur de puissance de 0,800 (charge inductive) pour des courants I
valant 250, 500, 750, 1000 A. On négligera la chute ohmique.

5.3 La résistance apparente entre bornes, au stator, est R stat  0,04  et


celle de l’inducteur, r = 2  ; les pertes constantes valent 200 kW. Calculer

162
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICES SUR LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

le rendement pour ces quatre valeurs de I. (Toutes les tensions sont


composées).

Solution : 1) Xs  2. 2) 43, 54, 78, 115 A. 3) 80,88,5, 91, 92,5 %


EXERCICE N°6

Un alternateur à 6 pôles fonctionne en moteur synchrone . La résistance


de l’induit est négligeable et la réactance constante est égale à 8  . On applique
aux bornes du moteur une tension de 200 V, fréquence 50 Hz. On règle
l’excitation du moteur pour que son facteur de puissance soit égal à 1. Le
moteur développe une puissance de 5 kW.

1 On demande :

1.1 la vitesse du moteur en tours par minute;

1.2 le courant fourni par le réseau;

1.3 le couple moteur;

1.4 la force contre-électromotrice du moteur .

2 On augmente l’excitation du moteur jusqu’à ce que le facteur de puissance


devienne égal à 0,8 , la puissance développée par le moteur reste la même.

Déterminer :

2.1 le déphasage du courant sur la tension et le sens de ce déphasage;

2.2 le courant absorbé par le moteur;

2.3 la force contre-électromotrice du moteur.

3 Déterminer graphiquement quelques points du graphe I = f(E) qui donne le


courant fourni par le réseau en fonction de la force contre-électromotrice du
moteur quand celui-ci développe une puissance de 4 kW. Ces points seront
choisis de façon à donner une idée générale de l’allure du graphe. Échelle : 1
mm pour 2 V.

On admettra d’une part que le couple résistant de l’appareil entraîné par le


moteur est proportionnel au carré de la vitesse et que d’autre part les variations

163
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICES SUR LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

susmentionnées se produisent assez lentement pour ne pas provoquer le


décrochage du moteur.

Solution : 1.1N = 1000 tr/min.; 1.2- I = 25 A;1.3 C = 47,6 N.m;1.4 E = 282 V

2.1  = 37°;2.2 I’ = 31,25 A;2.3 E’ = 402 V; 3 exemples :

E volts 178 256 320 410

IA 25 20 22,2 30

EXERCICE N°7

Les compteurs d’énergie active et réactive installés sur le tableau


d’alimentation d’une usine indiquent respectivement 13750 kWh et 16500
kVARh pour une journée.

1 Quel est le facteur de puissance moyen de cette usine ?

2 On veut relever jusqu’à 0,85 le facteur de puissance moyen par l’emploi d’une
machine synchrone surexcitée (compensateur synchrone) fonctionnant à vide.

Si on néglige en première approximation la puissance active absorbée par cette


machine, quelle devra être la puissance apparente ?

3 En supposant que la machine considérée absorbe une puissance active égale à


6,5 % de sa puissance réactive, quelle est exactement la puissance apparente du
compensateur synchrone à installer ?

Montrer qu’en négligeant la puissance active absorbée par la machine


synchrone, on introduit dans les calculs un coefficient de sécurité, et que celui-
ci est d’autant plus faible que le facteur de puissance à atteindre est plus élevé.

4 On veut, par la suite, utiliser la machine synchrone en moteur. Quelle


puissance active devra-t-elle absorber si on veut relever au maximum le facteur
de puissance ?

164
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICES SUR LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

5 Quel est, à ce moment, le gain réalisé sur la puissance apparente de


l’installation ?
EXERCICE N°8

On considère un alternateur monophasé (circuit magnétique non saturé), ayant


les caractéristiques suivantes :
- Tension d'induit U = 380 V;
- Fréquence f = 60 Hz;
- Vitesse de rotation N = 900 tr/min;
- Résistance d'induit r = 0,02 

Lorsque le courant d'excitation vaut 9 A, la tension à vide est égale à 420 V. De


plus, pour un courant d'excitation de 5 A, l'alternateur débite un courant de court-
circuit de 307 A.

1) Nombre de pôles de l'alternateur.


2) Détermination de la réactance synchrone par le diagramme de Behn-
Eshenburg.
3) Le facteur de puissance de l'installation étant de 0,9, trouver la f.é.m. à avoir
pour U = 380 V et I = 120 A.
4) En déduire le courant d'excitation correspondant (on considère que la courbe
E(i) est linéaire entre 380 et 450 V).

Le rotor consomme un courant de i = 5 A sous une tension de 17 V, et les pertes


constantes sont égales à 700 W.
5) Calculer pour les conditions des questions 3/ et 4/, la puissance utile ainsi que
son rendement.
EXERCICE N°9

Un alternateur triphasé étoile a une tension (entre phases) U = 660 V et débite


un courant de 500 A sous un cos  = 0,8 (inductif ) à la fréquence f = 50 Hz.
1) Calculer les puissances apparente, active et réactive.

165
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICES SUR LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

2) Sachant que l'induit comporte 372 conducteurs et que le flux sous un pôle est de
0,027 Wb. Calculer le coefficient de Kapp en admettant que E = U.

EXERCICE N°10

Un alternateur monophasé fournit un courant de 50 A sous une tension de 240


V et avec un facteur de puissance de 0,8 (charge inductive). Le rotor consomme 8 A
sous une tension de 35 V, les pertes constantes sont de 450 W et la résistance de
l'enroulement du stator est R=0,2 .

1) Calculer la puissance utile de l'alternateur et son rendement.


2) Pour la même excitation on a relevé : Ev = 280 V et Icc= 40 A.
3) Calculer l'impédance et la réactance interne de l'alternateur et déterminer la f.é.m.
(EV) par le graphique de Behn-Eschenburg.
EXERCICE N°11

Un alternateur triphasé étoile fournit un courant de 400 A sous une tension


composée de 420 V et avec un facteur de puissance de 0,9 (charge inductive). La
résistance mesurée entre phases du stator est R = 0,03Ω et l'ensemble des pertes
constantes et par effet Joule au rotor est P = 6 kW.
1) Calculer la puissance utile de l'alternateur et son rendement
2) Pour la même excitation on a relevé : Eventre phases = 510 V et Icc = 300A.
3) Calculer la réactance interne (R est ici négligée) et déterminer la f.é.m. (EV) entre
phases qui correspond à un débit de 400 A sous 420 V de tension composée.
EXERCICE N°12

Un alternateur triphasé connecté en étoile fonctionne à tension constante (entre


phases) U=5000 V, 50 Hz. On connaît sa caractéristique à vide (rectiligne entre 0 et 3
100 V).

i (A) 0 40 70 100 150 200

EV (V) 0 3 100 5 000 6 200 7 000 7 500

166
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICES SUR LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

i : courant d'excitation
EV : tension à vide entre phases
D'autre part, un essai en court-circuit a donné I = 1550 A pour i = 40 A.

