PFE Fartas Bendrimia Corect

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE


SCIENTIFIQUE
Université de Mohamed El-Bachir El-Ibrahimi - Bordj Bou Arreridj

Faculté des Sciences et de la technologie


Département Génie Civil

Mémoire
Présenté pour obtenir

LE DIPLOME DE MASTER

FILIERE : Génie Civil

Spécialité : structures

Par

 FARTAS Ali
 BENDRIMIA Adem

Intitulé

ÉTUDE ET DIMENSIONNEMENT D’UN PONT ROUTIER EN


POUTRES PRECONTRAINTES

Devant le Jury composé de :

Nom & Prénom Grade Qualité Etablissement


Mr. A.ROKBANE … Président Univ-BBA
Mr. ABDMEZIANE Nabil … Encadreur Univ-BBA
Mr. L.DJOUDI et M. A.MAZOZ … Examinateurs Univ-BBA

Année Universitaire 2021/2022


Résume
L'objet de ce travail est la conception et l'étude d'un pont routier multi poutre en
béton précontraint par prétention d'une seule travée de 25 m de longueur sans appuis
intermédiaires, situé sur la route franchissant l’OUED DBILE au PK 9+140 sur la RN
60 willaya de Msila. Nous avons commencé notre travail par une recherche
bibliographique sur la conception générale des différents types de ponts les plus utilisés
dans le monde et un bref aperçu des procédés de construction en premier lieu. , dans un
second temps le travail est consacré à la description et au pré-dimensionnement de
l'ouvrage, puis les différentes charges et surcharges ont été évaluées et l'étude de la
précontrainte, et on essaie de voir les résultats obtenus entre les cas étudiés, et enfin on
termine par l'étude de l'infrastructure du projet. La modélisation est réalisée à l'aide du
logiciel ROBOT Structural.
Mots clés : Pont en béton précontraint, tablier, multi poutre, prétention, culée.

‫ملخص‬
‫الغزض هي هذا العول هى تصوين و دراست جسز طزيق هتعذد العىارض هي الخزساًت هسبقت اإلجهاد‬
‫ العابز لىاد دبيل بىاليت‬06 .‫ ويقع علً الطزيق الىطٌي رقن‬، ‫ هت ًزا بذوى دعاهاث وسيطت‬52 ‫باهتذاد واحذ بطىل‬
‫ بذأًا عولٌا ببحث ببليىغزافي حىل التصوين العام ألًىاع هختلفت هي الجسىر األكثز استخذا ًها في العالن‬.‫المسيلة‬
، ‫ تن تخصيص العول للىصف واألبعاد الوسبقت للعول‬، ‫ ثاًيًا‬.‫ولوحت عاهت هىجزة عي عولياث البٌاء في الوقام األول‬
‫ثن تن تقيين األحوال الوختلفت واألحوال الزائذة ودراست اإلجهاد الوسبق للحزم وًحاول أى ًزي الٌتائج التي تن‬
.‫ اإلًشائي‬ROBOT ‫ تتن الٌوذجت باستخذام بزًاهج‬.‫ وأخيزاً ًٌتهي بذراست البٌيت التحتيت للوشزوع‬،‫الحصىل عليها‬
‫ دعاهت‬، ‫ هسبق االجهاد‬، ‫ عىارض هتعذدة‬، ‫ سطح‬، ‫ جسز خزساًي سابق اإلجهاد‬:‫الكلمات المفتاحية‬

Abstract
The purpose of this work is the design and study of a multi-beam road bridge in
prestressed concrete with a single span of 25 m in length without intermediate supports,
located on the national road no. 60 linking the state of MSILA, We began our work
with a bibliographic research on the general design of the different types of bridges
most used in the world and a brief overview of the construction processes in the first
place. , secondly the work is devoted to the description and the pre-dimensioning of the
work, then the various loads and overloads were evaluated and the study of the
prestressing of the beams and we try to see the results obtained between the cases
studied, and finally we end with the study of the project infrastructure. The modeling is
done using the ROBOT Structural software.
Keywords: Prestressed concrete bridge, deck, multi-beams, prestressed,
abutment.
Remerciement

Nous remercions, en premier lieu, notre dieu qui a bien

voulu nous donner la force pour effectuer le présent travail.

Nous tenons à remercier chaleureusement notre promoteur

Mr. ABDMEZIANE Nabil pour son aide et son encadrement

durant toute la période de préparation de ce mémoire.

Nous tenons également à remercier l’ensemble des enseignants du

département de génie civil pour toutes les informations qu’ils ont

apporté à notre travail, durant les cinq ans de notre formation.


Au nom d’ALLAH, le tout Miséricordieux, le très Miséricordieux
Je remercie ALLAH le tout Puissant clément et Miséricordieux
De m’avoir motivé à réaliser ce modeste travail.

Je dédie ce modeste travail à ma très chère mère, qui m’a accompagné durant les
moments les plus pénibles de ce long parcours de mon éducation, celle qui a fait preuve
de ces plus copieux desseins pour me permettre de goûter le fardeau de ce monde et de
chercher la voie de ma vie avec ces précieux conseils.

A mon père qui a sacrifié sa vie afin de me voir grandir et réussir dans le parcours de
l’enseignement. Celui qui a toujours resté à mes côtés dans les moments rudes de ma vie.

A Mes cher frères et sœurs.


A toute ma famille sans exception.
A mon binôme et confrère FARTAS ALI.
A tous mes amis.
A mes confrères de la promotion 2022.
A mon encadreur Mr. ABDMEZIANE Nabil et tous les enseignants de génie civil
A tous ceux qui ont contribué de loin ou de près à la réalisation de ce mémoire.

BENDRIMIA ADEM
Au nom d’ALLAH, le tout Miséricordieux, le très Miséricordieux
Je remercie ALLAH le tout Puissant clément et Miséricordieux
De m’avoir motivé à réaliser ce modeste travail.

A ma très chère mère (Saida), qui a sacrifié sa vie afin de me voir grandir et toujours resté
à mes côtés dans les moments rudes de ma vie avant de mourir “ Allah Yarhemha ”.

Je dédie ce modeste travail à ma très chère tante, qui m’a accompagné durant les
moments les plus pénibles de ce long parcours de mon éducation, celle qui a fait preuve
de ces plus copieux desseins pour me permettre de goûter le fardeau de ce monde et de
chercher la voie de ma vie avec ces précieux conseils.

A mon père qui a sacrifié sa vie afin de me voir grandir et réussir dans le parcours de
l’enseignement. Celui qui a toujours resté à mes côtés dans les moments rudes de ma vie.

A Mes cher frères et sœurs.


A toute ma famille sans exception.
A mon binôme et confrère BENDRIMIA ADEM.
A tous mes amis.
A mes confrères de la promotion 2022.
A mon encadreur Mr. ABDMEZIANE Nabil et tous les enseignants de génie civil
A tous ceux qui ont contribué de loin ou de près à la réalisation de ce mémoire.

FARTAS ALI
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE …………………………………………….. 1
CHAPITRE I : Historique de la construction des ponts
I.1 .Introduction :……………………....….…….………………………………….2
I.2.Historique d’évolution des ponts:………………………………………………2
I.3. Les différents types des ponts:………………………………………………….3
I.4. Typologie :………………………………………………………………………3
I.4.1. .Ponts-dalles:…………………………………………………………………..3
I.4.2. Ponts en poutres:………………………………………………..…………….4
I.4.3. Ponts en arc:…………………………………………………………………...4
I.5. .Les principaux éléments d'un pont :………………………………..…………5
I.6. La fonction d’un pont a poutre:………………………………………………...5
I. 7. Les avantages des ponts poutres:……………………………………………....5
I.8.les inconvénients des ponts a poutres …………………………………………..5
I.9.Débuts de la précontrainte: ……………………………………………….…….6
I.9.1. La précontrainte aujourd’hui …………………………………………….....6
I.9.2-Les ponts en béton précontrainte : …………………………………….…….6
I.9.3-Principe de la précontrainte : ………………………………………………...6
I.9.4-les éléments des ponts en BA ou BP : ……………………………………….7
I.9.4.1 Le tablier : ……………………………………………………………...……7
I.9.4.2 La culée : ………………………………………………………………….....7
I.9.4.3 La pile : ………………………………………………………………..……..7
I.9.5-Les types des ponts en béton précontrainte :…………………………….....7
I.9.5-1.Pont multi-poutre : ………………………………………………………....7
I.9.5-2 Pont caisson : ……………………………………………………………......8
I.9.6-Conception du câblage de précontrainte :………….………………………..8
I.10. les charges et surcharges : …………………………………………………....9
I.10.1. les charges : ……………………………………………………………….....9
I.10. .2. Les surcharges : …………………………………………………………….9
Conclusion : …………………………………………………………………………10
CHAPITRE II : PRESENTATION DE L’OUVRAGE
II.1.Introduction :…………………………………………………………………...11
II.2.Présentation de l’ouvrage :…………………………………………….………11
II.3.Les donnée relatives au projet :……………………………..……………......12
II.3.1.Les données fonctionnelles : ………………………..……………………... 12
II.3.2.Les données naturelles :…………………………………………...…………13
II.3.3. les données géologiques et géotechniques : ………..………………………13
II.3.3.1 . Contexte géologique : …………………………………........……………13
II.3.3.2.les données sismiques : ……………………………………….……………14
II.4.Conclusion :…………………………………………………..…………………15
CHAPITRE III : CONCEPTION GENERALE DU PONT
III.1.Introduction :………………………………………...………………………...16
III.2.Choix et type d’ouvrage :……………………………………………………...16
III.3.Comment procéder au choix :…………………………………………………16
III.4.Conception de tablier :………………………………………………………. 16
III.4.1.Variante 1 : Les ponts à poutres en béton précontraintes :……………....16
III.4.1.1.Les avantages et les inconvénients de la poutre :………………………..17
III.4.1.2.Pré dimensionnements :……………………………………………………17
III.4.2.Variante 2: Pont mixte a poutres métalliques :…………………………….20
III.4.2.1.Les avantages et les inconvénients de la poutre :………….…………….20
III.4.2.2.Pré dimensionnement de la poutre :………………………………………21
III.5.Conception des culées :………………………………………………………...22
III.5.1.Introduction :………………………………………………………………....22
III.5.2.Fonction des culées :………………………………………………………….22
III.5.3.Choix du type de culée :……………………………………………………...23
III.5.4.Culée remblayée :…………………………………………………………….23
III.6.Les fondations :…………………………………………………………………24
III.6.1.Introduction :…………………………………………………………………24
III.6.2.Classification des fondations :……………………………………………….24
III.6.3.Choix des pieux :……………………………………………………………...25
III.6.4.Semelle de liaison :……………………………………………………………25
III.6.5.Dimensionnement de la semelle :……………………………………………25
III.7.Dimensionnement des éléments du tablier :………………………………….26
III.8.Les équipements du pont :……………………………………………………..26
III.8.1.Introduction :…………………………………………………………………26
III.8.2.Etanchéité :……………………………………………………………………26
III.8.3.La couche de roulement :…………………………………………………….26
III.8.4.Les trottoirs :………………………………………………………………….27
III.8.5.Les corniches :………………………………………………………………...27
III.8.6.Les dispositions retenues :……………………………………………………27
III.9.Détermination des caractéristiques géométriques de la poutre :………….. 28
III.9.1.Caractéristique géométriques de la poutre d’about :………………………29
III.9.2.Caractéristique géométriques de la poutre mi travée :…………………….31
III.10.Conclusion :…………………………………………………………………….33
CHAPITRE IV : CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX ET MATERIELS
IV.1.Caractéristiques des matériaux :……………………………………………….34
IV.1.1.Béton :………………………………………………………………………….34
IV.1.1.1.Qualités requises :………………………………………………..………….34
IV.1.1.2.Résistance à la compression :……………………………………………….34
IV.1.1.3.Résistance à la traction :…………………………………………………….34
IV.1.1.4.Déformations longitudinales instantanées :……………………………….34
IV.1.1.5.Diagramme de Contrainte et Déformation :………………………………35
IV.1.1.6.Déformations différées :…………………………………………………….35
IV.1.1.7.Module de déformation transversale du béton :………………………….36
IV.1.2.Acier :…………………………………………………………………………..36
IV.1.2.1.Acier passives :…………………………………………….……………...…37
IV.1.2.2.Armatures actives :………………………………………………………….38
IV.2.Matériels :………………………………………………………………………..40
IV.3.conclusion :………………………………………………………………………40
CHAPITRE V : CALCULE DES CHARGES ET SURCHARGES
V.1.Introduction :……………………………………………………………………..41
V.2.Calcule des charges :……………………………………………………………..41
V.2.1.Calcul de la charge permanente (CP) :………………………………………..41
V.2.1.1.Les éléments poutres :………………………………………………………...41
V.2.1.2. L’élément dalle :……………………………………………………………...42
V.2.1.3. Les éléments entretoisent :…………………………………………………...42
V.2.3.Calcul du complément des charges permanente (CCP) :…………………….42
V.2.3.1. Le revêtement et l’étanchéité :……………………………………………….42
V.2.3.2. Le trottoir :……………………………………………………………………42
V.2.3.3. La corniche :…………………………………………………………………..43
V.2.3.4. Glissière de sécurité :…………………………………………………………43
V.2.3.5. Garde-corps :………………………………………………………………….43
V.3. Calcul des surcharges:…………………………………………………………....43
V.3.1. Caractéristiques du pont :………………………………………………………43
V.3.2. Evaluation des surcharges :…………………………………………………….44
V.3.2.1. Système de charges A(l) :……………………………………………………..44
V.3.2.2. Système de charges B :………………………………………………………..45
V.3.2.3. Charge militaire MC120 :…………………………………………………….48
V.3.2.4. Charge exceptionnelle (D240) :……………………………………………….49
V.3.2.5. Les Surcharges sur trottoir :………………………………………………….49
V.3. 2.6. Forces de freinage :…………………………………………………………...49
V.3.3. Calcul des éléments de réduction :……………………………………………..49
V.3.3.1. Calcul des éléments de réduction dus au poids propre :……………………49
V.4. Conclusion :…………………………………………………………………………50
CHAPITRE VI : EFFORTS DANS LE TABLIER (LOGICIEL ROBOT)
VI.1.Introduction :………………………………………………………………………51
VI.2.Présentation de logiciel :…………………………………………………………..51
VI.2.1.Quelques étapes à suivre pour la modélisation :………………………………52
VI.2.2.Disposition des différents cas de charges :……………………………………..53
VI.3.Valeurs des moments fléchissant et efforts tranchants par poutre :…………..56
VI.3.1.Les efforts maximum à l’ELS et à l’ELU : …………………………………….56
VI.4.Ferraillage de l’hourdis :…………………………………………………………..57
VI.5.Etude de l’entretoise :………………………………………………………………62
VI.7.Conclusion : ………………………………………………………………………...63
CHAPITRE VII : ETUDE DES P.P PRECONTRAINTES ET FERRAILLAGES
VII.1.Introduction :………………………………………………………………………64
VII.2.Précontrainte par pré tension :……………………………………………………64
VII.3.Pertes de la précontrainte :………………………………………………………..64
VII.4.Etude de la précontrainte:…………………………………………………………65
VII.4.1.Données de calcul :………………………………………………………………..65
VII.4.2.Détermination de l’effort de précontrainte et le nombre de Toron :………...66
VII.4.3.Vérification des contraintes a la mise en tension :……………………………..67
VII.4.4.Emplacement des torons :………………………………………………………..68
VII.4.5.Caractéristiques géométriques de la section homogénéité :…………………..68
VII.4.6.Pertes de la précontrainte :………………………………………………………70
VII.4.6.1.Les pertes instantanées de la section mi travée :……………………………..70
VII.4.6.2. Les pertes déférées de la section mi travée :…………………………………71
VII.4.7.Vérification des contraintes :…………………………………………………….73
VII.5.Ferraillage de la poutre principale :……………………………………………….75
VII.5.1.Ferraillage longitudinale :………………………………………………………..75
VII.5.2.Armatures de peau :………………………………………………………………76
VII.5.3.Cadres de talon :………………………………………………………………….76
VII.6.Conclusion :…………………………………………………………………………77
CHAPITRE VIII : ETUDE DES CULEE
VIII.1.Introduction :……………………………………………………………………….78
VIII.2.Choix du type de la culée :…………………………………………………………78
VIII.3Conception des culées :…………………………………………………….…….. 78
VIII.4. Pré dimensionnement de la culée ::………………………………………………80
VIII.4.1. Mur garde grève ::……………………………………………………..………..80
VIII.4.2. La semelle ::………………………. …………………………………………….80
VIII.5. Le ferraillage de la culée:………………………………………………………….80
VIII.5.1.Le mur garde grave:……………………………………………………………..80
VIII.5.1.2.Evaluation des efforts agissant sur mur garde grève :…………………..…80
VIII.5.1.3.Le ferraillage du mur de grève :……………………………………………...82
VIII.5.2.La dalle de transition :…………………………………………………………..83
VIII.5.2.1Evaluation des efforts :………………………………………………………...83
VIII.5.2.2.Ferraillage de la dalle de transition :………………………………………...84
VIII.5.3.Corbeau :……………………….………………………………………………..85
VIII.5.4.Mur frontal :…………………………………………………………………….86
VIII.5.5.Mur retour :………………………………………………...…………………..87
VIII.5.6.La semelle :………………………………………………………..…………….90
VIII.5.6.1.Ferraillage de la semelle (méthode des bielles) : ……….………………….91
VIII.6.Etude de la stabilité :…………………………………….……………………….92
VIII.7.Conclusion :…………………………………………….…………………………93

CONCLUSION GENERALE :……………………….……...………………………....94


LISTE DES FIGURES
CHAPITRE I : RECHERCHE SUR LES PONTS
Fig. I.01 : Le pont de bateau, où un tablier est supporté par des chalands…….01
Fig. I.02 : Pont-dalle précontraint ou PSI-DP ……………………………………02
Fig. I.03 : : Pont à poutre en caisson en béton précontraint :………………...…02
Fig. I.04 : :Pont à poutres précontraintes par adhérence (PRAD)……………...03
Fig. I.05 Pont à poutres précontraintes par post-tension (VIPP.……………….03
Fig. I.06 : le pont en arc……………………………………………………………03
Fig. I.07 :Les éléments d'un pont …………………………………………………04
Fig. I.08 : : pont a poutre ………………………………………………………..05
Fig. I.09 : Pont de Stolma ……………………………………………………….….06
Fig. I.10 : Banc de poutre précontrainte …………………………………………07
Fig. I.11 un pont à plusieurs travées: …………………………………………….07
Fig. I.12 : : poutre précontrainte …………………………………………………08
Fig. I.13 : Conceptions possibles d’un tablier de pont à poutres précontrainte..08
Fig. I.14 : Pont de L’île de Ré ……………………………………………………..08
Fig. I.15: :Câblage de précontrainte ………………………………………………09

