Aspect Scanographique Des Tumeurs Cerebrales: Universite de Bamako

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Aspect scanographique des tumeurs cérébrales

MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS SECONDAIRE REPUBLIQUE DU MALI


SUPERIEURE ET DE LA RECHERCHE Un Peuple-Un But-Une Foi
SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE DE BAMAKO
Faculté de Médecine de Pharmacie et d’Odonto-Stomatologie

Année Universitaire : 2007-2008 N°............/

THESE

ASPECT SCANOGRAPHIQUE DES


TUMEURS CEREBRALES

Présentée et soutenue publiquement le 17./…05../2008


devant la Faculté de Médecine de Pharmacie et d’Odonto-
Stomatologie

Par
Alexis THERA pour obtenir le grade de Docteur
en Médecine (Diplôme d`Etat)

JURY
Président : Professeur Abdou Alassane Touré
Membre : Dr Cheick Oumar Guinto
Membre : Docteur Touré Mahamadou
Directeur : Professeur Siaka SIDIBE

Alexis Thera Thèse Médecine Bamako 2008


Aspect scanographique des tumeurs cérébrales

Alexis Thera Thèse Médecine Bamako 2008


Aspect scanographique des tumeurs cérébrales

DEDICACES

Je dédie ce travail à mon père Benoît Thèra et ma mère Feu Angeline Traoré
qui m’ont permis de voir ce monde.
A toute la famille Thèra à Simasso, Torola, Souara, San et Ségou.
A toute la famille Traoré à Simasso, Ségou et Bamako.
A Dr Georges Dakono et sa femme Tanti Haby Thèra ainsi que à toute la
famille à Sirakoro Méguetana.
A Jacques Traoré et famille à ATTbougou ex Base.
A Feu Molobaly Thèra à San ainsi que à Feu Barafo Thèra à Ségou.
A la famille de Mr Fofana et sa femme Delphine Dakouo au village du Point G.
A tous le personnel du service de radiologie et de médecine nucléaire de
l’hôpital universitaire du Point G.
Aux personnels du service de radiologie de l’hôpital de Kati particulièrement
Dr Soumaré Alfousseyni.
A mes ami(e)s, frères et soeurs : Dr jacques Coulibaly, Dr joseph Traoré, Dr
Elisée Dembélé, Dr Dembélé Philadelphie, Dr Tite Dembélé dit Pasteur, Aly
Coulibaly dit Photographe, Fous Ouattara, Hamadi Traoré dit Boxeur, Dr
Diarra Ibrahim dit Grigo, Oumar Touré dit Barou , Séverin Keita, Rachel
Dembélé, Kama Dembélé, Lountanding Dembélé dit Batos, Malacho
Dembélé, Roman Yaya Thera, Sékou dit Papa Thera, Sylvie dit Touhan
Dakouo, Dr Coulibaly Cheick, Agate Diama la journaliste, Dr Mounkoro
Mariéta, Dr Berthé Marie Léa Dakouo, Dr Keita Alexandre, Rosine dit Maman
Thera, Noelli Thera, .
A mes cousines Yolande Traoré dit Yoyo, Sylvie Traoré, Sophie Traoré dit
Nasara, Irani Traoré et leurs maris.

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A mes amis de promotion du Lycée de Ségou Ba Daou Diallo «mon petit fils »,
Mohamed Maiga, Abdou Salam dit Madian Maïga, Modibo La, Leonard
Tiénou.
A tous les ami(e)s non cités sus dessus avec lesquels j’ai partagé un moment
de joie et de tristesse durant ce séjour à la faculté.
Au renouveau charismatique de Bamako et particulièrement à mon groupe le
« Le sacré cœur »
A ma petite famille Claudine Koné et son enfant Samou Joseph Theordore
Thera.
A la famille Kalifa Koné à Magnanbougou.
A tous ceux qui de loin ou de près m’ont soutenu durant cette traversée pour
l’aboutissement de ce travail « L’homme est le remède de l’homme » selon un
dit- on.

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Aux MEMBRES DU JURY

A notre Maître et Président du JURY


Monsieur le professeur Abdou Alassane Touré.
Professeur de chirurgie orthopédique et traumatologie
Chef de service de chirurgie orthopédique et traumatologie de l’hôpital
universaire de Gabriel Touré.
Directeur de l’Institue National de Formation en Science de la Santé.
Président de la Société Malienne de Chirurgie Orthopédique et
Traumatologique (SOMACOT)
Chevalier de l’ordre national du Mali

Honorable Maître, c’est un insigne honneur que vous nous faites en acceptant
de présider ce jury.
Votre amour pour le travail bien fait, votre disponibilité, votre modestie, votre
rigueur scientifique, votre générosité et votre humanisme font de vous un
modèle et un exemple à suivre.
Merci pour avoir accepté de présider ce Jury.

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A notre Maître et Directeur de thèse


Le Professeur SIAKA SIDIBE
Professeur agrégé de Radiologie et de Médecine nucléaire à la faculté de
Médecine, de Pharmacie et d’Odontostomatologie.
Chef du service de Radiologie et de Médecine nucléaire du centre
hospitalier universaire du Point « G »
Rédacteur en chef de la revue Mali Médicale.
Président du forum africain des rédacteurs en chef médicaux.

Nous ne saurions vous remercier de nous avoir accepté avec spontanéité et


autant de considération dans votre service, tout en nous transmettant un
enseignement de qualité.
Votre rigueur scientifique votre assiduité dans le travail, votre disponibilité,
votre abnégation font de vous un maître exemplaire. Votre sens élevé de la
personne humaine a attiré notre attention. Nous garderons de vous l’image
d’un grand homme qui a su allier avec bonheur, rigueur et respect de l’humain
dans l’exercice de la Médecine.
Veuillez accepter cher Maître le témoignage de notre respect et de toute notre
profonde gratitude.

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Notre Maître et Membre du Jury.


Docteur Mahamadou TOURE
Médecin Colonel, spécialiste de Radiologie.
Assistant chef de clinique.
Coordinateur du Projet de Téléradiologie IKON
Dr Colonel Touré Maître nous n’avons pas de mots juste pour exprimer votre
gratitude et le votre personnalité.
Mon Colonel je suis fière d’être un de vos élèves.
Scientifique chevronné, infatigable, respecté et respectable durant notre
formation au service de radiologie nous avons apprécié en vous la rigueur
d’un militaire et la simplicité d’un civile.
Mon Colonel Merci de nous avoir montré les qualités d’un Médecin.

A notre Maître et Juge Dr Cheick Omar Guinto.


Assistant Chef de Clinique à la faculté de Médecine, de Pharmacie et
d’odontostomatologie de Bamako.
Assistant Chef de Clinique associé à la faculté de Lille de France.

Cher Maître c’est avec un grand honneur que vous nous faites en acceptant
de juger ce travail malgré vos multiples occupations.
Votre générosité, votre simplicité et votre sens du travail bien fait, font de vous
un homme respectable et respecté.
Acceptez ici cher Maître nos sincères remerciements.

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ABREVIATIONS

HIC : hypertension intra crânienne.


TDM : tomodensitométrie.
PCI : produit de contraste iodé.
IRM : imagerie par résonance magnétique.
LCR : liquide céphalo-rachidien.
DNET : dysembryoplastic-neuroepitheal-tumor.
Mev : méga électron volt.
Ml/kg : millilitre par kilogramme.

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SOMMAIRE

I-INTRODUCTION (10)

II-GENERALITES (13)

III-METHODOLOGIE (32)

IV-RESULTATS (35)

V-COMMENTAIRES ET DISCUSSION (47)

VI-CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS (54)

ANNEXES (57)

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Aspect scanographique des tumeurs cérébrales

INTRODUCTION

Les tumeurs cérébrales sont des masses cellulaires anormales développées


aux dépens des structures tissulaires intracérébrales.
Malgré les progrès considérables réalisés dans les techniques d’imagerie
diagnostique dans l’exploration du système nerveux central (scanner et
imagerie par résonance magnétique) et le traitement, les tumeurs cérébrales
restent un problème de santé publique, vu leur mortalité et la morbilité
toujours élevées.
Aujourd’hui la tomodensitométrie et l’imagerie par résonance magnétique sont
des moyens diagnostiques qui contribuent énormément à la surveillance par
la recherche du moindre élément de récidive ou des indices annonçant des
complications liées aux tumeurs cérébrales (16).
La performance de la tomodensitométrie dans le diagnostic et la surveillance
de certaines tumeurs cérébrales comme les gliomes malins hémisphériques
de l’adulte ont été analysées à partir de quatre séries d’étude. Selon ces
études réalisées par KENDALL, STEINHOFF, CASTANDET et CAILLEE, la
sensibilité de l’examen tomodensitométrique dans le diagnostic des tumeurs
cérébrales comme les gliomes est de l’ordre de 65 à 95 %. (18-43-50-77-78-
97)
La topographie tumorale cérébrale, la sémiologie radiologique, la fréquence et
l’âge du patient permettent de comprendre les types de tumeurs cérébrales
malgré leurs grandes diversités histologiques.
La prise en charge des tumeurs cérébrales est complexe et implique une
collaboration multi disciplinaire entre médecins ; cette prise en charge
nécessite donc des ressources humaines qualifiées et des matériels
adéquats.
Au Mali l’introduction du scanner et de la neurochirurgie ont permis
d’améliorer la prise en charge des tumeurs cérébrales.