1) Déterminer par la méthode de Behn-Eschenburg, et en négligeant la chute


ohmique, la valeur à donner au courant d'excitation pour obtenir une tension de
5000 V avec un cos  de 0,85 (charge inductive) pour chacun des courants: 500;
1000; 1500 A.

2) La résistance entre deux phases du stator étant R = 0,04  et celle de l'inducteur


r' = 2  , calculer le rendement correspondant à chaque débit en tenant compte de 200
kW de pertes constantes.
EXERCICE N°13

Les essais à vide et en court-circuit d'un alternateur triphasé étoile à 24 pôles


ont donné les résultats suivants :

i(A) 0 40 70 100 150 180

Ev(V) 0 1800 2900 3500 4000 4100

E est la valeur efficace de la force électromotrice à vide entre deux bornes de


phase, i est l'intensité du courant d'excitation.

Pour i = 150 A, l'intensité du courant d'induit de court-circuit est Icc =2650 A.


La résistance d'induit est négligeable.

1) Calculer la fréquence de rotation du rotor (f = 50 Hz).


2) Calculer l'impédance interne de l'enroulement d'une phase.
3) Pour un courant d'excitation i = 150 A, et une charge inductive équilibrée de
facteur de puissance cos  = 0,87, déterminer graphiquement la tension U entre
deux bornes .
2) de phase pour les intensités suivantes du courant : 2000 A, 1500 A, 1000 A, 500
A. Tracer la caractéristique externe de l'alternateur.

167
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICES SUR LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

EXERCICE N°14

Un alternateur à 12 pôles dont les enroulements sont couplés en étoile a une


résistance d'inducteur de r = 3  et une résistance d'induit de R=0,1

On a relevé, à vide, à 1000 tr/min, la tension entre phases suivante :

i (A) 0,5 0,75 1 1,3 1,5 1,8 2 2,3 2,5 3

EV (V) 6,2 10,2 11 13,7 15,1 17,2 18,2 18,8 19,3 20

i étant le courant d'excitation. Au cours d'un essai en court-circuit,


à 1000 tr/min, on a relevé: Icc = 16 A pour i = 1 A.

I- Fonctionnement au ralenti à 1000 tr/min, avec I = 20 A et cos  = 1 :

1) Calculer la fréquence de la tension ainsi que la réactance synchrone par


phase. En déduire l'inductance synchrone par phase, supposée constante
(alternateur non saturé).
2) Calculer le courant d'excitation pour que la tension entre phases soit de
10,4 V.
3) Calculer le rendement si l'on sait que pour cette excitation et à cette vitesse,
les pertes mécaniques sont égales à 15 W et les pertes fer à 30 W.

II- Fonctionnement au régime nominal à 9000 tr/min avec I = 20 A et cos = 1

1) Calculer la nouvelle fréquence de la tension et le nouveau courant


d'excitation pour que la tension entre phases soit de 10,4 V.
2) Quelle serait, à cette vitesse, la tension entre phases de l'alternateur, si on
fonctionnait avec l'excitation trouvée en I- 2).
EXERCICE N°15

Un alternateur triphasé dont les enroulements sont couplés en étoile fournit, en


charge normale, un courant d'intensité I = 186,8 A, lorsque la charge est
inductive (cos=0,6). La résistance d'un enroulement du stator est r = 0,2 . La
fréquence de rotation est de 250 tr/min et la fréquence du courant est de 50 Hz.

168
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICES SUR LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

L'ensemble des pertes dites constantes et par effet Joule dans le rotor est de 30
130 W. Lors d'un essai à vide, on relève le tableau de mesures suivant :

Ev(V) 0 510 1020 1530 2040 2550 3060 3570 4080 4590

i(A) 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90

Ev est la valeur efficace de la f.é.m. par phase, i est l'intensité du courant


d'excitation.
Un essai en court-circuit a donné : Icc = 2000 A pour i = 40 A

1) Quel est le nombre de pôles du rotor ?


2) Calculer la réactance synchrone d'un enroulement du stator (elle sera
supposée constante dans le reste du problème).
3) Le flux maximal sous un pôle étant de 19,9 mWb, le nombre de
conducteurs actifs par phase étant de 1620, et i = 60 A, calculer le
coefficient de KAPP.
4) En utilisant le diagramme de Behn-Eschenburg, trouver la tension entre
deux phases qui est appliquée au récepteur pour i = 60 A.
5) Calculer la puissance utile de l'alternateur, la puissance réactive ainsi que
la puissance apparente.
6) Calculer les pertes et en déduire le rendement.
EXERCICE N°16

Soit une machine synchrone triphasée à 4 pôles, supposée parfaitement


linéaire (on considère que le circuit magnétique de la machine n'est pas saturé).
La résistance interne sur une phase est négligeable. Essai à vide :
N = 1500 tr/min i = 50 A Ev = 3000 V (tension composée)

Essai en court-circuit : icc = 25 A Icc = 1000 A. La machine est couplée sur un


réseau 3000 V (entre deux phases )

1) Déterminer la réactance synchrone X d'une branche étoile équivalente.

169
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICES SUR LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

2) Déterminer le courant d'excitation à prévoir pour qu'elle débite 1200 A


sous un cos = 0,8 :
a) avec une charge inductive.
b) avec une charge capacitive.

EXERCICE N°17

Un alternateur synchrone monophasé est branché sur une charge d'impédance


complexe Z = R + jS. On désigne par z = r + jl son impédance interne, et par Ev
sa fem. à vide. On note V la tension aux bornes de la charge, et I le courant
circulant dans la charge.

1) Montrer que la caractéristique externe de l'alternateur V = f(I) est elliptique,


paramétrée par le déphasage  entre I et V.
2) On donne : Z = 2,08 + j1,2 et z = 0,3 + j2,5. Calculer la f.é.m. Ev de
l'alternateur de sorte que V = 120 V.
EXERCICE N°18

Un alternateur triphasé dont les enroulements du stator sont couplés en étoile


fournit, en charge nominale, un courant d'intensité I = 200 A sous une tension
efficace entre phases U = 5000 V lorsque la charge est inductive (cos  = 0,87).
La résistance d'un enroulement du stator est r = 0,02Ω . La fréquence du courant
est 50 Hz, la fréquence de rotation 250 tr/min. L'ensemble des pertes dites
"constantes" et par effet Joule dans le rotor est 220 kW.

i (A) 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100

EV (V) 0 1050 2100 3150 4200 5200 5950 6550 7000 7300 7500

Ev est la valeur efficace de la f.é.m. entre phases et i est l'intensité du courant


d'excitation.

