Chapitre III

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Chapitre II Modélisation la chaine de conversion photovoltaïque

II.1 Introduction
L’énergie en sortie d’un système photovoltaïque n’est pas automatiquement adaptée à la
charge Donc, un étage d’adaptation, comprenant un ou plusieurs convertisseurs statiques,
permet de transformer les grandeurs électriques continues en grandeurs adaptées à celle-ci.
En générale, cet étage est contrôlé par une MPPT qui permet de faire fonctionner GPV de
façon à produire enpermanence le maximum de sa puissance. Et ce, quelques soient les
conditions météorologiques(température et irradiation).

Dans ce chapitre nous décrivons la conception d’un système de conversion


photovoltaïqueautonome le principe de fonctionnement de chaque élément le constituant, et
nous présentons lesmodèles relatifs à chaque partie de la chaine de conversion.

II.2 Modélisation d’une cellule photovoltaïque

Le schéma équivalent d’une cellule photovoltaïque à une diode est représenté par la figure
II.1.

Fig II.1 Schéma équivalent d’une cellule photovoltaïque.

Pour une cellule idéale, le courant électrique débité par la cellule s’exprime par :

I(𝑉) = 𝐼𝑝ℎ(∅) − I𝑑(𝑉) (II.1)

Avec
𝑞𝑉−1
I𝑑 (𝑉) =Is 𝑒 (II.2)
𝐽𝐾𝑇

 I(V) : courant disponible.


 V : tension aux bornes de la jonction.
 Ø : flux lumineux.
 Iph : courant produit par la photopile, ce courant est proportionnel à ø.

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 kT/q vaut 26 mV à 300 K pour le silicium.


 J : coefficient d’idéalité de la diode.
 Is : courant de polarisation de la diode.

Cette représentation schématique de la photopile est idéalisée. Une photopile comporte, en


réalité, une résistance série (Rs) et une résistance en parallèle ou shunt (Rp). Ces résistances
aurontune certaine influence sur la caractéristique I-V de la photopile :

 la résistance série est la résistance interne de la cellule ; elle dépend principalement de


larésistance du semi-conducteur utilisé, de la résistance de contact des grilles
collectrices et de la résistivité de ces grilles.
 la résistance shunt est dûe à un courant de fuite au niveau de la jonction ; elle dépend
de la façon dont celle-ci a été réalisée. Cependant, pour la modélisation d’une telle
cellule, on considère que la résistance shunt est négligée. Donc, le modèle simplifié est
montré par la figure II.2.

Fig II.2 Modèle simplifié de diode d’une cellule solaire.

La relation du courant en fonction de la tension peut être approximativement exprimée par


Les équations (II.3) à (II.8). [39, 40]

𝐼 = 𝐼𝑠𝑐 𝑉
[1 − 𝐶1 (exp ( ) − 1)] (II.3)
𝐶2𝑉𝑂𝐶 .

𝐼𝑚𝑝 𝑉𝑚𝑝
(II.4)𝐶 = ((1 − ) exp (− )
1
𝐼𝑠𝑐 𝐶2𝑉𝑂𝐶

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𝑉𝑚𝑝
−1
(II.5)𝐶2 = 𝑉𝑜𝑐 𝐼𝑚𝑝
ln(1− )
𝐼𝑠𝑐

Pour d'autres niveaux d’ensoleillement G (W/m2) et des températures T (°C), le modèle


décale n'importe quel point (𝑉𝑟𝑒𝑓, 𝐼𝑟𝑒𝑓) des courbes de référence (I -V) à un nouveau point
(V, I) sur la base des équations (II.6) à (II.10).
Δ𝑇 = 𝑇 −𝑇𝑟𝑒𝑓 (II.6)
𝐺 𝐺
Δ𝐼 = 𝛼( )Δ𝑇+(
𝐺𝑟𝑒𝑓 𝐺𝑟𝑒𝑓
− 1) 𝐼𝑠𝑐 (II.7)

α: est défini comme un coefficient courant de changement de la température à la référence


En soleillaient [Amp/°C].

Δ𝑉 = −𝛽Δ𝑇 − 𝑅𝑠Δ𝐼 (II.8)

Et, β: est défini en tant que coefficient de tension de changement de la température [V/°C].