CHAPITRE II : PRESENTATION DE L’OUVRAGE


Fig. II.1 : présentation du projet sur la carte (situation du projet)………….. ..12
Fig. II.2 : profil en long ……………………………………………………………12
Fig. II.3 : sondages réalisés :(a) au niveaunde la culée côté sud ; (b) au niveau de
la culée côté nord …………………………………………………………………..13
Fig. II.4 : Carte de zonage après le séisme de Boumerdes (RPA99)……………15
CHAPITRE III : CONCEPTION GENERALE DU PONT
Fig. III.01 : Dimension des poutres (about et mi- travée).………………………………...20
Fig. III.02 : Dimension de la poutre …..……………………………………………………21
Fig. III.03 : la culéé d’un pont……………………………………………………………….22
Fig. III.04 : Une culée remblayée …………………………………………...………………23
Fig. III.05 : dimensions de la culée ………………………………………………………….24
Fig. III.06 : Les équipements du pont ……………………………………………..……... 27
Fig. III.07 : les sections de la poutre (d’about et mi travée) ………………………....... ..28
Fig. III.08 : centre de gravité de la poutre …………………………………………….......28
Fig. III.09 : Dimension de la poutre d’about + dalle ………………………………….…..30
Fig. III.10 : Dimension de la poutre mi travée sans dalle ………………………………...31
Fig. III.11 : Dimension de la poutre mi travée + dalle …………………………….………33
CHAPITRE IV : CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX ET MATERIELS
Fig. IV.01 : le béton ……………………………………………………………………32
Fig. IV.02 : Diagramme de Contrainte et Déformation ……………………………….33
Fig. IV.03 : l’acier ……………………………………………………………………..34
Fig. IV.04 : diagramme de contrainte et déformation …………………………………35
Fig. IV.05 : acier actif ou toron pour post-tension …………………………………….36
Fig. IV.06 : diagrammes des efforts et déformation …………………………………..37
Fig. IV.07 : diagrammes des efforts et déformations ………………………………….37
Fig. IV.08 : ferraillage en place centre de poutre préfabriqué …………………………38
Fig. IV.09 : Vérins hydraulique ………………………………………………………..38
Fig. IV.10 : clavette d’ancrage …………………………………………………………38
Fig. IV.11 : les déférents types d’ancrages …………………………………………….38
CHAPITRE V : CALCULE DES CHARGES ET SURCHARGES
Fig. V.01 : Variation de la section ………………………………………………………….39
Fig. V.02 : la dalle ……………………………………………………………………….....40
Fig. V.03 : Les dimensions de l’entretoise …………………………………………………40
Fig. V.04 : Le revêtement et l’étanchéité …………………………………………………...40
Fig. V.05 : Les dimensions de la corniche ………………………………………………….41
Fig. V.06 : Système de charge Bc …………………………………………………………..43
Fig. V.07 : Les dimensions du système Bt …………………………………………………45
Fig. V.08 : Système de charge Br …………………………………………………………..46
Fig. V.09 : Charge militaire MC120 ………………………………………………………..46
Fig. V.10 : Vue en plan de charge exceptionnelle ………………………………………….47
Fig. V.11 : la résultante de la charge Bc de 1ére cas ………………………………….48
CHAPITRE VI : EFFORTS DANS LE TABLIER (LOGICIEL
ROBOT)
Fig. VI.01 : choix d’affaire ………………………………………………………………50
Fig. VI.02 : choix du type de poutre ……………………………………………………..50
Fig. VI.03 choix du type de poutre et leures carateristiques ………………………...51
Fig. VI.04 : modélisation de la dalle ……………………………………………………51
Fig. VI.05 : système Al 2 voies chargées ……………………………………………….52
Fig. VI.06 : surcharge des trottoirs …………………………………………………….52
Fig. VI.07 : surcharge des cornich ……………………………………………………..52
Fig. VI.08 : entrer les charges roulantes ……………………………………………....53
Fig. VI.09 : Les surcharges : bc 2voie. d240. militaire mc120 ………………………53
Fig. VI.10 : moment fléchissant max à l’état limite ultime ……………………..……55
Fig. VI.11 : : moment fléchissant max à l’état limite de service ………. ……………55
Fig. VI.12 : distribution du moment fléchissant (ELU) transversal sur la dalle …..56
Fig. VI.13 : distribution du moment fléchissant (ELU) longitudinale sur la dalle…56
Fig. VI.14 les valeurs des moments fléchissant transversale et longitudinale ………57
Fig. VI.15: la longueur LX de la dalle ………………………………………………….57
Fig. VI.16 : schéma de firaillage principale.……………………………………………60
CHAPITRE VII : ETUDE DES P.P PRECONTRAINTES ET FERRAILLAGES
Fig. VII.1 : Précontrainte par pré tension ………………………………………………..62
Fig. VII.2 : emplacement des torons ……………………………………………………..66
Fig. VII.3 : zone tendue à mi- travée ………………………………………………….....73
Fig. VII 4 : Ferraillage de la poutre pour bonde de 1 m ………………………………….75
CHAPITRE VIII : ETUDE DES CULEES
Fig. VIII.01 : Culées enterrées …………………………………………………………..78
Fig. VIII.02 : Culées mur de front …………………………………………………. ….78
Fig. VIII.03 : les éléments de la culée en 3D ……………………………………………79
Fig. VIII.04 : les charges situées en arrière de mur ……………………………………..80
Fig. VIII.05 : schéma de ferraillage ………………………………………………………81
Fig. VIII.06 : la dalle transition …………………………………………………………..82
Fig. VIII.07 : Le ferraillage de la dalle transition ………………………………………..83
Fig. VIII.08 : Le ferraillage de corbeau …………………………………………………..84
Fig. VIII.09 : Le ferraillage de mur front ………………………………………………...86
Fig. VIII.10 : Le ferraillage de mur de retour……………………………………………..88
Fig. VIII.11 : la dimension de la semelle…………………………………………………89
Fig. VIII.12 : sollicitation des efforts……………………………………………………..90
Fig. VIII.13 : Le ferraillage de la nappe…………………………………………………..91
Fig. VIII.14 : Le ferraillage de la nappe …………………………………………………91
Introduction generale

INTRODUCTION GENERALE :

En général, un pont est une structure élevée qui traverse un obstacle naturel ou artificiel : rivière,
vallée, route, chemin de fer, canal, etc. Plusieurs types de pont peuvent être distingués selon la
méthode de construction et les matériaux utilisés (béton armé, béton précontraint, ossature
métallique, etc.) et la voie empruntée comme route (pont routier) qui permet la circulation des
véhicules, un piéton (pont), une voie ferrée (pont ferroviaire), mais aussi les paramètres
environnementaux qui ont été inclus dans la conception d’un pont comme le libre accès sous le
pont, une bonne connaissance des principaux types de structures, l’étendue de leur champ
d’utilisation et leurs méthodes de dimensionnement sont essentielles pour entreprendre des études
de définition des ponts à un site donné. L’exécution des données nécessaires pour l’étude d’un
ouvrage nécessitent plusieurs données comme le plan de situation, les caractéristiques
géométriques du pont ainsi que les données géologiques et géotechniques...etc. Mais un pont n’est
pas seulement un ouvrage d’art il est construit dans le but d’assurer un service pour lequel l’opinion
publique exige un haut niveau de qualité, l’ingénieur recherche des solutions techniquement
envisageables en évaluant leur coût et leur aspect architectural. L’ingénieur doit répondre aux
aspects : technique, économique et esthétique de l’ouvrage pour qu’il puisse aboutir au meilleur
choix de conception en respectant deux facteurs importants qui sont le délai et le coût. Dans notre
travail, nous allons traiter les principales étapes de l’étude d’un pont qui représente un passage
supérieur d’une route rurale en appliquant les connaissances requises dans le domaine des travaux
publics conformément aux réglementations techniques utilisées en Algérie et en exploitant des
logiciels de calcul selon le besoin.
Dans le cadre de nos études, nous essayons d’effectuer la conception et l’étude d’un pont à une
seule travée isostatique à poutres multiples en béton précontraint par prétension traversant un
chemin rural sur franchissant l’OUED DBILE au PK 9+140 sur la RN 60 willaya de Msila. Le
mémoire sera divisé en huit chapitres suivant un cheminement logique des étapes de travail
commençant par une recherche sur les ponts suivi par une présentation de l’ouvrage et conception
du pont, ainsi une définition des caractéristiques des matériaux puis une évaluation des charges et
surcharges et une étude de tablier en utilisant le logiciel robot structurel avec le ferraillage des
poutres principales précontrainte, et enfin une étude de culée En ce qui concerne la résistance
structurale, ce niveau est garanti par le respect des règles et de normes spécifiques. Mais le seul
respect de règles ou de normes n’est pas suffisant

UNIV BBA 2022 1


CHAPITRE 01 :
Historique de la construction des ponts
Historique de la construction des ponts

I.1.Introduction :
Une bonne connaissance des principaux types de structures, de l’étendue de leur domaine
d’emploi et de leurs méthodes de dimensionnement, est indispensable pour entreprendre les
études de définition d’un pont dans un site donné.
Mais un pont n’est pas seulement un ouvrage d’art. Il est construit dans le but d’assurer un
service pour lequel l’opinion publique exige un haut niveau de qualité, de sécurité et de fiabilité.
En ce qui concerne la résistance structurale, ce niveau est normalement garanti par le respect de
normes et de règles de l’art constituant un référentiel technique aujourd’hui principalement
européen (Euro codes, normes d’exécution, de produits, de matériaux, d’essais, agréments
techniques européens, etc.). Mais, le seul respect de ces règles ou normes n’est pas suffisant.
L’étude de la stabilité de certains grands ponts conduit l’ingénieur à en étudier de plus en plus
systématiquement, au-delà de la codification traditionnelle, le comportement dynamique sous l’effet
d’actions telles quecelles dutrafic porté, du vent ou d’un éventuel séisme, et donc à définir lui-même le
degré de fiabilité de la structure qu’il conçoit.

I.2Historique d’évolution des ponts


L’histoire de la construction des ponts est directement liée aux matériaux disponibles à
chaqueépoque, ainsi qu’à l’évolution des moyens de construction. Le bois a été le matériau le
plus utilisé dans l'Antiquité et jusqu'au XVIIe siècle. On a retrouvé des écrits parlant de ponts sur
le Nil et l'Euphrate vingt siècles avant Jésus-
Christ.En revanche dans l’architecture
égyptienne,la construction en pierre selon le
principe montant-linteau dominait, même si
l’arc en encorbellement était déjà connu et
fréquemment utilisé pour construire les
passages, ainsi que pour soutenir les galeries de
secours d’aération à l’intérieur des massives
pyramides. A Dindereh, on peut encore voir les
ruines de trois arches de 3600 avant notre ère. A
la fin de la III dynastie vers 2475 avant J-C, le
égyptienne avaient l’arc et l’utilisaient
couramment.César, empereur romain, fit
construire en huit jours un pont sur le Rhin pour
aller combattre les Germains en 55 avant Jésus-Christ.
Fig. I.01 : Le pont de bateau est supporté par des chalands . [1]
Les Romains ont créé un système de voie de communication dans tout l’Empire. Les rivières sont
franchies soit par des gués, soit par des ponts à une ou plusieurs arches, les cours d'eau de
moyenne largeur. Ils permettaient la continuité de la circulation en toute circonstance, par

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Historique de la construction des ponts

exemple en période de crue. Chez les romains, la largeur de la pile est d'environ un tiers de la
portée [2]. Après la chute de l'Empire Romain .il resta en Europe de nombreux ponts en arcs, en
pierres. massives, témoignant de l'habileté des Romains. . Mais pendant des siècles, personne ne
poursuivit leur ouvrage et cet art se perdit .
I.3.Les différents types des ponts
pont cantilever en bois Pont en pierre Ponts suspendu
Ponts haubanés Pont métallique Ponts en béton armé
Ponts tunnel Pont cadre et portique Pont en arc
I.4.Typologie :
I.4.1.Ponts-dalles :
Les ponts-dalles sont le type de pont le plus construit en France. Ils constituent la majorité des
ouvrages permettant des passages supérieurs ou inférieurs routiers et autoroutiers, et moins
souvent pour les ponts-rails. Dans la terminologie du Sétra ils constituent les Passages Supérieurs
en Dalle Précontrainte, ou PSI-DP, constitués d’une dalle précontrainte longitudinalement et
armée transversalement, d'épaisseur constante, d'une ou plusieurs travées. La section transversale
comprend généralement des encorbellements.

Fig 2 Pont-dalle précontraint ou PSI-DP

Élancement des ponts-dalles précontraints (PSI-DP)Suivant le guide de conception du Sétra

Travée unique Deux travées Trois travées ou plus

1/22 à 1/25 1/28 (*) 1/33 (*)

1/25 (**) 1/28 (**)

(*) pour des dalles rectangulaires - gamme de portées : 14 à 20 m

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Historique de la construction des ponts

(**) pour des dalles à larges encorbellements - gamme de portée : 18 à 25 m, jusqu'à 30 m. En


général, au-delà de 25 m, on choisit une section transversale à nervure unique et à hauteur
variable ou une dalle à plusieurs nervures.
Jusqu'à une longueur totale du tablier de 80 m, la précontrainte est continue sur toute sa longueur.
Il est possible d'aller jusqu'à 100 m, mais les pertes de précontrainte par frottement des câbles
dans les gaines au moment de leurs mises en tension peuvent être importantes.
Le tablier de ce type de pont est en général coulé sur cintre mais peut aussi être mis en place par
poussage. Pour les ouvrages longs, on peut les réaliser par phases en réutilisant les cintres et les
coffrages, sans joint de dilatation jusqu'à une longueur de 150 m.
I.4.2.Ponts en poutres:
un pont à poutres est un pont dont l'organe porteur est une ou
plusieurs poutres droites. Les ponts à poutres n'exercent qu'une
réaction verticale sur leurs appuis intermédiaires ou d'extrémités et
les efforts engendrés dans la structure sont principalement des
efforts de flexion
fig 4 : Pont à poutre en caisson en béton précontraint

Fig05 :Pont à poutres précontraintes par adhérence (PRAD)

Fig06 : Pont à poutres précontraintes par post-tension (VIPP)

I.4.3.Ponts en arc :
La technique du béton précontraint conjuguée avec
l'amélioration des performances du béton et l'apparition de
nouvelles techniques de construction comme les arcs tubulaires Fig 07 : le pont en arc[2]
remplis de béton ont permis de construire des ponts en arc en béton avec des portées très
importantes puisque le plus grand présente une portée de 420 mètres. Les arcs sont en béton
armé.

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Historique de la construction des ponts

I.5.Les principaux éléments d'un pont :


 Les fondations : c'est un système qui permet à l'ouvrage de reposer sur le sol et de lui
transmettre les charges qu'il reçoit.
 Les appuis: On distingue deux types d'appuis : appuis semple et appuis double
 Le tablier : c'est l'élément sur lequel repose la voie de circulation

Fig 08 :Les éléments d'un pont

I.6.La fonction d’un pont a poutre :


pont à poutre: construction permettant aux automobiles de
relier deux endroits séparés par un obstacle. Pilier: pylône
de maçonnerie, servant de support. Tablier: plate-forme
du pont. Base du pilier: partie inférieure d'un pylône de
maçonnerie servant de support

I.7.Les avantages des ponts à poutres :


Les avantages de ce type de ponts est qu'ils peuvent être construits sur presque tous les types de
terrain, grâce à leur mode constructif. Il enjambe des distances importantes comme le pont
suspendu. La répartition des forces au niveau des piliers rend inutile la réalisation de massifs
d'ancrage dans les berges
I.8.les inconvénients des ponts a poutres :
Les ponts peut s'allonger ou rétrécir suivant la saison (froide ou chaude) La portée est limitée par
la résistance des poutres. Obligation d'avoir régulièrement des points d'appui stables (piles)
I.9.Débuts de la précontrainte:
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Historique de la construction des ponts

dans les dernières années du XIXe siècle qu'on commence à utiliser le béton armé, matériau
composite où le béton reprend les efforts de compression alors que les armatures en acier
travaillent en traction. Mais comme le béton ne peut pas s’allonger autant que les armatures, des
micro-fissures apparaissent à leur voisinage et il ne reprend que partiellement son état initial
lorsque la charge est enlevée. Ces microfissures sont des voies privilégiées d’entrée de l’eau dans
la structure qui peut à terme subir de graves dommages.
En 1928, il décide de se consacrer entièrement à l'objectif de faire du béton précontraint une
réalité industrielle. Pour ce faire, il doit prendre un brevet. Son ami Jean Charles Séailles (1883-
1967), qu'il a connu au cours de la guerre de 14, auteur de nombreuses inventions et habitué à
déposer des brevets, lui propose de l'aider. En octobre 1928, ils déposent un brevet en nom
commun qui définit le principe de la précontrainte et le procédé de mise en œuvre par pré-tension
et fils adhérents. Eugène Freyssinet démontre l'efficacité de sa technique en 19341, en sauvant la
gare maritime du Havre, alors en cours de construction sur des remblais non stabilisés et qui
s'enfonce progressivement. Il fera de même en Algérie en 19362 dans l'usine de fabrication de
tuyaux de l'oued Fodda, spécialisée dans les conduites étanches sous des pressions d'eau élevées.
I.9.1. La précontrainte aujourd’hui
La plus grande portée pour un pont en poutre-caisson en
béton précontraint, en utilisant du béton léger, a été
atteinte en Norvège par le pont de Stolma avec 301m( fig-
2-) construit à Austevoll, terminé en 1998.Les ponts en
arc en béton permettent des travées encore plus
importantes, mais les arcs sont en béton armé. Dès 1979,
une portée de 390 mètres est atteinte avec le pont de Krk fig 09 : Pont de Stolma[3]
en Croatie qui n’est battu que par le pont de Wanxian sur la Yangzi Jiang en Chine qui atteint la
portée remarquable de 420 mètres et qui fut construit en 1997 en utilisant en première phase une
structure tubulaire en acier qui a été ensuite remplie de béton, puis enrobée de béton17.
I.9.2-Les ponts en béton précontrainte :
Le béton a pour principal qualité sa bonne résistance à la compression et sa faible résistance à la
traction. En 1928 Eugène Freyssinet eu une idée révolutionnaire en permettant au béton de ne
travailler qu’en compression. Il venait d’inventer le béton précontraint.
I.9.3-Principe de la précontrainte :
Un ouvrage en béton est dit en béton précontraint quand il est soumis à un système d’efforts créés
artificiellement pour engendrer des contraintes permanentes, qui composées avec les contraintes
dues aux charges extérieures, donnent des contraintes totales comprises entre les
limites que le béton peut supporter indéfiniment, en toute sécurité. Autrement dit, les zones qui
doivent subir des tractions créent artificiellement une contrainte de compression préalable (une

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Historique de la construction des ponts

précontrainte) et ainsi l’effort de traction dangereux n’engendre qu’une décompression du béton ;


celui-ci ne risque alors plus de se fissurer à condition que la contrainte de compression
préalablement appliquée ne soit pas inférieure à la contrainte de traction en cause [6].

Fig 11 :Banc de poutre précontrainte[4].

I.9.4-les éléments des ponts en BA ou BP :


4-1-Le tablier :Chaque type de pont a un
tablier de formes et de portées multiples. On
peut les classer par matériau, par forme, par
schéma mécanique, par mise en œuvre,
4-2-La culée : La culée sert d’appui
d’extrémité au tablier, elle transmet ses
charges au sol par l’intermédiaire des
fondations. Elle retient le remblai situé
derrière (mur de soutènement
Fig 11 : un pont à plusieurs travées
4-3-La pile : La pile sert d’appui intermédiaire au tablier, elle transmet ses charges au sol par
l’intermédiaire des fondations,
I.9.5-Les types des ponts en béton précontrainte :
5-1.Pont multi-poutre :
Les ponts à multi-poutres sont les plus simples à comprendre. Ils se composent de travées
isostatiques reposant sur 2 appuis. Le tablier est une dalle coulée sur des poutres préfabriquées
(béton armé ou béton précontrainte) longitudinales .La dalle sous chaussée peut être réalisée sous
forme de tronçons de raccordement coulés en place sur des coffrages perdus (pré dalles minces en
béton armé) entre les poutres (qui sont alors pré- fabriquées dans leur section complète), et dotée
d’une précontrainte

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Historique de la construction des ponts

transversale ou simplement armée ou sous forme d’une dalle


coulée sur toute la largeur de la chaussée sur des poutres
confectionnées avec une table de compression d’épaisseur réduite

fig 12 : poutre précontrainte[5]

Fig 13 :Conceptions possibles d’un tablier de pont à poutres précontraintes[7]

5-2 Pont caisson :


Les ponts caisson se composent d’un tablier tubulaire. La
circulation se fait sur le tube et non à l’intérieur. On trouvera
des caissons coulés en place, à morceaux préfabriqués
(voussoirs), à inertie constante ou à inertie variable. Ils sont
généralement hyperstatiques Les voussoirs sont préfabriqués
à proximité du pont. Ils sont ensuite assemblés les uns aux
autres par les câbles de précontraint provisoire de part et
d’autre du voussoir central, en encorbellement. Cette mise en fig14 : Pont de L’île de Ré
place peut se faire avec une grue, une barge (sur l’eau), ou une poutre de lancement comme pour
le pont de l’île de Ré.
I.9.6-Conception du câblage de précontrainte :
Un pont construit en encorbellement comporte principalement deux familles de câbles : les câbles
de fléau, mis en œuvre pendant la construction desdits fléaux (phase isostatique), et les câbles de
continuité, mis en œuvre lors du clavage des fléaux entre eux ou avec les parties coulées sur
cintre des travées de rive. Dans les câblages traditionnels, tous les câbles des deux familles sont
noyés dans le béton tandis que dans les câblages récents, seuls les câbles defléau et quelques

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Historique de la construction des ponts

câbles de continuité sont placés à l’intérieur du béton ; la plupart des câbles de continuité sont
extérieurs au béton.

