Tle ES
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Baakline-Liban
Figure 1 : Alternateur de vélo (« dynamo »). Taille de l’ordre du cm. Puissance de l’ordre du W.
Figure 2 : Alternateur de voiture. Taille de l’ordre de la dizaine de cm. Puissance de l’ordre du kW.
Figure 3 : Alternateur de centrale nucléaire lors d’une opération de maintenance à Paluel : le rotor
long de 20m et pesant 240 tonnes a été extrait du stator. Puissance de plusieurs centaines de MW.
• Quels que soient les ordres de grandeur des puissances délivrées par ces alternateurs, le
schéma de principe est le même. Il comporte un rotor (composé d’aimants ou
d’électroaimants qui doivent donc être alimentés électriquement, symbolisés par leurs
pôles nord N et sud S en rotation), lié à l’axe de rotation du système, et un stator composé
d’un ou plusieurs circuits électriques dans lesquels se produisent des phénomènes
d’induction, et qui se comporteront dès lors comme des sources d’énergie électrique.
• L’énergie mécanique est apportée par des éléments mécaniques liés à l’axe de rotation :
pales d’une éolienne entraînées par le vent, turbine d’une centrale hydroélectrique
entraînée par l’eau, courroie pour un alternateur d’automobile ou encore galet d’une
dynamo entraîné par frottement avec le pneu du vélo.
• On peut donner ce schéma de principe :
Ces différents éléments peuvent facilement être repérés sur les systèmes réels, ici un alternateur
de voiture non démonté :
Rendement d’un alternateur
• On définit alors le rendement η d’un alternateur comme le rapport de l’énergie
utile qu’il fournit sur une certaine durée, sous forme électrique donc (notée
Eélec), à l’énergie mécanique qu’il reçoit (fournie) sur cette même durée (notée
Eméca) :
Eutile Eélec
= = (η sans unité et E en Joule)
E fournie Eméca