ST2 Thermodynamique Gourari

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Chapitre I : rappel sur les concepts de base de la thermodynamique

1-introduction :

Il est nécessaire en physique, de bien définir le corps étudié de manière à observer les différentes
interactions qui y agissent. Ce corps est isolé par la pensée de son environnement immédiat. Il est alors
appelé « système ». la thermodynamique étudie les interactions mécaniques (travail) et thermique
(chaleur) d’un système avec l’extérieur.

2-définitions :

 Système :un corps ou ensemble de corps que l’on isole, par la pensée de son enivrement
(extérieur) afin de l’étudier séparaient, on est supposé connaitre tous les échanges d’énergie
que le système est susceptible d’échanger avec l’extérieur, exp : fluide enfermé dans un
cylindre
 système fermé : système qui peut échanger de l’énergie avec l’extérieur
 système ouvert : système qui peut échanger de la matière et de l’énergie avec l’extérieur

Sa masse varie exp : fluide dans un compresseur à piston mumide soupapes

 Système isolé : système qui ne peut échanger ni énergie ni matiére avec le milieu extérieur
 évolution quasi statique : On qualifie de quasi statique une évolution au cours de laquelle le
système passe par une suite d’état d’équilibre aussi proche que l’on veut les uns des autres
 gaz parfait : est un gaz théorique constitué de molécules rigoureusement ponctuelles et sans
interactions entre elles.
 Variables d’état : P : pression (Pa) , V : volume (m 3) , T : température (K)
T,P : variable intensives , V : variable extensive
Fonctions d’état : fonction dont les variables sont les variables d’état ( F (P,V,T) = 0 )
 L’enthalpie H : Pour système homogène en pression, l’enthalpie H est définie par : H = U + PV
(J) (H est une fonction d’état)

3-le travail de la force de pression :

La pression d'un gaz sera à l'origine du travail effectué par le gaz, ce qui aboutira au déplacement d'un
piston (moteurs thermiques). La pression est donc à l'origine des énergies mécaniques. Supposons
avoir un cylindre muni d'un piston et rempli de gaz. Appliquons une pression Pext sur le piston. En
admettant que le déplacement est suffisamment lent pour avoir la pression P du gaz égale
à la pression Pext (transformation quasi statique)
Travail reçu par le gaz :

lors du déplacement de la position 1 à la position 2 :


W12 est > 0 si le volume du fluide diminue : on a une machine (gaz) qui reçoit du travail de l'extérieur
( la transformation est résistante).
W12 est < 0 si le volume du fluide augmente : on a une machine qui fournit du travail à l'extérieur (la
transformation est motrice).
Remarque :
de même que pour la chaleur, un corps ne possède pas un travail : il rejette une quantité de travail ou
en absorbe, selon le type de contrainte qu'on lui soumet. On dit que le travail ne représente pas l'état
d'un corps, on dit encore que le travail n’est pas une fonction d'état (contrairement à la température,
au volume, à la pression…)

4-Systèmes étudiés et diagrammes P(V) :


Le plan P(V), pression du gaz en fonction de son volume, est alors une représentation privilégiée si l'on
veut trouver graphiquement le travail développé par le gaz. Et la relation :

indique que le travail développé par le gaz est tout simplement la surface engendrée par la courbe P(V)
*Cycle de transformations :

il faut au moins deux transformations pour effectuer un cycle, c'est-à-dire une série de transformations
dont l'état final est égal à l'état initial du gaz :

Wcycle = W1A2 + W2B1


Un cycle est dit moteur lorsque Wcycle < 0 (sens horaire de parcours). Dans le cas contraire le cycle est
dit résistant (sens trigonométrique de parcours).

5-Le premier principe de la thermodynamique :


Ce principe traduit la conservation de l’énergie totale d’ un système. Pour un système fermé pouvant
recevoir de l’extérieur de l’énergie par travail Wet par transfert thermique Q évoluant d’un état initial
1 à un état final 2. sa variation d’énergie interne :

∆U12=W12+Q12

Pour une transformation infinitésimale on écrira :

dU=𝛿W+δQ

pour un cycle :∆Ucycle=0

ΔU12 est indépendant du chemin suivi, U est donc une variable d'état qui caractérise une propriété du
gaz, au même titre que P, V et T.

6-Les 4 transformations thermodynamiques de base :

Les transformations réelles, généralement complexes, peuvent être décomposées en une succession
de transformations élémentaires, simples voire basiques.
-transformation isobare : la pression du système reste constante lors de la transformation
-transformation isochore : le volume du système reste constant lors de la transformation.(W=0)
-transformation isotherme : la température du système reste constante lors de la transformation.
-transformation adiabatique : aucune chaleur n'est échangée avec l'extérieur : la transformation est
très rapide et/ou calorifugée (Q=0)

7-L’équation d’évolution des gaz parfaits


On a dit que l'état d'un gaz est décrit par la donnée de 3 variables P, V et T . Ces 3 variables sont liées
par la relation caractéristique :
P.V = n.R.T
avec :
n ≜ quantité de matière [mol]
-1
R≜ .mol-1, indépendante du gaz considéré
Ou :
P.V = m.r.T
avec :
m ≜ masse du gaz [kg]
r ≜ R / M (M =masse molaire du gaz) ≜ constante thermodynamique du gaz considéré [J.K-1.kg-1]

*Energie interne U d’un G.P

∆U ne dépend que de ∆T :
∆U = m.Cv.∆T
avec :
m ≜ masse du gaz étudié [kg]
Cv ≜ capacité calorifique massique à volume constant du gaz étudié [J.K-1.kg-1]

