Aspect Scanographique Des Tumeurs Cerebrales: Universite de Bamako
Aspect Scanographique Des Tumeurs Cerebrales: Universite de Bamako
Aspect Scanographique Des Tumeurs Cerebrales: Universite de Bamako
UNIVERSITE DE BAMAKO
Faculté de Médecine de Pharmacie et d’Odonto-Stomatologie
THESE
Par
Alexis THERA pour obtenir le grade de Docteur
en Médecine (Diplôme d`Etat)
JURY
Président : Professeur Abdou Alassane Touré
Membre : Dr Cheick Oumar Guinto
Membre : Docteur Touré Mahamadou
Directeur : Professeur Siaka SIDIBE
DEDICACES
Je dédie ce travail à mon père Benoît Thèra et ma mère Feu Angeline Traoré
qui m’ont permis de voir ce monde.
A toute la famille Thèra à Simasso, Torola, Souara, San et Ségou.
A toute la famille Traoré à Simasso, Ségou et Bamako.
A Dr Georges Dakono et sa femme Tanti Haby Thèra ainsi que à toute la
famille à Sirakoro Méguetana.
A Jacques Traoré et famille à ATTbougou ex Base.
A Feu Molobaly Thèra à San ainsi que à Feu Barafo Thèra à Ségou.
A la famille de Mr Fofana et sa femme Delphine Dakouo au village du Point G.
A tous le personnel du service de radiologie et de médecine nucléaire de
l’hôpital universitaire du Point G.
Aux personnels du service de radiologie de l’hôpital de Kati particulièrement
Dr Soumaré Alfousseyni.
A mes ami(e)s, frères et soeurs : Dr jacques Coulibaly, Dr joseph Traoré, Dr
Elisée Dembélé, Dr Dembélé Philadelphie, Dr Tite Dembélé dit Pasteur, Aly
Coulibaly dit Photographe, Fous Ouattara, Hamadi Traoré dit Boxeur, Dr
Diarra Ibrahim dit Grigo, Oumar Touré dit Barou , Séverin Keita, Rachel
Dembélé, Kama Dembélé, Lountanding Dembélé dit Batos, Malacho
Dembélé, Roman Yaya Thera, Sékou dit Papa Thera, Sylvie dit Touhan
Dakouo, Dr Coulibaly Cheick, Agate Diama la journaliste, Dr Mounkoro
Mariéta, Dr Berthé Marie Léa Dakouo, Dr Keita Alexandre, Rosine dit Maman
Thera, Noelli Thera, .
A mes cousines Yolande Traoré dit Yoyo, Sylvie Traoré, Sophie Traoré dit
Nasara, Irani Traoré et leurs maris.
A mes amis de promotion du Lycée de Ségou Ba Daou Diallo «mon petit fils »,
Mohamed Maiga, Abdou Salam dit Madian Maïga, Modibo La, Leonard
Tiénou.
A tous les ami(e)s non cités sus dessus avec lesquels j’ai partagé un moment
de joie et de tristesse durant ce séjour à la faculté.
Au renouveau charismatique de Bamako et particulièrement à mon groupe le
« Le sacré cœur »
A ma petite famille Claudine Koné et son enfant Samou Joseph Theordore
Thera.
A la famille Kalifa Koné à Magnanbougou.
A tous ceux qui de loin ou de près m’ont soutenu durant cette traversée pour
l’aboutissement de ce travail « L’homme est le remède de l’homme » selon un
dit- on.
Honorable Maître, c’est un insigne honneur que vous nous faites en acceptant
de présider ce jury.
Votre amour pour le travail bien fait, votre disponibilité, votre modestie, votre
rigueur scientifique, votre générosité et votre humanisme font de vous un
modèle et un exemple à suivre.
Merci pour avoir accepté de présider ce Jury.
Cher Maître c’est avec un grand honneur que vous nous faites en acceptant
de juger ce travail malgré vos multiples occupations.
Votre générosité, votre simplicité et votre sens du travail bien fait, font de vous
un homme respectable et respecté.
Acceptez ici cher Maître nos sincères remerciements.
ABREVIATIONS
SOMMAIRE
I-INTRODUCTION (10)
II-GENERALITES (13)
III-METHODOLOGIE (32)
IV-RESULTATS (35)
ANNEXES (57)
10
11
INTRODUCTION
12
Objectif général :
Etudier les aspects épidémiologiques cliniques et scanographiques, des
tumeurs cérébrales.
