Cours de Logistique de Chantier VF PDF
Cours de Logistique de Chantier VF PDF
Cours de Logistique de Chantier VF PDF
Présenté par :
Le maître d’ouvrage est la personne (physique ou morale) désignée dans les documents des
marchés et pour le compte de qui les travaux ou ouvrages sont exécutés. Il est le propriétaire
de l’ouvrage exécuté.
Le maitre d’ouvrage peut déléguer ses pouvoir à un maitre d’ouvrage délégué. Celui-ci agit en
lieu et place du Maitre d’ouvrage qui lui a conféré tous ses droits.
Le maître d’œuvre est la personne physique ou morale qui, pour sa compétence technique,
est chargée par le maître d’ouvrage de concevoir et de contrôler l’exécution des marchés de
travaux et de proposer leur règlement et leur réception. Il doit notamment s’assurer du
respect de la réglementation, des stipulations contractuelles et des règles de l’art.
3. L’Entrepreneur
L’entrepreneur est la personne morale chargée de l’exécution des travaux conformément aux
documents contractuels et réglementaires. La mission qui lui est dévolue est l’exécution des
travaux en conformité avec les plans, les normes de construction et les règles en vigueur. Il
est réputé techniquement compétent dans son domaine d’intervention et il est responsable
de la solidité et de la qualité des travaux qu’il exécute.
Le bureau de contrôle est une entreprise de droit privé chargée de la prévention des risques
techniques relatifs à la réalisation d’ouvrages dans le BTP. Dans les marchés privés comme
publics, son rôle est d’assister le maître d’ouvrage, les maîtres d’œuvre, les constructeurs et
les particuliers en réalisant un diagnostic technique durant le projet de construction.
5. Le Bureau de Suivi des Travaux (BST)
Le Bureau de Suivi des Travaux est une l’entreprise chargée d’organiser, de planifier, de
communiquer, de contrôler, de commander
Remarque : Le BCT et le BST sont choisi par le Maitre d’ouvrage pour assister le Maitre
d’œuvre et l’Entrepreneur dans l’exécution des travaux.
6. L’Ordonnancement Pilotage Coordination (OPC)
1. L’Esquisse
C’est la première étude d’une composition picturale, sculpturale, architecturale, indiquant les
grandes lignes du projet et servant de base à son exécution définitive.
2. Avant-projet Sommaire (APS)
L'avant-projet sommaire (APS) est le document qui donne les grandes lignes de la conception
fonctionnelle, architecturale et technique de l'ensemble d'une opération d'investissement.
La rédaction du dossier d’APS comportant une notice technique, une estimation sommaire
des coûts et un recueil de dessins. La notice technique décrira :
- La consistance des travaux,
- Les justificatifs techniques de la solution retenue,
- Les conditions de réalisation,
- Les durées de réalisation,
- Les notes de calcul sommaires relatives à la stabilité des différentes parties de
l’ouvrage
- Les éventuels travaux d’investigation et de reconnaissances complémentaires et
nécessaires pour la poursuite de la mission.
Ces données devront permettre au maître d’ouvrage d’obtenir les crédits nécessaires et
d’entamer les procédures d’autorisations et autres.
3. Avant-projet détaillé
C’est l’ensemble des études de base permettant de définir les caractéristiques principales
d'un projet. Les études d'avant-projet détaillé permettent le lancement des études
de détail et des activités d'approvisionnement.
La mission « APD (avant-projet détaillé) » à fournir par l’Ingénieur comporte généralement :
- La rédaction des dossiers d’investigations particulières nécessaires (études
géotechniques, études d’investigation de maçonneries ou autres constructions
existantes) ;
- Le relevé d’ouvrages existants. Le levé topographique proprement dit des ouvrages est
rémunéré séparément par une prestation particulière ;
- Les études et analyses plus complètes se rapportant à l’ensemble de la variante
retenue par le maître d’ouvrage au terme des études d’APS, comprenant notamment
les notes de calcul relatives à la stabilité des différentes parties d’ouvrages, les
études hydrauliques, acoustiques et autres ;
- Le levé topographique nécessaire à l’élaboration de la mission d’APD ;
- L’élaboration des divers concepts inhérents au projet (concept d’évacuation d’eau, de
gestion des déchets, de plantation, de protection acoustique, etc.) ;
- La rédaction d’une note justificative reprenant les propositions définitives des types
de matériaux, méthodes de construction, modalités de réalisation, plannings, etc.
retenus pour l’exécution du projet ;
- L’établissement des plans et tableaux d’emprises, respectivement le complément et la
mise à jour des plans et tableaux d’emprises établis en phase d’APS ;
- L’assistance technique au maître de l'ouvrage pour l’obtention d’autorisations
diverses ;
- L’élaboration à des échelles appropriées des dessins nécessaires (vues en plan,
élévations, coupes en travers, coupes longitudinales, coupes-types, détails, etc.) pour
les divers dossiers d’autorisations et pour la mise en soumission des travaux ;
- L’élaboration du dossier de soumission comportant la série des prix expliquant les
divers travaux élémentaires, les clauses techniques des travaux particuliers ainsi que
les plans de soumission.
- L’établissement d’un devis estimatif détaillé.
Ces données devront permettre au maître d’ouvrage de consulter les différentes
entreprises.
4. Le permis de construire
Le permis de construire est une autorisation d'urbanisme délivrée par la mairie. Il concerne
les constructions nouvelles, même sans fondation, de plus de 20 m². Il est obligatoire pour
certains travaux d'extension des bâtiments existants et pour leur changement de destination.
6. Le marché de travaux
Les marchés de travaux sont les marchés conclus avec des entrepreneurs qui ont pour objet
soit l'exécution, soit conjointement la conception et l'exécution d'un ouvrage ou
de travaux de bâtiment ou de génie civil répondant à des besoins précisés par le pouvoir
adjudicateur ou l'entité adjudicatrice.
7. Le chantier de travaux
Les chantiers sont définis comme « tous lieux où sont exécutés des travaux de bâtiment ou
de génie civil concourant à la réalisation d'un même objectif et sur lesquels existe un risque
de coactivité ». Ils accueillent des travaux tels que la construction et la démolition.
Un chantier est toujours une opération complexe, qui met à l’épreuve toutes les qualités des
hommes qui y participent. Si le rôle principal est tenu par l’Entreprise en charge des
travaux, Maître d’œuvre et Maître d’ouvrage y interviennent aussi.
Le bon enchainement des multiples opérations, le respect des plans et des prescriptions
techniques, la bonne prévision des approvisionnements, le maintien en bon état de
fonctionnement de tous les engins, etc., sont indispensables à la bonne réalisation des travaux
et donc à la qualité finale de l’ouvrage.
Comme aucune œuvre humaine n’est parfaite, un contrôle permanent, tant au sein de
l’Entreprise que par le Maître d’œuvre, est indispensable.
Pendant ce déroulement, il arrive toujours des éléments imprévus, nécessitant parfois une
modification des plans. Les études doivent aussi être complétées pour fournir à temps tous
les plans d’exécution.
C’est le rôle de l’encadrement, tant de l’Entreprise que du Maître d’œuvre, que de faire face
aux multiples aléas, en respectant, le plus possible, les obligations du cahier des charges, les
délais et les coûts prévus au contrat.