8-Conséquences pour les 4 transformations de base

*Transformation isochore (W12 = 0)

*Transformation isobare (W12 = -P.DV)


*Transformation isotherme

Transformation adiabatique (Q12 = 0)

Avec PV = nRT et notant γ ≜ Cp/Cv on aura :

T.Vγ-1= Cte
T.P(1-γ)/γ= Cte
P.Vγ=Cte
9-L’équation d’état de Van der Waals :

Van der Waals a proposé de modifier l’équation d’état des gaz parfaits en :
n2 a
(P + V2
) (V − nb) = nRT…………………………(1)

Où a et b des constantes mesurables expérimentalement et propres à chaque gaz. Contrairement au


modèle simple du gaz parfait, le modèle de Van der Waals tient compte de :

*les interactions attractives entre les molécules du gaz.

*du fait que les molécules ont une taille finie.

Terme correctif n2a/V2 (a˃0) : rend compte du fait que les molécules s’attirent les unes les autres.

Terme correctif nb (b˃0) : représente le volume propre occupé par les molécules du gaz.

*Autre forme de l’équation de Van der Waals :

En divisant membre à membre (1) par n et en nottant v=V/n le volume molaire l’équation (1)s’écrit :
a
(P + v2 ) (v − b) = RT…………………………(2)
10-Le deuxième principe de la thermodynamique :

Le premier principe de la thermodynamique ne renseigne pas sur le sens de l’évolution d’où la


necessité d’un deuxième principe appelé aussi principe d’évolution il distingue entre transformation
possible et impossible ou réversible et irréversible, il nous indique dans quel sens se font les
transformations.

Enoncé du deuxième principe :

Il existe une fonction d’état additive S appelée entropie (relatif au désordre), sa variation aucours
d’une transformation élémentaire quelconque est donnée par :
𝛿𝑄𝑒
dS sys= + 𝛿𝑆générée
𝑇𝑒𝑥𝑡

𝛿𝑄𝑒
:entropie échangée avec l’extérieur.
𝑇𝑒𝑥𝑡

δSgénérée : entropie générée à l’intérieur du système.


˃0 𝑠𝑖 𝑙𝑎 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑟𝑟é𝑣𝑒𝑟𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒
Avec :δSgénérée≥ 0 { }
= 0 𝑠𝑖 𝑙𝑎 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑟é𝑣𝑒𝑟𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒
2
∫ 𝑑𝑆 = 𝑆2 − 𝑆1 = ∆𝑆
1

bilan entropique :
*transformation réversible :
δSg=0
𝛿𝑄𝑒
dSsys= 𝑇
𝛿𝑄𝑟𝑒𝑣
∆S=Se=∫ 𝑇

*transformation irréversible :
𝛿𝑄𝑒
dS sys= + 𝛿𝑆générée
𝑇𝑒𝑥𝑡

𝛿𝑆générée˃0 (irréversible)
2 𝛿𝑄𝑒 2
∆Ssys=∫1 + ∫1 𝛿𝑆𝑔
𝑇𝑒𝑥𝑡

en appliquant le premier principe de la thermodynamique :


𝛿𝑄
*dU=δW+δQ et dS= 𝑇 ⇒δQ=T.dS

dU= -PdV+TdS
TdS=dU+PdV
*dH=dU+d(PV)
dH=dU+PdV+VdP
dH=TdS+VdP
TdS=dH-VdP
Chapitre II: propriétés thermodynamiques des substances pures
1 Introduction.

Tous fluide (liquide ou gaz) à son état d’équilibre est caractérisé par des grandeurs
thermodynamique (variables d’état ou fonctions d’état) (P , V , T , U , H , S).

Soit f(x, y, z) = 0 avec x, y, z variables d’état. On peut mettre sous la forme z=f(x, y). Donc dans le plan
(x, y), on peut tracer des courbes d’équation z = cte.

2- Diagrammes de Clapyron (P, V)

C’est un diagramme dans lequel on porte le volume en abscisse et la pression en ordonnée

Représentation des isobares et isochores sur le plan P-V :

*Représentation du travail des forces de pression :


2
Wp=− ∫1 𝑃𝑑𝑣

*Représentation des isothermes et adiabatiques réversibles :

Les isothermes sont représentées par des courbes d’équation P.V = cte ou
P = Cte /V.
Ce sont des hyperboles équilatères. Les adiabatiques sont représentées par des
courbes d’équation P .Vγ = cte .
∂P
[ ]T : Pente au point M de la courbe qui représente
∂V
la transformation isotherme.
∂P
[ ∂V ]Q : Pente au point M de la courbe qui représente
la transformation adiabatique
∂P ∂P ∂P ∂P
[ ∂V ]Q = γ [ ∂V ]T avec γ>1donc : [ ∂V ]Q > [ ∂V ]T (fluide monophasique).

Remarque :
Les adiabatiques réversibles ont une forme compliquée à tracer, Particulièrement pour des grandes
variations de pression et de volume.

*Cas d’un fluide diphasique( Liq + Vap) :

Une isotherme est aussi une isobare pour un mélange liquide-vapeur.

*Conclusion :
Le diagramme de Clapeyron est commode à utiliser pour des considérations et études théoriques.
Pour lire des valeurs numériques et faire des calculs on utilisera les diagrammes Entropique et
Enthalpique.

3-Diagramme entropique (T, S) :


Abscisse Entropie
Ordonnée température.
*Représentation des isothermes et isentropiques (adiabatiques et réversibles)

Isotherme : droites horizontales (quel que soit la nature du fluide).


