Memoire Final
Memoire Final
Memoire Final
Thème
Réalisé par :
HAMIDI Nadjet
BOUZEMBRAK Amar
Soutenu publiquement devant le jury composé de :
Président : Mr OUALIKAN Selim, Professeur
Rapporteur : Mr ABIDI Mohamed, Maitre de conférences « B »
Examinateur : Mr ACHIR Mohamed, Maitre de conférences « B »
Promotion 2020
Remerciements
Remerciements
Amar
Dédicace
Je dédie ce travail a :
Ma mère, qui a œuvré pour ma réussite, par son amour, son soutien, tous les
sacrifices consentis et ses précieux conseils, pour toute son assistance et sa
présence dans ma vie, reçois à travers ce travail aussi modeste soit-il, l'expression
de mes sentiments et de mon éternelle gratitude.
Mon père, qui peut être fier et trouver ici le résultat de longues années de
sacrifices et de privations pour m'aider à avancer dans la vie. Puisse Dieu fasse
en sorte que ce travail porte son fruit ; Merci pour les valeurs nobles, l'éducation
et le soutient permanent venu de toi.
Ma sœur et mes frères, j'espère que je serai un bon exemple pour vous
Mes grands parents, que Dieu vous accorde santé et longue vie.
Mes tantes,
Mes amis(es),
Tous ceux et toutes celles qui m'ont accompagnés et soutenus durant mon cursus.
Nadjet
Dédicace
Je dédie ce travail a :
Ma mère, qui a œuvré pour ma réussite, par son amour, son soutien, tous les
sacrifices consentis et ses précieux conseils, pour toute son assistance et sa
présence dans ma vie, reçois à travers ce travail aussi modeste soit-il, l'expression
de mes sentiments et de mon éternelle gratitude.
Mon père, qui peut être fier et trouver ici le résultat de longues années de
sacrifices et de privations pour m'aider à avancer dans la vie. Puisse Dieu fasse
en sorte que ce travail porte son fruit ; Merci pour les valeurs nobles, l'éducation
et le soutient permanent venu de toi.
Ma sœur et mes frères, j'espère que je serai un bon exemple pour vous
Mes grands parents, que Dieu vous accorde santé et longue vie.
Mes tantes,
Mes amis(es),
Tous ceux et toutes celles qui m'ont accompagnés et soutenus durant mon cursus.
Nadjet
Liste des abréviations
Introduction générale
Conclusion
Conclusion
Introduction
Conclusion
Conclusion générale
Introduction générale
Introduction générale
Une bonne gestion de la supply chain permet d’améliorer la gestion des flux physiques
pour l’entreprise et ses clients. Gage de qualité, de compétitivité et de conformité, elle permet
de garantir le meilleur service au coût le plus bas.
La chaine logistique (aussi appelée « supply chain » en anglais) est une succession de
processus internes, du passage de la commande jusqu’à la livraison finale auprès du client. Il
s’agit de l’ensemble des étapes nécessaires pour acheminer un produit commandé jusqu’au
consommateur. Une chaine logistique complète s’étend bien au de là des processus internes à
l’entreprise. En effet, elle doit gérer ses relations avec ses partenaires (clients, distributeurs,
consommateurs, etc.) Au quotidien, la gestion de la supply chain se hisse parmi les premières
préoccupations des chefs d’entreprise. Il s’agit, étape par étape, d’estimer la juste valeur
ajoutée à apporter au produit en fonction des attentes du client et de vos contraintes. En étant
capable de proposer les meilleurs produits au coût le plus bas, l’entreprise utilise sa supply
chain comme un véritable atout compétitif. Revenons sur les principes fondamentaux de sa
gestion, et nos conseils pour en améliorer le fonctionnement au sein de votre entreprise.
Le stock est un outil très important dans la chaine logistique de l’entreprise. Il permet
de réduire l’incertitude et de répondre plus facilement à la demande mais il représente un coût
parfois élevé. Pour ces raisons, il est important de bien comprendre à quoi correspond un
stock, combien il peut coûter et comment on doit le gérer.
Ainsi la gestion des stocks permet de déterminer le niveau de stock de chaque article
afin de réduire le coût de possession (ou de stockage), le coût de passation des commandes
tout en respectant un niveau désiré de service des clients. L’objectif de la gestion des stocks
est donc de trouver un compromis entre le niveau de stock (coût de stockage) et la satisfaction
des clients (taux de service, minimisation de coût de rupture). En effet, si l’on s’intéresse à
minimiser le coût de stockage sans se soucier de taux de service on risque à ne pas satisfaire
1
Introduction générale
les clients et donc de perdre certaines commandes et voir même perdre des clients non
satisfaits. A l’inverse, avoir un niveau de stocks trop élevé conduit à un coût de stockage aussi
trop élevé.
Pour mieux cerner notre question centrale et répondre à celle-ci, nous optons pour les sous
questions suivantes :
L’optimisation des flux et des stocks constitue un enjeu majeur pour la performance
globale d’une chaîne logistique. Il s’agit à la fois d’offrir aux clients un excellent
service en termes de disponibilité produits tout en maitrisant les coûts d’opérations
(coûts de production, coût de transport, coût de stockage).
2
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
Introduction :
La logistique est une fonction essentielle pour l’entreprise, car elle regroupe
l’ensemble des activités mise en œuvre pour assurer la disponibilité d’un bien ou d’un service,
dans les lieux où le besoin existe et garantir une gestion optimale de la combinaison (quantité,
délais et coût) ;cette dernière ne se limite pas seulement à l’organisation des transports, des
matières premières et de marchandises, mais elle regroupe l’ensemble des techniques de
contrôle de gestion des flux de matières premières et des produits depuis leurs sources
d’approvisionnement jusqu’au point de consommation.
Dans ce chapitre nous allons d’abord définir les notions de bases de notre sujet de
recherche ainsi que les méthodes de gestion et d’évaluation de la chaine logistique et pour
cela nous avons opté pour les présenter en trois (03) sections comme suit,
3
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
Puis, les entreprises ont adapté ces concepts au milieu industriel ainsi on a
élargie la définition à l’étude global, des problèmes posés par l’écoulement des flux des
matières et des fournisseurs jusqu’aux clients2.
1.1.1.1. Historique :
Le dictionnaire de l’académie française donne « la science du calcul » comme
premier sens au mot « logistique » étymologiquement, le terme « logistique » provient du
grec « LOGISTIKOS3 », ce qui est « relatif à l’art du raisonnement ». Platon est
notamment cité comme le premier à avoir utilisé le mot LOGISTIKOS pour opposer le
calcul pratique (logistique) à l’arithmétique théorique. La logistique est encore largement
empreinte de cette acception puisque de nombreux travaux académiques ainsi que de
nombreuses préoccupations des entreprises se centrent sur l’optimisation (de tournées, de
chargement de palette, des coûts…)
1
LIEVRE PASCAL, la logistique, édition la découverte paris, 2007, page 15
2
GHEDIRA KHALED, la logistique de la production : approches de modélisation et de résolution, édition TECHNIP, 2006,
page 116
3
ROQUES : optimisez votre chaîne logistique, Afnor édition et livres a vicre 2015, page 1.
4
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
1.1.1.2. Définition
La logistique est un ensemble de méthodes, fonctions et moyens mis en œuvre
par une entreprise en vue de mettre à la disposition du client la marchandise attendue au
moindre coût pour cette entreprise, dans les délais et dans un état conformes aux attentes
du client et selon des quantité qualitativement définies par le contrat de commande. Dans
l’entreprise, la fonction logistique est d’assurer au moindre coût la coordination de l’offre
et de la demande auxquelles elles s’intéressent, aux plans stratégique et tactiques, ainsi
que le maintien de la qualité des rapports fournisseurs/clients impliqués5.
4
BARBARA LYONNET, MARIE-PASCALE SENKEL, la logistique, édition, paris, 2005, page 9,10.
5
GABRIEL WACHERMANN, la logistique mondial transport et communication, édition, paris, 2005, page 43
5
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
6
PIMER et (M) FENDEUR : logistique, production, distribution, soutien, 5éme édition, Dunod, paris, 2008, Page 4.