(II.9)𝐼𝑛𝑒𝑤 = 𝐼𝑟𝑒𝑓 − ΔI

(II.10)𝑉𝑛𝑒𝑤 = 𝑉𝑟𝑒𝑓 − ΔV

La figure II.2 montre l’allure de la caractéristique courant-tension I=f(V) d’une cellule


photovoltaïque.

Fig II.3 Caractéristique courant-tension (I-V) d’une cellule solaire.

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On remarque qu'il y a trois points caractéristiques :


Point un (1) ne correspond au courant maximum que peut fournir la cellule solaire à
la tension zéro (courant à court-circuit).
Point trois (2) ne correspond à la tension maximale de la cellule solaire sans charge,
conditions (circuit ouvert).
Point deux (3) ne correspond à la puissance maximale que peut délivrer la cellule
solaire.

Sans tenir compte de la tension courant (I-V), la caractéristique peut être divisée en trois
Intervalles différents :

 L’intervalle où, dans la cellule solaire, est considérée comme source courant ; Ainsi
le courant étant constant alors la tension est variable (Intervalle I).
 L‘intervalle, où dans une cellule solaire, n’est ni considérée comme source de
courant ni source de tension (intervalle II).
 L’intervalle où dans une cellule solaire, est considérée comme une source tension,
comme la tension est variable, le courant est constant (intervalle III).

Une fois qu'une cellule solaire est chargée avec une charge résistive constante, la charge
est présentée avec un point quelque part sur la caractéristique de cellules d' I-V. Quand la
charge augmente, le point de fonctionnement se déplace le long de la caractéristique vers la
droite. Cependant, une diminution de la charge fait monter le point de fonctionnement de la
caractéristique vers la gauche de la direction.

Le rendement de conversion (η) d’une cellule dépend de la tension à circuit ouvert (Voc), du
courant à court-circuit (Icc) et du facteur de suffisance (FF) qui sont déterminés à partir des
caractéristiques. Ces grandeurs sont généralement données par les « datasheet » du fabriquant.
 Courant de court-circuit

Le courant de court-circuit (Icc) est le courant obtenu quand les bornes de cellules sont
court circuit es (V=0). Il augmente linéairement avec l'intensité d'illumination de la cellule et
est reliésur la surface éclairée, le spectre du rayonnement solaire et la température.
 Tension de circuit ouvert
La tension de circuit ouvert est obtenue quand le courant de cellules est nul. Il est lié à la
résistance de shunt et à la barrière d'énergie. Sa valeur diminue avec la température et change
peuavec l'insolation.

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 Facteur de suffisance
Le facteur de suffisance d'une cellule solaire est défini comme le rapport d'une puissance
maximale à la puissance calculée en multipliant la tension de circuit-ouvert par le courant de
court-circuit. Pendant que la cellule solaire se dégrade avec l'âge, sa résistance en série tend à
augmenter le résultat en un facteur inférieur de suffisance.
𝑉𝑜𝑝𝐼𝑜𝑝
𝐹𝐹 = 𝑉𝑠𝑐 𝐼𝑠𝑐 (II.11)

A : surface génératrice en m2.


G : l’ensoleillement en W/m2.
La tension nominale du module est habituellement adaptée à la charge de 12 volts et les
modules auront donc généralement 36 cellules. Les modules peuvent également être
connectés en série et en parallèle afin d’augmenter la tension ou l’intensité d’utilisation,
comme le montre la figure II.4

Fig II.4 Module photovoltaïque

II.3 Rendement d'un panneau PV


Les paramètres caractérisant le module sont les mêmes que ceux de la cellule
individuelle.L'intensité du rayonnement (l'éclairement) solaire reçu à la surface de la terre est
une valeurdépendante de plusieurs facteurs en particulier de l’altitude, de la saison et des
conditions météorologiques. [41]
La puissance fournie par la cellule PV dépend aussi des mêmes paramètres. Les
performances d'un GPV utilisé ne produit en réalité qu'une puissance inférieure à celle
indiquée dans les conditions standards de test (1000 W/m², AM1, 5, 25°). En général, le
rendement d'un module PV, fourni par le fabriquant, est donné par la relation suivante [42] :
𝑃𝑚𝑎𝑥 𝐼𝑜𝑝𝑡
𝑉
𝑆𝑚
𝜂= = 𝑜𝑝𝑡𝑋
𝑃𝑠𝑜𝑙 (II.12)
𝑆𝑚
𝑃𝑠𝑜𝑙

