CV OpH - 2023
CV OpH - 2023
CV OpH - 2023
Domaines
Compétences
Résultats
2023
SOMMAIRE
P.3 Historique de l’association
P19. Organigramme
HISTORIQUE DE L’ASSOCIATION
Opti’pousse Haie, de son petit nom OpH, est une association réunionnaise de loi 1901,
reconnue d’intérêt général, née en janvier 2015. Elle a été fondée par de jeunes écologues
humanistes dans l’objectif de promouvoir l’écologie et le développement durable dans les
pays du Sud, où la sécurité alimentaire et la protection de la biodiversité sont aujourd’hui
plus que menacées dans un contexte de changements globaux de plus en plus prégnants.
Notre approche passe notamment par la sensibilisation des populations locales et le suivi
de la biodiversité en vue de sa conservation et sa restauration. Force de propositions,
l’équipe d’OpH met un point d’honneur à accompagner ses actions par le développement
de projets participatifs et alternatifs intégrés dans les réalités locales afin d’assurer le bien-
être des populations et de leur environnement, mais également le respect et la
considération de leurs savoirs, de leurs patrimoines culturel et naturel et de leurs moyens
de subsistance. En s’inscrivant dans les mouvances One Health et Eco Health1, OpH
développe des approches intégérées tenant compte de la santé humaine, de la santé
animale et de l’intégrité des écosystèmes, grâce à des approches socio-écosystémiques
définissant des systèmes complexes aves des composantes sociales et écologiques en
intéractions, lesquelles sont caractérisées par les services écosystémiques.
Le destin nous a d’abord guidé dans le Nord-Ouest de Madagascar, et plus précisément à
Analalava. Face à l’observation de l’appauvrissement des ressources halieutiques et de la
dégradation de leur environnement, les populations ont émis le souhait de protéger leurs
ressources du pillage d’entreprises étrangères. C’est ainsi que main dans la main avec les
populations d’Analalava, des villages côtiers et des îles alentours, nous avons lancé le projet
Fanantenana Analalava, pouvant littéralement se traduire par « Un espoir pour
Analalava ». Ce projet consiste en la création d’une Aire Marine Protégée à Gestion
Communautaire (AMPGC) autour de Nosy Lava, l’île des pêcheurs.
1
Violle & Lesne, 2014. One Health, EcoHealth, Environ. Risques et St., 13, 256-259
NOTRE APPROCHE
NOTRE APPROCHE SUR LE TERRAIN AFIN DE PROMOUVOIR LE DEVELOPPEMENT DURABLE S’ARTICULE AUTOUR
DE TROIS AXES : LA RECHERCHE-ACTION, L’INCLUSION ET L’EMPOWERMENT.
RECHERCHE-ACTION
L’objectif principal de la Recherche-Action est de fournir un cadre aux investigations
quantitatives et qualitatives effectuées par l'association face à des situations complexes
rencontrées sur tous les territoires. Cette méthode contribue à faciliter l’identification d’un
problème ou l’émergence d’une question saillante et d’entrevoir des solutions par la mise
en place de stratégies visant à l’amélioration d’une situation insatisfaisante pour chacun
des participants.
La Recherche-Action permet l'inclusion autour de différents outils participatifs de tous les
acteurs locaux et leurs points de vue pour apprendre à identifier les besoins des
communautés et d’établir des démarches adaptées pour atteindre des objectifs de
changement. Nous ancrons nos actions et notre démarche participative en appui au
développement durable des populations. Nous utilisons pour cela des outils participatifs,
avec les communautés et les acteurs du territoire, qui ont pour vocation de modéliser le
fonctionnement des socio-écosystèmes et aider à franchir les barrières disciplinaires
facilitant les processus de coordination et ainsi aboutir à des décisions collectives.
INCLUSION
Nous cherchons dans toutes les actions mises en place par l'association à inclure les
communautés locales, leurs savoirs et leurs patrimoines culturel et naturel pour la
préservation de leur environnement, ressources naturelles et moyens de subsistance.
L’EMPOWERMENT
En plus de l’inclusion, notre projet a pour but l’Empowerment des communautés via des
actions de sensibilisation et d’apprentissage collectif, l’apport de moyens de subsistance
adaptés et durables (agroforesterie, sylviculture et alternatives agricoles) et la mise en
place de règles de gestion des zones conservées par les communautés locales.
