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RESULTATS
ervices de logging: mesure des proprietes phy- q ui o nt le plus contribue acette cro issance sont Abu Dhabi,
siques des formations souterraines en vue de la l'Indo nesie, !'Arabie Saoudite , le Mexique, l'Egypte, l'Italie
decouverte et de !'evaluation des reservoirs de et le Bresil.
petrole et de gaz; services pour le conditionne-
ment et la mise e n production des puits. Les En 1981, l'activite des se rvices d 'inte rpretation des logs
services de logging sont effectues au moyen de par ordin ateur a augmente globale me nt de 50%. Cette
sondes electroniques descendues dans les puits a l'extre-
c ro issa nce res ulte d 'un effo rt co ntinu d 'inves tisse me nt
mite d'un cable conducteur. lis sont mis en oeuvre dans po ur develo ppe r les centres d' inte rpre tatio n et les rappro-
78 pays.
che r des clie nts et aussi de !'exte nsio n de !a gamme de
services p roposes aux clie nts.
Le re mplaceme nt des camio ns laboratoires par des
ca mio ns csu info rm atises s'est po urs uivi a un rythm e
Le chiffre d'affaires global des services de logging a rapide: 394 unites supp le me ntaires ont e te mises e n
augmente de 38% par rapport a 1980. service e n 1981. A l'he ure actue lle, 83% de !'e nsemble
En Ame rique du Nord, le chiffre d 'affaires a augme nte des ope rations e n trou o uve rt sont effectues avec des
de 42 % e n raison du nivea u e leve de l'activite de fo rage unites csu.
aux Etats-Unis: a !a fin de l'annee il yavait e n service 4.530
appareils de forage soit une augme ntation de 36%. Les Un no uveau centre d'etudes a ere o uve rt a Austin, au
progressions les plus impo rtantes o nt ete enregistrees Texas. Son activite po rte ra sur !'instrume ntatio n de sur-
dans les secte urs d 'Anad arko Bas in (Oklaho ma), de face, !a te lemes ure par ca ble e t Ia transmissio n des do n-
Willisto n Basin (montagnes Roche uses), d'Austin Chalk nees. Lo rsque les installatio ns sero nt terminees e n 1982 ,
(Texas) et, offshore, dans !a partie o rie ntale du go lfe du l'effectif du centre compte ra plus de 100 inge nie urs e t
Mexique . Le chiffre d 'affaires des services de logging dans tec hnicie ns. La constructio n d 'un centre pe rm ane nt, re -
le contine nt nord-ame ricain a fo rte me nt augmente malgre rh-ese ntant un investisseme nt de 10 millions de do llars, est
une baisse sensible de l'activite au Canada, resu ltant de e n co urs.
!'applicatio n du Programme e ne rgetique natio nal. En 1981,
214 appare ils de forage o nt ete transfe res du Canada aux En o utre, un centre destine a Ia fabrication des charges
Etats-Unis et le nombre de p uits fo res au Canada a diminue cre uses explosives, utilisees po ur Ia mise e n productio n
des puits de pe trole , a e te o uve rt a Rosharo n, pres de
de 25%.
Ho usto n, au Texas. Le centre, qui gro upe ra 150 e mployes a
En Eu rope, e n Afrique, e n As ie et e n Ame rique latine, Ia fin de 1982, aura po ur fonctio n de developper et de
le chiffre d'affaires des services de logging a augme nte de fabriqu er des charges cre uses a hautes pe rformances. La
35 %. Les plus fo rtes progressio ns o nt ere e nregistrees e n produc tio n e nvisagee po ur 1982 est de plus de 800.000
Extre me-Orie nt ( 43%) e t au Moye n-Orie nt ( 44%). Les pays charges, soit le do uble de ce lle de 1981.
LE RECRUTEMENT DES
INGENIEURS DES SERVICES
DE LOGGING
u cours de !a derniere decennie, l'activite
des services de mesures dans les son-
dages, ou logging, a double tous les trois
ans. En 1981, le chiffre d'affaires a depas-
se 2 milliards de dollars . Pour faire face
a cette croissance, il est necessaire de re-
cruter et de former chaque annee de nouvelles equipes
d'ingenieurs pour effectuer des mesures dans les puits de
petrole. Bien qu'a l'heure actuelle Ia demande d 'ingeni-
eurs diplomes depasse largement l'offre, Schlumberger a
recrute 1.300 ingenieurs de terrain en 1981 et devra en re-
cruter plus de 1.450 en 1982. Le recrutement est done une
activite primordiale et permanente chez Schlumberger.
Le travail d'ingenieur des services de logging ne plait
pas a tout le monde. L'ingenieur qui vient d'etre recrute
doit commencer par apprendre son metier durant trois
annees d'etudes et de formation. II peut etre affecte dans
tous les pays ou !'on cherche du petrole, et bien souvent
dans des endroits isoles. Sur le lieu de forage, l'ingenieur
Une joumee de recrutement a l'universite du Texas, a Austin. La presence d'un camion lahoratoire csu et d'un instrument de
logging (qu'on voit pose sur des chevalets)facilite les explications sur l'activite de l'ingenieur de terrain. ·
7
SECTEUR SERVICES PETROLIERS
SERVICES DE FORAGE ET DE MISE EN PRODUCTION
RESULTATS
e chiffre d'affaires des Services de forage et
de mise en production a augmente de 28% en
1981. Cette progression, dont a beneficie
chaque societe du groupe, est due a une forte
activite qui s'est maintenue dans toutes les
regions.
SERVICES DE FORAGE
Forex Neptune: forage sur terre et en mer.
• Le chiffre d'affaires a progresse de 28% par rapport a
l'annee derniere. Ala fin de 1981, le pare du groupe Forex
Neptune reunissait 56 appareils de forage sur terre et 17
appareils de forage en mer. Le coefficient moyen d'utilisa-
tion de ces appareils a ete de 92%. En outre, la Societe
exploite sous contrat dix unites appartenant a des tiers.
Trois plates-formes auto-elevatrices, Trident 6, 7 et 8, ont
ete mises en service pendant l'annee. Une nouvelle plate-
forme du meme type, Trident 9, doit etre livree en mars
1982. Cinq appareils de forage sur terre ont ete com-
rpandes. Des operations de forage ont commence aux
Etats-Unis en mai 1981; quatre appareils y sont actuelle-
ment en service.
Les Analystes: analyse des parametres de forage recueillis
pendant le forage en surface et au fond du trou.
• Le chiffre d'affaires a augmente de 42% par rapport a
1980. L'activite a progresse particulierement en Europe, en
Afrique et en Asie, ainsi qu'en Amerique latine. En octobre,
un nouvel equipement de surface, designe sous le nom de
Total Concept III, a ete mis en oeuvre. Ce systeme permet
une plus grande efficacite dans la presentation des don-
nees. En decembre, plusieurs operations de mesures pen-
dant le forage (MWD) etaient en cours dans le golfe du
Mexique, en mer du Nord, et au large des cotes d'Espagne
et de la Cote d'Ivoire.
SERVICES D'ESSAI ET DE CONDITIONNEMENT
Flopetrol: essais de production, mesures de pression, ges-
tion de la production et reconditionnement des puits, en
Europe, en Afrique, en Asie et en Amerique latine.
• Le chiffre d'affaires a augmente de 27%; les plus fortes
progressions ont ete enregistrees en Extreme-Orient, au
Moyen-Orient, dans la region mediterraneenne, au Vene-
zuela et au Mexique. Les mesures de pression de haute
precision, les essais de production des puits et les services
des laboratoires PVT (pression, volume, temperature) ont
fortement contribue a ces resultats.
Johnston-Maceo: essais de production, mesures de pres-
sion, gestion de la production, reconditionnement des
puits et location d'outils de forage, aux Etats-Unis et au
Canada.
• Le chiffre d'affaires a depasse de 42% celui de 1980. Les preparer a l'examen de maitre-sondeur. Apres l'avoir
services d'essais dans les puits et Ia location d 'outils de passe, certains d'entre eux seront appeles ulterieurement
forage ont enregistre les progres les plus importants. asuivre d 'autres stages a Pau avant d 'etre promus chefs de
chantier. Au cours de leur carriere, chefs de chantier et
SERVICES DE POMPAGE
maitres-sondeurs suivront periodiquement des stages
Dowell Schlumberger (fl.liale a 50%): cimentation et sti- d'une semaine pour assimiler les nouvelles techniques.
mulation des puits, forage directionnel, en Europe, en La formation des ingenieurs prend dix-huit mois, dont
Afrique, en Asie et en Amerique latine. cinq a !'ecole de Pau; les ingenieurs suivent tousles cours
• Le chiffre d'affaires a augmente de 23%, Ia plus forte donnes aux techniciens.
progression ayant ete enregistree en Extreme-Orient, au 11 existe un autre centre de formation situe aWarri, au
Moyen-Orient et en Afrique. Deux nouveaux navires de Nigeria; l'enseignement est dispense par des Nigeriens.
stimulation, The Normand Providence et Bigorange 17, ont Les 15 appareils de forage operant actuellement dans ce
ete mis en service en 1981, l'un en mer du Nord et !'autre au pays sont manoeuvres par un personnel nigerien, y com-
Bresil. Un centre de formation a ete ouvert a Sharjah, dans pris les maitres-sondeurs et les chefs-mecaniciens.
les Emirats Arabes Unis. Etant donne le rythme d'expansion de la Societe, de
nouveaux centres de formation seront necessaires. Deux
ecoles seront prochainement ouvertes en Extreme-Orient
et en Afrique occidentale.
L'ECOLE DE FORAGE DE
FOREX NEPTUNE
orex Neptune, dont le pare comprend 73 appa- ECHAN1'1LLONAGE E1'
reils de forage sur terre et en mer, est aujour-
d'hui l'une des premieres societes de forage . ANALYSE DES FLUIDES
L'expansion de Forex Neptune a ete rapide et DES RESERVOIRS
la Societe attache une grande importance au
recrutement et a Ia formation de son person- es societes petrolieres procedent perio-
nel. Le principal centre de formation, qui a ete agree par diquement a des essais dans les puits d'hydro-
!'Association internationale des entreprises de forage , est carbures. Ces essais interviennent apres que,
situe a Pau. En 1981, 210 recrues, dont 182 futurs foreurs et dans un puits fore , on ait decouvert des zones
28 ingenieurs, y ont fait des stages. d'hydrocarbures, ensuite pour suivre !'evolu-
Forex Neptune recrute des jeunes gens sans experi- tion de Ia production et, enfin, lorsque celle-ci
ence et leur apprend le metier. Le personnel enseignant decline, pour diagnostiquer les raisons de ce declin et
reunit des chefs de chantier et des maitres-sondeurs ayant determiner les mesures a prendre pour prolonger la vie
une longue pratique professionnelle. du puits. Les essais de puits constituent une part impor-
L'ecole de Pau comporte sur un vaste terrain des salles tante de l'activite de Schlumberger dans les champs petro-
de classe et des ateliers couvrant quelque 800 m 2 . Les liferes.
enseignants disposent d 'equipements d 'une valeur de L'une des etapes importantes dans Ia vie d'un reservoir
trois millions de dollars pour mieux expliquer a leurs de gaz ou de petrole se situe entre le forage des puits de
eleves tous les aspects du forage. Les installations exteri- decouverte et !'installation en surface des equipements de
eures comprennent deux appareils de forage et un son- production. C'est alors que !'on procede ades etudes pour
dage de 1.300 metres, dote d'un systeme d'injection d'air evaluer les reserves et le taux de recuperation, pour
permettant de simuler les eruptions. D'autres simulateurs, organiser les methodes de mise en production des puits et,
disposes dans les salles de classe, permettent de repro- enfin, pour definir les installations de production du gise-
duire des accidents qui pourraient n'intervenir que rare- ment. Certaines des donnees necessaires a ces etudes pre-
ment dans Ia carriere d 'un foreur. Les e leves peuvent liminaires proviennent d'un ensemble de mesures faites
apprendre !'usage d'equipements identiques a ceux qu 'ils en laboratoire sur des echantillons de fluides provenant
auront a utiliser sur le terrain. Cette methode conduit a de du gisement. II s'agit des mesures PVT-pression, volume,
bons resultats sur le plan de la securite; les statistiques in- temperature. Flopetrol procede a ces mesures dans ses
diquent, en effet, que le nombre des accidents est en baisse laboratoires situes en France, au Nigeria, dans les Emirats
quand il s'agit d'employes formes a !'ecole de Pau. Arabes Unis et a Singapour.