Objectifs spécifiques :
1. Décrire la sémiologie scanographique des tumeurs cérébrales.
2. Décrire la présentation clinique de ces tumeurs cérébrales.
3. Etudier la topographie cérébrale tumorale selon l’âge des patients.
13
II
GENERALITES
14
A- EPIDEMIOLOGIE (8, 11, 28, 38, 45, 58, 64, 65, 80, 87, 88, 95, 96)
Les données épidémiologiques récentes ont tendance à démontrer une
augmentation de l’incidence globale des tumeurs du système nerveux central,
particulièrement les gliomes du sujet âgé et les lymphomes cérébraux.
Dans les pays industrialisés, on dénombre environ par an 10 cas de tumeurs
cérébrales pour 100000 habitants (RADHKRSHNAN et al. 1995 ; WERNER
MH et al. 1995).
Une augmentation globale de 1 à 3 pour 100 de l’incidence globale des
processus tumoraux est admise par la plupart des auteurs au cours des
dernières décennies (FAITH et al. 1999).
La société américaine de cancer estime que 16800 nouveaux cas de tumeurs
intracrâniennes étaient diagnostiquées en 1999. (LANDIS SA. et al. 1999).
Certaines données suggèrent que 100000 patients par an meurent avec des
symptômes de métastases intra crâniennes (POSNER JB 1995).
Une étude réalisée au service de neurologie de l’hôpital universitaire du Point
G de novembre 1999 en décembre 2000 a enregistré sur 579 patients, 27
patients souffrant de tumeurs cérébrales. Soit un taux de prévalence de 5p
100, mettant cette affection au 7ème rang des processus pathologiques du
service durant la période. (LANDOURE et coll.)
La région sus-tentorielle est le site le plus occupé par les tumeurs chez
l’adulte ; alors que chez l’enfant, la localisation dans la fosse postérieure est la
plus fréquente prouvée par plusieurs études.
Les tumeurs cérébrales se caractérisent par leur hétérogénéité.
L’incidence est extrêmement variable d’un type histologique à l’autre.
Les gliomes astrocytaires sont les plus fréquents après les métastases
cérébrales selon plusieurs études.
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1- Classification histologique.
On classe habituellement les tumeurs cérébrales en :
• Tumeurs intra axiales développées à partir du tissu cérébral
• Tumeurs extra axiales développées dans les espaces sous
arachnoïdiens (essentiellement à partir des enveloppes méningées) ou
dans les parois osseuses de la cavité crânienne.
La classification internationalement reconnue correspond à la classification de
Zülch adoptée par l’O.M.S et reposant sur l'origine tissulaire de la tumeur.
La classification de l’O.M.S
Elle est essentiellement fondée sur les caractères morphologiques des
tumeurs examinées au microscope optique.
Elle fait l’objet d’un consensus minimal entre certains neuropathologistes et
permet d’écarter ainsi toute tentative de néologisme.
Classification histologique simplifiée des tumeurs intra crâniennes (97)
Tumeurs primitives
cellules gliales astrocytes………………. astrocytomes- glioblastomes
Oligodendrocytes……… oligodendrocytomes
Ependymocytes……… épendymomes
cellules nerveuses …………………………… médulloblastomes
pinealocytes ………………………………… pinealomes
Cellules de Schwann ……………………… neurinomes, neurofibromes.
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• Les gliomes : les gliomes du tronc cérébral sont des tumeurs malignes
qui se voient chez l’enfant et l’adulte jeune. Ces lésions sont très
infiltrantes ce qui rend compte des difficultés du diagnostic que l’on peut
rencontrer au scanner. En effet elles apparaissent hypodenses avant
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2-Tumeurs sus-tentorielles.
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2-3-L’anatomie pathologie :
L’examen histologique de la pièce tumorale permet le diagnostic de certitude
de la tumeur cérébrale.
30
3- Approches thérapeutiques
3-1- La chirurgie (19, 24, 29, 67)
Elle est souvent le premier temps thérapeutique, qu’elle soit à visée d’exérèse
(lorsque la tumeur est accessible chirurgicalement) ou simplement de biopsie
(lorsque la situation tumorale expose à des lésions de structures
neurologiques essentielles de voisinage).
Dans tous les cas c’est elle seule qui permettra la réalisation de l’étude
histologique en vue de préciser le type histologique de la tumeur.
31
32
III
33
METHODOLOGIE
1-CADRE D’ETUDE
Notre étude a été réalisée dans le service de radiologie et de médecine
nucléaire de l’hôpital universitaire du Point G.
