Cours Atom SMPC 2020
Cours Atom SMPC 2020
Cours Atom SMPC 2020
Cours : Atomistique
Pr. Z. El Fadli
Introduction
Physiques Chimiques
Fe + 2HCl → FeCl2 + H2
Sucre
+
H2O Macroscopique
Microscopique (Réactions chimiques)
Chauffage
(Atome)
Sucre recristallisé
Chapitre I
Constituants et caractéristiques
de l’atome
Définition d’un atome
Toute la matière de l’univers, toute substance,
vivante ou inerte, est constituée à partir de particules
très petites appelées atomes.
Fragmentation de la matière
1. Constituants de l’atome
Donc :
• Le Proton : Particule chargée positivement.
A=Z+N
Un élément chimique est l’ensemble des atomes et des ions
ayant le même numéro atomique Z
• A = 48 nombre de nucléons
• Z = 22 nombre de protons et donc 22 électrons
puisque l’atome est électriquement neutre.
• N = A – Z = 48 – 22 = 26 neutrons
A
* Un nucléide est une espèce atomique caractérisée par :
Z
X
Exemple :
Exemple : le magnésium :
24 25 26
12
Mg, Mg, Mg
12 12
1 2
Exemples :
1
H : hydrogène,
1
H : deutérium et 13 H : Tritium
Exemple Elément Nombre Nombre Nombre Nombre
de de d’électro de
A
Z
X masse protons ns neutrons
A Z Z N = A-Z
23 23 11 11 12
11
Na
16
8
O 16 8 8 8
12
6
C 12 6 6 6
13
6
C 13 6 6 7
Matome = A x mnucléon
En conséquence : puisque les isotopes d’un même élément
diffèrent par leur nombre de nucléons (A), ils auront donc :
Abondance naturelle :
Définition:
La masse atomique d’un élément possédant plusieurs isotopes
correspond à la moyenne des masses atomiques de ses isotopes.
𝑃𝑖
𝑀= 𝑀𝑖 .
100
𝑖
1 mole = Natome 12 g
1 atome x=
1
N(N+Z). = A(g)
N
En effet, Un atome a une masse de M(uma) signifie que
sa masse molaire atomique est de M(g)
1
1u. m. a. (g)
N
N(N+Z) M (g)
D’où :
M = N(N+Z). = A(g)
1
N
La masse de l’atome exprimée en u.m.a. ou sa masse
molaire exprimée en g sont pratiquement égales à son
nombre de masse A = Z + N
Défaut de masse et énergie de liaison
Nucléons pris
séparément
Zp + Nn Noyau
En effet,
Mnoyau < Z.mp + N.mN
E = El = m.c2
On définit, par ailleurs, l’énergie de liaison par nucléon,
notée f par :
El m .c 2
f
A A
Calcul de l’énergie en eV
m = mcal. – mexp.
= 2,016 - 2,0147
= 1,3.10-3 u.m.a.
Or 1 u.m.a. 1,6604.10-27 kg
El = 0,1331x1,6604.10-27x(3.108)2
El = 1,99.10-11j
1,99.1011
E l ( eV ) 19
1.24.10 8
eV
1,602.10
Réactions nucléaires
Les noyaux des atomes peuvent subir diverses modifications
spontanées ou provoquées. Ces modifications sont à l’origine
de la radioactivité naturelle et des transformations artificielles
Exemple :
Formation d’un noyau12 H à partir d’un proton et d’un neutron
1 1
1 p + 0 n 2
1 H
- mcal. = mp + mN = 1,0073 + 1,0087 = 2,016 u.m.a.
-mexp. = 2,0147 u.m.a.