L’Empowerment doit être considéré comme un
processus ou une approche qui vise à permettre aux
individus, aux communautés, aux organisations d’avoir
plus de pouvoir d’action et de décision, plus d’influence
sur leur environnement et leur vie. Ainsi, chaque individu,
chaque communauté, où qu’il se situe dans l’échelle
sociale possède un potentiel, des ressources et doit
pouvoir utiliser celles-ci pour améliorer ses conditions
d’existence et tracer la route vers plus d’équité.
PHASE 2
SYSTEME SOCIOLOGIE
D’INFORMATION Études intégrées des socio-
PHASE 3 GEOGRAPHIQUE
écosystèmes
ÉCOLOGIE MARINE
TELEDETECTION ANTHROPOLOGIE ECONOMIE
HISTOIRE
GEOGRAPHIE ÉCOLOGIE TERRESTRE
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Ce suivi se fait via une observation de 30 à 90 min dans le lagon. La météo, la marée, le
courant, le substrat et les habitats dominants sont notés sur une fiche. Ensuite, chaque
espèce remarquable et/ou indicatrice croisée est cochée sur la fiche d’occurrence. Aucun
calcul n’est effectué à la suite de ce suivi, il sert d’album photo qui permet de déterminer
un moment de bascule dans l’écosystème.
LE GLOBAL CORAL REEF MONITORING NETWORK : LE BENTHOS ET L’ICHTYOFAUNE
Le Global Coral Reef Monitoring Network (GCRMN - https://gcrmn.net/) est un réseau
opérationnel de l’International Coral Reef Initiative (ICRI) visant à fournir les meilleures
informations scientifiques disponibles sur l'état et les tendances des écosystèmes
coralliens pour leur conservation et leur gestion. Le GCRMN est un réseau mondial de
scientifiques, de gestionnaires et d'organisations qui surveillent l'état des récifs coralliens
à travers le monde, opérant à travers 10 nœuds régionaux.
Ce protocole se déploie d’après deux approches : (i) l’étude du benthos, et (ii) l’étude de
l’ichtyofaune. L’ensemble des résultats permettent in fine (iii) d’étudier l’état de santé du
récif.
(i) L’étude du benthos se fait par la méthode des transects linéaires (Line Intercept Transect
– LIT) et les quadrats. Le LIT permet de caractériser le recouvrement benthique. Sur chaque
station le type de recouvrement est relevé sur trois transects de 20m successifs et espacés
de 10m. Les quadrats permettent d’estimer le recouvrement benthique selon une
catégorisation standardisée (code DahL) considérant des substrats organiques et
inorganiques, mais également la macrofaune. Huit quadrats d’un mètre carré subdivisés en
16 carrés de 0,25m² sont réalisés tous les 5m le long des trois transects LIT (Figure 1).
Distance
(en mètres)
Figure 1 : méthode de mise en place des transects linéaires et des quadrats pour l’étude du
benthos selon le protocole du GCRMN.
Les données de pourcentage relatif de recouvrement de toutes les catégories sont
moyennées à partir des huit quadrats de chaque station. Les « catégories complexes » sont
regroupés en « catégories majeures » et les coraux durs en « catégories de
scléractiniaires » pour les analyses statistiques. Les compositions en catégories majeures
et en catégories de scléractiniaires sont décrites à l’aide de graphiques à barres empilées
pour chaque station. Sur ces mêmes catégories, deux compilations de tests sont réalisées.
Wallis est mis en œuvre pour comparer les moyennes relatives de recouvrement pour les
catégories et les stations. Si l’hypothèse nulle est réfutée (p-value <0,05) un test post-hoc
de Conover Iman permet d’analyser par paire les échantillons afin de préciser quelles
moyennes diffères entre elles. Une correction de Bonferroni est également apportée à la
limite de la significativité afin de réduire le risque de trouver une différence à tort.
La comparaison de la structure des peuplements benthiques entre les stations est étudiée
par une Analyse en Composantes Principales (ACP) pour définir les catégories qui
participent le plus à la différenciation des stations entre elles. Enfin, un dendrogramme de
Classification Ascendante Hiérarchique (CAH) permet d’étudier le regroupement des
stations par mesure de la distance euclidienne des stations entre elles. La méthode de
classification de Ward consiste à regrouper les classes dont la perte d’inertie est la plus
faible.
