Formation Fiscalite Des Paies
Formation Fiscalite Des Paies
Formation Fiscalite Des Paies
K.E. OBORO
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
INTRODUCTION
D’un point de vue juridique, il ressort de l’article 149 du Code du Travail que le salaire est la
rémunération ou la contrepartie de la prestation fournie par le salarié, dans le cadre d’un
contrat synallagmatique de travail.
Le salaire constitue, avec la prestation de travail et le lien de subordination juridique, l’un des
trois éléments constitutifs du contrat de travail.
Le salaire est, en principe, fixé librement dans les contrats du Travail ou dans les conventions
collectives.
D’un point de vue social, le salaire est la subsistance et le revenu essentiel de la grande majorité
des travailleurs. « Un salaire payé… dix bouches de nourries. »
Une bonne politique de rémunération est fondée sur des exigences de chaque poste et la qualité
des prestations individuelles. Elle doit être à la fois équitable et motivante.
Toutefois, dans une conjoncture difficile comme celle que nous traversons actuellement,
maîtriser les coûts salariaux devient un enjeu important tant au plan externe du positionnement
de chaque société, qu’interne dans le cadre de la négociation des salaires.
K.E. OBORO
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
LA DETERMINATION DU SALAIRE DE BASE
Le salaire s’entend tout d’abord du salaire de base auquel s’ajoutent différents compléments qui
peuvent être financiers ou représentatifs d’avantages en nature et qui constituent les accessoires ou
compléments familiaux.
Le salaire de base
Le salaire de base est une rémunération stable que l’employeur s’est engagé d’avance à verser au
travailleur en contrepartie de son travail.
À conditions égales de travail, de qualification et de rendement, le salaire de base est égal pour tous les
travailleurs, quels que soient leur origine, leur nationalité, leur opinion, leur sexe et leur âge. Article 140
nouveau du code du travail résultant de l’ordonnance 018/PR ratifiée par la loi 021 du 27 juillet 2010:
Le salaire de base est généralement constitué par une somme d’argent. Le cas échéant, il est majoré au
titre des heures supplémentaires.
On distingue généralement :
⮚ Le salaire au temps
⮚ Le salaire au rendement
⮚ Le salaire variable
⮚ Les avantages en nature
⮚ La mensualisation
Le salaire est fonction du temps pendant lequel le salarié se tient à la disposition de l’employeur, quelle
que soit la cadence à laquelle il exécute son travail, du moins tant que son comportement n’est pas
fautif.
2. Le salaire au rendement
Le salaire est fonction du rendement du salarié. Il perçoit un salaire donné pour un nombre d’opérations
déterminées, ce qui suppose que des normes aient été préalablement établies. S’il dépasse la cadence
fixée, son salaire est augmenté.
3. Le salaire variable
Le salaire est payé en fonction d’un pourcentage calculé sur le chiffre d’affaires que le salarié a réalisé
(commissions versées aux VRP). Ce mode de rémunération peut concerner la totalité du salaire ou venir
en complément d’un fixe.
K.E. OBORO
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
4. Les avantages en nature
Les avantages en nature sont constitués par les prestations fournies gratuitement par l’employeur à
certaines catégories de personnel : nourriture, logement, eau, électricité, voiture…
Il est prévu dans le contrat de travail, la convention ou accord collectif, ou par les usages. Tout avantage
en nature est soumis à cotisations en principe. C’est un élément de la rémunération dont les modalités
d’évaluation sont fixées désormais par arrêté. En principe, l’évaluation se fait selon le coût réel de
l’avantage en nature. Par exception, il existe des évaluations forfaitaires pour certains avantages (repas,
logement…).
5. La mensualisation
La mensualisation, entraîne le calcul du salaire sur la base d’un forfait mensuel, indépendant du nombre
de jours que compte le mois, et donc des heures réellement travaillées. Le salarié percevra la même
rémunération pour 20 jours ouvrés en février ou pour 22 jours ouvrés en mars. Le taux horaire de son
salaire sera multiplié par 173.33 heures, durée moyenne du travail sur un mois.
🖝Exemple :
En effet :
Le législateur a mis en exergue ce principe dans l’article 140 du Code du Travail : « A conditions égales
de travail de qualification et de rendement, le salaire de base est égal pour tous les travailleurs quelque
soient leur origine, leur opinion leur sexe et leur âge ».
Il ressort implicitement des dispositions du Code du Travail que le salaire est fixé librement, soit par
voie des conventions collectives ou d’accords d’établissements soit dans le cadre du contrat individuel
de travail.
Aux termes de l’article 149 du code du Travail « le SMIG constitue le minimum absolu au dessous duquel
il est interdit de rémunérer le travailleur ».
K.E. OBORO
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
Le montant du SMIG est fixé par un décret pris après avis de la Commission Nationale d’Etudes des
Salaires en fonction de l’évolution de l’indice national des prix à la consommation publié par les services
des statistiques du Ministère de la Planification.
● le Ministère du travail
● le Ministère de l’Economie et des Finances
● le Ministère de la Fonction Publique
● le Ministère de la Planification
● le Ministère du Commerce
● les Représentants des Employeurs
● les Représentants des Travailleurs
Sur toute l’étendue du territoire gabonais, le SMIG est actuellement fixé à 80.000 F par mois par décret.
L’article 150 du Code du Travail interdit aux négociateurs des Conventions collectives d’indexer les
salaires Conventionnels sur le SMIG.
K.E. OBORO
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
Eléments du salaire à prendre en compte pour savoir si le SMIG est atteint
Eléments du salaire pris en compte Eléments du salaire qui ne sont pas pris en
compte
Salaire de base Remboursements de frais
Primes et gratification qui rémunèrent Primes et gratifications versées
directement le travail effectué : prime de exceptionnellement sans obligation
rendement, de productivité… contractuelle
Les primes de fin d’année, de 13 e mois, Majorations pour heures supplémentaires
prime de vacances ne sont prises en compte Les primes qui ne rémunèrent pas
que pour le mois où les sont versées directement le travail effectué : prime
Avantages en nature d’ancienneté, prime d’assiduité …
Commissions Participation
Pourboires Intéressement
La plupart des secteurs de l’activité économique gabonaise relèvent en matière sociale d’une
convention collective.
Bien entendu, ces salaires minima conventionnels excèdent le SMIG et tiennent lieu, de ce fait, de
salaire minimum obligatoire (aux lieux et place du SMIG) pour toutes les entreprises assujetties à une
convention collective.
Pour les entreprises dont l’activité ne relève d’aucune convention collective, le salaire minimum
obligatoire est en principe le SMIG, augmenté de l’Indemnité de Sujétion Nationale pour les travailleurs
de nationalité Gabonaise.
Les salaires minima Conventionnels « Grilles de Salaires » sont révisés périodiquement, dans le cadre
des commissions sectorielles composées des représentants du Patronat et des Travailleurs
(Commissions paritaires).
Les grilles de salaires en vigueur ont été négociées en Mars 1994 par décision Gouvernementale.
1. La fixation du salaire
« La fixation des rémunérations salariales et de leurs accessoires relève des contrats librement
passés entre l’employeur et le salarié ».
La fixation du salaire repose sur la liberté contractuelle sous réserve de respecter certains minima
sociaux et règles d’ordre public.
K.E. OBORO
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
Le salaire est fixé lors de la conclusion du contrat. Toute modification de la rémunération constitue une
modification du contrat soumise à l’accord du salarié.
La fixation d’une rémunération forfaitaire est possible pour les salariés cadres et non cadres.
Le montant du salaire est déterminé par la négociation entre partenaires liés par une convention
collective ou accord, de branche ou d’entreprise.
La négociation doit porter tous les ans sur les salaires après examen de la situation économique et de
l’emploi dans la branche.
Elle doit porter également tous les cinq ans sur les classifications professionnelles.
Au niveau de l’entreprise.
La négociation doit être engagée dans les entreprises comprenant une ou plusieurs sections syndicales
d’organisations représentatives, à l’initiative de l’employeur, ou, à défaut, à la demande de l’une des
organisations.
Elle doit porter sur les salaires effectifs, salaires bruts par catégories professionnelles, avantages et
primes inclus.
L’obligation de négocier n’implique pas une obligation de résultat : à défaut d’accord, un procès verbal
est dressé, contenant les propositions respectives, et les mesures que l’employeur entend appliquer
immédiatement.
Le SMIG (salaire minimum interprofessionnel garanti) a pour vocation d’assurer aux salariés le maintien
d’un certain pouvoir d’achat puisqu’il évolue en fonction du coût de la vie. Mais il est également destiné
à permettre aux salariés de participer au développement de la nation. Il évolue alors en fonction de la
croissance.
b) Principe
Le SMIG est le salaire minimum légal au dessous duquel il est interdit de payer un salarié. Il doit assurer
aux salariés « la garantie de leur pouvoir d’achat et une participation au développement économique de
la nation ».
K.E. OBORO
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
C’est un salaire horaire.
Aucun salaire ne peut être inférieur au SMIG. Un salarié de l’un ou de l’autre sexe, âgé de 18 ans révolus
dont le salaire contractuel est devenu inférieur au SMIG, doit recevoir de son employeur un
complément portant sa rémunération au niveau de ce salaire minimal.
c) Bénéficiaire
Il est applicable à tous les salariés âgés de 18 ans révolus, dans toutes les branches professionnelles.
Les conventions collectives de branche ou d’entreprise fixent des salaires minima pour chaque emploi
ou catégorie d’emplois.
Les employeurs font parfois des recommandations patronales, spécialement quant il y a désaccord lors
de la négociation collective. Elles s’imposent à tous selon la jurisprudence de la cour de cassation.