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Aspect scanographique des tumeurs cérébrales

Afin de comprendre les différents aspects scanographiques des tumeurs


cérébrales nous avons initié ce travail dans le but de :

Objectif général :
Etudier les aspects épidémiologiques cliniques et scanographiques, des
tumeurs cérébrales.

Objectifs spécifiques :
1. Décrire la sémiologie scanographique des tumeurs cérébrales.
2. Décrire la présentation clinique de ces tumeurs cérébrales.
3. Etudier la topographie cérébrale tumorale selon l’âge des patients.

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II

GENERALITES
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A- EPIDEMIOLOGIE (8, 11, 28, 38, 45, 58, 64, 65, 80, 87, 88, 95, 96)
Les données épidémiologiques récentes ont tendance à démontrer une
augmentation de l’incidence globale des tumeurs du système nerveux central,
particulièrement les gliomes du sujet âgé et les lymphomes cérébraux.
Dans les pays industrialisés, on dénombre environ par an 10 cas de tumeurs
cérébrales pour 100000 habitants (RADHKRSHNAN et al. 1995 ; WERNER
MH et al. 1995).
Une augmentation globale de 1 à 3 pour 100 de l’incidence globale des
processus tumoraux est admise par la plupart des auteurs au cours des
dernières décennies (FAITH et al. 1999).
La société américaine de cancer estime que 16800 nouveaux cas de tumeurs
intracrâniennes étaient diagnostiquées en 1999. (LANDIS SA. et al. 1999).
Certaines données suggèrent que 100000 patients par an meurent avec des
symptômes de métastases intra crâniennes (POSNER JB 1995).
Une étude réalisée au service de neurologie de l’hôpital universitaire du Point
G de novembre 1999 en décembre 2000 a enregistré sur 579 patients, 27
patients souffrant de tumeurs cérébrales. Soit un taux de prévalence de 5p
100, mettant cette affection au 7ème rang des processus pathologiques du
service durant la période. (LANDOURE et coll.)
La région sus-tentorielle est le site le plus occupé par les tumeurs chez
l’adulte ; alors que chez l’enfant, la localisation dans la fosse postérieure est la
plus fréquente prouvée par plusieurs études.
Les tumeurs cérébrales se caractérisent par leur hétérogénéité.
L’incidence est extrêmement variable d’un type histologique à l’autre.
Les gliomes astrocytaires sont les plus fréquents après les métastases
cérébrales selon plusieurs études.

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Le craniopharyngiome est la tumeur non neuroépitheliale la plus fréquente


chez l’enfant, elle est observée dans 1,2 à 2,6 p 100 cas avec un pic de
fréquence entre 5-14 ans chez l’enfant et chez l’adulte de plus de 50ans.
La diversité des types histologiques suggère une multiplicité de facteurs de
risque dont très peu sont clairement démontrés. Les polémiques sur les
nouveaux facteurs de risque potentiel : téléphone mobile (DAVID SON 1998 ;
INSKIP et al. 2001), le rôle des substances chimiques synthétiques utilisées
dans l’agriculture, certains produits utilisés dans l’industrie du pétrole et les
facteurs nutritionnels (KAPLAN. S et al. 1997) ont donné un regain d’intérêt à
l’étude des tumeurs cérébrales primitives.
Le rôle des facteurs infectieux dans la survenue des tumeurs cérébrales,
notamment chez l’enfant a été souligné par certains auteurs (BERGERON. C.
2001, BIRCH et al 2002).
L’exposition à des radiations ionisantes (POLLAK et al. 1998, WALTER.
AWETAL. 1998) a été considérée comme étant des facteurs de risque
potentiel.

B- DONNEES SUR LA BIOLOGIE MOLECULAIRE ET LA GENETIQUE (31, 59, 64)

L’identification de plusieurs gènes de prédisposition a été à l’origine d’un


dépistage plus précoce et d’une meilleure prise en charge des personnes à
risque.
Le processus tumoral se développerait à la faveur d’une altération
pathologique du DNA somatique (KAPLAN J.C. et al.). Les proto oncogènes
essentiels dans la régulation de la croissance et de la multiplication cellulaire,
concourent à la prolifération tumorale par le truchement de la lésion
génomique dominante.

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La mise en évidence de ces gènes et une meilleure connaissance de leur


mécanisme d’activation a ouvert la voie à une compréhension plus grande de
la tumorigenèse.
L’intérêt de la prise en charge thérapeutique s’appuyant sur ces données est
devenu plus évident.
Les applications des données issues de la biologie moléculaire au diagnostic
prénatal, ou prédictif, ainsi qu’à la surveillance des patients ont ouvert des
perspectives nouvelles aux praticiens et aux patients.
Les tumeurs gliales, les méningiomes et les neurinomes ont été les tumeurs
qui ont fait l’objet d’exploration plus approfondie dans le domaine de la
biologie moléculaire et de la génétique.
Beaucoup d’oligodendrogliomes ont des suppressions de 1p et 19q et des
changements moléculaires tels qu’ils peuvent être des critères définissants
pour ce type de tumeur, alors que tous les méningiomes sont caractérisés par
la perte du chromosome 22q, qui est également la caractéristique moléculaire
de la neurofibromatose II (DEANGELIS L 2001). L’approche moléculaire de la
classification des tumeurs rend compte avec une grande fidélité des résultats
de la classification histologique conventionnelle, et pourrait constituer un outil
efficient permettant l’identification des sous types de tumeurs notamment des
gliomes non encore identifiés.

C- HISTOPATHOLOGIE ET CLASSIFICATION DES TUMEURS CEREBRALES. (44, 62, 68)

Les tumeurs cérébrales présentent une grande variété histologique. Mais


malgré ce polymorphisme, leur approche diagnostique est grandement
facilitée par l’existence d’une répartition préférentielle en fonction de leur
localisation et de l’âge du patient.

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L’examen histologique, en dépit des progrès considérables réalisés dans le


domaine de l’imagerie médicale, reste un outil diagnostic essentiel. Les
difficultés du diagnostic histologique sont différentes selon qu’il s’agit d’une
biopsie cérébrale, d’un examen extemporané per-opératoire ou d’un examen
post–opératoire. Les classifications des tumeurs cérébrales sont diverses.
Elles peuvent être fonction de leur aspect histologique, de leur topographie et
de l’âge du patient.

1- Classification histologique.
On classe habituellement les tumeurs cérébrales en :
• Tumeurs intra axiales développées à partir du tissu cérébral
• Tumeurs extra axiales développées dans les espaces sous
arachnoïdiens (essentiellement à partir des enveloppes méningées) ou
dans les parois osseuses de la cavité crânienne.
La classification internationalement reconnue correspond à la classification de
Zülch adoptée par l’O.M.S et reposant sur l'origine tissulaire de la tumeur.
La classification de l’O.M.S
Elle est essentiellement fondée sur les caractères morphologiques des
tumeurs examinées au microscope optique.
Elle fait l’objet d’un consensus minimal entre certains neuropathologistes et
permet d’écarter ainsi toute tentative de néologisme.
Classification histologique simplifiée des tumeurs intra crâniennes (97)
Tumeurs primitives
cellules gliales astrocytes………………. astrocytomes- glioblastomes
Oligodendrocytes……… oligodendrocytomes
Ependymocytes……… épendymomes
cellules nerveuses …………………………… médulloblastomes
pinealocytes ………………………………… pinealomes
Cellules de Schwann ……………………… neurinomes, neurofibromes.

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Cellules arachnoïdiennes …………………. méningiomes


lymphocytes………………………………. lymphomes
Cellules adénine hypophysaires …………….. adénomes hypophysaires
Cellules ectodermiques……………………… craniopharyngiomes
cellules de la chorde …………………………. chordomes
cellules réticulaires …………………………. hemangioblastomes
cellules germinales …………… …………… germinomes

Tumeurs secondaires (métastases).


Cette classification fait distinguer trois types de tumeurs : les tumeurs
primitives qui seront fonction des éléments histologiques dont elles dérivent,
les tumeurs secondaires ou métastatiques et les tumeurs osseuses du crâne.

2- Classification topographique : (27, 41)


• Les tumeurs sus-tentorielles situées au-dessus de la tente du cervelet.
• Les tumeurs sous-tentorielles situées au niveau de la fosse postérieure.

