ITSBMath 2004 C

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 19

www.concourscameroon.

com

AVRIL 2004

CONCOURS INGENIEUR DES TRAVAUX STATISTIQUES

ITS Voie B OPTION Mathématiques

CORRIGE DE LA 1ère COMPOSITION DE MATHEMATIQUE

Exercice 1
1) f (t) est continûment infiniment différentiable sur R\{0}. Comme sin(t) =
t + O(t2 ) pour t → 0, f (t) peut se prolonger par continuité en 0 en posant f (0) =
1. Ainsi définie f (t) est continue dérivable sur R de dérivée

t cos(t) − sin(t)
f (1) (t) = , t ∈ R\{0}
t2
f (1) (0) = 0

f (t) est paire donc il suffit de l’étudier sur[0, 2π]. Sur [0, 2π], t cos(t)−sin(t) s’annule
pour t = 0 et de façon unique sur ]0, 2π] en t0 6= 0 tel que tan(t0 ) = t0 (t0 ≃
4.49) d’où le tableau de variation

t −2π − t0 0 t0 2π
f (1) (t) − 0 + 0 − 0 +
f (t) 0 ց cos(t0 ) ր 1 ց cos(t0 ) ր0

avec cos(t0 ) ≃ −0.22.

2) a) D’après ce qui précède l’intégrale est faussement impropre en 0. Par ailleurs


on a clairement | sin(t)
t | ≤ 1 d’où

Z x2
|g(x)| = | f (t)dt| ≤ x2 + |x| → 0 quand x → 0.
x

On en déduit immédiatement la continuité et la différentiabilité de g sur R.


b) On a par intégration par partie (u(t) = 1t et v (1) (t) = sin(t), x étant supposé
strictement positif tous les termes sont bien définis)

x2 x2
sin(t) cos(t)
Z Z
2
dt = [− cos(t)/t]xx − dt
x t x t2
1

www.concourscameroon.com
www.concourscameroon.com

On en déduit
x2 Z x2
sin(t) 1 1 cos(t)
Z
| dt| ≤ + 2 + | |dt
x t x x x t2
1 1
= + 2 + |h(x)|
x x
Z x2
1 1 | cos(t)|
≤ + 2+ dt
x x x t2
Z x2
1 1 1
≤ + 2+ dt
x x x t2
2
= .
x
On en conclue que limx→∞ (g(x)) = 0.
c) Par composition, la dérivée de g(x) vaut
sin(x2 ) sin(x) 1
g (1) (x) = 2x − = (2 sin(x2 ) − sin(x)).
x2 x x
Pour x → 0, on a g (1) (x) → −1 et g (1) se prolonge par continuité en 0.

Exercice 2
a) On a par un développement limité élémentaire pour u petit positif
tan(u) ≤ u + u3
d’où le résultat.
b) On a
φ(1) (x) = tan(x)2 ≥ 0
et φ(1) (x) = 0 seulement en x = 0. On en déduit que φ est continue, strictement
croissante de ] − π/2, −π/2[ dans ] − ∞, ∞[ . Comme limx→π/2 (φ(x)) = +∞ et
lim x→−π/2 (φ(x)) = −∞, φ est bijective d’où l’existence de ψ(x) = φ−1 (x), qui de
plus est continue.
c) On remarque que φ est impaire donc ψ est impaire. Par ailleurs ψ est crois-
sante nulle en 0. On en déduit que
1
un = (−1)n ψ( )
n
où ψ( n1 ) est une suite décroissante vers 0. Par continuité de ψ, nulle en 0, un et
vn convergent vers 0. P∞
d) D’après c) et le théorème sur les suites alternées, la série n=1 un est con-
vergente.
D’après a) on a
φ(x) ≤ x3
Donc par croissance de ψ,
x ≤ ψ(x3 )
On en déduit que
1
vn ≥
P∞ n
donc la série n=1 vn est divergente.
e) Un contre-exemple montrant qu’il ne faut pas permuter les sommes doubles!!!