Il est interdit, par une clause de contrat de travail ou de la convention ou d’accord collectif, d’indexer les
salaires sur le SMIG ou sur un indice général des prix des biens produits ou fabriqués par l’entreprise.
Il est interdit de faire des discriminations en matière de rémunération, en raison de l’origine des salariés,
du sexe, des mœurs, d’orientation sexuelle, de l’âge, de la situation de famille, des caractéristiques
génétiques, d’appartenance ou non à une ethnie, une nation ou une race, d’opinions politiques,
d’activités syndicales, de convictions religieuses, d’apparence physique, de patronyme, d’état de santé,
d’un handicap.
Pour un même travail ou pour un travail de valeur égale, l’employeur doit assurer l’égalité de
rémunération entre les hommes et les femmes. Principe qui n’est, pour la Cour de cassation, qu’une
application du principe plus général : « A travail égal, salaire égal » « Sont considérés comme ayant une
valeur égale des travaux qui exigent des salariés un ensemble comparable de connaissance
professionnelle consacrées par un titre, un diplôme ou une pratique professionnelle, des capacités
découlant de l’expérience acquise, des responsabilités, des charges physiques ou nerveuses.
Le principe d égalité des rémunérations ne fait donc pas obstacle à l’individualisation des salaires si
l’employeur fixe des critères objectifs et vérifiables.
K.E. OBORO
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
LA DETERMINATION DU SALAIRE BRUT
A. Le sursalaire
L’employeur peut compléter le salaire de base, à sa discrétion ou en accord avec l’employé, par une
rémunération supplémentaire appelée sursalaire.
En principe, la durée du travail ne doit pas excéder 40 heures par semaine civile.
Le Code du Travail fait référence à divers avantages susceptibles d’être attribués aux salariés en
exécution du contrat individuel, d’une convention collective, d’un accord d’établissement ou même
simplement d’un usage.
1. Logement
K.E. OBORO
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
Aux termes de l’article 141 du code du travail, « Tout contrat imposant au travailleur un changement
effectif de résidence entraîne obligation pour l’employeur de lui fournir un logement suffisant en
rapport avec sa situation de famille, ou de lui verser une indemnité de logement compensatrice
conséquente ».
Souvent, les contrats de travail des salariés expatriés comportent pour l’employeur l’obligation de
fournir le logement et les meubles.
2. Nourriture
« Dans le cas où le travailleur ne peut, par ses propres moyens, obtenir pour lui et sa famille un
ravitaillement régulier en denrées alimentaires de première nécessité, l’employeur est tenu de lui
assurer …».
Le remboursement éventuel de la ration fournie est limité à 3 fois le Salaire Minimum Interprofessionnel
Garanti (SMIG) horaire par jour et par personne.
3. Eau / Electricité
4. Domesticité
Il trouve sa source dans les contrats individuels et a le caractère d’un complément de salaire.
E. Les gratifications
Mois double, primes de vacances, treizième mois, primes de fin d’année primes exceptionnelles sont les
principales formes de gratifications.
- Prime d’ancienneté ;
- Prime d’assiduité ;
- Prime de rendement (mensualisée);
- Prime inhérente à la nature et aux conditions de travail;
- Allocations et indemnités de congés payés ;
- Indemnités d’éloignement, de brousse ou d’expatriation ;
- Indemnité de préavis ;
- Indemnité pour frais de scolarité …
Les primes suivantes ont la nature d’un remboursement forfaitaire de frais professionnels :
K.E. OBORO
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
- Indemnité de déplacement ;
- Indemnité de caisse ;
- Prime de transport ;
- Prime de panier.
- le sursalaire ;
- la prime d’ancienneté ;
- la prime d’assiduité ;
- les commissions ;
- la prime professionnelle
- l’indemnité de préavis ;
- l’indemnité de services rendus à hauteur de 50% en cas de retraite entre les mains du
Bénéficiaire, 50% en cas de décès entre les mains des ayants droit du travailleur décédé; 100%
en cas de démission entre les mains du bénéficiaire.
K.E. OBORO
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
- les avantages en nature (pourcentage forfaitaire du salaire brut du salarié : 6% pour le logement,
25% pour la nourriture avec un maximum de 120.000 F CFA par mois et par personne, 5% pour
l’Eau et l’Electricité, 5% pour la domesticité) ;
- l’excédent de l’indemnité de logement qui dépasse 40% du salaire brut mensuel ou 250.000 F
CFA par mois ;
- l’indemnité de déplacement ;
- l’indemnité de caisse;
- la prime de panier ;
- l’indemnité de voyage ;
- l’indemnité de mission ;
- l’indemnité de blanchissage ;
- la prime de salissure ;
- l’indemnité de logement plafonnée à 40% du salaire brut mensuel ou à 250.000 F CFA par
mois…
K.E. OBORO
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
LA DETERMINATION DU SALAIRE NET D’IMPOT
Il s’agit des cotisations sociales rendues obligatoires par la législation gabonaise. Elles sont constituées
par les cotisations patronales et salariales à la CNSS.
a. Rémunérations assujetties
Elles sont déterminées par l’article 26 du code de la sécurité sociale qui dispose que « les cotisations
sont assises, dans la limite d’un plafond, sur . des rémunérations perçues par les personnes assujetties, y
compris les indemnités, primes, gratifications, commissions et tous autres avantages en espèces, ainsi
que la contre-valeur des avantages en nature. »
Les rémunérations assujetties sont donc constituées non seulement des salaires mais aussi de tous les
compléments de salaires, accessoires, avantages en argent et en nature ayant le caractère de salaire.
Il s’agit en l’occurrence de tous les éléments retenus pour la détermination du salaire brut imposable,
auquel il faut ajouter l’indemnité de services rendus réduite en cas de départ à la retraite à 50 % de son
montant.
A ce salaire brut imposable, il convient d’ajouter les avantages en nature. Ceux-ci sont assujettis selon
les modalités fixées par l’article 93 nouveau du CGI (LOI DE FINANCE 2010, explicitée par l’instruction
N° 002/MEEDD/DGI/DLC du 13 juin 2012) (auquel se réfère l’article 26 du code de la sécurité sociale) à
concurrence de pourcentages du salaire fixés comme suit :
- 6% pour le logement ;
- 5% pour la domesticité ;
- 25% (dans la limite de 120 000 F CFA par mois et par personne) pour la nourriture sauf s’il s’agit
de la fourniture de ration aux salariés rendue obligatoire par l’arrêté N° 259 du 8 février 1954.
b. Rémunérations exonérées
Il s’agit de :
- Remboursement de frais ;
- Prestations sociales ;
- Indemnité de Sujétion Nationale ;
- Indemnité de licenciement ;
- Indemnité de services rendus à hauteur de 50% de son montant en cas de départ à la retraite.
K.E. OBORO
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
La base des cotisations à la CNSS ne peut être inférieure pour chaque salarié au montant du SMIG.
Le montant du plafond annuel de l’assiette de calcul des cotisations est fixé à 18 000 000 F CFA, ce qui
équivaut à un plafond mensuel de 1 500.000F CFA.
- Prestations familiales : 8%
- Accidents de travail : 3%
- Assurance vieillesse : 5%
- Distribution de médicaments : 2%
- Hospitalisations : 1,50%
A ces cotisations à la CNSS, il faudra désormais ajouter les cotisations à la CNAMGS qui s’établissent
comme suit :
Les cotisations à caractère sociale passe donc de 22.6% à 29.2% (dont Part salariale
2.5% + 2.5% = 5% et part patronale 20.1% + 6.6% =26.7%)
K.E. OBORO
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
Prévue par l’article 346 du nouveau CGI MODIFIE PAR LA LOI DE FINANCE 2013, la TCS est un impôt
auquel sont assujettis les salariés percevant plus de 150 000 F CFA par mois.
La base de l’impôt est constituée par le montant brut des salaires versés auxquels il faut ajouter les
avantages en nature, et après déduction des cotisations à la CNSS et à une caisse de retraite.
2. L’IRPP
a) Principe
Conformément à l’article 73 du nouveau C.G.I. sont imposables dans cette catégorie, les traitements,
indemnités, émoluments, salaires, pensions et rentes viagères lorsque l’activité rétribuée est exercée au
Gabon.
Il est à noter que le champ d’application de l’IRPP à connu des innovations portant sur :
Concernant la détermination du domicile fiscal, le Code Général des Impôts (CGI), sous réserve des
conventions fiscales, complète les critères traditionnels que sont, l’habitation principale.
- Les Personnes physiques qui ont une résidence habituelle au Gabon ou y ayant résidé six mois au
moins dans l'année ;
- les personnes qui y possèdent leur centre d'intérêts ou d'affaires.
En effet, une personne qui ne séjourne pas au Gabon de façon continue peut y être imposée, si la
somme des périodes de séjour au cours d'une année fiscale considérée atteint six mois.
De même, les personnes qui ne possèdent pas de résidence habituelle au Gabon et dont le lieu de séjour
principal n'est pas situé au Gabon, peuvent y être imposées dès lors qu'elles y possèdent un centre
d'intérêts ou d'affaires.
K.E. OBORO
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
L'intérêt de ces nouveaux critères est de permettre, à partir d'un point d'attache, d’appréhender dans
tous les cas, des revenus de source gabonaise qui auraient pu échapper au pouvoir d'imposition du
Gabon.
Le CGI institue désormais la possibilité pour le chef de famille de former un foyer fiscal avec l’une
quelconque de ses épouses.
Le foyer fiscal sera, en effet, composé d'une seule épouse, les autres étant imposables personnellement
et distinctement sur leurs revenus propres.