Soit : 1,17.1011J/mole
Conclusion : C’est une énergie très élevée, comparée
à l’énergie mise en jeu lors d’une réaction chimique :
C + O2 CO2 E = 22,5 KJ/mole
Dans une réaction nucléaire, où il y a formation de nouvelles
espèces chimiques et parfois des particules élémentaires,
Ex. * 147 N + 24 He 17
8O
+ 1
1H
Z ( produits ) Z ( réactifs )
8 + 1 = 7 + 2
A( produits ) A( réactifs )
17 + 1 = 14 + 4
238 1 239
* 92 U + 0n 92 U
Radioactivité
La radioactivité est la désintégration spontanée de certains
noyaux instables, en émettant des particules.
* soit naturelle
* soit artificielle
Radioactivité naturelle
X Y+b
A
Remarque : soit un élément chimique Z X
Il a été montré que si :
A Z
1,5
Z
L’élément peut manifester une radioactivité naturelle.
Radioactivité artificielle ou provoquée :
X + a Y + b
Ex.
238
U
: 92
234
90Th + 4
2
(
4
2
4
=noyau2 He 2
)
226 222 4 2 222 4
88 Ra 86 Rn 2 He
+ 86 Rn
+ 2 He
()
Il y a émission d’hélions puis réarrangement électronique qui
fait disparaître les charges des particules.
D’une façon générale, une réaction nucléaire produisant
des particules peut être symbolisée par :
A A 4 4
X Y + He
Z Z 2 2
-
* Négaton : particules chargées négativement :
0
e
1
Exemples : 32 32 + 0
15 P 16 S 1 e
1 1 0
0 n 1 p + 1 e
neutron proton négaton
22 22 0
Exemples : 11 Na 10 Ne + 1 e
1 1 0
1 p 0 n + 1 e
-Rayonnement : C’est un flux de radiations
électromagnétiques de très courtes longueurs d’ondes (10-8 à
10-12 cm) ou de photons (particules de charge nulle et de
masse nulle)
dN
V N
dt
C’est le nombre de désintégration par unité de temps (d.p.s.)
Où : * N est le nombre de noyaux A à l’instant t.
dN
A(t ) N
dt
Si N0 est le nombre d’atomes d’une substance radioactive
à l’instant t = 0, on peut calculer à tout instant t le nombre
d’atomes restants : Nt
N t dN t
N0 N
dt
0
Nt t
ln t N t N0e
N0
A(t) = Nt
et
A(t ) A0e t
A0 = N0
Période T ou durée de demi-vie
1 ln 2
ln T T
2
0,693
Soit : T
Remarque
La période T peut varier de :
Exemple :
2 3 4 1
1H + 1H 2 He 0 n + E
+
Fission nucléaire
La fission nucléaire est le phénomène par lequel le noyau d'un atome
lourd (noyau qui contient beaucoup de nucléons, tels les noyaux
d'uranium et de plutonium) est divisé en plusieurs nucléides plus légers,
généralement deux nucléides. Cette réaction nucléaire se traduit aussi
par l'émission de neutrons (en général deux ou trois) et un dégagement
d'énergie très important.
Exemples
235 1 146 87 1
92 U + 0n 57 La + 35 Br + 3( 0n )+ E
235 1 137 97 1
92 U + 0n 52Te + 40 Zr + 2( 0n )+ E
Remarques :
- La fission nucléaire est une réaction en chaîne.
électron
Fa
noyau
Bilan des forces : On négligera la masse de l’électron.
électron
Fa
noyau
électron
Fa
noyau
L’énergie totale du système est :
E = Ec + Ep
Ec : l’énergie cinétique
Ep : l’énergie potentielle du système
D’après les lois électromagnétiques,
toute particule chargée en mouvement de rotation,
émet un rayonnement qui fait perdre de l’énergie à l’électron.
Ce qui entraîne une diminution du rayon
et par la suite l’électron doit tomber sur le noyau.
Ce résultat est bien en contradiction avec l’expérience.
Une circulation forcée d’électrons dans le gaz étudié provoque des chocs
avec les atomes.
Les électrons de ces derniers passent alors sur des états excités.