Isentropique : droites verticales (quel que soit la nature du fluide).

*Quantité de chaleur échangée :

𝜕𝑄𝑟𝑒𝑣
dS = (∂iS = 0)
𝑇

∂Qrev = T .dS
𝐵
Qrev = ∫𝐴 𝑇 . 𝑑𝑆

Transformation réversible de A B 𝑄𝐴𝐵 = + A


Transformation réversible de B A 𝑄𝐵𝐴 = - A
Remarque :
2 𝐵
Analogie entre W = - ∫1 𝑃 . 𝑑𝑣 dans le diagramme (p, v) et Qrev = ∫𝐴 𝑇 . 𝑑𝑣 dans le
diagramme (T,S).
Cas d’un cycle :
Qrev = + A si le cycle est parcouru dans le sens d’une aiguille d’une montre.
Qrev = - A si le cycle est parcouru dans le sens trigonométrique.

W+Q=ΔU

Pour un cycle réversible ΔU=0 ⇒ Wrev+Qrev=0 Wrev=-Qrev


Pour un cycle réversible, il y a donc équivalence entre l’aire mesurée sur le diagramme de Clapeyron
et celle mesurée sur le diagramme entropique.

*Isochore et isobare d’un fluide à Cv et Cp constantes :


Isobare réversible ⇒ ∂Qrev = Cp.dT (dp = 0) ⇒ dS = ∂Qrev/T ∂iS = 0 ⇒ dS = Cp(dT/T)
S−Cte 𝑆
⇒ S = Cp ln(T) + Cte ⇒ ln(T) = (S-Cte)/Cp ⇒ T=𝑒 𝐶𝑝 = K.𝑒 𝐶𝑝

Isochore réversible ⇒ ∂Qrev = CvdT (dV = 0) ⇒


𝑆
𝜕𝑄𝑟𝑒𝑣 𝑑𝑇
dS = 𝑇
= Cv 𝑇 ⇒ S = Cv lnT + Cte ⇒ T = K‘𝑒 𝑐𝑣
Les transformations isobares et isochores réversibles sont représentées dans le diagramme (T.S) par
des exponentielles.

*Représentations de l’isobare et de l’isochore sur le diagrammes (T.S) :


Plaçons nous en un point M du diagramme (T.S) et cherchons à situer l’isobare (l’isochore) en ce
point.
𝑑𝑇 𝑑𝑇
Soient (𝑑𝑆 ) v et (𝑑𝑆 ) p les pentes des tangentes à l’isobare et à l’isochore du point M arbitraire du
diagramme (T,S).
𝑠 𝑠
𝑑𝑇 𝐾 𝑇
T = K𝑒 𝐶𝑝 ⇒ (𝑑𝑆 )p = 𝐶 𝑒 𝐶𝑝 = 𝐶
𝑝 𝑝

𝑑𝑇
( )v 𝐶
𝑑𝑆
𝑑𝑇 =𝐶𝑝 = γ >1
( )p 𝑣
𝑑𝑆
𝑆 𝑆
𝑑𝑇 𝐾′ 𝑇
T = 𝐾′𝑒 𝐶𝑣 ⇒ ( ) v = 𝑒 𝐶𝑣 =
𝑑𝑆 𝐶𝑣 𝐶𝑣

𝑑𝑇 𝑑𝑇
⇒ (𝑑𝑆 ) v = γ (𝑑𝑆 )p : La tangente (à l’isochore) est toujours supérieure à la tangente (à l’isobare)
en ce point M.

*Cas des transformations irréversibles.


Une transformation réelle ne peut pas être en toute rigueur représentée dans un
diagramme thermodynamique, car les états intermédiaires ne sont pas des états
d’équilibre. Il est important de noter que la courbe ainsi tracée n’a pas les mêmes propriétés
que dans le cas des transformations réversibles.
Aire A >0

𝜕𝑄𝑖𝑟𝑟 𝐵 𝐵 𝐵
dS = + ∂iS (∂iS > 0) ⇒ ∂Qirr = TdS – T ∂iS ⇒ ∫𝐴 𝜕𝑄 irr = Qirr = ∫𝐴 𝑇𝑑𝑆 - ∫𝐴 𝑇 𝜕iS
𝑇
𝐵
Qirr = A - ∫𝐴 𝑇 ∂iS ⇒ Qirr < A

>0
Transformation réversible :
A B 𝑄𝐴𝐵 = + A

B A 𝑄𝐵𝐴 = - A
Transformation irréversible :
𝐴𝐵′
A B’ 𝑄𝐼𝑟𝑟 = + A’ < A
𝐵′𝐴
B’ A 𝑄𝐼𝑟𝑟 = - A’ ; (A’ < A)

*Représentation d’une compression et une détente adiabatique :


∂Q
dS = + ∂iS (∂iS > 0)
T
B
Adiabatique ⇒ ∂Q=0 ⇒ Q=0 ⇒ ΔS = ∫A ∂iS > 0 .ΔS ne peut qu’augmenter.

On représente donc les transformations adiabatiques par des courbes toujours


dirigées vers le sens des entropies croissantes.

1er principe de la thermodynamique donne : WT + Q = ΔH + ΔEc + ΔEp


(Q, ΔEc, ΔEp, = 0)
⇒ WT = ΔH
H −H
WT rev = H2 – H1 Compression ⇒ ƞis .c = H2′ −H 1
2 1
WT = H’2 – H1
H1 − H′2
WT rev = H2 – H1 Détente ⇒ ƞis .d =
H1 − H2
WT = H’2 – H1
*cas d'un mélange biphasé :

*isotherme: droites horizontales : (∀ la nature du fluide).