www.concourscameroon.com
www.concourscameroon.com

Pour n ≥ 1 fixe on a d’après les résultats classiques sur les séries géométriques
∞ ∞ ∞
X 1 X n m 1 X n+1 m
un,m = ( ) − ( )
m=1
n + 1 m=1 n + 1 n + 2 m=1 n + 2
1 n 1 1 n+1 1
= n − n+1
n + 1 n + 1 1 − n+1 n + 2 n + 2 1 − n+2
n n+1
= −
n+1 n+2
On en déduit que pour tout N > 0
N  
X n n+1 1 N +1
− = −
n=1
n+1 n+2 2 N +2
P∞ P∞
Donc la série n=1 m=1 un,m est convergente et vaut 21 − 1 = − 12 .
Maintenant, à m fixe on a pour tout N > 0,
N
X 1 1 m 1 N +1 m
un,m = ( ) − ( )
n=1
2 2 N +2 N +2
d’où

X 1
un,m =
n=1
2m+1
On en déduit toujours en utilisant les propriétés des suites géométriques
∞ X ∞ ∞
X X 1 1 1 1
un,m = m+1
= 1 = 2.
m=1 n=1 m=1
2 4 1− 2
D’où

∞ X ∞
∞ X
X X 1
un,m = − un,m = .
m=1 n=1 n=1 m=1
2

www.concourscameroon.com
www.concourscameroon.com

Problème
Préliminaire :
L’inégalité est clairement vraie pour n = 0!
Maintenant supposons qu’elle est vraie pour n, on a
| sin((n + 1)t)| ≤ | sin(nt)|| cos(t)| + | sin(t)|| cos(nt|
≤ | sin(nt)| + | sin(t)|
soit en utilisant la relation pour n,
| sin((n + 1)t)| ≤ n| sin(t)| + | sin(t)| = (n + 1)| sin(t)|.
On note également que l’inégalité est stricte pour n ≥ 2 et pour t ∈]0, π/2[.
π
Pour x = 2n on obtient
π π π
1 = | sin(n )| ≤ n| sin( )| = n sin( )
2n 2n 2n
d’où l’inégalité
π 1
sin( ) ≥ .
2n n

Première partie
1) a) On a de façon évidente sur [−1, 1]
T0 (x) = cos(0) = 1 et
T1 (x) = cos(arccos(x)) = x.
b) Posons t = arccos(x) alors x = cos(t).
On a alors
Tn+2 (x) + Tn (x) = cos((n + 2)t) + cos(nt)
= 2 cos((n + 1)t) cos(t)
= 2xTn+1 (x)
et la relation de récurrence
(I) Tn+2 (x) = 2xTn+1 (x) − Tn (x)
s’ensuit.
c) On en déduit immédiatement par récurrence que Tn est dans Pn . De même, soit
l’hypothèse H(n): Tn est un polynôme de degré n ayant pour coefficient dominant
2n−1 .
On a clairement H(1). Par ailleurs en utilisant (I), T2 (x) = 2x2 −1 donc H(2) est
vérifiée, supposant H(n) et H(n + 1), on déduit de la relation de récurrence (I) ,
que Tn+2 est un polynôme de degré n + 1 et de coefficient dominant 2.2n−1 = 2n.
d) On a par un calcul immédiat
T0 (x) = 1
T1 (x) = x U0 (x) = 1
T2 (x) = 2x2 − 1 U1 (x) = 2x
.
T3 (x) = 4x3 − 3x U2 (x) = 4x2 − 1
T4 (x) = 8x4 − 8x2 + 1 U3 (x) = 8x3 − 4x
T5 (x) = 16x5 − 20x3 + 5x U4 (x) = 16x4 − 12x2 + 1