Fig 15 :Câblage de précontrainte

I.10. les charges et surcharges :


I.10.1. les charges
Charge permanant (CP) Complément de charge permanente (CCP)
* Les éléments poutres * Le revêtement et l’étanchéité
* L’élément dalle * Le trottoir
* Les éléments entretoisent * La corniche
* Glissière de sécurité
* Garde-corps
I.10.2. Les surcharges
Caractéristiques du pont Evaluation des surcharges
* Largeur chargeable * Système de charges A(l)
* Nombre des voies * Système de charges B
* Classe du pont : * Charge militaire MC120
- La surcharge de type A * Charge exceptionnelle (D240)
- Système B : (BC, Bt et Br) * Les Surcharges sur trottoir
- La surcharge militaire Mc120 * Forces de freinage
- Le convoi exceptionnel D240
les éléments de réduction
*les éléments de réduction dus au poids propre
* les éléments de réduction dus à la surcharge

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Historique de la construction des ponts

Conclusion :
D’une façon générale, on appelle pont ouvrage permettant à une voie de circulation de franchir
un obstacle naturel ou une autre voie de circulation. Selon le cas, on distingue : pont-route, pont-
rail, pont-canal. En résumé, on appellera pont tout ouvrage de franchissement en élévation
construit in situ, ce qui exclut les buses totalement ou partiellement préfabriquées.

De manière générale, la conception d’un pont doit satisfaire à un certain nombre d’exigence
puisqu’il est destiné à offrir un service à des usagers.

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CHAPITRE 02 :
Présentation de l’ouvrage
Presentation de l’ouvrage

Chapitre II
Présentation de l’ouvrage
II.1.Introduction :
L’étude d’un ouvrage d’art exige une large connaissance sur les informations diverses
(fonctionnelles, naturelles et d’environnement) qui répond aux besoins nécessaires que l’ingénieur
doit prendre en compte lors de la conception et l’étude de l’ouvrage pour satisfaire toutes les
exigences de sécurité et de confort qu’un pont est appelé à respecter en phase d’exploitation. Dans
ce chapitre nous allons collecter, exploiter et analyser et les différentes informations liées à notre
projet.
II.2.Présentation de l’ouvrage :
Ce pont sert à franchir un chemin rural sur le franchissement D’OUED DEBIL AU PK 9+140 de
la Wilaya de MSILA . Il a une longueur totale de pont 25 m et composé d’une seule travée
isostatique en béton précontraint, dont les caractéristiques sont récapitulées dans le tableau ci
dessous :
Longueur Nbr. de Entraxe Largeur Hauteur Largeur Nbr. de Largeur
de la poutre des de la des du voie totale du
travée poutres(m) chaussée) poutres trottoir pont
(m) (m) (m)
(m)

25 7 1.5 7.5 1.3 1.6 2 10.5

Tab 1 : Caractéristique du pont en question


La conception d’un pont doit satisfaire un certain nombre d’exigences, puisqu’il est destiné à offrir
des services aux usagers. On distingue :
 Les exigences naturelles qui sont l’ensemble des éléments de son environnement influant sur sa
conception et enfin l’esthétique de façon à ne pas interrompre la vue d’ensemble ;
 Les exigences fonctionnelles qui sont l’ensemble des caractéristiques permettant au pont
d’assurer sa fonction en tant qu’un ouvrage de franchissement.

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Presentation de l’ouvrage

Fig01: présentation du projet sur la carte (situation du projet)


II.3.Les donnée relatives au projet :
II.3.1.Les données fonctionnelles:
Les données fonctionnelles d’un pont sont le tracé en plan, le profil en long et le profil en travers.
 Tracé en plan
le tracé en plan est la ligne définissant la géométrie de l’axe de la voie portée, dessinée sur un
plan de situation et repérée par les coordonnées de ses points caractéristiques. Cet axe a un
caractère conventionnel, Notre projet est représenté par une ligne droite qui fait un angle de
100 grades avec l’axe de la voie franchie, c’est un ouvrage droit.
 Profil en long
Le profil en long est la ligne située sur l’axe l’extrados de l’ouvrage (couche déroulement mis en
œuvre) définissant, en élévation, le tracé en plan. Il doit être défini en tenant compte de nombreux
paramètres liés aux contraintes fonctionnelles de l’obstacle franchi ou aux contraintes naturelles, et
en fonction du type prévisible de l’ouvrage de franchissement. Longitudinalement, la trace de la
voie routière bidirectionnelle présente une pente de0, 62%, la cote entre le profil en long et le
terrain naturel est compris entre 4,5 et 5.93m.

Fig02: profil en long


 Profil en travers :
Le profil en travers de ce pont est composé d'une chaussée de 7.5m de largeur, recouverte d'une
couche de revêtement de 10 cm d'épaisseur et deux trottoirs de 1,5 m de largeur chacun, encadré
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Presentation de l’ouvrage

par une corniche préfabriquée et surmonté d'un garde de corps et devers en en toit de 2,5% afin de
permettre l'évacuation des eaux.
II.3.2.Les données naturelles :
Les données naturelles ne sont jamais connues de façon parfaite et complète. En particulier, pour
connaitre le sol de fondation, il faut faire des sondages aux emplacements des appuis. Lorsque ces
emplacements ne sont pas fixes à l’ avance, il faut donc faire une hypothèse sur le type d’ouvrage,
ce qui suppose qu’on ait déjà une idée des conditions de fondation.
Le terrain prévu pour la construction du pont sur OUED DBIL présente une structure géologique
irrégulière.
Le sondage carottier réalisé au niveau de la culée du côté Nord présente une formation d’alluvions
graveleuses et limoneuses à 4.80m de profondeur et du marne et marno-calcaire grisâtre jusqu'à
25m.
Le sondage carottier réalisé au niveau de la culée du côté Sud présente une formation d’alluvions
graveleuses, limoneuses et argileuses à 5.60m de profondeur et du marne et marno-calcaire
grisâtre jusqu'à 25m

Fig 03 : sondages réalisés :(a) au niveau de la culée côté sud ; (b) au niveau de la culée côté nord.
II.3.3. les données géologiques et géotechniques
3.3.1 Contexte géologique :
 Stratigraphie : selon l’A.N.A.T la géologie de m’sila se présente comme suit :
 Le quaternaire : c’est des alluvions anciennes qui sont constituées essentiellement
par des sédiments fins.
a) Alluvion : ce sont des limons de couleur grise , ces formation sont riches en matière sableuse ,
les graviers sont rares .

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Presentation de l’ouvrage

b) Cônes de déjection: il existe d’importants cônes de déjection qui sont située sur le flanc nord-
ouest du djebel tsegna et sur le versant sud-est de djebel frenane.
c) Les alluvions actuelles : elles sont peu représentées, elles existent au niveau des lits des oueds.
d) Les dunes : elle sont localisées dans la région centrale au sud et au sud-ouest du chott el hodna
, au sud du zahrez el chergui et vers bou saada , elles sont formées de sable quartzeux fins
parfois chargés de matériau argileux .
e) Chott : il est formé de limon gris à cristaux de gypse semblable aux roses des sbles .
 Le tertiaire : éocène : la formation de l’éocène varient suivant les zones, l’éocène
débute par des calcaires blancs à intercalation de marnes se terminant par uin ensemble
con glomératique.
a) Miocène : les séries continentales sont constituées d’une alternance d’argile sableuse, de grés,
de sables, de graviers et de conglomérats.
 Le secondaire :
a) Crétacé supérieur : il est largement représenté par des marnes et des calcaires , et largement
répandu sur le territoire de la wilaya et présente toutes ses subdivisons stratigraphiques .
b) Le turonien : il constitue les sommets de tous les synclinaux ; il est caractérisé par des
calcaires su lithographiques . à sa base et par des calcaires argileux en plaquette et par des
marnes avec des intercalations calcaires
3.3.2.les données sismiques :
Le territoire national est divisé en cinq (5) zones de sismicité croissante :
Zone 0 : négligeable
Zone I : faible f
Zone IIa : moyenne
Zone IIb : élevée
Zone III : très élevée
Le niveau minimal de protection sismique accordé à un ouvrage dépend de sa situation et de
son importance vis-à-vis des objectifs fixés par la localité.
La conception et la réalisation du projet devront tenir compte de la sismicité de la région et se
référer à la réglementation. selon le règlement parasismique Algérien RPA 99 version 2003 ,
la région de m’sila est située dans le groupe de communes A , de la zone II , de sismicité
moyenne ,son sol classé dans la catégorie S3 (site meuble )

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Presentation de l’ouvrage

Fig. 04 : Carte de zonage après le séisme de Boumerdes (RPA99)  .

II.4.conclusion :
On a vue dans les parties précédentes, les conditions d’implantation, la situation ainsi que
l’intérêt que ce soit de la pénétrante ou l’ouvrage lui-même où la conception de cet ouvrage est liée
d’un manière ou d’une autre par le tracé de la pénétrante –l’angle de croisement du tracé avec le
sol et par un autre coté liée par des contraintes naturelles (la hauteur de crue), la zone sismique et
les caractéristiques du sol support et autres contraintes, cela qu’est que nous vison à faire dans les
chapitres qui suivent ci-après.

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CHAPITRE 03 :
Conception générale du pont
Conception générale du pont

Chapitre III
Conception générale du pont
III.1.Introduction :
L’objectif est de déterminer le type d’ouvrage le plus économique capable de satisfaire le mieux
possible toutes les conditions imposées. Donc il faut connaître à la fois l’ensemble des contraintes
à respecter et l’ensemble des types d’ouvrages qui peuvent être envisagés. La comparaison de ces
deux ensembles permet de retenir la solution ou les solutions qui apparaissent à première vue
comme les meilleures et qui feront ensuite l’objet d’études. Plus approfondies c’est une opération
de synthèse dans laquelle interviennent de nombreux paramètres et qui fait essentiellement appel
au jugement et à l’expérience de l’ingénieur.

III.2.Choix et type d’ouvrage :


Pour le choix du type d’ouvrage on prend en considération les éléments principaux suivants:
 Le profil en long de la chaussée
 La position possible pour les appuis
 La nature du sol
 Le gabarit à respecter
 La brèche de l’ouvrage
III.3.Comment procéderau choix :
Les différentes conditions imposées conduit suivant les cas à diverses conclusions :
 Il n’y a aucun type d’ouvrage qui puisse satisfaire à toutes les conditions. Ceci se produit
notamment lorsqu’il n’y a pas assez de hauteur pour le tablier entre le gabarit à respecter et la
cote fixée pour la chaussée dans ce cas il faut faire modifier les conditions de base : soit en
surélevant la chaussée éventuellement au moyen de passages dénivelés aux extrémités soit en
obtenant une dérogation aux dimensions réglementaires des gabarits
 Il n’y a qu’un seul type d’ouvrage qui s’impose techniquement ou économiquement.
 Plusieurs types d’ouvrages peuvent être envisagés la position des appuis est fixée de façon
précise et obligatoire par les conditions naturelles et les contraintes à respecter on voit dans la
récapitulation précédente que pour certaines gammes de portées plusieurs types de ponts
peuvent être retenus par exemple pour des portées de l’ordre de 100m on peut hésiter entre un
pont en béton armé béton précontraint et un pont métallique.
III.4.Conception de tablier :
Pour la conception du tablier, il y’a une grande gamme de tabliers. Nous nous limiterons aux
variantes suivantes :
Variante 1 : Pont à poutre en précontraint.
Variante 2 : Pont mixte a poutres métalliques.
III.4.1.Variante 1: Les ponts à poutres en béton précontrainte :
Le choix de la solution (pont à poutre en béton précontraint) résulte de critères techniques et
économiques intégrant les possibilités d’implantation des appuis et d’adaptation des structures

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Conception générale du pont

des tabliers, le mode de construction, les dispositions facilitant la gestion ou la maintenance de


l’ouvrage.
III.4.1.1les avantages et les inconvénients de la poutre :
 Avantage :
Les avantages qu'offre ce type d’ouvrage sont liés pratiquement à la préfabrication :
 Sur échafaudage, les conditions de contrôle sont beaucoup plus faciles. Dans le cas exceptionnel
où la valeur souhaitée de la résistance de béton à 28 jours n’est pas atteinte, il est facile de
rejeter l’élément préfabriqué.
 En seconde lieu, les coffrages peuvent être utilisés un grand nombre de fois, et sont donc mieux
amortis, l’on également disposer d’un équipement fixe de vibration,
 De plus, la préfabrication nous permet d’éviter l’encombrement des échafaudages, gênant
souvent le fonctionnement du chantier, et de raccourcir notablement le délai de réalisation de
l’ouvrage
 Ils sont souvent très économiques, pour des portées allant jusqu’àune 30 m en précontrainte par
pré-tension, et pour des portées comprises entre 30et 50m en précontrainte par poste tension
 Une durabilité certaine, confirmée par les statistiques de cas pathologiques enregistrés sur les
ponts. Les désordres sont très rares dans les ouvrages de ce type, d’après ce qui est constaté, ils
étaient le plus souvent dus à des défauts d’exécution plutôt qu’à une mauvaise conception.
 Le fonctionnement isostatique de ce type de structure, la rend insensible aux tassements
différentiels des appuis et aux effets du gradient thermique.

 Inconvénients :

 Le principal inconvénient des suites de travées indépendantes provient de la présence d’un joint
de chaussée au-dessus de chaque appui (inconfort, risques de dégradations, pénétration d’eau,
etc...).
 Surcoût de transport des poutres préfabriquées si le chantier est loin du site de fabrication.
 La hauteur des poutres et leurs poids qui augmentent au fur et à mesure que leur portée
augmente.
III.4.1.2.Pré dimensionnement:
a) Dimension de la poutre
 L’espacement entre axes des poutres (D) :
L’espacement entre axes des poutres est situé entre 1.5 et 2.5 : 1.5 ≤ D ≤ 2.5
On prend : D = 1.50 m.
 Nombre des poutres :
L’équation pour déterminer le nombre des poutres est la suivant :
N=(La/D)+1
Avec:
La:la distance entre appuis de rive La = 9 m

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Conception générale du pont

D=1.50m
N = (9 / 1.50) + 1 N= 7 N = 7 poutres.
 La hauteur des poutres Hp :
D’apprêt les critères d’économie et de gabarie l’élancement (L/Ht) est compris entre16 et 22
avec
L : est la longueur d’une travée
Ht : la hauteur totale de tablier.
On a : avec L = 25 m.
Donc : Ht= 1.3 m.
 Epaisseur de là l’âme en mi- travée (b0) :
D’apprêt le règlement la largeur est compris entre 15 cm et 25 cm (13 centimètres semblant
constituer un strict minimum pour respecter l'enrobage des étriers), elle est aussi déterminer
par les conditions de bétonnage (3×∅ ou ∅ est le diamètre de la précontraint ∅ = 80mm).
Soit : b0 = 0.21 m.
On fixe b0 = 0.21 m pour la section mi – travée. b0= 0.21 m.
 Epaisseur de là l’âme aux abouts d’appuis (b0) :
L’épaisseur de l’âme à l’about de la poutre doit être grande à cause de l’augmentationdes
efforts tranchants et aussi pour permettre bien l’emplacement des encrages descâbles de
précontraint.
Donc : 40cm ≤ b0 ≤ 50cm.
On fixe : b0= 0,48m pour la section d’about. b0 = 0.48 m.

 Largeur de la table de compression (b) :


D’apprêt le règlement, la largeur de la table de compression est supérieur à 60% de
lahauteur du tablier donc :
b > 0.6 × Ht b > 0.9 m.
Ht : la hauteur du tablier.
On fixe b = 1.00 m. b = 1.00 m.
 Epaisseur de la table de compression(e) :
D’après le règlement la hauteur et l’espacement entre axe des poutres en forme de Iinflue
sur l’épaisseur de la table de compression.
On a : Hp = 1.3 m et D = 1.9 m.
Donc 10 mm ≤ e ≤15 mm
On prend : e = 0.11 m.

 Largeur du talon (Lt) :


Pour satisfaire la condition d’encombrement des câbles de précontraint et la résistance à
la flexion la largeur du talon varie entre 40 cm et 50 cm.
On a : 0.4m ≤ Lt ≤ 0.5m.
On prend : Lt = 0.48 m.

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Conception générale du pont

 Epaisseur du talon (et) :


L’épaisseur du talon varie entre 10 cm et 20 cm.
Donc : 10 cm ≤ et ≤ 20 cm.
On prend : et= 0.15 m.
 Goussets :
C’est l’angle disposé pour permettre d'améliorer la section et de placer les armaturesd’acier et les
câbles précontraints. Cet angle est fixe entre 45°et 60°.
On a : 45°<α< 60°.
 Gousset du talon :
En travée : α1 = 58.24°, e0= 21 cm.
 Gousset de la table de compression :
mi– travée e2 =12 cm
α2=13°
à l’about e2 =10 cm

α3=45° Mi- travée e3= 6 cm


b) Dimension de la dalle
La longueur de la dalle ou de l’hourdis est égale à La longueur des poutres.
Donc on prend : Ld =25m.
 Largeur de la dalle :
La largeur de la dalle est égal a la largeur de la chaussé roulable (lr+ la) largeur destrottoirs
lt donc :
lD = lr +2 lt
lr= 7.5 lt = 1.6
lD =10.7m
lD =10.5m
 Epaisseur de la dalle :
Pour mieux répondre aux efforts de flexion transversal il existe une relation
entrel’espacement entre axe des poutres et l’épaisseur (plus l’espacement est grand
plusl’épaisseur est grande), l’épaisseur est comprise entre 0.2 m et 0.3 m.
0.2 m ≤ eD≤ 0.3 m.
Vue que on a un espacement de 1.60 m et une largeur de 10.5 m alors on fixel’épaisseur a
0.25 m
ED =0.25 m
 Pré dalle :
Pour s’assurer d’un bon appui, il est recommander de réaliser de feuillure d’environ de2cm
de profondeur ce qui permet de caler le coffrage transversalement et de l’engager,au moins
partiellement dans la table de compression.Le coffrage perdu utilisé pour l’hourdis a les
dimensions suivantes:
 Epaisseur = 05cm
 Encrage = 05cm.
 Largeur = 85cm
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Conception générale du pont

100 100

6 12 15
15
15

56
10

21
105

20
50
13 24 13

Fig.III.1 : Dimension des poutres (about et mi- travée).


III.4.2.Variante 2: Pont mixte a poutres métalliques :

Le béton assure le rôle de table de compression. Les efforts de traction sont repris par le profilé
métallique, la garantie du non-glissement entre le hourdis et la semelle supérieure au profilé est
assurée par des connecteurs (petits éléments métalliques soudés sur la semelle supérieure du
profilé) les connecteurs sont dimensionnés pour reprendre la totalité des efforts de glissement, la
dalle ainsi liée à l’ossature de manière à intervertir dans la flexion générale.
Ainsi un pont mixte dans lequel la dalle est considéré comme participante à la résistance
d’ensemble. La gamme usuelle des portées pour les ponts mixtes va de 30 à 110 m environ pour
les travées continues et de 25 à 90 m environ pour les travées indépendantes.
III.4.2.1.Les avantages et les inconvénients de la poutre :
 Les avantages :
 Légèreté par rapport aux tabliers des autres types de ponts qui va rendre le transport
aisé, on raison du poids peu élevé qui permet de transporter loin en particulier à
l'exécution.
 La rapidité d’exécution globale (diminution des coûtes).
 Le peu d’échafaudage nécessaire.
 La précision dimensionnelle des structures.
 La qualité architecturelle qui s’attache a la netteté et la franchise des solutions adoptées.
 Simplicité d'usinage des poutres à âmes pleines.
 Le coût de la main d'œuvre est optimal que dans les procédés concurrents (B.P).
 Des possibilités d'extension et de réparation.