7
PIERRE MEDIAN.ANNE GRATACAP, logistique et supply chain management, Dunod, édition, paris,
2008, page 9
8
NOUMEN ROBERT, les éléments de bas de la logistique international, paris, 2004, page, 5
9
GABRIEL WACKERMANN, op-cit, page 43
6
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
Qui permet d’amener dans les usines les produits de base, composant et sous-ensemble
nécessaire à la production, elle permet aussi d’apporter à des entreprises de service ou
des administrations les produits divers dont elles ont besoins pour leur activité
(fournitures de bureau par exemple)
- La gestion de production
- Le planning et l’ordonnancement d’atelier
- L’approvisionnement des composants et ingrédients nécessaire à la fabrication
- Leur mise à disposition le long des chaînes de production
- Le stockage des produits finis ou des en-cours
- La prévision des besoins
10
(Y) PIMER et (M) FENDEUR : op, cit, p, 5.
11
(Y) PIMOR : production, distribution, soutien, édition DUNOD, 2éme édition, paris, 2005, p, 4.
7
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
Plan de production
Prévision
commerciales
Programme Expression
d’achat de besoin
Ordre de fabrication
ordonnancement
Magasin de
composants et Lignes de production Magasin de produits
produits de base finis
c- la logistique de distribution :
8
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
Qui vise à transporter sur un théâtre d’opération les forces et tout ce qui est nécessaire
à leur mise en œuvre opérationnelle et maintenir leur soutien.
e- la logistique de soutien :
Née chez les militaires mais étendue à d’autres secteur, aéronautique, énergie,
industrie, etc.…qui consiste à organiser tout ce qui est nécessaire pour maintenir en opération
un système complexe, y compris à travers des activités de maintenance.
Assez proche de la logistique de soutien avec cette différence qu’elle est exercée dans
un cadre marchand par celui qui a vendu un bien ; on utilise assez souvent l’expression
« management de service » pour désigner le pilotage de cette activité ; on notera cependant
que cette forme de logistique de soutien tend de plus en plus souvent à être exercée par des
spécialistes du soutien différent et de l’utilisateur.
9
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
12
GRATACAP Anne, MEDAN Pierre, « logistique et supply chain management : intégration, collaboration et
risque dans la chaine logistique globale », Dunod, 2006 pages 19.
10
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
Des observations effectuées dans la plupart des organisations révèlent une séparation
des activités liées à la logistique en trois groupes :
- Les activités directement rattachées à la production interne des biens et des services
(approvisionnement, fabrication, distribution, retours)
- Les activités de gestion des moyens de transport des personnes ou des biens vers
l’extérieur de l’entreprise
- Les activités indirectes ou activités de soutiens (sans un lien direct avec la production,
mais nécessaire pour le déploiement des opérations).13
L’objectif traditionnel d’un système logistique, plusieurs fois rappelé dans les
définitions précédentes (notamment celle d’HESKETTE en 1997, est d’atteindre un niveau de
service donnée pour un coût minimum. Il ne doit donc pas masquer les autres objectifs
opérationnels de la logistique. Sans classement hiérarchique, ces derniers sont présentés ci-
dessous. Ensemble, déterminant la performance logistique :
13
mémoire fin d’étude, le rôle du transport dans l’optimisation de la chaine logistique, mémoire 2017
page 17
11
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
Pour faire la synthèse des précédentes définitions et de ses objectifs, et afin de bien
saisir le périmètre de la logistique, nous reviendrons sur la définition de BOWERSOX et
CLOSS leur définition. Selon eux, la performance logistique ne peut être atteinte que si
l’entreprise réussie à coordonner la conception du réseau logistique, l’information, le
transport, la stratégie de stockage, l’entreposage, la manutention et l’emballage.
14
GRATACAP Anne, MEDAN Pierre, op-cit page 15
12
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
De fait que cette expression est passée dans le vocabulaire des entreprises, nous
l’emploierons souvent sans chercher à la traduire. C’est à ce niveau que de nombreuses
définitions ont été proposées dans la littérature pour expliciter la notion « supply chain » ou
« chaine logistique »
Définition 1 : [supply chain council (SCC 97)] la définit ainsi : la chaine logistique englobe
tous les acteurs impliqués dans la production et la livraison d’un produit fini ou d’un service
depuis le fournisseur jusqu’au client, elle est constituée de fournisseurs, de fabricants, de
distributeur, et de clients.
Définition 2 : LEE et BILLINGTON voient la supply chain d’un produit fini comme un
réseau d’installation qui assure les fonctions d’approvisionnement en en matière première en
composants puis en produit finis et distribution du produits finis vers les clients16
15
(P) MEDAN et (A) GRATACAP : op, cit, p, 19.
Thèse pour l’obtention le grade de docteur en génie informatique, école doctorale : informatique et information
Pour la société, 2007, page. 27.
13
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
Définition 3 : [Swaminathan & al 96] définissent chaine logistique comme étant un réseau
d’entités autonomes ou semi autonomes collectivement responsables pour l’acquisition, la
production, et la distribution de produit appartenant à une ou plusieurs famille17
Nous constatons qu’une chaine logistique est le système grâce auquel les entreprises
amènent leurs produits et leurs services jusqu’à leur client selon un ensemble d’acheminement
des flux physique, financiers et informationnels, du premier des fournisseurs jusqu’aux clients
ultimes, les consommateurs
Amont
Source : mémoire fin d’étude, la chaîne logistique et la gestion des stocks d’une entreprise, 2017/2018 page
12
17
GHEDIRA KHALED, op, cit, p, 118
18
(M) CRISTOPHER: strategies for reducing costs and improving services, logistics and supply chain
Management, London, prentice Hall, 1998, p, 28
14
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
15
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
De même une structure purement divergente est improbable, car cela signifierait que le
produit fini ne découle que d’un fournisseur amont.
Généralement, la typologie d’une chaîne logistique est donc le type réseau, avec des
ramifications plus au moins grandes.
Ainsi certaines chaînes logistiques peuvent s’avérer très étendues, en particulier pour
des produits complexes, une entreprise peut ainsi se trouver en rapport avec plusieurs
fournisseurs, pour les grands réseaux, le classement des secteurs de la chaine se fait en deux
catégories :
19
JAOUHER MAHMOUDI, simulation et gestion des risques en planification distribuée de chaines logistiques :
Application au secteur de l’électronique et des télécommunications, thèse en vue de l’obtention du doctorat en
logistique, 2006 page 56.
16
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
Nous détaillant ici les trois flux traversant une chaine logistique : flux d’information,
physique et financier.
Ces trois flux peuvent découler des règles stipulées dans le contrat de partenariat. En
effet, des contrats définissent les relations entre chaque entreprise de la chaîne logistique,
prévoyant notamment des pénalités en cas de retard de livraison d’un fournisseur ou de
rupture de stock, déterminant qui gère le transport et les stocks entre deux « maillons » de
chaîne20.
A. Flux d’information
20
ALEXANDRE (K), stratégie logistique : « supply chain management », 3ém e édition, DONOD,
paris, 2004, page 19
17
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
Le flux d’information est de plus en plus rapide grâce aux progrès des TIC. Le
développement des flux d’information au sein de la chaîne logistique trouve ses limites dans
le besoin de confidentialité entre acteurs. Par ailleurs, le problème de la qualité des données
véhiculées subsiste, et le risque existe que des décisions soient basées sur des données
erronées ou simplement périmées.
21
MERZOUK Salah Eddine, problème de dimensionnement de lot et de livraison : application
au cas d’une Chaîne logistique, thèse pour l’obtention du grade de docteur en automatique et
informatique, université de Technologie de Belfort, 2007, page 14.
18
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
Les flux circulants : ce sont les produits semi-finis ou en-cours, les sous-
ensembles
Ainsi que les différents stocks intermédiaires.
Les flux sortants : ce sont les flux de produits finis lors de la distribution des
Produits finis de l'entreprise aux clients soit par le biais de revendeurs intermédiaires.