www.concourscameroon.com
www.concourscameroon.com

2) Par définition, les 0 de Tn sont les solutions de


π
n arccos(x) = (π)
2
pour x dans [0, 1]. On vérifie aisément que, pour k = 0, ..., n − 1,
αk,n ∈ [0, 1] et Tn (αk,n ) = 0.
Comme cos est strictement décroissant sur [0, π], on a également
α0,n < α1,n < α2,n < ... < αn−1,n
donc les αk,n , k = 0, ..., n − 1 sont n racines distinctes du polynôme Tn . Comme
Tn est de degré n, ce sont les seules possibles.
3) D’après 1) Tn+1 est un polynôme de degré n + 1 donc Un qui est sa dérivée à
une constante près est un polynôme de degré n. Son coefficient est donc
(n + 1)2n /(n + 1) = 2n .
Par ailleurs, on a
Tn+1 (cos(t)) = cos((n + 1)t)
d’où
(1)
− sin(t)Tn+1 (cos(t)) = −(n + 1) sin((n + 1)t)
et
sin((n + 1)t)
Un (cos(t)) = ,
sin(t)
pour t 6= kπ, k ∈ Z.
4) Pour x ∈] − 1, 1[, on a
n
Tn(1) (x) = √ sin(n arccos(x))
1 − x2
donc p
1 − x2 Tn(1) (x) = n sin(n arccos(x)),
soit par dérivation
p x n2
1 − x2 Tn(2) (x) − √ Tn(1) (x) = − √ cos(n arccos(x))
1 − x2 1 − x2
et donc
(1 − x2 )Tn(2) (x) − xTn(1) (x) = −n2 Tn (x).
Comme Tn est un polynôme , il est infiniment continûment différentiable donc cette
relation est aussi valide sur [−1, 1].
L’équation différentielle en Un se déduit simplement par différentiation de cette
relation : on obtient
(1 − x2 )Un(2) (x) − 3xUn(1) (x) + n(n + 2)Un (x) = 0.
1
5) Comme √1−x 2
est intégrable en −1 et 1, toutes les intégrales sont faussement
impropres. Plus précisément pour k ∈ N, l ∈ N et −1 < α < β < 1, posons
Z β
1
Ik,l (α, β) = √ Tk (x)Tl (x)dx.
α 1 − x2
On a par changement de variable,
Z arccos(β)
Ik,l (α, β) = cos(kt) cos(lt)dt
arccos(α)

www.concourscameroon.com
www.concourscameroon.com

donc Ik,l = lim α→0 Ik,l (α, β) est parfaitement définie et vaut
β→π
Z π
Ik,l = cos(kt) cos(lt)dt.
0

Si k 6= l, on a aussi k + l > 0 et donc


1 π 1 π
Z Z
Ik,l = cos((k + l)t)dt + cos((k − l)t)dt = 0.
2 0 2 0

Maintenant pour k = l 6= 0, on a
Z π
1 π π
Z
Ik,k = cos(kt)2 dt = (1 + cos(2kt))dt = .
0 2 0 2
Enfin
I0,0 = π.
On en déduit que tous les polynômes sont orthogonaux pour ce produit scalaire.
6) Si, l’on pose
T0 (x)
E0 (x) =
π
et
Tk (x)
Ek (x) = 2 , k = 1, ..., n,
π
(E0 , E1 , ....En ) est alors une base orthonormée de Pn0 pour < ., . >M .

Deuxième partie
1) Par définition, on a pour tout n,
|Tn (x)| ≤ 1
et Tn (1) = 1 donc ||Tn || = 1. Pour n ≥ 1, cette valeur est atteinte ssi
π 2π
n arccos(x) ∈ πZ ∩ [0, nπ] ⇐⇒ arc cos(x) ∈ {0, , , ...., π}
n n
π kπ
⇐⇒ x ∈ {1, cos( ), ..., cos( ), ..., −1}
n n
D’après 3) on a
sin((n + 1)t)
Un (cos(t)) =
sin(t)
donc en utilisant le préliminaire

||Un || ≤ (n + 1)
et on note que |Un (1)| = |Un (−1)| = (n + 1) donc
||Un || = (n + 1).
En utilisant la remarque que l’inégalité du préliminaire est stricte en dehors des
point terminaux, on en déduit que les seuls points atteignant le maximum sont
{−1, 1}.