Emission spontanée
Spectre d’émission visible de l’hydrogène
410 434 486 656
1 1 1
RH ( 2 2 ) RH : Cte de Rydberg
n m RH = 1,09678 107 m-1
Théorie quantique et le modèle de Bohr
Lame e
métallique e e
e
e
L'émission de chaque électron
requiert une quantité minimale
d'énergie, laquelle est apportée par Collecteur d’électrons
un photon
i
Il y a émission des électrons appelés : les photoélectrons
E(1quantum) = h
Exemple : E + h
E E
h
me 4 1 1
E 2 2 2 2 K 2 .13,6eV
8 0 h n n n
L'énergie totale d'un électron est donc quantifiée.
•Pour n=1 (état fondamental) :
l'électron occupe l'orbite de rayon r1 et d'énergie E1
ΔE = │Ef - Ei│= h
Ef : état final
Ei : état initial
h : constante de Planck
: fréquence de radiation
E
m
émission
ΔE
hm-n
n
absorption hn-m
Absorption : Lorsqu'un électron passe d'un niveau n
(orbite de rayon rn) à un niveau m (m>n) supérieur
(orbite de rayon rm), il absorbe une radiation de fréquence n-m.
Em m
émission
ΔE
h
En n
E Em En h
Le nombre d’ondes σ s’écrit :
Avec : Formule
de Ritz
RH : Constante de Reydberg
Selon la théorie de Bohr, on aura :
différentes transitions électroniques
Chaque transition correspond à l’émission d’une raie du spectre de
l’atome d’hydrogène. La formule de Ritz nous permet de calculer les
différentes longueurs d'onde.
En général, on trouve plusieurs séries de spectre selon l'état où
se trouve l'électron :
E
n=6
n=5 * Série de Lyman : n = 1 ; m>1 ; (m = 2,3…,∞)
n=4 Pfund
Bracket * Série de Balmer : n = 2 ; m>2 ; (m = 3,4…,∞)
n=3 * Série de Paschen : n = 3 ; m>3 ; (m = 4,5…,∞)
Paschen * Série de Brachet : n = 4 ; m>4 ; (m = 5,6…,∞)
* Série de Pfund : n = 5 ; m>5 ; (m = 6,7…,∞)
n=2
Balmer
n=1
Lyman
Energie d’ionisation : Ei
L’énergie d’ionisation : est l’énergie nécessaire pour arracher un
électron à un atome à l’état fondamental.
E i E E1
E i 0 13,6
E i 13,6eV
Résumé : Chaque orbite stationnaire n de l’atome d’hydrogène
est caractérisée par deux grandeurs :
rn = n2 . a0
et En = E1/n2
5. GENERALISATION AUX IONS HYDROGENOIDES
Ce sont des ions monoatomiques qui ne possèdent qu'un
seul électron.
A ( Z 1 )
Z
X
Exemple :
He (Z=2) -------> He+ (électron et 2protons)
c
E mc h 2
h
m.c
Nature ondulatoire
Nature corpusculaire
Par analogie, Louis De Broglie a émis l’hypothèse suivant (1924) :
h
m.v
Cette expression traduit :
la dualité onde-particule
C’est-à-dire : on peut considérer les électrons, soit comme une onde (),
soit comme une particule (mv), en fonction du phénomène étudié.
Conclusion :
le rayonnement et la matière
par le concept :
onde-corpuscule
Les travaux de Louis De Broglie ont été ensuite complétés par
Schrödinger et Heisenberg, ce qui a constitué la naissance de la
mécanique ondulatoire.
2) Principe d'incertitude d'Heisenberg
Il est impossible de déterminer simultanément et avec précision
la position et la vitesse d'une particule en mouvement.
ce principe se traduit par la relation :
h
x.Px
2
x: incertitude sur la position
Px mVx: incertitude sur la quantité de mouvement
Ce principe traduit :
-Pour les particules macroscopiques, on peut déterminer avec précision
la position et la quantité de mouvement . Lorsque m est grande,
h et x.vx 0
0
2m
- On ne peut appliquer la mécanique classique à des particules
infiniment petites.