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Pmax : puissance crête électrique fournie par le module dans les conditions standard.
Sm : surface du module.
Psol : puissance de l'éclairement qui est en moyenne égale à 1000 W/m2.
En réalité, le rendement (η) du module est le rendement d'une cellule (η cellule) diminué
des pertes dues aux connexions (ηconnexion) des cellules entre elles, à la transparence des
matériaux decapsulage (ηencapsulation) et éventuellement à la chute de tension dans la diodes
anti-retour (ηdiodes) lorsqu'il faut protéger le panneau contre une éventuelle décharge
nocturne de la batterie lorsquecelle-ci existe. [43]
Il est donné par :
𝜂 = 𝜂𝑐𝑒𝑙𝑙𝑢𝑙𝑒⁡. 𝜂𝑐𝑜𝑛𝑛𝑒𝑥𝑖𝑜𝑛⁡. 𝜂𝑒𝑛𝑐𝑎𝑝𝑠𝑢𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛⁡. ⁡𝜂𝑑𝑖𝑜𝑑𝑒𝑠⁡ (II.13)
Pour avoir une puissance suffisante, il va falloir interconnecter plusieurs cellules en série
et en parallèle pour former un module photovoltaïque et atteindre la puissance désirée, ces
modules à leur tour sont interconnectés entre eux en série/parallèle afin d’avoir des puissances
très grandes, ce qui introduit la notion du générateur photovoltaïque GPV. En conséquent Ns
et Np sont respectivement, le nombre de modules connectés en série dans une branche et le
nombre de branches connectées en parallèle, on obtient le schéma équivalent de la figure II.5
(IPV et VPV sont respectivement le courant et la tension aux bornes de chaque module
interconnecté).

Fig II.5 Modèle du générateur PV

Maintenant à partir de l’équation (II.1), on déduit la relation suivante :

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𝑁
𝑉 + 𝑆𝑅 𝐼
𝐼 =𝑁 𝐼 −𝑁 〈𝑒𝑥𝑝 [ 𝑃𝑉 𝑁𝑝
𝑠 𝑠
] − 1〉 (II.14)
𝐼
𝑝𝑣 𝑝 𝑝ℎ 𝑝 𝑜 𝑁𝑠𝑉𝑡

Ce qui donne,

𝑁
𝑉 + 𝑆𝑅 𝑠𝐼 𝑠
𝑃𝑉 𝑁𝑝 𝑁𝑝𝐼𝑝ℎ−𝐼𝑝𝑣
𝑒𝑥𝑝 [ ]= +1 (II.15)
𝑁𝑠𝑉 𝑁𝑝𝐼𝑜
𝑡
Puis,
𝑁𝑠 𝑁𝑝𝐼ℎ−𝐼𝑝𝑣
𝑉 + 𝑅𝐼 = 𝑁 𝑉 ln ( + 1) (II.16)
𝑝𝑣 𝑁𝑝 𝑠 𝑝𝑣 𝑠 𝑡 𝑁𝑝𝐼𝑜

D’où finalement,
𝑁𝑝𝐼ℎ−𝐼𝑝𝑣 𝑁𝑠
𝑉 = 𝑁 𝑉 ln ( + 1) − 𝑅 𝐼 (II.17)
𝑝𝑣 𝑠 𝑁𝑝𝐼 𝑁𝑝 𝑠 𝑝𝑣
𝑡
𝑜

La caractéristique I= f (V) d’un module PV (Siemens Solar module SP75) qu’on a utilisé
pour la simulation sous Matlab pour un éclairement de 1000 W/m2 et une température de 25°
est montrée par la figure II.6.

Fig II.6 Caractéristique I= f (V) d’un module PV (NS = NP =1).