Ces étapes sont évidemment différentes suivant la nature de l’ouvrage à réaliser. Elles
présentent cependant quelques points communs.
Cela commence toujours par les Terrassements, avec leurs diverses phases.
Enlèvement et stockage de la terre végétale, si celle-ci est destinée à être réutilisée en
fin de travaux.
Consolidation des sols compressibles et enlèvement des poches de sols de mauvaise
qualité ;
Réalisation des déblais et remblais ;
Protection des parois des fouilles de grande profondeur, s’il y a lieu.
S’il s’agit d’un ouvrage linéaire, il faut veiller à maintenir en permanence les communications
préexistantes.
De façon classique, pour les ouvrages de génie civil, on réalise d’abord les appuis, piles et
culées, puis le tablier, dont certains éléments peuvent être préfabriqués.
Pour en savoir plus, voir l’une des rubriques Ponts, Barrages, ou Travaux en montagne.
Une fois la structure des ouvrages achevée, place à la réalisation des Equipements.
Ces éléments diffèrent suivant la destination de l’ouvrage. Il peut s’agir des éléments pour
l’exploitation, pour la sécurité, ou pour la maintenance de l’ouvrage lui-même.
Pour les Tunnels, il faudra mettre en place le tunnelier, l’usine de ventilation temporaire,
l’usine de préfabrication des voussoirs, puis, à la fin du chantier de creusement, réaliser les
têtes du tunnel.
Pour en savoir plus, voir la rubrique Travaux souterrains.
Pour les Ouvrages hydrauliques devront être réalisés d’abord les ouvrages temporaires de
dérivation du cours d’eau, ainsi que les batardeaux qui mettent le chantier à l’abri des eaux et
permettent de travailler à sec.
Même si l’essentiel est du ressort des équipes en charge des travaux sur le terrain, un suivi est
indispensable pour prévenir et traiter les dérapages.
Ce suivi s’opère de 2 façons principales :
Si les décalages dans le temps influent sur le chemin critique, donc sur le délai global, ou
s’avèrent devoir être importants, il convient d’alerter à l’avance le maître d’œuvre et à travers
lui le maître d’ouvrage.
Celui-ci pourra ainsi en tenir compte tant dans la mise en place des éléments destinés à
l’exploitation que dans sa communication si l’ouvrage est sensible au plan de l’opinion
publique.
La comptabilité est indispensable pour suivre au jour le jour les commandes et les dépenses,
et leurs décalages par rapport aux prévisions.
Elle permet ainsi de suivre le résultat prévisionnel du chantier, de déclencher et de valoriser
les demandes de versements d’acomptes, ainsi que, lorsque les décalages financiers semblent
devoir devenir significatifs, la préparation de mémoires en réclamation auprès du maître
d’ouvrage.
De ce fait, comme le planning, elle est suivie de très près par le responsable du chantier. Celui-
ci sait en effet que, au sein de l’entreprise, il sera jugé beaucoup en fonction du résultat
financier de l’opération, même si le maître d’ouvrage sera plus sensible au respect des
délais et du coût global, et à la qualité de l’ouvrage.
Définition :
Le PIC (plan d’installation de chantier) est un document qui rassemble toutes les
informations de l’organisation du chantier, il est généralement établi par l’entreprise
chargée du gros- œuvre. Il est utile à toutes les phases du chantier. C’est un outil
indispensable pour assurer la sécurité sur le chantier. C’est un plan primordial pour que les
autorisations administratives du chantier soient données, ainsi que pour assurer le bon
déroulement de celui-ci.
Le PIC prépare un chantier, donc il doit contenir le plus d’informations possibles relatives au
chantier.
1. Le fond de plan
Le fond de plan est composé deux types de plan ;
Le plan topographique : représentation du terrain actuel ; les reliefs, les altitudes, les points
d’eau…
Le plan masse : représentation graphique du bâtiment à construire.
Il est conseillé de présenter cette partie avec des nuances de gris.
2. La base de vie
Cela correspond aux espaces mis à disposition des travailleurs pour l'accueil, le repos, les
repas, les sanitaires, les vestiaires, etc. Ces endroits doivent être couverts, ainsi que les
espaces de circulation entre les différents espaces de la base de vie. Cette base se trouve
généralement près de l’entrée et en dehors des zones de survol des engins de levage.
3. Les réseaux
Le PIC doit contenir de façon exhaustive les réseaux de distribution et de raccordement des
énergies dont :
- L’électricité
- L’eau potable
- Les eaux usées
- Le gaz
- La téléphonie
Et tout autre raccordement qui existe (fibre optique, par exemple).
On trouve ces informations auprès des services techniques de la mairie ou du fournisseur du
réseau. Il faut penser à bien anticiper ce genre de demande, car elles peuvent prendre du
temps.
4. Le stockage
Les zones de stockage des matériaux et du matériel doivent être impérativement présentés
dans le PIC. Il faut impérativement préciser la nature du matériel, la surface disponible et le
type de protection utilisé (béton, géotextile…).
Les surfaces d’aire de stockage ci-dessous sont à représenter pour :
- Les treillis soudés ;
- Les aciers façonnés ;
- Les coffrage verticaux et horizontaux ;
- Les corps d’états incorporateurs ;
- Autres zones utiles.
Il faut aussi préciser les emplacements :
- La centrale à béton ;
- Les containers ;
- La signalisation ;
- Les postes de préfabrication ;
- Les postes de ferraillage.
Cela permet de vérifier les flux de circulation et d'empêcher les gênes et ou les accidents.
7. La circulation
Il faut indiquer dans le PIC :
Les zones de circulation piétonne d’un lieu à l’autre, par exemple de la base de vie à la zone
de travail ou encore de la zone de travail à la centrale à béton etc. En résumé, il s'agit de
l'ensemble des chemins qui seront empruntés par les ouvriers ;
Les zones de circulation des véhicules de chantier en respectant la taille des véhicules, le code
de la route, la sécurité des autres véhicules et des piétons et en prenant compte de la
circulation autour du chantier ;
Les mesures telles que l’installation de feux tricolores et de passages piétons sont à étudier
sérieusement en fonction de l’ampleur du chantier, l’important est de mettre en avant la
sécurité de tous ceux qui circuleront sur ce chantier ;
Les zones de stationnement et points d’évacuation sont aussi à préciser sur le PIC.
Le point principal de ces organisations et annotations est la sécurité, il est de notoriété
publique que ces espaces de circulation doivent rester dégagés, propres et loin de zones
de risques de chutes d’objets.
8. La gestion environnementale
La notion de protection de l’environnement est une question de plus en plus prenante au
quotidien mais aussi dans la construction. Il faut faire apparaître toutes les mesures mise en
place pour que le chantier soit le plus responsable et respectueux possible de
l'environnement.
Sont donc à noter :
Les zones de tri des déchets ;
Les zones de stock des matériaux polluants ;
Le traitement des eaux usées.
Le PIC doit aussi être réalisé en coupes, car cela permet de clarifier le plan original et éviter
les erreurs. Pour les chantiers qui utilisent trois grues ou plus, il est bon de réaliser une coupe
par couple de grues pour une meilleure lisibilité de l’occupation de l’espace.