3) Fonction d’onde
En mécanique ondulatoire, l’électron sera décrit par :
une fonction mathématique ( x, y, z , t ) : Fonction d’onde
a) Les opérateurs :
Un opérateur est le symbole d’une opération mathématique qui
Transforme une fonction f en une autre fonction f’.
Aˆ (f g ) ( Aˆ f ) ( Aˆ g )
( x, y, z , t ) ( x, y, z ) f (t )
( x , y , z , t ) ( x , y , z )e i t
Remarques :
Ψ n’a pas de signification physique, mais elle contient toutes
les informations concernant l’électron.
Ψ est une fonction mathématique qui peut être réelle ou complexe,
appelée aussi fonction d’onde.
4) Probabilité et densité de probabilité
En mécanique classique (Théorie de Bohr), l'étude du mouvement
d'un électron consiste à chercher avec précision sa trajectoire.
Tandis qu’en mécanique quantique on parle en terme de :
Probabilité de présence de l'électron
dans une certaine région de l’espace entourant le noyau.
Z
z
M
(électron) dV = dxdydz
*
2
noyau
r
est la densité de probabilité y
Y
de présence de l’électron
en un point donné. x
X
Probabilité de présence
On définit la probabilité de présence de l’électron dans l’élément de
volume dV autour du point M par :
dP dV
2
dP *dV
Si est réelle, dP = 2dV avec dV = dxdydz
P espace dV 1
2
dP
2
: densité volumique de probabilité de présence
dV ou densité électronique.
II. EQUATION DE SCHRÖDINGER POUR L'ATOME D'HYDROGENE
Les fonctions d’ondes peuvent être déterminées par résolution de
l’équation différentielle qui exprime la relation fondamentale de la
mécanique quantique.
Hˆ E Hˆ E
ˆ
ET H
i t
ˆ
Donc : H
i t
ET = Ec + Ep Hˆ Tˆ Vˆ
2 2 2 2 2
T 2 2 2
2m x y z 2m
T V
ˆ ˆ
2 ˆ
V
i t 2m i t
2 ˆ Cas où le système évolue avec
V
2m i t Le temps
Avec = 2
( x, y, z, t ) ( x, y, z )e it
(pulsation)
2m x y 2
z i
2
= 2
V et E = h
2m E
2 Donc E
h
2
V E
2m
Cette équation peut s’écrire aussi sous la forme différentielle:
2m
2 ( E V ) 0
2
V E
2m
2
ˆ
De la forme : Hˆ E avec H V
2m
Hˆ E
L’opérateur Ĥ correspondant à l’énergie totale de l’électron
peut s’écrire :
Hˆ Tˆ Vˆ
T̂ et Vˆ : sont respectivement les opérateurs associés à
l’énergie cinétique et l’énergie potentielle.
2
2
e 1
Tˆ Vˆ
2m 4 0 r
2 2 2
Avec : 2 2 2 le Laplacien
x y z
2
e 1 2
( ) E
2m 4 0 r
2
e 1 2
( ) E
2m 4 0 r
On peut remarquer que le potentiel ne dépend que de r, il est donc
plus commode de représenter les fonctions d’onde ψ en fonction
des coordonnées sphériques.
Z
z
M (électron)
noyau
r
y
Y
x
X
En coordonnées sphériques s’écrit :
R(r ) n, l
( ) l , m
( ) m
n 1 2 3 4 5
couche K L M N O
2) Le nombre quantique secondaire : l
L’étude des spectres atomiques a montré que chaque niveau
énergétique n est composé de plusieurs sous-niveaux.