C. Le flux financier :
Le flux financier concerne toute la gestion pécuniaire des entreprises : ventes des
produits, achats de composants ou de matières premières, mais aussi des outils de production,
de divers équipements, de la location d’entrepôts, … et bien sûr du salaire des employés. Le
flux financier est généralement géré de façon centralisée dans l’entreprise dans le service
financier ou comptabilité, en liaison toutefois avec la fonction production par les services
achats et le service commercial. Sur le long terme, il correspond aussi aux investissements
lourds tels que la construction de nouveaux bâtiments et de lignes de fabrication. Encore
S’agit-il d’échanges avec des organismes bancaires extérieurs au réseau d’entreprises.22
Source : http:ƒƒpointdevuemarketing.files.wordpress.comƒ2007ƒf0ƒschema−sc.jpg,consulter
22
Français M-Julien, planification des chaînes logistiques : modélisation du système décisionnel et
Performance, thèse pour l’obtention de grade de docteur en productique, l’université Bordeaux 1, 2007, page 33
19
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
23
M.JULIEN FRANCOIS, Planification des chaines logistiques : Modélisation du système décisionnel et
performance, thèse pour l’obtention du grade de docteur en productique, 2007, page 23,24
20
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
24
Pierrz Médan. Anne Gratacap op-cit page 19
21
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
Cette notion de précisément interne ou externe est reprise plus précisément dans de
nombreux travaux, MENTZERT All distinguent alors les chaîne logistique intégrées directes
(entreprise, client, fournisseurs directe) des chaînes logistiques élargies allant des fournisseurs
de l’entreprise jusqu’aux clients25
Ici encore, on relève plusieurs définitions de gestion de la chaîne logistique. Beaucoup
d’auteurs soulignent la difficulté de défini la SCM, voici quelques définitions :
24
MENTZER et AL: defining the supply chain management, journal of business logistics, Val 22, N°2, 2001, pp,
1- 25.
25
(A) GRATACAP, (P) MEDAN op cit, page. 31.
26
GRATACAPet (P) MEDAN op cit page 15.
22
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
27
CHRISTOPHE GOUIN, Modélisation et résolution de problèmes de planification de la chaine logistique à
l’aide du logiciel d’optimisation AIMMS, édition, 2011, page 84
28
18(A) GRATACAP et (P) MEDAN op cit page 13
29
MARCHEL (A) : « logistique globale », ellipses, édition Marketing S.A, 2006, Page 31.
23
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
2.2.2. La distribution :
La distribution rassemble l’ensemble des opérations qui visent à mettre un produit ou
service à la disposition du consommateur ou l’utilisateur final, tout au long de la chaîne
logistique. Cette opération suit celle de production, de la fabrication ou de l’importation d’un
bien ou d’un service, à partir du moment où est commercialisé par le producteur, le fabricant
ou l’importateur jusqu’au transfert au consommateur ou à l’utilisateur final.
2.2.3. Le transport :
La logistique du transport est en particulier la gestion de circulation des
marchandises ; les principaux aspects de la chaine du transport des marchandises figurent
parmi les activités de transport local, national et international selon les différents modes de
transport : terrestre, ferroviaire, maritime, aérien ou multimodal.
douanière propre à chaque pays hôte. Un certain nombre de spécificités existent donc dans
chaque secteur régir ces particularités. Les fonctions de bas sont toute fois identiques et
reprennent pour les échanges extranationaux les activités gérant les échanges « standards ».
Les imports /exports vont assister les achats dans le choix des partenaires
30
http:// www. Cat-logistique. Com / optimisation. Htm.
24
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
31
ZEROUK MOULOUA, Ordonnancements coopératifs pour les chaines logistique, thèse pour l’obtention de
doctorat en informatique, université lorraine, 2007, page 14 ,17
25
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
_ choisir les implantations des sites de production et des entrepôts et des entreprises.
Cela inclut aussi la décision d’affecter les activités aux sites. Les décisions concernant la
localisation des sites de production sont très importantes et très stratégiques car elles
conditionnent les décisions de transport et de distribution. Plusieurs facteurs doivent être pris
en compte lors de la prise de telles décisions comme la proximité par rapport aux clients et
aux fournisseurs, les taxes et tarifs, et la disponibilité de la main d’œuvre.
_ déterminer le nombre de sites : un nombre élevé de sites de production ou de
stockage engendre des coûts colossaux, en même temps cela réduit les coûts colossaux, en
même temps cela réduit les coûts de transports. Les entreprises doivent choisir entre des
politiques de groupages de sites ou au contraire des politiques de dégroupage.
_ Capacité des sites : cette problématique est liée à celle du nombre de sites. Une
capacité très grande engendre une réactivité très grande mais aussi des coûts très grands
(surtout en cas de sous-production)
_ Choisir les moyens de transport (éventuellement multiples) entre les différentes
localisations. Cela dépend aussi du nombre et de la localisation des sites. Plus le nombre de
sites est grand, plus on est proche des clients, et plus on utilise des modes de transport
économiques.
_ Le choix technologies utilisés dans les sites de production et d’entreposage. Cette
décision est liée à la capacité des sites car celle-ci dépend de la technologie utilisée. Cette
décision dépend de certains critères économiques, sociaux et financiers
32
Ali Mehrabikoushki, Partage d’information dans la chaîne logistique, thèse pour l’obtention le grade de
docteur en génie informatique, institut science appliquées de Lyon, 2008, page 23.
26
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
Obtenir les prévisions les plus fiables possibles. Les quantités à produire pour
chaque produit et les quantités des matières premières nécessaires.
Trouver une allocation optimale des fournisseurs aux sites de production.
Allouer les produits aux sites de production et déterminer les quantités à
produire sur chaque site en tenant compte de la capacité de production de
chaque site des moyens de transport qui le desservent.
Planifier la production à tous les niveaux (lissage et équilibrage de charge
(lissage et équilibrage de charge et minimisation des coûts) et les transports
associés, ainsi que la maintenance des outils de production et des moyens de
transport.
Gérer tous les stocks (matière première, encours, produits finis, pièces de
rechanges, outils…) ainsi que trouver l’allocation optimale des produits aux
sites de stockage en prenant en compte le coût de stockage de chaque produit
dans chaque sites, les capacités des sites de stockage, et les coûts de transport
entre les sites de production des produits et les sites de stockage
Allouer les sites de stockage aux clients pour optimiser le plus souvent les
coûts de transport ou de livraisons
Définir la politique de transport : on doit décider si les livraisons aux clients se
font de manière individuelle pour chaque client ou bien si on essaye de
regrouper les livraisons pour livrer le plus de clients possible lors d’une même
tournée. Cette décision dépend du mode de transport et de la quantité
demandée par chaque client.
Le transport de matière première et des produits semi finis est traditionnellement
séparé du transport des produits finis car ils sont réalisés par deux entités différentes.
L’intégration de ces deux entités ou bien la coordination entre elles peut permettre une
meilleure utilisation des ressources en transport de l’entreprise.
27
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
Dans le cadre des chaînes logistiques, les entreprises ont besoin à tout moment de prendre des
décisions avec un temps de réponse très court. La réactivité de la prise des décisions
opérationnelles est un élément de mesure de la performance de la chaîne logistique est déjà
fixé et les politiques de planification déjà définis. Il y a moins d’incertitudes sur les
informations sur la demande Caron doit prendre les décisions opérationnelles en un laps de
temps très court (minute, heure, jours). Avec moins d’incertitude, l’objectif à ce niveau est de
répondre aux requêtes des clients d’une façon optimale en respectant les contraintes établies
par les configurations et les politiques de planification choisies aux niveaux stratégique et
tactiques. Nous donnons dans ce qui suit une liste non exhaustive des décisions
opérationnelles33.
Ordonnancement et pilotage en temps réel des systèmes de production.
Tournée de véhicules ou programme des livraisons qui donne les produits, la
destination et les quantités à livrer.
Allocation des moyens de transports : ces moyens étant limités, cette allocation
est basée sur le programme des livraisons.
Placement plus précis des activités de maintenance préventive.
Affectation des ressources aux tâches (matérielles et humaines) de manière
dynamique en fonction des aléas. Il s’agit de faire l’emploi du temps des
employés en tenant compte des contraintes sociales et juridiques.
Figure No 5 : pyramide des niveaux de décision
Niveau
Stratégique
Niveau tactique
Niveau opérationnel
Source : Michel Fender, Yves pimor, logistique supply chain Dunod, paris, 2013 pages 153
33
FEANOIS M-Julien, op cit, page 19.
28
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
Cette section consacrée pour la présentation des différentes approches qui mesure la
performance d’une chaîne logistique et les méthodes les plus utilisables pour le supply chain
dans l’entreprise.