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Conception générale du pont

 Pour des ouvrages délicats de réaliser sur place (manque d'ouvrier spécialisé, de béton
de qualité).
 Les inconvénients :
 Le problème majeur des ponts métallique et mixte c’est l‘entretient contre la corrosion
et le phénomène de fatigue dans les assemblages.
 La résistance et la stabilité de la structure en place doivent être vérifiées à tous les
stades importants du montage ainsi qu'un contrôle strict sur le chantier.
 En construction mixte les phénomènes de retrait et de fluage. Influençant notablement
la répartition des efforts intérieurs, on opte pour les bétons qui ont un retrait et un
fluage minimum.
 Le risque de flambement des pièces comprimées, et le risque du renversement ou le
voilement lors du montage ainsi qu'en service.
 Les sollicitations climatiques la différence de température entre le béton et l'acier
surtout lorsque les poutres ne sont pas encore protégées par le tablier en béton.
 Une surveillance avec visite périodique.
 Une surveillance avec visite périodique.
III.4.2.2.Pré dimensionnement de la poutre :
 Elancement de poutres :
L’élancement économique (hauteur de la poutre) est de L/25 ce qui nous donne h =1.3 m.
 Epaisseur de l’âme des poutres :
L’épaisseur de l’âme de la poutre maîtresse doit respecter les quatre conditions suivantes :
 La résistance à la corrosion.
 La résistance au cisaillement.
 Le flambage vertical de la semelle dans l’âme.
 La fatigue.
En considérant ces quatre critères, nous allons dimensionner l’âme des poutres sur appui.
ea ≤ 20 mm On prend une épaisseur de 0.50 m
15 mm
0.02 m
 Semelles
Les semelles sont déterminées par les efforts au bétonnage et
en exploitation par des conditions : 1.30 m 0.015
 De résistance. m
 D’instabilité.
 Semelle supérieure 0.03 m
La largeur de la semelle 400 ≤ Ls-a ≤ 900 mm
L’épaisseur 20 ≤ es-a ≤ 40 mm, on prendra : 0.60 m
 Une largeur de 500 mm.
 Une épaisseur de 20 mm.
 Semelle supérieure Fig.III.2 : Dimension de la poutre

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Conception générale du pont

La largeur de la semelle 600 ≤ Ls-a≤ 1000 mm


L’épaisseur 30 ≤ es-a≤ 60 mm, on prendra :
 Une largeur de 600 mm..
 Une épaisseur de 30 mm.
Remarque :
Dans le cas des ponts mixtes, les dimensions des semelles des poutres métalliques sont fixées
aussi bien par les conditions de montage que par celle de service, car avant que la liaison acier
béton ne soit réalisée, les poutres métalliques assurent la résistance d’ensemble de l’ouvrage.
Pour un ouvrage d’importance, les dimensions des semelles inférieures d’un pont mixte et d’un
pont à dalle orthotrope sont très voisines.
III.5.Conception des culées :
III.5.1.Introduction :
Les culées assurent la liaison entre le pont
et les remblais (ou le terrain naturel), les
culées sont particulièrement sensibles à une
mauvaise conception, en cas de
comportement défectueux, les remèdes sont
rares et coûteux. C’est pourquoi, on
s’oriente toujours vers un dimensionnement
raisonnablement surabondant.
Fig.III.3: la culéé d’un pont

III.5.2.Fonction des culées


Une culée bien conçue doit satisfaire à toutes les exigences de la fonction culée, qui se
décompose en une fonction mécanique et une fonction technique.
 Les fonctions mécaniques
Les caractéristiques de la fonction mécanique sont :
 Une transmission des efforts au sol de fondation ;
 La limitation des déplacements horizontaux en tête, de façon à ne pas gêner le
 fonctionnement des appareils d’appui ;
 La limitation des déplacements verticaux (tassements).
Pour cela il faut une bonne transmission des efforts au sol de fondation il faut comprendre une
répartition aussi équilibre que possible des efforts dans les diverses parties de la culée,
essentiellement sous charge permanente car les effets des actions variables sont souvent faibles
devant les charges permanente.
 Les fonctions techniques
La fonction technique d’une culée se caractérise par le fait que :

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 L’on accède souvent par elle à l’intérieur de l’ouvrage ;


 L’en peut être amené à lui associer une chambre de tirage lorsque les conduites ou les
canalisations passent à l’intérieur du tablier
III.5.3.Choix du type de culée
Dés le stade des premières études, le projeteur doit chercher à s’orienter vers des culées enterrées,
qui sont les plus économiques, les plus faciles à exécuter et les plus sures. Si à la cour des
retouches successives, pour des raisons ou pour une autre, il lui parait souhaitable de limiter la
longueur du tablier, il pourra alors envisager des culées remblayées à condition que leur hauteur
totale ne dépasse pas 10 m .Dans notre ouvrage la hauteur des culées sont de l’ordre de 9.1 m, et
notre ouvrage est en remblai donc il est préférable de choisir les culées remblayées
III.5.4.Culée remblayée
La culée remblayée est constituée par un ensemble de murs ou voiles en béton armé. Sur l’un
d’entre eux, appelle mur de front, s’appuie le tablier de l’ouvrage, les autres sont les murs
latéraux, appelles murs en aile ou en retour selon leurs positions par rapport à l’axe longitudinal
de l’ouvrage.

Fig. III.04 : Une culée remblayée.

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Fig. III.05 : dimensions de la culée.


III.6.Les fondations
III.6.1.Introduction
Le sol de fondation est un des facteurs de choix de l’implantation des appuis et de la répartition
des travées, en outre c’est le principal facteur de détermination du type de fondation, de ce fait,
on devra veiller à intégrer dans son choix non seulement les conclusions de l’étude de sol, mais
également toutes le contraintes de réalisation des fondations (blindage de fouille, rabattement de
la nappe..), ou celles provenant d’autres parties du projet (assainissement, Tpc….). Selon la
nature de sol de fondation le choix du type de fondation s’effectue entre la fondation sur semelle
superficielle ou fondation profonde.
III.6.2.Classification des fondations
 Fondation superficielle
Elles sont mises en œuvre lorsqu’il existe dans le sol à faible profondeur une couche
suffisamment résistante pour supporter l’ouvrage. Actuellement, on appelle fondation
superficielle toute fondation dont l’encastrement dans le sol ne dépasse pas 4 ou 5 fois la largeur
B de la semelle.
 Fondation profonde
Lorsqu’il n’existe pas une profondeur acceptable un terrain de résistance suffisante pour
supporter la structure, il faudra ancrer plus profond, dans la fondation profonde, on à deux types :
 Fondation par puits (semi profonde) ;
 Fondation par pieux (profonde) : il y a
 Les pieux qui travaillent par frottement et des pieux résistent par pointe ;
 Les pieux forés et les pieux battus.

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III.6.3.Choix des pieux


Le choix du type et du diamètre des pieux dépendra :
 De l’importance de l’ouvrage ;
 Des charges pouvant supporter ;
 Des caractéristiques du sol sous-jacent ;
 De la configuration du terrain.
 Choix du diamètre des pieux
Le choix du diamètre est important, puisque la largeur de la semelle, est sensiblement
proportionnelle et que le coût de cette dernière croit assez vite avec ces dimensions.
D’une façon générale, le choix d’un grand diamètre est meilleur que celui d’un foret de petits
pieux parce que les pieux de grands diamètres sont mieux contrôlables dans l’exécution.La
longueur des pieux aura une incidence non négligeable sur le diamètre puisque les pieux doivent
présenter une certaine rigidité, surtout s’ils risquent d’être soumis à des efforts parasites
importants, en première approximation, pour les pieux forés le diamètre pouvait aller jusqu’à
2.5m, mais il ne faut pas descendre en dessous d’un diamètre minimal de 0.80 m car la qualité du
béton de périphérie est inférieure à celle du béton central.
III.6.4.Semelle de liaison
Quelque soit le système de pieux choisi, ces derniers seront toujours liaisonnés en tête par une
semelle, dont le rôle est multiple, à la fois mécanique et fonctionnel.
 La semelle solidarise l’ensemble des pieux, et permet de repartir uniformément les efforts
 provenant du tablier ;
 Lorsque les pieux sont arasés à un niveau voisin de celui des appareils d’appui et s’ils se
présentent sur 2 files, la semelle assure le transfert de charge des appareils d’appui sur les pieux.
III.6.5.Dimensionnement de la semelle
 La longueur de la semelle :
La longueur de la semelle dépend de l’appui, pour notre ouvrage on a les appuis multiples, dans
ce cas la longueur de la semelle dépend de la largeur de l’appui.
Ls = (n-0.2) ×e.
Avec : n : est le nombre d’éléments porteurs, dans notre cas n = 2 ;
e : la distance entre les axes e = 2.866 × 3 m ;
Donc : Ls = 11 m.
 L’épaisseur de la semelle
L’épaisseur de la semelle est généralement égale à 1.2φ, donc : hs = 1.2φ = 1.2 m
On fixe : hs = 1.5 m. avec : φ : diamétre des pieux et égale à 1
 Largeur de la semelle
Elle dépend de l’arrangement géométrique du système de pieux, caractérisée par le nombre de
files et la distance entre axes des files, qui dépend elle-même du diamètre des pieux.
La largeur de la semelle sera : B ≥ (3n-1) Ф
Avec n : le nombre de files.

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B = (3 x 2 - 1) ×1.5 = 6 m.
Donc la largeur de la semelle est B = 6 m.
III.7.Dimensionnement des éléments du tablier
Les poutres sont le plus souvent parallèles et équidistantes. Elles comportent une large table de
compression, formant la membrure supérieure, et des talons, constituant la fibre inférieure, ces
deux éléments étant reliés par une âme de faible épaisseur. Pour notre pont nous allons envisager
des poutres en section I avec un espacement (en axes des poutres) très réduit pour éviter
l’emploie des dallettes à grandes largeurs ce qui influe sur l’épaisseur de la table de compression
qu’elle doit avoir une grande épaisseur.
Dans ce chapitre nous allons déterminer aussi les accessoires du tablier (trottoirs, corniches,
garde-corps….etc.).
Remarque : les dimensions des éléments du tablier en béton précontrainte dans le titre
(III.4.1.2)
III.8.Les éléments secondaires :
III.8.1.Introduction
Les équipements d’un ouvrage d’art jouent un rôle très important et fondamentale dans
laconception (le calcul et la vie d’un ouvrage) .Tout d’abord, ce sont eux qui permettent à unpont
d’assurer sa fonction vis-à-vis des usagers. Ces équipements sont représentent par leurpoids, ils
sont un des éléments de dimensionnement et du calcul de la structure. La conception de l’ouvrage
serait donc incomplète si elle ne comportait pas de détailsconcernant les équipements sont :
 Etanchéité ;
 La couche de roulement ;
 Les trottoirs ;
 Les corniches ;
 Les dispositions retenues.
III.8.2.Etanchéité
C’est une couche imperméable disposée sur la surface supérieure de la dalle pour protégerles
armateurs passifs et actifs vis-à-vis d’une corrosion accélérée.
Le choix de type d’étanchéité correspond au site de l’ouvrage (les conditions thermo
hygrométriques.)
Les qualités demandées à une étanchéité sont :
 L’adhérence au tablier ;
 La résistance mécanique (fatigue, fissuration, fluage) ;
 La résistance au choc thermique lors de la mise en œuvre de la couche de roulement ;
 La durabilité.
III.8.3.La couche de roulement
La couche de roulement doit présenter un bon confort et offrir une bonne adhérence entre le pneu
et la chaussée pour assurer la sécurité des usagers. Généralement cette couche est composée par

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un tapis d’enrobés d’une épaisseur qui varie entre 5 et 10 cm. Dans notre projet on prendra 6 cm
pour la couche de roulement.
III.8.4.Les trottoirs
Le rôle des trottoirs est de protéger les piétons on isolant la circulation des véhicules, en général
par simple surélévation de 10 à 20 cm par rapport à la voie de circulation, et aussi la largeur doit
être suffisante pour faciliter la circulation des piétons. Il existe plusieurs formes de trottoirs, on
distingue :
 Les trottoirs sur caniveau ;
 Les trottoirs en béton maigre ;
 Les trottoirs par décrochement de la dalle de la couverture.
Dans notre projet on prendra un trottoir sur caniveau de 20 cm de hauteur et 1.50 m de largeur.
III.8.5.Les corniches
Le rôle essentiel des corniches est la protection des extrémités latérales du tablier contre les
intempéries, elles doivent en effet recouvrir l'extrémité de la dalle, empêchant ainsi les
pénétrations d'eau par la tranche du hourdis. Elles jouent également le rôle de larmier, afin
d'éviter le ruissellement des eaux pluviales sur les parements de la structure porteuse (pérennité et
esthétique). Il y a plusieurs catégories de corniches :
 Les corniches en béton coulé en place ;
 Les corniches en béton préfabriqué ;
 Les corniches métalliques.
Dans notre projet on prendra une corniche de 25 cm de largeur et 75 cm de hauteur.
III.8.6.Les dispositions retenues
 Les garde-corps
Les garde-corps sont retenue pour protégées les piétons ; et aussi en point de vue
d’esthétique surtout dans les zones urbaines : les garde-corps sont renforcé parfois
difficile à mettre au point et ne semble pouvoir au plus retenir que des véhiculés légers
dans des conditions relativement favorables. Ils sont classés en trois catégories suivantes :
 Les garde-corps de type S ;
 Les garde-corps de type I ;
 Les garde-corps de type U.
La hauteur des garde-corps pour piéton doit être
comprise entre les limites résultantes de la
formule suivante :
0.95 + 0.005 x H ± 0.05 m ; avec un maximum
de 1.20 m.
H : représente la hauteur maximale du trottoir
au-dessus du sol de la brèche ou du plan
d’eau franchi par l’ouvrage.
Dans notre projet H = 10 m.
Donc la hauteur du garde-corps égale à 1.05 m.
On prend la hauteur de garde-corps 1.10 m. Fig. III.06 : Les équipements du pont.

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Conception générale du pont

 Les glissières de sécurité


Le rôle de ces glissières est de diminuer les conséquences des accidents de la route, elles agissent
essentiellement au niveau des roues des véhicules, elles sont relativement esthétiques et
résistantes, elles sont classées en trois catégories qui sont :
 Les glissières rigides ;
 Les glissières souples ;
 Les glissières élastiques.

III.9.Détermination des caractéristiques géométriques de la poutre

Fig. III.07 : les sections de la poutre (d’about et mi travée).


Pour un élément rectangulaire.
Pour un élément trapézoïdal. 1
2
V

3

YG
V´

Fig.III.8 : centre de gravité de la poutre

Telles que: :La position de centre de gravité de l’élément.


:L’axe situé au niveau de la fibre inférieure extrême.
:La section nette de l’élément.
:Le moment d’inertie par rapport au centre de gravité de l’élément.

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:Le moment d’inertie brute par rapport à l’axe.


:Le moment d’inertie net par rapport à l’axe.
:Le moment statique brut de l’élément par rapport à l’axe.
:Le moment statique net de l’élément par rapport à l’axe.
Z :La distance entre le centre gravité de l’élément et leur fibre inférieure extrême.
Ρ :Le rendement géométrique de cet élément.
I0= bh3 /12 : Pour un élément rectangulaire.

III.9.1.Caractéristique géométriques de la poutre d’about :


Tableau -1: Caractéristique de la poutre sans dalle en about :
Désignation dimension B Z S/ =B.Z I0 (cm4) Z´ I/ =IO+BZ´2
(cm2)
X1 X2 Y (cm) (cm3) (cm) (cm4)
(1) 100 15 1500 122.5 183750 28125 50.19 3806679.15

(2) 50 100 10 750 110.55 82912.5 6018.52 38.25 1103315.395


(3) 50 105 5250 52.5 275625 4823437.5 19.81 6883727.025

B (brute) 7500

B (nette) 7125
542287.5

515173.125

11793721.57

10614349.41

72.31

(cm) 57.69

37.69

TABLEAU.IV.3.Caractéristique géométriques de la poutre d’about + dalle.

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Conception générale du pont

Désignation dimension B Z S/ =B.Z I0 (cm4) Z´ I/ =IO+BZ´2


(cm2)
X1 X2 Y (cm) (cm3) (cm) (cm4)
(1) 100 15 1500 122.5 183750 28125 30.86 1456634.4

(2) 50 100 10 750 110.55 82912.5 6018.52 18.92 274493.32

(3) 50 105 5250 52.5 275625 4823437.5 39.14 12866120.4

dalle 150 25 3750 142.5 534375 195312.5 48.36 8965398.5

B (brute) 11250 428.05

B (nette) 10687.
5
1076662.5

1022829.4

23562646.62

22384514.29

85.53
(cm) 69.47
150
35.24

25
58.36

3
94.14

91.64

50

Fig.09.Dimension de la poutre d’about + dalle.

III.9.2.Caractéristique géométriques de la poutre mi travée :


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Conception générale du pont

TABLEAU.3.Caractéristique géométriques de la poutre mi travée :

Désignation dimension B Z S/ =B.Z I0 (cm4) Z´ I/ =IO+BZ´2


(cm2)
X1 X2 Y (cm) (cm3) (cm) (cm4)
(1) 100 15 1500 122.5 183750 28125 48.46 3550682.4

(2) 32 100 12 792 110.04 87151.68 8663.27 36 1035095.27

(3) 24 32 6 168 100.14 16823.52 500.57 26.10 114943.85

(4) 24 56 1344 69 92736 351232 5.04 385371.75

(5) 24 50 21 777 29.27 22742.79 27379.74 44.77 1584761.94


(6) 50 20 1000 10 10000 33333.34 64.04 4134454.94

B (brute) 5581

B (nette) 5301.9
413203.99

39254.79

10805310.15

9724779.135

74.04
100
(cm) 55.96
1
46.72
55.
96

2
3

4
74.04
74.04

50

Fig.10.Dimension de la poutre mi travée.

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Conception générale du pont

TAB.4.Caractéristique géométriques de la poutre mi travée + dalle :

Désignation dimension B Z S/ =B.Z I0 (cm4) Z´ I/ =IO+BZ´2


(cm2) (cm)
X1 X2 Y (cm) (cm3) (cm4)

(1) 100 15 1500 122.5 183750 28125 25.41 996627.15

(2) 32 100 12 792 110.0 87151.68 8663.27 12.94 141278.60


4

(3) 24 32 6 168 100.1 16823.52 500.57 3.06 2073.65


4

(4) 24 56 1344 69 92736 351232 30.09 156810.05

(5) 24 50 21 777 29.27 22742.79 27379.74 67.82 3601231.95

(6) 50 20 1000 10 10000 33333.34 87.09 7618001.44

dalle 150 25 3750 142.5 534375 195312.5 45.41 7928067.875

B (brute) 9331

B (nette) 8864.
4

947578.99

900200.04

20444090.72

19421886.18

101.55

(cm) 53.45

40.36

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Conception générale du pont

150

25
56.9
1 1

2
3

4
97.09

97.09
5

50

fig.05.Dimension de la poutre mi travée + dalle

III.10.Conclusion
Pour conclure, l’étape de la conception du projet est une phase très importante pour amener un
projet à l’abri des différents dangers qui l’entourent. Et après avoir cerné tous les obstacles et les
contraintes du site et analyser les deux variantes qui ont été proposées dans ce chapitre, on a
choisi la première variante “ Pont en béton précontraint réalisé par poutre pré-tension “ car la
méthode de réalisation par poutre pré-tension est une méthode efficace et peut être mise en œuvre
quelles que soient les caractéristiques naturelles de la brèche (profondeur importante ou peu
importante, sol de bonne ou de mauvaise qualité, site maritime,…etc.). Enfin, on a pensé à
l’aspect esthétique en raison de la situation géographique de l’ouvrage.