Cependant, les dispositions du code n'interdisent pas le changement d'épouse dans la composition du
foyer fiscal. Le chef de famille a donc la possibilité, d'une année à une autre, de faire sa déclaration avec
l'épouse de son choix, à condition de le notifier préalablement à l'administration au 1 er janvier de l'année
d'imposition.
Par ailleurs, en tant que chef de famille, le père peut décider de déclarer tous les enfants dans le cadre
du foyer fiscal qu'il constitue avec l'une des épouses y compris ceux de l’épouse imposée distinctement ;
dans le cas contraire, ces enfants seront pris en compte dans la déclaration de leur mère.
Pour la détermination de l'impôt dû dans le cadre du mariage polygamique, les charges supportées
doivent faire l'objet d'une attention particulière. Des risques de double emploi peuvent se produire
entre le foyer fiscal constitué et les épouses imposées distinctement.
Ainsi, lorsque le mari, qui est le chef de famille, décide de déclarer tous les enfants, y compris ceux de
l'épouse imposée distinctement, cette dernière ne peut plus, pour la même année, les faire apparaître
dans sa déclaration.
Le CGI introduit une différence dans le traitement des RCM selon qu'ils sont perçus par une personne
physique ou par une personne morale.
Lorsque le bénéficiaire des RCM est une personne physique, ces revenus sont imposés au taux de 20 %.
Ils sont, en revanche, soumis au taux de 15 % lorsque le bénéficiaire est une personne morale. Cette
imposition est libératoire du paiement de tout autre impôt sur les revenus ou les bénéfices.
Le montant des dividendes nets reçus n'est pas intégré au bénéfice passible de l'impôt sur les Société
(IS).
K.E. OBORO
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
b) les nouveaux régimes d’imposition
L’ancien Code Général des Impôts Directs et Indirects(CGIDI) prévoyait plusieurs régimes d’imposition
pour les bénéfices professionnels. En fonction de leur Chiffre d’affaires, il existait ainsi :
- dans la catégorie des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC), quatre régimes d'imposition :
l'impôt forfaitaire sur le revenu (IFR), le forfait (article 54 CGIDI), le régime du réel simplifié (art.
63 bis CGIDI) et le régime du bénéfice réel (art. 60 CGIDI) ;
- dans la catégorie des Bénéfices Non Commerciaux (BNC), deux régimes d’imposition : le régime
de l'évaluation administrative ou forfait (art. 73 CGIDI) et le régime de la déclaration contrôlée
(art. 75 CGIDI) ;
- dans la catégorie des bénéfices agricoles (BA), deux régimes d'imposition : l’évaluation forfaitaire
(art. 65 CGIDI) et le régime d'imposition d'après le bénéfice réel (art. 68 CGIDI).
Le nouveau CGI institue désormais trois régimes d'imposition applicables aux trois catégories de revenus
professionnels (BIC, BNC et BA), à savoir le régime de base (RB) qui est une innovation majeure du CGI,
le régime simplifié d'imposition (RSI) et le régime réel d’imposition (RRI).
Le régime de base consiste à soumettre au paiement d'un droit fixe annuel les contribuables qui
réalisent un chiffre d'affaires inférieur à 20 000 000 F CFA et qui exercent des activités ht limitativement
énumérées par la loi ou relevant des dernières catégories de la Patente (article 141).
Ce droit fixe, qui est une modalité de paiement de l'IRPP, ne porte que sur les bénéfices professionnels
réalisés dans le cadre de ces activités.
Il faudra noter que le paiement du droit fixe libère le revenu concerné de toute autre imposition à
l’IRPP.
Toutefois, le droit fixe n'est pas exclusif du paiement de l'IRPP lorsque le contribuable dispose d'autres
revenus imposables chacun dans sa catégorie. Par ailleurs, il reste redevable des autres impôts.
Exemple : Employé d'une Société de la place, monsieur X est également propriétaire de deux
appartements qu'il a mis en location et d'un commerce de boissons dont le chiffre d'affaires pour
l'année 200A s'élève à 10 000 000 F CFA.
N.B: Le régime de base se substitue désormais aux anciens régimes du Forfait et de l'impôt forfaitaire
sur le revenu (IFR).
K.E. OBORO
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
Le régime simplifié d'imposition concerne les contribuables dont le chiffre d'affaires est compris entre
20 et 80 millions FCFA.
Le bénéfice net imposable est déterminé en déduisant du montant du chiffre d'affaires hors taxe, un
abattement forfaitaire égal à :
- 70 %, s’il s’agit des entreprises dont l’activité est l’achat revente ou la production de biens
destinés à la revente ;
- 50 %, pour les entreprises de prestation de services ;
- 40 %, pour les professions libérales et assimilées.
Enfin, le régime du réel est réservé aux contribuables qui réalisent un chiffre d’affaires supérieur à 80
millions.
c) Exonérations
Ne sont pas assujettis à l’impôt (art. 91 du nouveau C.G.I..) les allocations, indemnités et frais assimilés
contenus dans le tableau ci-après mais aux conditions suivantes :
☞ Pour être exonérés, les allocations, indemnités et frais divers destinés à couvrir les frais
inhérents à la fonction ou à l'emploi, en plus d'être utilisés conformément à leur objet et
de ne pas être exagérés, doivent, selon les cas, remplir d'autres conditions propres à leur
nature.
☞ Le CGI dans ses articles 91, 91 bis et 91 ter a élargi le champ de ces exonérations et
supprimé la condition portant sur la nécessité de percevoir une rémunération mensuelle
inférieure à 600 000 F CF A pour en bénéficier.
K.E. OBORO
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
Nature de l’allocation, de l’indemnité ou frais assimilés (article Conditions d’exonération Observations ou commentaire
91 CGI)
- Les allocations ou avantages à caractère familial versés Le montant maximum admis est de 20 000 F
par les employeurs à leurs employés ; CFA par mois et par enfant.
K.E. OBORO
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
K.E. OBORO
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
- Le capital décès ;
- les indemnités représentatives de frais versées aux
fonctionnaires et personnel assimilés par la Direction
Générale du Budget, à savoir : les indemnités de
logement, de résidence, de transport ;
- les frais de voyage pour congé réellement exposés dans
la limite de la valeur d’un billet par an au tarif normal ;
- les revenus constitutifs de primes de performance, de - L'exonération doit être prévue par la
primes de rendement, de primes d’intéressement, de loi ;
gratifications, de bonus de fin d'année, de bonus de - Les primes doivent conserver leur - Si le montant annuel et global de ces
performance de primes de résultat, de treizième mois, caractère exceptionnel (versement avantages est supérieur à quatre (4)
de primes de fin d'année, versées dans l’année par des effectué une fois par an) ; millions, l'excédent est soumis à
entreprises à leurs salariés. - La somme annuelle et globale de ces l'impôt.
avantages doit être inférieure ou
égale à quatre (4) millions.
- La prime de caisse - Elle ne doit être allouée qu'aux - L'exonération des primes qualifiées
personnes effectivement de «primes de caisse», ne sera admise
responsables d'une caisse dans que s'il est avéré que celles-ci sont
l'entreprise. allouées conformément à leur objet.
- L’indemnité de voiture ou d’entretien de véhicule. - Cette indemnité allouée par - Elle n'est pas cumulable avec
l'employeur n'est exonérée que dans l'indemnité de déplacement.
la limite de 100 000 FCF A par mois.
Les bénéficiaires :
- ne doivent pas disposer d'une
voiture; fournie par la société ou
entretenue par elle ;
- doivent utiliser leur véhicule à des
fins professionnelles.
K.E. OBORO
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
- L’indemnité de déplacement Elle doit correspondre exactement à la durée Indemnité forfaitaire et journalière, elle est
du déplacement effectué par le salarié dans exclusive du remboursement des frais réels.
le cadre de son activité professionnelle pour
le compte de l’entreprise
- L’indemnité de vêtement Elle doit se rapporter à des vêtements On entend par tenue professionnelle, un
spécifiques ou des tenues professionnelles vêtement dont le port est imposé par
l'employeur pendant les horaires de travail.
Une telle exigence doit être justifie. par
l'intérêt de la clientèle. ou encore pour des
raisons de sécurité.
Le port obligatoire de la tenue de travail doit
être prévu par la loi, la convention collective
ou le règlement intérieur.
- L’indemnité de transport L'entreprise assure le transport de son Elle est versée au travailleur pour lui
personnel ; permettre de faire face aux frais de
⮚ Pour les travailleurs dont le déplacement nécessite 4 - Les frais de transport sont déplacement du domicile au lieu de travail et
voyages par jour : 5 000 FCFA/ jour de travail. remboursés par l'entreprise ; vice versa.
⮚ Pour les travailleurs dont le déplacement nécessite 2
voyages par jour : 2500 F CFA/jour de travail. NB : En cas de cumul, l'indemnité sera
réintégrée dans la base imposable.
K.E. OBORO
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
N.B. : par jour de travail il faut entendre, tous les jours ouvrés, - le salarié est logé au sein ou aux abords de Un logement étant mis a sa disposition par la
même les jours de week-end, dès lors que le contrat de travail le son lieu de travail. société, cette indemnité constitue un revenu
prévoit. supplémentaire et de ce fait, sera réintégré
en totalité comme supplément de salaire.
- L’indemnité de licenciement - En cas de rupture du contrat de C’est une indemnité de rupture du contrat de
travail à l’initiative de l’employeur travail (articles 70 et suivants du code du
travail).