www.concourscameroon.com
www.concourscameroon.com

2) Comme suggérer dans l’énoncé, considérons log(Tn (x)). D’après la partie


précédente Tn est un polynôme de degré n de racine αk,n , k = 0, ..., n − 1, d’où à
un constante C près, en prenant le log complexe,
n−1
X
log(Tn (x)) = C + log(x − αk,n )
k=0

et par dérivation
(1) n−1
Tn (x) X 1
=
Tn (x) x − αk,n
k=0
d’où
n−1
X Tn (x)
= nUn−1 .
x − αk,n
k=0

Cette égalité est vrai pour tout x ∈ [−1, 1] par prolongement par continuité aux
points αk,n . On en déduit
n−1
X Tn (x)
| | ≤ n||Un−1 || = n2 .
x − αk,n
k=0

3) On a par un résultat classique l’expression suivante du polynôme d’interpolation


de Lagrange d’ordre k
Πj6=k (x − αj,n )
Lk,n−1 (x) = .
Πj6=k (αk,n − αj,n )
On vérifie directement que Lk,n−1 est un polynôme de degré n − 1, et est tel que
Π k (αk,n −αj,n )
Lk,n−1 (αk,n ) = Πj6j6=
=k (αk,n −αj,n )
= 1 et Lk,n−1 (αj,n ) = 0, j 6= k.

D’après ce qui précède on a


Tn (x) = 2n Πnj=1 (x − αj,n )
Πj6=k (x − αj,n )
= (x − αk,n )2n Πj6=k (αk,n − αj,n ),
Πj6=k (αk,n − αj,n )
d’où
Tn (x)
= 2n Πj6=k (αk,n − αj,n )Lk,n−1 (x),
(x − αk,n )
soit en posant λk,n = 2n Πj6=k (αk,n − αj,n )
Tn (x)
= λk,n Lk,n−1 (x),
(x − αk,n )
Tn (x)
soit (x−α k,n )
est proportionnel au polynôme d’interpolation de Lagrange d’ordre k.
4)L’égalité précédente donne
Tn (x) = λk,n (x − αk,n )Lk,n−1 (x)
soit par dérivation
(1)
Tn(1) (x) = λk,n Lk,n−1 (x) + λ(x − αk,n )Lk,n−1 (x)

www.concourscameroon.com
www.concourscameroon.com

donc
Tn(1) (αk,n ) = λk,n Lk,n−1 (αk,n ) + 0
= λk,n
ce qui prouve la première égalité.
Par ailleurs par définition de Tn
Tn(1) (cos(x)) sin(x) = n sin(nx),
soit d’après I.2 pour αk,n = cos( n1 ( π2 + (n − 1 − k)π) ( en posant x = n1 ( π2 + (n −
1 − k)π),
1 π
Tn(1) (αk,n ) sin( ( + (n − 1 − k)π)
n 2
π
= n sin( + (n − 1 − k)π) = n(−1)k−n+1 .
2
Par ailleurs comme sin( n1 ( π2 + (n − 1 − k)π)2 + cos( n1 ( π2 + (n − 1 − k)π)2 = 1 et
1 π
n ( 2 + (n − 1 − k)π ∈ [0, π] on a
1 π q
2
sin( ( + (n − 1 − k)π) = 1 − αk,n
n 2
et on en déduit
n(−1)k−n+1
Tn(1) (αk,n ) = q .
2
1 − αk,n
0.
5) Soit P une polynôme dans Pn−1 . D’après 3) il se décompose dans la base des
polynômes d’interpolation de Lagrange sous la forme,
n−1
X
P (x) = aj Lj,n−1 (x),
j=0
Pn−1
avec P (αk,n ) = k=0 aj Lj,n−1 (αk,n ) = ak .
On déduit de 3) que
n−1
X Tn (x)
P (x) = P (αk,n )λ−1
k,n
j=0
(x − αk,n )

avec en utilisant les égalités du 4)


n(−1)k−n+1
λk,n = q .
2
1 − αk,n
d’où la décomposition
n−1
X q Tn (x)
P (x) = n−1 (−1)k−n+1 P (αk,n ) 1 − αk,n
2 .
j=0
(x − αk,n )