II.4. Convertisseur continu-continu (DC-DC)


Ce type de convertisseur est destiné à adapter à chaque instant l’impédance apparente de
la charge à l’impédance du champ PV correspondant au point de puissance maximale. [29]
Le hacheur se compose de condensateurs, d’inductance et de commutateurs. Dans le cas idéal,
tous ces dispositifs ne consomment aucune puissance active, c’est la raison pour laquelle on a
de bons rendements dans les hacheurs. [30]

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Dans une alimentation à découpage (Figure (III.4)), la tension d’entrée est "hachée" à une
fréquence donnée par un transistor alternativement passant et bloqué.
Il en résulte une onde carrée de tension qu'il suffit de lisser pour obtenir finalement une
tension continue. [30]

Fig II. 7: Schéma de principe d'un type d’alimentation à découpage.[30]


La régulation de la tension de sortie à un niveau constant est réalisée par une action sur le
"rapport cyclique", défini comme la fraction de la période de découpage où l’interrupteur est
passant (figure (III.5)). L’interrupteur est un dispositif semi-conducteur en mode tout-rien
(bloqué – saturé), habituellement un transistor MOSFET. Si le dispositif semi-conducteur est
bloqué, son courant est zéro et par conséquent sa dissipation de puissance est nulle. Si le
dispositif est dans l'état saturé lachute de tension à ses bornes sera presque zéro et par
conséquent la puissance perdue sera très petite.[32]
Pendant le fonctionnement du hacheur, le transistor sera commuté à une
fréquenceConstante 𝑓𝑓𝑠𝑠 avec un temps de fermeture = Tds et un temps d’ouverture = (1-d)
Ts. Où:
- Ts est la période de commutation qui est égale à 1 /𝑓𝑓𝑠𝑠.
- d le rapport cyclique du commutateur (d ∈ [0, 1]).

Fig II 8: périodes fermeture et ouverture d’un commutateur.[32]

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Il existe plusieurs types des convertisseurs DC-DC. Parmi les quels, on présente le
principe des trios types des convertisseurs à découpage (dévolteur, survolteur et mixte),
utilisés fréquemment dans les systèmes photovoltaïques pour générer les tensions et les
courants souhaités ainsi que pour l’adaptation des panneaux solaires avec les déférentes
charges. [32]

II.4.1. Modélisation les différents types des convertisseurs DC/DC

Pour la conversion de puissance, il est essentiel que le rendement soitmaintenu élevé


pour éviter la dissipation de la puissance et pour éviter leséchauffements excessifs dans les
composants électroniques. Pour cette raisontoute la conversion de puissance échangée doit
être réalisée autour descomposants de stockage d'énergie (inductance et condensateurs) et les

Commutateurs. Les commutateurs de puissance utilisés dépendent duniveau de la


puissance à convertir ou à commander.[41]
Trois topologies de base de circuit de conversion seront décrites dans les paragraphes
suivants (DC-DC) : Dans cette partie nous présentons le principe des trois types de
convertisseurs DC/DC (Buck, Boost et Buck-Boost), utilisés fréquemment dans les systèmes
photovoltaïques pour générer les tensions et les courants souhaités. Ce type de convertisseurs
n'est constitué que par des éléments réactifs (Selfs, Capacités) qui, dans le cas idéal, ne
consomment aucune énergie. C’est pour cette raison qu'ils sont caractérisés par un grand
rendement [42].
Dans ce développement, un concis sur les convertisseurs DC/DC sera présenté afin
d’étudier leurs comportements et par la suite, de sélectionner le type et la régulation
convenables de notre commande. A noter que l’on considère que le mode de conduction
continue (CCM).
Les schémas de trois types de convertisseurs, les plus utilisés, sont donnés dans les
Figure où leurs constituants indiquées sur les schémas..

II.4.1.1. Hacheur Buck (dévolteur)

La responsabilité (ou convertisseur abaisseur), illustré dans la figure.II.9, contient un


condensateur et une inductance avec le rôle de stockage d'énergie, et de deux commutateurs
complémentaires: quand il ya un contact fermé, l'autre est ouvert et vice-versa. [43]

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Fig II.9 Convertisseur Buck.

Les interrupteurs sont alternativement ouverts et fermé avec un taux defréquence de


découpage PWM.
La sortie qui en résulte est une tension régulée de grandeur plus faible quela tension
d'entrée. L'fonctionnement du convertisseur sera analysé la fonctiondes Etats commutateurs.
La première période (0 < t ≤ dT) : Le transistor est à l’état ON et la diodeOF.
Durant cette période, correspondant au cycle devoir de PWM conduitesignal, le schéma
équivalent du circuit est présenté ci-dessous

Figure :II.10 Schéma de convertisseur Buck état ON.