Les nouvelles recrues suivent d'abord pendant quatre Les echantillons de fluides sont generalement preleves
semaines des cours les initiant aux differentes phases du dans le puits, au niveau de Ia zone productrice, au moyen
forage. Ils doivent apprendre les taches dont s'acquitte une d'un echantillonneur qui est descendu dans le puits a
equipe de foreurs, se familiariser avec les regles de se- l'extremite d ' un cable non conducteur. Les fluides re-
curite et connaitre l'equipement. Les eleves ayant reussi les cueillis dans l'echantillonneur sont sous pression et
epreuves de selection font un stage sur le terrain et chacun doivent etre transferes dans des bouteilles speciales pour
doit occuper successivement tous les postes de travail sur etre expedies au laboratoire PVT. 11 est possible egalement
un appareil de forage . Un an plus tard, ils retournent a de pre lever des echantillons de petrole et de gaz au niveau
!'ecole pour deux semaines. Apres deux ans encore, passes du separateur de production pendant l'essai d'un puits, et
sur le terrain , ils suivent a nouveau des cours pour se de les combiner ensuite en laboratoire pour reconstituer
10
A bord de la platejorme Rio Colorado au large des cotes argentines, Armin Breitling, un ingenieur de Flopetrol, a droite,
dirige les essais de production d'un puits. Au cours de ces essais, on preli!Ve des echantillons du petrole et du gaz produits pour
les jaire analyser en laboratoire.
le fluide initial. Flopetrol et Johnston-Maceo fournissent • le point de bulle: c'est Ia pression a laquelle le gaz
des services d'echantillonnage des fluides au fond du puits nature! dissous dans le petrole brut se separe, sous forme
et au separateur, le premier en Europe, en Afrique, en Asie de bulles, du liquide;
et en Amerique latine, le second en Amerique du Nord. • le volume du gaz dissous: le gaz se separe du petrole
Au laboratoire, les echantillons font !'objet de diverses lorsque Ia pression diminue au-dessous du point de bulle
mesures physiques et chimiques. Le premier objectif est jusqu'a atteindre la pression atmospherique. Cet essai, que
de simuler le comportement de ces fluides en fonction de !'on appelle etude de depletion du reservoir, permet de
!'evolution des conditions existant dans le reservoir, du simuler le comportement des fluides durant la phase de
demarrage de la production jusqu'au moment ou le reser- production du gisement;
voir s'epuise et que Ia pression decline. L'autre objectif de
ces essais est de determiner Ia composition des hydrocar- • le volume du gaz nature! et du petrole brut stabilise,
bures produits et leur valeur commerciale. que !'on peut recuperer lorsque le fluide du reservoir est
La plupart des mesures de laboratoire consiste a modi- "detendu" dans un separateur; cet essai simule ce qui se
fier Ia pression a laquelle est sou mise l'echantillon, tout en produira en fait dans les separateurs qui seront installes
le niaintenant a une temperature constante. On observe sur le champ de petrole;
alors les variations que subissent les volumes de la phase
liquide et de Ia phase gazeuse. On analyse en outre Ia • Ia viscosite du petrole brut a Ia pression eta Ia tempera-
composition chimique des differentes phases. ture du reservoir.
Les echantillons de fluides sont places dans des cel- On effectue egalement des analyses chimiques du
lules de laboratoire a des temperatures eta des pressions fluide initial du reservoir et des phases gaze uses et liquides
similaires a celles existant dans le reservoir. Puis ils sont qui se succedent durant les etudes de depletion et de sepa-
soumis a un certain nombre d'essais afin de determiner: ration. Quelque 600 composants peuvent etre identifies.
11
MESURE, REGULATION ET COMPOSANTS
MESURE ET REGULATION-EUROPE
RESULTATS
e chiffre d'affaires du secteur Mesure et Re-
gulation-Europe a baisse de 4% en 1981. Ex-
prime en monnaies nationales, il a augmente
de 18%. Dans cette progression est indus le
chiffre d'affaires de Balteau International de-
puis le 1er juin 1981. Si l'on exclut Balteau, le
chiffre d'affaires du secteur Mesure et Regulation-Europe,
exprime en monnaies nationales, a augmente de 13%.
Les depenses d'etudes et de recherche se sont elevees
a43 millions de dollars et les investissements ont atteint 67
millions de dollars.
Dans !'analyse qui suit, les comparaisons de chiffres
d'affaires, d'une annee a !'autre, sont exprimees en mon-
naies nationales.
12
Flonic a ete selectionne par un groupe de banques
franc;aises pour realiser une serie pilate de la nouvelle
carte de credit mise au point par la Societe pour le transfert
electronique des fonds.
Sereg: equipements de contr6le industriel, robinetterie
industrielle, vannes nucleaires et petrolieres.
• Le chiffre d'affaires a augmente de 14%. Les vannes
nucleaires a hautes performances ont enregistre la crois-
sance la plus importante. De fortes ventes de vannes pe-
trolieres ont egalement contribue a ce resu ltat.
Division Services: equipement et services lies ala distribu-
tion de l'eau, services d'entretien des chaudieres, pompes
a essence, canalisations industrielles.
• Le chiffre d'affaires a augmente de 16% en raison sur-
tout des activites liees a la distribution de l'eau eta l'entre-
tien des chaudieres a gaz. En outre, les commandes con-
cernant !'installation de canalisations pour les centrales
nucleaires ont progresse sensiblement.
Division Internationale: compteurs d'electricite, d'eau et
de gaz et autres equipements fabriques dans plusieurs pays
d'Europe (en dehors de la France et du Royaume-Uni) et
d' Amerique latine.
• Le chiffre d 'affaires , exprime en dollars, a diminue de
8% en raison du raffermissement du dollar par rapport a
la p lupart des monnaies. La demande de compteurs
d'electricite et de gaz a generalement ete soutenue; les
meilleurs resultats ont ete enregistres par l'Espagne et
l'Autriche. Deux nouvelles usines ont ete mises en service
en 1981: l'une a Dordrecht, en Hollande et !'autre a Cam-
pinas, au Bresil.
Division Royaume-Uni: compteurs d'electricite et relais, ins-
truments pour l'aeronautique et l'industrie, instruments
electroniques, systemes de simulation, capteurs, systemes
de test automatique.
• Le chiffre d'affaires a augmente de 6%, en depit de la
recession qui se poursuit au Royaume-Uni. Les secteurs
des systemes de test automatique de Membrain et des
capteurs de Weston ont continue leur nette progression. Le
volume des commandes a augmente de 40%, dont une part
importante pour !'exportation des systemes de simulation
de Solartron et d'equipements Membrain.
quence tels que les vibrations ou les donnees de radar; en electronique. Malgre ces contraintes, il est possible de
outre, il demeure un risque de perte de transmission dans realiser un enregistrement numerique haute densite, com-
les phases les p lus critiques de l'essai, par exemple, au portant jusqu'a 28 canaux ayant chacun une capacite de
cours des mouvements relatifs rapides de l'avion par rap- quatre megabits par seconde.
port a Ia station de reception, !'occultation par un arbre ou Au sol, l'antenne de la station de reception re<;oit de
par un hangar pendant l'atterrissage. Les essais en condi- l'avion un signal plus ou moins affaibli, ou noye dans le
tions particulieres d'environnement, par exemple en re- bruit, selon la distance et !'orientation. Des synchroniseurs
gions arctiques ou dans les deserts, se font souvent sans et des decommutateurs reussissent a extraire de ce signal
infrastructure au sol, rendant Ia telemesure impossible. !'information utile; on peut alors soit l'enregistrer, soit Ia
Pour ces raisons, !'usage est de faire appe l aux deux tech- traiter en temps reel pour reconstituer la correspondance
niques en transmettant les informations par telemesure entre Ia grandeur enregistree et la valeur physique de la
chaque fois que possible mais en conservant a bord un mesure. Cela realise, il devient possible de visualiser, sur
enregistreur magnetique ou se trouve sauvegardee la rota- un ecran de te levision, les parametres selectionnes par
lite des donnees. l'ingenieur d'essai, qui peut alors donner par radio des
Enertec est en mesure de fournir !'ensemble de la instructions au pilote pour modifier eventuellement les
chaine d'acquisition de bord: les capteurs, les moyens de conditions de l'essai.
concentration et de mise au format des donnees, les dis- Les normes d'interchangeabilite des bandes magneti-
positifs de transmission radioelectrique et les materiels ques enregistrees sont telles qu'un meme derouleur de
d' enregistrement. lecture au sol peut exploiter indifferemment les bandes
Les enregistreurs magnetiques destines aces applica- enregistrees a bord ou au sol en sortie de telemesure. Ces
tions sont specialement con<;us pour supporter les con- depouillements permettent en outre de presenter les re-
traintes particulieres d'environnement. Ils doivent resister sultats a ['ingenieur d'essai SOLIS des formes diverses: ta-
aux vibrations, aux chocs, a des accelerations atteignant 10 bleaux, courbes, histogrammes, reconstitution de trajec-
fois celle de Ia pesanteur, supporter des temperatures de toire, calculs de duree de vie, limites du domaine devol.
stockage sur parking de -40° ou de fonctionnement en Outre le materiel embarque, Enertec fournit !'en-
soute de +70° Les. limitations de volume ont conduit a semble des systemes d'enregistrement magnetique au sol,
l'emploi de bobines de bande magnetique superposees et de depouillement et d'interpretation des donnees, ainsi
aux techniques les plus recentes de miniaturisation en que les logiciels correspondants.