Innovation et
Croissance
Source :(G) BAGLAIN et al : management industriel et logistique, conception et pilotage de la supply chain,
édition économica, 4éme édition, paris, 2005, p. 768
34
(M) LAURAS : méthodes diagnostic et d’évaluation de performance pour la gestion de la chaine logistique,
thèse présentée en vue de l’obtention du titre de docteur de l’institue national polytechnique de Toulouse, 2004,
page 114
29
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
35
(M) LAURAS op-cit page 19
30
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
Le tableau de bord d’activité (mensuel) qui permet de suivre les objectifs financiers ;
Le tableau de bord financier (mensuel/trimestriel) qui permet de suivre les objectifs
financiers ;
Le tableau de bord structure (trimestriel/semestriel) qui permet de suivre les structures
de couts.
L’approche ABC soutient à son tour la mise en place d’une gestion par activité en
place d’une gestion par activité en appuyant sur des tableaux de bords constitués
d’indicateurs mesurant.
Les progrès des actions décidées pour appliquer la stratégie ;
La valeur perçue par client ;
Les performances des concurrents
La démarches qualité et l’amélioration des performances
Les approches ABC souligne la nécessité de mettre en œuvre un pilotage en
fonction des processus qui définissent le système étudié37
36
(M) LAURAS : op-cit page 17-18
37
(M) LAURAS op-cit page 23-24
31
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
C’est une méthode qui permet aux entreprises d’avoir une vision sur la chaine
logistique, comme elle facilite aussi la représentation de l’ensemble des flux physiques,
informationnels et financiers à partir de fournisseur du fournisseur jusqu’au client du client
d’une entreprise. L’objectif majeur de cette approche est de pouvoir offrir un référentiel de
comparaison entre entreprises qui sont de même secteur dans la gestion des chaines
logistiques.
Au final nous pouvons dire que la principale force de cet outil se réside dans la
capacité d’aider à la formulation d’indicateurs de production.38
Source : Mémoire de fin de cycle, intitulé : la chaîne logistique et la gestion des stocks d’une entreprise,
université A/Mira Bejaia, 2017/2018 page 31
38
(M) LAURAS op-cit page 23-24
32
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
Les modèles conceptuels sont de loin les plus simples. Il s’agit en fait d’une
description basique d’un système économique comme la chaîne logistique qui peut s’exprimer
sous formes de diagrammes ou d’explications verbales. Le format utilisé dépend en grande
partie de l’expérience du modélisateur, ceux avec une grande expérience font des diagrammes
détaillés pour réduire l’ambiguïté, tandis que ceux avec une moindre expérience se basent sur
une analyse par scénario. Dans ces modèles, il faut trouver un bon équilibre entre précision et
aisance de communication. Ces modèles sont limités car difficiles à mettre en œuvre dans le
cas d’organisations très complexes, et surtout ils ne donnent pas d’orientations quant au
contrôle et au pilotage de la chaîne.
Les modèles mathématiques sont très utilisés pour la conception des chaînes
logistiques et pour l’optimisation des coûts. Ils consistent à modéliser un système réel par un
ensemble d’équations exprimant les contraintes et les objectifs. Contrairement aux modèles
conceptuels qui aident seulement à la compréhension du système, les modèles mathématiques
résolvent les problèmes d’optimisation. Une autre différence avec les modèles conceptuels est
que l’utilisation des modèles mathématiques requiert des compétences spéciales dans les
mathématiques et la recherche opérationnelle.
36
ZEROUK MOULOUA, Ordonnancements coopératifs pour les chaines logistiques, thèse pour
l’obtention de doctorat en informatique, université lorraine, 2007, page 22,23
33
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
Les modèles par simulations sont très pratiques dans le cas de systèmes où il est
difficile de représenter toutes les hypothèses par des équations, et de ce fait, on ne peut pas
utiliser les modèles mathématiques. Ces modèles essayent d’imiter le comportement des
composants d’un modèle et donc de pouvoir faire des prévisions et des évaluations de
performances. Ils ont la capacité de capturer les incertitudes et de traiter l’aspect dynamique
des systèmes complexes et des systèmes à grandes échelles
Le tableau ci dessous illustre les différences entre les trois types de modélisation
Tableau No 01 différence entre les types de modélisations des chaînes logistiques (Taylor,
2003)
Source : réalisé par nos soins à partir des donnés de « Ordonnancement coopératifs pour les chaines
logistiques
34
Chapitre I : Généralités sur la logistique et la chaine logistique
Conclusion :
35
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
Introduction
La gestion des stocks est une discipline très technique car elle fait appel à de
nombreux concepts de gestion et de statistiques, elle nécessite une bonne vision du
fonctionnement de chaîne logistique de l’entreprise et peut-être considérée comme une
discipline de gestion, appartenant à la famille des techniques d’organisation logistique dont
l’enjeu principal consiste à disposer de ressources suffisantes, ainsi que rechercher
l’optimisation de la bonne adéquation des stocks par rapport aux besoins de l’entreprise
Dans ce chapitre, nous allons présenter des notions générales sur les stocks, comme
une première section ; ensuite nous développerons la notion de la gestion des stocks et l’utilité
de cette dernière dans la deuxième section et dans la troisième section, nous exposerons les
méthodes et les inventaires de la gestion des stocks
36
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
Cette section sera consacrée aux généralités sur les stocks, illustrer ses notions et ses
types, aussi les indicateurs ainsi que les fonctions et les rôles de stock.
Selon ANDRE Marchal, le stock est l’ensemble des marchandises ou des articles
accumulés dans l’attente d’une utilisation ultérieure plus proche et qui permet d’alimenter les
utilisateurs au fur et à mesure de leur besoin sans imposer les délais et les a- coups d’une
fabrication ou d’une livraison par des fournisseurs1
On peut simplement dire qu’un stock est une provision de produit en instance de
consommation. Le stock est utilisé pour faciliter ou pour assurer la continuité de l’activité.
Le stock permet de faire en sorte que tout ce qui peut être nécessaire à un moment
donné soit disponible.
On identifie les produits comme étant des matières premières : produits qui servent de
bas à la fabrication. Pour le gestionnaire de stock, un produit est sorti dès qu’il est sorti du
stock.
1
ANDRE Marchal, Logistique globale, Ellipses édition marketing S.A, paris, 2006, page 169
2
ZERMATI PIERRE. : « Pratique de la gestion de stocks », éd. Dunod (7ème édition), Paris, 2005 .Page 05.
3
Larousse (date publication). Larousse, dictionnaire français. Disponible sur
« www.larousse.fr/dictionnaires/francais ».
37
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
Par conséquent, les stocks peuvent être des marchandises ; que l’entreprise achète pour
les revendre en l’état, des matières premières ou encore des fournitures, qui seront
consommées dans le cycle d’exploitation. Les stocks font partie du bilan de l’entreprise et
figurent dans l’actif courant (ou circulation), c'est-à-dire les actifs qui seront gardés partie de
l’actif immobilisé.
Source : mémoire fin de cycle, la chaîne logistique et la gestion des stocks d’une
entreprise 2018 page 39
A. Le stock de sécurité :
Il s’agit du niveau de stock nécessaire pour pallier aux aléas que pourra subir un
article. Son calcule est très important dans la maitrise de la qualité de service client puisque
c’est lui qui permet d’éviter une rupture lorsque survient un aléa.
4
FABRICE MOCELLIN, Gestion des stocks et des magasins : Pratique des méthodes logistique
adaptées au le an manufacturing, Dunod, page 12; 13
38
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
B. la quantité de commande :
Il s’agit du nombre de pièces que va réceptionner l’entreprise après avoir passé une
commande d’approvisionnement ou effectué un lancement en fabrication
C. le stock-outil
Il est donc le stock moyen théorique, résultat mécanique des paramètres de gestion
calculés et simulés par le gestionnaire de stock. Autrement dit le niveau que devrait avoir le
stock moyen de stock observé si le système n’est pas perturbé.
Quantité de commande
D. le stock moyen :
Il est le niveau de stock constaté sur une période. Il s’agit d’une moyenne des
stocks instantanés relevés à la même période (un jour précis de mois par exemple) sur une
plage plus ou moins longue (3 mois, 6 mois etc.…)
S. Ini + S.Fin
Stock moyen = 2
E. Le stock instantané
F. Le stock maximum :
G. le stock minimum :
H. Le stock d’alerte :
40
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
Ce stock représente les articles que l’entreprise peut vendre après les avoir fabriquées,
et prête à être livrés au client. On les retrouve dans les usines, dans les centres de distribution
ou dans les dépôts.