Ce genre de dessin se réalise avec des logiciels spécialisés en dessin industriel. Il est important
que les informations qui figurent sur le PIC soient exhaustives, mais restent facilement lisibles
avec une légende et des couleurs distinctes.
2. Le planning d’exécution
Définition
Le planning d’exécution des travaux est le programme d’exécution des travaux ; il indique la
date, la durée et l’ordre d’exécution des différents travaux.
En raison du risque élevé d’accident dans le secteur de la construction, les mesures en matière
de prévention doivent être strictement respectées.
Les conditions d’une prévention des risques efficace sont :
- Une responsabilisation des équipes
- Une formation rigoureuse des travailleurs et un contrôle de ces derniers.
- L’allocation d’un budget dédié, alloué aux EPI, aux formations, aux outils logiciels, etc.
- La mise en place de règles strictes.
- Le port d’EPI adaptés aux risques en présence.
La coordination de ces éléments est aux mains du responsable QSE (Qualité, Sécurité,
Environnement), aussi appelé responsable HQSE (Health, Quality, Safety and Environnement).
III.2 Les matériels et équipements de chantier
On distingue :
- La truelle : instrument servant à étaler le mortier, à remplir les joints entre les briques et à lisser
les surfaces.
- Les cisailles : c’est un équipement qui sert à découper le fer et les tôles.
- La cintreuse : elle est utilisée pour redresser ou plier le fer à béton et les
tubes de plomberie.
- Les arrache-clous : elles servent à arracher les objets enfoncés dans le matériau
ou le matériel :
- Les échafaudages :
- Les étais :
Ce sont des équipements de soutènement des dalles de plancher ; Ils sont réglables en
hauteur et sont déterminés par leur charge utile à la compression et sont généralement en
bâtis en tubes acier.
Le matériel de topographie
- Le théodolite : c’est un instrument portatif d'astronomie et de topographie, servant à
mesurer des angles horizontaux et verticaux, en particulier les azimuts et les hauteurs.
- Le trépied : Le trépied est un support à 3 branches dans lesquelles on viendra placer une
colonne centrale réglable en hauteur. C'est sur cette dernière qu'on pose la tête qui
supportera notre appareil photo. Les 3 pieds sont le plus souvent composés de plusieurs
sections télescopiques qui se bloquent soit par vis soit par leviers rapides
Le matériel hydraulique :
On distingue la tuyauterie (PVC, acier, fonte, acier galvanisé, cuivre), les pompes hydrauliques
(groupes motopompes).
- La tuyauterie : elle sert à faire circuler les fluides essentiellement (eau et gaz)
Le PVC : constitué de polyvinyle, il est très léger, maniable, souple, résistant à des
pressions moyennes. Il est utilisé pour l’hydraulique urbaine (AEP) et domestique
(arrosage), mais s’altère sous les rayons du soleil.
Tuyaux et tubes aciers : servent généralement pour l’air ou comme support de
soutènement (étais) ou gabarits, de cadres etc.. Ils peuvent être ronds ou
rectangulaires.
Elle est essentiellement constituée des groupes électrogènes. Un groupe électrogène est
composé de tris (3) parties essentielles que sont :
- Le moteur thermique refroidi par eau ou air
- L’alternateur constitué du rotor et du stator
- Le panneau de contrôle et de commande qui régule et affiche les paramètres
physiques que sont : la tension (U), l’intensité (I), la fréquence (F) ou le nombre de
tours/mn.
Il existe plusieurs types de groupes électrogènes suivant la puissance, l’insonorisation, et le
mode de déplacement.
Elle comprend essentiellement les groupes compresseurs d’air. Un groupe compresseur d’air
est constitué par :
- Le moteur qui peut être thermique ou électrique
- Le bloc compresseur
- Le panneau de contrôle et de commande qui régule et affiche les paramètres
physiques que sont : la pression (P), le débit d’air (Q)
Comme le groupe électrogène il existe plusieurs types de compresseur suivant la taille, la
pression, le type d’utilisation etc.
Matériels d’éclairage de chantier
Ce sont les baladeuses, les projecteurs et les groupes d’éclairage
- Les baladeuses :
Ce sont des lampes et projecteurs portatifs que l’on peut installer n’importe où. On y inclut
les lampes torches :
- Les projecteurs :
Ils sont montés sur des potences
- Les groupes d’éclairage :
Ce sont groupes électrogènes mobiles sur lesquels sont montés un mât de projecteurs
orientables.
Le matériel de soudure
- Le matériel de soudure à l’arc électrique :
Un poste de transformateur électrique, augment l’intensité du courant électrique fournit
par le réseau par l’intermédiaire de système de rhéostats incorporés. Le poste de soudure
comporte deux manches dont l’une est reliée à la masse et l’autre prend la baguette qui
fondera pour constituer le cordon de soudure sous l’effet de l’arc électrique.
C’est le matériel qui permet de déplacer ou élever d’autres matériels et matériaux sur un
chantier.
On peut citer les transpalettes, les gerbeurs, les chariots, les treuils pour le petit matériel, mais
aussi les motobasculeurs pour le transport de matériaux. Pour les charges plus lourdes on
aura : les chariots élévateurs, les chargeuses et chargeuses télescopiques etc.
- La grue automotrice
- Le chariot élévateur
Nous allons les classer suivant les domaines d’application pour plus de compréhension. Il faut
en outre savoir que certains peuvent se retrouver dans plusieurs domaines d’application, mais
nous nous baserons sur les domaines d’application dans lesquels la machine a été destinée.
Pour les engins, c’est la gamme des tracteurs qui peuvent être à chaînes ou sur pneus. Les
tracteurs à chaînes offrent plus d’efficacité car ils possèdent une excellente adhérence au sol
et une grande force de pénétration au sol.
Les tracteurs à chaines sont utilisés généralement :
- Pour débroussailler le chantier et dessoucher les arbres ;
- Pour démolir certaines constructions ;
- Pour ouvrir les voies ;
- Pour décaper et pousser la terre ;
- Pour mettre en tas la terre foisonnée ;
- Pour pousser certains autres engins tels que les scrapers.
Sur pneus
Sur chaînes
- Les pelles hydrauliques ou excavateurs (creusement, chargement, démolition, pose
de conduite)
Sur pneus
Sur chenilles
- Les motobasculeurs
- Camion gravillonneur
- Pompe à béton
- Camion toupie
- Centrale à béton
- Centrale à enrobée
- Matériels de démolition : marteau-piqueur, cisaille, pince, broyeur, cribleur,
découpeuse
- Matériels d’entretien
Véhicule d’entretien
Camion atelier
- Matériels de concassage
Concasseur à cribles
Matériel de pesage
Matériel de géolocalisation
N.B. : il faut souligner que les engins de terrassement peuvent être équipés de multitude
d’équipements en option et qui sont indiquées dans les spécifications techniques des engins ou dans
le manuel Matériels et Méthodes.
De même il existe des modèles réduits de ces types d’engins appelés modèles compacts pour faciliter
les manœuvres dans des espaces réduits ou délicats.
Notons qu’une fois la commande passée, plusieurs modes d'approvisionnement peuvent être
utilisés mais dans la pratique sont souvent panachés : enlèvement chez le distributeur,
livraison sur le dépôt de l'entreprise ou livraison directe par le fournisseur sur le site
du chantier.