2- TYPE D’ETUDE ET PERIODE
Il s’agissait d’une étude transversale qui s’est déroulée de janvier 2006 en
avril 2007.
3- METHODES.
Critères d’inclusion :
Nous avons inclus dans notre étude tous les patients ayant subi une TDM
cérébrale au service de radiologie et de médecine nucléaire du Point G, et
chez qui une tumeur a été diagnostiquée.
Critères de non-inclusion :
Ont été exclus de notre étude tous les patients présentant une autre
pathologie cérébrale.
Echantillonnage :
La collecte des données a été faite sur une fiche d’enquête individuelle sur
laquelle étaient consignées les données socio épidémiologiques, cliniques et
tomodensitométriques.
4- MATERIEL D’ETUDE ET TECHNIQUE.
a) Matériel :
Il s’agit d’un appareil scanographe séquentiel de marque TOSHIBA XVID,
corps entier, puissance maximale de 24 kW, détecteur au xénon et matrice de
512 x 512.
b) Technique :
Tous les patients ont bénéficiés d’un examen tomodensitométrique.
Il s’agissait de coupes axiales jointives de 5 mm d’épaisseur sur fosse
postérieure et de 10 mm d’épaisseur en sus tentoriel avant et après injection
34
35
IV
36
RESULTATS
De janvier 2006 à avril 2007, 2590 patients sont reçus au service de
radiologie et de médecine nucléaire pour un examen scanographique cérébral
dont 68 patients ont répondu aux critères cliniques et scanographiques pour le
diagnostic des tumeurs cérébrales soit une prévalence de 2,63 p 100.
Il s’agit de 44 patients de sexe masculin et 24 patients de sexe féminin dont
l’âge moyen était de 30,59 ans. Les âges extrêmes sont de 3 jours et 90 ans.
Nous avons constaté un pic dans la tranche d’âge de 0 à 10 ans.
Au cours de notre étude 60 patients souffraient de céphalée soit 88,25 p 100,
27 patients présentaient un déficit neurologique marqué ou partiel et 22
patients présentaient des crises épileptiques.
Nos différents types de tumeurs sont évoqués selon leurs aspects
scanographiques, la topographie cérébrale et l’âge du patient.
Parmi ces tumeurs cérébrales les méningiomes sont les masses tumorales les
plus rencontrées soit 15 cas dont 8 patients de sexe masculin et 7 patients de
sexe féminin. Elles étaient suivies par les tumeurs gliales (11 cas) tous grades
confondus et les adénomes hypophysaires (9 cas) en troisième position.
La localisation sus –tentorielle est la topographie tumorale la plus fréquente
chez l’adulte tandis que les tumeurs de la fosse postérieure sont majoritaires
chez les enfants.
La prise de contraste homogène après injection de produit iodé est la plus
retrouvée.
37
Masculin 44 64,7
Féminin 24 35,3
Total 68 100,0
38
Tableau III : Répartition des tumeurs selon les signes cliniques du patient
Epilepsie 22 32,35
Trouble psychiatrique 4 06
Amnésie 1 01,47
39
méningiome 15 22,1
Tumeurs indéterminées 13 19,1
gliome 11 16,2
Ependymome 1 1,5
Lymphangiome kyste 1 1,5
Total 68 100
Les méningiomes sont les tumeurs cérébrales les plus retrouvées soit 15 cas
22,1 pour cent
40
Hypodensité 24 35,3
Hyperdensité 23 33,8
Mixte 21 30,9
Total 68 100,0
41
Homogène 33 48,5
Anarchique 21 30,9
Rehaussement
tumoral annulaire 9 13,2
Nodulaire 1 1,5
Total 68 100,0
42
43
Total 9 1 21 33 4 68
44
Total 18 7 10 11 11 11 68
45
Le sexe du patient
Type de tumeurs Masculin Féminin Total
Médulloblastome 3 2 5
Ependymome 1 0 1
Gliome 7 4 11
Kyste arachnoïdien 3 0 3
Méningiome 8 7 15
Adénome hypophysaire 6 3 9
Tumeurs indéterminées 10 3 13
Lymphome 3 2 5
Métastases cérébrales 1 1 2
Lymphangiome kystique 0 1 1
Craniopharyngiome 2 1 3
Total 44 24 68
46
Total 20 48 68
47
48
Commentaires et discussion
1- Epidémiologie.