Les interrupteurs sont alternativement ouverts et fermé avec un taux defréquence de


découpage PWM.
La sortie qui en résulte est une tension régulée de grandeur plus faible quela tension
d'entrée. L'fonctionnement du convertisseur sera analysé la fonctiondes Etats commutateurs.
La première période (0 < t ≤ dT) : Le transistor est à l’état ON et la diodeOF.
Durant cette période, correspondant au cycle devoir de PWM conduitesignal, le schéma
équivalent du circuit est présenté ci-dessous.

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Fig II.11 Schéma de convertisseur Buck état ON.

L’équation d'état résultante écrit comme suit :

)
= (𝑣 − 𝑣
𝑑𝑖𝐿 1
𝑒 𝐶 0 < t < dT, Q: ON (II.17)
{ 𝑑𝑡 𝐿 𝑉𝐶
𝑑𝑉𝐶 1 − )
𝑑𝑡
= 𝐶 (𝑖𝐿 𝑅

La deuxième période (dT ≤ t <T): le transistor OF et la diode ON

Dans le moment où le commutateur à transistor à l'état OFF, la tension aux


bornes de 'inducteur sera changer la polarité et la diode s'allume à l’état. Le schéma équivalent
de convertisseur cours de cette période est indiquée dans lafigure ci-dessous:

Fig II.12 Schéma de convertisseur Buck état OFF.

Pour cette période de fonctionnement, la tension de sortie VC et le courant dans


l'inducteur iL satisfont les équations suivantes:
𝑑𝑖𝐿 1
= (𝑉 )
𝑑𝑡 𝐿 𝐶 0 < t < dT, Q: OFF (II.18)
{ 𝑉𝐶
𝑑𝑉𝐶 1 − )
𝑑𝑡
= 𝐶 (𝑖𝐿 𝑅

À partir de l’équation (2.15) et (2.16) on obtient le modèle moyenne de convertisseur à


la condition continue CCM comme suit :
𝑑𝑖𝐿 1
= (−𝑉 + 𝑢𝑉 )
{ 𝑑𝑡 𝐿 �
𝑉𝐶
� (II.19)
𝑑𝑉𝐶 1 − )
𝑑𝑡
= 𝐶 (𝑖𝐿 𝑅

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II.4.1.2. Convertisseur Boost (survolteur)


Convertisseur Boost présenté dans la (Figure II.19), comporte un condensateur et une
bobine d'inductance avec le rôle de stockage d'énergie, et deux commutateurs
complémentaires. En le cas du convertisseur élévateur de tension, la tension desortie est
supérieure à la tension d'entrée.
Les interrupteurs sont ouverts et fermés alternativement avec un taux de fréquence de
commutation PWM. Tant que le transistor est ON, la diode est éteinte, en train de s'inverser
biaisée .La tension d'entrée, appliqué directement à l'inductance L Lorsque le transistor est
éteint, la charge est alimentée à la fois par la source d'entrée et le filtre LC. La sortie qui en
résulte est un marché réglementé tension de grandeur supérieure à la tension d'entrée.
Le fonctionnement du convertisseur sera analysé selon l’état des Interrupteurs. [44]

FigII.13 Convertisseur Boost.

La première période (0 ≤ t ≤ dT) : Le transistor est à l’état ON et la diode OFF.


Durant cette période, correspondant au cycle devoir de PWM signal deconduite, le
schéma équivalent du circuit est présenté ci-dessous. En cettepériode L inductance stocker
l’énergie.

Fig II.14 Schéma de convertisseur Boost état ON.

Pour cette période d'exploitation, le 𝑉𝐶 tension de sortie et le courant dansl'inducteur


𝑖𝐿satisfait les équations suivantes:

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𝑑𝑖𝐿 1
= (𝑉 )
{ 𝑑𝑡 𝐿 𝑒 0 < t < dT, Q: ON (II.20)
𝑑𝑉𝐶 1 𝑉𝐶
𝑑𝑡 = 𝐶 ( 𝑅)

La deuxième période (dT≤ t ≤ T) : le transistor OFF et la diode ON.


Dans le moment où le commutateur à transistor à l'état OFF, la tension auxbornes de
l'inductance va changer la polarité et diode passera à l’état. Leschéma équivalent du
convertisseur au cours de cette période est indiqué dansla figure ci-dessous

Figure :II.13 Schéma de convertisseur Boost état OFF.