3- Classification selon l’âge.


Il faut séparer les tumeurs de l’adulte et de l’enfant qui sont beaucoup plus
rare.
Les tumeurs de l’adulte sont essentiellement supra tentorielles, celles de
l’enfant sont volontiers sous tentorielles

D- DIAGNOSTIC TOPOGRAPHIQUE ET RADIOLOGIQUE DES TUMEURS CEREBRALES.

La répartition topographique et histologique des différentes variétés tumorales


est très différente chez l’enfant et chez l’adulte.

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Chez l’enfant on note la plus grande fréquence des tumeurs de la fosse


postérieure, essentiellement intra-axiales alors que chez l’adulte, la
prédominance des tumeurs sus-tentorielles est nette.

1- Les tumeurs sous-tentorielles.


Le profil des tumeurs sous-tentorielles est très différent en fonction de l’âge,
ainsi chez l’enfant trois variétés histologiques de tumeurs intra axiales
(astrocytome, médulloblastome et les épendymomes) résument la majorité
des processus expansifs de la fosse postérieure.
A l’inverse chez l’adulte, on note une grande variété de répartition histologique
des tumeurs intra-axiales dominées par les métastases, les lymphomes et la
fréquence des tumeurs extra-axiales (méningiome, neurinome).

1-1-Tumeurs chez l’enfant :

1-1-1-Tumeurs des hémisphères cérébelleux : ce sont les tumeurs intra


parenchymateuses.
♣ Sur le plan clinique : un syndrome cérébelleux et d’hypertension intra
crânienne sont dominants.
♣ Sur le plan anatomopathologique : astrocytome pilocytique.
♣ Sur le plan radiologique :
• L’astrocytome pilocytique du cervelet est la plus fréquente des tumeurs
de l’enfant. Il s’agit d’une lésion bénigne. Dans la majorité des cas il
s’agit d’une lésion kystique hypodense au scanner, bordée d’une fine
coque prenant le contraste correspondant à la paroi du kyste. Dans
certains cas l’aspect est moins typique sous forme de lésions nodulaires
moins bien limitées, partiellement kystiques, prenant le contraste de
manière parfois hétérogène et qui peuvent poser des problèmes
diagnostiques avec d’autres variétés histologiques de tumeurs.

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1-1-2- Tumeurs du 4ème ventricule (V4)


Elles se développent dans le 4ème ventricule.
*Sur le plan clinique : le syndrome d’H.I.C. est le plus fréquent.
*Sur le plan anatomopathologique : l’épendymome naît aux dépens de la
paroi du 4ème ventricule et le médulloblastome naît aux dépens du vermis
cérébelleux et s’étendant dans le 4ème ventricule.
*Sur le plan radiologique :
• Le médulloblastome (41). C’est le type de tumeur le plus fréquent chez
l’enfant après l’astrocytome. L’aspect en imagerie est caractéristique :
au scanner la tumeur est iso dense avant injection de produit de
contraste iodé et prend le contraste de manière hétérogène en densité
chez l’enfant, cette prise de contraste est intense.
• Les épendymomes : Ils peuvent se développer partout oú se trouve un
revêtement épendymaire. Ils envahissent souvent les structures
avoisinantes, ce qui explique sa mauvaise limitation sur le scanner ou
sur l’I.R.M. Au scanner, la tumeur apparaît iso dense avant injection de
prise de contraste et présente dans 50% des cas des calcifications et
prend le contraste de manière hétérogène en densité. L’épendymome
est souvent de plus petite taille encore entouré de L.C.R. L’IRM est
fondamentale pour mieux préciser la localisation épendymaire et
l’extension précise de la lésion ainsi que sa nature charnue ou kystique.

1-2- Tumeurs de la fosse postérieure de l’adulte.

A l’âge adulte, le diagnostic des tumeurs de la fosse postérieure est beaucoup


plus compliqué du fait de l’absence de prévalence de type histologique précis.

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Aspect scanographique des tumeurs cérébrales

a) Tumeurs intra axiales.


Certaines sont spécifiques de la fosse postérieure mais dans la majorité des
cas, les lésions sont aspécifiques et peuvent s’observer également à l’étage
sus-tentoriel.
*Sur le plan clinique : le syndrome cérébelleux et l’hypertension intra
crânienne dominent.
*Sur le plan anatomopathologique : il existe des tumeurs spécifiques
(hemangioblastome, médulloblastome et le gliome du tronc cérébral) et les
tumeurs non spécifiques (métastases).
*Sur le plan radiologique :
• Métastases : Elles siègent plus volontiers dans le cervelet que dans le
tronc cérébral. Il s’agit de lésions arrondies apparaissant iso denses ou
hypodenses au scanner, prenant le contraste de manières annulaires ou
nodulaires. Leur caractère multiple permet d’aider au diagnostic.

• Hémangioblastomes : Les lésions sont souvent multiples, bénignes


mais récidivantes et siégeant au niveau du tronc cérébral, du cervelet
mais également de la moelle en particulier cervicale. Ces tumeurs
présentent un aspect caractéristique : l’hémangioblastome est une
lésion extrêmement vascularisée, prenant le contraste de manière
intense aussi bien en scanner qu’en IRM. Ces tumeurs peuvent être
associées dans 50% des cas à la présence d’un kyste où il apparaît
alors comme un nodule mural, la paroi du kyste ne prenant pas le
contraste.

• Les gliomes : les gliomes du tronc cérébral sont des tumeurs malignes
qui se voient chez l’enfant et l’adulte jeune. Ces lésions sont très
infiltrantes ce qui rend compte des difficultés du diagnostic que l’on peut
rencontrer au scanner. En effet elles apparaissent hypodenses avant

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Aspect scanographique des tumeurs cérébrales

injection de produit de contraste, ne se rehaussant que peu ou pas


après injection de produit de contraste. En I.R.M. elles sont en hyper
signal en T2. Le signe le plus précoce est habituellement l’augmentation
de volume du tronc cérébral. (41)

b) Tumeurs extra axiales :


Elles siègent le plus fréquemment au niveau de l’angle ponto cérébelleux.
*Sur le plan clinique : elles entraînent une atteinte des paires crâniennes
(surdité, paralysie faciale) et parfois un syndrome d’H.I.C.
*Sur le plan anatomopathologique : deux variétés histologiques dominent
par leur fréquence : le neurinome de l’acoustique et les méningiomes.
*Sur le plan radiologique :
Les méningiomes : sont volontiers calcifiés.

Neurinome de l’acoustique : Cette tumeur est développée primitivement


dans le conduit auditif interne et envahit secondairement l’angle ponto
cérébelleux adjacent. Au scanner elle apparaît sous forme iso dense, prenant
le contraste de manière homogène et arrondie. Les petits neurinomes intra
canalaires peuvent échapper à l’examen scanographique et seront bien
dépistés en I.R.M. sur les séquences pondérées en T1 après injection de
Gadolinium.

Kyste dermoïde, épidermoïde et arachnoïdien : Il s’agit de lésions


bénignes développées dans les espaces sous-arachnoïdiens siégeant
préférentiellement au niveau de l’angle ponto-cérébelleux mais pouvant se
développer également dans la citerne inter pédonculaire ou la grande citerne.
Ces lésions apparaissent hypodenses au scanner, ne prenant pas le
contraste.

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Aspect scanographique des tumeurs cérébrales

2-Tumeurs sus-tentorielles.

Les tumeurs de l’enfant sont de nature très variées et en dehors de


localisations très spécifiques, le diagnostic ne pourra être porté que lors de
l’étude histologique.
Chez l’adulte, on peut schématiquement distinguer les tumeurs extra-axiales
des tumeurs hémisphériques et des tumeurs de la lignes médiane (inclus
dans ce groupe les tumeurs de la région sellaire, supra-sellaire et les tumeurs
de la région pinéale).

2-1 Tumeurs hémisphériques.

a) Tumeurs des lobes cérébraux.


Ce sont des tumeurs intra- parenchymateuses
♣ Sur le plan clinique : elles se traduisent le plus souvent par des déficits
focalisés d’évolution progressive dont la forme est variable selon la
localisation (frontale, temporale, pariétale et occipitale).
L’épilepsie est souvent révélatrice.
♣ Sur le plan anatomopathologique : Tumeurs gliales dont les
astrocytomes, les gliomes malins (astrocytomes anaplasiques et
glioblastomes), les oligodendrogliomes, lymphomes et les métastases sont les
plus fréquemment rencontrés.
♣ Sur plan radiologique
• L’astrocytome : Il s’agit d’une tumeur en principe bénigne mais dont la
dégénérescence est inéluctable dans un délai variable de 5 à 10 ans.
Ces lésions infiltrantes sont parfois difficiles à voir au scanner en effet
elles apparaissent sous forme iso ou légèrement hypodenses, sont mal
limitées et ne prennent pas le contraste. En IRM l’aspect est beaucoup

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plus net, sous forme de lésions discrètement en hypo signal en T1 et


surtout en hyper signal en T2.