6) En utilisant l’égalité du 5) on a pour x ∈ [−1, 1],


n−1
1X Tn (x)
|P (x)| ≤ .
n (x − αk,n )
k=0
On ne peut directement utiliser l’inégalité 2) à cause de la valeur absolue à l’intérieure
de la somme.

www.concourscameroon.com
www.concourscameroon.com

Tn (x)
Il suffit cependant de remarquer que si x ∈]αn−1,n , 1] alors (x−αk,n ) ≥ 0 (car
π
alors x ≥ cos( 2n )) donc
n−1
1 X Tn (x) 1
|P (x)| ≤ ≤ n2 = n,
n (x − αk,n ) n
k=0
d’après l’inégalité 2).
Tn (x)
De même pour x ∈ [−1, α0,n ] on a également (x−α k,n )
≥ 0 et la même inégalité
s’ensuit.
Enfin pour x ∈ [α0,n , αn−1,n ] on a par définition de α0,n , αn−1,n ,
p π
1 − x2 ≥ sin( ),
2n
soit en utilisant l’inégalité du préliminaire
p π 2 1
1 − x2 ≥ = ,
2n π n
donc par hypothèse sur P
1
|P (x)| ≤ √ ≤ n.
1 − x2
D’où l’inégalité voulue en recollant les intervalles.

www.concourscameroon.com
www.concourscameroon.com

AVRIL 2004

CONCOURS INGENIEUR DES TRAVAUX STATISTIQUES

ITS Voie B OPTION Mathématiques

CORRIGE DE LA 2ème COMPOSITION DE MATHEMATIQUE

Problème 1
Préliminaire :
< :; : > D est clairement bilinéaire symétrique. Comme D est dé…nie positive
toutes ses valeurs propres sont positives et donc
jjY jjD =< Y; Y >D ¸ 0;
nulle ssi Y = 0. L’inégalité est une conséquence directe de Cauchy-Schwartz. On
peut la véri…er en posant D = diag(¸ i)1·i·n : Si on pose Y = (y 1 ; :::; y n )¤ et
Z = (z1 ; :::; zn )¤ l’inégalité devient
à n ! à n !
X X p p
< Y; Z >D = ¸i yi zi = ( ¸ iyi )( ¸i zi)
i=1 i=1
à n ! 1=2 à n !1=2
X p X p
· ( ¸ iy i)2 ( ¸i zi) 2 = jjY jjD jjZjjD
i=1 i=1

par Cauchy-Schwarz.

1) a) Soit A et B dans SDPn (R) et X 6= 0 dans M n;1 (R). Posons Z = AX; il


su¢t de prouver
Y ¤ BZ Z ¤ BY · (Z ¤ BZ)(Y ¤ BY ):
On notera que les deux membres de cette inégalité sont réels.
B; étant dans SDPn (R); est diagonalisable dans R, de valeurs propres (¸ 1 ; :::; ¸ n )
strictement positive. On pose D = diag(¸ i )1·i·n : Il existe donc O dans On (R),
l’ensemble des matrices orthogonales tel que
B = O¤ DO
Si l’on pose Z1 = OZ et Y 1 = OY il su¢t donc de montrer que
(Y 1¤ DZ1 ) 2 · (Z1¤ DZ1 )(Y 1¤ DY 1 );
qui est l’inégalité de Cauchy-Schwarz du préliminaire pour le produit scalaire <
Y 1 ; Z 1 > D = Y 1¤ DZ1 :
b) On note que X ¤ AX et X ¤ ABAX sont réels et que les matrices XX ¤ et
BAXX ¤ AB sont des matrices symétriques de M n;n (R) donc C est une matrice
symétrique. Pour montrer que C est dé…nie positive, il su¢t de montrer que pour
Y 6= 0; Y ¤ CY > 0: D’après a) on a
(1) (Y ¤ BAXX ¤ ABY ) · (X ¤ ABAX)(Y ¤ BY )
1