Après avoir démonté et retiré les matériels et les équipements du chantier, on procède à la
gestion des déchets et au nettoyage de tout le chantier en attendant la réception provisoire
de l’ouvrage.
IV.1 La gestion des déchets du chantier
Les déchets de chantier sont tous les déchets produits par le secteur du bâtiment et
des travaux publics. Ils sont issus des travaux de construction, de démolition ou de
réhabilitation de bâtiments.
Les déchets inertes sont des déchets minéraux qui, après stockage, conservent intactes leurs
caractéristiques physico-chimiques. Il s’agit d’une sous-catégorie de déchet non
dangereux issu principalement de l'activité de construction.
Les déchets inertes ne se décomposent pas et ne sont pas biodégradables. Ils ne détériorent
pas les autres matières stockées avec eux. Les principaux déchets inertes du BTP sont :
Terre
Matériaux de terrassements
Céramique
Béton
Parpaing
Tuiles
Briques
Pierres naturelles
Gravats
Verre
L'élimination des déchets inertes se fait dans des installations de recyclage ou dans des «
ISDI », installations de stockage des déchets inertes.
Le recyclage des déchets inertes est la meilleure façon de les valoriser , en effet, le recyclage
du béton permettra de remblayer ou exhausser un terrain afin de l'aménager.
Il s’agit de déchets qui ne sont pas classés déchets inertes, mais ne sont pas pour autant
dangereux. Ils sont non corrosifs, non explosifs et sont souvent appelés des « déchets
industriels banals » ou DIB. Voici quelques exemples de déchets non dangereux non inertes :
Bois
Plastique
Emballages
Plâtre
Métaux
Isolants
Les déchets non dangereux non inertes peuvent être stockés dans des ISDND : installations
de stockage des déchets non dangereux, s'ils ne sont pas recyclables ni plausibles pour une
incinération. Si ces déchets n'ont pas été triés, l'élimination se fait dans une déchetterie.
La valorisation des déchets non dangereux se fait soit par le biais d'une valorisation
énergétique ou une valorisation de matière. Le bois par exemple peut subir une valorisation
énergétique dans des chaufferies à base de bois, ou une valorisation matière par la création
de pâte à papier ou encore des panneaux, etc.
Les déchets dangereux comme leur nom le suggère, contiennent des substances toxiques.
Dans cette catégorie, on retrouve :
Huiles
Goudron
Hydrocarbures et leurs dérivés
Piles
Amiante
Plomb
Appareil et produits contenant du PCB ou des gaz fluorés
Bouteilles de gaz
Peintures et vernis
Les déchets dangereux sont également valorisables. Des processus de valorisation de certains
de ces déchets existent, mais sont en général coûteux. Les matériaux contenant par exemple
un revêtement avec des peintures au plomb sont traités par vitrification ou par sablage dans
des locaux spécifiques.
S’ils ne sont pas valorisables, les déchets dangereux sont stockés dans des ISDD, installations
de stockage des déchets dangereux. On peut ainsi citer l’amiante.
Selon la réglementation, les déchets dangereux font l’objet d’un suivi documenté. Le BSDD
(bordereau du suivi des déchets dangereux) doit être renseigné et visé par chacun des
intermédiaires (producteur, collecteur, transporteur et exploitant de l’installation destinataire
final). Il permet d’assurer la traçabilité de ces déchets et constitue une preuve de leur
élimination par le producteur responsable.
Afin d'assurer une bonne gestion de déchets sur chantier, et une évacuation conforme aux
normes, il convient de respecter les principes de base : isoler les déchets dangereux et, si la
place disponible sur le site le rend possible, ne pas mélanger les DIB et les déchets inertes.
Afin d'assurer un bon tri sur chantier, il faut s'équiper de bennes de collecte, typiquement, il
faut avoir trois bennes pour les trois types de déchets. Comme nous l'avions mentionné
avant, il ne faut pas mélanger les déchets inertes, les déchets dangereux et les déchets non
dangereux. Le ramassage et le transport des différents type déchets peuvent se faire
facilement si vous louez un bobcat.
IV.2 Le nettoyage du chantier
Après la construction ou la rénovation d’un logement ou d’un local, les travaux ne sont pas
achevés. Il reste encore le nettoyage de chantier. Livrer un site sans l’avoir remis en état
renvoie effectivement une mauvaise impression. De plus, cela empêche de voir distinctement
le potentiel du chantier achevé.
Ainsi, si la réalisation de votre projet est confiée à plusieurs professionnels, ils sont tous
concernés par le nettoyage après chantier. Le maître d’ouvrage a lui aussi la responsabilité de
prévoir une mise en service du nettoyage de chantier.
Il faut bien comprendre que l’obligation de l’entreprise chargée des travaux se limite à
remettre le chantier dans l’état dans lequel il était avant le début du chantier. Un nettoyage
des lieux de travaux a un objectif double : remise en ordre du chantier et nettoyage complet
après travaux. Elle peut être confiée à l’entreprise principale en charge des constructions ou
rénovations. Notez toutefois que cela entraîne des frais supplémentaires à prévoir dans le
contrat de construction. Si l’entreprise ne dispose pas des moyens suffisants pour procéder
au ménage, elle peut sous-traiter cette tâche à une société de nettoyage.
Déblayage des résidus de travaux, des copeaux de bois, des gravats et du reste des
graviers
Grattage et dégraissage des colles, résines, ciments et peintures sur le sol et les murs
Lessivage des murs
Désinfection des appareils sanitaires si nécessaire
Retrait des bâches de protection et du ruban de masquage
Dépoussiérage et nettoyage des vitres
Nettoyage du sol et des murs
2. Le rôle de la logistique
On distingue :
a. La logistique interne ayant pour objectif d’assurer la bonne mise à
disposition des produits dans les délais souhaités ;
b. La logistique externalisée permettant à une entreprise industrielle ou
commerciale de confier tout ou partie d’une chaîne logistique à un
prestataire extérieur ;
c. La logistique industrielle visant à améliorer les capacités de production
pour satisfaire au mieux la demande des consommateurs.
d. La logistique de distribution qui consiste à écouler les produits
finalisés vers les clients ;
e. La logistique des transports qui englobe le choix du mode de transport
à utiliser, la planification des transports, l’analyse des risques et des
coûts.
4. Les défis posés à la logistique
La logistique ne cesse d’évoluer pour s’adapter à son environnement : multiplication des flux
internationaux de marchandises, augmentation du nombre de références traitées,
innovations informatiques, exigence de rapidité, …
Réactivité et adaptation
Face à une demande volatile, aléatoire et changeante, les entreprises doivent s’adapter en
permanence et ont besoin de la logistique pour cela.
Les changements de lieux de production, l’augmentation du nombre de références, la
diminution des surfaces de stockage dans les commerces et les usines ou l’arbitrage entre les
différents modes de transport disponibles impliquent une réorganisation régulière des flux et,
parfois, des implantations.
Compétence
La capacité d’adaptation, au cœur du métier de la logistique, repose essentiellement sur les
compétences et la disponibilité des hommes.
Ces défis se déclinent en différents enjeux : adaptation des compétences aux évolutions du
métier, formation, management de proximité, gestion du personnel, etc.
