Charte Ville Operateurs de Telephonie
Charte Ville Operateurs de Telephonie
Charte Ville Operateurs de Telephonie
ENTRE :
La Ville de TOURS, représentée par Monsieur Jean GERMAIN, Maire de ladite Ville,
agissant au nom et pour le compte de celle-ci, en vertu d'une délibération en date du
………………………..
D'UNE PART,
ET :
D'AUTRE PART,
EXPOSE
La multiplication des stations-relais et des micro-stations qui en résulte est susceptible, si elle
n'est pas maîtrisée, d'avoir un impact non négligeable sur l'environnement. Ces éléments
suscitent toujours des interrogations relatives à la protection de la santé et des réactions de la
part des populations concernées.
L’hypothèse d’un risque sanitaire pour les populations vivant au voisinage des stations de base
de téléphonie cellulaire n’a pas été retenue, à ce jour, par la Direction Générale de la Santé, étant
donné le faible niveau des expositions mesurées, confirmé notamment par la campagne de
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mesures réalisée par l’Agence Nationale des Fréquences.
La charte appliquée depuis 2003 a permis un déploiement équilibré et transparent des antennes.
L’ensemble des antennes installées est désormais localisé et une cartographie mise à jour
régulièrement est accessible au public.
Les parties s’engagent à se concerter à propos de toute évolution dans les pratiques de la
téléphonie mobile, notamment en relation avec les domaines suivants :
• Environnement et santé.
• Progrès technologiques,
• Evolutions réglementaires,
• Développement des connaissances scientifiques,
• Urbanisme et architecture,
•
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Pour faciliter ces échanges, les parties s’engagent à se rencontrer au moins une fois par
trimestre pour :
• Faire part des projets d’implantation pour les mois à venir,
• Aborder l’état d’avancement des projets en cours,
• S’informer mutuellement,
• Evaluer les modalités d’exécution de la charte
Dans un souci de transparence et d'information, il est convenu entre la Ville et les opérateurs que
tout projet d'implantation d'équipements de téléphonie mobile devra faire l'objet d'une information
en Mairie auprès du service en charge de l'Urbanisme, qu'elle soit ou non soumise à autorisation
au titre du Code de l'Urbanisme et quelle que soit la propriété des immeubles concernés.
Les opérateurs s’engagent à fournir les informations sur la localisation et les caractéristiques
techniques des installations existantes et projetées.
Il est convenu entre la Ville et les Opérateurs que les services municipaux étudient un dossier
d’avant-projet pour toute implantation nouvelle ou modification importante (ajout d’antennes,
puissance, fréquence, azimut, inclinaison) d’installation existante, qu’elle soit ou non située près
d’un site sensible.
Le projet fait l'objet d'une information préalable par le dépôt d‘un dossier d’avant-projet auprès du
service Urbanisme de la Ville. Le dossier comportera tout ou partie des informations et pièces
suivantes :
Les dossiers seront étudiés en réunion du groupe de travail chaque mois par les services
municipaux de la ville de Tours (Direction de l’Urbanisme, Direction de la Prévention et de la
Gestion des Risques, Direction de l’Organisation et des Moyens Techniques de Gestion). Dans
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un souci de concertation, les opérateurs pourront alors être invités à venir exposer leur(s)
dossier(s) en réunion de groupe de travail.
L’instruction des dossiers d’avant-projet permet de lever toutes les éventuelles difficultés. D’un
commun accord, la Ville et les Opérateurs instruisent et modifient le cas échéant le projet dans
les meilleurs délais.
Par ailleurs, la Ville s'engage à respecter les délais d'instruction des dossiers d'autorisation
administrative requise. En particulier le dossier d’autorisation d’urbanisme, dès lors qu’il est
identique au dossier d’avant-projet, ne fait pas l’objet d’une nouvelle instruction au sein des
services municipaux, la consultation de l’ABF restant obligatoire.
Il est convenu entre la Ville et les opérateurs que ces derniers prendront toutes les mesures utiles
visant à limiter l'impact des champs électromagnétiques sur la santé des personnes résidant ou
travaillant à proximité des équipements de téléphonie mobile.
3.1.2 – Les opérateurs s'engagent à respecter les limites d'exposition définies par le décret
n° 2002-775 du 3 mai 2002 relatif aux valeurs limit es d'exposition du public aux champs
électromagnétiques émis par les équipements utilisés dans leurs réseaux de télécommunications
ou par les installations radioélectriques.
En fonction du résultat des mesures réalisées, les opérateurs pourront être amenés, sur
demande de la Ville, à étudier et proposer toute modification susceptible de réduire de manière
significative les niveaux relevés.