K.E. OBORO
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
- L’indemnité de services Elle doit être versée : Elle suit ici le même sort fiscal que l’indemnité de licenciement.
rendus
- Au travailleur faisant valoir ses droits à la L’indemnité de services rendus est imposable de la manière suivante :
retraite ;
- Aux ayants droit du travailleur décédé ; - En cas de départ à al retraite : à 50 % entre les mains du
- Au travailleur démissionnaire ; bénéficiaires ;
- Au travailleur, dans le cadre d’un plan - cas de décès : à 50 % entre les mains des ayants droit du
social. travailleur décédé;
- En cas de démission : 100 % entre les mains du salarié, sauf lorsque la
rupture du connut intervient par la faute de l’employeur.
Il convient de rappeler que l'exonération de ces primes et indemnités est aussitôt admise, dès lors qu'elles sont utilisées conformément à leur
dénomination et qu'elles sont justifiées.
Le respect des seuils d'exonération de ces allocations est impératif. Ainsi, le montant des frais engagés au-delà des plafonds fixés doit être
réintégré dans la base imposable.
N.B : Les indemnités et frais ayant un caractère de remboursement ne sont pas imposables.
K.E. OBORO
2 - Détermination du revenu imposable
a) Principe
Le revenu imposable est égal au montant net des traitements, indemnités et émoluments, salaires, pensions et rentes viagères, ainsi que de
tous les avantages en argent et en nature accordés aux intéressés, après déduction des retenues faites en vue de la constitution de pensions ou
de retraites ainsi que des cotisations aux assurances sociales et déduction des frais professionnels (soit forfaitairement, soit pour leur montant
réel).
Les avantages en nature ainsi que toute indemnité représentative d’avantages en nature sont soumis à l’I.R.P.P., selon l’évaluation suivante :
☞ logement : 6 % du salaire brut (après déductions des cotisations sociales) hors l’avantage en nature logement. Toutefois, dans
l’hypothèse du versement d’une indemnité représentative d’avantage en nature pour le logement, la fraction de l’indemnité qui
dépasse 250.000 F.CFA ou 40 % du salaire brut mensuel avant ladite indemnité est comprise en totalité dans le revenu
imposable ;
☞ nourriture : 25 % du salaire brut (après déductions des cotisations sociales) avec un maximum de 120.000 F.CFA par personne et
par mois, sauf s’il s’agit de la fourniture de rations aux salariés rendue obligatoire par l’arrêté n° 259 du 8 février 1954.
La base de référence pour le calcul des avantages en nature est constituée par le montant brut du salaire après déduction des retenues faites
par l’employeur au titre de la constitution de pensions ou de retraites ainsi que des cotisations aux assurances sociales, compte non tenu des
allocations spéciales destinées à couvrir les frais inhérents à la fonction ou l’emploi qu’elles soient exonérées ou non. Les avantages en nature
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
sont à retenir dès lors que le salarié séjourne effectivement au Gabon. Les avantages en nature sont exclus de la base imposable pendant la
période des congés payés.
Dans le traitement des avantages en nature, une distinction doit être faite entre l'octroi d'un avantage en nature et le versement d'une
indemnité représentative d'avantage en nature.
Lorsque la société octroie des avantages en nature ou lorsqu'elle supporte certaines charges (Eau, électricité, logement, domesticité,
nourriture) au profit du salarié, la base imposable est déterminée par la simple application des taux prévus au salaire brut perçu après
déduction des cotisations sociales.
Application
La base imposable est déterminée par simple application des taux prévus et en tenant compte de l'avantage effectivement reçu.
CNSS : 18 000 000 x 2,5% = 450 000 (la base des cotisations sociales est plafonnée à
1 500 000 par mois, soit 18000 000 par an).
Montant des avantages en nature : 1 227 500 + 1 473 000 + 1 227 500 = 3 928 000
Base d’imposition : 24 550 000 + 3 928 000 = 28 478 000 (base TCS avant l'abattement de 20 %)
Sauf dispositions expresses l'exonérant, toute indemnité représentative d'avantage en nature doit être comprise dans la base d'imposition
dans les limites des taux prévus et du montant effectivement reçu par le contribuable. La fraction de l'indemnité qui dépasse les limites
indiquées est affranchie de l'impôt (LF. 2010).
L’indemnité de logement est exonérée dans la limite de 40 % du salaire brut mensuel avec un plafond de 250 000 F.
Reprenant l'exemple ci-dessus et en supposant que le salarié bénéficie d'une indemnité de logement de 15 000 000 F, sa base d'imposition sera
déterminée comme suit :
- Limite de l'exonération : 24550 000 x 40 % = 9 820000 supérieur à 3.000.000 (250 000 par mois).
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
Si le salaire après CNSS était de 6.500.000, la limite de l'exonération serait de : 6.500 000 x 40 % = 2.600.000 FCFA.
En conséquence, le montant à réintégrer dans la base imposable serait de 15 000 000 – 2 600.000 = 12.400.000 FCFA.
Il convient de préciser que l'application du taux de 6% prévu pour la détermination de l’avantage en nature logement ne se cumule pas (plus)
avec l'imposition du supplément de l’indemnité représentative de l'avantage en nature logement.
b) Cas des indemnités représentatives des autres avantages en nature (Article 93 alinéa 2)
Dans ce cas de figure, il n'est plus, systématiquement, fait application des taux prévus à l’article 93 du CGI pour la détermination du montant
de l'avantage en nature. Ce montant est déterminé par comparaison entre le montant forfaitaire obtenu dans la limite des taux prévus et le
montant de l'indemnité effectivement perçue.
CAS 1 : L’indemnité représentative de l'avantage en nature est inférieure au montant forfaitaire
Si le montant perçu est inférieur au montant forfaitaire, c'est le montant perçu qui sera inclus dans la base imposable.
Exemple : Au titre de l'année 2010, un salarié perçoit une indemnité représentative d'avantage en nature nourriture de 1 000 000 F. Quelle
sera sa base imposable sachant qu’il perçoit un salaire mensuel de 2 500 000 F ?
Nourriture (25 %) : 30 000 000 x 25 % = 7 500 000, la limite légale imposable est de 120 000 F par personne et par mois ; soit 1 440 000 CFA par
an.
Or, le montant de la ration prise en charge qui est de 1 000 000, est inférieur à ce plafond. Pour le calcul de la base imposable on retient le
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
CAS 2 : L’'indemnité représentative de l'avantage en nature est supérieure au montant forfaitaire
Si la somme effectivement perçue est supérieure au montant déterminé par application du taux, c'est ce dernier montant qui sera rapporté à la
base imposable.
Supposons que, pour le paiement des salaires de ses deux employés de maison, le même salarié perçoit une indemnité représentative
d'avantage en nature pour domesticité de 1 600 000. La base imposable sera déterminée comme suit :
Au total, pour les avantages en nature portant sur l'eau, l'éclairage, la domesticité et la nourriture, il ressort que c'est le montant le plus
favorable au contribuable qui devra toujours être retenu pour le calcul de la base imposable.
Par ailleurs, Lorsque le montant de l'indemnité représentative de l'avantage en nature est supérieur au seuil déterminé par la loi, l'excédent
devra être réintégré dans la base d’imposition de l'entreprise pour être soumis à l’IS et l'IRCM.
d) Dépenses déductibles
Il s’agit des retenues opérées par l’employeur (y compris le cas échéant les retenues ayant un caractère rétroactif) et versées à des
caisses de retraite présentant pour le salarié un caractère obligatoire.
La seule cotisation prélevée sur le salaire et versée à la C.N.S.S. est la cotisation de retraite de 2,5 %.
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
☞ Frais professionnels
Le salarié a le choix entre opérer une déduction forfaitaire ou déduire les frais réellement exposés.
✔ Déduction forfaitaire
Cette déduction forfaitaire est de 20 % pour la généralité des salariés, avec un maximum de 10.000.000 F.CFA par an, quel
que soit le nombre de mois travaillés. Elle est portée à 25 % pour les indemnités allouées aux parlementaires et ministres
et n’est pas plafonnée.
b. Calcul de l’impôt
Le calcul de l’IRPP est effectué à partir du revenu brut imposable préalablement arrondi au millier de francs inférieur.
☞ le revenu brut imposable, après déduction des frais professionnels, est divisé par le nombre de parts correspondant au quotient
familial dont bénéficie le salarié ;
☞ au chiffre ainsi obtenu qui représente le montant de chaque part du revenu, on applique le barème de l’impôt. L’application du
barème donne le montant de l’impôt correspondant à chaque part de revenu ;
☞ le chiffre obtenu est multiplie par le nombre de parts pour aboutir au montant total de l’impôt.
0,8S S-A
Q = --------- ou Q = ---------
P P
IRPP = K x P
a) La règle
Le système dit du quotient familial consiste à diviser le revenu imposable du contribuable en un certain nombre de parts qui est fonction de sa
situation de famille (célibataire, marié, veuf ou divorcé) et du nombre de personnes fiscalement considérées comme étant à sa charge.
Sont considérés comme étant à la charge du contribuable, à condition de n’avoir pas de revenus distincts de ceux qui servent de base à
l’imposition de ce dernier, ses enfants légitimes, reconnus ou adoptifs :
- majeurs lorsqu’ils justifient de la poursuite de leurs études jusqu’à l’âge de 28 ans ou lorsqu’ils sont infirmes ; l’enfant infirme compte
pour une part entière au lieu d’une demi-part.
Les enfants mineurs orphelins de père et mère, recueillis au foyer du contribuable sont considérés comme enfants à charge.
Cas particuliers :
Salariés ayant
- Enfants majeurs ;
- Enfants décédés après 16 ans ;
Célibataire Sans enfant à charge - Pension de 40% au moins pour
Divorcé invalidité de guerre ou de 1,5 part
Veuf après deux ans travail ;
- Pension de veuve de guerre.