170
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
EXERCICES SUR LE MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE

Un essai à vide en court-circuit a donné, pour un courant d'excitation d'intensité


i = 40 A, un courant dans les enroulements du stator d'intensité I = 2500 A.

1) Quel est le nombre de pôles du rotor ?


2) Calculer la réactance synchrone d'un enroulement du stator (elle sera
supposée constante dans le reste du problème).
3) Le flux maximum sous un pôle étant de 0,025 Wb, le coefficient de Kapp
valant 2,08 et le nombre de conducteurs actifs par phase 1620, calculer la
f.é.m. entre phases.
4) En utilisant le diagramme de Behn-Eschenburg, retrouver cette f.é.m. entre
phases. Quelle est alors l'intensité du courant d'excitation ?
5) Calculer la puissance nominale de l'alternateur et le rendement.

171
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CORRIGE DES EXERCICES

CORRIGE EXERCICE1 :
1- L’induction au centre d’une bobine (solénoïde) parcouru par un courant i et comportant
N spire est donné par la formule

𝟒𝝅𝟏𝟎−𝟕 ×𝟓𝟏𝟐×𝟐
𝜇0 𝑁𝑖 AN : B= = 𝟓, 𝟏𝟒𝟕𝐦𝐓
𝐵= 𝟎,𝟐𝟓
𝑙
2- Le flux produit par la bobine sera alors :

Ф = 𝑁𝐵𝑆 Ф = 512 × 5,147 × 10−3 × 7 × 10−4 = 𝟏𝟖𝒎𝑾𝒃


Ф
3- La valeur de l’inductance est donnée par la formule 𝐿 = et Ф = 𝑁𝐵𝑆 en remplaçant
𝑖
𝑁 2 𝜇0 𝑆𝑖 𝑵𝟐 𝝁𝟎 𝑺
B par sa valeur on obtient Ф =
𝑙
d’où 𝑳= dans cette formule puisque i
𝒍
n’apparait pas on dit donc que L ne dépend pas du courant.

EXERCICE 2
1- Détermination de la longueur du fil : un fil recouvert de vernis en vue de coupe
montre que chaque brin de conducteur aura une âme de 10 mm de diamètre et deux
fois l’épaisseur e :
d
e de L
morceua de conducteur en coupe un morceau fil sur le cylindre

le nombre de spire doit tenir sur le cylindre L de 70 Cm

𝐿 = (𝑑 × 2𝑒)𝑁 (1) : diametre du conducteur x nombre de spires

𝑙 = 2𝜋 𝑅𝑁 (2) circonference d’une spire x nombre de spires


2𝜋𝑅
en tirant N dans (1) et en remplacant dans (2) on obtient : 𝑙 = 𝐿
𝑑+2𝑒

2.𝜋.5×10−2 ×70×10−3
An 𝑙 = 1×10−3 +2×0.05−3
= 𝟐𝟎𝒎 la longueur est de 20m

𝜇0 𝑁𝑖 𝑁 1
2- Calcul de l’intensité du champ magnétique :soit 𝐵 = or = 𝑑+2𝑒
𝑙 𝑙
𝜇0 𝑖 𝟒𝝅𝟏𝟎−𝟕 ×0.35
D’où nous aurons : 𝐵 = AN 𝐵 = 1×10−3 +2×0.05−3 = 0,4𝑚𝑇
𝑑+2𝑒

Exercice 4 :

Le flux à travers une spire en rotation autour d’un axe () de vitesse angulaire ω :

1- Pour une spire : Ф=BScosϴ or ϴ=ωt et S= a²


D’où Ф=Ba²cosωt
2- Pour plusieurs spire (bobine): Ф=NBa²cosωt
3- Lorsqu’une bobine tourne t varie ainsi de ωt varie d’où le flux va aussi varier ;c’est
ainsi que selon le théorème de faraday la variation du flux va faire naitre une fel
induite tel que 𝑒 = − 𝑑Ф/𝑑𝑡

172
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CORRIGE DES EXERCICES

EXERCICE 6

EXERCICE7:

Ce circuit magnétique peut se subdiviser en trois grandes régions : la culasse (haut et


bas du circuit magnétique l1=2x27.5cm) forme une première région, la colonne qui porte la
bobine forme une seconde région (l2=30Cm),la colonne droite forme la troisième région
(l3=30Cm).l’épaisseur de se circuit magnétique A=Lxl (l étant l’épaisseur et L le coté)

La reluctance totale est donc :

173
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CORRIGE DES EXERCICES

Eexercice 8

EXERCICE 9 :

174
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CORRIGE DES EXERCICES

1- La force magnétomotrice est donne par HL=NI= ξ avec ξ:la force


magnétomotrice
Le tableau nous donne la valeur de l’excitation magnétique pour une induction
de 1,4T⇒ 𝐻 = 1,6𝐾𝐴/𝑚
D où ξ= HL AN : ξ =1.6x103 x1.25= 2KA
2- Force magnétomotrice si on fait un entre fer est donné par ξ=H(L-e)+H0e
puisque l’on considère l’induction uniforme nous aurons B =μ0H0⇒H0= B/μ0
ξ= H(L-e)+ (B/μ0) e AN= 1.6x103(1.25-0.002)+(1,4/4π10-7)x0.002=4,22KA