Fiabilité et traçabilité
Les logisticiens ne peuvent pas gagner le pari de la réactivité sans une organisation adaptée
et fiable. Celle-ci passe par un déploiement judicieux d’entrepôts sur le territoire et par
l’adoption de technologies permettant la fluidité des flux d’information et le suivi des flux de
marchandises. Les changements technologiques sont au cœur de l’évolution actuelle de la
logistique, avec la généralisation de l’usage d’internet (commandes en ligne et suivi des
commandes), des réseaux informatiques (échanges de données), des systèmes d’information
en temps réel (suivi des camions par satellite, localisation des produits par radiofréquence).
Ces derniers outils permettent d’assurer la traçabilité des produits, une exigence de plus en
plus forte.
Tout commence par une expression d’un besoin qui peut être un bien matériel ou
d’équipements (équipements mobiliers, matériels de transport, etc…) ou de consommation
(denrées alimentaires par exemple) mais aussi de service (réseau internet par exemple). Dès
que le besoin a été exprimé, alors on passera à l’identification du besoin par la recherche de
ses caractéristiques techniques, sa fonction et sa finalité. Ainsi, on élabore déjà un cahier de
charges techniques pour plus tard vérifier la conformité technique du bien.
2. La recherche de fournisseurs
Chaque type de recherche de fournisseurs est encadré et régie par la loi en ce qui concerne
la commande publique : c’est la règlementation des marchés publics.
Dans ce qui suit nous allons donner les différentes étapes de recherche de fournisseurs par
Appel d’Offres (AO).
Elle est dirigée par une commission constituée à cet effet et comprenant les membres
suivants : représentants de l’administration des marchés publics de l’Etat, du service
demandeur ou bénéficiaire, des agents de l’administration fiscale et des finances, des
référents techniques, et un représentant du bailleur de fonds (facultatif).
La séance de dépouillement commence par :
La passation du marché
La réception définitive
Une autre cérémonie de réception sera organisée à la fin du délai de garantie du bien
réceptionné correspondant à la réception définitive.
La consultation restreinte
Elle consiste à choisir quelques fournisseurs (généralement moins de cinq (5)) auxquels il sera
soumis un dossier d’appel d’offres très allégé. Le dépouillement se fait aussi par une
commission restreinte établie à cet effet.
La demande de prix
Elle consiste à repérer sur le marché tout au plus trois (3) fournisseur auxquels on demandera
directement des cotations sur des articles bien connus et référencés. Dans ce cas, il n’y a pas
de commission ni de dépouillement, ni de réception car assuré par l’agent qui effectue la
demande. Par ailleurs, il n’y a pas de contrat de marché signé mais une notification à livrer le
bien comme le bon de commande.
Dans le cas de marché gré à gré, le marché est passé sans avoir à passer par la procédure d’un
Appel d’Offres. Le marché d’entente directe ou de gré à gré est encadré par la loi et ne peut
être accordé que dans les cas suivants :
- La reconduction d’un marché de fournitures ou de travaux pour une acquisition
supplémentaire, lorsque le marché précédent s’est effectué dans les règles de l’art.
(procédures jugées acceptables)
- Le besoin de compactibilité sur un besoin supplémentaire avec des équipements
normalisés livrés précédemment
- Le fournisseur attitré pour garantir le bon fonctionnement des équipements doit
recourir aux prestations d’un autre fournisseur
- Le recours d’urgence de fait de catastrophes naturelles.
- Les achats/approvisionnements ;
- L’emballage/conditionnement ;
- Le transport ;
- La manutention ;
- L’entreposage ;
- La douane ;
- La distribution ;
- L’assurance ;
- Les opérations de payements ;
- La documentation (préparation des documents qui accompagnent les expéditions ;
- Différents services annexes.
Comme on peut le noter, le transport est un maillon de la chaine logistique. Il peut être
défini comme le « déplacement des hommes et des produits avec des moyens de
locomotion : transport par camion, transport par train, transport par avion…, par
opposition aux déplacements des piétons. » (E. Mérenne, 2007).
Le transport est un élément de stratégie qui intervient dans la quasi-totalité des transactions
commerciales.
Le transport de marchandises exerce une influence sur la détermination de la stratégie de
développement du commerce intérieur et extérieur.
Le choix en matière de transport de marchandises a une grande importance sur le plan des
coûts, des délais de livraison et au niveau de la qualité du service rendu (sûreté et sécurité
des expéditions, respect des délais, image de marque de l’entreprise…).
Le transport est un élément fondamental de toute activité humaine, qu'il s'agisse d’activité
économique, de loisirs, de sport, de secours ou d'action Militaire. Les moyens de transports
ont considérablement évolué au cours de l’histoire de l'humanité. Cette évolution s’est
fortement accélérée au cours des XIXe et XXe siècles.
Selon le sens étymologique, le transport vient du latin trans, au-delà, et portare, porter qui
est le fait de porter quelque chose, ou quelqu'un, d'un lieu à un autre.
Le transport peut être défini comme le « déplacement des hommes et des produits avec
des moyens de locomotion : transport par camion, transport par train, transport par avion…,
par opposition aux déplacements des piétons. » (E. Mérenne, 2007).
Selon Rodière, « les transports sont les actions par lesquelles se trouvent organisés les
déplacements des hommes et des choses ». Il ajoute : « Il n’y a vraiment transport que s’il y
a quelque organisation préalable ; le transport est l’affaire des professionnels ».
Chaque type de transport est régie par des réglementations et des conventions qui peuvent
être nationales, sous régionales ou international.
Par ailleurs chaque type de transport détermine son ou ses mode(s) de transport ainsi que
son matériel ou moyen de transport.
Moyens de transports
C’est l’engin ou le véhicule motorisé ou non, utilisé pour effectuer une opération de
transport.
Mode de transport
Mode d’acheminement des personnes ou des biens par l’utilisation de moyens de transport
et d’infrastructures associées. C’est une technique spéciale et uniforme de propulsion de
l’engin par rapport à l’infrastructure.
Réseaux de Transports
Ensemble des infrastructures utilisées par un mode de transport sur un territoire donné.
Système de transport
Ensemble constitué par les moyens de transport, les infrastructures, et les techniques
d’exploitations. Le système de transport se définie également comme l’ensemble des modes
de transport fonctionnant sur un territoire donné.
Transports terrestres :
Transport routier :
C’est le transport par la route, se caractérise par : sa souplesse ; son maillage plus important
; sa capacité de charge réduite ; sa vitesse importante (variable selon les régions ; etc.) ; sa
pollution.
Transport ferroviaire
C’est le transport par chemin de fer qui se caractérise par : sa rigidité ; ses lignes de rail
moins denses ; son adaptation aux longues distances ; sa capacité de charge importante ; sa
vitesse élevée avec les TGV ;
Transport fluvial
C’est le transport par le fleuve. Il est caractérisé par : sa capacité de charge importante ; son
mode de propulsion plus lent ; sa rigidité qui ne favorise pas le porte-à-porte ; sa
conteneurisation ; il peut être fortement limité par des caractéristiques physiques du cours
d’eau, il ne nécessite pas d’infrastructures linéaires ; son coût de transport réduit.
Transport maritime
C’est le transport par mer et océan qui ne nécessite pas d’infrastructures linéaires ; il se
caractérise par : sa massification importante ; sa lenteur de propulsion ; son porte-à-porte
impossible et son coût de transport réduit.