• L’oligodendrogliome : Il s’agit d’une tumeur bénigne évoluant


lentement, présentant au scanner un aspect tout à fait caractéristique
associant hypodensité et calcifications curvilignes ou en mottes, après
injection elles ne prennent pas le contraste.

• Les gliomes malins : Les astrocytomes anaplasiques et les


glioblastomes ont un profil évolutif différent mais leurs critères
radiologiques sont identiques. Il s’agit de lésions iso denses au scanner,
prenant le contraste de manière hétérogène avec souvent une zone
centrale nécrotique d’un œdème périlésionnel souvent important.

• Lymphome : Les lymphomes sont des lésions d’aspect très variable,


souvent iso denses, prenant le contraste de manière régulière et intense
ou parfois irrégulière. (49, 53)

b) Tumeurs hémisphériques extra- parenchymateuses.


*Sur le plan clinique : les céphalées et l’épilepsie sont au premier plan.
*Sur le plan anatomopathologique : les méningiomes sont les plus
fréquents.
*Signes radiologiques :
• Radiographie du crâne. Ces clichés peuvent montrer des signes d’HIC
(hypertension intra crânienne), un déplacement de l’épiphyse si elle est
calcifiée, ainsi que des calcifications intra cérébrales ou des lésions
lytiques de la voûte crânienne signant son envahissement. En cas de
méningiome les radiographies montrent un ostéome d’implantation sous

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forme d’une condensation osseuse développée à partir de la face


interne de la voûte.
• Au scanner : le méningiome est bien limité, arrondi, présentant une
insertion dure-mérienne qui peut être localisée au niveau de la voûte, de
la base en particulier au niveau de l’étage antérieur ou de la faux du
cerveau. Il apparaît hyperdense avant toute injection de produit de
contraste iodé et se rehausse fortement de façon homogène après
injection de produit de contraste iodé. Les calcifications sont fréquentes
(35).

2-2 Tumeurs sellaires et supra sellaires :


• Adénome hypophysaire. Ils entraînent une déformation de la loge
pituitaire ; le scanner montre une tumeur rehaussée par le produit de
contraste ou un nodule de la selle de densité accrue par le produit de
contraste ou une compression des structures adjacentes.
• Craniopharyngiome (DNET: dysembryoplastic-neuroepithealial-tumor)
(30, 81). C’est une tumeur épithéliale bénigne de croissance lente qui
prend naissance au niveau de la tige pituitaire et de l’hypophyse. Il se
développe dans la région sellaire au contact des voies optiques et vers
l’hypothalamus et le plancher du 3ème ventricule. Il s’agit d’une tumeur
qui peut être unie ou multi kystique, charnue ou mixte, à développement
irréguliere, multi nodulaire, citernale ou intraparenchymenteux. Ses
parois charnues ou les parois des kystes sont denses, rehaussés par le
produit de contraste, souvent calcifiés.

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Aspect scanographique des tumeurs cérébrales

E- MOYENS DE DIAGNOSTIC (20, 36, 46)


1-La clinique
Nous avons trois syndromes essentiels qui amènent les patients à consulter, il
s’agit soit d’un déficit moteur, d’un syndrome hypertension intra crânienne ou
une manifestation épileptique.

1-1-Le syndrome d’hypertension intracrânienne


Son tableau est très variable et comporte des signes qui peuvent être isolés
ou associés. Il s’agit de céphalées qui peuvent être généralisées (avec parfois
véritables crises céphalalgiques) ou localisées, de vomissement facile en jet,
trouble de la vigilance et d’anomalie du fond d’œil à type de stase papillaire.

1-2-Les crises d’épilepsie


L’évolution d’une tumeur cérébrale est émaillée d’une crise ou d’un syndrome
épileptique dans 35 à 80% des cas. Une certaine relation connue existe entre
le caractère épileptiforme d’une tumeur, sa localisation, son comportement
biologique de la tumeur et le type des crises. Pour certains auteurs, 16,3%
des patients ayant commencé une épilepsie au-delà de 25 ans avaient une
tumeur cérébrale. Pour d’autres, le chiffre est de 14% pour des crises
survenants au-delà de 60ans.
Sur le plan étiologique, les méningiomes sont révélés par des crises dans 30
à 60% des cas, les oligodendrogliomes dans 80% des cas, les astrocytomes
pilocytiques dans 30 à 70% des cas, les gliomes de grade 2 dans 75% des
cas, les gliomes malins dans 40% des cas et les métastases dans 20% des
cas (27). Les crises épileptiques surviennent tardivement chez l’adulte et
revêtent plusieurs caractères.
Elles peuvent être motrices à type de clonies localisées, de crises Bravais
Jacksoniennes, toniques ou tonico-cloniques, sensitives à type de

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paresthésies ou de fourmillements, sensorielles à type d’hallucinations


olfactives et ou gustatives, ou psycho-sensori-motrices à type de
tachypsychie.
Parmi les tumeurs épileptogènes nous pouvons citer : les gliomes, les
méningiomes, les métastases, les tumeurs neuronogliales etc.…….
Les localisations donnant des crises épileptiques sont : frontale, pariétale et
temporale.
Leurs modes évolutifs sont représentés par les déficits post-critiques et ou les
états de mal épileptique.

1-3-Le déficit moteur


Classiquement le déficit neurologique d’origine tumorale apparaît
progressivement et s’étend «en tâche d’huile » dit-on. Insensiblement, le
patient présente un déficit dont il ne peut souvent pas fixer la date de début.
Le déficit peut être un déficit moteur et ou sensitif hémiplégique, un déficit
cérébelleux.
Le déficit peut être neuropsychologique, touchant les fonctions supérieures :
Ralentissement idéomoteur, perte d’initiative, désorientation, confusion,
détérioration mentale, indifférence affective, hyperémotivité, dépression,
irritabilité, désinhibition. (44)

1-4- Les autres signes


Ils sont fonction de la nature et de la topographie de la tumeur.
Il s’agit de :
• Troubles visuels à type de voile, de brouillard ou d’amputation de champ
visuel. Le fond œil peut révéler un syndrome de FOSTER KENNEDY
(atrophie optique d’un côté et œdème papillaire du côté opposé),
• Troubles psychiques à type d’anxiété, de dépression, de bradypsychie,

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• Troubles endocriniens traduisant une atteinte de l’axe hypothalamo-


hypophysaire qui peuvent être à type d’obésité ou de maigreur,
d’aménorrhée et ou galactorrhée, d’impuissance, de retard statural et ou
pubertaire, de puberté précoce ou de diabète insipide,
• Macrocéphalie, tuméfaction crânienne et exophtalmie sont des signes
plus rares mais d’importance diagnostique,
• Atteinte isolée des nerfs crâniens pouvant se traduire par des vertiges,
une hypoacousie, une anosmie, une paralysie faciale, une névralgie
faciale ou du glosso-pharyngien.

2-Les examens complémentaires.


2-1-L’électroencéphalogramme (47)
Autrefois examen de routine en pratique neurologique, il a été abandonné au
profit de l’imagerie médicale (scanner x). C’est une technique simple pouvant
être répétée avec une parfaite innocuité pour le malade. Il peut mettre en
évidence des aspects compatibles avec un tracé normal, un foyer sévère
d’ondes delta polymorphes, un foyer irritatif ou une aire de souffrance. L’EEG
aujourd’hui ne se pratique plus que dans le cadre du suivi de l’épilepsie.

2-2-Les explorations radiologiques.


a) La radiographie avec incidences spéciales
Elle sera centrée sur :
• la région sellaire (tomographie ou radiographie de selle turcique) qui va
montrer des anomalies sellaires ou des atteintes osseuses du dorsum
sellae, du clinoïde ou de la lame quadrilatère,
• les canaux optiques
• les conduits auditifs internes.

29

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Aspect scanographique des tumeurs cérébrales

b) Les explorations neuroradiologiques modernes (6, 15, 40, 52)


L’avènement de la TDM et l’IRM a relégué au second plan certaines
techniques d’exploration. Il s’agit de la ventriculographie gazeuse, de
l’iodoventriculographie.
Seule la scintigraphie cérébrale a conservé son utilité.
Exploration isotopique de l’encéphale, la scintigraphie au 18 fluore glucosé
permet à l’aide d’une statique de préciser s’il existe ou non un foyer de
fixation.
Elle permet essentiellement d’obtenir des images de néoformations extra-
parenchymenteuses évocatrices de méningiomes, des images de
néoformations avec barrière sang cerveau évocatrices de glioblastomes ou
des images de métastases.

c) L’artériographie cérébrale (6, 20)


Elle gardait toute son importance avant l’avènement de la TDM, car permettait
d’affirmer le diagnostic en recherchant des néo vaisseaux, une hyper
vascularisation, des dérivations et des déformations des axes vasculaires
normaux ou en précisant les rapports d’une tumeur avec les vaisseaux.

d) L’imagerie par résonance magnétique (3, 6)


Elle constitue également une nouvelle technique plus performante que le
scanner x et ses progrès rapides sont d’un intérêt croissant. Elle apporte deux
types d’informations : des renseignements morphologiques de qualité
supérieure ou identique à celle de la tomodensitométrie cérébrale et des
renseignements sur la composition chimique des tissus.