15
MESURE, REGULATION ET COMPOSANTS
SANGAMO WESTON
RESULTATS
e chiffre d'affaires de Sangamo Weston a aug- me nt diminue e t le niveau des co mmandes est reste faib le
mente de 8%. Des progressions ont ete e nre- pendant to ute l'annee. En fin d'exercice, les commandes
gistrees dans les ventes de compte urs d'elec- avaient baisse po ur !'e nsemble des produits.
tricite domestiques et industrie ls, d'equipe-
ments e lectro-optiqu es et de cameras. Aux Instruments: instruments destines a l'industrie aerospatiale
Etats-Unis et au Canada, le ralentissement de et a la recherche, enregistreurs de performance pour ve-
l'activite eco nomique a affecte Ia plupart des unites. Rixon, hicules, equipements photo-electriques.
en particulier, a ete severement touche: les commandes • Le chiffre d 'affaires est stationnaire. La demande
d'equipements pour les telecommunications om fl echi de d'equipements po ur l'industrie aerospatiale e t d 'instru-
plus de 50% par rapport a 1980. Globalement, le vo lume ments analogiques fabriques par Weston Instruments a ete
des commandes est demeure station naire e t le carnet souten ue. Les res ultats d 'Engle r so nt deme ures stables
n'avait augmente que de 7% en fin d'annee. malgre une faiblesse pe rsistante dans les entreprises de
Gestion de l'energie electrique: compteurs et equipements camionnage qui utilise nt les tachographes et les odometres
pour la distribution de l'electricite. d'essie u.
• Le chiffre d'affaires a progresse de 1%. Les vemes de Rixon : modems (modulateur/demodulateur) et autres
compte urs d'e lectricite, monophases et polyphases, o nt equipements lies ala transmission de donnees entre termi-
augmente q ue lque pe u aux Etats-Un is malgre un ra len- naux d'ordinateurs.
tissement sensible dans le secte ur immobilier reside ntiel • Le chiffre d'affaires a baisse de 9%. Les mode ms agrande
et industrie l. Les livraiso ns d'enregistreurs de controle et vitesse surtout ont ete affectes: les ventes ont baisse de 30%.
de facturation et de systemes pour Ia regulation de Ia Un niveau excessif des stocks chez les distribute urs et Ia
consommation ont ete inferie ures aux previsions. restructuration des reseaux tele phoniques aux Etats-Unis
Systemes Fairchild-Weston: equipements d'acquisition de ont e u un e ffet negatif sur les ventes et les commandes. Le
donnees optiques et electro-optiques, systemes de traite- carnet de commandes e n fin d'annee avait baisse de 46%.
ment des signaux utilises par l'aerospatiale et la defense, Condensateurs: condensateurs destines a l'electronique et
equipements de commandes pour generateurs nucleaires. condensateurs de puissance pour la distribution de
• Le chiffre d'affaires a progresse de 25%. Les systemes l'electricite.
e lectro-optiques, parmi lesq ue ls les cameras installees • Le chiffre d'affaires a baisse de 4%. Les ventes des con-
dans les postes de pilotage et les equipe me nts de recon- densateurs au mica et des condensateurs electrolytiques o nt
naissance, ont enregistre une croissa nce de 40%. Le carne t flechi du fait de Ia recession qui a frappe l'industrie e lec-
de commandes pour ces deux derniers materie ls a pro- tronique. Les co ndensateurs au mica o nt ete particuliere-
gresse de 55% par rapport a 1980. ment to uches et les ventes ont baisse de 25%. Les econo mies
Systemes de donnees: systemes d'acquisition et de trans- d 'e nerg ie ayant co nduit les soc ie tes d e production
mission des donnees, equipements de surveillance et de d'electricite a utilise r des equipements plus efficaces, les
commande, enregistreurs magnetiques. ventes des condensateurs de puissance ont augmente de
35%. Le niveau des commandes de conde nsateurs pour
• Les ve ntes d 'equipe ments de telemes ure o nt augme n- l'electronique e t des co ndensate urs de puissance s'est
te de 9%. Les ve mes d 'enregistreurs magnetiques om forte- raffermi au cours du second semestre.
La derniere mise au point d'un systeme centralise de commande pour champs petroliers, a la division Systemes de donnees de
Sangamo Weston, a Sarasota, en Floride. Ce systeme est destine au contr6le de la production de puits offshore, dans le golfo
d'Arabie.
18
presente des garanties de fiabilite et de fonctionnement
dans les environne ments difficiles existant sur les plates-
formes offshore.
Les co mmunicatio ns entre les plates-formes et les cen-
tres de calcul et de commande sont ass urees par radio et
par un reseau de cables so us-marins. Tous les eq uipe-
ments de communication sont egalement fournis par Ia
division.
AUTOMATISATION
DE LA PRODUCTION
eux divisions de Sangamo Weston, celle
de Ia Gestion de l'electricite a Oconee et
celle des Condensateurs a Picke ns, e n
Caroline du Sud, o nt installe des sys-
temes de montage et de test automa-
tiques afin d'accelerer Ia pro du ctio n.
C'est la premiere phase d'un programme a long terme
entrepris par Sangamo Weston pour ame liorer Ia produ cti-
vite par l'automatisation.
La division de Gestion de l'electricite fabriqu e des
compte urs d'electricite pour les secte urs domestique et
industriel. Un compteur compone, esse ntiellement, un
e nsemble d'e ngrenages et de totalisate urs qui servent a
mesurer et a affi cher l'e ne rgie consommee. L'assemb lage
de ces petites pieces est un e so urce d 'e rre urs e t prend
beaucoup de temps. On a done conc;u une ch:1ine auto-
matique d'assemblage integree a Ia chaine des ope ratio ns
manuelles. Cette nouvelle organisation permet d 'ass ure r
le montage d 'un compte ur routes les cinq a sept secondes
et d 'a ugme nter de 100% Ia production des co mpte urs
d'e lectricite domestiques.
La nouvelle chaine comprend quinze posres automa-
tiques et chacun d'eux a un e fonction specifiqu e . Ils sont
associes pour Ia plupart a des robots qui place nt automa-
tiquement les pi eces dans les so us-ense mhles. A chaq ue
poste, la position des pieces montees par les postes prece- Miranda Chapman prepare un equipement de test en vue du
dents est contr6lee electroniquement. Si une piece vient a contr6le automatique d'une serie de condensateurs electro-
manquer, le poste arrete automatiquement la chaine et lytiques, a l'usine de Pickens, en Caroline du Sud.
emet un signal qui permettra de remedier a la defaillance
et de redemarrer Ia chai ne . ne claque pas. Au second poste, on applique un e te nsion
Le cas de Ia division Condensateurs etait diffe rent. continue pour verifier que les fuites de courant restent
Cette division fabrique des condensateurs, appareils pe r- dans les tolerances permises . Enfin, au troisie me poste, on
mettant d'accum uler l'e ne rgi e e lectriqu e. Ce sont des mes ure les valeurs de Ia capacite et de Ia resistance. Si un
composants importants des circuits electroniques et l'in- condensateur ne satisfait pas a l'un quelconque de ces
dustrie e n co nsomme des millions chaque annee. Chaque tests, il est automatiquement rejete dans l'un des quatre
conde nsate ur a des caracteristiques precises que !'on doit compartiments correspondant chacun a une cause de de-
tester po ur ve rifier qu 'il est conforme aux specificatio ns. fai llance. Au quatrie me poste, les fils sont co upes a Ia
Pour accelerer cette operation , la division Condensateurs a long ue ur conve nable; on dispose e nsuite les co nde nsa-
mis au point deux no uveaux systemes de test automatique: teurs par gro upes pour Ia li vraison.
l'un pour les conde nsate urs electrolytiq ues et !'autre pour L'autre systeme, mis au point pour le test des con-
les condensate urs au mica. clensateurs au mica, mesure plusieurs caracteristiques
Le syste me de test automatique des conde nsate urs electriques. La machine trie les condensateurs et les repar-
electrolytiques est constitue d'un groupe de quatre postes tit e n dix categories e n fo nctio n de Ia valeur de le ur capa-
commandes par des microprocesseurs. Chaque poste est cite et des tolerances.
alimente par des plateaux conte nant 25 condensate urs. Au Depuis la mise e n oeuvre de ces systemes, Ia produc-
premier poste, on applique un e impulsion de tension ti o n des condensateurs electro lytiques a double et celle
assez elevee sur chaque condensateur pour verifier qu'il des condensateurs au mica a ete multipliee par cinq.
19
MESURE, REGULATION ET COMPOSANTS
FAIRCHILD
RESULTATS
a situation economique aux Etats-Unis et en demeurait au meme niveau qu'en 1980. Les ventes des
Europe a severeme nt affecte l'industrie des systemes de test de composants pour les circuits LSI et les
semi-conducteurs eta entraine, po ur Fairchild, memo ires ont flechi de 10% e n raison du ralentissement des
une forte erosion des prix et un flechisseme nt investissements par les fabricants de semi-conducte urs. Les
des commandes. Le chiffre d'affaires de Fair- ventes de systemes de test pour les cartes de circuits im-
child a baisse de 12% par rapport a l'annee primes o nt poursuivi leur progression et ont e ncore aug-
precedente. Les commandes om diminue de 24% et le me nte de 53% par rapport a 1980.
volume du carnet de commandes en fin d'exercice etait tres
inferieur ace qu 'il etait a Ia fin de 1980. Fairchild a comme rcialise plusieurs produits majeurs
En depit de ces conditions defavo rables, Ia Societe con- e n 1981, dont le microprocesseur F9445 a 16 bits. Ce mic ro-
tinue de mettre e n oe uvre un programme ambitieux pour processe ur a hautes perfo rmances est actue lle me nt le sy-
preparer l'ave nir. Les depenses d'etudes et de recherche ont steme le plus rapide qui soit realise sur une seule puce. Vers
atte int 71 millions de dollars, en augme ntation de 44% par Ia fin de l'annee, l'Armee de !'air des Etats-Unis a anno nce
rappo rt a 1980. Poursuivant !'effort qu 'elle avait entrepris qu'e lle avait passe un contrat avec Fairchild pour Ia mise au
!'an dernier, Ia Societe a do uble l'investissement affecte au point d'un microprocesse ur plus perfectionne, desti ne au
laboratoire de recherche de Palo Alto, e n Californie. Les chasse ur F-16.
investissements en 1981 ont atteint 166 millions de do llars,
Dans le domaine des te lecommunications, le labora-
soit une augme ntation de 75%.
to ire de recherche de Fairch ild a mis au point un circuit
SEMI-COND UCTEURS e lectronique de telephone dans leque l une puce bipolaire
Le chiffre d'affaires du secteur Semi-conducteurs, qui a unique assure les fonctions d'appe l, de so nne rie et de trans-
represe me 74% des ventes de Fairchild en 1981, a baisse de missio n de Ia vo ix. Ce composant sera prod uit par Ia Divi-
18% par rapport a 1980. Bien que le rythme des commandes sio n des produ its lineaires.
se soit ameliore au cours du second semestre, on estime Fairchild a commence e n 1981 la production, e n quan-
que Ia reprise sera lente e n 1982. Le Secteur des semi- tites limitees, de memo ires vives dynamiques de 64K; en fin
conducteurs compre nd deux divisions: celle des circuits d'annee, des echantillons ont ete livres, pour essais, a cer-
analogiques et composants et celle des circu its integres a tains clients. La production e n grande serie est prevue pour
grande ec he lle, o u circuits LSI. Ia deuxie me moitie de 1982.