Transport Aérien
C’est le mode transport par les airs. Il ne nécessite pas d’infrastructures linéaires et se
caractérise par ; son adaptation aux grandes distances ; son coût de transport élevé ; sa
massification surtout pour le transport de voyageurs.
Pipeline
C’est le transport par conduites ou tuyaux de grand diamètre, destiné au transport de fluides
(gaz naturel, hydrocarbures, eaux etc..). Il est réalisable partout et à tout moment. Il assure
un transport sans rupture de charge.
Les avantages de chaque mode de transport
Généralités
On attend par transport routier, le transport par la route de personnes et de marchandises,
qu’il s’agisse de services réguliers ou de services occasionnels de transports publics ou
privés.
Le transport routier offre à sa clientèle une personnalisation du service à un coût
compétitif et son succès repose sur sa capacité d'adaptation permanente à la
demande de la clientèle. Pour l'organisateur de transport, la souplesse constitue un atout
majeur en ce sens que lorsque la taille d'un envoi lui permet d'opter pour l'emploi
d'un véhicule complet, la libre disposition du moyen de transport lui donne, en termes
de choix de type de véhicules, d'horaire, d'itinéraire, de plan de chargement, etc., la
souplesse maximale pour réaliser sa prestation.
Ils sont les plus utilisés pour les transports internationaux. Ils peuvent avoir 3, 4 ou 5 essieux.
Le volume d’une semi-remorque est de 30 à 70 m3 et la masse chargeable est comprise
entre 15 et 40 tonnes.
Une remorque est un véhicule destiné à être tiré par un autre. Il n’est pas « moteur ».
Une semi-remorque est une remorque sans essieu avant. La partie avant repose sur le
tracteur auquel elle est accouplée, via son pivot. Donc, une partie de son poids est
supportée par le véhicule tracteur.
Un tracteur est un véhicule automoteur destiné à tirer une remorque ou une semi-
remorque, sans avoir de charge utile
Train de véhicules
Le train peut être constitué par un camion (= le moteur) avec une ou plusieurs
remorques (tractées).
La législation internationale
La convention de Genève
Le transport international de marchandises est régi par la convention de Genève dite
convention CMR signée le 19 mai 1956. Elle est entrée en application le 02 juillet 1961 et est
en vigueur dans 24 pays.
La CMR s’applique (conditions générales d’application) à tout contrat de marchandises à
titre onéreux.
Elle ne s’applique pas aux transports intérieurs et à certains transports spéciaux comme le
courrier, les déménagements, le transport funéraire.
La responsabilité du transporteur
La convention CMR fait peser une présomption de responsabilité sur le transporteur.
- Chargement et prise en charge
La convention ne dit pas à qui incombe le chargement et le déchargement de la
marchandise. Les modalités de celui-ci doivent être spécifiées par les parties. A défaut de
convention expresse, on appliquera la loi nationale du lieu de ces opérations.
La prise en charge des marchandises par le transporteur s’effectue par la signature de la
lettre de transport, mais la convention l’oblige à un certain nombre de vérifications
préalables :
• Du nombre, des marques, des numéros de colis ;
• De l’état apparent de la marchandise et des emballages.
A défaut de réserves sur la lettre de voiture, le transporteur reconnait avoir pris en bon état
la quantité spécifiée des marchandises désignées.
Pour les autres éléments figurant sur la LV (poids, nature des marchandises, contenu des
colis), leur vérification peut être exigée par l’expéditeur, mais ce sera rarement le cas.
- Les réserves
Pour être valables, les réserves du transporteur doivent être :
• Motivées : ce qui exclut les formules trop générales ;
• Explicitement acceptées par le chargeur.
Il est par ailleurs conseillé de faire porter d’éventuelles réserves à l’arrivée sur les éléments
vérifiés (nombre de colis, état apparent), bien que les indications de la lettre de voiture
soient présumées exactes.
- Causes d’exonération
La présomption de responsabilité pesant sur le transporteur en cas de perte, d’avarie ou de
retard est limitée par un certain nombre de causes d’exonération. La Convention
CMR en distingue 2 types :
• Causes générales (art.17, paragraphe 2) : exonèrent le transporteur s’il peut
prouver que le dommage en résulte directement, faute de l’ayant-droit, ordre de
celui-ci (sans faute du transporteur), vice de marchandise, force majeure ;
• Causes particulières (art ;17 parag. 4) : emploi de véhicules ouverts non bâchés (avec
accord expéditeur) ; absence ou défectuosité d’emballages (non apparente, sinon
réserves nécessaires) ; chargement ou déchargement par expéditeur ou
destinataire ; nature de la marchandise (l’exposant naturellement à perte totale ou
partielle) ; insuffisance du marquage ; transport d’animaux vivants.
• Constats d’avaries
L’ayant droit à la marchandise ou son mandataire doit, en cas de perte ou d’avarie,
prendre un certain nombre de mesures destinées à maintenir ses droits contre le
transporteur.
5. Le transport ferroviaire
Les généralités
Au niveau international, les transports ferroviaires sont régis par la Convention de Berne
dont la première version a été signée le 14 octobre 1890. Cette convention a été remplacée
par deux conventions de Rome de 1924. L’une porte sur les marchandises (CIM) et l’autre
sur les voyageurs (CIV).
La CIV et la CIM ont connu de nombreuses modifications. Finalement, les deux conventions
ont été refondues et ont donné naissance à la Convention relative aux transports
internationaux ferroviaires (COTIF) du 9 mai 1980. Elle est entrée en vigueur le 1er mai 1985.
La mise en œuvre de la COTIF est conditionnée par le respect de trois conditions :
- le transport doit s’effectuer sur des parcours empruntant les territoires d’au moins
deux Etats;
- le transport doit s’effectuer exclusivement sur des lignes inscrites à l’Office Central
des Transports par chemins de fer de Berne;
- le transport doit s’effectuer avec un titre de transport unique (une lettre de
voiture directe).
En transport ferroviaire, la lettre de voiture CIM ou Lettre de Voiture Internationale (LVI) est
un document établi par l’expéditeur et la compagnie de chemin de fer. Elle matérialise la
prise en charge de la marchandise par la société de transport ferroviaire.
Il est émis une lettre de voiture par envoi pour les expéditions de détails (moins de 5 tonnes)
ou en colis express, et une par wagon pour les expéditions en wagon complet.
La lettre de voiture est signée par l’expéditeur et le transporteur.
L’original est conservé par le chemin de fer, l’expéditeur se voyant remettre le duplicata de
la lettre de voiture.
La responsabilité du transporteur ferroviaire
Le transporteur qui a émis ou signé un document de transport sans réserve voit peser sur lui
une présomption de responsabilité qui s’exerce de cette prise en charge de la marchandise
jusqu’à la livraison. Le transporteur est à priori responsable des pertes, avaries et retards
intervenus dans la prise en charge et livraison.
Cette présomption admet un certain nombre de causes d’exonérations qui en atténuent la
portée.
Causes d’exonération
Le transporteur est déchargé de sa responsabilité selon les causes suivantes:
Causes générales :
- le fait (faute) de l'expéditeur ou du destinataire ;
- le vice propre de la marchandise ;
- ordre de l’ayant droit sans faute du transporteur;
- force majeure.