(ii) L’étude des peuplement ichtyologiques se fait grâce à un suivi réalisé sur deux transects
pour chaque station, selon la méthode des transects en bande. Deux observateurs munis
d’une fiche de reconnaissances des espèces cibles parcourent simultanément un transect
de 50m de long et 5m de large, soit une superficie de 250m² (Figure 2). L’utilisation d’une
barre de fer de 2,50m permet d’assimiler la taille du couloir. Les espèces cibles sont choisies
selon deux critères principaux : la pression de pêche et les espèces bioindicatrices en
relation étroite avec le benthos (habitat et nourriture). Plusieurs passages doivent être
effectués en respectant le comportement des espèces cibles afin d’éviter les erreurs. Lors
du premier passage les observateurs dénombrent les gros prédateurs qui sont les espèces
les plus fuyantes et craintives. Puis, les espèces cibles de la famille des Chaetodontidae, des
Acanthuridae et des Balistidae, moins fuyantes, sont comptées sur le retour du transect.
Enfin, un dernier aller est consacré aux Pomacentridae qui sont des espèces très
sédentaires généralement des coraux de la famille des Acropores.
Distance
(en mètres)
Figure 2 : méthode de mise en place des transects linéaires l’étude de l’ichtyofaune selon le
protocole du GCRMN.
La composition du peuplement ichtyologique est décrite par un graphique à barres
empilées des abondances relatives moyennes par espèce cible de chaque station afin
d’étudier les variations intra-stations. Puis, la répartition des espèces de poissons entre les
stations est comparée à l’aide d’histogrammes des effectifs moyens. Les effectifs sont
moyennés pour les deux transects. Les écart-types mettent en évidence la variation des
moyennes intra-stations. Enfin, des ACP et dendrogrammes de CAH sont réalisés afin de
confirmer les interprétations des histogrammes.
(iii) L’état de santé du récif corallien est déterminé à l’aide de la méthode Directive Cadre
sur l’Eau (DCE) milieu marin de la Réunion2. Les résultats utilisés pour la détermination de
2
GT DCE Réunion, 2017. Fascicule technique pour la mise en œuvre du suivi "Benthos de substrats durs "
du réseau de contrôle de surveillance DCE à La Réunion. Projet Bon Etat II, réactualisation de l’état des
lieux du SDAGE Réunion et Assistance technique au Bassin La Réunion. 59 p.
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l’indicateur de la pente externe sont ceux des transects LIT selon la méthode GCRMN. Pour
ce faire des paramètres améliorants et dégradants sont retenus avec une pondération. Le
paramètre est défini par une métrique traduite par un indice normalisé afin d’être
catégorisé dans un référentiel selon un code. Chaque indice normalisé est ensuite pondéré
afin de déterminer un indicateur global pour chaque station d’étude.
Les herbiers marins sont de bons bio-indicateurs de l’état de santé de l’environnement car
ils sont répartis partout dans le monde, ont un rôle écologique important, permettent de
mesurer physiquement et temporellement des réponses aux impacts car ils sont sessiles.
Le suivi a pour but de mesurer les changements dans l’écosystème et de trouver leur
source. Ce suivi utilise deux méthodes : (i) les quadrats sur transect et (ii) la cartographie.
(i) Les quadrats sur transect permettent de détecter tout changement général dans une
prairie, mais pas nécessairement des changements entre les transects d’une même prairie.
La prairie est choisie par rapport à sa représentativité de la zone (espèce et recouvrement).
Cette méthode se déroule à marée basse sur une parcelle de 50m x 50m. Trois transects
10
de 50m y sont effectués à espace de 25m. Un quadrat d’1m sur 1m est effectué tous les 5m
sur chaque transect linéaire (Figure 3).
Pour chaque quadrat les étapes suivantes sont à réalisées :
1. Prendre une photographie du quadrat.
2. Description du sédiment (vaseux, sable fin, sable grossier,
sablo-vaseux).
3. Description de la macrofaune (oursin, coquillages,
holothuries) et d’éventuelles empreintes (tortue, dugong).
4. Estimation du taux de recouvrement.
5. Estimation de la composition des espèces présentes.
6. Mesure de la canopée.
7. Estimation du recouvrement algal sur les herbes.
8. Estimation du recouvrement des herbes par les épiphytes.
9. Facultatif : Prendre un échantillon d’herbe.
Figure 3 : méthode de mise en place des
quadrats sur transect linéaires.
(ii) La méthode par cartographie se fait en deux étapes. La première étape passe par la
cartographie des substrats benthiques. La deuxième étape permet de réaliser des
cartographies spécifiques.