*isentropique: droites verticales : (∀ la nature du fluide).

*isobare :
- cas d'un fluide homogène à cp constante :
On obtient des arcs d’exponentielles.
- cas d'un mélange biphasé :
les isobares sont aussi des isothermes, représentées par des droites horizontales.
- cas du gaz parfait.
Les isobares se déduisent les unes des autres par des translations parallèles à l'axe des
abscisses.
*isochore:
- cas du fluide homogène à cV constante: on obtient des arcs d'exponentielles , la pente de
l'isochore étant supérieure à celle de l'isobare passant par le point considéré.

*Courbes isotitres
Soit un mélange liquide - vapeur représenté par le point M, à la température T, de titre en
LM
vapeur xv. Dans le diagramme entropique, on a (comme dans le diagramme (P,v) : xv = LG

3-Diagramme Enthalpie – Entropie (H, S) :


Ordonnée Enthalpie (S)
Abscisse Entropie (H)
*Cas du gaz parfait à cp constante.
Le diagramme H-S s'identifie au diagramme T-S à un changement de l'échelle des ordonnées
près (h = cpT + cste).
A noter:
- La position peu habituelle du point critique (l'isobare critique a une pente positive égale à
Tc).
- Les isothermes présentent un point anguleux à la traversée de la courbe de saturation.
- Loin de la courbe de saturation, les isothermes tendent vers des droites horizontales .

*Courbes isotitres :
Le taux de vapeur d’un mélange biphasé est donné également dans le diagramme h-s par:
LM
x v = LG (où LG est la longueur du palier de changement d'état).

4-diagramme P-H :

La courbe de saturation : son allure différe mais délimite toujours les zones
Liquide,liquide+vapeur,vapeur.
- Les courbes isobares sont horizontales.
- Les courbes isenthalpiques sont verticales.
- Les courbes isothermes sont pratiquement verticales dans le zone liquide,
horizontales dans la zone de saturation, puis descendantes dans la zone vapeur.
- Les courbes isochores sont croissantes avec un point de réfraction.
Chapitre III : thermodynamique de la vapeur et de l’air humide

1-Définitions :
1)Une substance pure est une substance de composition chimique homogène et stable. – L’eau
liquide, un mélange eau/glace ou eau/vapeur sont des substances pures.

2)On appelle température de saturation la température à laquelle la vaporisation se produit pour


une pression donnée. Semblablement, cette même pression est appelée pression de saturation pour
la température donnée. Pression et température de saturation sont donc liées par une relation
fonctionnelle, que l’on appelle courbe de vaporisation.

2-Changement de phase d’un corps pur :


Observons la température et le volume d’une masse d’eau pure que l’on chauffe Continûment, à
pression constante On mesure alors la température de l’eau en fonction de son volume.

Réchauffement d’une quantité fixe d’eau à pression constante.


A : liquide comprimé ; B : mélange liquide-vapeur ; C : vapeur saturée ; D : vapeur
Sèche ou surchauffée.
a)Le diagramme température-volume(T-v) :

état de l’eau pendant une évolution à pression


constante.

Au départ, lorsque l’eau est liquide, la température augmente linéairement avec le volume, avec un
fort gradient. On parle alors de liquide comprimé ou sous-refroidi. Puis, soudainement, alors que le
volume continue de croître, la température cesse d’augmenter. Le mélange dans le cylindre est alors
diphasique : une partie est liquide, et l’autre gazeuse. L’ajout de chaleur ne provoque aucune
augmentation de température (contrairement à un gaz parfait), mais seulement la transformation de
liquide en vapeur : c’est l’ébullition. Dans cet état, la substance est appelée mélange liquide-vapeur.
Enfin, lorsque la dernière goutte de liquide a été transformée en vapeur, la température reprend son
augmentation au fur et à mesure que l’on apporte de la chaleur. Le fluide est alors dans un état dit
de vapeur sèche.
L’expérience peut être renouvelée à des pressions différentes.

Propriétés de l’eau tracées sur un diagramme température-volume,


lorsque l’on effectue l’expérience décrite à différentes pressions.

Remarque :
Lorsque la pression que l’on impose augmente, on observe deux faits importants :
_ La température de changement de phase augmente ;
_ La plage de volume parcourue pendant le changement de phase diminue.

Diagramme température-volume de l’eau, représenté avec une


évolution à pression constante (isobare).

Remarque :
La courbe de saturation est représentée en bleu.
La courbe de saturation est parfois divisée arbitrairement en deux parties nommées courbe de rosée
à droite et courbe d’ébullition à gauche.

b)Le diagramme pression-volume (p-v) :


On se propose de faire varier le volume d’une masse donnée d’eau, en maintenant sa température
constante. On observe alors la pression à l’intérieur du récipient. Tant que l’eau est liquide, on
observe que la pression chute très fortement au fur et à mesure que l’on augmente son volume. Puis,
soudainement, la pression reste parfaitement constante, alors que volume continue d’augmenter : à
l’intérieur du cylindre, l’eau se met à bouillir et on a un mélange liquide-vapeur. Enfin, lorsque la
dernière goutte d’eau liquide s’est évaporée, la pression reprend sa décroissance.
Si l’on reproduit l’expérience à différentes températures, on constate que plus la température est
haute, plus la plage de changement de phase est courte. Au-dessus d’une température, dite critique
(Tcr.), la plage disparaît tout à fait.