Ce stock regroupe les ensembles prêts au montage, les rechanges ou les accessoires
fabriqué par l’entreprise pour la fabrication ou la clientèle
e) les déchets
Ils proviennent de la fabrication (copeaux de bois, d’acier…) ou de la récupération de
démolition (ferrailles, vieux plomb…).
5
GEORGE (Javel) : Organisation et gestion de la production, édition Dunod, 4ème édition, paris,
2010 page .30, 31.
41
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
La destination du matériel acheté pour le stock affecté, ou réservé, est connue dès son
approvisionnement. Ce matériel est classé par activité ou par commande et ne peut être
délivré qu’au titre de la commande ou activité concernée.
b) Stock commun :
Le matériel n’a pas de destination prédéfinie et peut être délivré à n’importe quel
utilisateur ou pour n’importe quelle commande.
c) Le risque de la différentiation :
Il est possible de constater un besoin non satisfait de matériel du stock commun alors
que celui-ci se trouve en stock affecté. Il est alors tentant de l’utiliser avec le risque de ne pas
pouvoir satisfaire la commande réservataire concernée. C’est pour cela que cette procédure
doit rester exceptionnelle et doit faire l’objet d’une demande particulière.
1.4. Les fonctions des stocks
Figure No 09 : les fonctions des stocks
Source : Mémoire de fin de cycle la chaîne logistique et la gestion des stocks d’une entreprise page, 2016 43
42
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
43
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
La gestion des stocks comprend l’analyse des stocks, les méthodes de gestion des
stocks et le calcul du stock optimal. La fixation d’un montant, de la composition et de la
vitesse de rotation des réserves de matières première et de produit finis (en volume et en
valeur) et toute autre mesure prise a priori pour assurer un approvisionnement efficace sont
l’objet de la gestion des stocks.
Définition 2 : La gestion des stocks est une discipline majeure de la logistique que tout acteur
exerçant une fonction dans ce domaine doit maîtriser parfaitement afin d’organiser la gestion
des flux physiques et des flux d’informations des entreprises8.
7
Association canadienne pour la gestion de la production et des stocks (ACGPS), Dictionnaire de la gestion de la
production et des stocks, Montréal, Édition Québec/Amérique, Presse HEC, page 199
8
PIERRE ZERMATI, « pratique de la gestion des stocks », édition Dunod, 6éme édition, 2005, Paris page 03
9
CLEMENT CROTEAU, DIANE RIOPEL, « Dictionnaire illustré des activités de l'entreprise, français-anglais:
industrie, techniques et gestion », édition, Amazon France, 2008, p 273
44
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
Allocation des
Dimension ressources
opérationnelle
Transfert
Dimension Contraintes
stratégique
Programme de
recherche
Cheminement en
Formation
adéquation avec les
proposée
besoins des entreprisses
Approfondissement
Construction
Limites de la logique
philosophique
Source : https://www.manager-go.com/logistique/gestion-de-stock.htm
Les stocks supportent trois sortes de frais. Les frais de passation de commande, les
frais de possession du stock, les frais de rupture de stock engendrés par le fait que le stock ne
permet plus de satisfaire la demande. Pour arriver à une bonne gestion des stocks, c’est le
totale de ces trois catégories de frais qu’il faut minimiser10 :
Ils comprennent tous les frais engagés pour faire des achats :
Salaires, majorés des charges sociales, des agents des services d’approvisionnements
chargés de l’étude du marché, de la négociation, de la rédaction des bons de commande, de la
surveillance de respect des délais et de la relance éventuelle des fournisseurs, des contrôles
qualitatif et quantitatif à la livraison, de la vérification et de l’ordonnancement des factures, de
la gestion des stocks.
10
G. Melard, méthodes des prévisions à court terme. Ed université de Bruxelles, 1990, Page 220
45
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
Salaires, majorés des charges sociales, des agents des services de l’enregistrement et du
paiement des factures de l’enregistrement, en comptabilité matières, des entrés en stocks.
_ Frais accessoires de fonctionnement de ces services : loyer des bureaux, chauffage,
éclairage, fournitures de bureau, frais postaux, etc.…
_ Frais de déplacement des agents.
_ Frais de réception et d’essais des articles achetés (il s’agit des frais de contrôle de la
qualité).
_ Frais d’informatique liés à la gestion des commandes et au traitement des entrés en stock.
Ces frais, inhérents à l’existence même du stock, comprennent deux catégories bien
distinctes les charges financières et frais de magasinage.
Les charges financières pèsent sur les sommes investies dans les stocks ; ce sont les
intérêts (majorés des frais annexes) des emprunts émis sous diverses formes pour
financer les achats.
Les frais de magasinage sont constitués des éléments principaux suivant :
_ Coût du fonctionnement des magasins : salaires, charges salariales, éclairage,
chauffage, force motrice, entretien des locaux, de l’équipement, des engins (moins la
part comptée en frais d’acquisition au titre des frais de réception qui sont relatifs aux
contrôles qualitatif et quantitatif à la livraison) ;
_ Amortissement ou loyer des locaux ;
_ Amortissement de l’équipement des locaux et des engins de manutention ;
_ Primes d’assurances ;
_ Pertes par détérioration, évaporation, destruction par les rongeurs, coulage, vol ;
_ Coût des transports entre magasins ;
_ Coût de l’obsolescence pouvant être très élevé pour certains articles qui se
démodent rapidement, tels que les articles de mode ou les articles fabriqués suivant
des techniques très évolutives ;
_ Coût de l’information et de comptabilité matières (moins la part comptée en frais
d’acquisition).
46
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
Ce sont des frais engendrés par le fait que, à un moment donné, le stock étant épuisé, il
n’est plus possible de satisfaire la demande. En fait, il parait nécessaire de préciser cette
notion de rupture de stock.
C’est certainement le coût le plus difficile à évaluer dans la mesure où la rupture de stock
peut avoir deux conséquences :
Soit la vente non réalisée est reportée à la période suivante, En théorie, ce coût est
fonction du nombre d’unit´es manquantes et de la durée de la rupture.
Soit la vente non réalisée est définitivement perdue : dans ce cas, le coût de rupture
correspond au manque à gagner lié à l’article demandé mais non fourni. Ce manque à
gagner est constitué de la marge unitaire sur coût d’achat habituellement réalisée sur le
produit et de la dépréciation de l’image de l’entreprise.
Les mouvements d’entrées en stocks concernent les achats et la production des biens.
Les mouvements de sorties sont liés à la consommation de matières ou à la distribution des
biens10 :
L’évaluation du coût des entrées s’effectue différemment selon que les mouvements
d’entrées en stocks sont d’origine interne ou externe.
Les entrées d’origine externe : proviennent des tiers et concernent les opérations
d’acquisition et d’approvisionnements (matières premières, matières et fournitures
consommables, marchandises). Leur évaluation s’effectue au coût d’achat.
Les entrées d’origine interne : sont issues de processus de production. Elles
concernent les en cours de production, les produits semi-finis, les produits finis et
les produits résiduels. Leur évaluation à l’exception des produits résiduels
s’effectue au coût de production.
10
GERARD MELYON, « comptabilité analytique : principe, coûts réels constatés, coûts préétabli analyse des écarts »
édition, Bréal, 2004, page 56
47
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
Les produits résiduels sont pour leur part évalués à leur valeur probable de réalisation
Adaptées aux matières non périssables (marchandises pouvant faire l’objet d’un stockage
sur de longues périodes), la méthode du CUMP se présente sous deux variantes :
La méthode du CUMP après chaque entrée. Les sorties sont évaluées au dernier coût
unitaire moyen pondéré calculé après chaque entrée marchandise
La méthode du CUMP périodique. Les sorties sont évaluées à un coût unitaire moyen
pondéré des entrées marchandises + stock initial, calculé sur une période mensuelle,
trimestrielle ou annuelle, suivant le choix de l’entreprise
11 7
SIALA NGIMBI, P., essai d'un modèle de gestion des stocks dans une entreprise industrielle,
Cas de la socir-moanda 1996-1997 page 22, 23.
48
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
La méthode du CUMP après chaque entrée. Les sorties sont évaluées au dernier coût
unitaire moyen pondéré calculé après chaque entrée marchandise
La méthode du CUMP périodique. Les sorties sont évaluées à un coût unitaire moyen
pondéré des entrées marchandises + stock initial, calculé sur une période mensuelle,
trimestrielle ou annuelle, suivant le choix de l’entreprise.
Toutes les sorties sont effectuées à cette valeur unitaire jusqu’à l’entrée suivante.