Célibataire Avec enfants à charge Pour lui-même 1,5 part
Divorcé Pour chaque enfant à charge + 0,5 part
Marié Sans enfants à charge 2 parts
Veuf (2 premières années)
Marié Avec enfants à Pour lui-même 2 parts
Veuf charge Pour chaque enfant + 0,5 part
Le chef de famille dont l’épouse est salariée bénéficie du nombre de parts correspondant à sa situation, selon le droit commun.
L’enfant infirme, majeur ou mineur compte pour 1 part au lieu d’une demi-part.
Il est retenu la situation et les charges telles qu’elles existent au 1 er janvier de l’année d’imposition.
Toutefois, en cas de mariage du contribuable ou d’augmentation de ses charges de famille en cours d’année, c’est la situation au dernier jour
de l’année fiscale d’imposition qu’il convient de retenir.
f. Barème d’imposition
Le nouveau barème d’imposition prévu par la loi de finances pour la gestion 2001 se présente comme suit :
FRACTION DU REVENU IMPOSABLE POUR UNE PART ( F CFA) APLLICATION DU
TAUX
0 1 500 000 0% x Q – 0
1 500 001 1 920 000 5% x Q – 75 000
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
- Acomptes ;
- Avances ;
L’employeur est débiteur vis-à-vis de la CNSS de l’ensemble des cotisations soit 22,60% (part patronale + part salariale).
Il est responsable du versement des cotisations, y compris la part mise à la charge du travailleur (2,5%), qui est précomptée sur la
rémunération de celui-ci lors de chaque paie.
L’employeur doit avant, le trentième jour suivant l’échéance de chaque trimestre civil, faire parvenir à la caisse, une déclaration de relevé
nominatif des salaires (RNS), faisant ressortir, pour chacun des salariés qu’il a employés au cours du trimestre écoulé, le montant plafonné des
rémunérations ainsi que la durée du travail effectué. Cette déclaration de relevé nominatif doit être accompagnée du paiement des cotisations.
Les RNS doivent être accompagnés d’un avis de cotisations trimestrielles émis par la CNSS au nom de l’employeur.
- Formulaire n° 1 relatif aux Instructions Générales sur les Cotisations sur Salaires. Ce formulaire est à conserver par le déclarant ;
- Formulaire n° 2 à joindre au paiement qui recueille les informations sur cumul trimestriel des salaires plafonnés (ce cumul doit
correspondre aux salaires portés sur le RNS), les cotisations brutes, différentes déductions et la cotisation nette à verser.
Le montant des cotisations dues à la CNSS n’apparaît pas sur les relevés nominatifs mais sur le formulaire n° 2.
1. L’IRPP, la TCS,
Chez les salariés, ces différents impôts font l’objet de retenues à la source c’est-à-dire qu’ils sont précomptés sur les salaires des travailleurs.
Ces retenues sont portées sur le bordereau modèle 31 et déposées en trois exemplaires à la Direction Générale des Impôts. Les déclarations
doivent être accompagnées du versement (chèque certifié).
A ces cotisations, il convient d’ajouter le Fond National pour l’Habitat (FNH) dont les taux est de 2 % calculé sur les mêmes bases que les
cotisations sociales.
A cet effet, le législateur a prévu des formulaires. La Déclaration Annuelle des Salaires (DAS) se compose principalement de six (9) documents
que sont :
ID 25 BIS : DECLARATION DES SOMMES VERSEES AUX EXPLOITANTS FORESTIERS ET MONTANTS DES RETENUES A LA SOURCE EFFECTUEES EN
CAS DE FERMAGE (art. 181 du CGI)
ID 26 : DECLARATION DES SOMMES VERSEES AUX PRESTATAIRES DE SERVICE NON ASSUJETTIS A LA TVA ET MONTANT DES RETENUES
EFFECTUEES (art. 182 et 189 du CGI)
A. Le bulletin de paie
Lors du paiement, l’employeur doit remettre au salarié une pièce justificative, le bulletin de paie.
● Les éléments d’indentification de l’entreprise et du salarié, ainsi que les références de la convention collective applicable et la position
du salarié dans la classification conventionnelle ; l’employeur est tenu d’appliquer la convention correspondante à l’activité principale
de son entreprise, qu’il l’ait personnellement signée, ou bien qu’il soit adhérent d’une organisation signataire, ou encore qu’elle ait été
étendue.
● La période pour laquelle la rémunération est versée ;
● Les composantes de la rémunération brute : heures normales, heures supplémentaires, primes, avantages en nature… ;
● La nature et le montant des prélèvements sociaux et fiscaux opérés sur les composants de bulletin de paie, notamment : la nature et le
montant des cotisations de sécurité sociale, tant en ce qui concerne la part patronale que la part salariale ;
● La mention de la date du paiement ;
● La mention éventuelle des congés pris durant la période, et l’indemnité de congés payés ;
● La mention invitant le salarié à conserver le bulletin sans limitation de durée ;
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
Il revient à l’employeur de prouver qu’il a exécuté son obligation de payer le salarié. L’acceptation du bulletin de salaire sans protestation ni
réserve ne fait pas obstacle à ce que le salarié formule une réclamation ou intente une action en paiement de sommes ne figurant pas sur le
bulletin de paie et qu’il estimerait lui être dues (art L. 143-4 du code du travail).
3. Conservation
Les employeurs doivent conserver un double des bulletins de paie de leurs salariés pendant 5 ans. En cas de contrôle, les inspecteurs du travail
peuvent en exiger la communication.
4. Prescription
L’action en paiement du salaire se prescrit par 5 ans. Cette prescription s’applique aux salaires et compléments de salaire et court du jour où le
salaire est devenu exigible.
L’employeur doit payer le salaire échu dans les délais fixé. Le retard de paiement du salaire entraîne la responsabilité civile et pénale de
l’employeur.
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
BP
BULLETIN DE PAIE
LIBREVILLE
Stat: N° Monsieur
CNSS: N°
N° SECT SERVICE REG MATRIC EMPLOI NAT QUALIFICATION PERIODE DE PAIE
CNSS
BANQUE VIRT: N° COMPTE :
CODE LIBELLE RUBRIQUE BASE TAUX GAINS RETENUES
25 Nb Jours Présence Mois
35 Salaire base présence
195 Salaire brut total
330 CNSS Gabon
360 Base TCS
365 TCS
395 IRPP
411 Salaire net
455 Salaire net
620 Solde avant arrondi
640 Net à payer arrondi
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
Les quotités cessibles et saisissables sont prévues par la loi et s’imposent à l’employeur.
Deux cas sont à distinguer : selon qu’il s’agisse d’un prêt ordinaire ou d’un prêt accordé en vue de la construction, de l’amélioration de l’habitat
ou de l’équipement familial.
Au-delà de 150 000 F CFA de rémunérations nettes mensuelles, le salaire est cessible et saisissable en totalité. A contrario, la partie non cessible jusqu’à
150 000 FCFA est de 120 000 FCFA pour un prêt ordinaire et de 67 500 FCFA pour un prêt immobilier ou d’équipement.
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
ANNEXES
TABLEAU SYNTHETIQUE SUR LA FISCALISATION OU NON DES ELEMENTS DE LA PAIE
REGIME FISCAL REGIME SOCIAL OBSERVATIONS OU CONDITIONS
ELEMENTS D’APPLICATION
IMPOSABLE NON IMPOSABLE A réintégrer dans la
base CNSS OUI = O
NON = N
le salaire de base X Oui Revenu principal
la prime de quart X Oui Versée pour compenser un désagrément
professionnel
le sursalaire X Oui Complément logique du salaire de base
Indemnité de transport X Oui Il’ s’agit d’un remboursement de
Au sens du CGI, l’indemnité de transport dans la limite de Au-delà de 35.000F frais donc exonéré
est versé au salarié pour faire face aux 100.000FCFA par mois par mois - dans la mesure où elle n’est pas
frais de déplacement du domicile au lieux et par salarié. (d’après la note exagérée,
de travail et vice versa circulaire 051/MTEPS - sous réserve que la rémunération
(il est porté à 35.000F CFA par mois et par du 05 octobre 2010 principale des intéressées (salaires
salarié par décret N° 126 du 23 avril 2010. bruts et autres indemnités)
-
Allocations familiales Allocation à caractère NON LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE 2009/ loi
familial plafonnée à de finances 2010/ Article 91 du CGI 2011
20 000F par mois et par
enfant.
l’indemnité de blanchissage N Il’ s’agit d’un remboursement de
frais donc exonéré
- dans la mesure où elle n’est pas
exagérée,
- sous réserve que la rémunération
principale des intéressées (salaires
bruts et autres indemnités)
les 13ème, 14ème mois … Fiscalisée lorsqu’elle X Oui Exonérée aux conditions ci-après :
est mensualisée Exonérée aux ● Versée annuellement en une fois
conditions ci-après : A réintégrer dans la ● Dans la limite de 4.000.000F sur le
● Versée base CNSS sans total des primes à caractère
annuelleme limitation sauf exceptionnel
nt en une disposition contraire Confère
fois l’instruction n° ● l’instruction n°143/2004 du 15
● Dans la 144/2004 et du 7 novembre 2004
limite de décembre 2004 ● l’instruction n° 144/2004 et du 7
4.000.000F décembre 2004
sur le total ● la note circulaire émanant de la
des primes direction générale des impôts
à caractère datée du 29 novembre 2004
exceptionnel
Prime de caisse X N
Confère
● la loi 12/2000 du 12 octobre 2000
● l’instruction n°143/2004 du 15
novembre 2004
● l’instruction n° 144/2004 et du 7
décembre 2004
● la note circulaire émanant de la
direction générale des impôts
datée du 29 novembre 2004
TRAVAUX DIRRIGES
TD N° 1 SIMBA
Les éléments de la paie du mois d’avril 2012 de Monsieur SIMBA soudeur à SEEG (service haute tension) sont les suivants.