Propriétés de l’eau tracées sur un diagramme pression-volume,


lorsque l’on maintient la température constante en faisant varier le volume.
Diagramme pression-volume de l’eau, représenté avec une évolution
à température constante (isotherme).

Description de la transformation :

Les différentes étapes de la transformation décrite précédemment apparaissent clairement sur le


diagramme :
Chauffage de l’eau représenté par la ligne AB : élévation de température, accompagnée d’une faible
augmentation de volume massique ;
Vaporisation représenté par la ligne BC : augmentation du volume massique (dû à l’augmentation du
titre en vapeur) à température constante (température de saturation) ;
Chauffage de la vapeur représenté par la ligne CD : augmentation concomitante de la température
et du volume massique.
Si l’on répète l’expérience à une pression de 1 MPa, on décrit la courbe semblable EFGH
Mais, à la pression de 22,09 MPa, le comportement est différent : l’étape de vaporisation à
température constante a disparu, le point N c’est le point critique. Les conditions au point critique
sont identifiées par l’indice c.
Au-delà de la pression critique (courbe PQ à 40 MPa), l’évolution de la température est continue et
on ne peut plus distinguer liquide et vapeur, on parle simplement de fluide.
Si on répète l’expérience initiale (c.-à-d. à p = 0, 1 MPa), mais en partant de glace à -20 ˚C, on a
d’abord élévation de température de la glace (avec faible augmentation de volume) jusqu’à 0 ˚C, puis
fusion de la glace et enfin élévation de température de l’eau (avec faible augmentation de volume)
jusqu’à la température de vaporisation.

Mais en partant de glace à 0,26 kPa, sa température s’élève jusqu’à -10 ˚C, à laquelle elle passe
directement à l’état vapeur. Ce processus est nommé sublimation.

3-Les tables thermodynamiques :

Le comportement des liquides-vapeurs est différent de celui des gaz parfaits.


Pour un mélange liquide/vapeur, il n’existe pas de moyen simple de quantifier l’énergie interne u et
l’enthalpie h. En effet, à partir de p et v, on ne peut pas calculer la température et à partir de T , on
ne peut pas calculer u et h.
il va nous falloir, utiliser des tableaux de propriétés déjà mesurées, nommés abaques de vapeur.

Liquide comprimé et vapeur sèche :


On chauffe une quantité fixe d’eau liquide en maintenant sa pression constante. pour chaque
température, on mesure v, u et h. l’expérience est ensuite reconduite pour une pression différente.
l’ensemble des mesures est tabulé dans l’abaque 1, dont un extrait est présenté en tableau 1
Tableau 1

Remarque :
Ici les mesures sont faites à 1,6 MPa =16 bar. on remarque une discontinuité entre 200°C et 300°C,
c’est le changement d’état qui a eu lieu à Tsat=201,37°C.

Les points de saturation :


Pour quantifier précisément les pripriétés de l’eau lorsqu’elle change de phase, nous utilisons les
abaques n°2 et n°3. Les propriétés de l’eau sous forme de liquide saturé (indice L) et de vapeur
saturée (indice V) y sont tablulées pour chaque température.
Dans l’abaque n°2, les données sont triées par pression (à chaque pression correspond une seule
température de saturation). L’abaque n°3 présente exactement les memes données, mais triées par
température. Des extraits de ces abaques sont présentés dans les tableaux 2 et 3.

Tableau 2
Remarque :
L’indice Lcorrespond au liquide saturé et l’indice V correspond à la vapeur saturée. Les indices LV
correspondent à la différence entre ces valeurs.

Tableau 3

Remarque :
Il s’agit des memes données que l’abaque 2.elles sont seulement triées par pression.

Le titre de vapeur :

Le titre x est la proportion massique de vapeur saturée contenue dans un mélange liquide-vapeur.
Exemple :
Une masse de 1 Kg d’eau avec un titre de 0,2 contient 0,8 Kg de liquide saturé et 0,2 Kg de vapeur
saturée. Ces 0.2 Kg occupent toutefois la majorité du volume disponible.
Le titre quantifie la progression d’un mélange liquide-vapeur entre ses deux points de saturation.
Ainsi on a toujours
0≤ 𝑥 ≤ 1

L’enthalpie h d’un mélange liquide-vapeur est égale à la somme de l’enthalpie du liquide et de celle
de gaz. On a ainsi :
hX = (1 – x) hL + x hV
= hL + x(hV – hL)
hX = hL + x hLV
où hX est l’enthalpie spécifique du mélange étudié (J kg-1 ), x son titre (sans unité),
hLV ≡ hV – hL (valeur tabulée) l’enthalpie spécifique de vaporisation à sa température (J kg-1).

L’énergie interne u d’un mélange liquide vapeur se quantifie exactement de la même manière :
uX = uL + x uLV
ou uX est l’énergie spécifique du mélange étudié (J kg-1).
x son titre (sans unité).
uLV = uv – uL (valeur tabulée) la différence des énergies internes spécifiques à saturation, à sa
température (J kg-1).
Le volume spécifique d’un mélange liquide-vapeur :
VX = (1 – x)vL + x VV
Toutefois, le volume spécifique vL du liquide saturé étant très petit devant celui de la vapeur, il peut
être négligé et nous pouvons simplement écrire :
VX ≈ x VV
Où vX est le volume spécifique du mélange étudié (m3 Kg-1),
x son titre (sans unité),
Et VV (valeur tabulée) le volume spécifique de la vapeur saturée, à sa température (m3 Kg-1).
4-l'air humide :

Définition :
l'air ambiant d'un local, quel qu'il soit, contient une certaine quantité d'eau, présente sous forme de
vapeur ; on a par conséquent affaire à un mélange binaire d'air sec et de vapeur d'eau.