www.concourscameroon.com
www.concourscameroon.com

donc
Y ¤ XX ¤ Y Y ¤ BAXX ¤ ABY Y ¤ XX ¤ Y
Y ¤ BY + ¤
¡ ¤
¸ Y ¤ BY + ¡ Y ¤ BY ¤
X AX X ABAX X ¤ AX
Y ¤ XX ¤ Y
= ¸ 0:
X ¤ AX
C est donc positive. L’égalité à 0 impose l’égalité dans (1) ainsi que Y ¤ XX ¤ Y =
0 donc d’après ce qui précède que 0 = (Z1¤ DZ1 )(Y1¤ DY1 ). Comme D est dé…nie
positive, on a jjZ1 jjD > 0 et donc nécessairement (Y 1¤ DY 1 ) = 0 d’où Y1¤ = 0 et
donc A étant dé…nie positive (donc étant inversible) Y = 0. C est donc dé…nie
positive.
2) En utilisant le résultat précédent, on obtient immédiatement par récurrence
que chaque Hk+1 est dans SDP n (R) et Xk 6= 0:
¤
On pose H(k) :8 j 2 f0; :::; kg; Hk+1 AXj = Xj et Xk+1 AXj = 0:

On véri…e d’abord H(0) qui se ramène à H1 AX0 = X0 et X1¤ AX0 .


Or on a par dé…nition avec H0 = In
X0 X0¤ AX0 X0¤ A
H1 AX0 = (In + ¡ )AX0
X0¤ AX0 X0¤ AAX0
X ¤ AX0 AX0 X0¤ AAX0
= AX0 + X0 0¤ ¡
X0 AX0 X0¤ AAX0
= AX0 + X0 ¡ AX0 = X0 :
Par ailleurs X1¤ AX0 = 0 signi…e Y 1¤ H1 AX0 = 0 () Y 1¤ X0 = 0 (d’après
l’égalité précédente) et donc comme c’est un scalaire
X0¤ Y 1 = 0:
Supposons maintenant que H(k ¡ 1) est véri…ée et montrons H(k).
Tout d’abord en raisonnant comme pour H(0) on a, en utilisant la récurrence,

Xj Xj¤ Hk AXj Xj¤ A


Hk+1 AXj = (Hk + ¡ )AXj
Xj¤ AXj Xj¤ AAXj
= Hk AXj + Xj ¡ AXj
= Xj
pour tout 0 · j · k ¡ 1: Pour j = k, on a aussi cette identité directement.
Il su¢t donc de montrer maintenant que Xk+1¤ AXj = 0: Mais on a
¤ ¤ ¤
Xk+1 AXj = Yk+1 (Hk+ 1 AXj ) = Y k+1 Xj = 0
par dé…nition de Y k+1 ; d’où H(k).
3) Pour tout (j; k) 2 f0; :::; n ¡ 1g 2 ; j 6= k; 2) implique que Xk¤ AXj = 0; soit, A
étant dé…nie positive, les vecteurs Xk¤ ; k = 0; :::; n¡1 sont deux à deux orthogonaux
pour le produits scalaires <; >A : Comme ils sont non nuls et au nombre de n, ils
forment donc une base orthogonale de M n (R). Donc, tout X dans M n (R) s’écrit de
manière unique
n¡1
X
X = aj X j :
j=0

www.concourscameroon.com
www.concourscameroon.com

On a alors en utilisant la relation H n AXj = Xj ; j = 1; :::; n ¡ 1


n¡1
X n¡1
X
Hn AX = aj Hn AXj = aj X j = X
j= 1 i=1

donc
H n A = In
A étant dé…nie positive, ceci implique que Hn = A¡1 :