Le nombre quantique l caractérise les sous-couches électroniques
correspondant à ces sous-niveaux d’énergie.
l est le nombre quantique secondaire ou azimutal, il peut prendre
toutes les valeurs comprises entre 0 et (n-1) :
0 l n 1
l caractérise la « forme » du domaine où se trouve l’électron,
la forme de l’orbitale atomique.
l = 0 sous-couche s l = 1 sous-couche p
l = 2 sous-couche d l = 3 sous-couche f
3) le nombre quantique magnétique : m ou ml
Par application d’un champ magnétique extérieur, chaque sous-niveau
se décompose à son tour.
L’énergie de l’électron dépend de l’orientation de l’orbitale par rapport
au champ magnétique. ml définit donc l’orientation de l’orbitale.
Ainsi, pour une valeur donnée de l :
l ml l
4 nombres quantiques n, l, m et s.
III - Les orbitales atomiques : O.A.
Une fonction d’onde dépend des nombres quantiques n, l, m,
elle est notée ψn, l, m .
La fonction ψn, l, m , solution de l’équation de Schrödinger, permet
de calculer la probabilité de présence de l’électron dans un certain
volume à la distance r du noyau.
2
n ,l ,m mesure la densité électronique dans un volume donné
de l’espace.
r1
3 Zr
Z 1 Zr
200 2s ( ) 2
( 2 )e 2r
1
r1 4 2 r1
3 Zr
Z 1 Zr
210 2 pz ( ) 2
e 2r
1
cos
r1 32 r1
1) Description de l’orbitale « s »
La condition l=0 implique m=0
Ces fonctions d’onde s’écrivent : ψn, 0, 0 ou ψns
Pour les orbitales s, la densité de probabilité de présence ψ2 de
l’électron à la surface d’une sphère de rayon r est la même dans
toutes les directions de l’espace, mais elle varie avec r.
L’orbitale est dite de symétrie sphérique.
Ep ( )
4 0 r1 r2 r12
2
Tˆ ( 1 2 )
2m
2
1 2e 2
2e 2
e 2
Hˆ ( 1 2 ) ( )
2m 4 0 r1 r2 r12
noyau
Il s’agit de 2 équations identiques à celle
d’un hydrogénoïde
Donc : Z2
E1 E2 13,6 2
n
L’énergie totale de He à l’état fondamental :
ET E1 E2 13,6 x 4 13,6 x4
ET 108,8eV
ET (exp .) 78,6eV
électron
+Ze
-Dans le cas de 2 électrons : noyau
Z*<Z +Ze
noyau
Chaque e1 fait écran entre e2 et le noyau.
Cet effet écran de Slater assimile les répulsions électroniques
à une diminution de la charge nucléaire par :
Z Z
*
: constante d’écran
Ei 13,6
z * 2
n2
Exemple : Soit He (Z=2) et = 0,31 (1s-1s)
e1
e2
+Ze
noyau
Z *2
(2 0,31) 2
Z Z j
*
i ij
j
D’après les règles de Slater, les électrons d’un atome seront classées
par groupe :
(1s)(2s2p)(3s3p)(3d)(4s4p)(4d)(4f)(5s5p)(5d)(5f)(6s6p)(6d)(6f)
- Si j > i j = 0 j
-Si i = j j = 0,35, i
sauf si i = j = 1 alors j = 0,31
- Si j < i j = 1 n=3
+Ze n=1 n=2
sauf dans le cas où i (s ou p)
Avec n = 1 j = 0,85 noyau
Constante d’écran :
j
1s 2s2p 3s3p 3d 4s4p
i
1s 0,31
2s2p 0,85 0,35
3s3p 1 0,85 0,35
3d 1 1 1 0,35
4s4p 1 1 0,85 0,85 0,35
n 1 2 3 4 5 6
n* 1 2 3 3,7 4 4,2
4. Configuration électronique :
La configuration électronique de l’atome est la façon dont les Z
électrons sont distribués dans les orbitales.