Vers Ia fin de l'annee 1981, Fairchild et le Departernent
Circuits analogiques et composants: composants discrets de la defense des Etats-Unis o nt regie le contentieux finan-
tels que transistors et diodes, circuits lineaires destines, cier qui les opposait. Ce litige e tait apparu lorsq ue Ia Societe
e ntre autres, aux telecommunications; composants op- ava it vo lo ntaireme nt informe les auto rites de certaines in-
to-electroniques, tels que coupleurs pour fibres optiques. suffisances dans les p roced ures de test appliquees aux semi-
Le chiffre d'affaires a baisse de 9%. Les ventes sont de- co nducte urs rnilitaires du type JAN. La fabrication de ces
meurees faibles pe ndant toute l'annee, particulierement en materie ls a repris au co urs du prem ier semestre 1981 et
ce qui concerne les circuits lineaires et les composants aucune reclamation concernant le ur qualite n'a ete rap-
opto-electroniques. Les livraisons de modules d'allumage et po rtee a Fairchild.
de regulateurs de tension fabriques par Ia division des Au de but de decembre, Fairchild a constate une fuite
composants hybrides, destines a l'industrie automobile, ont dans un reservoir de solvant, a l'usine de San Jose, en
augmente de 30%. Californie. Des analyses o nt mo ntre qu 'un puits d'eau vois in
etait co ntamine. Les autorites competentes ont aussit6t e te
Circuits LSI: circuits integres a grande et a tres grande avisees et le puits a ete ferme. Depuis, la Societe a e mrepris
echelle tels que microprocesseurs, memoires, circuits lo- une e nquete dans toutes ses usines de fabrication de semi-
giques, circuits prediffuses, composants a transfert de co nducteurs se trouvant aux Etats-Unis. Aucune autre fuite
charge, utilisant les technologies MOS, bipolaire et CMOS. n'a ete decelee; on a constate cependant q ue, dans certains
Le chiffre d'affaires a flechi de 25%. La chute des prix qui sites, le sous-sol etait, par endro it, co ntamine; des analyses
s'est poursuivie pendant toute l'annee a touche !'ensemble o nt montre que les reserves d'ea u voisines n'avaient pas ete
des produits, mais surtout les memoires MOS et les circuits affectees.
numeriques. Les co mmandes, q ui o nt decline au co urs des Bie n que Fairchild n'estime enco urir, en la matiere, au-
trois premiers trimestres, ont manifeste une certaine reprise cune responsab ilite susceptible de peser notablement sur
au cours du quatrieme. En fin d 'an nee, les ve ntes de - ses res uJtatS et qu 'aucune action n'ait ete intentee aCe j OUL~
passaie nt to ujours les entrees e n commande. on ne sa urait prejuger de Ia possibilite de suites judiciaires.
EQUIPEMENTS DE TEST AUTOMATIQ UE
Equipements de test automatique : equipements assistes
par ordinateur pour le contr6le des semi-conducteurs, des
cartes de circuits imprimes et des so us-ensembles.
Le traitement des plaquettes de silicium a l'usine de Fairchild
Le chiffre d'affaires a augmente de 7% en 1981, cepen- de San jose, en Californie. Sur chacune d 'elles sont montees
dant que le vo lume du carnet de commandes en fin d'annee des centaines de circuits integres.
20
MESURE, REGULATION ET COMPOSANTS
FAIRCHILD
Premiers stades de la construction d'un ensemble de cinq batiments pour Fairchild, a Pt~yallup, dans l'Etat de Washington. Ces
hatiments regrouperont l'activite relative au.x circuits bipolaires. La production commencera au quatrieme trimestre de 1982.
22
UN TELEPHONE SUR
UNE PUCE
MICRO·ELECTRONIQUE
es equipes du Centre de recherche avancee
de Fairchild a Palo Alto ont reussi a loger
!'ensemble des circuits d'un telephone sur
une puce micro-electronique. Celle-ci assure
les fonctions d'appel, de sonnerie, de recep-
tion et de transmission de la parole.
L'idee d'un telephone entierement electronique est ap-
parue depuis !'invention du transistor en 1948. Mais la com-
plexite des fonctions de signalisation, de sonnerie et de
transmission de la voix-essentiellement assurees par des
circuits analogiques-combinees a celles des circuits d'ap-
pel et d'interconnexion-qui sont numeriques-avait voue
a l'echec routes les tentatives faites jusqu'a present pour
reunir !'ensemble des circuits d'un telephone sur une puce.
L'utilisation du procede Fairchild Isoplanar de logique a
injection integree (PL) a enfin permis cette realisation.
Il s'agit d'un semi-conducteur bipolaire, appele Mono-
tel, qui assure routes les fonctions des telephones actuels.
Ce dispositif fonctionne sur la faible puissance electrique
transmise par la ligne telephonique et ne requiert pas de
source locale exterieure. D'autre part, le circuit est si petit
qu 'il permettra de reduire la dimension des combines.
Six des plus grandes compagnies de telephone dans le
monde font actuellement des essais du Monotel. Le circuit Dans les bureaux d'etudes de fa Division des produits
est en effet adaptable a tousles systemes telephoniques exis- linea ires, a Mountain View, en Californie, David jones, au
tants. La production en serie devrait commencer en 1983. premier plan, et john Allen examinent le trace des circuits du
Le marche potentiel est vaste et s'elargit sans cesse. En Monotel. Ce semi-conducteur bipolaire, dispose sur une puce,
1981, quelque 360 millions de combines ont ete installes assure toutes lesjonctions d'un circuit de telephone.
dans le monde. Ce chiffre augmente de 10% par an et il s'y
ajoute un important marche de remplacement. vient enficher la carte a verifier grace a son propre con-
necteur, et qui determinent si le circuit en rant qu'unite
remplit bien ses fonctions; des appareils de test sous
ACCROISSEMENT DES pointes, equipes d 'un ensemble de pointes de touche
YENTES DES SYSTEMES permettant d 'atteindre des points du circuit non directe-
ment relies au connecteur et qui detectent les defauts
DE TEST DE CIRCUITS jusqu'au niveau des composants. Ces deux types
IMPRIMES d'equipements sont commandes par des ordinateurs.
La division Faultfinders ( detecteur de defauts), qui
e chiffre d 'affaires global de Ia division Equipe- construit les equipements de test pour les cartes de cir-
ments de test automatique de Fairchild a aug- cuits imprimes, a commercialise deux nouveaux modeles
mente de 7% en 1981, malgre une conjoncture en 1981.
defavorable. Alors que les ventes des systemes Le premier de ces equipements, le modele 333, est un
de test des composants ont baisse, celles des systeme dit "hybride," car il peut tester les circuits analo-
systemes de test de cartes de circuits imprimes giques et les circuits numeriques d'une meme carte. Il
ont augmente de 53%. combine egalement les deux fonctions du contr6le fonc-
Les systemes electroniques complexes, tels que les tionnel et du test sous pointes. Il a ete commercialise vers
ordinateurs, sont composes de dizaines de cartes de cir- la fin de l'annee 1981.
cuits imprimes . Chacune de ces cartes com porte un grand Le second, le modele 3035, est un systeme hybride de
nombre de circuits LSI (integration a grande echelle) et test sous pointes dont Ia capacite de detection des defauts
peut assurer des fonctions analogiques et numeriques tres est superieure a celle des systemes comparables. Il peut
complexes. Avant d'assembler tous ces circuits imprimes verifier 1.200 points en moins de 10 secondes.
dans les systemes, on fait subir a chaque carte une serie de Fairchild fournit egalement des logiciels qui pro-
tests afin de verifier qu'elle satisfait aux specifications duisent automatiquement les programmes de test appli-
imposees. cables aces deux modeles. Ce logiciel permet d'economi-
Fairchild construit deux categories d'equipements de ser environ 90% du cout de preparation des programmes.
test automatique pour les cartes de circuits imprimes en- Comme le modele 303 qui l'avait precede, le modele
fichables: des appareils de test fonctionnel sur lesquels on 303S est tres bien accueilli sur le marche.
23
LES
ANALYSTES
omme les premiers des hydrocarbures et de defi-
explorateurs, le fo- nir l~s caracteristiques des
reur d'un puits de reservoirs. Les Analystes, en
petrole traverse des revanche, effectuent des me-
terres inconnues, dange- sures en continu, en surface
reuses. Le trepan qu'il com- et dans le puits, sans inter-
mande s'e nfonce dans les for- rompre les operations de
mations geologiques mais forage. Leur objet est d'ame lio-
quelquefois pe ut s'orienter rer l'efficacite et Ia securite
dans des directions imprevi- de ces ope rations.
sibles, vers ces poches de
haute pression enfouies dans 'un des services des
les profondeurs qui sont Ia Analystes s'appe ll e
hantise du foreur. Son souci mud-logging, e n
est done de determiner Ia d'autres te rmes, !'ana-
direction que prend le trou lyse de Ia boue de forage. Le
qu'i l fo re. II veut aussi con- foreur fait circuler dans le
naitre Ia nature des forma- puits, a haute pression, un
tions geologiques que pene- co urant de boue qui a po ur
tre le tre pan. Par ailleurs, objet de ramener les debris
sur le plan economique , les de fo rage a Ia surface, de re-
fo rages deviennent plus froidir et de lubrifier le tre-
couteux au fur et a mesure pan, de contenir les parois
que Ia recherche de petrole du puits et de maintenir
s'intensifie, que les forages l'eq uilibre hydrostatique afin
sont plus profonds et qu 'ils d'eviter une erupti on. Cette
s'effectuent en mer dans "boue" est en realite une so-
des co nditio ns toujours plus lutio n complexe de se ls mi-
difficiles. Toutes ces raisons neraux.
explique nt que Ia sec urite et De Ia surface, e lle est in-
l'efficac ite sont devenues les jectee sous forte pression a
preoccupatio ns majeures des l'interie ur des tubes qui con-
e ntre prises de forage. stituent le train de tiges de
forage; elle descend jusqu'a u
a mesure des para- trepa n et resson avec force.
metres de forage La bo ue remonte ensu ite en-
repond a leur souci. tre les tiges de forage et Ia
Les Analystes, une paroi du puits en e ntralnant
filiale de Schlumberger; four- aut Looney a fait des donneesfournies par l'ordina- avec elle les debris de forma-
nissent au foreur un ensem-
ble d'informations tres pre-
P etudes de biologie ma-
rine. Il dirige une unite des
teur de I'!DEL, no us y incor-
porons les donnees pro venant
tio ns rocheuses brisees par
le trepan ainsi que des traces
cises qui se presente comme Services integres de la societe de !'analyse des boues, no us de petrole et des bulles de
une sone d'electrocardio- Les Analystes. Sur les champs ajoutons un peu de bon sens gaz libe rees par le forage.