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CHAPITRE 04 :
Caractéristiques des matériaux
et matériels
Caractéristiques des matériaux et matérielles

Chapitre IV :
Caractéristiques des matériaux et matériels:
IV.1.Caractéristiques des matériaux :
IV.1.1.Béton :
Le béton est un matériau hétérogène
composé d’un mélange de liant, granulats,
eau et éventuellement d’adjuvants. Sa
résistance mécanique est influencée par
plusieurs facteurs :
 qualité du ciment.
 qualité du ciment.
 teneur en eau.
 l’âge du béton.
 la température.
 l’humidité.
 la durée de chargement.
Fig.IV.1 : le béton
IV.1.1.1.Qualités requises :
 Une résistance élevée en compression.
 L'étanchéité et la non-agressivité chimique.
 Une faible sensibilité aux effets des déformations différées.
 Une bonne maniabilité.(
IV.1.1.2.Résistance à la compression :
Le béton est défini par la valeur de sa résistance à la compression à l'âge de 28 jours, dite
«résistance caractéristique spécifiée ». Celle-ci, notée fc28.
Pour les sollicitations qui s'exercent sur un béton âgé de moins de 28 jours, on se réfère à la
résistance caractéristique fcj. Les règles BAEL et BPEL donnent, pour un âge j  28 jours et pour
un béton non traité thermiquement :

Au-delà de j=28 jours, on admet pour les calculs que fcj = fc28.
IV.1.1.3.Résistance à la traction :
La résistance caractéristique à la traction, à l'âge de « j » jours, notée ftj, est
conventionnellement définie par la formule : .
Ftj et fcj sont exprimées en MPa (ou N/mm²).
IV.1.1.4.Déformations longitudinales instantanées :
A défaut de résultats expérimentaux probants, on adopte pour le module de déformation
longitudinale instantanée du béton noté Eij, une valeur conventionnelle égale à :

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Caractéristiques des matériaux et matérielles

√ MPa.
Le module de déformation longitudinale différée Evj est donné par :
√ MPa.
IV.1.1.5.Diagramme de Contrainte et Déformation :
Le diagramme caractéristique contrainte-déformation du béton a l'allure schématisée sur la figure
1 dite " parabole - rectangle".
Le diagramme de calcul comporte un arc de parabole du σ
second degré depuis l'origine des coordonnées et jusqu'à
son sommet de coordonnées Ɛbc =2 ‰ et d'une contrainte
de compression de béton donnée par : bu = 0,85 × fcj /  × 𝑓𝑏𝑢
b. Le coefficient  prend en compte la durée probable
d'application de la combinaison d'actions.
 =1 .
  = 0,9 .
  = 0,85 . 0 2 3. Ɛ𝑏𝑐 ‰
5
IV.1.1.6.Déformations différées : Fig.IV.2 : Diagramme de Contrainte et
Déformation
a) Retrait :
Le retrait est le raccourcissement du béton non chargé, au cours de son durcissement.
Son importance dépend d’un certain nombre de paramètres :
 l’humidité de l’air ambiant ;
 les dimensions de la pièce ;
 la quantité d’armatures ;
 la quantité d’eau ;
 le dosage en ciment ;
 le temps.
La loi d'évolution du retrait est donnée par:

t : l'âge du béton, en jours, compté à partir du jour de fabrication, et rm le rayon moyen de la pièce,
exprimé en centimètres :
rm = B/u.
B: L’aire de section.
u: Le périmètre de la section.
b) Fluage :
Le fluage correspond à une déformation croissante dans le temps sous contrainte constante. Il
dépend d’un certains nombres de paramètres :
 l’épaisseur moyenne de la pièce ;
 la contrainte appliquée ;
 le dosage en ciment ;
 la teneur en eau ;
 l’humidité ;

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Caractéristiques des matériaux et matérielles

 la température ;
 l’âge de mise en tension.
La déformation de fluage à l'instant t d'un béton soumis à l'âge j = t1 - t0 à une contrainte constante
1 est exprimée sous la forme :

t0 : date du bétonnage,
t1 : date de mise en charge ;
ic : déformation conventionnelle instantanée sous l'effet de la contrainte 1
ic = 1 /Ei28 ;
Kfl : coefficient de fluage, qui dépend notamment de l'âge (t1 – t0) du béton au moment où il subit
la contrainte 1 ;
f(t – t1) : une fonction de la durée du chargement (t – t1), exprimée en jours, qui varie de 0 à 1
quand cette durée varie de 0 à l'infini.
c) Coefficient de poisson :
Le coefficient de poisson ν représente la variation relative de dimension transversale d’une
Pièce soumise à une variation relative de dimension longitudinale. Selon les règles du BAEL et
BPEL on prend :
ν =0,2 pour un béton non fissuré.
ν =0 pour un béton fissuré.
d) Coefficient de dilatation thermique :
A défaut de résultats expérimentaux, le coefficient de dilatation thermique est pris égal à 10 -5 par
degré °C
NB : pour améliorer la mise en place du béton, ses caractéristiques ou sa durabilité, on
peut être amené à ajouter des adjuvants en faible quantité lors de la confection du béton.
On utilise plus spécialement :
 les accélérateurs de prise ;
 les retardateurs de prise ;
 les accélérateurs de durcissement ;
 les entraîneurs d’air ;
 les plastifiants ;
 les hydrofuges de masse ;
 les antigels.

IV.1.1.7.Module de déformation transversale du béton :


Le module de déformation transversale du béton est donné
par la formule suivante :
ν
ν : coefficient de poison.

Fig. VI.3 : l’acier


IV.1.2.Acier :
Les aciers utilisés dans les ouvrages en béton précontraint sont de deux natures différentes :

 Les aciers actifs, qui créent, et maintiennent la précontrainte sur le béton.

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Caractéristiques des matériaux et matérielles

 Les aciers passifs nécessaires pour reprendre les efforts tranchants pour Limiter la
fissuration.
IV.1.2.1.Acier passives :
Ce sont des aciers identiques à celles utilisées dans le béton armé, ils ne sont mis en
tension que par la déformation de l'élément.
a) Description des différents types d'aciers :
Les aciers généralement utilisés sont classés en plusieurs catégories :
 Barres rondes lisses.
 Barres à haute adhérence.
 Fils (Fils à Haute adhérence et fils lisses).
 Treillis soudés.
D’une façon générale, on distingue pour les armatures passives en béton précontraint :
 Les aciers passifs longitudinaux.
 Les aciers passifs transversaux.
b) Caractères des armatures passives :
Les caractères des armatures passives à prendre en compte dans les calculs sont les suivants :
 Section nominale de l'armature.
 Module de déformation longitudinale
Le module de déformation longitudinale de l'acier Es est pris égal à 200 000 MPa.
 Limite d'élasticité garantie
L'acier est défini par la valeur garantie de sa limite d'élasticité, notée fe.
Le tableau. IV.1 : donne les désignations conventionnelles, les nuances et les limites d’élasticité.
Type Désignation limite d’élasticité
ronds lisses feE215 215
FeE235 235
barres HA FeE400 400
FeE500 500
files tréfiles HA et FeTE500 500
-treillis soudés HA TSHA
treillis soudés lisses TSL 500
 Diagramme Contraintes –Déformations :
σ

Fe

-10‰ Es
Fe/Es 10‰

-Fe

Fig.VI.4: diagramme de contrainte et déformation

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Caractéristiques des matériaux et matérielles

 L’aptitude de l'armature à rester solidaire au béton :


Cette aptitude est caractérisée par les coefficients d'adhérence dits de fissuration et de scellement
désignés respectivement par  et.
Coefficients de fissuration :
  =1 ronds lisses.
  =1.6 barres HA ou fils HA de diamètre supérieur ou égal à 6 mm.
  =1.3 fils HA de diamètre inférieur à 6 mm.
Coefficients de scellement
  =1 ronds lisses.
  =1.5 barres HA ou de fils HA.

IV.1.2.2.Armatures actives :
Les aciers actifs sont les aciers de la précontrainte, ils sont mis à des tensions. L’inverse des
armatures de béton armé qui se contentent d'un acier de qualité courante, les armatures de
précontrainte exige un acier satisfaisant un certain nombre de conditions. Elles ont été classés par :
 catégorie : fils, barres, torons.
 classe de résistance.
a) Qualités requises :
 Une résistance mécanique élevée.
 Une ductilité suffisante.
 Une bonne résistance à la corrosion.
 Une faible relaxation.
 Un coût aussi bas que possible.
b) Caractères géométriques :
 Les files :
Les fils sont des armatures dont la plus grande dimension transversale est inférieure à 12.5mm ; ils
sont livrés en couronnes. On distingue :
 les fils d’acier ronds et lisse de symbole L,
 les fils autres que ronds et lisses de symbole L.
 les barres :
Les barres sont définies comme des armatures rondes et lisses de diamètre supérieur à 12.5mm, ou
non rondes ou non lisses ne pouvant être livrées en couronnes.
 Les torons :
Un toron est un assemblage de 3 ou 7 fils
enroulés en hélice et répartis en une couche,
éventuellement autour d’un fil central.

Fig. IV 5 : acier actif ou toron pour post-tension.

c) Caractères de calcul :
Les caractères des armatures de précontrainte à prendre en compte dans les calculs sont :

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Caractéristiques des matériaux et matérielles

 section nominale de l'armature ;


 la contrainte maximale garantie à rupture fprg ;
 la contrainte à la limite conventionnelle d'élasticité fpeg ;
 coefficient de relaxation 1000 :
1000 = 2,5 % pour la classe TBR (Très Basse Relaxation).
1000 = 8 % pour la classe RN (Relaxation Normale).
 adhérence au béton ;
 coefficient de dilatation thermique 10-5 par degré °C.
 module de déformation longitudinale:
Ep = 200 000 MPa pour les fils et les barres
Ep = 190 000 MPa pour les torons
 diagramme des efforts et déformations :
Les diagrammes à utiliser
conventionnellement pour les calculs sont σ
donnés respectivement :
σb
Pour les files tréfilés et les torons :
1.06fpe
Pour p  0,9 fpeg fpeg
0.9fpeg
Pour p 0,9fpeg
σ σ

Pour les fils trempés et revenus et pour les 0 1‰ 20‰ Ɛp


barres :
Fig.IV.6 : diagrammes des efforts et déformation

σp

Pour fpeg
=

Ce dernier diagramme est toléré pour les


fils tréfilés et torons si on ne recherche pas 0 Ɛ
une grande précision [7]. Fig.IV.7 : diagrammes des efforts et déformation

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Caractéristiques des matériaux et matérielles

Fig.IV.8 : ferraillage en place centre de poutre préfabriqué.


IV.2.Matériels :
L’ensemble d’un procédé de précontrainte comprend, généralement, les éléments suivants :
a) Dispositif d’ancrage : on distingue, principalement, deux types d’ancrage : Ancrage actif,
situé à l’extrémité de la mise en tension.
b) Les coupleurs : dispositif permettant les prolongements des armatures.
c) Matériels de mise en tension : vérins, pompes d’injection, pompe d’alimentation des vérins,
clavette etc.

Fig.VI.09 : Vérins hydraulique


Fig.VI.10 : clavette d’ancrage
d) Les accessoires : gaines, tubes d’injection etc.

Fig.IV.11 : les déférents types d’ancrages

Conclusion
En se référant à ce qui a été exploité dans ce chapitre, nous procèderons aux calculs des
sollicitations nécessaires pour l’étude toute en développant au fur et à mesure d’autres éventuelles
caractéristiques

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CHAPITRE 05 :
Calcul des charges et surcharges
Calcule des charges et surcharges

Chapitre V :
Calcule des charges et surcharges :
V.1.Introduction :
Dans ce chapitre on va calculer les charges et les surcharges que le pont doit supporter car il
a une fonction porteuse; Les actions appliquées à un ouvrage peuvent être :
 Permanentes.
 Variables.
V.2.Calcule des charges :
V.2.1.1.Les éléments poutres
On peut deviser la charge totale de l’ouvrage sur deux secteurs principales vis-à-vis participation
porteuse, donc on considère :
 Charge permanant (CP).
 Complément de charge permanente (CCP).

Nos poutres sont des poutres de section variable, d'une part, les âmes comportent souvent
des épaississements à proximité des appuis pour s'adapter à l'intensité de l'effort tranchant;
d'autre part, des renforcements de la zone d'about sont nécessaires pour assurer une bonne
diffusion de l'effort de précontrainte.
S1 et S2 :
S1 : section d’about.
S2 : section médiane.
S3 : section à mi travée.
On a:
S1= 0.6894 m2.
S3= 0.4558 m2.
S2= (S1 + S3) / 2
S2= (0.75 + 0.5581)/2
S2= 0.5715 m2.
bét =2.5 t/m3

Donc :

Fig. 1 variation de la section

UNIV BBA Juin 2022 39


Calcule des charges et surcharges

V.2.1.2. L’élément dalle :


Epaisseur de la dalle : 25 cm
Largeur de la dalle : 10.5 m
Le poids total de la dalle :
PD =0.25 × 10.5 × 2.5 × 25= 164.06 t 25m
Le poids de la dalle par mètre linéaire : 0.25
GD = 164.06 /25 = 6.56 t / ml. m
V.2.1.3. Les éléments entretoisent : 10.5
Epaisseur de l’entretoise : 30 cm. m
P 1ent = (1 × 0.80 + 0.1 × (1 + 0.50) /2) × 0.3 × 2.5 Fig.2.la dalle
P1ent =0.656 t
P ent = P 1ent × 6 × 2
P ent = 7.875 t
Alors : 50
G ent = P ent / 26

10
G ent = 0.30 t/ml
Donc :

80
CP =G poutres + G D + G ent
CP = 10.18 + 5.25 + 0.30
CP = 15.73 t/ml.
V.2.3.Calcul du complément 100

des charges permanente (CCP) :


Fig.3. Les dimensions de l’entretoise
V.2.3.1. Le revêtement et
l’étanchéité :

2,5% 2,5%
0.14733 m

0,06 m

3.75 m 3.75 m

Fig .4. Le revêtement et l’étanchéité


ρrev = 2.2t/m3.

.
V.2.3.2. Le trottoir :
Largeur de trottoir : 1.5 m Epaisseur trottoir : 20 cm

UNIV BBA Juin 2022 40


Calcule des charges et surcharges

V.2.3.3. La corniche:
25

. 20 (1) 75
V.2.3.4. Glissière de sécurité :
11
(2)
53
V.2.3.5. Garde-corps :
.
7 7
Donc :
CCP = Grev + Gtro + Gcor + Ggs + Ggc
Fig.5.Les dimension de la corniche
CCP = 2.20 + 1.5 + 0.27 + 0.12 + 0.10
CCP = 4.19 t/ml
éléments poids (t/ml) poids (t)
Poutres 8.721 220.22
CP Dalle 6.56 165.7
Entretoise 0.30 7.8
Revêtement et étanchéité 2.20 57.2
2 Trottoir 1.5 39
Corniche 0.54 14.04
CCP Glissière de sécurité 0.12 3.12
Garde-corps 0.2 5.2
poids totales de tabliers 20.14 512.28
Tab. V.1 : Poids totale de tablier.

V.3. Calcul des surcharges:


V.3.1. Caractéristiques du pont :
Largeur chargeable: LC = LR = 7.5 m
Nombre des voies : 2 Voies
Classe du pont: LC = 7.5 m et 02 voies ⇒ Pont de 1 ère Classe.
D’après le fascicule 61 titre II [9] (règlement action et charges), les surcharges a utilisées pour
le dimensionnement du pont
sont les suivantes :
 La surcharge de type A (l).
 Système B : (BC, Bt et Br).
 La surcharge militaire MC 120.
 Le convoi exceptionnel D240.

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Calcule des charges et surcharges

V.3.2. Evaluation des surcharges:


V.3.2.1. Système de charges A(l) :
Pour les ponts comportant des portées unitaires sont ≤ 200 doivent rester à une charge A(l)
uniforme exprimée en (Kg / m2) est donnée en fonction de la longueur surchargée L(m) par la
formule suivante :
A = a1 x a2 x A (L).
A (L) est multipliée par le coefficient a1 en fonction de la classe du pont pour le nombre de voies
chargées.
Le coefficient a1 : donner par le tableau suivant :
Tab. V.2 : Les valeurs de coefficient a1.

Classe du pont Nombre de voies chargées


1 2 3 4 ≥5
1ére 1 1 0.90 0.75 0.70
éme
2 1 0.90 / / /
3éme 0.90 0.80 / / /
Alors :
a1 =1
Avec :

L : portée du pont. On a L = 25 m
Donc :

Et

V : La largeur d’une voie = 3.75 m ; V0 : dépend de la classe :


 3.5 m pour les ponts de première classe.
 3.0 m pour les ponts de deuxième classe.
 2.75 m pour les ponts de troisième classe

1ère classe V0 = 3,5 m.

A = 1× 0.93 × 1.2 A = 1.11 t/m2

Tab. V.3 : Charge A (L) par voie.

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Calcule des charges et surcharges

Voies a1 a2 A (L) A Largeur de A2 (L)


charges (t/m2) (t/m2) voies (m) (t/m)
1 voie 1 0.93 1.2 1.11 3.75 4.125
2 voies 1 0.93 1.2 1.11 7.5 8.25

V.3.2.2. Système de charges B :


Le système de charges B comprend trois (3) types de systèmes distincts :
 Le système Bc qui se compose de camions types (30 t).
 Le système Bt se compose de 2 essieux dit « essieux tandems », (32 t).
 Le système Br se compose d’une roue isolée (10 t).
 Système Bc :
Un camion type du système Bc comporte trois essieux, tous les trois à roues simples munies de
pneumatiques, et répond aux caractéristiques comme sont indiquées sur le schéma suivante:

Fig.6. Système de charge Bc [9].


Note : les charges du système Bc sont frappées de majorations dynamiques, ce coefficient est
le même pour chaque élément d’ouvrage. Le coefficient de majoration dynamique relatif à un
tel élément est déterminé par la formule :

L : longueur de la travée. G : la charge permanente de l’ouvrage. S : surcharge B maximale.

La valeur de « S » à introduire dans la formule est celle obtenue après multiplication par le
coefficient bc en fonction de la classe du pont et du nombre des files considérées suivant le
fascicule 61 titre II [9].

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Calcule des charges et surcharges

Tab. V.4 : Les valeurs de coefficient bc

Nombre de fils considéré


Classe du pont 1 2 3 4 >5
1 1.20 1.10 0.95 0.80 0.70
2 1.00 1.00 / / /
3 1.00 0.80 / / /

S1 = 2 × 30 × 2 S1 = 120 t
S = S1 × bc
S = 60 × 2 × 1.1 = 132 t.
L = 25 m. G = 517.92 t

Donc :

Tab. V.5 : Charge (bc) par voie :

Voies chargées Bc Charge par essieu (t)


1 voie 1.2 EAV 1 x 6 x 1.2 x 1.1 7.92
EAR 2 x 6 x 1.2 x 1.1 15.84
2 voies 1.1 EAV 2 x 6 x 1.1 x 1.1 14.52
EAR 4 x 6 x 1.1 x 1.1 29.04

 Système Bt :
Un tandem du système Bt comporte deux essieux, tous deux à roues simples qui répondent à la
caractéristique suivante :
 Masse portée par chaque essieu 16 t.
 Distance des deux essieux 1,35 m.
 Distance d’axe en axe des deux roues d’un essieu 2 m.
Le système est applicable seulement pour de 1ére et 2éme classe.

UNIV BBA Juin 2022 44


Calcule des charges et surcharges

0.25 1.35 0.2


3.00 3.00 5

0.60
0. 0.5
2.00 1.00 2.00
2.00
Transversalement
0.60
1.00
0.60

1.35
2.00
16 16t
0.60
Longitudinalment
Vue en plan
Fig. V.7 : Les dimensions du système Bt.

