Cycle de Sterling
Cycle de Sterling
Cycle de Sterling
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
Université Batna 2
Faculté de technologie
Département de Génie des Procédés
Cycle de Stirling
Ounissi Hamza
Djenane Yasser
Redha Khama
Qu'est-ce que le cycle de Stirling ?
Le moteur Stirling est un type de moteur thermique. Son
fonctionnement est basé sur l'expansion et la contraction
d'un gaz. Ce gaz est obligé de se déplacer cycliquement
d'un foyer froid où il se contracte à une zone chaude où
il se dilate.
Le développement est toujours sous enquête. Le fait que vous n'ayez besoin que d'une source de
chaleur externe lui confère une grande polyvalence puisque ce fait vous donne la possibilité
d'utiliser de nombreuses sources d'énergie pour son fonctionnement.
Histoire
Au début du XIXe siècle, les chaudières à vapeur explosaient
assez souvent. Pour répondre à ce problème, Robert Stirling
imagina un moteur sans chaudière soumise à de trop fortes
pressions. La chaleur est apportée de l’extérieur de la machine,
ce qui réduit les risques d’explosions, car il est inutile de faire
chauffer l’eau dans une chaudière à haute pression, puisque
chauffer l’air ambiant par combustion suffit pour alimenter ce
moteur en énergie. C'est ainsi que Stirling déposa son brevet le
27 septembre 1816. Également, la mise en place d’un
régénérateur dans la tuyauterie du moteur a permis d’éviter trop
de pertes d’énergie, améliorant son rendement. En 1843, son
frère James « industrialisa » ce moteur, pour une utilisation dans
l'usine où il était ingénieur. Toutefois, en raison de différents bris
et d’une puissance trop faible par rapport à la machine à vapeur
et, plus tard, au moteur à combustion interne, le moteur à air chaud de Stirling n’obtint pas le
succès escompté. Le moteur Stirling ne fut alors plus qu’un objet d’étude pour les physiciens, qui
comprendront le fonctionnement du moteur Stirling, bien après son invention, avec l’avènement
de la thermodynamique.
En 1871, les progrès de la thermodynamique accomplis au XIXe siècle permettent à Gustav
Schmidt de décrire mathématiquement le cycle de Stirling. Il faut toutefois attendre les
recherches de la compagnie néerlandaise Philips, dans les années 1930, pour que le moteur
Stirling soit de nouveau étudié sérieusement et que son application dans toutes sortes de
technologies soit testée : en 1938, un moteur Stirling de plus de 200 chevaux, avec un rendement
supérieur à 30 % (comparable aux moteurs à essence actuels), y est créé. Cependant, cette
technologie n’a des applications qu’en cryogénie. Ce n’est que dans les dernières décennies que
les développements du moteur ont commencé à être intéressants pour l’industrie, à cause du
besoin sociétal croissant pour les sources d’énergie alternatives. Effectivement, ce n’est pas parce
que Robert Stirling utilisait la combustion pour alimenter son moteur en énergie thermique qu’il
n’est pas possible d’utiliser d’autres sources d’énergie : énergie solaire, énergie géothermique,
énergie nucléaire, chaleur rejetée par les usines, etc. Dans une perspective écologique, c’est
extrêmement intéressant, d’autant plus que le régénérateur, parce qu’il préchauffe et pré refroidit
le gaz, permet littéralement de recycler de l’énergie. Ainsi, les avancées en sciences des
matériaux permettent maintenant d’utiliser des matériaux qui supportent des écarts de
température très importants et des composites qui améliorent le transfert de chaleur au sein du
régénérateur. La situation est telle que les moteurs Stirling sont couplés avec des paraboles
solaires géantes et utilisent l’énergie solaire avec un rendement supérieur aux cellules
photovoltaïques, à un prix toutefois élevé. Il a d'ailleurs battu, en 2008, le record de conversion de
l'énergie solaire, avec un taux de conversion de 31,25 %, grâce à l'utilisation de miroirs
paraboliques comme concentrateurs solaires.
w net = ∮ PdV
2 4
w net =∫ PdV +∫ PdV
1 3
nRT
PV=n RT → P= V
2 4
nR T H nR T L
w net =∫ dV +∫ dV
1 V 3 V
V2 V4
w net =nR T H ln +nR T L ln
V1 V3
On a V 1=V 4 et V 2=V 3:
V2 V1
w net =nR T H ln + nR T L ln
V1 V2
V2
w net =nRLn (T H −T L ¿
V1
w net = Q¿-Qout
V2 V
w net =nR T H ln - nR T L ln 2
V1 V1
V2
Q¿= nR T H ln
V1
V2
Qout =nR T L ln
V1
wnet
ηt h=
Q¿
V2
nRLn (T −T L )
V1 H
ηt h=
V2
nR T H ln
V1
T H −T L
ηt h=
TH
TL
η sterling= 1-
TH
TL
ηcarnot = 1-
TH
η sterling = ηcarnot