gramme. La Societe est instal- de petrole, a terre et offshore, pour en deduire ce qui se Ces debris et ces traces sont
lee dans un batiment mo- ces services aident les foreurs a passe au fond du puits et no us charges d'info rmations: les
derne de Sugar Land, dans travailler plus efficacement et communiquons nos conseils debris indiquent Ia nature
Ia banlieue de Houston au dans une plus grande securite. au representant du client et des formation s trave rsees par
Texas, o u recemment encore Paul Looney a suivi des stages au maftre-sondeur. No us es- le forage; les bulles de gaz et
Ia canne a sucre dominait le de formation d'un an dans sayons generalement de fixer les traces de petrol e appren-
paysage. Partageant Ia voca- plusieurs centres.Schlumberger des limites entre la pression nent aux geologues si les
tion de Schlumberger, Ia So- avant de recevoir sa presente des jluides dans les pores et formations contiennent des
ciete s'appuie sur une tech- affectation. Il est l'un des celle exercee par la boue. Si hydrocarbures.
nologie de pointe pour re- quelque mille employes de la cet ecart est trap faible, cela Les donnees fo urnies par
cue illir et analyser des don- Societe qui travaillent sur le devient dangereux. Pour cela, le mud-logging en dise nt
nees essentie lles a l'industrie terrain: ''No us essayons de il importe de determiner la lo ng sur le chem in parcouru
du petrole. journir aux clients des infor- pression dans les pores, qui est
Cependant, les services mations precises sur la pres- !'information de base recher-
que fournisse nt Les Analystes sion au fond du puits afin de chee: elle nous indique quelle
different des mesures de log- leur eviter des difficultes de est la pression des Jluides a Une equipe des Analystes au
ging Schlumberger. Ces der- forage. Les eruptions peuvent l'interieur de la roche, quelle tra vail sur une platejorme off
nieres interviennent apres in - etre catastrophiques et si no us est sa valeur a un instant shore operant au large des cotes
terruption du forage et apres pouvons les prevenir, no us donne, si elle est en train de mexicaines: Howard Turner, a
que !'on ait remonte le train avons rempli notre mission. changer et comment rester gauche, Tom Pakkala, a droite,
de tiges. Le ur objet est de Pour cela, no us prenons les maitre de la situation. " et Tom Reeder, dans le fond, a
localiser les zones contenant droit e.
24
LES ANALYSTES
pplicon s'efforce
aussi de rappro-
cher les proces- artin D. Schussel dirige, d'interaction visuelle et les re- efficace de dessiner une piece
sus de concep-
tion et de fabrication. Un
M a Applicon, le seroice de
conception des logiciels d'appli-
sultats n'avaient pas grand
interet. No us avons alors in-
et aussi d'ohtenir des donnees
sous !a forme Ia plus exploita-
mur invisible, mais bien reel, cations. Sa fonction est de tegre dans un systeme CAO!FAO ble par le client; de plus, elle
a toujours separe les inge- decider quelles seront les ap- la construction d'un modele introduit une exigence supple-
nieurs d'etudes de leurs plications nouveljes des sys- so/ide qui no us permet d'eva- mentaire dans le processus de
collegues des ateliers. "On temes Applicon. Au sujet de la luer la qua/ite d'un projet, de conception: elle force /es inge-
Ies jette par-dessus le mur" "modelisation des volumes," determiner Ia repartition des nieurs a penser leurs pieces en
est leur maniere de dire qui est la plus recente realisa- masses et meme de produire representation so/ide. On de-
qu'ils ont remis leurs dessins tion, il fait les remarques sui- des illustrations techniques. vrait pouvoir prochainement
a Ia fabrication. Don Fed- vantes: "La modelisation des No us n'avons pas encore trou- faire bouger /es objets les uns
dersen a decide de detruire volumes est une representation ve de piece qui ne puisse etre par rapport aux autres, en
ce mur. "J'espere," dit-il, matbematique d'un objet; elle modelisee. It est neanmoins in- temps reel, defaqon a obseruer
"que les bases de donnees est utilisee comme instrument teressant de noter que ce sont sur l'ecran lese/fots d'inter-
creees par les bureaux de recherche depuis plusieurs les objets en apparence les plus action. Ainsi, l'utilisateurayant
d'etudes pourront etre un annees. £'inconvenient de la simples, comme un ressort ou modelise !'ensemble des ele-
jour directement exploitees plupart des programmes exis- le filetage d'un ecrou, qui sont ments d'un mecanisme tel que
par Ies machines-outils, les tants etait leur manque de SOU · les plus difficiles a modeliser. La la direction d'une automobile,
dispositifs de controle et les plesse. Leur exploitation de- modelisation des volumes pre- pourrait "tourner" le volant et
equipements de test auto- mandai£ trap de tempe·; its sence deux qualites essentielles: obseruer les mouuements du me-
matique. A !'allure ou notre n'of{raient aucune possibilite d'abord c'est une maniere plus canisme dans son ensemble."
secteur d'activite progresse,
32
cet objectif devrait etre at-
teint d'ici cinq ans environ. "
es materiels et les
logicie ls d'Applicon
K astytis Ciedraitis est un
informaticien, specialiste
tiellement une societe de logi-
ciel," indique Kastytis Ciedrai-
de !'Organisation des Nations
Unies. ll existe des centaines
de logicie/. ll est responsahle du tis. "Nos clients programment de machines CN differentes
sont avant tout utili - programme "traducteurs" de leurs machines en COMPACT II, equipees de consoles de com-
ses pour !'etude et Ia Manufacturing Data Systems. taus les mots de cette langue mandes qui ne "parlent'' pas
fabrication des composants L'une des principales ac- in.formatique sont de I'anglais le meme langage. Notre "tra-
e lectroniques. En fait, le pro- tivites de MDSt consiste a.four- courant et utilisent la termi- ducteur"joue le r6le de l'in-
cessus de fabrication de ces nir des "traducteurs" aux nologie de !'atelier, tel que terprete de l'ONU. II traduit les
semi-conducteurs est entiere- utilisateurs de machines nu- "reg/age", "outil", "perqage", coordonnees dimensionelles et
ment automatise; sans que meriques ll s'agit de !ogiciels "usinage". L'utilisateur peut les instructions de trajectoire
so it utilisee une seule feuille qui constituent des interfaces programmer la fabrication des d'outi/s en un code qui, dans
de papier, l'orclinateur con- entre l'outil et le programme pieces et definir le processus fa plupart des cas, est une
trole !'ense mble de ces ope- d'usinage de MDSI Ce pro- d 'usinage de lafaqon qui lui hande perforee et qui est des-
rations. C'est ce processus de gramme est etahli en "COM- convient. Pour se servir du pro- tinee a fa console de com-
CAO/FAO, en fin de compte, PACT II ", un langage informa- gramme, if a hesoin d'un in- mande de fa machine-outil.
qui sera etenclu aux autres tique mis au point par MDSI. terface, qui est le "traducteur", COMPACT II permet a un indus-
secteurs inclustrie ls. A l'heure MDSI a constitue une hih/io- entre COMPACT 11 et fa console triel d 'optimiser !'exploitation
actuelle, Ia fabrication des theque reunissant deja quel- de commande de fa machine. de ses machines-outils en aug-
circuits imprimes est moins que 4.000 traducteurs et leur Par leur nombre et leur di- mentant fa vitesse et fa preci-
automatisee que celle des nomhre aug mente continu- versite, on pourrait comparer sion des operations d'usinage
puces, tanclis que l'automati- ellement. "No us sommes essen- les machines CN aux memhres les plus complexes "
sation est moins courante
33
LES SYSTEMES
ASSISTES PAR ORDINATEUR
RESULTATS FINANCIERS
RESULTATS
D'EXPLOITATION
36
1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981
$1,500
REVENUS FINANCIERS
Les reven us financ ie rs o nt atte int le niveau e leve de $183
millio ns en 1981 compa res~~ $135 millions et $82 millio ns
en 1980 et 1979 respectivement. L'augmentation de 36% e n
1981 par rapport a 1980 est due ;1des taux movens d'interet
plus e leves eta !'augmentation des fonds in~ ·estis. A Ia fin
de 1981, Ia Soc ie te avait $1,66 milliard en depc)ts ;1 terme e t
titres de p lacement, un e aug me ntati on de 3 7% par rapport
;l 1980.
INVESTISSEMENTS
Le 12 janvier 1982, Schlumberger a procecle aux dernieres
FOND PROPRES (MOYENNES ANNUELLES EN ($Millions)
MILLIONS DE DOLLARS) formalites de Ia fusion ci'Applicon avec un e de ses filiales.
RATIO DU BENEFICE NET PAR RAPPORT AUX Cette tran sactio n a ere rea lisee par ec hange d 'acrions e t
FONDS PRO PRES(%) sera traitee sur le plan comp tabl e comme une fusion
1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 d 'interets ("pooling-ofinterests"). La Soc iete a emis en-
37
RESULTATS FINANCIERS
viron 4 millions de ses propres actions en ec hange des Les liquiclites de la Soc iete (Ca isses e t banques plus
actions en circulation d 'Applicon. App licon met au point et Depots a terme et titres de placement, moins les em-
commercialise des systemes graphiques interactifs utilises prunts) etaient de 962 millions de dollars et de 737 mil -
pour Ia conception et pour Ia fabrication ass istees par lions de do ll ars aux 31 decembre 1981 et 1980, respective-
ordinateur. Le chiffre d 'a ffaires et le benefice net ment. L'a ugmentation des liquiclites reflete le niveau e leve
cl 'Applicon pour l'annee 1981 om respectivemem atte int 84 de l'autofinancement.
millions de dollars et 4 millions de dollars.
Le 21 janvier 1981, Schlumberger a procede aux cler-
nieres formalites de la fusion de Manufacturing Data Sys-
tems Inc. (MDSI) avec une de ses fi li ales. Cette transaction a CAPITAL, COURS DES ACTIONS
ete realisee par ec hange cl 'actions et est traitee sur le plan ET DIVIDENDES PAR ACTION
comptab le, depuis 1981, comme une fusion cl'interets. La Le tableau suivant indique, pour chaque trimestre de 1981
Socie te a em is e nviro n 2,9 milli o ns de ses propres actions et de 1980, les cours maxima e t minima des actions or-
en echange des actions en c ircu lation de MDS I clinaires de Ia Societe enregistres a la Bourse de New York,
ainsi que les dividencles verses par action :
COURS D!VlDE NDES
MAXI MINI PAR ACTION
DEVISES 1981*
Les penes de change se sont e levees a 32 millions de Trimestres
dollars en 1981 contre 19 millions de do ll ars et 5 millions premier $78V2 $65 $0,167
de do ll ars, respectivement en 1980 et 1979. Les penes deuxibne 70Ys 58 0,167
enregistrees en 1981 et 1980 som essentie ll ement clues au rroisieme 71 49Ys 0,200
raffermissement du dollar par rapport a Ia plupart des guatrieme 58Ys 51Ys 0,200
devises europeennes. 1980*
Trim estres
premier $54% $39Y<I $0,122
deuxieme 53Y<I 44Y<~ 0,147
IMMOBILISATIONS rroisieme 67Ys 51% 0,147
Les irwestissemems se sont e leves en 1981 a1,06 milliard de guatrieme 87Ys 63 0,167
dollars contre 748 millions en 1980. *Les chi ffres ont ere corriges pour tenir compte de Ia distribu -
La re partition de ces investissements par secteur tion d'une action nouve lle gratuite pour deux anciennes en juin
d 'activite a ete Ia suivante: 1981.