Pour cette période d'exploitation, le VC tension de sortie et le courant dans l'inducteur iL


satisfont les équations suivantes:
𝑑𝑖𝐿 1
(𝑉 + 𝑉 )
=
𝑑𝑡 𝑐
{ 𝐿 𝑒 0 < t < dT, Q: OFF (II. 21)
𝑑𝑉𝐶 1 𝑉𝐶
=
𝑑𝑡 (𝑖𝐿 − )
𝐶 𝑅

À partir de l’équation (2.18) et (2.19) on obtient le modèle moyenne deconvertisseur à


la condition continue CCM comme suit :

𝑑𝑖𝐿 1 1
= 𝑉 (1 − 𝑢) 𝑉
{ 𝑑𝑉 𝑑𝑡
𝐿
𝑒 𝐿 𝐶𝑉 (II.22)
1
𝐶
= ((1 − 𝑢)𝑖 − 𝐶
)
𝑑𝑡 𝐶 � 𝑅

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II.4.1.3. Hacheur Buck-Boost (dévolteur-survolteur)

Les interrupteurs sont ouverts et fermés alternativement avec un taux de fréquence de


commutation PWM. Tant que le transistor est ON, la diode est éteinte, en train de s'inverser
biaisée. La tension d'entrée, appliqué directement à l'inductance L, détermine un courant
ascendant linéaire. Le condensateur est déchargé sur le circuit de charge. Lorsque le transistor
est éteint, la charge estalimentée par le filtre LC.
La sortie qui en résulte est une tension régulée de grandeur inférieure ou supérieure à
l'entrée tension, en fonction de la valeur decycle de service, mais il a une polarité inverse. Le
convertisseur opération seraanalysée en fonction de l'état ON ou OFF des interrupteurs[45].

Fig II.15 schéma de Convertisseur Buck-Boost.

La première période (0 ≤ t ≤ dT) : Le transistor est à l’état ON et la diodeOFF.


Durant cette période, correspondant au cycle devoir de PWM signal deconduite, le
schéma équivalent du circuit est présenté ci-dessous. En cettepériode L inductance stocker
l’énergie

Fig II.16 Schéma buck-Boost d’un Interrupteur ON.


Pour cette période d'exploitation, le VC tension de sortie et le courant dans l'inducteur Il
satisfont les équations suivantes:

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𝑑𝑖𝐿 1
= (𝑉𝑒)
{ 𝑑𝑡 𝐿 0 <𝑡<𝑑𝑇, 𝑄: 𝑂N (II.23)
𝑑𝑉𝐶 1 𝑉𝐶
𝑑𝑡 = 𝐶 ( 𝑅 )

La deuxième période (dT ≤ t <T): le transistor OF et la diode ON


Dans le moment où le commutateur à transistor à l'état OFF, la tension auxbornes de
'inducteur sera changer la polarité et la diode s'allume à l’état. Leschéma équivalent de
convertisseur cours de cette période est indiquée dans lafigure ci-dessous:

Fig II.17 Schéma d’un buck-boost interrupteur OFF.

Pour cette période d'exploitation, le VC tension de sortie et le courant dans l'inducteur iL


satisfont les équations suivantes:
𝑑𝑖𝐿 1
= (𝑉𝑒 − 𝑉 )
𝐶
{ 𝑑𝑡 𝐿
𝑉𝐶 0 <𝑡<𝑑𝑇, 𝑄: 𝑂𝐹𝐹 (II.24)
𝑑𝑉𝐶 1 − )
𝑑𝑡
= 𝐶 (𝑖𝐿 𝑅

À partir de l’équation (II.21) et (II.22) on obtient le modèle moyenne deconvertisseur à


la condition continue CCM comme suit
1
𝑑𝑖𝐿 1 + (1 − 𝑢) 𝑉
= 𝑉
{𝑑𝑉𝑑𝑡𝐶 𝐿 𝐿 𝐶 (II.25)
1𝑒 𝑉𝐶
= (−(1 − 𝑢)𝑖 − )
𝑑𝑡 𝐶 𝐿 𝑅

II .5. Rendement du convertisseur statique


Dans ce qui a précédé, nous n’avons décrit le fonctionnement des convertisseurs Buck
et Boost est pour cause, ces deux convertisseursprésentent un meilleur rendement. En effet, il
existe d’autres configurations de convertisseur, mais dont le rendement est plus faible.
Le tableau donne une idée sur le rendement de quelques convertisseurs connus.
L’expression du rendement du convertisseur est donné par :
Ƞ𝐶𝑂𝑁𝑉 𝑃𝑜𝑢𝑡
= 𝑃

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Structure Rendement de conversion


Buck 93%
Boost 92%
Buck –Boost 92%

Tableau.II.1 Rendement des convertisseurs statiques.