TD N° 2 ONGOLO
Les éléments de la paie du mois d’avril 2012 de Monsieur ONGOLO assistant RH à(service RH) sont les suivants.
TD N° 3 OMINALOGO
Les éléments de la paie du mois d’avril 2012 de Mme OMINAKOGO Conseiller du Secrétaire permanent à la HAUTE AUTORITE (service RH) sont
les suivants.
Allocations familiales Allocation à caractère NON LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE 2009/ loi de
familial plafonnée à finances 2010/ Article 91 du CGI 2011
20 000F par mois et par
enfant.
l’indemnité de blanchissage N Il’ s’agit d’un remboursement de frais
donc exonéré
- dans la mesure où elle n’est pas
exagérée,
- sous réserve que la rémunération
principale des intéressées (salaires
bruts et autres indemnités)
les 13ème, 14ème mois … Fiscalisée lorsqu’elle X Oui Exonérée aux conditions ci-après :
est mensualisée Exonérée aux ● Versée annuellement en une fois
conditions ci-après : A réintégrer dans la base ● Dans la limite de 4.000.000F sur le
● Versée CNSS sans limitation sauf total des primes à caractère
annuelleme disposition contraire exceptionnel
nt en une l’instruction n° 144/2004 et Confère
fois du 7 décembre 2004 ● l’instruction n°143/2004 du 15
● Dans la novembre 2004
limite de ● l’instruction n° 144/2004 et du 7
4.000.000F décembre 2004
sur le total ● la note circulaire émanant de la
des primes direction générale des impôts datée du
à caractère 29 novembre 2004
exceptionnel
Prime de caisse X N
Confère
● la loi 12/2000 du 12 octobre 2000
● l’instruction n°143/2004 du 15
novembre 2004
● l’instruction n° 144/2004 et du 7
décembre 2004
● la note circulaire émanant de la
direction générale des impôts datée du
29 novembre 2004
Que prévoit la loi en cas de modification, dans une même année xxxx, du nombre de part à prendre en considération ? (Ex: Passer de célibataire
sans enfant à célibataire avec un(1) enfant)
L'article 173 du code général des impôts dispose : "La situation et les charges de famille dont il doit être tenu compte sont celles existant au 1er
janvier de l'année d'imposition. Toutefois, en cas de mariage du contribuable ou d'augmentation de ses charges de famille en cours d'année, il est
fait état de la situation au 31 décembre de l'année d'imposition ...".
Si vous êtes salarié d'une entreprise privée, votre employeur doit effectuer une régularisation de l'IRPP qui vous a été prélevé du début de l'année
(1er janvier) à la date de naissance de votre enfant. Cette régularisation doit se traduire par un remboursement de l'IRPP sur le bulletin de salaire
du mois au cours duquel vous avez remis l'acte de naissance de votre enfant à votre employeur.
Supposons que vous ayez décidé de rompre avec le célibat, que vous vous êtes marié et que vous avez remis l'acte de mariage à votre employeur
en septembre 2016.
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
Le fait d'être passé de "célibataire" à "marié" entraîne automatiquement la hausse du nombre de vos parts fiscales. Au lieu d'une part (que vous
aviez lorsque vous étiez célibataire), vous comptez maintenant deux (2) parts. Et ce changement est considéré comme s'étant produit en janvier
2016 (alors que le mariage n'a eu lieu qu'en septembre, cool non !).
- Montant apparaissant sur la ligne IRPP de vos bulletins de janvier à août 2016 (avant votre mariage) : 60 000 FCFA
- Montant de l'IRPP qui vous sera prélevé à partir de septembre 2016 : 35 000 FCFA
- Montant du remboursement (ou régularisation) que l'employeur doit effectuer à votre profit : (60 000 - 35 000) x 8 mois = 200 000
FCFA.
- une ligne IRPP dont le montant sera : 35 000 (retenue sur salaire)
- une ligne Régul IRPP dont le montant sera 200 000 FCFA (gain pour vous).
Tout ce qui est décrit ci-dessus s'applique également en cas de naissance d'un enfant.
C'est le résultat de la division du revenu net global par le nombre de parts que compte le foyer fiscal.
Le nombre de parts à prendre en considération pour la division du revenu imposable prévue à l'article 169 du CGI
est fixé comme suit (cf. Art. 170 à 173 du CGO) :
- Célibataire, divorcé ou veuf sans enfant à charge : 1 part;
- Marié sans enfant à charge, célibataire ou divorcé ayant un enfant à charge : 2 parts;
- Marié ou veuf dans les deux ans suivant le décès de l’épouse ayant un enfant à charge : 2,5 parts;
- Célibataire ou divorcé ayant deux enfants à charge : 2,5 parts;
- Marié ou veuf dans les deux ans suivant le décès de l’épouse ayant deux enfants à charge : 3 parts;
- Célibataire ou divorcé ayant trois enfants à charge : 3 parts;
- Marié ou veuf dans les deux ans suivant le décès de l’épouse ayant trois enfants à charge : 3,5 parts;
- Célibataire ou divorcé ayant quatre enfants à charge : 3,5 parts.
Le nombre d'enfants à prendre en compte pour la détermination du nombre de parts du foyer fiscal est limité à six. Si vous avez plus de six
enfants (6 enfants), il ne sera tenu compte que des six premiers.
Le nombre de parts à prendre en considération en ce qui concerne les contribuables n'ayant pas d'enfants à charge
est fixé à 1,5 s'il s'agit de contribuable célibataire, divorcé ou veuf lorsque ces contribuables :
a) ont eu et élevé un ou plusieurs enfants majeurs ou faisant l'objet d'une imposition distincte ;
b) ont eu un ou plusieurs enfants qui sont morts à la condition que l'un d'eux au moins ait atteint l'âge de seize ans
ou que l'un d'eux au moins soit décédé par suite de fait de guerre ;
c) sont titulaires, soit d'une pension d'invalidité de guerre ou d'accident du travail d’au moins 40 %, soit d'une pension
de veuf ou de veuve de guerre.
Le quotient familial est augmenté d'une part entière, au lieu d'une demi-part, pour l'enfant infirme.
Vous trouverez ci-dessous des exemples de calcul des impôts sur salaire (calcul mensuel et annuel portant sur des
revenus différents).
La détermination du revenu net imposable est obtenu après détermination du revenu brut imposable.
Le revenu net imposable est obtenu après détermination du revenu brut imposable.
Ce dernier s’obtient après déduction des retenues faites par l’employeur en vue de la constitution de pensions ou de retraites ainsi
que des cotisations aux assurances sociales.
A la base obtenue après déduction des cotisations sociales, il est ajouté les accessoires de salaires (avantages en nature).
De la base après TCS il est procédé à un abattement pour frais professionnels évalués forfaitairement à 20 % du revenu brut
imposable sus déterminé, dans la limite de 10.000.000 FCFA. Cet abattement est porté à 25 % en ce qui concerne les indemnités
allouées aux parlementaires et aux Ministres. (Cf. Articles 92 et 94 du CGI).
Autrement dit le revenu net imposable s’obtient en déduisant de la base après TCS les frais professionnels.
Le revenu foncier net imposable est obtenu en déduisant du revenu foncier brut les charges de propriété.
- Les intérêts de dettes contractées auprès d’un organisme financier pour la conservation, l’acquisition, la construction, la
réparation ou l’amélioration desdites propriétés ;
- Les impositions autres que celles incombant normalement à l’occupant, perçues à raison desdites propriétés et notamment la
Taxe Spéciale Immobilière sur les Loyers (TSIL), la Contribution Foncière des Propriétés Bâties (CFPB) et la Contribution
Foncière des Propriétés Non Bâties (CFPNB) acquittées au cours de l’exercice pour lesdites propriétés ;
NB : seules les CFPB et les CFPNB issues des immeubles bâtis et non bâtis mis en location sont déductibles.
- Une déduction forfaitaire égale à 30 % des revenus bruts et représentant les frais de gestion, d’assurance, d’entretien et
d’amortissement applicable aux seuls revenus déclarés spontanément par les titulaires desdits revenus dans les délais prévus par
les régimes déclaratifs.
A défaut de cette déduction forfaitaire, le contribuable peut opter pour la prise en considération des frais réels justifiés par des
factures.
Pour information, cette option est irrévocable pour trois années consécutives. (Cf. Articles 87 à 89 du CGI).
L’IRPP pour les bénéficiaires de revenus des capitaux mobiliers est déterminé en appliquant sur les revenus suivants, un
prélèvement libératoire dont le taux est fixé à 20 % (Cf. Article 106 du CGI) :
- produits des actions et parts sociales, ainsi que les revenus assimilés (parts de fondateurs bénéficiaires ou intérêts,
commandites, remboursements et amortissements totaux ou partiels de capital, tantièmes, indemnités de session, rémunération de
l’administrateur unique ou des membres des conseils d’administration…) ;
- revenus des obligations effets publics et emprunts (intérêt ou le revenu distribué dans l’année, montant du lot, différence entre
sommes remboursées et taux d’émission des emprunts) ;
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
- revenus des créances, dépôts et cautionnements (créances hypothécaires, privilégiés ou chirographaires, dépôts de sommes
d’argent à vue ou a échéances fixes, cautionnements en numéraires et comptes courants) ;
- intérêts des bons de caisse émis par une entreprise se livrant à une activité au Gabon ;
Par exception au taux de 20%, certains revenus de capitaux mobiliers se voient appliquer des taux réduits à savoir :
- les intérêts des bons de caisse émis par les banques sont assujettis à un prélèvement libératoire au taux de 15 % ;
- les revenus des obligations à échéance d’au moins 5 ans émises au Gabon auxquels il est appliqué une retenue à la source de
10 % libératoire de tous autres impôts.