CMUP
(Stock Précédant+ E) en valeur
CM UP (SI+Σ E) en valeur
(SI+Σ E) en Quantités
49
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
Cette méthode également connue sous le nom de First In First Out (FIFO) constitue
l’une des méthodes dites d’épuisement des lots. Le recours à cette méthode où chaque lot
est fictivement individualisé consiste à considérer que les sorties s’effectuent dans le
même ordre que les entrées. Elles sont à ce titre valorisées par ordre chronologique aux
coûts des entrées. Par voie de conséquence, le stock final est valorisé au coût des dernières
entrées.
FIFO
50
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
Elle est obtenue par la chasse aux rossignols (référence obsolètes) et par la
normalisation des pièces de bases ; une réflexion sur le nombre et la localisation des
entrepôts sont souvent utiles. Des regroupements de stock sur un même lieu permettent de
réduire les quantités globales détenues, bien entendu une étude préalable est nécessaire
pour valider que les coûts de possession et de gestion d’un magasin sont bien inférieurs
aux coûts de transport supplémentaire que génère le faite d’avoir un seul magasin sur deux
par exemple.
La souplesse d’approvisionnement :
Elle autorise à diminuer les niveaux de stock de sécurité pour un même taux de
service.
12
Analyse de la gestion des stocks et des approvisionnements à la CNSS-Burkina, mémoire de 33.master en
administration et gestion des entreprises, Institut supérieur de management des entreprises, 2008, p. 33.
51
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
Cela peut résulter de négociations avec les fournisseurs (passage de marché annuels avec
mise en place du système de prévisions annuelles ou hebdomadaires glissantes), de
réduction de coût et des temps de traitement administratifs et également d’une réduction
lots d’approvisionnement (approvisionnements plus fréquents sur des lots de petites
tailles).
La qualité et la rapidité de transmission des informations :
Sont des facteurs essentiels de la réduction des stocks. Qualités et fiabilités des
prévisions, rapidités de transmission des commandes, rapidités et fiabilités des réceptions
(traitement physique et administratif…).
13
LUC PELLERIN, «La formalisation des activités des gestions des stocks dans les PME manufacturières
Québécoises » mémoire fin d’étude, université du Québec à Trois-Rivières, p09
52
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
En fait, la gestion des stocks vise à s'assurer que l'entreprise pourra faire face à la
demande à l'intérieur des délais désirés, compte tenu des contraintes opérationnelles
existantes.
Le maintien d'un système de contrôle des stocks précis est vital pour toute entreprise.
La précision des informations concernant le niveau des stocks est un pré-requis critique pour
l'ensemble des décisions subséquentes. Le traitement des informations recueillies sur les
stocks permet au gestionnaire d'obtenir les informations pertinentes à l'égard des articles
maintenus en stock (numéro de l'article, composantes, poids, etc.). Dans une optique
d'efficience, les coûts liés à ce système de contrôle doivent être minimisés. La classification
des stocks devient ainsi très importante.
Des charges financières élevées. Des charges fixes (bâtiment, étagères, engins lourds
de manutention …) et des charges variables (Salaires du personnel, frais d’entretien,
quittances d’électricité, pertes dues à la détérioration ou à l’obsolescence des produits
stocké
Des immobilisations des capitaux. Chaque article qui entre en stock est valorisé et
réduit ainsi les facilités de trésorerie.
14
Jean-Pierre Briffaut, Systèmes d’information en gestion industrielle, Edition Hermes science publication,
Paris, 2000, page 27
53
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
Une augmentation des risques de rupture de stocks, avec quelques fois des
conséquences financières graves
La désorganisation d’un système de production entier (goulots d’étranglement,
augmentation des stockages intermédiaires)
Une diminution des bénéfices de vente et une perte de la clientèle déçue par la
mauvaise qualité de service (retard de livraison, disponibilités insuffisantes, ruptures.
Stocker, c'est engager des dépenses pour acquérir des biens qui ne produiront des
revenus qu'ultérieurement. Selon ce que l'on stock, en quelle quantité et suivant quelle durée,
ces dépenses peuvent s'avérer conséquentes. Il existe une hiérarchie des produits nécessaires à
l'activité, une classification en fonction de leur prix, des quantités, de leur fréquence
d'utilisation, des quantités minimales d'achat, des délais15, etc.
Cette section est réservée aux méthodes ainsi que les inventaires de la gestion des
stocks.
Dans le domaine commercial et marketing, la règle des 20/80 exprime le plus souvent
le fait que pour la plupart des activités commerciales une partie réduite de la clientèle
représente l’essentiel du chiffre d’affaires. C’est un indicateur de la concentration
commerciale. Selon le principe de la distribution de la loi de Pareto, 80 % du chiffre d’affaires
est réalisé par 20 % des clients (Pareto a initialement souligné ce principe de répartition non
linéaire pour la détention des richesses par la population).
15
L’évocation de la règle des 20/80 permet surtout de souligner l’importance de se concentrer sur les
meilleurs clients dans le cadre d’une politique de fidélisation
54
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
Suivant le même principe que la méthode 20/80, la méthode ABC est un puissant outil
d’analyse statistique qui peut s’appliquer dans des domaines divers. Le principe est de classer
des éléments ou des individus selon un critère simple ou combiné, puis les répartir en 3
classes17: A, B et C
16
Dominique Michel [DOC] La loi de Pareto | LEntreprise.com | Mis en ligne le 20/03/2003
17
Pierre ZERMATI, Pratique de la gestion des stocks, édition DUNOD, 6ème édition, Paris, 2001, P 33
55
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
La méthode ABC permet de classer les flux et les stocks d'articles en fonction de
certains critères. Nous citons à titre d'exemple :
Classe " A " : 5 à 10% des articles consommés représentent 60 à 75% de la valeur totale des
stocks.
Classe "B " : 25 à 30% des articles consommés représentent 25 à 30% de la valeur totale des
stocks.
Classe " C " : 60 à 70% des articles consommés représentent 5 à 10% de la valeur totale des
stocks.
56
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
Le risque de risque
Les coûts de stockage
Or, pour un niveau de demande annuelle donné, les seules variables sur lesquelles le
gestionnaire des stocks peut intervenir sont :
Source : Wilson
18
Mémoire de fin d’étude. Optimisation de la gestion des stocks au sein de l’entreprise LALLA KHEDIDJA.
2017.
57
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
L'inventaire physique des stocks répond à la fois à un besoin stratégique et légal pour
l’entreprise. A des périodes bien planifiées, et obligatoirement à la clôture d’un exercice,
chaque entreprise est tenue d’effectuer un inventaire de ses stocks. Le but étant de s’assurer
que ces derniers reflètent les quantités et les valeurs fournies par le logiciel de gestion.
Afin d’éviter la charge de travail que provoque un inventaire annuel, le choix est très
souvent porté sur un système d’inventaire tournant qui lui, permet une vérification des stocks
par lots ou par tranche, avec une périodicité moins longue20
Le décompte des quantités en stock porte sur l’ensemble des éléments constitutifs du
stock faisant partie du patrimoine de l'entreprise quel que soient leur nature ou leur état dans
la chaîne de fabrication :
19
IBRAHIMA CAMARA, « Manuel de comptabilité Tom II : les travaux de fin d’exercice
comptable», Edition L’Harmattan, 2017, p 13
20
BRAHIMA CAMARA, « Manuel de comptabilité Tom II : les travaux de fin d’exercice comptable », Edition
L’Harmattan, 2017, p 13
58
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
L'inventaire physique des stocks répond à la fois à un besoin stratégique et légal pour
l’entreprise. A des périodes bien planifiées, et obligatoirement à la clôture d’un exercice,
chaque entreprise est tenue d’effectuer un inventaire de ses stocks. Le but étant de s’assurer
que ces derniers reflètent les quantités et les valeurs fournies par le logiciel de gestion21.
L’inventaire peut être effectué sur la totalité des articles stockés, ou sur des catégories
ou des classes d’articles sélectionnées sur la base de critères propres à chaque gestionnaire.
Selon la fréquence de décompte, on distingue trois types d’inventaires : l’inventaire
permanent, l’inventaire tournant et enfin l’inventaire annuel.
a- l’inventaire permanent :
Lors d’une entrée marchandise : saisie des quantités entrées et saisie du stock final
Lors d’une sortie marchandise : saisie des quantités sorties et saisie du stock restant
Des listes regroupant les écarts (écarts positifs et écarts négatifs) sont
automatiquement générées. Après vérification, les stocks sont régularisés.