2-3-L’anatomie pathologie :
L’examen histologique de la pièce tumorale permet le diagnostic de certitude
de la tumeur cérébrale.

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3- Approches thérapeutiques
3-1- La chirurgie (19, 24, 29, 67)
Elle est souvent le premier temps thérapeutique, qu’elle soit à visée d’exérèse
(lorsque la tumeur est accessible chirurgicalement) ou simplement de biopsie
(lorsque la situation tumorale expose à des lésions de structures
neurologiques essentielles de voisinage).
Dans tous les cas c’est elle seule qui permettra la réalisation de l’étude
histologique en vue de préciser le type histologique de la tumeur.

3-2- La radiothérapie (9, 54)


De nombreux progrès ont été réalisés dans ce domaine au cours de ces
dernières années.
Le volume cible est fonction du type de tumeur, de sa taille et de sa
localisation.
Grossièrement, deux types d’irradiation peuvent être envisagés :
• Celle n’incluant que la zone tumorale, lorsque la prolifération est à
développement local.
• Celle incluant, en plus de la zone tumorale, l’ensemble de l’axe cérébro-
spinal, lorsque la tumeur est à développement pluri focal ou qu’il existe
un risque de dissémination à partir des voies d’écoulement du LCR.
La dose d’irradiation varie également suivant le type de tumeur et la zone
irradiée.
Les rayonnements utilisés sont quant à eux le plus souvent de type photons,
d’une énergie de l’ordre de 10MeV, avec un fractionnement de l’ordre de 1,5
MeV par séance, 5 jours sur 7.
Mais cette radiothérapie présente des risques de séquelles à long terme :
séquelles endocriniennes (déficit en hormone de croissance, déficit corticoïde
et thyréotrope, nécessitant un traitement hormonal substitutif ; séquelles

31

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Aspect scanographique des tumeurs cérébrales

neurologiques pouvant aller d’une lenteur d’idéation à un retard plus ou moins


important de toutes les acquisitions psychomotrices ; les radionécroses,
extrêmement rares, mais d’un pronostic le plus souvent catastrophique.

3-3-La chimiothérapie (54)


Les tumeurs cérébrales restent aujourd’hui encore un défi à la chimiothérapie
antimitotique. En effet, si cette dernière a permis de nettement améliorer le
pronostic de la plupart des affections malignes, on doit reconnaître que, dans
ce type de localisation, elle est encore loin d’avoir fait la même preuve de son
efficacité.
Cet échec relatif tient sans doute à plusieurs raisons parmi lesquelles trois
paraissent plus importantes :
• l’imperfection du cadre nosologique des tumeurs cérébrales, classe
d’affections où se regroupent probablement des proliférations extrêmement
hétérogènes et de ce fait, de sensibilité très différente aux agents
thérapeutiques ;
• les particularités anatomiques du système nerveux central, depuis
longtemps considéré comme un sanctuaire à l’action de la chimiothérapie.
• la barrière hémato-encéphalique constitue un obstacle à la diffusion, au
niveau des espaces méningés et cérébraux, des principaux agents
antimitotiques.

3-4- Le traitement médical (5, 48)


Non spécifique au traitement des tumeurs cérébrales, il constitue la base de la
prise en charge dans le but d’améliorer l’état clinique du patient et le préparer
à l’intervention chirurgicale. Sont utilisés comme moyens médicaux des
antioedémateux, des corticoïdes, des anticonvulsivants, des neuroleptiques,
des antituberculeux, des vitamines.

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III

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METHODOLOGIE
1-CADRE D’ETUDE
Notre étude a été réalisée dans le service de radiologie et de médecine
nucléaire de l’hôpital universitaire du Point G.
2- TYPE D’ETUDE ET PERIODE
Il s’agissait d’une étude transversale qui s’est déroulée de janvier 2006 en
avril 2007.
3- METHODES.
Critères d’inclusion :
Nous avons inclus dans notre étude tous les patients ayant subi une TDM
cérébrale au service de radiologie et de médecine nucléaire du Point G, et
chez qui une tumeur a été diagnostiquée.
Critères de non-inclusion :
Ont été exclus de notre étude tous les patients présentant une autre
pathologie cérébrale.
Echantillonnage :
La collecte des données a été faite sur une fiche d’enquête individuelle sur
laquelle étaient consignées les données socio épidémiologiques, cliniques et
tomodensitométriques.
4- MATERIEL D’ETUDE ET TECHNIQUE.
a) Matériel :
Il s’agit d’un appareil scanographe séquentiel de marque TOSHIBA XVID,
corps entier, puissance maximale de 24 kW, détecteur au xénon et matrice de
512 x 512.
b) Technique :
Tous les patients ont bénéficiés d’un examen tomodensitométrique.
Il s’agissait de coupes axiales jointives de 5 mm d’épaisseur sur fosse
postérieure et de 10 mm d’épaisseur en sus tentoriel avant et après injection

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de produit de contraste iodé (1,5 ml/kg) en dehors de contre indication,


souvent compléter par des coupes coronales de 2 mm d’épaisseur.
Ces coupes ont été réalisées dans un plan parallèle au plan orbito-méatal.
c) Analyse statistique et traitement des données.
La saisie et l’analyse des données ont été faites sur le logiciel SPSS 10.0.
Le traitement de texte et la confection des tableaux ont été réalisés sur le
logiciel Word.

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IV

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Aspect scanographique des tumeurs cérébrales

RESULTATS
De janvier 2006 à avril 2007, 2590 patients sont reçus au service de
radiologie et de médecine nucléaire pour un examen scanographique cérébral
dont 68 patients ont répondu aux critères cliniques et scanographiques pour le
diagnostic des tumeurs cérébrales soit une prévalence de 2,63 p 100.
Il s’agit de 44 patients de sexe masculin et 24 patients de sexe féminin dont
l’âge moyen était de 30,59 ans. Les âges extrêmes sont de 3 jours et 90 ans.
Nous avons constaté un pic dans la tranche d’âge de 0 à 10 ans.
Au cours de notre étude 60 patients souffraient de céphalée soit 88,25 p 100,
27 patients présentaient un déficit neurologique marqué ou partiel et 22
patients présentaient des crises épileptiques.
Nos différents types de tumeurs sont évoqués selon leurs aspects
scanographiques, la topographie cérébrale et l’âge du patient.
Parmi ces tumeurs cérébrales les méningiomes sont les masses tumorales les
plus rencontrées soit 15 cas dont 8 patients de sexe masculin et 7 patients de
sexe féminin. Elles étaient suivies par les tumeurs gliales (11 cas) tous grades
confondus et les adénomes hypophysaires (9 cas) en troisième position.
La localisation sus –tentorielle est la topographie tumorale la plus fréquente
chez l’adulte tandis que les tumeurs de la fosse postérieure sont majoritaires
chez les enfants.
La prise de contraste homogène après injection de produit iodé est la plus
retrouvée.

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Tableau I : Répartition des tumeurs selon l'âge du patient

Age des Effectifs Pourcentage


patients/ ans
0 à 10 18 26,5
11 à 20 7 10,3
21 à 30 10 14,7
31 à 40 11 16,2
41 à 60 11 16,2
61 et plus 11 16,2
Total 68 100,0

L’intervalle d’âge de 0 à 10 ans est le plus représenté soit 18 patients 26,5


pour cent.

Tableau II: Répartition des tumeurs selon le sexe du patient

Sexe Effectifs Pourcentage

Masculin 44 64,7

Féminin 24 35,3

Total 68 100,0

Le sexe masculin est le plus touché soit 44 patients sur 68.

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Tableau III : Répartition des tumeurs selon les signes cliniques du patient

Signes cliniques du Effectifs Pourcentage


patient
Céphalée 60 88,25

Déficit moteur notable. 27 39,70

Epilepsie 22 32,35

Trouble psychiatrique 4 06

Impuissance sexuelle. 3 04,41

Amnésie 1 01,47

Plus de 88,25 pour cent de nos patients souffraient de céphalée.

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Tableau IV: Répartition des tumeurs selon le type.