EXERCICE 10:
1- L’induction maximale est donnée par la formule de Boucherot=4,44BNSf alors :
𝑈 220
Bmax= AN : Bmax : = 𝟏. 𝟏𝑻
4,44𝑁𝑆𝑓 4,44×200×45×10−4 ×50
2- La valeur de l’excitation dans le fer est donné par le tableau
B=1,1T⇒H=980A/m
La valeur de l’excitation dans l’entrefer est H0=B/μ0
AN H0=1,1/(4xπx10-7)=875,35KA/m H0=875,35KA/m
𝑃
3- La valeur de la composante active est donné par la formule Ia=Icosφ= AN
𝑈
106
Ia = = 0.48𝐴 Ia= 𝟎. 𝟒𝟖𝑨
220
I 40
4- i- Le courant est lié à la densité par la formule I=JS⇒ S= AN S= = 𝟖𝐦𝐦²
J 5
S=8mm²
𝜌𝐿
ii- Calcul de la résistance : R=
𝑆
or L =lxN
avec l : la longueur moyenne d’une spire et N le nombre de spire
𝜌𝑙𝑁 1.7×10−8 ×0.3×200
R= AN R= =0.1275Ω R=0.1275Ω
𝑆 8×10−6
iii- Calcul de la masse :M=ρV avec ρ : masse volumique et V : le volume
V= S.l.N car le volume d’un cylindre est surface de base fois la hauteur.
Pour notre cas le cylindre est le conducteur de cuivre de section est 8mm²
fois la hauteur qui est la longueur du conducteur.
M=7.8x8x10-4x3x200=4.68Kg M=4.68Kg
iv- Masse total du transformateur :
Mt=Mcm+2MB AN : Mt=34+ 2 x4,68 =43,36Kg Mt=43,36Kg
EXERCICE 11
Ce circuit magnétique peut se subdiviser en cinq region à savoir :
L’entreferde droite( e=0.07Cm)
L’entrefer de gauche(e=0.05Cm)
La colonne de centrale (l=30Cm)
La culasse du haut (l=1.1m)

175
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CORRIGE DES EXERCICES

Exercice 12

176
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CORRIGE DES EXERCICES

CHAPITRE 4 :

EXERCICE 1 : GENERATRICE A EXCITATION INDEPENDANTE

1- La tension d’induit : Pour une generatrice,𝑈 + 𝑅𝐼 − 𝐸 = 0 → 𝑈 = 𝐸 − 𝑅𝐼


𝐴𝑁 𝑈 = 210 − 0.6 × 45 = 183𝑉 𝑼 = 𝟏𝟖𝟑𝑽
2- La puissance utile : Pu= UI AN Pu= 183x45=8235W PU=8235W
3- Pertes joules dans l’induit et inducteur :
- Dans l’induit : PJR=RI² AN PJR=0,6x45² =1215W PJR=1215W
- Dans l’inducteur PJr= ri² AN Pjr= 140x2²=560W Pjr=560W
4- La puissance absorbée : Pa= PU+(PJR+PJr+PC) AN
Pa=82350+1215+560+400=84525W Pa=10410W
5- Le rendement : η=Pu/Pa AN 𝜂 =8235/10410= 0,79 η=0,791 = 79,1%

EXERCICE 3 : GENERATRICE SHUNT.


1) Puissance utile Pu

Pu = U.I A.N : Pu = 230 x 60 = 13800W Pu = 13800W


𝑃𝑢
2) Puissance électromagnétique : Pu = 96% Pem donc Pem=
0,96
AN Pem =13800/0.96=14375W Pem =14375W

3) Pertes Joules inducteur Pjr

Pjr = 3% Pem = 0,03. Pem AN Pjr = 0,03 x 14375 = 431,25W Pjr=431,25W

Pjr 431,25
4) Courant d’excitation I: Pjr = U.i  i    1,875A i= 1.875A
U 230

U 230
5) Résistance du circuit inducteur r U  r. i  r    122, 67 r= 122,67Ω
i 1,875

177
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CORRIGE DES EXERCICES

6) Pertes Joules dans l’induit PjR

PjR = 2% Pem = 0,02 x 14375 = 2875W

7) Courant dams l’ induit Ia = I + i AN Ia = 60+1,875 = 61,875A Ia= 61,875A

8) La résistance de l’induit nous savons que PjR= R𝑰𝟐𝒂 → 𝑹 = 𝑷/𝑰𝟐𝒂


2875
AN R   0,75 R=0,75Ω
61,875²
9) Chute de tension aux bornes de l’induit a

U=RI AN U= (0,75 + 0,4).61,875 =71,15Ω


10) F.e.m. E :

E = U + U AN E = 230 + 71,16 E = 301,1V

EXERCICE 5 :
1-Calculer la puissance mécanique consommée au fonctionnement nominal.
Pu= TuΩ AN Pu11,2×(1500×2π/60) = (11,2 Nm)×(157,1 rad/s) = 1,76 kW
2-Calculer la puissance consommée par l’excitation. :
Pjr=ui AN Pjr = 220×0,26 = 57 W
3-Calculer la puissance utile.
Pu= UI AN Pu =220×6,8 = 1,50 kW
4-En déduire le rendement nominal.
η=Pu/Pa η=1500/(1760+57) = 82,4 %

EXERCICE 8 :
I
1-La tension U=200V la tension aux bornes de l’induit et
Ia i la tension aux bornes de RP sont identiques nous la
U’ Rs=0,05
Ω noterons U’ :
R=0.1 U U’=U+RsI AN U’=200+ 0,05x80A =224V U’=204V
Ω Rp :112
2-le courant dans l’inducteur shunt:

U’=Rpi→i=U’/Rp AN i= 204/112= 2A i= 1,82A
E
3-le courant dans l’induit:
Ia = I+i AN Ia= 80+1,82= 82A Ia= 81,82A
4-La fém de la machine en charge :
E= U’+Ria AN E= 204+ 81.82x0.1=212.18V E=212.182A
5-les différentes pertes dans les enroulements:
- Pertes dans Rs pjRs=RsI² AN : pjRs=0.05x80²=320W
- Pertes dans Rp PjRP = Rpi² AN : PjRP = 112x1.82²=371W
2
- Pertes dans R PjR = RIa AN : PjR = 0.1x81,82²=669,45W
- Petres joules= pjRs +PjRP +PjR AN : pertes joules =1360,45 Pj=1360,45W

178
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CORRIGE DES EXERCICES

6-la puissance utile de la machine :


PU= UI AN Pu= 200x80 = 16000W
7-le rendement : η=Pu/Pa η= 16000/(16000+1360,45+1000)=0,87 η=87%
EXERCICE 14

EXERCICE 15

179
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CORRIGE DES EXERCICES

180
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CORRIGE DES EXERCICES

CHAPITRE 5 :
EXERCICE1 :

EXERCICE 4 : Moteur à excitation en dérivation


Determinons :
1- La force contre électromotrice :E’=U-RIa AN E’=220-0,2x75=205V
𝑈
2- La puissance absorbée par le moteur ; Pa=UI avec I =( Ia+i) et i=
𝑟
Pa= U(Ia+i) AN Pa = 220(75+220/110)=16940W
3- Les différentes pertes par effet joules:
- Dans l’induit : PjR= R𝐼𝑎2 AN PjR=0.2x75² =1125W
𝑈2 2202
- Dans l’inducteur : Pjr= Ui =ri²= AN Pjr= =440W
𝑟 110
4- La puissance utile : pour un moteur Pu= Pa-pertes
Pu=(16940-1125-440-700)=14675W
𝑃𝑒𝑚 𝐸𝐼𝑎 205×75
5- Le rendement électrique ηe= = AN ηe = = 0.90 ηe=90%
𝑃𝑎 𝑈𝐼 220×77
𝑃𝑢 14675
6- Le rendement industriel η= AN η= =0.86 η= 86,6%
𝑃𝑎 16940