Causes particulières :
- transport en wagons découverts ;
- absence ou défectuosité d’emballages constatée par la lettre de voiture ;
- chargement ou déchargement non réalisé par la compagnie de chemin de fer ;
- nature de la marchandise l’exposant naturellement à perte totale ou partielle;
- marchandise exclue du transport ;
- transport d’animaux vivants sans escorte.
La convention CIM ne prévoit aucun tarif. De ce fait plusieurs règles de tarification peuvent
être utilisées. Le prix dépend :
- du type de matériel choisi (wagons spéciaux...) ;
- de la classe de marchandise de la nature du produit (dangereux ou fragile, périssable..);
- de la vitesse demandée (régime normal ou accéléré) ;
- du type d’envoi : envoi de détail ou par train complet (ce dernier étant plus
avantageux) ;
- du tonnage et du kilométrage.
Cela a pour conséquence de rendre la tarification variable d’un Etat à un autre. Dans le souci
d’harmonisation, trois cas de figure se présentent dans la tarification du transport ferroviaire
:
- absence de tarif commun : dans ce cas chaque pays pratique des prix selon des règles
qui lui sont propres et pratique par la suite une opération de change ;
- existence d’un tarif multilatéral : dans ce cas plus de deux pays s’entendent pour
harmoniser les tarifs, mais concernant un type particulier de marchandise ;
- existence d’un tarif bilatéral entre deux pays ou vers un groupe de pays. Il concerne
en général tout type de marchandises. Ces tarifs sont publics et négociables
6. Le transport aérien
Généralités
Une des principales caractéristiques du transport aérien de fret est la rapidité. Il est un mode
adapté au transport des denrées périssables comme les animaux, les fruits et légumes
exotiques, et/ou de contresaison, les fleurs, certains produits radioactifs, à durée de vie très
brève mais aussi la presse.
En outre, le transport aérien induit moins de dommages, du fait de la manutention plus
précautionneuse et moins de vol en raison d’une grande surveillance. Il en résulte des taux
d’assurance avantageux.
L'utilisation de ce moyen de transport est en progression constante du fait des besoins
accrus des chargeurs qui apprécient rapidité et sécurité de ce mode de transport.
La cadre juridique
Le texte de base règlementant le transport de marchandise par voie d’air est la « convention
de l’unification de certaines règles relatives au transport aérien international » du 12
octobre 1929 connue sous le nom de Varsovie. Cette convention a été modifiée par le
protocole de la Haye du 28 septembre 1955.
Ratifiée par tous les participants au transport aérien international (126 pays), elle s'applique
à tout transport international de personnes, bagages ou marchandises, effectué par aéronef
contre rémunération.
Les deux textes apportent des précisions concernant les documents de transport aérien et la
responsabilité du transporteur.
La conférence IATA regroupe la plupart des grandes compagnies de transport aérien. L’IATA
garantit ainsi pour les expéditeurs une sécurité, une qualité de prestation, et un prix.
Les compagnies IATA ont dû baisser leurs prix pour rester compétitives par
rapport aux « outsiders » (compagnies non membres).
Détermination du fret
Le fret est calculé au poids en kg, pour les marchandises volumineuses selon le rapport
volume / poids ; soit 6 dmᶟ = 1 kg.
En outre :
- si (volume / poids) < 6, le fret est calculé par rapport au poids de la marchandise
indiquée ;
- si (volume / poids) >6, le fret est calculé par rapport à l’unité payante ; l’Unité
Payante (UP) = volume / 6, servira de base au calcul de fret.
NB : la tarification se fait toujours à l’avantage du transporteur.
Application 1
Un exportateur burkinabè basé à Ouagadougou expédie en direction de Roissy 100
caisses. Le poids d’une caisse est de 4 kg et le volume est de 15 dmᶟ.
Travail à faire : calculez le fret
- Détermination du fret
Solution
Détermination de l’un ité de facturation
L’expédition sera-t-elle facturée au poids ou en volume ?
Pour 1 caisse on a un volume de 15 dmᶟ et un poids de 4 kg
Pour 100 caisses on aura 15 * 100 = 1500 dmᶟ et 4 * 100 = 400 kg
Si l’on effectue le rapport volume / poids on obtient 1500 / 400 = 3,756
Ce résultat est inférieur à 6 donc la facturation s’effectuera au poids en se référant au
tarif général ci-dessus pour les 100 caisses l’expéditeur paiera donc : Fret = 400 * 19,20 =
7680€.
Application 2
Un exportateur burkinabè basé à Ouagadougou expédie en direction de Roissy C.G, 100
caisses. Le poids d’une caisse est de 4 kg et le volume est de 26 dmᶟ.
Travail à faire : calculez le fret
Solution :
Poids total : 4 * 100 = 400 kg
Volume total : 26 * 100 = 2600 dmᶟ
Rapport volume / poids = 2600 / 400 = 6,5 dmᶟ / kg
6,5 > 6 le volume sera donc retenu comme base de calcul du fret aérien. L’unité payante est
égale à 2600 / 6 = 433,33 dmᶟ / kg
Le fret à payer sera de : 433,33 * 19,20 = 8320€
Le transport maritime
Les généralités
Les navires
• Les navires spécialisés
Ils sont réservés au transport d’un type particulier de marchandises. On peut citer :
- les transporteurs de vrac (ou vraquiers), en anglais « bulkers » : navires citernes
(tankers), essentiellement les pétroliers, les transporteurs de gaz liquéfié (GPL) ; les
minéraliers ; les céréaliers, etc. ;
- les navires polythermes : ils sont adaptés aux transports sous températures dirigées
(en anglais reefers). Ils sont destinés au transport de denrées périssables. Ce type de navire
est de moins en moins utilisé, l’usage de conteneurs isothermes et frigorifiques étant jugé
préférable car plus souple.
- les navires spéciaux: on peut citer les car-ferries ainsi que les navires spécialisés dans
les transports de charges lourdes ou encombrantes : grumes, pipe-lines, etc.
- les navires rouliers : ils sont équipés d’une rampe arrière (et parfois d’une rampe
latérale) relevable qui prend appui sur les descentes du port. Cette technique généralement
appelée Roll-On-Roll-Off ou RO-RO, présente l’avantage de permettre la manutention d’à
peu près tous les types de marchandises. L’intérêt essentiel de la technique du roulage
réside dans l’indépendance presque totale du navire par rapport aux équipements
portuaires. Par contre, les opérations de manutention et d’arrimage sont longues. Il s’agit
donc d’une technique relativement onéreuse.
- les navires porte-barges : il s’agit de navires équipés pour charger à leur bord,
par des systèmes d’ascenseurs (Lift-on-Lift-off), ou par flottage (Float- on-Float-off), des
barges ou péniches de capacité variable. Ils ont été conçus à l’origine pour réaliser les
transports fluviomaritimes.
la législation
Responsabilité du transporteur
Le connaissement maritime
- Document de base du transport maritime aussi appelé bill of landing ou B/L.
C’est le seul document qui constitue en même temps un titre représentatif de la
marchandise, et qui peut donc être négociable.