Le coefficient de majoration dynamique :


Les surcharges du système Bt sont multipliées par des coefficients de majoration dynamique.
Masse total 32 t.
S = S1 x bt
Tab. V.6 : valeurs de bt
Classe de pont bt
première classe 1,2
deuxième classe 1

Pont 1ére classe bt = 1.2


S=32 2 1.2 = 76.8 t.
G = 517.92 t L = 25 m

δ bt = 1.1.
Tab. V.7. Charge (bt) par essieu
Nombre de tandem bt δbt Charge par essieu (t)
1 1.2 1.1 1 × 16 × 1.2 × 1.1 21.12
2 1.2 1.1 2 × 16 × 1.2 × 1.1 42.24
 Surcharge Br:

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Calcule des charges et surcharges

Ce système de charge compose d’une roue isolée de 10 t qui peut être placée
n’ importe où sur la largeur chargeable pour avoir le cas le plus défavorable.

0.60

10t 10t 0.30

Longitudinalement Transversalement Vue en plan

Fig. V.8 : Système de charge Br

V.3.2.3. Charge militaire MC120 :


Un véhicule type du système Mc 120 comporte deux chenilles et répond aux caractéristiques
suivantes :
Charge totale ........................................................1100 KN.
Longueur d'une chenille .......................................6.10 m.
Largeur d'une chenille. .........................................1.0 m.
Distance d'axe en axe des deux chenilles. ........... 3.30 m.
Le rectangle d'impact de chaque chenille est supposé uniformément chargé.

Transversalement Longitudinalement Vue en plan

1,0
55t

2,3
1,0
1.00 2.3 m 1.00 55t
6,1m

Fig.9. Charge militaire MC120

Le coefficient de majoration dynamique :


Les surcharges militaires sont multipliées d’un coefficient de majoration dynamique. Masse
totale de chenille 110 t/ml.

L = 25m. G = 517.92 t. S = 110 t.

δ M c = 1.09
P = 110 x 1.09 = 120 t.

UNIV BBA Juin 2022 46


Calcule des charges et surcharges

Soit par ml de chenille


G Mc = P / 6.1 G Mc = 120 / 6.1 G Mc = 19.67 t/ml.
V.3.2.4. Charge exceptionnelle (D240) :
Comporte une remorque de trois éléments de 4 lignes à 2 essieux de 240 t de poids total, ce
poids est supposé réparti au niveau de la chaussée sur un rectangle uniformément chargé de
3,2 m de large et 18,60m de long, le poids par mètre linéaire égale à 12,90 t/m.
3,2

240 t

18,60

Fig. V.10 : Vue en plan de charge exceptionnelle[10].


V.3.2.5. Les Surcharges sur trottoir :
On applique sur le trottoir une charge uniforme de 150 Kg/m2 Largeur du trottoir est 1,50 m.
 Pour 1 trottoir chargé
G = 0. 15 x 1. 5 = 0. 225 t/ml.
G = 0.225 t/ml
 Pour 2 trottoirs chargés
G= 2 x 0.225 = 0. 45 t/ml.
G = 0.45 t/ml.
V.3. 2.6. Forces de freinage :
Effort de freinage correspondant à la charge A (L):
A(L) : charge routier
S : surface chargé par m2
Une travée chargée :
A(L)= 1.04 t/m2
S = 25×10.5 = 262.5 m2
F = A (L) × S / (20 + 0.0035 × S) = 13.05t
Effort de freinage correspondant à Bc :
FBC = 30t par tablier un seul camion est supposé freiner.
V.3.3. Calcul des éléments de réduction :
V.3.3.1. Calcul des éléments de réduction dus au poids propre :
Les équations des efforts internes dus à une charge répartie uniformément s’écrivent comme
suit :

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Calcule des charges et surcharges

G 19.92t/ml

On a : G = 19.92 t/ml. 𝑅𝐴 𝐿 𝑚 𝑅𝐵

Fig. V.11 : la résultante de la charge Bc de 1ére cas


Calcule de la réaction :
Ra = Rb = G × L /2 = 249 t/ml. G
R= 249 t/ml.
Calcule du moment fléchissant : T(x) M(x)
Pour : X = 0.25×L. X
𝑅𝐴
M = G ×3 L2 / 32 = 1167.19 t.ml
M= 1167.19 t.ml
Pour : X= 0.5 × L
M = G × L2 / 8 = 1556.25 t.ml M= 1556.25 t.ml
Calcul de l’effort tranchant :
Pour : X = 0×L.
T = G × L / 2 = 249 t/ml. T = 249 t/ml.
Pour : X = 0.25 × L.
( ) .

Tab. V.8. Moment fléchissant et l’effort tranchant dus au poids propre.


M (t.ml) T (t )
Pour X = 0 × L. 0 249

Pour X = 0.25× L. 1167.19

Pour X = 0.5 × L. 1556.25 0

Remarque :
Pour le calcul des sollicitations moments fléchissant et M et T on utilise la modélisation
numérique par le logiciel Robot

V.4. Conclusion :
Ainsi, après avoir définir les caractéristiques des matériaux, et mentionner les règlements
applicables sur un pont, et évaluer toutes les charges et les surcharges probables qui vont être
appliquées sur l’ouvrage, on va évaluer dans les prochains chapitres toutes les sollicitations qui
vont être prises en considération pour le calcul du ferraillage passif et actif.

UNIV BBA Juin 2022 48


CHAPITRE 06 :
Efforts dans le tablier (logiciel Robot)
Efforts dans latablier (logiciel Robot)

Chapitre VI :
Efforts dans le tablier (logiciel Robot)
VI.1.Introduction :
La modélisation des tabliers de ponts vise à reproduire numériquement des phénomènes
physiques avec un degré de précision suffisant pour permettre leur conception ou encore
l'évaluation de leur capacité portante. Le mieux étant souvent l'ennemi du bien, il est sage d'éviter
des modèles trop complexes qui peuvent présenter des pièges et erreurs difficilement détectables,
particulièrement aux ingénieurs moins expérimentés
Dans ce chapitre on va utiliser le logiciel ROBOT qui est, comme les autres logiciels, basé sur
la méthode des éléments finis cette dernière qui a marqué un grand succès dans ce domaine. Les
résultats de ce logiciel (moments et effort tranchant) sont utilisés pour le ferraillage des éléments
porteurs (dalle) le ferraillage de la poutre sera présenté dans le chapitre suivant.
VI.2.Présentation de logiciel :
ROBOT (Auto desk Robot) Structural Analysais Professional est un logiciel de calcul et
d'optimisation des structures. Il utilise la méthode d’analyse par éléments finis pour étudier les
structures planes et spatiales de type : Treillis, Portiques, Structures mixtes, Grillages des poutres,
Plaques, Coques, Contraintes planes, Déformations planes, Éléments axisymétriques, Éléments
Volumiques. Les utilisateurs de ROBOT pour les études d’Ouvrages d’Art ou de Génie Civil
bénéficient de toute la puissance de modélisation de ROBOT afin de réaliser des modèles mixtes,
composés de barres et/ou coques. Ils peuvent également disposer des éléments volumiques. Des
modèles spécifiques comme les charges roulantes, les phases, le calcul des sections d’acier
théoriques permettent l’étude de nombreux ouvrages.
ROBOT (Auto desk Robot) permet de roulantes, c’est à dire la charge d’un convoi modélisé
par une combinaison de forces quelconques (forces concentrées, charges linéaires et charges
surfaciques). Le convoi est un ensemble de forces de directions, valeurs et positions données.
Pour chaque pas, le convoi est déplacé d’une position vers la suivante. Le cas de charge roulante
est ainsi considéré comme un ensemble de plusieurs cas de charges statiques (un cas de charge
pour chaque position du convoi). C’est un logiciel orienté Métier adapté aux constructions en
acier, en bois, en béton armé ou mixte. Il comprend des modules d'assemblage, de ferraillage, de
vérification et de dimensionnement suivant les différentes normes nationales existantes.
ROBOT Professional peut calculer les structures à un nombre de barres et à un nombre de
nœuds illimités. Les seules limitations découlent des paramètres de l’ordinateur sur lesquels les
calculs sont effectués (mémoire vive et espace disque disponibles). Il permet d’effectuer des
analyses statiques et dynamiques, ainsi que des analyses linéaires ou non linéaires. Il a été conçu
spécialement pour l’environnement Windows 2000/NT/XP. Lors de la création de ROBOT
Professional, ses concepteurs ont utilisé les techniques modernes de l’étude des structures et de la
programmation orientée objet profitant des outils performants de la société Microsoft. Tous ces
facteurs garantissent une très haute fiabilité du code généré et la facilité d’ajouter à ROBOT
Professional de nouvelles fonctionnalités et de nouveaux modules.

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Efforts dans latablier (logiciel Robot)

VI.2.1.Quelques étapes à suivre pour la modélisation :


Étant donné que l’ouvrage isostatique avec deux travées indépendantes, on étudiera une seule
travée (une dalle de 25 cm d’épaisseur avec 07 poutres de longueur de 25 m). Les poutres sont
considérées comme un élément de section, elles sont appuyé sur des appuis simple sur les deux
côté, la dalle est considérée comme un élément de panneaux.
La 1ère étape c’est le choix d’affaire comme montré sur la figure suivante :

Fig. VI.01 : choix d’affaire

La deuxième étape consiste le choix du type de poutre :

Fig. VI.02 : choix du type de


poutre

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Fig. VI.03 : choix du type de poutre et leures carateristiques


Modélisation de la dalle :

Fig. VI.04 : modélisation de la dalle


VI.2.2.Disposition des différents cas de charges :
Les surcharges sont disposées suivant le règlement Fascicule 61 titre II, de façon à obtenir des
sollicitations maximales. Dans notre modélisation on considère deux cas ou le système de charge
est soit centré sur la chaussée ou excentré.

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Fig. VI.05 : système Al 2 voies chargées.

 Surcharges des trottoirs

Fig. VI.06 : surcharge des trottoirs

 Surcharges des cornich

Fig. VI.07 : surcharge des cornich

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 Etape pour entre les charges roulants :

Fig. VI.08 :entrer les charges roulantes

 Les surcharges : bc 2voie. d240. militaire mc120 :

Fig. VI.09 : Les surcharges : bc 2voie. d240. militaire mc120 :

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VI.3.Valeurs des moments fléchissant et efforts tranchants par poutre :


Pour la détermination des sollicitations maximum (M, N, T) on prend en
considération les combinaisons d’actions selon BAEL (Tab.1)
les moments les efforts

Désignation (T.m) tranchants (T)

G+1.2(A(l)+Qt) 245.32 40.45

G+1.2 (Bc+Qt) 297.43 60.11

G+Mc120 307.36 53.29


ELS
G+D240 368.58 67.59

1.35G+1.6 (A(l) +Qt) 330.76 54.54

1.35G+1.6 (Bc +Qt) 434.27 86.41

1.35G+Mc120 437.19 76.29


ELU
1.35 (G+D240) 535.15 99.16

(Tab.1) : les moments fléchissant et efforts tranchants par poutre


VI.3.1.Les efforts maximum à l’ELS et à l’ELU :
Mmax (ELS) = 368.58 T.m Mmax (ELU) = 535.15 T.m
Tmax (ELS) = 67.59 T Tmax (ELU) = 99.16 T

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Fig. VI.10 : moment fléchissant max à l’état limite ultime.

Fig. VI.11 : moment fléchissant max à l’état limite de service.


VI.4.Ferraillage de l’hourdis :
L’hourdis est une dalle en béton armé, qui sert de couverture pour le pont. Cette couche est
destinée à recevoir la couche de roulement (revêtement, chape d’étanchéité) et les surcharges et à
transmettre ces derniers aux poutres. L’hourdis a un rôle d’entretoisement, et assure la répartition
transversale des efforts. En suppose que le pont est rigidement entretoisé ça veut dire que dans
une section transversale, les poutres restant dans un même plan et les moments correspondants

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Efforts dans latablier (logiciel Robot)

seront données par l’effort local (flexion locale). La dalle a une épaisseur de 20 cm recouverte
d’une couche d’étanchéité et de revêtement, cette dalle repose sur 07 poutres d’entre axe 1.5 m.
Le ferraillage sera fait sous le moment max dû à la flexion simple, ce moment résulte des
combinaisons suivantes à l’E.L.U et l’E.L.S :
ELU : (1.35G+D240).......................................ROBOT;
ELS: (G+D240)..................................................... ROBOT.

Fig. VI.12 : distribution du moment fléchissant (ELU) transversal sur la dalle

Fig. VI.13 : distribution du moment fléchissant (ELU) longitudinale sur la dalle.

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Tab. VI.14 : les valeurs des moments fléchissant transversale et longitudinale


Pour le ferraillage, on considère que le platelage est identique à un ensemble de panneaux
rectangulaires de dimensions

 Remarque : Comme la poutre est à section variable on se place dans le cas le plus
défavorable en considérant l’épaisseur de l’âme en dehors de l’about (33 cm).
LY = 25 m.

Fig. VI.15 : la longueur LX de la dalle.


Hypothèses fissuration non préjudiciable [13].
Acier
b = 1.50 et s=1.15
d = 0.9 × 25= 22.5 cm
enrobage d´=3 cm
 Condition non fragilité :

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Le calcul des armatures sera fait sur une bande de 1m à la flexion simple
 Le sens transversal :
En travée :

0,25m

L = 1,00 m
Le moment maximum:
Le moment réduit :

Donc :

( √ ) ( √ )

 Condition non fragilité :


(La condition est vérifiée).
Donc :
on prend : 12HA14/ml
Espacement : e =25 cm
De la même manière on calcul pour la section d’acier pour les autres cas.
En appui :
Le moment maximum:
Le moment réduit :

Donc :

( √ ) ( √ )

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 Condition non fragilité :

(La condition est vérifiée).


Donc :
on prend : 5HA12/ml
Espacement : e=25 cm.
 Le sens longitudinal :
Les aciers longitudinaux, parallèles aux poutres, constituent le ferraillage secondaire.
En travée:
Le moment maximum:
Le moment réduit :

Donc :

( √ ) ( √ )

 Condition non fragilité :


(La condition est vérifiée).
Donc :
on prend : 6HA16/ml
En appui:
Le moment maximum:
Le moment réduit :

Donc :

( √ ) ( √ )

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Efforts dans latablier (logiciel Robot)

 Condition non fragilité :

(La condition est vérifiée).


Donc :
on prend : 10HA16/ml.

Fig. VI.16 : schéma de firaillage principale.


VI.5.Etude de l’entretoise :
Les entretoises sont des éléments transversaux destinés principalement à rigidifier le
tablier vis-à-vis des déformations et des déplacements latéraux.
Dans notre cas, nous prévoyons seulement des entretoises d’about qui ont pour rôle :
 D’éviter le déversement des poutres lors du coulage de l’hourdis.
 Elles sont indispensables pour soulever le tablier en vue d’un changement des
appareils d’appuis.
Ferraillage entretoise :
 ELU :
Tableau. VI.3 : Ferraillage de l’entretoise à l’ELU
En travée En appuie
Mu 13.33 3.73

 0.177 0.047
Z(m) 20.9 22.07
Ast(cm2) (12HA14) (5HA12)

Armatures de construction :

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Efforts dans latablier (logiciel Robot)

La valeur de ces armatures est donnée par la formule suivante :


Ar =0.25 × As Ar = 0.25×1005 = 251.25 cm2
On prend donc : 4HA10 = 3.14 cm2

Conclusion :
A noter le ferraillage calculé est le ferraillage principal, d’autre zones nécessite un ferraillage
spéciale ou complémentaire par exemple la zone sur appui ou la partie en rive, où le ferraillage
peut être renforcé par rapport à la zone courante pour reprendre les efforts transmis par les
dispositifs de retenue.

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CHAPITRE 07 :
Etude des poutres principales précontraintes
et ferraillages
Etude des poutres principales précontraintes et ferraillages

Chapitre VII :
Etude des poutres principales précontraintes et ferraillages :
VII.1.Introduction :
La précontrainte par pré-tension est la technique la plus utiliser, en effet elle consomme
environ 70% en poids des armatures de précontrainte mise en œuvre contrairement à la post-
tension seulement 30%. Et c’est grâce à ça qu’on l’a choisi dans notre projet.
Dans ce chapitre, on s’intéresse d’une part à la détermination de l’effort de précontrainte à
appliquer d’où le nombre de torons nécessaire, et d’autre part au ferraillage de la poutre.
VII.2.Précontrainte par pré tension :
La précontrainte par pré tension est réalisée par des armatures tendues sur un banc de traction
avant le bétonnage. Ce procédé commence par mettre en tension les aciers de la précontrainte à
l’aide des vérins prenant appuis sur des culées. Quand l’allongement requis est atteint, les aciers
sont bloqués à l’aide des systèmes d’ancrage. Ensuite le béton est coulé en contact direct avec les
aciers de précontrainte dans des coffrages ou moules entourant ces aciers. Lorsque le béton atteint
une résistance suffisante, on procède au transfert de la précontrainte en libérant les aciers de leurs
ancrages. Et comme ces armatures ne sont pas libres de reprendre ses longueurs initiales, l’effort
se reporte par adhérence au béton et la pièce se trouve précontrainte. La précontrainte par pré
tension est surtout utilisée pour la fabrication des séries de pièces identiques en usine, et par fois
sur le site même du chantier.

Mécanisme de retenue des câbles Câble de


Ancrage
précontrainte

Pièce 1 Pièce 2 Pièce3

Une culée Fig. VII.1 : Précontrainte par pré tension Une culée

VII.3.Pertes de la précontrainte :
La perte de la précontrainte est toute différence entre la force exercée par le vérin lors de la
mise en tension et la force qui s’exerce en un point donné d’une armature à un moment donné.
Les pertes constituent un inconvénient non seulement en raison du moins bon rendement de
l’acier et elles conduisent à une aggravation de l’état de sollicitation de béton.
a) Les pertes instantanées :
 Par glissement à l’ancrage Δσ g.
 Par frottement sur le banc sont généralement faible Δσf.
 Par retrait du béton sur le banc Δσ r.

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Etude des poutres principales précontraintes et ferraillages

 Par raccourcissement élastique lorsque de la détention Δσb.


b) Les pertes différées :
 Par retrait Δσr
 du fluage Δσf
 à la relaxation Δσpi

VII.4.Etude de la précontrainte [13]:


VII.4.1.Données de calcul :
a) Béton :
La résistance de béton est un paramètre très important pour la réalisation des ouvrages
précontraints. Nous désignons sa résistance caractéristique par fc28 car elle est généralement
déterminée à 28 jours d’âge.
La résistance caractéristique du béton C35:
 à la compression : fc28=35 MPa
 à la traction : ft28=0.6+0.06fc28 ft28= 2.7 MPa
On étudie la précontrainte dans la classe1 pour laquelle aucune contrainte de traction n’est
admise sous les combinaisons rares.
Contraintes admissibles :
 cs   ci  2.7MPa
 ts   ti  0
a) Acier :
On utilise des torons 3T13.S de classe I dont les caractéristiques sont :
Ap = 132.67 mm² ; la section 1T13.
fpeg = 1570 MPa ; la limite conventionnelle d’élasticité.
fprg = 1770 MPa ; la contrainte de rupture garantie.
EP = 190000 MPa (module de Young des aciers T13).
ρ1000 = 2.5% (la relaxation à 1000h).
ρ3000 = 3% (la relaxation à 3000h).
ρ16 = 0.75% (la relaxation à 16h).
a) autre :
M max : moment maximum dus au poids propre plus la charge extérieur la plus grande :
M max = M G+ M D240 = 535.15 T.m=5.35 MN.m
M min : moment maximum dus au poids propre plus la charge extérieur la plus petit :
M min = G+1.2(A(l)+Qt)= 245.32 T.m=2.45 MN.m
̅
di=10%.hp =10% × 130 = 13 cm
{ }
Nous considérons les caractéristiques de la section médiane (poutre+dalle)

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Etude des poutres principales précontraintes et ferraillages

Section B nette (cm2) IG nette (cm4) V (cm) V’ (cm) ρ(%) h (cm)


Poutre seule 5301.9 9724779.14 55.96 74.04 46.72 130
Poutre +dalle 8864.4 19421886.18 53.45 101.55 40.36 155
Tab. VII.1 : Les caractéristiques géométriques de la section à mi- travée

VII.4.2.Détermination de l’effort de précontrainte et le nombre de Toron :


L’effort du précontraint minimum qui doit être respecté durant toute la vie de l’ouvrage est :

Avec :
P1 : précontrainte minimale en section sous critique.
P2 : Précontrainte minimale en section sur critique.