Types de tumeurs Effectifs Pourcentage

méningiome 15 22,1
Tumeurs indéterminées 13 19,1
gliome 11 16,2

adénome hypophysaire 9 13,2


lymphome 5 7,4
médulloblastome 5 7,4
craniopharyngiome 3 4,4
Kyste arachnoïdien 3 4,4
Métastases cérébrales 2 2,9

Ependymome 1 1,5
Lymphangiome kyste 1 1,5
Total 68 100

Les méningiomes sont les tumeurs cérébrales les plus retrouvées soit 15 cas
22,1 pour cent

40

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Tableau V: Répartition des tumeurs selon la densité avant injection de


produit de contraste iodé

Densité Effectifs Pourcentage

Hypodensité 24 35,3

Hyperdensité 23 33,8

Mixte 21 30,9

Total 68 100,0

Vingt quatre (24) tumeurs sur 68 apparaissent spontanément hypodense


avant injection de produit de contraste iodé.

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Tableau VI : Répartition des tumeurs selon la densité après injection de


produit de contraste iodé

Densité après Effectifs Pourcentage


injection du PCI

Homogène 33 48,5

Anarchique 21 30,9

Rehaussement
tumoral annulaire 9 13,2

Pas de rehaussement 4 5,9

Nodulaire 1 1,5

Total 68 100,0

Après injection de produit 33 tumeurs prennent le contraste de façon


homogène soit 48,5 pour cent.

42

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Tableau VII : Répartition des types de tumeurs et la densité avant injection de


produit de contraste iodé.
Densité avant injection PCI
Types de tumeurs Hypodensité Hyperdensité Mixte Total
Méningiome 0 12 3 15
Adénome
hypophysaire 1 8 0 9
Gliome 5 0 6 11
Lymphome 5 0 0 5
Tumeurs
indéterminées 4 3 6 13
Métastases
cérébrales 2 0 0 2
Médulloblastome 2 0 3 5
Kyste arachnoïdien 3 0 0 3
Craniopharyngiome 0 0 3 3
lymphangiome
kystique 1 0 0 1
Ependymome 1 0 0 1
Total 24 23 21 68

Avant injection de produit de contraste iodé les méningiomes apparaissent


hyperdenses ainsi que les adénomes hypophysaires, mais de topographie
cérébrale différente.

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Tableau VIII : Répartition des types de tumeurs selon la densité après


injection de produit de contraste iodé.

Rehaussement après injection PCI


Types de tumeurs Annulaire Nodulaire Anarchique Homogène sans Total
rehaus-
sement
Médulloblastome 0 1 3 1 0 5
Ependymome 0 0 1 0 0 1
Gliome 3 0 4 3 1 11
Kyste arachnoïdien
0 0 1 2 0 3
Méningiome 0 0 3 12 0 15
Adénome
hypophysaire 2 0 0 7 0 9
Tumeurs
indéterminées 3 0 5 4 1 13
Lymphome 0 0 2 1 2 5
Métastases
cérébrales 0 0 0 2 0 2
Lymphangiome
kystique 0 0 0 1 0 1
Cranio-
pharyngiome 1 0 2 0 0 3

Total 9 1 21 33 4 68

Les méningiomes prennent le contraste iodé de façon homogène.

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Tableau IX: Répartition des types de tumeurs selon l’âge du patient

Type de tumeurs L'âge du patient Total


0 à 10 11 à 20 21 à 30 30 à 40 41 à 60 61 et plus
Médulloblastome 5 0 0 0 0 0 5
Ependymome 0 1 0 0 0 0 1
Gliome 1 3 4 2 0 1 11
Kyste
arachnoïdien 2 0 0 0 0 1 3
Méningiome 0 1 1 3 7 3 15
Adénome
hypophysaire 0 1 2 2 3 1 9
Tumeurs
indéterminées 7 0 2 2 0 2 13
Lymphome 0 0 1 2 1 1 5
Métastases
cérébrales 0 0 0 0 0 2 2
Lymphangiome
kystique 1 0 0 0 0 0 1
Cranio
pharyngiome 2 1 0 0 0 0 3

Total 18 7 10 11 11 11 68

Les médulloblastomes sont des tumeurs cérébrales rencontrées dans


l’intervalle d’âge de 0 à 10 ans.

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Tableau X: Répartition des types de tumeurs selon le sexe du patient

Le sexe du patient
Type de tumeurs Masculin Féminin Total
Médulloblastome 3 2 5
Ependymome 1 0 1
Gliome 7 4 11
Kyste arachnoïdien 3 0 3
Méningiome 8 7 15
Adénome hypophysaire 6 3 9
Tumeurs indéterminées 10 3 13
Lymphome 3 2 5
Métastases cérébrales 1 1 2
Lymphangiome kystique 0 1 1
Craniopharyngiome 2 1 3

Total 44 24 68

Prédominance du sexe masculin dans l’apparition des différents types de


tumeurs cérébrales.

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Tableau XI: Répartition des types de tumeurs selon la topographie

Type de tumeurs Etage sous- Etage sus- Total


tentoriel tentoriel
Médulloblastome 5 5
Ependymome 2 2
Gliome 3 8 11
Kyste arachnoïde 1 2 3
Méningiome 1 14 15
Tumeurs
indéterminées 6 7 13
Lymphome 5 5
Métastase 1 1 2
cérébrale
Lymphangiome 1 1
Adénome
hypophysaire 9 9
Craniopharyngiome 3 3

Total 20 48 68

L’étage sus tentoriel est la topographie cérébrale tumorale la plus fréquente


soit 48 cas sur 68

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Commentaires et discussion
1- Epidémiologie.
La prévalence globale des tumeurs cérébrales rapportée dans notre étude est
de 2,63 p 100 est proche de cette étude réalisée à Dakar en 2000 par
KAMENI D.L. qui a rapporté une prévalence de 2,26p 100. (57)
Une autre étude réalisée au Mali en 2002 par LANDOURE G. et coll. qui ont
trouvé une prévalence de 5 p 100 (64).
Dans notre étude une prédominance de la pathologie est constatée chez
l’adulte jeune de 20 à 50 ans, 32 cas soit 47,1 p 100. Dans plusieurs études
effectuées en Afrique et au mali on a trouvé un taux plus élevé chez l’adulte
jeune soit un âge moyen inférieur ou égal à 40 ans. L’âge moyen de nos
patients est de 30,59 ans est proche de celui de KAMENI D.L 2000 (57) qui
trouve un âge moyen de 35,80 ans. En Ouganda BAILEY I.C 1971 trouve 26
ans (6), au Kenya (RUBERTI R.F et Coll. 1993) l’âge moyen se situe entre 25
à 55 ans (83). Au Mali en 2002 LANDOURE G. et Coll. trouvent un âge moyen
de 40,11 ans (64). La tranche d’âge de 41 à 50 ans est la plus représentée
soit 29,6 p 100.
La prépondérance masculine observée dans notre étude 64,7 p 100 est
comparable à d’autres études réalisées au Mali et en Afrique : Au Nigeria
(ODEKU E.L et Coll. 1973) trouve 69% de sexe masculin (91), au Sénégal
(CHRAIBI M 1980) 73%. (23) et au Mali (LANDOURE G. et Coll. 2002)
81,5 % (64).

2- Clinique.
La céphalée chronique est le signe clinique le plus retrouvé chez plus de 60
patients, elle est suivie d’un déficit neurologique et des manifestations
épileptiques. Ces céphalées font parties du syndrome hypertension intra
crânienne que provoquent les tumeurs cérébrales. Le déficit neurologique en

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seconde position peut s’expliquer par le siège des tumeurs. Dans notre étude
la localisation sus-tentoriel était la plus fréquente soit 70,58 p 100.
La fréquence des céphalées chez 88,25 p 100 de nos patients, est
comparable à certains auteurs DEANGELIS LISA M et Coll. 2001 trouvent que
les céphalées représentent environ la moitié des motifs de consultations et les
épileptiques dans 15 à 95 p 100. (31)
Au Mali en 2005 CHECK O.T. DIARRA et Coll. trouvent que tous les patients
présentent des céphalées soit 100 p 100 (22); LANDOURE G. et coll. 2002
trouvent 40,7% de déficit moteur chez les patients comme motif
d’hospitalisation ; 22,2% de céphalées et 11% de crises épileptiques (64). A
Dakar KAMENI D.L 2000 trouve 73 p 100 pour l’HIC, 49,35 p 100 pour le
déficit moteur et 22,36 p 100 pour l’épilepsie (57). KUTOWOGBE (63) trouve
93,28 p 100 d’HIC, 26,05 p 100 d’épilepsie et 21 p 100 de déficit moteur.
Dans plusieurs études l’HIC, le déficit moteur et l’épilepsie constituent les
maîtres mots de la symptomatologie tumorale.

3- Types de tumeurs évoquées selon l’âge et la topographie.