21
Jean-Louis MALO, comptabilité générale, édition Eyrolles, Deuxième édition, page 154.
59
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
Il est ici bien entendu que les documents utilisés pour les entrées marchandises (bon de
réception) et ceux utilisés pour les sorties marchandises (Listes de prélèvement, bon de sortie
…) soient adaptés pour permettre l’enregistrement manuel de ces écritures (une colonne pour
les quantités reçues ou sorties et une colonne pour les stocks disponibles après opération).
b- l’inventaire annuel :
L’inventaire annuel est le comptage de toutes les quantités en stock et dans tous les
magasins à la fin de chaque exercice comptable. Il est réclamé par les contrôleurs financiers
lors du calcul des soldes de gestion. Au Cameroun, nombreuses entreprises l’exécutent au
courant de chaque mois de décembre.
Compter les quantités de toutes les références enregistrées est un travail fastidieux, qui
nécessite une bonne organisation des équipes, une bonne préparation du personnel de
comptage et une célérité dans l’analyse des écarts. L’inventaire physique annuel s’entend
Parfois sur plusieurs jours. Au delà de trois jours de comptage, la fatigue commence
s’installer.
C’est sur ce point que réside la faiblesse d’un inventaire général annuel. Il nécessite le
renfort des équipes par des personnes parfois n’ayant aucune conscience des conséquences
que peuvent apporter les erreurs de comptage. Si ce personnel n’est pas suffisamment bien
formé, assez motivé, la fiabilité de l’inventaire devient incertaine et la proportion des
anomalies à étudier risque d’être élevée. L’inventaire annuel exige parfois l’arrêt des
opérations durant toute la période de comptage. C’est une situation coûteuse pour l’entreprise.
60
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
- l’inventaire tournant
L’inventaire tournant est le comptage périodique et planifié des stocks sur l’année
.Dans la pratique, il se révèle comme une meilleure alternative aux inventaires permanent et
annuel. Avec un inventaire tournant, des listes d’articles classés sont fournies à des périodes
bien définies et le décompte des quantités disponibles pour chacune des listes se fait plusieurs
fois durant l’année22.
c- l’inventaire tournant
L’inventaire tournant est le comptage périodique et planifié des stocks sur l’année
.Dans la pratique, il se révèle comme une meilleure alternative aux inventaires permanent et
annuel. Avec un inventaire tournant, des listes d’articles classés sont fournies à des périodes
bien définies et le décompte des quantités disponibles pour chacune des listes se fait plusieurs
fois durant l’année22.
- Alléger, voire supprimer la pratique d’un inventaire annuel (trop lourd, pénible et très
coûteux lorsque l’arrêt des opérations s’avère indispensable durant cette période).
- Eviter la rupture des stocks critiques. Ce sont des articles dont le manque engendre des
conséquences graves sur les opérations (arrêt de la production, goulets d’étranglement,
pertes des ventes, annulation de commandes…).
- Eviter de conserver trop longtemps les erreurs d’écritures.
Tout ceci sous-entend bien sûr que le décompte concerne en priorité les articles ayant
subit soit un mouvement d’entrée marchandise, soit un mouvement de sortie marchandise
durant la période. En règle générale, les articles faisant l’objet d’un inventaire tournant ne
sont pas sélectionnés de façon aléatoire. Plusieurs techniques peuvent être utilisées pour
générer ces listes.
22
Sophie Carrière Rigard-Cerison, Rémi Janin, « Reporting comptable et financier des sociétés : comprendre,
interpréter et analyser l’infirmation », 2015, page 23
61
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
Déroulement : comptage des quantités exactes disponibles ; analyse des écarts (écarts
sur le nombre de références et écarts de quantités) ; vérification et validation des
nouvelles valeurs
Fin : mise à jour des quantités dans le logiciel de gestion des stocks. Ces mises à jour
font l’objet de mouvements d’entrée ou de sortie marchandise selon la nature de
l’écart. La régularisation de ces écritures est effectuée par le service financier et
comptable, après valorisation des stocks23.
23
MOHAMED DIABY, « Guide pratique des travaux de fin d’exercice comptable », Edition, L’Harmattan,
2014, page 33.
62
Chapitre II : Les stocks et la gestion des stocks
Conclusion :
L’ensemble des techniques et méthodes utilisées dans la gestion des flux de stocks
peuvent favorisée le bon déroulement du processus de production et une maitrise efficace et
efficiente des couts liés aux stocks.
Nous pouvons dire que la gestion des stocks joue un rôle de régulateur entre in- put et
out- put avec son organisation et son fonctionnement, elle contribue à l’élaboration de
programme de travail, quantifier les livraisons, distribuer les produits aux services utilisateur.
Elle assure à tout moment, la conservation et la mise à la disposition de l’utilisateur des
produits dont il a besoin pour ce faire elle utilise des méthodes de valorisation fiables qui
suivent l’évolution des stocks tout en évitant les impures.
63
Chapitre III : La pratique de la gestion des stocks au sein de l’ENIEM
Introduction
Après avoir abordé dans le deuxième chapitre les différentes notions liées au stock, et
avoir introduit de manière générale les différentes techniques de gestion des stocks, nous
avons jugé utile de le compléter par un cas pratique et ce, pour les raisons suivantes :
- avoir un aperçu sur la gestion des stocks au sein d’une entreprise algérienne et apprécier
celle-ci du point de vue des principes et techniques ;
- faire des comparaisons entre ce que nous avons vu en théorie et ce qui se passe réellement
sur le terrain.
A cet effet, nous avons suivi de près, la pratique de la gestion des stocks au sein de
l’entreprise nationale des industries électroménagers (ENIEM) d’OUED AISSI.
Cette dernière est l’une des entreprises qui ont été créées dans l’objectif de contribuer
au développement économique et social de l’économie nationale.
Dans ce chapitre nous allons présenter la gestion des stocks au sein de l’ENIEM, Pour
cela, nous avons procédé à la présentation de l’organisation et de l’unité d’accueil avant de
passer au vif du thème à savoir la gestion des stocks tout en suivant un enchainement réel et
logique de leur réalisations.
64
Chapitre III : La pratique de la gestion des stocks au sein de l’ENIEM
- L’historique de l’ENIEM
- La situation géographique
- Le mode d’organisation.
La création de l’ENIEM
La forme juridique.
Le complexe d’appareils ménagers résulte d’un contrat « produit en main » établi dans
le cadre du premier plan quadriennal, et signé le 21 Août 1971 avec un groupe d’entreprises
allemandes représentées par le chef de file D.I.A.G (groupe allemand de construction de génie
civile) pour une valeur de 400 millions de dinars. Les travaux de génie civil ont été entamés
en 1972, la réception des bâtiments avec tous les équipements nécessaires a eu lieu en juin
1977, et ce dans la zone industrielle d’Oued Aissi à une dizaine de kilomètres à l’Est du chef
lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou.
La superficie totale est de 55 hectares dont 12 ,5 hectares couverts, il est entré en production
le 16 Juin 1977.
65
Chapitre III : La pratique de la gestion des stocks au sein de l’ENIEM
L’ENIEM s’est assignée plusieurs objectifs afin d’assurer un impact plus performant
au niveau de ses fonctions. Pour atteindre ces objectifs et vérifier le degré de leur réalisation,
elle a mis en œuvre un certain nombre d’outils de contrôle.
66
Chapitre III : La pratique de la gestion des stocks au sein de l’ENIEM
Direction générale
Direction industrielle
Direction du développement et de partenariat
Direction des finances et comptabilité
Direction des ressources humaines;
Direction de planification et de contrôle de gestion
Direction de marketing et communication
L’ENIEM est composée de trois (03) unités de production, une unité commerciale et
une unité de prestation technique.
Unités de production
Les unités de production sont celles chargées de la fabrication. Elles sont spécialisées
par produits et consistent-en :
67
Chapitre III : La pratique de la gestion des stocks au sein de l’ENIEM
Unité froid
Unité cuisson
Unité climatisation.
Unité commerciale
Elle est chargée de la commercialisation des produits fabriqués par les unités de production.