Air humide=air sec + vapeur d’eau

les températures caractéristiques de l'air humide:

a)la température sèche de l'air :


c’est la température indiqué par un thermomètre ordinaire à l’abri du rayonnement solaire
(quelquefois appelée température du bulbe sec). elle est notée θs. on la mesure avec un
thermomètre à mercure ou à alcool.
b) La température humide de l'air :
C’est la température indiquée par un thermomètre dont le bulbe est entouré d’une gaze mouillée,
balayé par de l’air en mouvement et protégée du rayonnement. A la surface du thermomètre à bulbe
humide, l’eau se vaporise. La température humide dépend de la température sèche de l’air et de
l’humidité comprise dans cet air .
L’ensemble thermomètre sec plus thermomètre humide est appelé psychromètre.

c) La température de rosée :
On définit la température de rosée "θR", la température à partir de laquelle, la vapeur d'eau,
contenue dans un air humide que l'on refroidit à pression constante, commence à se condenser
(apparition de gouttelettes d'eau).
Exemple: condensation à la surface d'une vitre Si la température de surface de la vitre est inférieure
à la température de rosée de l'air (humide) qr, alors il y a condensation de la vapeur d'eau, présente
dans l'air humide, sur la vitre.
la teneur en eau ou l’humidité absolue :
La teneur en eau de l'air d'un local est également appelée l'humidité absolue ou encore humidité
spécifique de l'air de ce local. Elle est notée r ou rs. Il s'agit du rapport de la masse de vapeur d'eau à
𝑚
la masse d'air sec: rs=𝑚 𝑣 en [Kg/Kgas] ou [g/Kgas] .
𝑎𝑠
le degré hygrométrique ou l’humidité relative :

le degré hygrométrique de l'air est également appelé humidité relative. notée j ou  u encore HR
on compare la teneur en eau d'un air ambiant à la teneur en eau qu'il aurait s'il était saturé. c’est-à-
𝑟𝑠
dire s'il ne pouvait plus contenir d'eau sous forme de vapeur, à la température qs: j =𝑟𝑠 × 100.
𝑠𝑎𝑡
Remarque :
A chaque température (sèche) correspond un état où l'air (humide), ne peut plus absorber de
vapeur d'eau; on dit qu'il est saturé.

la pression de vapeur :
on peut considérer que l'air humide est un mélange de deux gaz assimilés à des gaz "parfaits":
* l'air sec (c'est la plus grande part),
* la vapeur d'eau.
chacun de ces gaz est caractérisé par sa pression partielle. soit p la pression partielle de l'air sec
soit pv la pression partielle de la vapeur d'eau
soit pa la pression atmosphérique
on peut écrire que :
Pa=P+Pv
notons que ces pressions sont liées à la teneur en eau de l'air considéré d'une part et à la
température de cet air d'autre part.

l'enthalpie spécifique de l'air humide :


l'enthalpie spécifique, notée h ou hs, représente la quantité de chaleur (sensible + latente) contenue
dans un air humide dont la masse d'air sec est de 1 [kg].

le volume spécifique :
le volume spécifique, noté v ou vs, représente le volume occupé (à la pression atmosphérique) par
l'air humide dont la masse d'air sec est égale à 1 [kg].
il est défini par la relation:
𝑉
V= 𝑚𝐴𝐻
𝐴𝑆
où: vAH est le volume d'air humide considéré
mAS est la masse d'air sec contenu dans ce volume d'air humide.
Remarque: cette relation peut aussi s'écrire sous la forme:
𝑄𝑉𝐴𝐻
V=
𝑄𝑉𝐴𝑆
QvaH étant alors un débit volumique et Qmas un débit massique.
le diagramme de l'air humide
on utilise le diagramme de l'air humide , également appelé diagramme psychrométrique, pour
calculer les évolutions d'un air humide plutôt que d'utiliser des calculs algébriques. les diagrammes
de l'air humide sont généralement établis pour une pression atmosphérique normale de 101325 [pa]
et pour des températures entre –20[°c] à 50[°c].
il existe plusieurs types de diagramme, les plus utilisés sont ceux comportant:
*en abscisse: les températures.
*en ordonnée: les humidités spécifiques.
détermination des caractéristiques d'un air humide :

chaque point du diagramme représente un état de l'air humide considéré dont les 7 grandeurs
caractéristiques sont:

GRANDEUR SYMBOLE
Température θ
Humidité spécifique rS
Humidité relative  ou 
Enthalpie spécifique hS
Enthalpie spécifique θr
Température humide θh
Volume spécifique VS

Remarque: il suffit de 2 de ces grandeurs pour retrouver les 5 autres grâce au diagramme de l'air
humide et ce au moyen d'une simple lecture.
Thermodynamique2
2ème ST

Série1

Ex1 :
Une masse de 400 g d’eau est placée dans un réservoir hermétique. Elle suit une évolution pendant
laquelle elle reçoit 50 kJ kg−1 de chaleur et voit son énergie interne augmenter de 4 kJ.
1. A-t-elle reçu ou fourni du travail, et en quelle quantité ?
On fournit ensuite à cette même masse un travail de 800 J de manière adiabatique.
2. Quelle est la variation de son énergie interne spécifique ?