1981 1980 Le nombre d 'actionnaires de la Societe etait d 'e nviron
----------------------------------~------~~
(en millions de dollars) 33.000 le 21 decembre 1981. Aucune restriction legale ou
Services petro Iie rs statutaire ne limite le paiement des diviclendes, Ia pro-
Services de logging $ 526 $357 priete des actions ou le dro it de vote qui leur est attach e.
Forage et mise en production 255 208 Les actionnaires ressortissants des Etats-Unis ne sont assu-
781 565 jettis a aucune retenue a Ia so urce ni a aucun imp6t payable
au gouvernement des Anti ll es neerlandaises en raison de
Mesure, Reg ulation et Composants la possession de ces actions.
Sangamo Weston 20 24
Fairch il d 166 95
Mesure et Reg ulation-Europe 67 59
il l OS! 25 INFORMATIONS SUR LES EFFETS
278 178 DES VARIATIONS DE PRIX
Autres 4 Conformeme nt aux principes comptables en vig u e ut~ cer-
5
taines informations financieres sont presentees ci-dessous
$1.063 $748 apres avoir ete corrigees pour tenir compte des effets des
variations de prix. Ces principes n 'exigent la correction,
se lon ces methodes encore experimentales, que cl 'une
partie des informations decrivant la situati on financiere de
SITUATION FINANCIERE Ia Societe, et l'inclice d 'infl ation specifie est susceptible d e
A Ia fin de l'annee, le fonds de rou lement de la Soc ie te ne pas refleter les effets de I'infl ation sur les comptes de la
s'e levait a 1,64 milliard de dollars, en augmentation de 389 Societe. La Societe suggere done de ne pas considerer ces
millions de dollars par rapport a l'a nnee prececleme. Le informations comme des donnees precises et de ne les
ratio des Valeurs realisables et clispon ibles par rapport aux utiliser qu 'avec une grande prudence lorsqu'il s'agit cl'eva-
Dettes a court terme etait de 1,86. Les postes Clients et lu er les effets de !'inflation o u de faire d es comparaisons.
aLitres debiteurs et Stocks ont augmerne a un rythme infe- Comme !'exigent ces principes comptables, les infor-
rieur a ce lui clu c hiffre d'affaires. mations presentees ont ete recalculees se lon les deux me-
38
thodes des dollars constants et des couts actuels. RESULTATS CONSOLIDES, AJUSTES POUR TENIR COMPTE DES
La methode fondee sur les variations du niveau gene- EFFETS DES VARIATIONS DE PRIX
ral des prix (dollars constants) corrige les elements eva- POUR L'EXERCICE CLOS LE 31 DECEMBRE 1981
lues en couts historiques: stocks et cout des ventes D'APRES LES EN DOLLARS EN COUTS
correspondant, immobilisations et amortissements. Ce ETATS FINANCIERS CONSTANTS ACTUELS
calcul reflete !'evolution du niveau general des prix (dol- (en millions de dollars)
lars constants), telle que mesuree par !'In dice general des (valeur moyenne du dollar en 1981, sauf les montants repris des etats
financier>)
prix a la consommation (Consumer Price Index for All
Urban Consumers-CPI-U) Chiffre d'affaires $5.978 $5.978 $5.978
Conformement aux regles comptables, cet indice, que Depenses
Cout des ventes
la Societe ne considere pas comme un indicateur appro- et des services 3 244 3369 3427
prie car il ne concerne que les activites sur le seul territoire Frais financiers 108 108 108
des Etats-Unis, a ete applique aux operations et aux actifs Autres depenses 780 784 785
aux Etats-Unis aussi bien qu'en dehors de ce pays. Impots sur les
La methode fondee sur les variations de prix speci- benefices 580 580 580
fiques (couts actuels) a pour objet de montrer quelle Benefice net $1.266 $1.137 $1.078
aurait ete !'incidence sur le benefice si tous les produits
Note: Evaluees au 31 decembre 1981 selon Ia methode des couts :lC-
vend us par Ia Societe avaient ete achetes durant l'annee en tuels, Ia v:1leur des stocks serait de 637 millions de dollars et celle des
cours et si toutes les immobilisations avaient ete rempla- immobilisations (nette des amortissements cumules)de 2,8 milliards
cees aux prix de fin d'annee et amorties sur ces nouvelles de dollars. La dotation aux amortissements, telle qu'indiquee dans ce
bases. Le cout actuel des immobilisations a ete determine rapport, s'est elevee a 433 millions de dollars; apres ajustement selon
en utilisant divers indices, calcules par la Societe ou par les methodes des '·dollars constants" et des "coCits actuels," Ia clota-
des sources exterieures, pour chaque categorie d'actifs. tion s'eleverait respectivement a 503 et 563 millions de dollars.
COMPARAISON DE CERTAINES INFORMATIONS FINANCIERES RELATIVES AUX CINQ DERNIERES ANNEES, AJUSTEES POUR
TENIR COMPTE DES EFFETS DES VARIATIONS DE PRIX
EXERCICE CLOS LE 31 DECEMBRE 1981 1980 1979 1978 1977
(sur la base de la valeur moyenne du dollar en 1981, sauj les montants repris des etats.financiers; en millions de dollars saufpour les montants
par action)
Chiffre d'affaires
d'apres Ies etats financiers $5.978 $5.137 $3.641 $2.684 $2.206
en dollars constants 5 978 5 668 4561 3.740 3.309
Benefice net
d'apres les etats financiers 1.266 994 658 502 401
en dollars constants 1.137 987 720
en couts actuels 1.078 937 680
Benefice net par action
d'apres les etats financiers 4,37 3,47 2,30 1,75 1,39
en dollars constants 3,93 3,45 2,52
en coCns actuels 3,72 3,27 2,38
Perte sur les actifs nets monetaires
due ala baisse du pouvoir d'achat 43 23 45
Supplement de valeur en dollars
constants par rap2ort aux coOts actuels* (4) 88 46
Actif net en fin d'annee
d'apres les etats financiers 4 235 3 218 2400 1.900 1.550
en dollars constants 4460 3.757 3 170
en couts actuels 4536 3 895 3 345
Dividendes declares par action
d'apres les etats financiers 0,77 0,63 0,49 0,37 0,28
en dollars constants 0,77 0,69 0,61 0,51 0,42
Cours de !'action en fin d'annee
d'apres les etats financiers 55,88 78,00 41,67 28,07 21 ,55
en dollars constants 54,11 82,20 49,25 37,67 31,54
Indice mo~en des 12rix a la consommation 272,3 246,8 217,4 195,4 181,5
* Difference entre les augmentations de valeur des stocks et immobilisations detenus au cours de I'annee selon qu'ils sont
calcules par Ia methode des dollars constants ou celle des coCns actuels.
39
SCHLUMBERGER LIMITED (SCHLUMBERGER N.V,
ANTILLES NEERLANDA ISES ) ET SOCIETES FIUALES
BILAN CONSOLIDE
ACTIF
AU 31 DECEMBRE 1981 1980
(en milliers de dollars)
40
BILAN CONSOLIDE
PASSIF ET FONDS PROPRES
AU 31 DECEMBRE 1981 1980
(en milliers de dollars)
DETTES A COURT TERME
Fournisseurs, autres creanciers et frais a payer $ 780.066 $ 730.666
Provisions pour imp6ts sur les benefices 623.048 642.940
Emprunts bancaires 428.894 193.488
Dividendes a payer 57.900 47.772
Fraction des dettes a long terme payable a moins d'un an 13.065 68.092
1.902.973 1.682.958
DETTES ALONG TERME 278.339 237.701
AUTRES ELEMENTS DE PASSIF 90.308 86.851
INTERETS MINORITAIRES DANS LES FILIALES 19.080 16.091
2.290.700 2.023.601
FONDS PROPRES
Capital-actions ordinaires 307.210 281.470
Benefices reinvestis 4.167.312 3.110.664
Actions rachetees par !a Societe (evaluees au prix d'achat) (239.889) (173.733)
4.234.633 3.218.401
$6.525.333 $5.242.002
VOIR NOTES SURLES ETATS FINANCIERS CONSOLIDES
41
SCHLUMBERGER LIMITED (SCHLUMBERGER N.V,
ANTILLES NEERLANDAISES) ET SOCIETES FILIALES
RESULTATS
CONSOLIDES
EXERCICE CLOS LE 31 DECEMBRE 1981 1980 1979
(en milliers de dollars)
CHIFFRE D'AFFAIRES
Exploitation $5.783.269 $4.883.944 $3.549.647
Interets et autres revenus 194.669 153.333 91.791
Plus-value sur vente des actions Rowan
(avant imp6ts de $30.131) 99.838
5.977.938 5.137.115 3.641.438
DEFENSES
Cout des ventes et des services 3.243.837 2.813.089 2.061.392
Frais d'etudes et de recherche 240.289 188.152 131.334
Frais de vente 215.100 217.685 173.192
Frais generaux 324.914 299.731 209.981
Frais financiers 107.854 101.752 52.175
Imp6ts sur les benefices 579.969 522.359 354.968
4.711.963 4.142.768 2.983.042
BENEFICE NET $1.265.975 $ 994.347 $ 658.396
Benefice net par action* $ 4,37 $ 3,47 $ 2,30
Nombre moyen d'actions en circulation (en milliers)* 289.486 286.146 286.014
*Ajustes pour tenir compte de Ia distribution gratu ite d'une action nouvelle pour deux anciennes en juin 1981.
VOIR NOTES SURLES ETATS FINANCIERS CONSOLIDES
42
ETAT CONSOLIDE
DES FONDS PROPRES*
ACTIONS ORDINAIRES
RACHETEES PAR LA SOCIETE EMISES
NOMBRE NOMBRE BENEFICES
D'ACTIONS VALEUR D'ACTIONS VALEUR REINVESTIS
(valeurs exprimees en milliers de dollars)
Solde au 1er janvier 1979 13.702.965 $132.665 299.735.667 $255.543 $1.777.117
Rachat par Ia Societe de
ses propres actions 914.175 30.860
Exercice des options d'achat d'actions 860.661 12.629
Benefice net 658.396
Dividendes declares ($0,49 par action) (139.833)
Solde au 31 decembre 1979 14.617.140 163.525 300.596.328 268.172 2.295.680
Rachat par Ia Societe de
ses propres actions 205.200 10.208
Exercice des options d'achat d'actions 731.805 13.298
Benefice net 994.347
Dividendes declares ( $0,63 par action) (179.363)
Solde au 31 decembre 1980 14.822.340 173.733 301.328.133 281.470 3.110.664
Rachat par la Societe de
ses propres actions 1.090.750 67.229
Exercice des options d'achat d'actions (51.554) (537) 919.432 19.810
Benefice net 1.265.975
Emission realisee pour
!'acquisition de MDSI (2.883.220) (536) 5.930 12.730
Dividendes declares ($0,77 par action) (222.057)
So lde au 31 decembre 1981 12.978.316 $239.889 302.247.565 $307.210 $4.167.312
*'Le nombre d'actions et les montants par action ont ete ajustes pour tenir co mpte de Ia distribution gratu ite d'une action nouvelle pour deux ancienn es en juin 1981.