EXERCICE 10

181
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CORRIGE DES EXERCICES

1. Pour un moteur à courant continu, la f.e.m. est donnée par l’expression suivante :
E  K ..
E : force électromotrice ( V )

 : flux utile sous un pôle de l’inducteur ( W)

 : vitesse angulaire de rotation ( rad./s )

k est une constante de la machine

Si le courant d’excitation est constant, le flux  est constant et en remplaçant 


2 .n 2 .n 2
par n en trs/min il vient : E  K . .  k .n en posant k  K . .
60 60 60

2. Pour un moteur à courant continu, le moment du couple s’écrit : Tem  K . . I


Si le courant d’excitation est constant, le flux  est constant et en posant k'  K . ,
2 2
il vient : Tem  k '.I De k  K . . et de k'  K . , il vient k  k '.
60 60
60
ou k'  k .
2

3. fonctionnement à courant d’induit d’intensité nominale constante I = In = 16


a. En partant des 2 relations suivantes E  k .n et U  E  R.I
U  R. I 1 R. I
il vient : U  kn  R.I d’où kn  U  R.I et n  .U 
k k k
1 R. I
avec a  et b on a bien n  a.U  b
k k n en tr/min n(U)
1600

b. Tracé de n(U). 1400

1200

La tension pour laquelle n=0 représente la 1000

tension de démarrage Ud=R.I=20V 800

U 20 600

On en déduit R  d   1,25  400

I n 16 200

0
0 50 100 150 200 250
U en V

c. Valeurs de k et k’. On se propose de calculer numériquement a et b dans


n  a.U  b
En remplaçant dans l’équation générale n  a.U  b n et U par les 2 couples de
valeurs numériques , on obtient le système suivant :

182
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CORRIGE DES EXERCICES

(1) 750  120a  b


d’où 1500  750  220a  120a 750  100a
( 2) 1500  220a  b
750
a  7,5 tr / min/ V en remplaçant la valeur numérique de a dans l’équation
100
(1), b  120a  750  120.7,5  750  150 tr / min
l’équation s’écrit finalement : n  7,5.U  150

1 R. I
Par identification avec l’équation littérale trouvée en 3.a n .U  il vient
k k
1 60 60
k  0,133 V / tr / min et k '  k .  0,133.  1,27 Nm / A
7 ,5 2 2

4. Fonctionnement à vide
a. Fréquence de rotation du moteur.
Il faut d’abord calculer la f.e.m. à vide : U n  E 0  R.I 0 soit
E 0  U n  R. I 0  220  1,25.1,5  218,1 V et d’après E 0  k .n0 il vient
E 0 218,1
n0    1640 tr / min
k 0,133

b. Pertes collectives PC
Dans l’essai à vide, la puissance absorbée correspond uniquement à des pertes
(pertes joule et pertes collectives), la puissance utile étant nulle (pas de charge) .
Pa 0  U n . I 0  ( E 0  R. I 0 ).I 0  E 0 . I 0  R. I 0  pc  p j
2

donc pc  E 0 . I 0  218,1.1,5  327 W

5. a. pertes collectives : en supposant que les pertes collectives sont


proportionnelles à la fréquence de rotation PC =  n , il vient :
p c 0   .n 0 n 1500
soit pc  pc 0 .  327.  300 W
p c   .n n0 1640

b. Moment du couple électromagnétique :


E .I
Tem  ou plus directement Tem  k '.I  1,27.16  20,4 N .m

c. Moment du couple utile :
pc 300
Tu  Tem  Tc avec Tc    1,9 N .m soit
 157
Tu  20,4  1,9  18,5 N .m

183
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CORRIGE DES EXERCICES

Pu .Tu 157.18,5
    0,78
d. Rendement du moteur : Pa total U . I  r . I ex
2
220.16  310.0,8 2

Exercice 11

Nous conseillons avant de répondre aux différente questions de dessiner le


moteur (en faisant apparaître ici une excitation indépendante) et le schéma
électrique équivalent de l' induit et de l' inducteur avec les notations du texte.
Ceci vous prendra quelques secondes mais peut vous faire éviter de grosses
erreurs.

I
Ie
I Ie R I R
U Re Ue
U M E
Ue

1 . Fonctionnement à vide :

a. E0 = U – R I0 = 250 – (6.3 x 0.28) = 248 V


E0 248
b. E0 = k n0 -> n0 =  = 2257 tr/min  2,26 103 tr/min
k 0.11
c. p J0 = R I02 = 6.3 x (0.28) 2 = 0,49 W

d. Bilan de puissances pour l’ induit à vide : Pu = 0 = U I0 – pJ0 – pc


2
pc = U I0 - p J0 = (250 x 0.28) – 0.49  70 W 0 = n0 x = 236 rad/s
60
pc 70
Tp =  = 0,3 N.m
0 236
On peut aussi écrire : Tu = Te - Tp -> à vide : Tu = 0 -> Tp = Teo =
E o  I o 248  0.28
 = 0.3 N.m
o 236
2. Fonctionnement en charge :
Te Teo Tp Te 2 .1
a. A flux constant : = Constant = = ->I = I0 . = 0.28 x =2A
I Io Io Tp 0 .3
b. E = U – R I = 250 – (6.3 x 2) = 237 V
E 237
c. E = k n -> n=  = 2160 tr/min
k 0.11

d. Pour l’ induit : Pa = U I = 250 x 2 = 500 W


p J = R I2 = 6.3 x (2) 2 = 25 W
Pe = Pa – pJ = 500 – 25 = 475 W ou Pe = E I = 237 x 2 = 474 W

184
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CORRIGE DES EXERCICES

Attention les pertes collectives dépendent de la vitesse (puisque c’ est Tp


qui est constant).
Il faut calculer les pertes collectives pour n = 2160 tr/min :
2
Ω = nx = 226 rad/s
60
pc = TpΩ = 0.3 x 226 = 68 W

Pu = Pe – pc = 475 – 68 = 406 W
Pu 406
e. Rendement de l' induit :    = 81 %
Pa 500
f. Tu = Te – Tp = 2.1 – 0.3 = 1,8 N.m

exercice 12

1.En régime nominal, la f-e-m vaut : EN=UN-R.IN avec R :résistance d’induit.