Ex2 :
Une masse d’air de 1 kg subit la transformation suivante :
état initial : P1 = 105 Pa (pression atmosphérique). V1 = 0,9 m3.
Etat final : P2=4.5.105Pa . V2=?
La transformation 1-2 est telle que le produit P.V = Cte.
1. Tracez avec précision, sur une feuille quadrillée, la courbe représentative de la transformation
dans le plan P(V).
2. Calculez le travail échangé lors de cette transformation, d'une part graphiquement et d'autre part
algébriquement.
3. Est-il nécessaire d'apporter de l'énergie motrice pour réaliser cette transformation ?

Ex3 :
Un système fermé a une pression interne liée à son volume par la relation P=7.105-2.108 V. on
comprime la boite depuis un volume VA=2L jusqu’à VB=1L .
combien a-t-il reçu ou perdu d’énergie sous forme de travail ?

Ex4 :

on effectue une compression qui amène du diazote N2 de l'état 1 (P1 = Po= 1 bar, V1 = 3.Vo) à
l'état 2 (P2 = 3.Po, V2 = Vo= 1 litre). Puis on force le gaz à revenir à son état initial grâce à une
détente isochore puis isobare.
1. Quel est le travail échangé par le gaz avec l'extérieur ?
2. Est-ce qu'un tel cycle nécessite l'apport d'un travail de l'extérieur pour pouvoir être
exécuté ?
Remarque : la compression se fait suivant une transformation isochore puis isobare.
Thermodynamique2
Enseignante :Gourari.S

Série1

Exo1 :
Une masse de 400 g d’eau est placée dans un réservoir hermétique. Elle suit une évolution pendant
laquelle elle reçoit 50 kJ kg−1 de chaleur et voit son énergie interne augmenter de 4 kJ.
1. A-t-elle reçu ou fourni du travail, et en quelle quantité ?
On fournit ensuite à cette même masse un travail de 800 J de manière adiabatique.
2. Quelle est la variation de son énergie interne spécifique ?

Exo2 :
Une masse d’air de 1 kg subit la transformation suivante :
état initial : P1 = 105 Pa (pression atmosphérique). V1 = 0,9 m3.
Etat final : P2=4.5.105Pa . V2=?
La transformation 1-2 est telle que le produit P.V = Cte.
1. Tracez avec précision, sur une feuille quadrillée, la courbe représentative de la transformation
dans le plan P(V).
2. Calculez le travail échangé lors de cette transformation, d'une part graphiquement et d'autre part
algébriquement.
3. Est-il nécessaire d'apporter de l'énergie motrice pour réaliser cette transformation ?

Exo3 :
Un système fermé a une pression interne liée à son volume par la relation P=7.105-2.108 V. on
comprime la boite depuis un volume VA=2L jusqu’à VB=1L .
combien a-t-il reçu ou perdu d’énergie sous forme de travail ?

Exo5 :
on effectue donc une compression qui amène du diazote N2 de l'état 1 (P1 = Po= 1 bar, V1 = 3.Vo)
à l'état 2 (P2 = 3.Po, V2 = Vo= 1 litre). Puis on force le gaz à revenir à son état initial grâce à une
détente isochore puis isobare.
1. Quel est le travail échangé par le gaz avec l'extérieur ?
2. Est-ce qu'un tel cycle nécessite l'apport d'un travail de l'extérieur pour pouvoir être
exécuté ?

Corrigé de la série 1

Sol1

Sol2
1-

2--

3-
Sol3

L’évolution peut etre représentée qualitativement sur un diagramme pression-volume ainsi :

V
B B
WA-B= -∫A PdV= -∫A (7. 105 − 2. 108 V)dV =+400 J (positif :travail reçu par le système)

Sol4

1-
P
2
a

W1a2= - ∫ 𝑃𝑑𝑉=-P2(V2-V1)=-3.1.105(1-3).10-3=600 J

W1b2=-∫ 𝑃𝑑𝑉= - P1(V1-V2)= -200 J

Wcycle = W1a2+W1b2=600-200=400 J
Série2

Exercice1 :

Un mélange de deux gaz parfaits A et B comme illustré ,on considère que les parois sont
indéformables et le transfert thermique est nul.

Effectuer le bilan entropique pour le calcul de la variation de l’entropie.

Exercice2

On plonge une pierre dans l’eau (voir figure), calculer l’entropie créé

On donne Cpierre= 4kj/k , Ti=300k ,Tf=350k

Exercice3

Un solide de masse m1, de chaleur massique à pression constante CP1 à la température T1 est mis en
contact thermique avec un corps de masse m2 de chaleur massique CP2 à la température T2. Le
système (Σ) formé par l’ensemble des deux corps est isolé.

a-Evaluer ∆S1 et ∆S2 , variations d’entropie du système (Σ1 ) constitué par le premier corps et du
système (Σ2 ) constitué par le deuxième corps. En déduire ∆S , variation d’entropie du système (Σ) .
Application numérique : m1= 500g, Cp1= 900J.kg-1 .k-1 , m 600g, Cp2= 380J.kg-1.k-1 , T1= 27° C, T2= 60°C

b- Examiner le cas où m1= m2, C p1=Cp2


Corrigé de la série 2

Exercice1

Ex2
Exercice3
Module thermodynamique 2 2èmeST
Série 3

Diagrammes thermodynamiques :

1-représenter les allures des principales transformations du corps pur en coordonnées de Clapeyron.

2- représenter les allures des principales transformations du corps pur sur un diagramme (T,S).

3-montrer qu’une isochore et une isobare réversibles sont représentées par des arcs

d’exponentielles sur un diagramme(T,S).