VOIR NOTES SURLES ETATS FINANCIERS CONSOLIDES
43
SCHLUMBERGER LIMITED (SCHLUMBERGER N.V ,
ANTILLES NEERLANDAISES) ET SOCIETES FILIALES
ETAT CONSOLIDE DE
L'ORIGINE ET DE L'EMPLOI DES FONDS
EXERCICE CLOS LE 31 DECEMBRE 1981 1980 1979
(en milliers de dollars)
ORIGINE DU FONDS DE ROULEMENT
Benefice net $1.265.975 $ 994.347 $ 658.396
Ajouter (deduire)-montants n'affectant pas le fonds de roulement
Amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 444.856 335.313 250.197
Plus-value sur !a vente des actions Rowan (69.707)
Participation dans le benefice net des societes mises en
equivalence, moins dividendes re<;us (1981- $10.022;
1980-$11.249; 1979-$8.335) (54.843 ) ( 46.897) (30.147)
Autres- nets (10.84 1) (28.355) (12.474)
Fonds de roulement provenant de !'exploitation 1.645.147 1.184.701 865.972
Actif net de MDSI, remunere par emission d 'actions 19.196
Accroissement des dettes a long terme 61.579 49.605 425.029
Retraits et cessions d'immobilisations corporelles 30.626 24.157 37.148
Diminution des titres de participation dans les societes
non consolidees et des creances a long terme 9.265
Produits de !a vente d'actions aux beneficiaires d'options 20.347 13.298 12.629
Produits de !a vente des actions Rowan, nets d'imp6ts 136.669
Autres- nets (13.308) 4.413 1.396
Total de l'origine du fonds de roulement 1.763.587 1.422.108 1.342.174
EMPLOI DU FONDS DE ROULEMENT
Actif net a long terme de Fairchild 407.747
Investissement dans Rowan 22.379
Accroissement des titres de participation dans les societes
non consolidees et des creances a long terme 1.408 15.066
Achats d'immobilisations corporelles 1.063.316 748.235 503.415
Dividendes declares 222.057 179.363 139.833
Remboursement de dettes a long terme 20.94 1 301.533 66.985
Rachat par !a Societe de ses propres actions 67.229 10.208 30.860
Total des emplois du fonds de roulement 1.374.951 1.239.339 1.186.285
AUGMENTATION NETTE DU FONDS DE ROULEMENT $ 388.636 $ 182.769 $ 155.889
L'AUGMENTATION DU FONDS DE ROULEMENT SE DECOMPOSE COMME SUIT
Augmentation des valeurs realisables ou disponibles
Caisses, banques, dep6ts a terme et titres de placement s 446.295 $ 212.240 $ 239.414
Clients et autres debiteurs 131.984 174.901 249.460
Stocks 22.502 101.525 146.364
Autres valeurs realisables ou disponibles 7.870 10.227 8.753
(Augmentation) diminution des dettes a court terme
Fournisseurs, charges et dividendes a payer (59.528) (92.996) (259.847)
Provisions pour imp6ts sur les benefices 19.892 (151.412) (154.560)
Emprunts bancaires et dettes a moins d 'un an (180.379) (71.716) (73.695)
AUGMENTATION NETTE DU FONDS DE ROULEMENT $ 388.636 $ 182.769 $ 155.889
VOIR NOTES SURLES ETATS FINANCIERS CONSOLIDES
44
NOTES SUR LES ETATS
FINANCIERS CONSOLIDES
M ETHODES COMPTABLES ADOPTEE S ments et modernisations des immobilisations sont capitali-
sees. Les depenses d'entretien et de reparation sont
es etats financiers consolides de Schlu m- imputees immediatement aux frais d'exploitation. Lors de
berger Lim ited ont e te prepares conforme- Ia vente ou de !a cession d'une immobilisation, son prix
ment aux principes comptables generalement d'acquisition et les amortissements cumules correspon-
admis aux Etats-Unis. Dans ce cadre, les prin- dants sont deduits des comptes du bilan et le montant net,
cipales methodes comptables en vigueur dans diminue du prix de vente, est passe en perte ou en profit
le groupe sont exposees ci-dessous. dans les comptes de resultats.
PRlNCIPES DE CONSOLIDATION
PRIMES D'ACQUISITION DES TITRES DE PARTICIPATION
Les etats financiers consolides integrent les comptes de L'excedent du prix d'acquisition sur Ia valeur raisonnable-
routes les filiales importantes dans lesquelles Schlum- me nt estimee de l'actif net des societes acq uises repre-
berger de tient une partic ipatio n majorita ire. Les prin- sente une prime d'acquisitio n; ces primes sont en general
cipales societes dans lesquelles Schl umberger detient une amorties lineairement sur 40 ans. Les amortisseme nts
participation comprise entre 20% et 50% sont inc! uses dans cumules constates a ce titre etaient respectivement de 32
le bilan sous la rubrique "Participations dans les societes millions et de 25 millions de dollars aux 31 decembre 1981
affiliees," pour une valeur egale a!a quote-part de Schlum- et 1980.
berger dans leurs actifs nets ( mise en equivale nce). Les
recettes et depenses de Dowell Schlu mberger, societe du PLANS DE RETRAITE ET D'INTERESSEMENT DIFFERE
secteur des Services petroliers detenue a 50%, ont ete La Societe et ses filiales ont adopte plusieurs plans facul-
incluses dans les rubriques appropriees des "Resultats tatifs de retraite et d'interessement differe en faveur de !a
consolides," au prorata de Ia participation de Schlum- presque totalite de leurs cadres et de le ur personnel, aux
berger. La quote-pan des benefices apres impots des autres Etats-Unis comme dans les autres pays. Ces plans sont
societes mises en equivalence est inc! use dans Ia rubrique presque integralement couverts par des versements effec-
"Interets et autres revenus." tues aupres de trustees, tant pour les services passes que
CONVERSION DES DEVISES AUTRES QUE LE DOLLAR presents. Les charges comptabilisees dans !' exercice sont
Les elements du bilan comptabilises en devises autres que determinees par des actuaires independants.
le do llar des Etats-Unis ont ete convertis aux taux de En France, les principaux regimes de retraite sont
change en vigueur a Ia cloture de l'exercice (taux de etablis par des conventions collectives negociees pour
change courants), a!'exception des stocks, des immobilisa- !'ensemble du pays par tousles employeurs et les syndicats
tions corporelles et incorporelles et des tit res de participa- d'un meme secteur d'activite. Les pensions, lorsqu'elles
tion qui ont ete convertis a des taux en vigueur au moment sont payees, ne le sont pas par l'employeur lui-meme; elles
de leur acquisition o u creation (taux historiques). Les .sont prelevees sur des fonds alimentes par les cotisations
elements du compte de resultats ont ete convertis a des payees obligatoirement par les employeurs dans chaque
taux de change moyens, hormis les amortissements des secteur d'activite et determinees en fonction du salaire des
immobilisations corporelles et incorporelles et les stocks employes. Les cotisations de l'annee sont comptabilisees
qui o nt ete convertis aux taux de change e n vigueur au dans les charges de l'exercice.
moment de leur acquisition ou creation. Les ajustements IMPOTS SUR LES BENEFICES
resultant de ces conversions, ainsi que les profits ou les Schlumberger et ses filiales calculent l'impot a payer sur
penes realises sur les operations de change a terme, sont les benefices en fonction des divers codes et reglements
comptabilises dans les resultats de l'exercice. fiscaux en vigueur dans les nombreux pays dans lesquels
PLACEMENTS A COURT TERME les benefices sont realises. Les taux d'imposition fixes par
Les placements a court terme sont comptabilises au prix les autorites fiscales de ces pays varient considerablement.
d'achat majore des produits financiers a recevoir, et con- Le benefice imposable peut etre different du benefice
cement essentiellement des depots a terme en dollars. avant impots tel qu'il ressort des etats financiers. Dans Ia
mesure ou !a difference est due au fait que certains reve-
STOCKS nus et certains frais peuvent etre imputables a un exercice
Les stocks sont generalement evalues au prix de revient donne pour le calcul de l'impot, et a un autre exercice
moyen ou standard (ce dernier etant alors equivalent au pour Ia determination du resultat comptable, des provi-
prix de revient moyen), ou au prix du marche si celui-ci sions appropriees pour impots differes sur les benefices
est inferieur au prix de revient. sont constituees. Ces provisions n'ont pas ete significatives
IMMOBILISATIONS ET AMORTISSEMENTS en 1981, 1980 et 1979.
Les immobilisations sont evaluees aleur prix d'acquisition Au 31 decembre 1981, environ 4,1 milliards de dollars
diminue des amortissements; les amortissements sont cal- de benefices consolides reinvestis representaient les be-
cules et imputes aux resultats selon le mode lineaire base nefices non distribues des filiales consolidees ainsi que Ia
sur Ia duree probable d'utilisation des immobilisations. quote-part des benefices non distribues revenant a
L'equipement technique petrolier fabrique par !a Societe Schlumberger dans les societes detenues de 20% a 50%. La
est inc! us, au prix de revient, dans les immobilisations. Les politique de Ia Societe etant de reinvestir !a quasi-totalite
depenses encourues pour les remises en etat, remplace- de ces benefices, il n'a done pas ete constitue de provision
45
NOTES SUR LES ETATS
FI:--.IA I'\C IERS C001SOLIDES
48
ZONES GEOGRAPHIQUES-1981 Les transferts entre secteurs
d 'activite et zones geogra-
(en millions de dollars) phiques sont pour !a plupart
AUTRES AJUSTE- effectues aux prix normaux
ETATS- PAYS MENTS TOTAL pratiques a vec les clients hors
UN IS ET EU RO- AUT RES ET ELIMI- CONSO- group e. Certains equzpements
CANADA FRANCE PEENS PAYS NATIO NS LIDE
du secteur des Services p e-
Ch iffre d 'affa ires d 'explo itati o n troliers sont jabriques par ce
Clie nts $2. 11 2 $700 $72 1 $2. 250 $ - $5.783 secteu r: d'autres sont f oum is
Transfe rts e ntre zo nes 363 208 10 318 (899) par le secteur Mesure, Regula-
$2.475 $908 $73 1 $2.568 $(899 ) $5.783 tion et Co mposants. Les actifs
Be ne fice d'explo itati o n $ 603 $ 84 $208 $ 958 $( 45) $1.808 non attribuables sont repre-
sentes principalement p ar des
Frais fin ancie rs (108)
In te re ts e t autres revenus placements a court terme.
mains autres frais - $49 146 Au cours des exercices clos
les 31 decembre 1981, 1980 et
Bene fice ava nt imp6 ts $1.846
19 79, !a Societe n 'a realise
Au 31 dece mbre a vec aucun client ou orga-
Actifs attribuab les aux nisme p ublic un chiffre
zo nes geog raphiqu es $1.971 $702 $485 $1.818 $( 177) $4.799 d'affaires superieur a 10% du
Actifs no n attribuabl es 1.726 chiffre d'affaires consolide.