Grâce aux résultats de l’essai, rotor bloqué (E=0), on peut calculer la valeur de la
U 15
résistance d’induit : R   =0,30 . Il vient alors EN= 185V.
I 50

2. La f-e-m du moteur s’écrit : E= k.(Iex).n ; dans cette relation , k est une


constante et .(Iex) est également constant dans ce problème car le courant
d’excitation ne varie pas ; la f-e-m est donc proportionnelle à la fréquence de
rotation : E=K.n. Il est alors possible d’écrire : n v

nN
soit nv 
Ev
.n N ; il reste à
Ev EN EN
calculer la f-e-m à vide : Ev= Uv-R.Iv = 199V (198,65V non arrondi) ; il vient
alors nv= 2148 tr/min= 35,8tr/s.

3. Dans les conditions nominales, les pertes par effet Joule valent :

au niveau de l’induit Pj1N= R.IN2= 750W

au niveau de l’inducteur Pj2N= r.Iex2= UN.Iex= 680W.

4.Lors de l’essai à vide, la puissance absorbée par l’induit du moteur est


intégralement perdue sous forme d’effet Joule et autres pertes Pc ;
Pv=Uv.Iv=R.Iv2 +Pc d’où Pc= Uv.Iv –R.Iv2= Ev.Iv= 894W.
5. Le moteur absorbe de la puissance électrique, au niveau de son induit mais
aussi de son inducteur :
PaN= UN.IN + UN.Iex= 10,7kW.
Le moteur délivre à sa charge une puissance utile sous forme mécanique qui peut
s’écrire :
PuN= PaN – ( Pj1N +Pj2N +Pc) = 8,36kW.

185
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CORRIGE DES EXERCICES

PuN
Le rendement en régime nominal vaut : N  = 78%.
PaN

PuN
6. Le moment du couple utile nominal vaut : TuN  =39,8Nm.
2..n N

Exercice 15

186
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CORRIGE DES EXERCICES

Exercice 16

1) Puissance utile fournie par le moteur : P = Mgv

Pu  2  10 3  9,8  1  19600 W .

Pu
Puissance absorbée par le moteur P   28000 W
0,7

P 28000
P = UI  I    18,7 A .
U 1500

2) La charge fournit une puissance Pu  2  10 3  9,8  1  19600 W .

187
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CORRIGE DES EXERCICES

La puissance électrique fournie par la machine est 0,7 Pu (on considère que le
rendement est identique à la montée et à la descente).

Pe  19600  0,7  13720 W.

Cette puissance est dissipée dans la résistance X, Pe  XI 2  UI ,

U = E-RI (fonctionnement en génératrice),

E = k’N 

La f.é.m. est proportionnelle à la vitesse car  est constant. E = kN. Le moteur


tourne à la même vitesse qu’au 1.
E  1500  1,6  18,7  1470 V
Pe  UI  EI  RI 2  13720  1470 I  1,6 I 2

Cette équation du second degré admet deux racines : I1  909 A, I 2  9,43A.

La solution I 1est à rejeter (dès que I 2 = 9,43 A, le système est stable et le courant
ne peut atteindre cette valeur excessive).

1470
La f.é.m. E débite dans X et R en série : X  R   155,9   X  154,3  .
9,43

3) La f.é.m. est proportionnelle à N, donc à la vitesse de descente (le rapport


d’engrenage est inchangé).

E = Kv, pour v = 1 m/s, E = 1470 V.

U = E-RI,

P  UI  0,7 Mgv  EI  RI 2  1470 I v  RI 2  0,7 Mgv  v1470 I  0,7 Mg   R I 2


 v  0,041 m / s
E 60
X R   3 , X = 1,4 
I 20
La vitesse est considérablement diminuée dans ce cas.

CHAPITRE 6 : TRANSFORMATEUR MONOPHASE

EXERCICE1 :

Soit un transformateur monophase 2.2KV/220V-50Hz :


𝑈20 220
1- calcul du rapport de transformation m= AN m= = 0,1 m=0,1
𝑈1𝑛 2200

188
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CORRIGE DES EXERCICES

2- calcul de Rs et Xs :
𝑃1𝐶𝐶 750
Rs= 2 𝐴𝑁 = Rs = = 0,075Ω Rs=𝟎, 𝟎𝟕𝟓Ω
𝐼2𝑐𝑐 100²
𝑈1𝑐𝑐 0,1×150V
=𝑚 𝐴𝑁: Zs = =0.15Ω Zs=√𝑅𝑠2 + 𝑋𝑠2 ⇒ Xs = √𝑍𝑠2 − 𝑅𝑠2
𝐼2𝑐𝑐 100

Xs= √0,152 − 0,0752 = 0,129Ω Xs= 0.13Ω

Schema équivalent : Xs
Rs
U2

U20

3- calcul du rendement : dans ce cas il faut d’abord calculer la tension aux bornes
de la charge :
U2=U20-U avec U= 𝑅𝑠 𝐼2 𝑐𝑜𝑠𝜑2 + 𝑥𝑠 𝐼2 𝑠𝑖𝑛𝜑2
AN 𝑈 = 0.075 × 100 × 0.8 + 0.13𝑥 × 100 × 0.6 = 13,8𝑉 d’où U2=220-13,8 =206,2V
Alors 𝑃2 = 𝑈2 𝐼2 𝑐𝑜𝑠𝜑2 AN 𝑃2 = 206,2 × 100 × 0,8 = 16496𝑊
𝑃1 = 𝑃2 + 𝑃𝑓𝑒𝑟 + 𝑃𝑗𝑜𝑢𝑙𝑒 𝑜𝑟 𝑃𝑓𝑒𝑟 = 𝑃10 𝑒𝑡 𝑃𝑗𝑜𝑢𝑙𝑒 = 𝑃1𝑐𝑐
𝑃1 = 16496 + 550 + 750 = 17796𝑊
𝑃 16496
𝜂 = 𝑃2 𝐴𝑁 = 17796
= 0.926 𝜼 = 𝟗𝟐, 𝟔%
1

EXERCICE2:

La puissance apparente d’un transformateur monophasé 5kV / 230 V ; 50 Hz est


S = 21 kVA.
1- Calcul du nombre de spire au primaire :
𝑈1
𝑈1 = 4,44𝑁1 𝐵𝑆𝑓 → 𝑁1 =
4,44𝐵𝑆𝑓
5000
𝐴𝑁 𝑁1 = = 3412,5 𝑵𝟏 ≈ 𝟑𝟒𝟏𝟑
4,44 × 1,1 × 60 × 10−4 × 50
2- Calcul du rapport de transformation et du nombre de spires au secondaire:
𝑈20 230
m= AN m= = 0.046 𝑚 = 0,046
𝑈1𝑛 5000