Problème 2
1) Mn;n (C) est bien un espace vectoriel...
On a clairement la linéarité en A et l’antilinéarité en B. Pour(¸; ¹) 2 C 2 ; A; B; C
dans Mn; n (C);

< ¸A + ¹C; B >= tr((¸A + ¹C )B ¤ )


= ¸tr(AB ¤ ) + ¹tr(CB ¤ ) = ¸ < A; B > +¹ < C; B >
et

< A; ¸B + ¹C >= tr(A(¸B + ¹C )¤ )


= tr(A(¸B ¤ + ¹C ¤ ) = ¸tr(AB¤ ) + ¹tr(A; C ¤ )
= ¸ < A; B > +¹ < A; C > :
Donc < :; : > est sesquilinéaire et l’on a
< A; B >= tr(AB ¤ ) = tr((BA¤ )¤ )
= tr(BA¤ ) = < B; A >;
donc < :; : > est une forme hermitienne sur M n;n (C). Et comme pour tout A =
(ai;j )1·i·n
1·j· n
n X
X n
< A; A¤ >= tr(AA¤ ) = ai;j ai;j
i=1 j=1
n X
X n
= jai;j j2 2 R
i=1 j=1

c’est un produit scalaire hermitien.


Soit la matrice E i;j = (±k;l )k=1;::: ;n avec ±k;l = 0 si 1 · (k; l) 6= (i; j) et ±k;l = 1
l=1;:::; n
si (k; l) = (i; j). Les matrices (E i;j ) pour i = 1; :::; n et j = 1; :::; n sont au nombre
de n2 .
On a par ailleurs
< E i; j ; E l;m >= 0 si (i; j) 6= (l; m)
2
< E i; j ; E i;j >= ±i;j =1
donc les (E i;j ) (i; j)2N 2 forment une base orthonormée de M n;n (C):

2) C’est évident car pour tout A; B dans M n; n (C); tr(AB) = tr(BA):

www.concourscameroon.com
www.concourscameroon.com

On a donc directement
jjU Ajj2 = tr(U AA¤ U ¤ ) = tr(AA¤ UU ¤ )
= tr(AA¤ ) = jjAjj2 ;
jjAUjj2 = tr(AUU ¤ A) = tr(AA¤ ) = jjAjj2 :
3) Posons A = diag(¸ i )1·i·n et B = (bi;j ) 1·i·n : On a alors
1· j·n
0 1
0 (¸1 ¡ ¸2 )b1;2 (¸ 1 ¡ ¸ 3 )b 1;3 (¸1 ¡ ¸ n )b1;n
B (¸ 2 ¡ ¸ 1 )b 2;1 0 (¸ 2 ¡ ¸ 3 )b 2;3 (¸ 2 ¡ ¸ n )b 1;2 C
B C
AB¡BA = B
B Â C:
C
@ Â A
(¸ n ¡ ¸ 1 )b n;1 0
On en déduit que
n
X
jjAB ¡ BAjj2 = j¸ i ¡ ¸j j2 jb i;j j2 :
i;j=1
On a par ailleurs
n
X n
X
jjAjj2 = j¸ ij2 etjjBjj2 = jbi;j j2 :
i= i;j= 1

On déduit de l’inégalité ja + bj2 · 2jaj2 + 2jbj2 ;