II.6. Les onduleurs

Un onduleur est un convertisseur statique assurant la conversion d’énergie électrique de


la forme continue (DC) à la forme alternative (AC). En fait, cette conversion d'énergie est
satisfaite au moyen d'un dispositif de commande (semi-conducteurs). Il permet d’obtenir aux
bornes du récepteur une tension alternative réglable en fréquence et en valeur efficace, en
utilisant ainsi une séquence adéquate de commande. [15]

II.7. Structure d'onduleur


Les onduleurs triphasés constitués de trois bras chaque bras se compose de deux
interrupteurs. Les interrupteurs choisis, constituent bien une cellule de commutation. Leur
fonctionnement doit être complémentaire afin de ne jamais court-circuiter la source continue
Donc les interrupteurs doivent être bidirectionnels en courant.et se compose soit d’un
thyristor et une diode en antiparallèle ou bien un transistor avec une diode en antiparallèle.
[15]

Fig III.18: Structure d'un onduleur triphasée.

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II.8. Principe de fonctionnement d’un onduleur

Le principe de fonctionnement d'un onduleur est basé sur l'électronique de


commutation, on génère une onde de tension alternative à partir d'une tension continue
comme le montre la Figure 3.2, on peut dire qu'il existe deux moyens pour réaliser cette
conversion.

Fig II.19 : Schéma de principe de la conversion continu – alternative (DC-AC).

L'utilisation directe d'une paire d'interrupteurs de base qui consiste à régler la


fréquence et la durée des interconnexions de la source avec la sortie. il est donc plutôt
temporel et débouche sur les techniques de modulation de largeur d'impulsion Contrôler
l'amplitude soit de façon continue en créant une source réglable (ce qui suppose l' existence
d'un autre étage de conversion), soit de façon discrète en disposant d'un nombre suffisant de
sources. [20]

Quand S1 - S2 sont fermés (On) et S3–S4 sont ouverts (Off) pour 0<t <T /2on obtient une
alternance positif U(t)=VDC comme la montre la Figure 3.3ci-dessous :

Fig II.20 : Fonctinnement de l’onduleur dans le 1er demi cycle.

Quand S1 - S2 sont ouvert (Off) et S3–S4 sont fermés (On) pour T /2<t<T on obtient une
alternance négative U(t) = -VDC comme la montre la Figure II.21

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Chapitre II Modélisation la chaine de conversion photovoltaïque

Fig II.21 Fonctionnement de l’onduleur dans le 2eme demi cycle.

Le signal résultant sur la période complète est présenté sur la Figure II.22.

Fig II.22 Signal complet de l’onduleur.

II.9 les Types d’onduleur

II.9.1. Onduleur Monophasé

Ce type d’onduleur délivrant en sa sortie une tension alternative monophasée, est


généralement destinée aux alimentations de secours. Deux classes d’onduleurs monophasés
sont à distinguer, suivant leur topologie :

 Onduleur monophasé en demi-point.


 Modélisation de l’onduleur monophasé

L’application de la commande MLI à l’onduleur oblige la tension de sortie de


l’onduleur a prendre une valeur parmi ces possibilités ( +Vdc,0 ou -Vdc). Toutes les
possibilités de connexions (séquences de fonctionnement possibles) sont données par la
figure (39).

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Chapitre II Modélisation la chaine de conversion photovoltaïque

 Onduleur monophasé en pont (Pont H). [11]

Fig II.23 : les séquences de fonctionnement possible.[1]

II.9.2. Onduleur triphasé

II.9.2.1. Définition

L’onduleur triphasé dit deux niveaux est illustré par son circuit de puissance de la
Figure II. 24 On doit distinguer d’une part les tensions de branche VAN, VBN, VCN
mesurées par rapport à la borne négative de la tension continue Vpv des panneaux
photovoltaïque, d’autre part, il y a les tension de phases VAn, VBn et VCn mesurées
parrapport à un point neutre flottant n. Des tensions simples on peut tirer facilement les
tension composées VAB,VBC et VCA. [22]

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Fig II.24 : Circuit de puissance d’un onduleur triphasé.