(̅ )
{
On a:

( )
{

Donc : { ⇒

D’après G. Dreux, on peut estimer les pertes de précontrainte à 30%.

 Détermination de nombre des fils :


Le nombre des fils nécessaires est évalué de la formule suivante :

 Détermination de nombre des câbles :


On utilise des torons 3T13 :
On prend 12 câbles 7T13.
 Détermination de la section d'enrobage :
La zone d'enrobage est la partie qui enveloppe les armatures de précontrainte jusqu’a une
distance égale a' m fois la distance minimale admise entre ces armatures et les parois du béton.
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Etude des poutres principales précontraintes et ferraillages

L’enrobage pris comme suit : ⇒


VII.4.3.Vérification des contraintes a la mise en tension :
a) En construction (section sans hourdis) :
Les contraintes limites :
Selon l’article 6.22 du BPEL :
̅ ̅
̅ ̅
 En fibre supérieure :
( ) ̅

Avec : AS c’est la section des câbles.


Donc :

( )

 En fibre inférieure :

( ) ̅

( )

b) En exploitation (Section avec hourdis) :


 En fibre supérieure :
( ) ̅ +


( )

 En fibre inférieure :

( ) ̅

( )

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Etude des poutres principales précontraintes et ferraillages

VII.4.4.Emplacement des torons :


Le BPEL indique que pour favoriser l’adhérence (acier - béton), il est nécessaire d’avoir un
espacement entre axes minima des torons, et une distance minimum aux parements :
 L’entraxe minimal D à prévoir entre les armatures ne doit pas être inférieur à trois foies
le diamètre des armatures : D  3.d=3  2.6 = 7.8 cm,
D = 8 cm horizontalement.
On prend :
D = 10 cm verticalement
Distance minimum de l’axe des armatures au parement le plus proche, ne doit pas être
inférieur à 2.5 fois son diamètre : D  2.5.d = 2.5 × 2.6 = 6.5 cm,
D’ = 9 cm horizontalement.
On prend :
D’ = 10 cm verticalement.

Fig. VII.2 : emplacement des torons


Nombre de câbles 5 5 2 12
Distance/R base (cm) 5 10 5 20 2 30 240
Tab. VII.2 : Le centre de gravité des différentes armatures actives sont les suivants

VII.4.5.Caractéristiques géométriques de la section homogénéité :


Notation :
: Section brute. : Section nette. : Section des torons. : Section homogène.
: Moment d’inertie des câbles.

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Etude des poutres principales précontraintes et ferraillages

* +

* +

* +

Désignation B (cm2) S/ =B.Z V´ V I/ =IO+BZ´2


(cm3) (cm) (cm) (cm4)
brutes 7500 542287.5 72.31 57.69 11793721.57 37.69
sans dalle câbles 47.76 835.79 17.5 12.5 2492.513 23.85

nette 7425.24 541451.71 72.92 57.08 11791229.06 38.15

homogénéité 8141.64 553988.56 68.04 61.96 11828616.75 34.46

brutes 10500 1076662.5 85.53 69.47 23562646.62 35.24


avec dalle câbles 47.76 835.79 17.5 12.5 2492.513 23.85

nette 10687.5 1022829.4 95.7 59.3 22384514.29 36.9

homogénéité 11403.9 1076662.5 85.53 69.47 23562646.62 35.24


Tab. VII.3: Caractéristique de la poutre d’about

Désignation B (cm2) S/ =B.Z V´ V I/ =IO+BZ´2


(cm3) (cm) (cm) (cm4)
brutes 5581 413203.99 74.04 55.96 10805310.15 46.72
sans dalle câbles 47.76 835.79 17.5 12.5 2492.513 23.85
nette 5533.24 412368.20 74.52 55.48 10802817.64 47.38

homogénéité 6249.64 424905.05 67.99 62.01 10840205.33 41.14

brutes 9331 947578.99 101.5 53.45 20444090.72 40.36


avec dalle câbles 47.76 835.79 17.5 12.5 2492.513 23.85

nette 8864.4 947578.99 101.5 53.45 20444090.72 40.36


homogénéité 9580.8 947578.99 101.5 53.45 20444090.72 40.36
Tab. VII.4 : Caractéristique de la poutre mi travée

UNIV BBA JUIN 2022 67


Etude des poutres principales précontraintes et ferraillages

VII.4.6.Pertes de la précontrainte
VII.4.6.1.Les pertes instantanées de la section mi travée :
Qui se produisent dans un temps relativement court ; lors ou juste après la mise en tension des
câbles. Elles sont appelées aussi pertes à la mise en œuvre.
 Par frottement :
Les pertes par frottement sont estimées à 1% de la tension initiale quand les câbles sont
rectilignes :

σ σ

 Perte par gliss1ement d’encrage sur le banc de pré-tension :


Ces pertes correspondent à un glissement des torons ou fils dans les clavettes et des clavettes
dans les plaques d’ancrages lors de la détention du vérin et du blocage des clavettes. Ce
glissement prend des valeurs de 1 à 12mm suivent les puissances de l’ancrage et le procédé de
précontrainte utilisé. Il figure dans la fiche d’agrément. Dans le cas de la pré-tension, il est à tenu
compte seulement de la perte qui résulte du glissement éventuelle de l’armature du précontrainte
dans son encrage sur le banc. Et la perte vaut alors :
∆ζg= Ep  g/L.
Avec :
g : glissement sur le banc, fonction de la puissance d’ancrage et du procédé utilisé
(On prend g = 6 mm).
Ep : module de Young pour les T13=190000 MPa.
L : longueur totale du fil = 100 m (la longueur du banc de pré-tension égale à 32m).
∆ζg=190000 × 0.006/100=11.45 MPa.
∆ζg = 0,764%
 Perte par raccourcissement élastique du béton lors de la prétention des câbles :

 P  EP b c (1  Ki )
Eb
Eb= 11000  3 f c 28 =35981.729 MPa (module d’élasticité du béton)

( )

( )

(Contrainte de compression du béton au niveau du câble moyen sous l’action de la précontrainte


et des actions permanentes).
Ki=4[(ζb/fc28)-0,5] pour
.

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Etude des poutres principales précontraintes et ferraillages

Ki=0,32
21.41
∆ζp= 190000   (1  0,32)
35981,729
∆ζp =149.23 MPa soit 10.62 %.
∆ζp= 10.62%
 Pertes instantanées totales :
Les pertes que nous venons de voir se produisent les unes à la suite des autres. Elles se
cumulent pour donner une perte instantanée totale désignée aussi par perte à la mise en œuvre,
elle se note par : ∆ζi = ∆ζfr + ∆ζg + ∆ζp
∆ζi = 14.13 + 11.45 + 149.23 = 174.81 MPa
Soit : ∆ζi = 12.43 %
VII.4.6.2. Les pertes déférées de la section mi travée:
Qui se produises en un temps plus ou moins long après la mise en tension de la poutre, et qui
proviennent de l’évolution dans le temps des caractères des matériaux lorsqu’ils sont soumis à
des actions permanentes.
 Perte due au retrait du béton :
Le retrait est un phénomène de raccourcissement du béton dans le temps, dû à une évaporation
de l’eau excédentaire contenue dans le béton et à des réactions chimiques.
Ce retrait a lieu dans les premiers mois après le coulage du béton.
La valeur de la perte de précontrainte due au retrait vaut :
∆ζr= εr.Ep
εr : donné forfaitairement par le règlement BPEL en fonction du climat.
(Pour un climat tempéré sec εr =3.10-4).
∆ζr= 3.10-4.190000 =57 MPa. Donc :

 Perte par relaxation de l’acier :


La relaxation de l’acier est un relâchement de tension à longueur constante.
6  pi
 P  1000(   0 ) pi .
100 f prg
 pi : Étant la tension initiale de l’acier après la perte instantanée.
f prg : étant la contrainte de rupture garantie.
 pi 1413  175.75  1237.35MPa
f prg  1770MPa
µ0 = 0.43 pour les aciers TBR (à très basse relaxation).
1000  2.5 % .

UNIV BBA JUIN 2022 69


Etude des poutres principales précontraintes et ferraillages

6  1237.35 
∆ζρ=  2.5    0.43  1237.35 .
100  1770 
∆ζρ = 49.94 MPa donc : ∆ζρ =3.53 %
 Perte due au fluage du béton :
Le fluage est caractérisé par une augmentation de la déformation du béton dans le temps ainsi
ou pour une pièce comprimée qui subit un raccourcissement instantané <εi> à la mise en charge,
on constate que la déformation total augmente et peut atteindre 3 foie la déformation instantané
εt = 3εi. Le fluage correspond à une déformation du béton dans le temps à l’effort constant de
raccourcissement instantané vaut : εi=∆l/l
Le fluage final vaut environ 3∆l/l. la part de fluage donc :
K fl   bc
εfl= Ea
EI
Ea : module d’élasticité des aciers active =190000 MPa
Ei : module d’élasticité longitudinale de béton à 28 jours
Kfl : coefficient de fluage.
K fl   bc
 fl   E a  f (t )
Ei
ζbc = étant la contrainte aux niveau du CDG des armatures de précontraintes.

ks : coefficient qui répond du pourcentage des armatures adhérent.


Ks=1/ (1+20ρs) ρ=AS/Sb
As = la section d’acier à l’intérieur de l’élément.
Ke : coefficient qui représente la limite inférieure du coefficient de fluage du béton non armé
lorsqu’il est chargé très vieux, il est pris égal à 0.4.
Kc : coefficient qui dépend des conditions ambiantes et du rayon de pièce, il est évalué au moyen
de la formule suivante :

ρh : le pourcentage d’humidité pris comme coefficient on prend :


rm= S/p : rayon moyen.
P : périmètre de l’élément en contacte avec l’aire.
rm1=Spoutre/P.
rm2=Spoutre+hourdis/P.
K (t1)=100/(100+t1) : coefficient qui dépend du durcissement du béton à la mise en tension.
T1 : temps de mise en tension.
A.N :

UNIV BBA JUIN 2022 70


Etude des poutres principales précontraintes et ferraillages

Ke= 0.4

( )

On prévoie un temps de28 jours (0 à 28j).

√ √
t : Age du béton exprimé en jours compté à partir du premier jour de la fabrication.
√ √
√ √ √ √

Ei = 35981.729 MPa
Alors :
2.52  21.41
 fl  190000  0.226
35981.729

 Pertes différées totales :


∆ζd :∆ζret +∆ζfl +5/6∆   =162.12 MPa

 Pertes totales :
∆ζtot=∆ζi+∆ζd= 175.65 + 162.12
∆ζtot = 337.77 MPa

VII.4.7.Vérification des contraintes :


Dans la partie précédente, nous avons déterminé l’emplacement et l’intensité de la force de la
précontrainte à exercer sur la section, afin de satisfaire les conditions aux limites supérieures et
inférieures de contraintes admissibles. Dans ce que suit, nous allons vérifier les conditions pour
les différentes sections ainsi que pour les phases de construction et service.
Fibre supérieure :
Construction

UNIV BBA JUIN 2022 71


Etude des poutres principales précontraintes et ferraillages

Fibre inférieure :

Fibre supérieure :
Service
Fibre inférieure :
La vérification des sections se fait en deux phases :
 Phase de constriction : préfabrication des poutres et stockage provisoire.
 Phase de service : après la réalisation des compliments des charges permanentes et mise
en service de l’ouvrage.
La force de précontrainte P est le max des deux valeurs caractéristique P1 ou P2

Le moment fléchissant d’une poutre isostatique soumise à son poids propre est noté: On
note que durant le transport des poutres, et en cas de mouvements et balancement, les règlements
du BPEL donnent des coefficients de majoration, dans le cas présent :
A la fin les contraintes calculées doivent être :
a) En construction (section sans hourdis) :
 En fibre supérieure :


Donc :

( )

 En fibre inférieure :
( )
̅

b) En exploitation (Section avec hourdis) :


 En fibre supérieure :

( )

UNIV BBA JUIN 2022 72


Etude des poutres principales précontraintes et ferraillages

 En fibre inférieure :
( )

3.32 MPa
VII.5.Ferraillage de la poutre principale :
VII.5.1.Ferraillage longitudinale :
Détermination de hauteur tendue :

ht =56.76 cm
h : hauteur de la poutre.
6.23 MPa

Fig. VII.3 : zone tendue à mi- travée


Les armatures transversales et longitudinales seront utilisées en quantités suffisantes pour
tenir compte des sollicitations secondaires.
Avec :
Bt : Surface du béton tendu (m²).
NBt : Effort normal dans la partie du béton tendu = surface de la partie du diagramme des
contraintes dans la zone du béton tendu.
ftj : contraintes de traction du béton calculée à partir de fcj.
ζBt : Valeur absolue de la contrainte maximale de la traction dans la section.
ftj = 2.7 Mpa : la résultante des efforts de traction
ht : correspond au lieu où la contrainte est nulle.
Fe = 400 MPa.
La section des armatures longitudinales des zones tendues des éléments précontraints est donnée
par :

Ht = 0.42

UNIV BBA JUIN 2022 73


Etude des poutres principales précontraintes et ferraillages

On prendra 8 HA16 avec une section nominale de 16.08 cm²

VII.5.2.Armatures de peau :
 Armatures Longitudinale:
Pour les armatures de peau on prend 3 cm² / ml de périmètre de section

P : périmètre de section de la poutre.


B : section de la poutre.

Soit 14 HA12 = 15.84 cm² réparties sur le périmètre de L’âme.


 Armatures transversales:
On prendra 3 cm2/ml de parement mesuré parallèle à l’axe du CDG et placé sur le périmètre de l’âme.
Soit un cadre de 4 HA10 (3.14 cm²) par mètre de parement
Minimum d’armatures transversales :
L’écartement maximal entre les armatures transversales :

{ {

On prendra par exemple un écartement de 10 cm au droit des appuis pour atteindre 40 cm au


centre.

Avec: br = largeur réduite.


Diamètre d’un câble de précontrainte: 2.6 cm
Avec :
En phase de construction.
En phase d’utilisation.

On choisit les cadres de HA10 espacés de 10 cm à l’about jusqu’à 25 cm au centre.

VII.5.3.Cadres de talon :
Ces cadres sont destinés à assurer la couture du talon sur l'âme et doivent être efficaces,
donc ancrées, au niveau de la jonction âme-talon ce qui peut être obtenu en croisant les aciers
dans l'âme. On choisit un cadre HA10 et un étrier chaque les 25 cm.

UNIV BBA JUIN 2022 74


Etude des poutres principales précontraintes et ferraillages

Fig. VII.4 : Ferraillage de la poutre pour bonde de 1 m.

Conclusion
Après les vérifications des contraintes on a atteint à ferrailler les poutres du notre pont, afin
d’assurer que la flèche des poutres en service reste sous la valeur admissible exigée par le BAEL,
BPEL et par ce chapitre, l’étude du tablier été entamé.
On à noter que la somme des pertes du précontraint égale à 23.99% de la tension à l’origine et
les contraintes du béton dans les fibres supérieur et inferieur sont inferieur de la contrainte
admissible.

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CHAPITRE 08 :
Etude de culée
Etude de culée

Chapitre VIII :

Etude de culée
VIII.1.Introduction :
La culée est l’un des éléments fondamentaux dans l’ensemble de la structure du pont, elle sert
comme appui extrême du tablier du pont mais son rôle principal est d’assurer le raccordement de
l’ouvrage au terrain de façon à avoir une continuité entre la chaussée de la route et celle portée
par le pont. Il existe deux types de culées :
 Culée à mur de front (Remblaie).
 Culée enterrée.
Le choix de la culée peut se faire progressivement, il résulte une analyse englobant :
 La nature et le mode de construction du tablier.
 Les contraintes naturelles du site.
 Les contraintes fonctionnelles de l’ouvrage.
VIII.2.Choix du type de la culée :
Le choix de la culée résulte d’une analyse globale de :

 La nature et le mode de construction du tablier.


 Les contraintes naturelles du site.
 Les contraintes fonctionnelles de l’ouvrage.
 La dalle de transition, elle destinée à diminuée les effets des dénivellations se produisant
entre la chaussée et l’ouvrage résultant d’un compactage sans doute imparfait du remblai
proche des parois.
 Une fondation, semelle reposant sur deux files de pieux (4pieux par files), de 1,00m de
diamètre.
VIII.3Conception des culées :
Il existe deux types de culées :

 Les Culées enterrées :


Ce sont des culées dont leur structure porteuse est enterrés dans le remblai d’accès l’ouvrage
et assurent une fonction porteuse parce que elles sont sollicitées par des efforts horizontaux de
poussé de terre et n’assure pas la fonction de soutènement du remblai d’accès (sauf en tête de
remblai dans certains cas).

UNIV BBA JUIN 2022 Page 77


Etude de culée

Fig VII.1 Culées enterrées

 Culée à mur de front (remblayées) :


Est constituée par un ensemble de murs ou voile en béton armé, , elles assurent le soutènement du
remblai d’accès l’ouvrage et jouent le double rôle de soutènement et de structure porteuse

Fig VII.2 Culées mur de front

Le choix de type de la culée par résulte d’analyse de :


-la nature et la mode de construction du tablier.

UNIV BBA JUIN 2022 Page 78


Etude de culée

-les contraintes naturelles du site.


-les contraintes fonctionnelles de l’ouvrage.
Remarque : Pour notre projet on choisit culée remblayée
VIII.4. Pré dimensionnement de la culée :
VIII.4.1.Mur garde grève :

 La hauteur de murs :
H= hauteur de (la poutre +la dalle)+hauteur
de (l’appareil d’appui+ dé d’appui)
H=1.5+0.25+0.20=1.95m
Donc H=1.95m
 L’épaisseur (e) :
-pour une hauteur de H ≤ 1m : e=0.20m.
-pour une hauteur de 1m≤ H ≤ 2m : e=0.20m
à 0.30m.
-pour une hauteur de 2m ≤H ≤3m : e=0.30m.
On prend e = 0.30m
Longueur c’est largeur de tablier 10.5m
VIII.4.2.La semelle :
- Epaisseur : 1,2m fig VIII.3 : les éléments de la culée en 3D
- Largeur : 6m
- Longueur : 11m
- Béton de propreté : 0,20m
VIII.5. Le ferraillage de la culée:
VIII.5.1.Le mur garde grave:
Selon document SETRA PP73 appuis des tabliers, le mur garde grève est soumis
essentiellement à l’action des forces horizontales sur la face arrière en contact avec les terres.
 Poussée de terres.
 Poussée la surcharge de remblai.
 Effort de freinage.
Le mur garde grève est supposé encastrer dans le mur frontal, et étudier pour un mètre
linéaire.

VIII.5.1.2.Evaluation des efforts agissant sur mur garde grève :


 Poussée des terres :
Le moment à l’encastrement : MT = p.h/3

, , , ,

UNIV BBA JUIN 2022 Page 79


Etude de culée

Donc :

⇒{

 Poussée d’une charge locale située en arrière du mur :


D'après les'' documents ''SETRA''PP73 appuis de tabliers'', seule la sollicitation
engendrée par les camions type BC (poussée des charges locales) étant la plus défavorable,
l'effort nominal étant produit par les deux roues arrières de 6t chacune des deux camions
accédés, placés d'une manière tel que les rectangles d’impact soient en contact avec la face
arrière du mur garde grève. Les charges réelles (02 roues de 6t distantes de 0.5 m) sont
remplacées par une roue équivalente uniforme de 12t répartie sur un rectangle de (0.25m x
0.75m). Il sera admis que la pression sur le rectangle d'impact ainsi défini se répartira à 45°
latéralement et en arrière du mur. La charge des deux roues est uniformément répartie sur
cette surface F donnée par :

F = 12 / (0.75x 0.25) = 64 t/m3


0.25 0.75

h 1.95

45° 45° 45°


0.75 + 2h 0.75 + 2h

Fig. VIII.04 : les charges situées en arrière de mur.

Le moment fléchissant en A, à la profondeur h a pour expression générale:

Avec : K= Ka x bc x δ x μ

 = 1 : coefficient de majoration dynamique pour une charge sur remblai.