n=1 1s
n=2 2s 2p
n=3 3s 3p 3d
n=4 4s 4p 4d 4f
n=5 5s 5p 5d 5f
n=6 6s 6p 6d 6f
n=7 7s 7p 7d 7f
Exemple de calcul de l’énergie d’un atome : 20Ca
La configuration électronique est :
(1s2)(2s22p6)(3s23p6)4s2
ET(Ca) = 2E1s+8E2s2p+8E3s3p+2E4s.
j
i
n=4
n=3
+Ze n=1 n=2
noyau
j
- Z*4s = 20-[(1x0,35)+(8x0,85)+(8x1)+(2x1)] = 2,85
i
4s-4s 3s3p-4s 2s2p-4s 1s-4s
Z 4*2s E4s = -8,07eV
E4 s 13,6 2 n=4
n* n=3
+Ze n=1 n=2
- Z*3s3p = 20-[(7x0,35)+(8x0,85)+(2x1)] = 8,75 noyau
Z 3*2s 3 p E3s3p = -115,69 eV
E 3 s 3 p 13,6 2 j
n* i
1s 2s2p 3s3p 3d 4s4p
1s 0,31
- Z*2s2p = 20-[(7x0,35)+(2x0,85)] = 15,85 2s2p 0,85 0,35
3s3p 1 0,85 0,35
Z 2*2s 2 p 3d 1 1 1 0,35
E 2 s 2 p 13,6 2
E2s2p = -854 eV 4s4p 1 1 0,85 0,85 0,35
n*
- Z*1s = 20 - (1x0,31) = 19,69
Z1*s2 E1s = -5272,67 eV
E1 s 13,6 2
n*
ET(Ca) = 2E1s+8E2s2p+8E3s3p+2E4s.
ET(Ca) = - 18320 eV
Conclusion
Les valeurs des énergies calculées par l’approximation
de Slater sont proches des valeurs expérimentales.
Autre exemple de calcul des énergies : Slater
E 2+
Soit la réaction : 27Co 27Co + 2e
Co : (1s2)(2s22p6)(3s23p6)(3d7)(4s2)
Avec : E = E(Co2+) – E(Co)
Co2+ : (1s2)(2s22p6)(3s23p6)(3d7)
(3,9) 2
n = 4 n* = 3,7 E4 s 13,6
(3,7) 2
E4s = -15,11eV
Donc : E = 30,22 eV
Remarques
IIA
IIIB- VIIB
IIIA
IVA
VA
VIA
VIIA
VIIIA ou O
Le rayon ionique
L’évolution du rayon ionique dépend de plusieurs facteurs, mais d’une
Manière générale:
- Les rayons des cations sont plus petits que leurs atomes parents
ri(cation) < r(atome) Ex. : r(Na+) < r(Na).
-Les rayons des anions sont grands que les atomes correspondants.
ri(anion) > r(atome) Ex. : r(S2-) > r(S).
-Pour les ions ayant la même configuration électronique ( S2-, K+, …)
Z augmente ri diminue
L’électronégativité
A. + . B A : B ou A B
Si B est plus électronégatif que A
(+) (-)
A :B
A l’électronégativité ont été attribuées plusieurs définitions :
- Echelle de Mulliken.
L'électronégativité d'un élément dans l'échelle de Mulliken est égale
à la moyenne arithmétique de l'énergie de première ionisation, EI1,
et de l'affinité électronique, AE.
AE Ei 1
. AE et Ei exprimées en eV
2 3,15
AE Ei 1
. AE et Ei exprimées en Kcal
2 65
- Echelle de Pauling. C’est l’échelle la plus utilisée
Elle est basée sur les énergies de dissociation des liaisons de
molécules diatomiques simples :
EA-A, EB-B et EA-B : énergies en kJ.mol-1 pour rompre les liaisons
E A A .EB B E AB
Pauling a supposé que :
A B E AB E AA .EBB E en eV
La valence
Exemple :