II.9.2.2. Modélisation de l'onduleur triphasé

Dans le circuit de puissance de l'onduleur triphasé de la figure 3.6, il est à noter que les

des interrupteurs d'un bras sont complémentaires. états même En utilisant ces états des
interrupteurs, nous pouvons obtenir les tensions de branche de sortie de l'onduleur mesurées
par rapport à la borne négative de la tension du côté continu comme suit [22]:

𝑉𝐴𝑁 = 𝑆1𝑉𝑃𝑉
{ 𝑉𝐵𝑁=𝑆2 𝑉𝑃𝑉 (II.26)
𝑉𝐶𝑁 = 𝑆3𝑉𝑃𝑉

Où S1, S2 et S3 désignent les états des interrupteurs des phases A, B et C respectivement. Les
tensions composées sont [19]:

𝑉𝐴𝐵 = 𝑉𝐴𝑁 + 𝑉𝑁𝐵 = 𝑉𝐴𝑁 − 𝑉𝐵𝑁 = (𝑆1 − 𝑆2)

𝑉𝐵𝐶 = 𝑉𝐵𝑁 + 𝑉𝑁𝐶 = 𝑉𝐵𝑁 − 𝑉𝐶𝑁 = (𝑆2 − 𝑆3)𝑉𝐶𝐴 = 𝑉𝐶𝑁 + 𝑉𝑁𝐴 = 𝑉𝐶𝑁 − 𝑉𝐴𝑁 = (𝑆2 −
𝑆3)𝑉𝑃𝑉(3.2)

On peut écrire l'équation (3.2) sous la forme matricielle

1 −1 0
𝑉𝐴𝐵 𝑆1
(𝑉𝐶𝐴
𝑉𝐵𝐶 ) 0 1 −1 ( �) (II.27)
−1 0 1 𝑆3

Les tensions simples sont


:

𝑉 =2 𝑉 -1 (𝑉
+ ) (II.28)
𝑉
𝐴𝑁 3 𝐴𝑁 3 𝐵𝑁 𝐶𝑁

𝑉 =2 𝑉 -1 (𝑉
+ ) (II.29)
𝑉
𝐵𝑁 3 𝐴𝑁 3 𝐴𝑁 𝐶𝑁

UHBC Page
Chapitre II Modélisation la chaine de conversion photovoltaïque

𝑉 =2 𝑉 -1 (𝑉
+ ) (II.30)
𝑉
𝐶𝑁 3 𝐴𝑁 3 𝐴𝑁 𝐵𝑁

UHBC Page
Chapitre II Modélisation la chaine de conversion photovoltaïque

𝑉𝐴𝐵 2 −1 −1 𝑆1
( ) = −1 2 −1 ( ) (II.31)
𝑉𝐵𝐶 𝑆2
𝑉𝐶𝐴 𝑆3
−1 −1 2

Les tensions simples sont :


2 1
𝑉 = 𝑉 − + ) (II.32)
(𝑉 𝑉
𝐴𝑁 𝐶𝑁
3 𝐴𝑁 3 𝐵𝑁
2 1
𝑉 = 𝑉 − + ) (II.33)
(𝑉 𝑉
𝐵𝑁 𝐶𝑁
3 𝐵𝑁 3 𝐴𝑁
2 1
𝑉 = 𝑉 − +𝑉 ) (II.34)
(𝑉
𝐶𝑁 𝐵𝑁
3 𝐶𝑁 3 𝐴𝑁

𝑉𝐴𝑁 𝑉𝑃𝑉 2 −1 −1 𝑆1
( )= −1 2 −1 ( ) (II.34)
𝑉𝐵𝑁 3 𝑆2
𝑉𝐶𝑁 𝑆3
−1 −1
2
II.10 Conclusion

La première partie de ce chapitre a été consacrée à la modulation de cellule photovoltaïque


Dans le deuxième et le troisième partie nous avons modélisé et les différents types de le
convertisseur DC-DC, et les onduleur.

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