μ = 1.2 à l’ELS.
μ : coefficient de pondération:
μ = 1.6 à l’ELU
h(m) 0.50 0.75 1.00 1.50 2.00 2.50 3.00
Mp/K ( t.m/ml ) 2.23 3.40 4.41 6.11 7.45 8.56 9.49

UNIV BBA JUIN 2022 Page 80


Etude de culée

Tab. VIII.07 : les valeurs de Mp/Kest données par SETRA PP73 :


(Pont premier classe avec deux voies charges),
H=1.95 m
Kah = 0.3333 donc : Mp/K =7.32 t.m/ ml
Mp = 7.32 × Kah× μ

⇒,

 Force de freinage Bc :
Cette force est prise égale au poids d’une roue de 6t et le moment crée par cette force est donné
par la formule :

( ) ( )

 Combinaison d’action :

D’où :

VIII.5.1.3.Le ferraillage du mur de grève :


Le mur garde grève est sollicité par une flexion simple, est la fissuration est considérée
préjudiciable n = 1.6.
 Le ferraillage Vertical :
Supposent section rectangulaire b=1m, d= 0.3 m, d´=0.05 = 5 cm

, et 7HA14, e= 12.5
1m

5HA12, e= 20 cm
Section sans acier comprimé (A’s=0).

0.3 m
Fig. VIII.05 : schéma de ferraillage.

UNIV BBA JUIN 2022 Page 81


Etude de culée

 La condition de non fragilité:


=

est vérifié
On prend 7HA14 avec une section de 10.78 cm² et un espacement e=12.5 cm.
 Le ferraillage horizontal :
At=As/ 3 = 10.78 / 3 = 3.59cm².
Soit: 5HA12, At=5.65 cm2

VIII.5.2.La dalle de transition :


La dalle de transition est appuie sur le corbeau (appui double) et sur le sol appui élastique. Elle
se calcul comme une dalle rectangulaire supposée simplement appuyée, sachant que réellement
elle est reposé sur des appuis élastique sur toute sa surface (contacte directe avec le sol).

VIII.5.2.1Evaluation des efforts :

 Charge permanente : fig. VIII.06 : la dalle transition

Remblai : r 0.70 ×1= 1.26 t/ml


Poids propre de la dalle : 0.3  1  2.5 = 0.75 t/ml
Revêtement : 2.2  0.08 × 1 = 0.176 t/ml
Surcharges : 1  1.2  1.2 t/ml (surcharges sur remblai)

Type de charge Q (t/ml) Moment (t.m/ml) Effort tranchant (t)


Poids propre 0.750 2.83 2.06
Revêtement 0.176 0.66 0.48
Remblai 1.260 4.46 3.46
Surcharges 1.200 4.53 3.30
Tab. VIII.08 : les efforts sur dalle transition :

 Combinaison des charges :


À l’E.L.U :

UNIV BBA JUIN 2022 Page 82


Etude de culée

Mu = 1.35MG + 1.6 MQ= 1.35  ( 2.83+ 0.66 + 4.46 ) + 1.6  (4.53) = 17.80 t.m/ml
Vu = 1.35 VG + 1.6 VQ = 1.35 ( 2.06+0.48+3.46) + 1.6  (3.30) = 13.38 t /ml
A l’E.L.S :
Mser = MG + 1.2 MQ = (2.83+ 0.66 + 4.46) + 1.2  (4.53) = 13.38 t.m/ml
Vser = VG + 1.2 VQ = (2.06+0.48+3.46) + 1.2  (3.30) = 9.96 t /ml
VIII.5.2.2.Ferraillage de la dalle de transition :

La dalle de transition est sollicité par une flexion simple, est la fissuration est considérée
préjudiciable[13].

 Le ferraillage vertical:
Les dimensions de la section est : b = 1 m, h= 0.3 m.

Fissuration préjudiciable

La section sera ferraillée uniquement par les armatures tendues,

( √ ) 6HA14/ml,e = 16 cm

5HA20,e = 20 cm
 La condition de non fragilité : 1m

Fig. VIII.07 : Le ferraillage de la dalle transition.

est vérifié

On prend 5HA25 de section 24.54 cm² avec un espacement de e=20 cm

 Le ferraillage horizontal :

At=As/3=24.54/3=8.18 cm².
At=7.70 cm². Soit 6HA14

UNIV BBA JUIN 2022 Page 83


Etude de culée

VIII.5.3.Corbeau :
Le corbeau est un d’appui de dalle de transition, il soumise à la réaction de cette dalle :
Ru = 13.38 t; Rser = 9.96 t

On suppose que le corbeau comme une console encastrée dans le mur garde grève.

La section sera ferraillée uniquement par les armatures tendues,donc :


( √ )

 La condition de non fragilité :

On prend 6HA12 de section 6.79 cm².


Goujon 25
 Le ferraillage horizontal :
At=As/3 = 6.79/3 = 2.26 cm².
5HA12
At=5.65 cm² Soit 5HA12
6HA12
 La vérification au cisaillement :
Vu = 13.38 t = 13.38 × 10-2MN

̅̅̅ Fig. VIII.08 : Le ferraillage de corbeau.


̅̅̅ Condition est vérifiée

UNIV BBA JUIN 2022 Page 84


Etude de culée

VIII.5.4.Mur frontal :
Le mur frontal est soumis à des sollicitations du essentiellement aux charges permanents
(poids propres de la superstructure, poussée des terres), surcharge sur remblais et les
surcharge d’exploitation.
Désignation Conditions P(t) H P (1±v)  Zh Zv MR(t.m) MS(t.m)
P (m) (m)
Mur garde CN 0.00 15.35 0.00 6.91
15.35 0.45 8.12
grève CS H+V+ 3.07 16.27 24.93 7.32
CN 0.00 9.45 0.00 9.01
Corbeau 9.45 0.96 8.55
CS H+V+ 1.89 10.01 16.16 9.61
Mur en CN 0.00 94.34 0.00 332.08
94.34 3.52 5.17
retour CS H+V+ 18.86 100.00 97.50 352.00
Mur de front CN 0.00 225.22 0.00 0.00
225.22 0.00 3.58
CS H+V+ 45.04 238.73 161.24 0.00
Dis d’appuis CN 0.00 1.57 0.00 -0.55
1..57 -0.35 7.3
CS H+V+ 0.31 1.66 2.26 -0.58
Tablier + CN 0.00 417.88 0.00 125.36
417.88 0.3 8.72
surcharge CS H+V+ 83.57 442.95 728.73 132.88
DDT+ PDT CN 0.00 64.02 0.00 195.26
171.25 3.05 7.93
surcharge CS H+V+ 12.84 67.86 101.82 206.97
Freinage CN 15 15 0.00 0.00 9.1 136.5 0.00
Poussée de la CN 240.95 0.00 730.07 /
terre sur CS H+V+ 722.93 0.00 3.03 1 016.35 /
335.43 0.00
MGG et MF
poussé de CN 29.39 0.00 133.72 /
88.2 0.00 4.55
surcharge CS H+V+ 40.92 0.00 186.18 /
Total CN 285.34 707.12 1000.29 677.68
/ / /
CS H+V+ 541.93 512.47 2335.17 708.20
Tab. VIII.09 : Evaluation des efforts sur mur frontal :

 L’effort normal :
Nser = 707.12 t

Nu =707.12 × 1.6 / 1.2 =942.82,

 Le moment :

Les dimensions de la section est : b=1m ; h=1.20m ; c’ (enrobage)=5cm et d = 90%h =1.08 m.


L’excentricité égale : e = Mu/Nu = 3.18 m.
MuA = Mu + Nu (d-h/2) = 280.52 t.m/ml

UNIV BBA JUIN 2022 Page 85


Etude de culée

a = (0.337 h - 0.81c’) b h fbu=8.66 MN.m b =Nu (d-c’)-MuA= - 1.88 MN.m Donc : a>b.
Alors : Section partiellement comprimé
Le calcule soumise à la flexion simple :
 Le ferraillage vertical :

La section sera ferraillée uniquement par les armatures tendues,

( √ )

 La condition de non fragilité :

11HA25/ml, e = 9cm cm
1.00 m
m

est vérifié 9HA16 , e = 11cm


On prend 11HA25 de section 54.00 cm² avec un
espacement de e=9 cm.
 Le ferraillage horizontal :
At= As/3 = 54/3 = 18.00 cm² 1.20 m
m
At=18.10 cm² . Soit 9HA16
Fig. VIII.09 : Le ferraillage de mur front.

VIII.5.5.Mur retour :
Le mur en retour a pour rôle d’assurer le soutènement des terres du remblai d’accès au pont.
Selon document SETRA PP73 (1.3.2) : il est soumis aux charges suivantes :
 Poids propre du mur y compris la superstructure.
 Les poussées horizontales répartir.
 Les charges concentrées qui sont appliquées à 1m de l’extrémité théorique du mur et
comporte une charge verticale de 4t. et une charge horizontale de 2t.
L=7 m ; H = 9.1 m ; e = 0.4 m
Pour le ferraillage on devisé le mur en retour sur deux :
 Efforts horizontaux :
Poussée de terres :

UNIV BBA JUIN 2022 Page 86


Etude de culée

Avec : Kah coefficient de poussée


Poussée des surcharges sur remblai :

Poussée de la surcharge concentrée (2t) :


 Les moments :
Poussée de terres :
Poussée des surcharges sur remblai :
Poussée de la surcharge concentrée :
 Les combinaisons :
ELU :

ELS :

 Efforts verticaux :
Poids propre du mur :
Poids propre de la superstructure :
Poussée de la surcharge concentrée (4t) :
 Les moments :
Poids propre du mur :

Poids propre de la superstructure :

Poussée de la surcharge concentrée (4t) :

 Les combinaisons :
ELU :

ELS :

 Ferraillage horizontal:
Le ferraillage se fait en flexion simple

Fc28= 35 MPa; b= 1m; h=0.40 m; d = 90% h = 0.36 m

La section sera ferraillée uniquement par les armatures tendues,


( √ )

UNIV BBA JUIN 2022 Page 87


Etude de culée

 La condition de non fragilité :

est vérifié

On prend 5HA20 de section 15.71 cm² avec un espacement de e=20 cm

 Ferraillage vertical :

Fc28= 35 MPa ; h= 0.4 m ; b= 1 m ; d = 90% h= 0.36 m

La section sera ferraillée uniquement par les armatures tendues,

( √ )

On prend 6HA14 de section 924 cm² avec un espacement de e=15 cm

Fig. VIII.10 : Le ferraillage de mur de retour.

UNIV BBA JUIN 2022 Page 88


Etude de culée

VIII.5.6.La semelle :
La semelle est sollicitée par les éléments de la culée, la terre 1.20
au-dessus d’elle, plus le
poids de la semelle, enfin le tablier et ses efforts defreinage.
Puisque on à calculer ces sollicitations lors de la
vérification de la stabilité de la culée, on
donne sur un tableau récapitulatif en notant que : 1.20
 Toutes les désignations sont permanentes (G) sauf
3.60
celles de la charge (Q) (Poids et
poussées de terres) et la surcharge du tablier
 La surcharge (Q) est : q plus la surcharge du tablier. R1 R2
 L’effort de freinage est une surcharge.
1.0012
 Caractéristique de la semelle :
Fig. VIII.11 : la dimension de la semelle.
Longueur : L = 11 m Largeur : B = 6 m
Epaisseur : E = 1.20 m
D’après les tableaux précédents on a évalué l’effort et les moments agissent sur la semelle :
Désignation Conditions FH (t) FV(t) MR(t.m) MS(t.m)

totale culée + CN 0.00 697.36 0.00 1892.75


remblai(G) CS H+V+ 202.69 739.20 751.44 2006.27
CN 0.00 64.02 0.00 380.27
la surcharge (Q)
CS H+V+ 12.84 67.68 120.05 403.08
poussée de terre (G) CN 284.40 / 1036.63 /
CS H+V+ 396.06 / 1443.11 /
poussée de la surcharge CN 33.79 / 171.63 /
(Q) CS H+V+ 47.04 / 238.96 /
Tablier (G) CN 0.00 273.77 0.00 408.84
CS H+V+ 52.75 279.59 503.76 433.36
surcharge sur tablier(Q) CN 0.00 154.11 0.00 476.74
CS H+V+ 30.82 163.35 317.44 506.38

CN 15 / 154.50 /
farinage (Q) CS H+V+ / / / /

Tab. VIII.10 : Evaluation des efforts et les moments sur la semelle :

UNIV BBA JUIN 2022 Page 89


Etude de culée

Condition normal
Etat FH (t) FV (t) MR(t.m) MS(t.m)
ELU (1.35G+1.6Q) 413.40 1660.03 1399.45 4478.36
ELS (G+1.2Q) 342.95 1232.88 1393.66 3330.01
Condition sismique
Etat FH (t) FV (t) MR(t.m) MS(t.m)
CS H+V+ (G+Q) 742.20 1249.82 3374.76 3349.09
Tab. VIII.11 : Les combinaisons de charges :

 Les résultats le plus défavorable à condition normale :


Le moment net :

VIII.5.6.1.Ferraillage de la semelle (méthode des bielles) :


Les Conditions de la méthode est:
b

N
b/4
Mx

N/2 N/2
( ) h
θ T θ
Donc : La méthode des bielles est applicable.
 Armatures transversales :
 inférieures :

l
3,6m
Fig. VIII.12 : sollicitation des efforts.
2
On prend 20HA32 de section 160.84 cm

L’espacement est de : On prend
Avec : n : Nombre des barres = 20 barres. e : Enrobage =5 cm. ∅ : Diamètre
des pieux.
∅ : Une bande.
 Supérieures :

On prend 12HA14 de section 18.00 cm2 Avec :


 Armatures longitudinales :

UNIV BBA JUIN 2022 Page 90


Etude de culée

 inférieures :

On prend 11HA25 de section 54.00 cm2 Avec :


 Supérieures :

On prend 12HA14 de section 18.47 cm2 Avec :

20HA32 12HA14

6m 6m

11HA25 12HA14
Fig. VIII.13 : Le ferraillage de la nappe inferieur. Fig. VIII.14 : Le ferraillage de la nappe
VIII.6.Etude de la stabilité :
La culée du pont à un double rôle : assurer l’appui du tablier d’une part et le soutènement des
terres d’autre part. Comme le montre la répartition des efforts, elle est l’un des éléments d’appui
les plus sollicités et l’un des éléments primordiaux de l’ouvrage. La culée du pont est sollicitée
suivent deux sens : verticalement et horizontalement
 Les sollicitations verticales :
 Poids du tablier.
 Poids de l’élément constitutif.
 Les surcharges.
 Les sollicitations horizontales :
 Forces de freinage
 Poussées des terres
 La surcharge Q=1t/m² « d’après fascicule61 titre2 »
L’étude de la culée consiste à vérifier la stabilité de l’ensemble avant et après la mise en service,
en tenant compte des différentes étapes de construction de la culée, Avant d’aborder l’étude de la
stabilité de la culée, chose que l’on fera en conditions normales et sismiques, il est utile de définir
le coefficient de poussée dans les conditions normales et sismiques et accidentelles.
VIII.7.Conclusion :
Les fondations étant le point faible des ouvrages, il faut donc les élaborer ave soin. Différentes
méthodes permettent déjà de bien percevoir les caractéristiques du terrain sur lequel on souhaite
fonder. On se rend compte qu’à chaque terrain peut correspondre une fondation mais que
globalement, les terrains les plus stable sont les plus apte à servir de base.

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Conclusion genérale

CONCLUSION GENERALE

Ce travail de fin d’étude qui consiste à étudier la conception et le calcul d’un pont multi-poutre,
précontrainte par prétention d’une part, à donner une bonne expérience de mettre en pratique les
notions théoriques fondamentales concernant la conception et le pré-dimensionnement des ponts
sur un cas réel et d’envisager des solutions techniques lors de rencontrées des problèmes et des
difficultés sur terrain et l’étude de ce genre d’ouvrage, d’approfondir les connaissances et le
savoir-faire dans plusieurs domaines tels que la résistance des matériaux, les procédés de la
précontrainte et aussi le calcul numérique par ordinateur ainsi que l’influence de la variation et le
changement de types des poutres utilisés dans notre ouvrage, et d’autre part, se préparer mon
intégration à la vie professionnelle.
L’ingénieur en génie civil n’est pas un calculateur seulement, mais il propose des solutions
raisonnables et efficaces sur le terrain ; d’une manière générale une conception justifiée doit
prendre en compte premièrement la sécurité pour éviter carrément les dégâts humain et matériel,
sans oublier l’économie, la qualité et le temps d’exécution.
En perspectives :
L’étude de la stabilité de certains grands ponts conduit l’ingénieur à en étudier de plus en plus
systématiquement, en dehors de toute codification, le comportement dynamique sous l’effet
d’actions telles que celles du trafic porté, du vent ou d’un éventuel séisme, et donc à définir lui-
même les marges de sécurité de la structure qu’il conçoit. La sécurité et le confort des usagers
sont également pris en compte, à travers un choix motivé des équipements satisfaisant aux
exigences spécifiées et en adoptant des dispositions constructives de nature à garantir à l’ouvrage
la meilleure durabilité possible.
Enfin, il est évident que la connaissance et la recherche n’ont pas de limites, la raison pour
laquelle nous espérons bien avoir la chance d’explorer les autres domaines de travaux publics et
contribuer au développement de ce domaine en Algérie.

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I. Livres et règlements :
[1] Jean-Marie Savet : «Les ponts d'hier et d'aujourd'hui», Editions Mae-Erti – 2006.
[2] Matthieu Le Guen, Jean-Paul Pruvost et Pascal Pujades « document –ressource les
ponts», Académie Versailles, Année 2007-2008, 9 p.
[3] D. Bennett, « Les ponts, histoire et techniques », Editions Eyrolles - 2000, 232 p.

[4] Yazid A. Béton Précontraint : cours et exercices. Centre Universitaire de Bechar, institue de
génie civil.
[5] Didier RAUCH - Jean Pierre DEGIRAL et Jacques CROZIER n- « Constructions
Modernes », « Memotech Génie civil » de Dominique LEFAIVRE et Jean Marc DESTRAC.
[6] Guide S.E.T.R.A. Service d’Etude Technique des Routes et Autoroutes «la conception
générale des tranchées couverts », 151 p.
[7] BERNARD-GELY (A.) et CALGARO (J.A.). « Conception des ponts. Presses des Ponts et
Chaussées », Editions Eyrolles-(1994).pp 27.
[8] RPOA 2008 : Règles Parasismiques Applicables Au Domaine Des Ouvrages D’art, RPO
Ministère Des Travaux Publics, 2008.
[9] Fascicule 61 - Titre II - : Conception, calcul et épreuves des ouvrages d'art -Programme de
charges et épreuves des ponts-routes, 1993, 78 p.
[10] D.T.R. : Règles Définissant Les Charges a Appliquer Pour Le Calcul et Les epreuves Des
Ponts Routes. Ministère Des Travaux Publics, 2009.
[11] BAEL 91 MODIFIE 99 : Règles Techniques De Conception Et De Calcul Des Ouvrages Et
Constructions En Béton Arme Suivant La Méthode Des Etats-Limites, Eyrolles, 2000.
[12] Eurocode 3 : Calcul Des Structures Métallique, Eyrolles, 1993.
[13 ] BPEL 91 révisé 99 : Règles Techniques De Conception Et De Calcul Des Ouvrages Et
Constructions En Béton Précontraint Suivant La Méthode Des Etats Limites, Ministère De
L´équipement Des Transport Et Du Logement , 1999.
Bibliographie
II. Les logiciels utilisés :
 ROBOT 2013………………………………………modalisation et Analyse des ouvrages.
 AUTOCAD 2013…………………………………..Dessin.
 WORLD 2010……………………………………...Traitement de texte.
III. Sites web :
[I]http://www.saintjocaudan.fr/les_ressources/technologie/habitat_et_ouvrages/evolution_historq
ue_pont.pdf.
[II]http://www.febelcem.be/fileadmin/user_upload/autres
publications/fr/histoires_de_beton_arme.pdf

ANNEXE
Tableaux I (caqout – kerisel)
L’abaque de WALTHER

Les plans de ferraillages :

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