La prévalence globale des tumeurs cérébrales rapportée dans notre étude est
de 2,63 p 100 est proche de cette étude réalisée à Dakar en 2000 par
KAMENI D.L. qui a rapporté une prévalence de 2,26p 100. (57)
Une autre étude réalisée au Mali en 2002 par LANDOURE G. et coll. qui ont
trouvé une prévalence de 5 p 100 (64).
Dans notre étude une prédominance de la pathologie est constatée chez
l’adulte jeune de 20 à 50 ans, 32 cas soit 47,1 p 100. Dans plusieurs études
effectuées en Afrique et au mali on a trouvé un taux plus élevé chez l’adulte
jeune soit un âge moyen inférieur ou égal à 40 ans. L’âge moyen de nos
patients est de 30,59 ans est proche de celui de KAMENI D.L 2000 (57) qui
trouve un âge moyen de 35,80 ans. En Ouganda BAILEY I.C 1971 trouve 26
ans (6), au Kenya (RUBERTI R.F et Coll. 1993) l’âge moyen se situe entre 25
à 55 ans (83). Au Mali en 2002 LANDOURE G. et Coll. trouvent un âge moyen
de 40,11 ans (64). La tranche d’âge de 41 à 50 ans est la plus représentée
soit 29,6 p 100.
La prépondérance masculine observée dans notre étude 64,7 p 100 est
comparable à d’autres études réalisées au Mali et en Afrique : Au Nigeria
(ODEKU E.L et Coll. 1973) trouve 69% de sexe masculin (91), au Sénégal
(CHRAIBI M 1980) 73%. (23) et au Mali (LANDOURE G. et Coll. 2002)
81,5 % (64).
2- Clinique.
La céphalée chronique est le signe clinique le plus retrouvé chez plus de 60
patients, elle est suivie d’un déficit neurologique et des manifestations
épileptiques. Ces céphalées font parties du syndrome hypertension intra
crânienne que provoquent les tumeurs cérébrales. Le déficit neurologique en
49
seconde position peut s’expliquer par le siège des tumeurs. Dans notre étude
la localisation sus-tentoriel était la plus fréquente soit 70,58 p 100.
La fréquence des céphalées chez 88,25 p 100 de nos patients, est
comparable à certains auteurs DEANGELIS LISA M et Coll. 2001 trouvent que
les céphalées représentent environ la moitié des motifs de consultations et les
épileptiques dans 15 à 95 p 100. (31)
Au Mali en 2005 CHECK O.T. DIARRA et Coll. trouvent que tous les patients
présentent des céphalées soit 100 p 100 (22); LANDOURE G. et coll. 2002
trouvent 40,7% de déficit moteur chez les patients comme motif
d’hospitalisation ; 22,2% de céphalées et 11% de crises épileptiques (64). A
Dakar KAMENI D.L 2000 trouve 73 p 100 pour l’HIC, 49,35 p 100 pour le
déficit moteur et 22,36 p 100 pour l’épilepsie (57). KUTOWOGBE (63) trouve
93,28 p 100 d’HIC, 26,05 p 100 d’épilepsie et 21 p 100 de déficit moteur.
Dans plusieurs études l’HIC, le déficit moteur et l’épilepsie constituent les
maîtres mots de la symptomatologie tumorale.
50
51
Kyste arachnoïdien.
Deux cas sont retrouvés dans notre étude chez des nourrissons de moins
d’un mois.
Soit une fréquence de 1,9% qui est inférieure à celle de LANDOURE et coll.
qui est de 3,8%.
La localisation est sus tentorielle
Ils apparaissent isodence sans prise de contraste iodé au scanner.
52
Adénome hypophysaire.
La fréquence retrouvée dans notre étude est de 13,2%, elle est proche de
celle de KAMENI (87) 13,44%, de LANDOURE et coll. (64) 11,6% et de
RUBERTI (83) 10,4%.
L’âge moyen de nos patients est de 42,6 ans, il est proche de celui de
BAILEY (6) 40 ans et supérieur à celui de KAMENI (57) 37,1%.
La prédominance masculine (5 hommes contre 4 femmes) retrouvée dans
notre étude est rapportée par LANDOURE et coll. (64) et par KAMENI (57).
La topographie est sus tentorielle en particulier la région sellaire, ils
apparaissent hyperdense au scanner avec un rehaussement homogène après
injection de produit de contraste iodé.
Lymphome.