𝑈20 𝑁2
𝑚= = ⇒ 𝑁2 = 𝑚𝑁1 𝐴𝑁: 𝑁2 = 0.046 × 3413 = 156,99
𝑈1𝑛 𝑁1
𝑵𝟐 ≈ 𝟏𝟓𝟕
3- Calcul du facteur de puissance à vide:
𝑃10 250
Soit 𝑃10 = 𝑈10 𝐼10 𝑐𝑜𝑠𝜑10 → 𝑐𝑜𝑠𝜑10 = 𝑈 𝐴𝑁 𝑐𝑜𝑠𝜑10 = = 0,1
10 𝐼10 5000×0,5
𝒄𝒐𝒔𝝋𝟏𝟎 = 𝟎. 𝟏
189
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CORRIGE DES EXERCICES

4- Quelle est l’intensité efficace du courant secondaire I2n :


𝑆𝑛
𝑆𝑛 = 𝑈1𝑛 𝐼1𝑛 = 𝑈2𝑛 𝐼2𝑛 ⇒ 𝐼2𝑛 =
𝑈2𝑛
21000
𝐴𝑁 𝐼2𝑛 = = 91,3𝐴 𝑰𝟐𝒏 = 𝟗𝟏, 𝟑𝑨
230
5- Déterminons RS ; ZS et XS :
𝑃1𝐶𝐶 300
Rs= 2 𝐴𝑁 = Rs = = 0,035Ω Rs=𝟎, 𝟎𝟑𝟓Ω
𝐼2𝑐𝑐 91,3²
𝑈1𝑐𝑐 0,046×200V
𝑍𝑠 = 𝑚 𝐴𝑁: Zs = =0.1Ω Zs=0,1Ω
𝐼2𝑐𝑐 91,3

Zs=√𝑅𝑠2 + 𝑋𝑠2 ⇒ Xs = √𝑍𝑠2 − 𝑅𝑠2


Xs= √0,12 − 0,0352 = 0,096Ω Xs= 0.093Ω

Xs
Rs
U2

U20

6- Calcul du rendement :
U2=U20-U avec U= 𝑅𝑠 𝐼2 𝑐𝑜𝑠𝜑2 + 𝑥𝑠 𝐼2 𝑠𝑖𝑛𝜑2
AN 𝑈 = 0.035 × 91,3 × 0.83 + 0.093 × 91.3 × 0.55 = 7,31𝑉 d’où U2=230-7.31 =222,6V
Alors 𝑃2 = 𝑈2 𝐼2 𝑐𝑜𝑠𝜑2 AN 𝑃2 = 222.6 × 91.3 × 0,83 = 16875,2𝑊
𝑃1 = 𝑃2 + 𝑃𝑓𝑒𝑟 + 𝑃𝑗𝑜𝑢𝑙𝑒 𝑜𝑟 𝑃𝑓𝑒𝑟 = 𝑃10 𝑒𝑡 𝑃𝑗𝑜𝑢𝑙𝑒 = 𝑃1𝑐𝑐
𝑃1 = 16875,2 + 300 + 250 = 17425,22𝑊
𝑃2 16875,2
𝜂= 𝐴𝑁 = = 0.968 𝜼 = 𝟗𝟔, 𝟖%
𝑃1 17425,22

190
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CORRIGE DES EXERCICES

CHAPITRE 10
EXERCICE1 :
Soit un alternateur monophasé :
1- Détermination du coefficient de KAPP :
𝐸
D’après la formule de la f.é.m. E= KNФf= KNФpns ⇒ 𝐾 = 𝑁𝑓Ф
267
AN 𝐾= = 2,136 ≈ 𝟐, 𝟏𝟒
100×50×25×10−3
2- La vitesse de rotation :
𝑓 50 𝑡𝑟
Nous savons que: 𝑓 = 𝑃𝑛𝑠 ⇒ 𝑛𝑠 = AN 𝑛𝑠 = = 25 = 𝟏𝟓𝟎𝟎𝒕𝒓/𝒎𝒊𝒏
𝑃 2 𝑠

EXERCICE3 :

1- Le nombre de paires de pôles de l’alternateur est donné par la formule de


𝑓 50
Ferraris : 𝑓 = 𝑃𝑛𝑠 ⇒ 𝑃 = 𝑛𝑠 = 750/60 =
𝑛𝑠
4 𝑝𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑝𝑜𝑙𝑒𝑠 𝑠𝑜𝑖𝑡 8 𝑝ô𝑙𝑒𝑠

EXERCICE 7 :

Solution :

7 .1 Facteur de puissance moyen :

UI 3 sin  16500
tg    1,2  cos  0,64
U 3I cos 13750

L’intégrale étant étendue à toute une journée.

7.2 Énergie réactive à fournir : Appliquons la méthode de Boucherot :

Énergie active (kWh) Énergie réactive (kVarh)

191
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CORRIGE DES EXERCICES

avant : 13750 avant : 16500

après : 13750 après : 13750  tg Arccos 0,85  8500

Il faudra donc fournir une énergie réactive égale à : 16500-8500 = 8000 kvarh.

La puissance réactive du compensateur synchrone, fonctionnant pendant toute


8000
la journée sera donc :  333,333 k var
24

et puisque nous négligeons la puissance active absorbée, sa puissance apparente


devra être : S = 333,333 kVA.

7.3 Calcul de la puissance active absorbée par la machine synchrone :

P’ = 0,065  333333 = 21667 W.

Appliquons à nouveau la méthode de Boucherot :

Énergie active (kWh) Énergie réactive (kVarh)

avant : 13750 avant :16500

après : 24  0,065 Q + 13750 après : 16500 - 24 Q= tg Arc cos 0,85  P

D’où l’équation : 16500  24Q  0,62  24  0,065 Q  13750  Q  319,42 k var

 P  0,065  Q  20,76 kW

 S  P 2  Q2  20,76 2  319,42 2  320 kVA

Représentons graphiquement en :

OA la puissance moyenne active de l’usine 13750/24 = 573 kW ;


AC la puissance moyenne réactive de l’usine 16500/24 = 687 kvar ;
CD la puissance active absorbée par la machine synchrone 20,76 kW

192
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CORRIGE DES EXERCICES

Lorsque nous avons négligé la puissance active


absorbée par la compensateur synchrone, la
puissance réactive et apparente de cette machine
était représentée par le vecteur CB.