- Le connaissement est émis par le transporteur ou son agent, sur la base des éléments
fournis par le chargeur, au plus tard dans les 24h du chargement, en général contre
remise du bon d’embarquement (« mate’s receipt ») et de la note de fret si le fret est
payable au départ.
- Cette émission est faite en 4 exemplaires originaux, dont 2 originaux « commerciaux ».
Ce nombre figure sur le document.
• Il s’agit d’un accord par lequel le propriétaire d'un navire (le fréteur) loue celui-ci à
d'autres personnes (affréteurs) en vue du transport d'une cargaison.
• Le contrat, lorsqu’il est écrit, est constaté par une charte-partie qui énonce, outre-le
nom des parties, les engagements de celles-ci et les éléments d’individualisation du
navire.
• La charte-partie est donc l'instrument du contrat d'affrètement. Elle stipule les
obligations des parties. Dans la charte-partie, le propriétaire garde le contrôle de la
navigation et de la gestion du navire, mais l'affréteur est responsable de la cargaison.
• Les navires qui ne sont pas affectés à des lignes régulières peuvent être affrétés sous
diverses formes : au voyage, à temps, « à coque nue ».
Le fret de base
- Exemple : une compagnie de transport maritime pratique le tarif suivant pour un
itinéraire donné : 85 000 F CFA la tonne ou le mᶟ. Elle reçoit un colis pour expédition.
Ces caractéristiques sont les suivantes : poids de 37 tonnes et un volume de 20 mᶟ.
Travail à faire : calculez le fret de base.
- Résolution :
- Le nombre d’unité payante sera de 37, car selon la relation 1 tonne = 1 mᶟ on
retiendra la tonne car 37 > 20. Le fret à payer sera de 37 * 85 000 = 3 145 000 F CFA.
Les correctifs
Certains sont conjoncturels, d’autres existent de manière permanente. Leur mode de
calcul peut varier d’une conférence à l’autre.
Il s’agit notamment :
- de la surtaxe colis lourd : en général au-dessus de 5 tonnes ;
- de la surtaxe d’extra-longueur : au-dessus de 12 mètres ;
- des surfrets de déroutement, pour la desserte d’un port secondaire, pour certaines
liaisons ;
- des droits portuaires à la charge de la marchandise (péages).
Les ristournes
Face à la concurrence, les transporteurs maritimes cherchent à fidéliser les chargeurs en leur
offrant des avantages de prix. Deux systèmes sont couramment pratiqués :
- Les ristournes de fidélité consenties aux chargeurs qui contractent un engagement de
ne s’adresser qu’aux compagnies de la conférence ;
- les taux de fret réduits.
Une part variable des frais de manutention est incluse dans le fret annoncé. Ce sont les «
liner-terms » ou conditions de « lignes régulières » qui définissent cette part.
Le transport multimodal
Concept et définition
- Une bonne partie des transports internationaux se font en recourant à plusieurs
modes de transport successifs.
- Le transport multimodal est l’acheminement de marchandises par au moins deux
modes de transport successifs. Une partie du trajet peut ainsi être réalisée par la
route, l’autre par voie maritime, fluviale ou par le rail.
- Le transport multimodal peut entrainer des ruptures de charges.
- Le transport intermodal est une forme de transport multimodal.
- Un transport intermodal est un transport qui utilise successivement
plusieurs modes différents pour acheminer des unités de transport
intermodal (UTI) qui contiennent les marchandises, sans avoir à dépoter les
marchandises d’un premier contenant pour les recharger dans un autre.
- Le transport combiné est aussi une forme de transport multimodal, plus spécifiquement
de transport intermodal.
- Le transport combiné est un transport intermodal dont les parcours principaux
s’effectuent par rail, voie d’eau ou par mer et dont les parcours initiaux et/ou
terminaux sont effectués par route.
- Le Transport combiné rail – route (plus courant) est appelé ferroutage. Le ferroutage
est un transport de marchandises dont la plus grande partie du trajet s’effectue par
le train et qui combine le transport par route et par chemin de fer. Les marchandises
ne sont pas transbordées et demeurent dans la même UTI pendant tout le trajet.
• Le transport multimodal international est régi par la convention des nations unies sur
le transport multimodal international de marchandises du 24 mai 1980.
• Cette convention définit le transport multimodal international comme « le transport
de marchandises effectué par au moins deux modes de transport différents, en vertu
d’un contrat de transport multimodal, à partir d’un lieu situé dans un pays où les
marchandises sont prises en charge par l’entrepreneur de transport multimodal
jusqu’au lieu désigné pour la livraison dans un pays différent. »
• Elle définit le contrat de transport multimodal comme « un contrat par lequel un
entrepreneur de transport multimodal s’engage, moyennant paiement d’un fret, à
exécuter ou à faire exécuter un transport multimodal international.
L’entrepreneur de transport multimodal
Par entrepreneur de transport multimodal, il faut entendre toute personne qui
conclut un contrat de transport multimodal pour son propre compte ou par
l'intermédiaire d'un tiers et qui n'agit pas en tant que préposé ou mandataire de
l'expéditeur ou des transporteurs participant aux opérations de transport
multimodal, et qui assume la responsabilité de l'exécution du contrat (Convention
des Nations Unies sur le Transport International Multimodal –Genève 1980).
L’entrepreneur de transport multimodal (ETM) est aussi appelé un organisateur du
transport multimodal (OTM). Sa fonction porte sur les activités suivantes :
• l’organisation et la coordination du transport ;
• la négociation le fret ;
• le dédouanement de la marchandise ;
• la recherche des moyens de transport ;
• l’emballage de la marchandise ;
• le choix de ses sous-traitants ;
• la prise en charge de la marchandise ;
• la livraison la marchandise au destinataire ;
• la couverture des risques de transport.
1. Définition
Les Incoterms désignent un ensemble de règles régulièrement mises à jour pour lesquelles
les parties à un contrat commercial international ou national peuvent opter pour
réglementer leur convention. Ces règles sont édictées par la Chambre de commerce
internationale (CCI, dont le siège est à Paris).
C’est la contraction de l'expression anglaise INternational COmmercial TERMS qui est un
terme normalisé servant à définir les droits et devoirs des acheteurs et vendeurs participant
à des échanges internationaux et nationaux. La réglementation applicable est édictée et
publiée par la Chambre de commerce internationale (« ICC » pour International Chamber of
Commerce) à Paris
Règles Incoterms ICC 2010 utilisables pour tous les modes de transport
1. EXW : Ex Works, au départ non chargé, non dédouané sortie d'usine ;
2. FCA : Free Carrier, marchandises dédouanées et chargées dans le pays de
départ, chez le vendeur ou chez le commissionnaire de transport de
l'acheteur ;
3. CPT : Carriage Paid To, livraison au premier transporteur, frais jusqu'au
déchargement du mode de transport, sans assurance pour le transport ;
Bibliographie :
- Publications internet
- Manuel et Méthodes CATERPILLAR éd 42
Contacts :
- Personnels :
01 BP 3539 Ouagadougou 01
Téléphones : domicile : 00226 25353312
Portables : 00226 70217252 / 70257295/ 65240872
- Professionnels :
01 BP 1476 Ouagadougou 01
Téléphones : standard : 00226 25491800 ; poste 3013
Ligne Directe : 00226 25491813
Portable : 00226 70217252