La fréquence dans notre étude est 7,4% supérieure à celle de LANDOURE et
coll. (3,8%) et celle de KAMENI (1,68%).
L’âge moyen des patients est de 32,4 ans, il est proche celui de LANDOURE
et coll. ; qui est de 34 ans, mais supérieur à celui de KAMENI qui est de 12,5
ans.
53
Gliomes
La fréquence retrouvée dans notre étude est de 16,2% ; elle est proche de
celle de LANDOURE et coll. qui est de 19,4% et de KAMENI (22,6%). Elle est
supérieure à celle de BRAHIM (12) qui est de 6,41%. Certains auteurs
(FATORUSSO 1998) trouvent que les cas des gliomes représentent 45% (39).
D’autre comme (CHAUMONT M 2001), trouve un taux de 60%.
L’âge moyen de nos patients est de 26,36 ans, il est proche de celui de
KAMENI (20,52 ans) et de KUTOWOGBE (20,04 ans). Elle est inférieure de
celle de LANDOURE et coll. qui est de 46,6 ans. Les gliomes ont été décrits
le plus souvent chez les patients de sexe masculin. Dans notre étude 11 cas
de tumeurs gliales ont été rencontrés dont 5 cas de sexe masculin et 6 cas de
sexe féminin. LANDOURE et coll trouve 5 cas tous de sexe masculin et
KAMENI rapporte 18 hommes pour 3 femmes.
Comme dans certaines séries KAMENI et KUTOWOGBE la prédominance de
la topographie sus tentorielle a été retrouvée, dans notre étude soit 8 cas en
sus tentoriel et 3 cas en sous tentoriel.
Au scanner il apparaît hypodense ou mixte avant injection de produit de
contraste iodé et hétérogène (prise de contraste anarchique, annulaire ou
sans rehaussement) après injection de produit de contraste iodé.
54
VI
55
CONCLUSION :
Malgré la diversité histologique rencontrée, le diagnostic des tumeurs
cérébrales est grandement facilité par des critères topographiques et
épidémiologiques si bien que dans la majorité des cas un diagnostic de nature
peut être raisonnablement avancé. Ce qui nous a permis dans notre étude
d’évoquer 10 types de tumeurs dont 15 cas de méningiome, 11 cas de
tumeurs gliales, 9 cas d’adénome hypophysaire, 5 cas de médulloblastome, 5
cas de lymphome, 3 cas de craniopharyngiome, 3 cas de kyste arachnoïdien,
2 cas de métastase cérébrale, 1 cas d’épendymome et 1 cas de
lymphangiome kystique.
La céphalée chronique plus l’installation progressive d’un déficit moteur et
des crises épileptiformes sont les maîtres symptômes d’une tumeur cérébrale.
56
RECOMMANDATIONS :
Aux autorités politiques et administratives
Au corps médical :
• Demande d’examens scanographiques devant tous les cas de céphalée
persistante ou un déficit neurologique.
• Promouvoir la collaboration pluridisciplinaire pour une prise en charge
effective des patients souffrant de tumeurs cérébrales.
57
58
Illustrations :
Tumeurs en sus tentoriel.
Méningiome : chez une patiente de 37 ans
Figure I a
Image scanographique avant injection de PCI
Masse hyperdense à base pariétale gauche
Figure I b
Image scanographique après injection de PCI
Prise de contraste homogène de la masse pariétale gauche.
59
60
61
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78
Fiche d’enquête
Dossier n° Date
I. Paramètres d’identification
Nom ; Prénom ; Age.
Profession ; Sexe ; Ethnie ; Résidence ou provenance ; Nationalité ;
Tel
V. Caractéristiques scanographiques.
Type de tumeur :
Unique Multiple Taille
Topographie :
Etage sous- tentoriel
Tronc cérébral vermis Lobes cérébelleux
Intra ventriculaire 4° ventricule L’angle ponto cérébelleux
Etage sus- tentoriel
Lobe frontal ; Lobe temporal ; lobe pariétal ; Lobe occipital ;
Centre ovale ; Noyau gris centraux ; Corps calleux ; Intra ventriculaire 3°
ventricule ; Les ventricules latéraux ; Région sellaire ; Région pinéale.
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Densité :
Spontanée ; Hypodensité ; Hyperdensité ; Mixte ; Calcification
Nécrose ; Autre
Après injection ; Rehaussement tumoral annulaire ; nodulaire ; anarchique ;
Homogène ; pas de rehaussement ; Environnement péri tumoral ;
Hyperdensité ; Hypodensité ; Prise de contraste méningée ; Prise de
contraste épendymaire.