La plus-value imposable est constituée par la différence entre le prix de cession ou la valeur vénale du bien considéré et le prix
d’acquisition par le cédant.
Pour information, le prix de cession est diminué du montant des frais supportés par le vendeur à l’occasion de cette cession, et le
prix d’acquisition majoré des frais afférents à l’acquisition. Le cas échéant, le prix d’acquisition est majoré des dépenses de
construction, de reconstruction, d’agrandissement, de rénovation ou d’amélioration, réalisées depuis l’acquisition, lorsque celles-
ci n’ont pas été déjà déduites du revenu imposable et qu’elles ne présentent pas le caractère de dépenses locatives.
Pour la détermination de la base imposable, un abattement de 15 % est effectué sur le montant imposable des plus-values
réalisées au cours d’une même année, après application éventuelle des moins-values.
A la base imposable ainsi déterminée, il est appliqué en vue du calcul de l’impôt libératoire de toute autre imposition, un taux de
20%.
e. Bénéfices professionnels (BIC, BNC, BA) : détermination des bases imposables
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
Les bénéfices professionnels sont des bénéfices réalisés par des personnes physiques commerçantes ou non (entreprises
individuelles, entreprenants) à l’occasion de l’exercice d’activités industrielles, commerciales, artisanales, non
commerciales, agricoles et assimilées.
Les bases imposables en matière de bénéfices professionnels dépendent des régimes d’imposition applicables :
- pour les contribuables soumis au régime de l’ Impôt Synthétique Libératoire (ISL), la base imposable découle entre autres de
la tenue d’un cahier recettes dépenses. Les contribuables qui y sont soumis se voient appliquer un droit fixe qui est fonction de
l’activité en cause. Ce droit fixe représente l’ISL ;
- pour les contribuables soumis au Régime Simplifié d’Imposition, la base imposable est déterminée, soit forfaitairement (c’est
le principe), soit en tenant compte des charges réelles supportées par l’exploitant (c’est l’exception) ;
- pour les contribuables soumis au Régime Réel d’Imposition, la base imposable est déterminée en tenant compte des charges
réelles nécessitées par l’exercice de l’activité.
Le revenu global net imposable résulte de la différence entre le revenu global brut et les charges globales déductibles dudit
revenu.
Le revenu global brut est déterminé par la sommation ou l’agrégation des revenus catégoriels nets imposables du contribuable au
cours d’une année, au regard des professions et activités qu’il exerce ; exception faite des revenus de capitaux mobiliers et des
plus-values de cession des particuliers qui sont soumis à un prélèvement libératoire de toute autre imposition à l’IRPP.
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
Les charges ci-après énumérées sont déductibles du revenu global brut lorsqu’elles ne sont pas prises en compte pour la
détermination des différents revenus ou bénéfices catégoriels :
- les intérêts des emprunts et des dettes contractés par le contribuable pour la construction, l’acquisition ou les grosses
réparations des immeubles sis au Gabon et dont il se réserve la jouissance à titre d’habitation principale. Cette déduction est
plafonnée à 6.000.000 FCFA ;
- les arrérages de rentes payés par lui à titre obligatoire et gratuit et des primes d’assurances vie souscrites auprès d’une
compagnie d’assurance, dans la limite de 5 % du revenu brut imposable ;
- les versements effectués volontairement en vue de la constitution d’une retraite dans la limite de 10 % du revenu brut
imposable ;
- les versements effectués à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale au titre des employés de maison.
Pour calculer l’IRPP, il est au préalable nécessaire de déterminer le quotient familial ou le nombre de parts a attribuer au foyer
fiscal imposé, afin d’appliquer le barème prévu à l’article 174 du Code Général des Impôts (CGI).
NB : le foyer fiscal désigne le ménage ou l’ensemble de personnes, dont les ressources font l'objet d'une seule déclaration
de revenus (exemple : époux, épouse et enfants à charge).
- marié sans enfant à charge, célibataire ou divorcé ayant un enfant à charge : 2 parts ;
- marié ou veuf dans les 2 ans suivant le décès de l’épouse ayant un enfant à charge, célibataire ou divorcé ayant deux enfants à
charge : 2,5 parts ;
- marié ou veuf dans les 2 ans suivant le décès de l’épouse ayant deux enfants à charge, célibataire ou divorcé ayant trois
enfants à charge : 3 parts ;
- marié ou veuf dans les 2 ans suivant le décès de l’épouse ayant trois enfants à charge, célibataire ou divorcé ayant quatre
enfants à charge : 3,5 parts ;
Le nombre de parts ainsi déterminé est augmenté d’une demi-part par enfant à la charge du contribuable, dans la limite de six
enfants.
(Q) résulte du rapport entre le revenu global net imposable, arrondi au millier de francs CFA inférieur, et le nombre de parts (P)
dont bénéficie le contribuable, eu égard a sa situation et à ses charges de famille. Il constitue le revenu global net correspondant à
une (1) part.
Revenu pour 1 part (Q) = Revenu Global net imposable / nombre de parts (P)
c. Détermination de (K)
La variable (K) représente le montant de l’IRPP pour une part en fonction de la position de Q dans le barème.
L’usage du quotient pour l’application du barème revient à déterminer l’IRPP brut qui est dû au titre d’une part (k) entière:
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
K = (t% x Q) – N.
De 0 à 1.500.000 FCFA 0
35 % x Q - 1.669.000
Ainsi, l’IRPP brut dû par le contribuable, au regard du nombre de parts dont il bénéficie sera égal à :
IRPP brut = k x p
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
Notons que le nombre de parts (P) auxquelles vous pouvez prétendre est fonction de votre situation familiale et du nombre de
personnes à votre charge au 1er janvier de l’année d’imposition ou au 31 décembre en cas d’augmentation des charges de famille
en cours d’année (naissance ou mariage par exemple).
NB : le nombre d’enfants à prendre en charge est limité à six (6) et chaque enfant donne droit à 0,5 part.
Enfin, pour la détermination de l’IRPP net constituant le solde à payer, on la fait découler de la déduction des différentes
retenues, notamment de la retenue à la source sur les traitements et salaires (art 95 et 96 du CGI) et des différents précomptes de
l’IRPP (art 178 à 182 du CGI) .
Il est également déduit, s’ils existent, les acomptes effectués au titre des bénéfices professionnels (art…du CGI).
a. Revenus exceptionnels
Lorsque, au cours d’une année fiscale, un contribuable a réalisé un revenu exceptionnel et que le montant de ce revenu
exceptionnel dépasse la moyenne des revenus nets d’après lesquels ce contribuable a été soumis à l’IRPP au titre des trois
dernières années, l’intéressé peut demander qu’il soit réparti, pour l’établissement de l’impôt, sur l’année de sa réalisation et sur
les années antérieures non couvertes par la prescription.
La même faculté est accordée au contribuable qui, par suite de circonstances indépendantes de sa volonté, a eu au cours d’une
même année la disposition de revenus correspondant, à la date normale de leur échéance, à une période de plusieurs années.
En aucun cas, les revenus visés au présent article ne peuvent être répartis sur la période antérieure à leur échéance normale ou à
la date à laquelle le contribuable a acquis les biens ou l’exploitation, ou a entrepris l’exercice de la profession génératrice desdits
revenus.
b. Rémunérations occultes
Le revenu imposable des sociétés visées à l’article 80 est constitué par le total formé, d’une part, par le montant global des
sommes que, directement ou par l’entremise de tiers, ces sociétés ont versé au cours de la période retenue pour l’établissement de
l’impôt sur les sociétés, à des personnes dont elles ne révèlent pas l’identité et, d’autre part, par l’avantage qui résulte pour ces
personnes de la prise en charge de l’impôt par la personne morale versante (Cf. Article 164 du CGI).
Le taux de la dernière tranche du barème de l’IRPP est appliqué, sans abattement, aux sommes imposables.
Lorsqu’un contribuable, précédemment domicilié à l’étranger, transfère son domicile au Gabon, les revenus dont l’imposition est
entraînée par l’établissement du domicile au Gabon ne sont comptés que du jour de cet établissement.
La même règle est applicable dans le cas du contribuable qui, n’ayant pas antérieurement de résidence habituelle au Gabon, y
acquiert la disposition d’une telle résidence (Cf. Article 165 du CGI).
d. Revenus de l’année fiscale du transfert du domicile à l’étranger ou de l’abandon de toute résidence au Gabon
Le contribuable domicilié au Gabon, qui transfère son domicile à l’étranger, est passible de l’IRPP à raison des revenus dont il a
disposé pendant l’année fiscale de son départ jusqu’à la date de celui-ci, des bénéfices qu’il a réalisés depuis la fin du dernier
exercice taxé et de tous revenus qu’il a acquis sans en avoir la disposition antérieurement à son départ. (Cf. Article 166 du CGI).