La cartographie spécifique est effectuée à la nage par les techniciens qui savent déjà où se
situent les herbiers via la cartographie des substrats benthiques. Si le lagon est large alors
les techniciens font des allers-retours en PMT de la plage au récif en prenant des notes sur
les espèces rencontrées sur leur GPS. Si le récif est étroit, alors, ils font des allers-retours
parallèles à la plage et au rivage (Figure 4). Les points sont de nouveaux exportés sur un
SIG et des zones sont dessinées. Ensuite, des
statistiques sur le recouvrement sont effectuées
pour connaitre les espèces dominantes. Les
Figures 5, 6 et 7 présentes des exemples de
résultats cartographiques.
Le suivi des pêches de mer et lagunaire est réalisé selon le cahier des charges établi lors
des forums du suivis des LMMA par le réseau MIHARI en mars 2017 et décembre 2019
(https://mihari-network.org/). Ce suivi se veut participatif afin d’impliquer les pêcheurs
dans la connaissance et la gestion de leurs ressources. Il permet de caractériser les
pêcheries locales, de connaitre les espèces présentes et d’estimer les stocks. Les données
collectées serviront entre autres à l’élaboration et l’amélioration des règles de gestion de
l’AMPGC. Ce suivi s’intéresse aux lieux, aux engins de pêches et aux espèces ciblées. Il doit
avoir lieu au moins trois fois par mois dans chaque village et est réalisé par un référent qui
prend des notes. Idéalement, les pécheurs devraient remplir un carnet de pêche ce qui
permettrait d’affiner la précision de l’étude.
L’analyse des résultats se fait en deux temps : le premier caractérise les pêcheries et
renseigne sur les techniques de pêche en fonction des zones (comptabilisation des engins
de pêches par village, site de pêche). Le second caractérise la quantité de ressources sortie
par effort de pêche (Kg poissons / pécheur / temps de sortie). Des indices de diversité
(Shanon) ou de dominance d’une espèce (équitabilité) sont également calculés. Ce suivi
mérite d’être prolongé. En effet, les tailles à maturité sexuelle de chaque espèce n’ont pas
encore été répertoriées. Cela permettrait de connaitre le taux de capture mature par
espèce et de connaitre la sélectivité des engins de pêche.
Ce suivi est réalisé selon le même protocole que celui des pêcheries lagunaires. Toutefois,
les espèces ciblées ont été changées pour être adaptées aux captures de pêche propres
aux écosystèmes de mangrove : crabes, crevettes et poissons.
L’échantillonnage se fait sur les zones de pêche majeures à raison de minimum deux suivis
par an (fin de saison sèche / fin de saison des pluies). Toutefois un échantillonnage
bimensuel est recommandé. Sur chaque site de pêche, les zones anciennement pêchées,
actuellement péchées et non péchées sont définies et cartographiées.
Le suivi de fait par détermination aléatoire (cailloux jetés sur une carte) et 30 quadrats sont
réalisés par zone par groupe de trois personnes (une qui note et deux qui fouillent) pendant
10min et sur 10cm de profondeur maximum. Le type de substrat et le type d’herbier sont
notés. Tous les tekateka collectés dans un quadrat sont collectés dans un sac. Une fois de
retour sur la plage, ils sont triés en fonction de leur taille via une colonne de seaux percés.
Le nombre d’individu par classe de taille est ensuite répertorié.
Figure 9 : Exemple de suivi temporel des quantités d’espaces de mangroves à l’échelle de l’AMPGC (gauche) et
au niveau local avec les pertes et les gains nets selon les massifs forestiers condiérés.
(ii) Suivi participatif des pêcheries des zones de mangrove : il s’agit du suivi développé
précédemment pour les activités de pêche.
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(iii) Ateliers participatifs : ces ateliers permettent d’assister les communautés dans la
planification et la gestion des mangroves et de leurs pêcheries associées. Ils ont pour but
d’aboutir à un zonage en fonction des utilisations et des objectifs des populations. Ils se
basent sur les savoirs locaux afin de cibler les problèmes et les enjeux de la gestion des
mangroves et de leurs ressources associées. Ces ateliers ont le double avantage de profiter
aux participants et aux encadrants, les premiers structures leurs pensées et les seconds
intègrent les réalités vécues par les habitants.