3.1.3 – Les opérateurs s'assureront de la conformité de leurs installations avec les préconisations
émises par l'Agence Nationale des Fréquences (ANFR).
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A la demande de la Ville, les opérateurs fourniront les études de calculs attestant du respect des
normes d'exposition en vigueur.
Chaque année civile, une évaluation du niveau de champs électromagnétique sera établie sur la
ville, sur la base de mesures effectuées sur 15 (ou 20) sites symboliques choisis par la Ville.
A cette fin, les opérateurs feront procéder, à leurs frais, à des mesures de rayonnements par un
bureau de contrôle technique indépendant référencé par l'Agence Nationale des Fréquences
(ANFR) selon le protocole défini par celle-ci. Ces mesures, résultant d'une demande expresse de
la Ville, dans des lieux privés ou publics choisis par la ville, seront limitées au nombre de cinq par
an et par opérateur.
Ces mesures seront communiquées à la ville de TOURS et à l’ANFR et elles seront intégrées
dans un dossier consultable par la population
Par ailleurs, toutes les mesures effectuées par un opérateur sur sa propre initiative seront
communiquées à la ville et à l’ANFR.
La Ville fournira la liste des sites concernés. Cette liste sera susceptible d'être révisée à
l'occasion du bilan annuel prévu à l'article 5-6.
4.1.1. – Les opérateurs respecteront les prescriptions du Code de l'Urbanisme, les prescriptions
susceptibles de résulter du Plan d'Occupation des Sols (P.O.S.) ou du futur Plan Local
d'Urbanisme (P.L.U.) ainsi que du plan de sauvegarde et de mise en valeur.
4.1.2. – Il est rappelé par ailleurs qu'aux termes des articles L33-1, L33-2 et L45-1 du Code des
Postes et Télécommunications, l'installation des infrastructures et des équipements de
téléphonie mobile doit être réalisée dans le respect de l'environnement et de la qualité esthétique
des lieux ainsi que dans les conditions les moins dommageables pour les propriétés privées ou
le domaine public.
Ils s'engagent par ailleurs à prendre en compte et à considérer comme essentiels les principes
d'intégration suivants :
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préserver l'identité architecturale du site d'implantation. Les solutions techniques et
l'emploi des matériaux les mieux à même de préserver l'intégrité du site seront privilégiés,
privilégier le regroupement des relais des différents opérateurs sur un même site lorsque
cela est possible et souhaitable,
lorsqu'il sera nécessaire de procéder à l'installation d'un pylône, le modèle retenu devra se
rapprocher de celui des éléments verticaux dominant à proximité et le plus en rapport en termes
de proportions.
Les stations-relais et équipements mis définitivement hors service ou devenus hors normes
seront démontés et enlevés dans les trois mois.
5.2 – Cas spécifique des stations-relais implantées sur les propriétés de la Ville
Nonobstant les dispositions de la présente charte, l'implantation des stations sur les propriétés de
la Ville fait l'objet d'une convention type signée par chaque opérateur.
Les opérateurs veilleront au respect des principes définis dans la présente Charte par leurs
mandataires et prestataires de service.
5.4 – Confidentialité
Il est précisé que toutes informations communiquées par les opérateurs à la Ville au titre de la
présente Charte peuvent être diffusées avec leur accord préalable et express y compris les
documents administratifs communicables au sens de la loi n° 78-753 du 17 juillet 1978.
Les opérateurs s'engagent à participer, lorsque cela s'avère nécessaire, à l'initiative et avec le
concours de la Ville de Tours, à des réunions publiques d'information sur ce sujet. A la demande
de la Ville, ils informent les riverains qui en font expressément la demande en leur apportant toute
indication sur les caractéristiques techniques des installations en cause et sur les niveaux
d’exposition théoriques ou, le cas échéant, mesurés, notamment en visant à répondre à leurs
questions sur le plan de la santé et de l’environnement.
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Les Opérateurs s’engagent, sur demande de la Ville, à relayer auprès de l’Association Française
des Opérateurs Mobiles (AFOM), toute action de la Ville pour sensibiliser les enfants à l’utilisation
des téléphones portables : édition de plaquette d’information, etc…
La présente charte prend effet à compter de sa date de transmission en Préfecture pour une
durée de trois ans et sera reconductible tacitement pour des périodes d'une année sauf
dénonciation par l'une des parties avec un préavis de trois mois.
Ces dernières conviennent de se réunir une fois par an pour rendre compte de la bonne
application de la présente charte et décider ou non de sa prorogation. Les parties pourront à cette
occasion formuler toute proposition susceptible d'en améliorer la mise en œuvre.
Fait à TOURS, le
en 5 exemplaires
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