Tumeurs chez l’enfant.
Les tumeurs de la fosse postérieure sont plus fréquentes chez l’enfant que les
masses tumeurs en sus tentoriel. C’est ainsi dans notre étude quatre types de
tumeurs sont évoqués chez l’enfant au niveau de la fosse postérieure et un
cas de kyste arachnoïdien au niveau sus tentoriel.

Tumeurs de la fosse postérieure chez l’enfant.


Médulloblastome : Ces tumeurs apparaissent fréquemment chez l’enfant et
l’adulte jeune.
Dans notre étude 5 cas sont évoqués dont l’âge se situe entre 0 et 10 ans. La
localisation préférentielle est au niveau de la fosse postérieure au niveau du
vermis cerebeleux.

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Au scanner : ils apparaissent hyperdenses avec prise de contraste iode de


façon homogène.
Dans notre étude la fréquence rapportée est 7,4 %, elle se rapproche de celle
rapportée par LANDOURE et coll. au Mali qui est de 3,8 % (64), KAMENI au
sénegal 2,52 % (57), BILLINGHURST (10) 5,40%.
L’âge moyen de nos patients est de 3,6 ans ce qui est proche de celui de
CARRIE et coll. (19) l’âge moyen se situe entre 2 et 8 ans et de
KUTOWOGBE (63) qui est de 6,83 ans. KAMENI (57) trouve un âge moyen
de 15,3 ans, LANDOURE et coll. (64) 16 ans. Selon FAITH G. et coll. (38) le
pic d’incidence du médulloblastome se situe entre 0 et 19 ans.
La topographie est sous tentorielle, cette localisation est retrouvée dans
toutes les autres études. C’est ainsi que KAMENI (57) trouve 2 cas pour 1 et
KUTOWOGBE (63) 5 cas pour 1.

Tumeurs en sus tentoriel.


Craniopharyngiomes.
Dans notre étude 3 cas sont évoqués dont l’âge moyen est de 08 ans. Il
s’agit de 2 hommes et 1 femme. Ce qui se rapproche de LANDOURE et coll.
qui trouve un âge moyen de 15,67 ans, de SOROUR (79) 15, 8 ans et celui
KAMENI (57) 16,4 ans.
La fréquence retrouvée dans notre étude est de 3, 8% est proche de celui de
LEVY (67) qui est de 2,5%, de CHANALET (21) 3%, de BRASSIER (13) 3 à
4%, de KAMENI (57) 4,2% et de BILLINGHURST (10) 8,10%.
La localisation est sus tentorielle dans notre étude. Cette prédominance sus
tentorielle est retrouvée dans la série de KAMENI (57).
Ces tumeurs apparaissent hétérogène au scanner avec une prise de
contraste iodé de façon anarchique.

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Aspect scanographique des tumeurs cérébrales

Kyste arachnoïdien.
Deux cas sont retrouvés dans notre étude chez des nourrissons de moins
d’un mois.
Soit une fréquence de 1,9% qui est inférieure à celle de LANDOURE et coll.
qui est de 3,8%.
La localisation est sus tentorielle
Ils apparaissent isodence sans prise de contraste iodé au scanner.

Tumeurs chez l’adulte.


Chez l’adulte les masses tumorales sont plus fréquentes au niveau de
l’encéphale qu’au niveau de la fosse postérieure. Dans notre étude 90 p 100
des tumeurs étaient en sus tentoriel.

Tumeurs de la fosse postérieure.


Le gliome du tronc cérébral est la masse tumorale de la fosse postérieure la
plus fréquemment rencontrée chez l’adulte jeune. Dans notre étude deux cas
sont évoqués dont l’âge est entre 26 ans et 30 ans.

Tumeurs en sus tentoriel.


Méningiomes
Les méningiomes sont les tumeurs les plus évoquées soit 15 cas dont 8
patients de sexe masculin et 7 patients de sexe féminin. La fréquence
retrouvée est de 22,1% est proche de COHADON (25) 20% et de
KUTOWOGBE (63) trouve 23,46%. Elle est supérieure à celle de LANDOURE
et coll. qui est de 11,6%, de SCHLIENGER (75) 12%, de BRAHIM (12)
13,04% et de CHANALET (21) 13-18%). Elle est inférieure à celles de
KAMENI (57) 33,61%.
L’âge d’apparition est compris entre 20 ans et plus soit un âge moyen de

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Aspect scanographique des tumeurs cérébrales

43, 2 ans est proche de celui de LANDOURE et coll. 40,67 ans, de


COLLOMB et coll. (26) 41,8 ans et celui de KAMENI (57) 45,41 ans. Selon
FAITH G. et coll. (38), le pic d’incidence des méningiomes se situe entre 75 –
84 ans.
La localisation sus tentorielle est prédominante soit 14 cas contre 1. Cette
topographie sus tentorielle est retrouvée dans les séries d’étude KAMENI (57)
et de DECHAMBENOIT (32).
Ces masses tumorales apparaissent hyperdenses au scanner avec un
rehaussement après injection de produit de contraste iodé. Dans notre étude
nous avons retrouvé 100 p 100 de prise de contraste homogène.

Adénome hypophysaire.
La fréquence retrouvée dans notre étude est de 13,2%, elle est proche de
celle de KAMENI (87) 13,44%, de LANDOURE et coll. (64) 11,6% et de
RUBERTI (83) 10,4%.
L’âge moyen de nos patients est de 42,6 ans, il est proche de celui de
BAILEY (6) 40 ans et supérieur à celui de KAMENI (57) 37,1%.
La prédominance masculine (5 hommes contre 4 femmes) retrouvée dans
notre étude est rapportée par LANDOURE et coll. (64) et par KAMENI (57).
La topographie est sus tentorielle en particulier la région sellaire, ils
apparaissent hyperdense au scanner avec un rehaussement homogène après
injection de produit de contraste iodé.

Lymphome.
La fréquence dans notre étude est 7,4% supérieure à celle de LANDOURE et
coll. (3,8%) et celle de KAMENI (1,68%).
L’âge moyen des patients est de 32,4 ans, il est proche celui de LANDOURE
et coll. ; qui est de 34 ans, mais supérieur à celui de KAMENI qui est de 12,5
ans.

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Aspect scanographique des tumeurs cérébrales

La prédominance du sexe féminin dans notre étude (5 femmes contre 3


hommes) est retrouvé par KAMENI (57).
La localisation est surtout sus tentorielle (5 cas en sus tentoriel contre 3 cas
en sous tentoriel).
Au scanner: elles apparaissent hypodenses avec peu ou pas de prise de
contraste iodé.

Gliomes
La fréquence retrouvée dans notre étude est de 16,2% ; elle est proche de
celle de LANDOURE et coll. qui est de 19,4% et de KAMENI (22,6%). Elle est
supérieure à celle de BRAHIM (12) qui est de 6,41%. Certains auteurs
(FATORUSSO 1998) trouvent que les cas des gliomes représentent 45% (39).
D’autre comme (CHAUMONT M 2001), trouve un taux de 60%.
L’âge moyen de nos patients est de 26,36 ans, il est proche de celui de
KAMENI (20,52 ans) et de KUTOWOGBE (20,04 ans). Elle est inférieure de
celle de LANDOURE et coll. qui est de 46,6 ans. Les gliomes ont été décrits
le plus souvent chez les patients de sexe masculin. Dans notre étude 11 cas
de tumeurs gliales ont été rencontrés dont 5 cas de sexe masculin et 6 cas de
sexe féminin. LANDOURE et coll trouve 5 cas tous de sexe masculin et
KAMENI rapporte 18 hommes pour 3 femmes.
Comme dans certaines séries KAMENI et KUTOWOGBE la prédominance de
la topographie sus tentorielle a été retrouvée, dans notre étude soit 8 cas en
sus tentoriel et 3 cas en sous tentoriel.
Au scanner il apparaît hypodense ou mixte avant injection de produit de
contraste iodé et hétérogène (prise de contraste anarchique, annulaire ou
sans rehaussement) après injection de produit de contraste iodé.

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Aspect scanographique des tumeurs cérébrales

VI

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Aspect scanographique des tumeurs cérébrales

CONCLUSION :
Malgré la diversité histologique rencontrée, le diagnostic des tumeurs
cérébrales est grandement facilité par des critères topographiques et
épidémiologiques si bien que dans la majorité des cas un diagnostic de nature
peut être raisonnablement avancé. Ce qui nous a permis dans notre étude
d’évoquer 10 types de tumeurs dont 15 cas de méningiome, 11 cas de
tumeurs gliales, 9 cas d’adénome hypophysaire, 5 cas de médulloblastome, 5
cas de lymphome, 3 cas de craniopharyngiome, 3 cas de kyste arachnoïdien,
2 cas de métastase cérébrale, 1 cas d’épendymome et 1 cas de
lymphangiome kystique.
La céphalée chronique plus l’installation progressive d’un déficit moteur et
des crises épileptiformes sont les maîtres symptômes d’une tumeur cérébrale.