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Fiche signalétique
Nom : Thera
Prénom : Alexis
Titre de la thèse : Aspect scanographique des tumeurs cérébrales.
Secteur d’intérêt : Radiologie, Neurologie, Traumatologie.
Pays : Mali
Ville de soutenance : Bamako
Année de soutenance : 2008
Lieu de dépôt : Bioblithèque de la faculté de Médecine, Pharmacie et
d’odontostomatologie.
Résumé : il s’agit d’une étude transversale qui s’est déroulée de janvier 2006
en avril 2007 au service de radiologie et de Médecine nucléaire de l’hôpital
universaire du Point G.
Deux mille cinq cent quatre-vingt dix (2590) patients sont reçus pour un
examen scanographique cérébral dont 68 patients ont répondu aux critères
cliniques et scanographiques pour le diagnostic des tumeurs cérébrales soit
une prévalence de 2,63 p 100.
Il s’agit de 44 patients de sexe masculin et 24 patients de sexe féminin dont
l’âge moyen était de 30,59 ans. Les âges extrêmes étaient de 3 jours et 90
ans.
Soixante (60) patients souffraient de céphalée soit 88,25 p 100, 27 patients
présentaient un déficit neurologique marqué ou partiel et 22 patients
présentaient des crises épileptiques.
Nos différents types de tumeurs sont évoqués selon leurs aspects
scanographiques, la topographie cérébrale et l’âge du patient.
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Parmi ces tumeurs cérébrales les méningiomes sont les masses tumorales les
plus rencontrées soit 15 cas dont 8 patients de sexe masculin et 7 patients de
sexe féminin. Elles étaient suivies par les tumeurs gliales (11 cas) tous grades
confondus et les adénomes hypophysaires (9 cas) en troisième position.
La localisation sus –tentorielle est la topographie tumorale la plus fréquente
chez l’adulte tandis que les tumeurs de la fosse postérieure sont majoritaires
chez les enfants.
Mot clés : Tumeurs cérébrales, aspect scanographique
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SERMENT D’HYPPOCRATE
EN PRÉSENCE DES MAÎTRES DE CETTE FACULTÉ , DE MES CHERS
CONDISCIPLES, DEVANT L’EFFIGIE D’HYPPOCRATE , JE PROMETS ET JE
JURE , AU NOM DE L’ÊTRE SUPRÊME , D’ÊTRE FIDÈLE AUX LOIS DE
L’HONNEUR ET DE LA PROBITÉ DANS L’EXERCICE DE LA MÉDECINE.
JE DONNERAI MES SOINS GRATUITS À L’INDIGENT ET N’EXIGERAI
JAMAIS UN SALAIRE AU DESSUS DE MON TRAVAIL , JE NE
PARTICIPERAI À AUCUN PARTAGE CLANDESTIN D’HONORAIRES.
ADMIS À L’INTÉRIEUR DES MAISONS, MES YEUX NE VERRONT PAS CE QUI
S’Y PASSE , MA LANGUE TAIRA LES SECRETS QUI ME SERONT CONFIÉS
ET MON ÉTAT NE SERVIRA PAS À CORROMPRE LES MŒURS , NI À
FAVORISER LE CRIME.
JE NE PERMETTRAIS PAS QUE DES CONSIDÉRATIONS DE RELIGIONS, DE
NATION, DE RACE, DE PARTI OU DE CLASSE SOCIALE VIENNENT
S’INTERPOSER ENTRE MON DEVOIR ET MON PATIENT.
JE GARDERAI LE RESPECT ABSOLU DE LA VIE HUMAINE DÈS LA
CONCEPTION.
MÊ3ME SOUS LA MENACE, JE N’ADMETTRAI PAS DE FAIRE USAGE DE MES
CONNAISSANCES MÉDICALES CONTRE LES LOIS DE L’HUMANITÉ.
RESPECTUEUX ET RECONNAISSANT ENVERS MES MAÎTRES, JE RENDRAI À
LEURS ENFANTS L’INSTRUCTION QUE J’AI REÇUE DE LEURS PÈRES.
QUE LES HOMMES M’ACCORDENT LEURS ESTIME SI JE SUIS FIDÈLE À
MES PROMESSES.
QUE JE SOIS COUVERT D’OPPROBRE ET MÉPRISÉ DE MES CONFRÈRES SI
J’Y MANQUE. JE LE JURE.
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