Lorsque nous avons tenu compte de la puissance


active, la puissance apparente du compensateur
synchrone était représentée par CE ; on voit que
CE est inférieur à CB.

La marge de sécurité que nous donnait la calcul approximatif (négligeant la


puissance active du compensateur) était CB - CE, soit à peu prés BF. On voit
que BF est d’autant plus petit que la droite OE est moins inclinée sur OA, donc
la marge de sécurité est d’autant plus résulte que la facteur de puissance à
atteindre est plus élevé.

7.4 La puissance apparente 320 kVA de la machine ne peut être dépassée.


Traçons la circonférence de centre C et de rayon CE = 320 kVA. Puis, du point
O menons la tangente à cette circonférence. Soit E’ le point de tangence. La
droite OE’ forme avec OA l’angle ’’correspondant à cos ’’ = 0,87 (maximum
de facteur de puissance). La puissance active absorbée par la machine est, dans
ces conditions, mesurée par CD’. Nous lisons CD’ = 153 kW.

7 .5 La puissance apparente est, à ce moment, mesurée par OE’. Le gain réalisé


sur la puissance apparente sera : OC - OE’ = 900 - 835 = 65 kVA.

EXERCICE

1) Nombre de pôles de l'alternateur

Le nombre de paires de pôles de l'alternateur est donné par la relation:

p = f / N ( f en Hz et N en tr/s) p = 4 soit 8 pôles

2) Réactance synchrone

En supposant que la courbe Icc(i) du courant de court circuit à l'induit en fonction du


courant d'excitation est linéaire on obtient

Icc (i = 9A) = (9/5) Icc (i = 5A) = 553 A. La réactance synchrone est alors donnée par la

193
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CORRIGE DES EXERCICES

relation:

3) f.é.m. pour U = 380 et I = 120 A

En se plaçant dans l'hypothèse de behn-Eshenburg

En projetant sur un axe horizontal Ox et un axe vertical Oy, on obtient

Evx = U + Ricos  + LIsin  = 421 V


Evy = - Risin  + LIcos  = 81 V

Ev2 = Evx2 + Evx2 Ev = 429 V

4) Courant d'excitation

La caractéristique interne étant considérée comme linéaire on en déduit le courant


d'excitation : i ( Ev = 429 V) = i ( Ev = 420 V) (429 / 420) = 9,2 A

3) Puissance utile et rendement

La puissance utile est la puissance active fournie à l'induit par l'alternateur:

Pu =UI cos  = 41,04 kW

Pour déterminer le rendement nous devons évaluer les différentes pertes:

pertes Joule à l'induit: Pjs = rI2 = 288 W


pertes Joule à l'inducteur: Pjr = Ri2 = (17 / 5)i2 = 287,8 W
pertes constantes: Pc = 700 W

La puissance absorbée est donc

Pabs = Pu + Pjs + Pjr + Pc = 42,31 kW

et le rendement  = Pu / Pabs = 0,97

194
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CORRIGE DES EXERCICES

CHAPITRE 09

EXERCICE 1 :

La fréquence de rotation étant proche de celle de synchronisme à une fréquence de 50Hz les
vitesses sont de
1- On constate que la vitesse immédiatement supérieur à
Nombres Nombre Vitesse
de pôles de (tr/min) 720 tr/min est 750 tr/min d’où nous pouvons dire que notre
paires
machine a ns =750tr/min qui correspond à 4 paires de pôles.
2 1 3000
4 2 1500 2- La valeur du glissement est de :
6 3 1000 𝑛𝑠 −𝑛 750−720
8 4 750 AN : 𝑔 = 𝑛𝑠
AN 𝑔 = 750
= 0.04 g=0,04=4%
10 5 600

𝑃𝑢 𝑃
3-le moment du couple utile est donné par la formule 𝑇𝑢 = = 𝑢
Ω 2𝜋𝑛
15000
AN 𝑇𝑢 = 750 = 198,94𝑁𝑚 𝑻𝒖 = 𝟏𝟗𝟖, 𝟗𝟒𝑵𝒎
2𝜋
60
𝑃𝑢 𝑃𝑢
4-Le rendement: est donné par la formule 𝜂 = =
𝑃𝑎 𝑈𝐼√3𝑐𝑜𝑠𝜑
15000
AN 𝜂 = 400×33×√3×0,85
= 0,812 𝜼 = 𝟎. 𝟖𝟏𝟐 = 𝟖𝟏. 𝟐%

EXERCICE 2:

1- Puisque la tension compose du réseau correspond à la deuxième tension de la


plaque le couplage sera donc étoile
2- La fréquence étant de 50 Hz, selon le tableau de l’exercice 1 la fréquence
immédiatement supérieure à 725 tr/min est 750tr/min qui représente donc la
fréquence de rotation du champ. Ns=750tr/min.
3- Calcul des pertes par effet joules : puisque le couplage est étoile :
𝑃𝑗𝑟 = 3𝑅𝐼² AN 𝑃𝑗𝑟 = 3 × 0,15 × 40² = 720𝑊 𝑷𝒋𝒓 = 𝟕𝟐𝟎𝑾
4- Le glissement est donné par la formule :
𝑛 −𝑛 750−725
𝑔= 𝑠 AN 𝑔 = = 0.0033 g=0,033=3,33%
𝑛 𝑠 750
5- Les pertes par effet joules dans le rotor:
𝑃𝑗𝑟 = 𝑔𝑃𝑡𝑟 𝑎𝑣𝑒𝑐𝑃𝑡𝑟 = 𝑃𝑎 − (𝑝𝑓𝑠 + 𝑝𝑗𝑟 ) 𝑒𝑡 𝑃𝑎 = 𝑈𝐼√3𝑐𝑜𝑠𝜑

𝑑 𝑜ù 𝑃𝑗𝑟 = 𝑔((𝑈𝐼√3𝑐𝑜𝑠𝜑) − (𝑝𝑓𝑠 − 𝑝𝑗𝑠 ))
AN : 𝑃𝑗𝑟 = 0.033 × ((380 × 40 × √3 × 0,86) − (500 + 720)) = 706𝑊 Pjr=706W
6- Le rendement:
𝑃 𝑃𝑎 −∑(𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠) 22641,36−(706+720+500)
𝜂 = 𝑃𝑢 = 𝑃𝑎
AN 𝜂 = 22641,36
= 0,9149 𝜼 = 𝟗𝟏, 𝟓%
𝑎

195
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM
CORRIGE DES EXERCICES

EXERCICE : 10

196
ARC-EN-CIEL : LES MACHINES ELECTRIQUES AU PROBATOIRE F2-F3-MEM

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