Elle réalise des travaux ou prestations techniques pour le compte des autres unités, ou
pour des clients externes
68
Chapitre III : La pratique de la gestion des stocks au sein de l’ENIEM
Direction générale
Secrétariat
Direction centrale
69
Chapitre III : La pratique de la gestion des stocks au sein de l’ENIEM
L’unité climatisation est dirigée par un directeur d’unité ; elle est structurée en 05 services :
Service production
Service technique
Il soutient le service production pour la réalisation des produits dans les meilleurs
conditions, soit par :
Service commercial
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Chapitre III : La pratique de la gestion des stocks au sein de l’ENIEM
a. Chef de section
b. Gestionnaire prévisionnel
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Chapitre III : La pratique de la gestion des stocks au sein de l’ENIEM
d. Magasinier cariste
e. Agent de nettoyage
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Chapitre III : La pratique de la gestion des stocks au sein de l’ENIEM
Les stocks regroupent tous les achats de matières et fournitures qui servent à la
fabrication « non encore consommer », et qui sont encore présent dans l’entreprise. Et comme
l’ENIEM fabrique plusieurs articles dans de différents départements, chaque département a
son magasin de stockage.
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Chapitre III : La pratique de la gestion des stocks au sein de l’ENIEM
Un système d’approvisionnement à
Articles au coût de stockage qualité fixe se déclenche chaque fois
B
modéré que le niveau des stocks tombe sous
un niveau prédétermine
La classification selon la méthode ABC utilise à la fois les besoins nets et les besoins bruts
comme elle est illustrée dans le tableau suivant :
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Chapitre III : La pratique de la gestion des stocks au sein de l’ENIEM
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Chapitre III : La pratique de la gestion des stocks au sein de l’ENIEM
Selon la classification ABC appliquée pour quelques positions d’un produit de genre
Climatiseur F245, pour un programme de 5000 appareils, on a obtenu les propensions
suivantes :
- la classe A représente 70,54% de montant total des matières approvisionnées ;
- la classe B représente 23,32% ;
- la classe C représente 6,14 %.
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Chapitre III : La pratique de la gestion des stocks au sein de l’ENIEM
Valorisation des stocks par la méthode de coût moyen unitaire pondéré (CMUP) :
Utilisée dans chaque entrée des matières venant s’incorporer au coût de production
VSDP+ CAE
CUMP =
QSDP
Dans notre cas : la peinture acrylique, code : 100836, et le tableau suivant nous
présentons l’état de cette dernière pour le mois de janvier 2015
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Chapitre III : La pratique de la gestion des stocks au sein de l’ENIEM
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Chapitre III : La pratique de la gestion des stocks au sein de l’ENIEM
Pour calculer le coût unitaire des sorties de matières pour la date 08/01 on procède de
la façon suivante :
(18480*286.90)+ (600*3095)
CMUP = = 287.49 DA
18480+600
Unité : DA
600*305.95
600*305.95
600*305.95
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Chapitre III : La pratique de la gestion des stocks au sein de l’ENIEM
Les matières sont sorties dans l’ordre de leurs entrées et avec leur prix unitaire
d’entrée. Cette méthode est généralement utilisée pour les produits périssables
Contrairement au FIFO, se sont les matières entrées en dernier dans le stock qui seront
sortis en premier.
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Chapitre III : La pratique de la gestion des stocks au sein de l’ENIEM
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Chapitre III : La pratique de la gestion des stocks au sein de l’ENIEM
Conclusion
Au cours de notre stage pratique au sein de l’ENIEM nous avons pu mettre nos
recherches théoriques en application au niveau du service gestion des stocks de l’unité
climatisation.
Cette étude pratique nous a fourni des informations sur le fonctionnement réel des
stocks dans l’unité climatisation qui utilise la méthode ABC pour classifier ces stocks. Pour
connaitre l’état du stock, à tout moment, que ce soit en quantité ou en valeur, le gestionnaire
des stocks procède a l’inventaire et à la valorisation des stocks, à l’aide de plusieurs
documents comptables, notamment les bons d’entrée et de sortie ainsi que les fiches de
stockage.
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Conclusion générale
À travers notre travail qui a porté sur l’analyse de la chaine logistique et la gestion des
stocks, nous réalisons le rôle primordial et l’importance de ces dernières dans le
fonctionnement d’une entreprise.
La logistique est importante pour tous les acteurs de l’entreprise car elle influence son
activité. C’est, dans la plupart des entreprises, une fonction transversale qui concerne
l’ensemble des services et permet de les lier le plus efficacement possible. Elle est un
véritable outil de compétitivité qui a pour but d’améliorer la coordination des services de
l’entreprise et de les mobiliser pour poursuivre un objectif commun : la satisfaction des
clients.
A partir des résultats obtenus durant notre stage au sein de l’entreprise ENIEM dont
l’objectif est de répondre à notre problématique et pour confirmer ou affirmer nos hypothèses,
on a constaté que les stocks jouent un rôle primordial vu les aléas qu’elles évitent à
l'entreprise : éviter la rupture et donc, l'arrêt de l'activité ou faire face à une demande
inattendue.
Par ailleurs, il ne suffit pas d'avoir un stock mais plutôt la manière de le gérer qui importe
le plus. Une bonne gestion des stocks est source du pilotage de performance au sein d'une
organisation. Fort de cela, il est intéressant de nous appesantir sur la notion de gestion des stocks
La gestion des stocks est définie comme une technique de maintien d'un stock
suffisant et nécessaire à la maitrise des problèmes pour être à même de contrôler et
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Conclusion générale
réglementer les flux d'entrées et les flux de sorties. Comme dit plus haut, ce n'est pas le stock
qui compte mais sa gestion. C'est ainsi que la constitution d'un stock accompagnée d'une
bonne gestion est trop capitale.
La gestion des stocks a pour but de maintenir à un seuil acceptable le niveau des
services pour lequel le stock considéré existe. En effet, l'un des objectifs de la gestion des
stocks est précisément d'aller vers une performance accrue par une meilleure maitrise des
stocks.
Pour avoir une gestion des stocks, les responsables de l’entreprise doivent accorder
une importance particulière à la gestion technique, ce qui permettra à l’entreprise
d’économiser les surcouts de stockage et d’éviter les situations de rupture des stocks.
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Bibliographie
Ouvrage:
Pierre ZERMATI, « pratique de la gestion des stocks », édition Dunod, 6éme édition,
2005, Paris.
Thèses et Mémoires.
Mlle ABBAS Sonia Mlle MEZIANI Sarah, la chaîne logistique et la gestion des
stocks d’une entreprise, université de A/ Mira Bejaia 2017/2018.
LUC PELLERIN, «La formalisation des activités des gestions des stocks dans les
PME manufacturières Québécoises » mémoire fin d’étude, université du Québec à
Trois-Rivières.
Autres
Page
Remerciements
Dédicaces
Sommaire
Introduction ...................................................................................................... 03
Conclusion ....................................................................................................... 35
Chapitre II : les stocks et la gestion des stocks
Introduction ....................................................................................................................... 36
2.6.1. Une quantité élevée de stocks (sur stockage) peut provoquer ............... 53
Conclusion ........................................................................................................ 63
Introduction ...................................................................................................... 64
Conclusion ....................................................................................................... 82
Partout dans le monde, les consommateurs exigent que le produit ou le service pour
lequel ils ont payé, répond à leurs spécifications et correspond à leurs attentes. La maitrise de
la chaine logistique est alors vue comme la capacité de mettre à la disposition des
consommateurs la bonne quantité et qualité des produits aux délais et lieux prévus.
La gestion de la chaîne logistique (ou supply chain management) est une vision
intégrée de la logistique qui s'occupe de l'ensemble des flux et processus de mise à disposition
des produits de la conception jusqu'au client final et ce pendant tout le cycle de vie des
produits.
La gestion des stocks représente un atout considérable pour optimiser la chaine
logistique, c’est pour cela qu’elle est une étape incontournable qui reste au cœur des
préoccupations de tout gestionnaire qui veut piloter son entreprise vers la performance.
Abstract
Around the world, consumers are demanding that the product or service for which they
have paid, meet their specifications and meet their expectations. Mastery of the supply chain
is then seen as the ability to make a available to consumers the right quantity and quality of
products at the times and places planned.
Supply Chain Management is an integrated vision of logistics that deals with all flows
and processes for the delivery of products from the design to the end customer for the entire
product life cycle.
Inventory management represents a considerable asset for optimizing the logistics
chain; which is whit is a unavoidable step that remains at the heart of the concerns of any
manager who wants to steer his company towards performance.