Utilisation des abaques :


Exercice1 :

1-à 16 bar et 600°C quel volume occupe 2 kg d’eau ?à quel état se trouvera l’eau ?comment
procèdera-t-on dans le cas d’un gaz parfait ? (utiliser l’abaque 1).
2-Combien d’énergie cette eau perd-elle lorsqu’elle évolue depuis 600°C et 16 bar jusqu’à 20°C et
16 bar ?

Exercice2 :

En utilisant l’abaque n°1 dite quelle est l’énergie interne spécifique de l’eau à 16 bar et 585°C ?

Exercice3 :

A quelle température bout l’eau à une pression de 3 bar ?


Lors de la condensation ou l’évaporation cette température changera-t-elle ?

Exercice 4 :

1-Quelle est l’augmentation de volume lorsque l’on vaporise de l’eau à 130°C ?


2-Combien faut-il de chaleur pour vaporiser entièrement (et lentement) 4 L d’eau liquide saturé
A 3 bar ?

Exercice5 :

1-Quels sont l’énergie interne et le volume occupé par une masse de 3 kg d’eau aux trois quarts
vaporisées à115°C ?

2-Quel est le titre de l’eau à 2,5 bar dont l’enthalpie est de 1500 KJ Kg-1 ?
Corrigé

Diagrammes :

Une isotherme est aussi une isobare pour un mélange biphasé (liquide – vapeur).
La pente d’une isentropique est toujours supérieure (en valeur absolue) à celle d’une isotherme.

L’isotherme : des droites horizontales l’isentropique droites verticales


isobare : cas d'un fluide homogène On obtient des arcs d'exponentielles .
cas d'un mélange biphasé, les isobares sont aussi des isothermes, représentées par des droites
horizontales
isochore: des arcs d'exponentielles , la pente de l'isochore est supérieure à celle de l'isobare passant
par le point considéré.
Utilisation des abaques :

Sol1 :

La pression est de 1,6 MPa. Dans l’abaque n°1, pour cette pression, à 600 °C, on peut lire son volume
spécifique à v = 0,24999 m3 kg-1 . Le volume total sera donc de V = m v = 0,49998 m3 , que nous
arrondissons sans hésiter à 0,5 m3 .

On remarque que la température est supérieure à la température de saturation (201,37 °C), l’eau
sera donc à l’état de vapeur sèche.
𝑅𝑇
Avec un gaz parfait, nous pouvions simplement calculer le résultat (v = 𝑃
) ; mais cela ne
fonctionne plus pour un liquide/vapeur.

Dans l’abaque n°1, à 1,6 MPa puis 600 °C, on lit u1 = 3 293,9 kJ kg-1 .

Pour une pression de 1,6 MPa à 20 °C, on lit u2 = 83,9 kJ kg-1 .

On peut donc quantifier la variation d’énergie à ∆U = m(u2 - u1) = -6 420 kJ (donc une perte par l’eau).

Sol2 :

On interpole entre deux lignes de l’abaque n°1. On a u500 = 3 210,1 kJ-1 et u600 = 3 293,9 Kj-1 . Nous
585 _ 500
avons «progressé » d’un facteur y = 600 _ 500 = 0,85 entre les deux lignes.

On obtient par interpolation u585 °C + y (u600 – u500 ) = 3 281,33 kJ kg-1 .

Sol3 :

L’eau bout, elle est donc à saturation (mélange liquide-vapeur). On se dirige vers l’abaque n°3) où les
données sont triées par pression. à 0.3 MPa, la température de saturation est de 133,52 °C.

*tant que l’eau bouillira ou se condensera, elle restera à 133,52°C.pour obtenir une ébullition à une
autre température, il faut changer la pression.

Sol4 :

L’eau passe d’un volume vL (liquide sur le point de bouillir) à un volume vV (dernière goutte
évaporée).

On se dirige vers l’abaque n°2 où les données sont triées par température. à 130 °C, le volume
spécifique augmente de vLV = vV - vL = 0,668 – 0,00107 = 0,66693 m3 kg-1 (il est multiplié par 600
environ).

L’eau va recevoir de la chaleur mais elle va aussi travailler (en << gonflant >> à pression constante de
3 bar). Nous allons rechercher qévap. = q1-2 = (u2 – u1) – w1-2 .

Nous passons d’un liquide saturé (état 1 = indice L) à une vapeur saturée (état 2 = indice V).
2
Comme l’évolution est lente et à pression constante, le travail w1-2 = - ∫1 𝑝 𝑑𝑣 devient simplement -
pCste(v2 – v1).

Rassemblons tout cela : qévap. = (uV – uL) + pcste(vV – vL) = hV – hL = hLV = 2 163,5 kJ kg-1 .
𝑉 4.10−3
A 3 bar, nos 4L d’eau liquide saturée correspondent à une masse m = = 0,001073 = 3,7279 kg. On a
𝑉𝐿
donc au final Qévap. = m qévap. = 8 065,2 kJ.

Sol5 :

Nous avons un mélange liquide-vapeur et le titre est de 0,75. Nous allons à l’abaque n°2 pour
trouver la température de saturation 115°C.

De là, on applique simplement l’équation : uX = uL + 0,75 × uLV = 482,4 + 0,75 × 2 041

=2 013,15 kJ kg-1 .

De même, avec l’équation : vX = 0,75 × vV = 0,75 × 1,0358 = 0,77685 m3 kg-1 .

On a donc U = m u et V = m v .

Nous avons un mélange liquide-vapeur ; on cherche dans l’abaque n°3 la ligne correspondant à

psat = 0,25 MPa.


ℎ𝑥 − ℎ𝐿 1 500−535,3
on obtient : x = ℎ𝐿𝑉
= 2 181,1
= 0.442.

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