(iv) La roue de Margolis : elle encourage les participants à partager leurs visions et leurs
expériences ce qui permet à chacun de discuter des problèmes qu’il rencontre et de
générer des solutions potentielles. Des tables sont mises en cercle. D’un coté de chaque
table se trouve un « client » et de l’autre un « consultant ». Durant trois minutes les clients
vont exposer leurs problèmes aux consultants qui vont leur proposer des solutions. Les
échanges « solutions-problèmes » sont ensuite retranscrits sur une fiche. Au bout des trois
minutes, les consultants se déplacent à la table de gauche, rencontrent un nouveau client
et recommence les discussions. Une fois tous les clients et consultants rencontrés, les rôles
s’inversent et les discussions reprennent. À la fin des ateliers, les fiches sont récupérées et
les problèmes et solutions sont synthétisés sur un tableau (ou paperboard ou vidéo
projection). L’atelier se termine avec la prise de note sur le ressenti des participants, sur ce
qu’ils en retiennent, ce qu’ils ont appris, etc.
(v) L’arbre à problème : cet outil d’analyse permet d’illustrer les causes et conséquences
des problèmes rencontrés par les communautés. Il priorise les facteurs de ces problèmes
tout en développant une compréhension précise des problèmes, ce qui découle bien
souvent sur des solutions concrètes. Nos équipes n’ont fait qu’essayer cet atelier sans en
tirer les bénéfices attendus. De nombreux problèmes été identifiés et le temps d’attention
demandé était trop long ce qui au final a conduit les participants à se perdre. L’équipe
travaille actuellement sur le développement de cet atelier en version rapide/synthétique.
Elles y renseignent les lieux d’exploitation forestière (légale ou non), les lieux de pêche, les
cours d’eau et tout ce qui leur semble important, sans oublier de les nommer. Une fois le
travail de chaque groupe fini, une restitution est faite pour aboutir à une carte collective
reprenant les informations des différents groupes. Les résultats sont ensuite numérisés par
un technicien via un logiciel de SIG. Le rendu de cette carte est ensuite retransmis aux
Mesures des circonférences et hauteurs d’arbres de mangrove réalisées par les techniciens de l’association afin d’évaluer
leur croissance et les stocks de carbone.
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MARAICHAGE EN
PERMACULTURE
En collaboration avec
un agriculteur
sympathisant de
l’association, OpH
développe le
maraichage afin de
promouvoir la
diversification des
cultures et la sécurité
alimentaire.
REFORESTATION
OpH travaille avec les populations pour lutter
contre la déforestation des mangroves et
GESTION DES DECHETS organise des actions de reforestation. OpH
OpH a mis en place une filière de récupération et entretient également une pépinière d’espèces
de gestion des déchets, avec un système de indigènes et endémiques afin de reforester les
cotisation finançant l’emploi de plusieurs zones dégrader à l’intérieur des terres, ce qui sert
personnes en charge d’incinérer les déchets non également à la création d’une banque de graines.
dégradables et d’alimenter une filière de En parallèle notre coordinateur réalise des tests
compostage pour le maraichage. de reforestation sur un terrain privé.
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RISQUES EN MER
OpH a mis en place avec les populations
locales un système d’information sur les
risques en mer, permettant d’alerter en cas
d’intempérie, de tempête, de risques
cycloniques, etc. et ainsi limiter les accidents
liés aux sorties en mer.
SENSIBILISATION
OpH met un point d’honneur à
organiser régulièrement des actions de
sensibilisation à l’environnement, que
ce soit dans le cadre scolaire ou auprès
des populations lors d’évènements
festifs, de cinéma-débat, mais aussi
auprès des populations les plus isolées.
ÉLABORATION DE DINA
OpH accompagne les communautés dans
l’élaboration et la mise en place de dina, des
règlementations coutumières, relatifs à la gestion
des zones côtières et des zones de pêche
communes.
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ORGANIGRAMME
BUREAU DE L’ASSOCIATION
PRESIDENT COORDINATEUR
Arthur Bostvironnois TRESORIER
Doctorant en géographie, éco-anthropologie et
Anthony Bracke
sciences participatives
Ingénieur en Écologie des littoraux tropicaux
Laboratoire EVS UMR 5600
anthony@opti-pousse-haie.fr
arthur@opti-pousse-haie.fr
VICE-PRESIDENT SECRETAIRE
Christophe DEMICHELIS Chloé Goulier
Docteur en géographie environnementale Ingénieur en écologie tropicale et gestionnaire
Chercheur IRD – Laboratoire GET UMR 5563 scientifique
christophe.demichelis@opti-pousse-haie.fr chloé@opti-pousse-haie.fr
MEMBRES ACTIFS
ANTHROPOLOGIE
Année Type Document Titre Document Auteur
L’or et l’argent : Identifications dynastiques et relations
Maurizio Esposito La
2020 Thèse hiérarchiques dans les royautés sakalava de
Rossa
Madagascar