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Aspect scanographique des tumeurs cérébrales

RECOMMANDATIONS :
Aux autorités politiques et administratives

Faciliter l’accessibilité des patients aux actes d’investigation neuroradiologique


surtout le scanner.

Au corps médical :
• Demande d’examens scanographiques devant tous les cas de céphalée
persistante ou un déficit neurologique.
• Promouvoir la collaboration pluridisciplinaire pour une prise en charge
effective des patients souffrant de tumeurs cérébrales.

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Aspect scanographique des tumeurs cérébrales

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Aspect scanographique des tumeurs cérébrales

Illustrations :
Tumeurs en sus tentoriel.
Méningiome : chez une patiente de 37 ans

Figure I a
Image scanographique avant injection de PCI
Masse hyperdense à base pariétale gauche

Figure I b
Image scanographique après injection de PCI
Prise de contraste homogène de la masse pariétale gauche.

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Aspect scanographique des tumeurs cérébrales

Adénome hypophysaire. Chez un patient de 37 ans

Figure II a : avant injection de PCI


Image nodulaire iso dense de la selle turcique.

Figure II b : après injection de PCI.


Prise de contraste iodé nodulaire homogène.

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Aspect scanographique des tumeurs cérébrales

Tumeurs de la fosse postérieure :


Gliome du tronc cérébral : Chez une patiente de 30 ans

Figure IIIa : avant injection de PCI


Masse iso dense du tronc cérébral

Figure III b : après injection de PCI


Absence de rehaussement de la masse du tronc cérébral.

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Aspect scanographique des tumeurs cérébrales

Médulloblastome : chez un patient de 13 ans

Figure IV a avant injection de PCI


Masse hyperdense de la fosse postérieure.

Figure IV b : après injection de PCI


Rehaussement homogène de la masse postérieure.

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Aspect scanographique des tumeurs cérébrales

Fiche d’enquête
Dossier n° Date
I. Paramètres d’identification
Nom ; Prénom ; Age.
Profession ; Sexe ; Ethnie ; Résidence ou provenance ; Nationalité ;
Tel

II- Signes cliniques


Céphalée, Epilepsie, Amnésie, Trouble psychiatrique, Aménorrhée
Galactorrhée, Retard pubertaire, Diplopie, Baisse de l’acuité visuelle, Baisse
de la libido, Traumatisme crânien, Hypertension intra crânienne, Déficit
neurologique notable.
Autres à préciser :

V. Caractéristiques scanographiques.
Type de tumeur :
Unique Multiple Taille
Topographie :
Etage sous- tentoriel
Tronc cérébral vermis Lobes cérébelleux
Intra ventriculaire 4° ventricule L’angle ponto cérébelleux
Etage sus- tentoriel
Lobe frontal ; Lobe temporal ; lobe pariétal ; Lobe occipital ;
Centre ovale ; Noyau gris centraux ; Corps calleux ; Intra ventriculaire 3°
ventricule ; Les ventricules latéraux ; Région sellaire ; Région pinéale.

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Aspect scanographique des tumeurs cérébrales

Densité :
Spontanée ; Hypodensité ; Hyperdensité ; Mixte ; Calcification
Nécrose ; Autre
Après injection ; Rehaussement tumoral annulaire ; nodulaire ; anarchique ;
Homogène ; pas de rehaussement ; Environnement péri tumoral ;
Hyperdensité ; Hypodensité ; Prise de contraste méningée ; Prise de
contraste épendymaire.

Effet de masse ; Hydrocéphalie ; Engagement sous falcoriel ;


Dilatation ventriculaire ; Effacement des sillons cérébraux ;
Elargissement des sutures crâniennes ; Anomalies osseuses : Lyse ;
Condensation.

VI. Autres examens complémentaires


1. Radiographie crâne ; normal ; anormal ; lacune ; tuméfaction ;
Calcifications ; Ostéome ; H.I.C ; sillons vasculaires.
2. Radiographie pulmonaire : normal ; anormal : métastases ; cardiomégalie ;
Cancer primitif ; pneumopathie banale ; adénopathies médiastinales ;
tuberculose pulmonaire.
3 .Echographie abdomino-pelvienne :
Normale : anormale : précisée

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Aspect scanographique des tumeurs cérébrales

Fiche signalétique
Nom : Thera
Prénom : Alexis
Titre de la thèse : Aspect scanographique des tumeurs cérébrales.
Secteur d’intérêt : Radiologie, Neurologie, Traumatologie.
Pays : Mali
Ville de soutenance : Bamako
Année de soutenance : 2008
Lieu de dépôt : Bioblithèque de la faculté de Médecine, Pharmacie et
d’odontostomatologie.

Résumé : il s’agit d’une étude transversale qui s’est déroulée de janvier 2006
en avril 2007 au service de radiologie et de Médecine nucléaire de l’hôpital
universaire du Point G.
Deux mille cinq cent quatre-vingt dix (2590) patients sont reçus pour un
examen scanographique cérébral dont 68 patients ont répondu aux critères
cliniques et scanographiques pour le diagnostic des tumeurs cérébrales soit
une prévalence de 2,63 p 100.
Il s’agit de 44 patients de sexe masculin et 24 patients de sexe féminin dont
l’âge moyen était de 30,59 ans. Les âges extrêmes étaient de 3 jours et 90
ans.
Soixante (60) patients souffraient de céphalée soit 88,25 p 100, 27 patients
présentaient un déficit neurologique marqué ou partiel et 22 patients
présentaient des crises épileptiques.
Nos différents types de tumeurs sont évoqués selon leurs aspects
scanographiques, la topographie cérébrale et l’âge du patient.

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Aspect scanographique des tumeurs cérébrales

Parmi ces tumeurs cérébrales les méningiomes sont les masses tumorales les
plus rencontrées soit 15 cas dont 8 patients de sexe masculin et 7 patients de
sexe féminin. Elles étaient suivies par les tumeurs gliales (11 cas) tous grades
confondus et les adénomes hypophysaires (9 cas) en troisième position.
La localisation sus –tentorielle est la topographie tumorale la plus fréquente
chez l’adulte tandis que les tumeurs de la fosse postérieure sont majoritaires
chez les enfants.
Mot clés : Tumeurs cérébrales, aspect scanographique

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Aspect scanographique des tumeurs cérébrales

SERMENT D’HYPPOCRATE
EN PRÉSENCE DES MAÎTRES DE CETTE FACULTÉ , DE MES CHERS
CONDISCIPLES, DEVANT L’EFFIGIE D’HYPPOCRATE , JE PROMETS ET JE
JURE , AU NOM DE L’ÊTRE SUPRÊME , D’ÊTRE FIDÈLE AUX LOIS DE
L’HONNEUR ET DE LA PROBITÉ DANS L’EXERCICE DE LA MÉDECINE.
JE DONNERAI MES SOINS GRATUITS À L’INDIGENT ET N’EXIGERAI
JAMAIS UN SALAIRE AU DESSUS DE MON TRAVAIL , JE NE
PARTICIPERAI À AUCUN PARTAGE CLANDESTIN D’HONORAIRES.
ADMIS À L’INTÉRIEUR DES MAISONS, MES YEUX NE VERRONT PAS CE QUI
S’Y PASSE , MA LANGUE TAIRA LES SECRETS QUI ME SERONT CONFIÉS
ET MON ÉTAT NE SERVIRA PAS À CORROMPRE LES MŒURS , NI À
FAVORISER LE CRIME.
JE NE PERMETTRAIS PAS QUE DES CONSIDÉRATIONS DE RELIGIONS, DE
NATION, DE RACE, DE PARTI OU DE CLASSE SOCIALE VIENNENT
S’INTERPOSER ENTRE MON DEVOIR ET MON PATIENT.
JE GARDERAI LE RESPECT ABSOLU DE LA VIE HUMAINE DÈS LA
CONCEPTION.
MÊ3ME SOUS LA MENACE, JE N’ADMETTRAI PAS DE FAIRE USAGE DE MES
CONNAISSANCES MÉDICALES CONTRE LES LOIS DE L’HUMANITÉ.
RESPECTUEUX ET RECONNAISSANT ENVERS MES MAÎTRES, JE RENDRAI À
LEURS ENFANTS L’INSTRUCTION QUE J’AI REÇUE DE LEURS PÈRES.
QUE LES HOMMES M’ACCORDENT LEURS ESTIME SI JE SUIS FIDÈLE À
MES PROMESSES.
QUE JE SOIS COUVERT D’OPPROBRE ET MÉPRISÉ DE MES CONFRÈRES SI
J’Y MANQUE. JE LE JURE.

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