To tal des actifs $6 .5 25
49
NOTES SURLES ETATS
FINANCIERS CONSOLIDES
INFORMATIONS SUPPLEMENTAIRES
Le chiffre d'affaires d'exploitation et le cout correspondant RAPPORT DES
des produits vendus et des services fournis s'analysent REYISEURS COMPTABLES
comme suit: PRICE WATERHOUSE LE 10 FEVRIER 1982
EXERCICE CLOS LE 31 DECEMBRE 1981 1980 1979 153 EAST 53RD STREET
(en millions de dollars) NEW YORK 10022
Chiffre d'affaires d'exploitation
Ventes $2.058 $2.128 $1.557 RAPPORT DES REVISEURS COMPTABLES AUX ADMINISTRA-
Services 3.725 2.756 1.993 TE DRS ET ACTIONNAIRES DE SCHLUMBERGER LIMITED:
$5.783 $4.884 $3.550 A notre avis, les e tats finan ciers conso lides ci-joints,
CoOts directs d 'exploitation bilan , com pte de res ultats, etat des fonds propres, etat de
Produits vendus $1.402 $1.393 $ 998 l'origine et de l'emploi des fonds , presentent de fa<_;:on
Services 1.842 1.420 1.063 sincere e t reguliere Ia situation financiere de Sch lum berger
Limited et de ses filial es aux 31 decembre 1981 et 1980 ainsi
$3.244 $2.813 $2.061
que leurs resultats et l'origine et l'e mploi de leurs fonds
Dans les Interets et autres revenus soot indus les produits pour les exercices 1981, 1980 et 1979; ces etats financiers
financiers, perc;us principalement sur les placements a conso lides ont e te prepares conformement aux principes
court terme, qui se sont eleves a183 millions, 135 millions comptab les genera le ment admis, appliques de fa<_;:on cons-
et 82 millions de dollars en 1981, 1980 et 1979. tame . Notre examen de ces etats a ete effectue co nforme-
Le poste Fournisseurs, autres creanciers et frais apayer me nt aux normes de revision co mptable generalement
se ventile comme suit: admises et a compris, en consequence, les sondages de la
comptabilite et autres procedures de revision co mptable
31 DECEMBRE 1981 1980 que nous avons juges necessaires en la circonstance.
(en millions de dollars)
Remunerations, conges payes e t
autres frais de personnel $228 $205
Fournisseurs 302 285
Autres 250 241
$780 $731
RECAPITULATION DES
CINQ DERNIERES ANNEES
EXERCICE CLOS LE 31 DECEMBRE 1981 1980* 1979** 1978 1977
(en millions de dollars saufpour les mont ants par action)
RECAPITULATION DES CHIFFRES
RELATIFS AL'EXPLOITATION
Chiffres d 'affaires
Secteur des Services petroliers $3.788 $2.814 $2.037 $1.636 $1.310
Mesure, Regulation et Composants 1.995 2.070 1.513 983 850
Inten~ts et autres revenus 195 153 91 65 46
Plus-value sur la vente des actions Rowan 100
$5.978 $5.137 $3.641 $2.684 $2.206
% d'augmentation sur l'annee precedente 16% 41% 36% 22% 20%
Cout des ventes et des services $3.244 $2.813 $2.061 $1.499 $1.231
Benefice d 'ex ploitation
Secteur des Services petroliers $1.702 $1.184 $ 809 $ 648 $ 540
Mesure, Regulation et Composants 131 230 189 122 93
Eliminations (25) (14) (14) (6) (1)
$1.808 $1.400 $ 984 $ 764 $ 632
% d'augmentation sur l'annee precedente 29% 42% 29% 21% 37%
Frais financiers $ 108 $ 102 $ 52 $ 18 $ 16
Im p6ts sur les benefices $ 580 $ 522 $ 355 $ 295 $ 248
Benefice net $1.266 $ 994 $ 658 $ 502 $ 401
% d'augmentation sur l'annee precedente 27% 51% 31% 25% 37%
Pa r action ordinaire
Benefice net $ 4,37 $ 3,47 $ 2,30 $ 1,75 $ 1,39
Dividende declare $ 0,77 $ 0,63 $ 0,49 $ 0,37 $ 0,28
RECAPITULATION DES DO NNEES FINANCIERES
Benefice net en % du chiffre d'affaires 21% 19% 18% 19% 18%
Rentabilite par rapport a Ia moyenne des capitaux investis 34% 36% 31% 29% 28%
Acquisitions d'immobilisations corporelles $1.063 $ 748 $ 503 $ 393 $ 212
Dotations aux amortissements des immobilisations
corporelles $ 433 $ 323 $ 242 $ 184 $ 159
Nombre moyen d'actions en circulation au cours
de l'exercice (en millions) 289 286 286 286 291
AU 31 DECEMBRE
Fonds de roulement $1.637 $1.249 $1.066 $ 910 $ 811
Total de l'actif $6.525 $5.242 $4.350 $2.930 $2.360
Dettes a long terme $ 278 $ 238 $ 490 $ 85 $ 56
Fonds propres $4.235 $3.218 $2.400 $1.900 $1.550
*Le benefice net compren d Ia p lus-va lu e sur veme d es actions Rowan s'e leva nt a 70 million s de dollars apres imp6ts ($0,24 JXll' action)
**Les resultats de Fairchild som co nso lidcs avec ce u x de Schlumbe rger depuis le ler juillet 1979
51
SCHLUMBERGER LIMITED
SECTEUR SERVICES PETROLIERS
SERVICES DE LOGGING
SERVICES DE LOGGING: mesure des proprietes physiques
des formations souterraines en vue de la decouverte et de
!'evaluation des reservoirs de petrole et de gaz; services
pour le conditionnement et la mise en production des
puits. Les services de logging sont effectues au moyen de
sondes electroniques descendues dans les puits a l'extre-
mite d'un cable conducteur. Ils sont mis en oeuvre dans
78 pays.
VECTOR: cables armes destines a l'industrie petroliere, a
l'oceanographie eta !'exploration geophysique.
FORAGE ET MISE EN PRODUCTION
SERVICES DE FORAGE
FOREX NEPTUNE: forage sur terre et en mer.
LES ANALYSTES: analyse des parametres de forage recueillis
pendant le forage, en surface et au fond du trou.
SERVICES D'ESSAI ET
DE CONDITIONNEMENT
FLOPETROL: essais de production, mesures de pression,
gestion de la production et reconditionnement des puits,
en Europe, en Afrique, en Asie et en Amerique latine.
JOHNSTON-MACCO: essais de production, mesures de
pression, gestion de la production, recondjtionnement
des puits et location d'outils de forage, aux Etats-Unis et
au Canada.
SERVICES DE POMPAGE
DOWELL SCHLUMBERGER (FILIALE A 50%): cimentation et
stimulation des puits, forage directionnel, en Europe, en
Afrique, en Asie et en Amerique latine.
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SECTEUR MESURE, REGULATION ET COMPOSANTS
53
CON SElL
D'ADMINISTRATION DIRECTION
JACQUES DE FOUCHIER * JEAN RIBOUD
President d'honneur, Compagnie financiere President Directeur General
de Paris et des Pays-Bas, Paris ROLAND GENIN
ROLAND GENIN * Directeur General Adjoint,
Directeur General Adjoint, Operations, Operations
Schlumberger
MICHEL VAILLAUD
GEORGE H. JEWELL 0 Directeur General Adjoint,
Associe, Baker & Botts, avocats, Operations
Houston, Texas
ARTHUR LINDENAUER
PAUL LEPERCQ * 0 Directeur General Adjoint,
Gerant, Lepercq International N.V, responsable des services financiers
banque d'affaires, Londres
BERNARD ALPAERTS
GEORGE DE MENIL Directeur General Adjoint
Professeur associe, D. EUAN BAIRD
Council on Foreign Relations,
Directeur General Adjoint
New York
THOMAS C. ROBERTS
ELLMORE C. PATTERSON 0 0
Directeur General Adjoint
President d 'honneur,
Morgan Guaranty Trust Company, New York DAVIDS. BROWNING
Secretaire du Conseil,
FRAN<;:OISE SCHLUMBERGER PRIMAT
responsable des services juridiques
Administrateur du musee Schlumberger,
France ARTHUR W ALEXANDER
Directeur,
JEAN RIBOUD* O
responsable des services du personnel
President Directeur General, Schlumberger
JEAN BABAUD
FELIX G. ROHATYN 0
Directeur
Associe gerant,
Lazard Freres & Co. , MICHEL GOUILLOUD
New York Directeur
PIERRE MARCEL SCHLUMBERGER 0 ALLEN D. KLEIN
Avocat, Houston, Texas Directeur
BEN NO C. SCHMIDT 0 * WILLIAM T LONG
Associe gerant, ].H. Whitney & Co., Directeur
societe privee de p lacements, New York
THOMAS A. LONGO
MICHEL VAILLAUD * Directeur
Directe ur General Adjo in t, Ope ratio ns,
ANDRE MISK
Schl umberger
Directeur
JEROME B. WIESNER*
ROY S. SHOURD
Professeur, President d'honneur,
Directeur
Massachusetts Institute of Technology,
Cambridge, Massac husetts KENNETH R. STEPHANZ
Directeur
WILLIAM W DUNN
Contr6leur
MICHEL SOUBLIN
Tresorier
JAMES A. MACKENZIE
Secretaire Adjoint du Conseil
0 Membre du comite de verification ANDRE LALOUX
des comptes Secretaire Adjoint du Conseil
* Membre du com ite de direction
o Membre du comite financ ier
54
SERVICE DES TITRES
GESTION:
Citibank, N.A.
New York
Bank of the Southwest
Houston, Texas
CONTROL£:
Citibank, N.A.
New York
Bank of the Southwest
Houston, Texas
LES ACTIONS SCHLUMBERGER SONT COTEES
AUX BOURSES SUIVANTES:
New York
Paris
Londres
Amsterdam
Geneve
Francfort
Zurich
Bale
Lausanne
RAPPORT 10-K
Les actionnaires peuvent obtenir, sans frais, un exemplaire
du rapport 10-K adresse aIa Securities and Exchange Com-
mission, au pres du Secretaire du Conseil d'administration,
Schl umberger Limited, 277 Park Avenue , New York, 10172,
Etats-Unis.
55
MISE EN PAGE
Milton GlctseJ; Inc.
PHOTOS
john Blaustein
jon Brenneis
Philippe Cbarliat
Michel Desjardins
Greg Edwards
Matthew Klein
Philippe Kahn
Scott Funds
SCHLUMBERGER LIMJTED
277 PARK AVENUE, NEW YORK, NEW YORK 10172
Schlumberger 42, RUE SAINT-DOMINIQ E, 75007 PARIS
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