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
Détermination de la base de la CNAMGS
le plus petit montant entre la somme de 250 000 FCFA
Plafond de l'indemnité de logement = et 40% du salaire brut (dans votre cas, 40% x 150 000 =
60 000)
60
Plafond indemnité de logement = = 50 000 x 40%
000
Montant de l'indemnité de logement à ajouter à la base imposable 140
= 200 000- 60 000
= 000
= salaire de base + part de l'indemnité de logement
340
D'oû base CNAMGS = dépassant le plafond + part de l'indemnité de transport
000
dépassant le plafond
Taux CNAMGS salariale = 2%
Montant CNAMGS salariale 6 800
Détermination de la base de la TCS
= salaire de base + part de l'indemnité de logement
321 dépassant le plafond + part de l'indemnité de transport
Salaire brut imposable =
575 dépassant le plafond - cotisation CNSS - cotisation
CNAMGS
150
Part du revenu exonérée de la TCS cf. code général des impôts
000
171
D'oû base TCS =
575
Taux TCS = 5%
Montant TCS 8 579
Détermination de la base de l'IRPP
312
Base IRPP = = Salaire brut imposable mois la TCS
996
-62 L'abbattement est plafonné à 10 000 000 par an ou 833
Abattement pour frais professionnels de 20%
599 333 par mois
250
Base après abattement de 20%
397
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
Nombre de parts fiscales 1 célibataire sans enfant
250
Quotient familial
397
12
Montant IRRP pour 1 part appliquer le barème de l'IRPP
060
12
Montant IRRP pour toutes les parts Impôt pour une part x nombre de parts.
060
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
CFP ET CSS
Suite à la promulgation des nouvelles taxes dans la loi des FINANCES 2017, à savoir la Contribution Spéciale de Solidarité et la Contribution à
la Formation Professionnelle; nous les opérateurs que devons nous faire? Appliquer déjà les retenues part patronale pour la CFP et collecter voire
déduire dans certains cas la CSS. Tout en sachant qu'au niveau de la DGE, il n'y a pas encore des formules de déclaration et comment être
assujettie à la CSS ? Pourrions-nous juste préciser à chaque fois à nos tiers que cette retenue évidement qui a des exonérations émane de la loi
des finances 2017 que nous appliquons et au moment opportun, nous régulariserons avec la DGE.
La loi de finances a été publiée au journal officiel en janvier 2017, les nouvelles dispositions fiscales introduites par cette loi de finances sont
donc applicables depuis janvier.
Malgré l'absence des formulaires de déclaration, les opérateurs économiques sont tenus de prélever la CFP et de facturer & payer la CSS. Les
sommes prélevées seront comptabilisées dans les comptes de l'Etat (dettes fiscales) qui seront créés à cet effet. Les paiements y relatifs se feront
dès que les formulaires seront disponibles.
Quant à vos "tiers", ils sont censés avoir pris connaissance des nouvelles dispositions ("nul n'est censé ignorer la loi"). Si tel n'est pas le cas, vous
devez leur donner l'information.
D'après les informations reçues de la DGE, les formulaires seront disponibles avant la fin du mois de mars 2017.
La CSS suivra le même principe que la TVA c'est à dire déductible & collectée?
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
Non, la CSS et la TVA ont la même base mais ne fonctionnent pas de la même manière.
La CSS payée ne pourra pas être récupérée sur la CSS collectée. La CSS versée ou payée à un fournisseur devra être comptabilisée directement
en charge dans les comptes de l'entreprise qui la paie. De plus, cette charge ne sera pas déductible du bénéfice imposable.
BULLETIN DE SALAIRE
AVEC FORMULE
B.P 805 LBV/GABON Période du 01 au 30
Septembre 2019
Tel: +241 Née le :
NIF: Sexe: Feminin
RCCM. RG LBV Date d'embauche:
N°CNSS: Situation familiale :
Célibataire
Nbre d'enfant : 00
Nombre de parts 1,5
:
Nom de l'employé :
BP : 3655 Libreville / Gabon
Matricule : 030
N° CNSS :
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
0
315 Précompte TCS 18 490
5%
0 519 793
470 Base IRPP (Théorique)
501 303
470 Abattement
100 261
460 Abattement de 20%
-
460 Base réelle IRPP pour le mois
-
460 Base annuelle IRPP (théorique)
-
460 Nombre de part #REF!
Quotient familial #REF!
Le salaire se trouve dans la tranche :
"5160001à 7500000
460 10%*Q-171000"
SELON LE BAREME D'IRPP AU GABON
460 IRPP annuel pour une part #REF!
460 IRPP annuel pour le nombre de part #REF!
470 Base réelle IRPP mensuel (approximatif)
3,0
401 043
470 Retenue IRPP 1 302
133 681
338 Salaire net mensuel 500
0 001
450 Indemnité de Véhicule
1 -
Indemnité de transport
-
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
Ce bulletin est établi en 2 exemplaires. Pour vous aider à faire valoir vos droits, conservez ce bulletin de paie sans
limitation de durée.
Cum
Salaire Brut Charges Sal. TCS FNH IRPP Charges Pat. Net à Payer
uls
10
Mois 544 286 24 493 18 490 1 302 109 401
886
500 000
Ann 10
544 286 24 493 18 490 1 302 109 401
ée 886
Jr CP
Base Emargement
Emargement Employeur
congés Prin employé
cipal
2 255
Acquis 2
785
Pris 0 0
2 255
Solde 2
785
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
ID10
REPUBLIQUE GABONAISE Date de réception de la déclaration :
MINISTERE DE L’ECONOMIE, DU
Cachet du service de réception
COMMERCE,
DE L’INDUSTRIE ET DU TOURISME
----------------
DIRECTION GENERALE DES IMPOTS
BP 37 / 45 – Libreville
Tel : 79.53.76/77
DECLARATION
(À établir en double
exemplaire)
RETENUES A LA SOURCE SUR LES
SALAIRES
Exercice : 2021 mois : SEPTEMBRE
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
N° du contribuable : I I I I I I I I
(Numéro d’Identification Fiscale (NIF))
1 – Identification du contribuable
Cadre réservé à
l’administration
Raison sociale : MGR MULTI-SERVICES
Sigle : MGR
Boîte postale : 115 Ville : MOANDA
Téléphone : 07 04 70 31 Télécopie :
Adresse e-mail : Site Internet :
Code de résidence :
(Résidence d’affectation de
l’impôt)
(Confirmation du code de
résidence ou inscription du code
correct)
2 – Détermination des retenues sur salaires à payer
Montant des Code rubrique
Désignation de l’impôt
retenues
Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques :
-
Taxe complémentaire sur les Traitements et Salaires :
-
Prélèvement pour le Fonds National de l’Habitat :
-
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
Montant global dû :
-
3 – Règlement de l’impôt
Mode de versement :
-
espèce :
- chèque
n° de chèque :
:
Banque :
viremen
t: Date :
IBAN
BIC
Rappel : Le dépôt de la déclaration doit obligatoirement s’accompagner du paiement de
l’impôt dû.
Ne pas globaliser les versements. Etablir une déclaration par résidence fiscale
(commune ou
département).
Date limite de dépôt (art. 95, 96 et 206 du CGI) : le 15 de chaque suivant le paiement des salaires.
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
REPUBLIQUE GABONAISE ID 28
MINISTERE DE L'ECONOMIE, DE LA
Date de réception ou cachet du
PROSPECTIVE, ET DE LA PROGRAMMATION
service
DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Cachet du service de
DIRECTION GENERALE DES IMPOTS réception
BP 37 / 45 - LIBREVILLE
TEL : 01.79.53.76 OU 01.79.53.77
DECLARATION
(A établir en deux exemplaires)
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
N° du contribuable : 2 0 2 0 0 2 0 0 1 3 8 5 F
(Numéro d'Identification Fiscale (NIF))
1 - Identification du contribuable Cadre réservé à
l'administration
2- Détermination de la Contribution à
la Formation Professionnelle à payer
Montant
Ligne Désignation des revenus
global
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
versé
1 Salaires de base 4 577 350
2 Avantages en numéraire
6 Taux 0,5%
3 - Règlement de l'impôt
Mode de Mode de versement:
versemen
t:
-
espè
ces :
- n° de
chèq chèque :
ue :
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
Banque :
vire
men date :
t
IBAN
BIC
Rapp Le dépôt de la déclaration doit obligatoirement
el : s'accompagner du paiement de l'impôt dû.
Date limite de dépôt (art. 10 de la LF 2017 et art. 95, 96) : le 15 de
chaque mois suivant le paiement des salaires.
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
Rémuneration totale plafonnée CNSS Montant déduction Allocations Rémunération totale plafonnée DATE DE RECEPTION
Familiales CNAMGS
11 032 841 0
Cotisation brutes dues CNSS Cotisations nettes dues CNSS Cotisations nettes dues
CNAMGS
2 041 076 2 041 076
ECRITURE COMPTABLE
COMP SEN
TE S
débit crédit
7 410
661 / 662 Rémunération directe versée au personnel national / non national
988
6613 /6623 Congés payés personnel national / non national 0
6631 Indemnité de logement 0
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
66381 Indemnité de transport 0
66382 Indemnité eau & electricité
1 001
6641/6642 Charges sociales sur rémunération du personnel national / non national (CNSS)
735
143
6641/6642 Charges sociales sur rémunération du personnel national / non national (CNAMGS)
689
125
64131 Taxes sur appointements et salaires (FNH)
217
64132 Taxes sur appointements et salaires (CFP) 31 304
272 Prêt au personnel 0
4212 Personnel, acomptes 0
7 184
422 Rémunération due (salaire net à payer)
979
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
1 158
4313 Caisse de retraite obligatoire (CNSS)
256
4318 Autres cotisations sociales (CNAMGS) 213 781
4471 Impôt Général sur le revenu (IRPP) 0
4472 Impôts sur salaires (TCS) 0
4473 Contribution nationale (FNH) 125 217
4478 Autres impôts et contributions (CFP) 31 304
TOTAL : 8 712 8 713
933 537
Les comptes 422, 43 et 44 sont soldés au moment du paiement des salaires, des
cotisations sociales et des impôts sur salaires.
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
662220
662230
662320
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
662330
641300 FNH