n
X
2
jjAB ¡ BAjj · 2 (j¸ ij2 + j¸j j2 )jb i;j j2
i; j=1
à !
n
X n
X
2
·2 j¸ k j jb i;j j2
i; j=1 k=1
à n ! n
X X
2
=2 j¸ k j jb i;j j2
k=1 i;j=1
2 2
= 2jjAjj jjBjj
d’où l’inégalité de l’énoncé, lorsque A est diagonale.
Maintenant, si A est une matrice quelconque de M n;n (C), les théorèmes de ré-
ductions assurent l’existence d’une matrice unitaire U tel que A = UDU ¤ avec D
diagonale.
On en déduit que
jjAB ¡ BAjj = jjUDU ¤ B ¡ BU DU ¤ jj
= jjU(DU ¤ BU ¡ U ¤ BU D)U ¤ jj
soit en utilisant 2)
jjAB ¡ BAjj = jjDU ¤ BU ¡ U ¤ BUDjj:
Si on pose BU = U ¤ BU; on a en appliquant l’inégalité du 3;
p
jjAB ¡ BAjj · 2jjDjj jjBU jj
et il su¢t de remarquer jjB U jj = jjBjj et jjAjj = jjDjj (en appliquant 2)).
4) Par récurrence, chaque Bk est un produit de matrices unitaires donc inversible :
la suite est donc bien dé…nie.

www.concourscameroon.com
www.concourscameroon.com

Maintenant on a
jjI ¡ Bk+1 jj = jjI ¡ ABk A¡ 1 B¡ 1
k jj

= jjA¡1 (ABk ¡ Bk A¡1 )Bk¡1 jj


p p
= jjABk ¡ Bk Ajj · 2jjAjj jjB k jj = 2jjBk jj
Mais on peut aussi écrire ABk ¡ Bk A = (I ¡ A)(I ¡ Bk ) ¡ (I ¡ Bk )(I ¡ A) de sorte
que l’on a également
jjI ¡ Bk+1 jj = jj(I ¡ A)(I ¡ Bk ) ¡ (I ¡ Bk )(I ¡ A)jj
p
· 2jjI ¡ Ajj jjI ¡ Bk jj; ;
p
ce qui est plus intéressant pour l’étude de la suite. En e¤et, comme 2jjI ¡ Ajj <
1; on en déduit
p que la suite des jjI ¡ Bk+1 jj décroît vers 0. Plus précisément si on
pose a = 2jjI ¡ Ajj < 1 on a
jjI ¡ Bk+1 jj · ak+1 jjI ¡ Bjj
et le théorème de d’Alembert implique que lim k!1 jjI ¡ Bk+1 jj = 0 donc
limk!1 Bk+1 = I:

Si A et B engendrent un sous-groupe …ni de U n (C); alors les Bk sont dans ce


sous-groupe …ni et ne peuvent donc prendre qu’un nombre …ni de valeurs donc la
suite des Bk stationne et vaut I au bout d’un nombre …xe d’itérations.
5) On a
0 1
a1 0 0
A=@ n 0 A
0 an
0 1
b1 0 0
BAB ¡1 = @ n 0 A;
0 bn
donc les fai g et les fb j g sont simultanément les valeurs propres de A donc il existe
¾ une permutation de permettant de passer des fai g aux fb j g; c’est à dire il existe
telle que b i = a¾(i) : On pose P la matrice associée à cette permutation : tous ses
coe¢cients sont dans {0,1}. Plus précisément cette matrice est donnée par
P = [±i; ¾(j) ]1· i·n ;
1·j·n

où ±k;l = 0 si k 6= l et ±k;l = 1 si k = l: On a évidemment P 2 On (R) donc P est


dans Un (C): Il su¢t maintenant de véri…er que P ¡1 AP = BAB¡ 1 :
La matrice P ¡1 AP =[ci;j ]1· i·n est donnée par
1·j·n
n
X
ci;j = ±k; ¾(i) ak;l ±k;¾(j) = a¾( i); ¾(j)
k; l=1

donc
ci;j = 0 si i 6= j
ci;i = a¾ (i) ;¾(i) = a¾(i) pour i = j.
D’où le résultat.

www.concourscameroon.com
www.concourscameroon.com

6) On remarque simplement que


AC ¡ 1 ¡ C ¡ 1 A = C ¡1 (C A ¡ AC)C ¡1 = 0;
car C A = AC ...
7) On écrit à nouveau
A(BA¡1 B) = A(BAB¡ 1 A¡ 1 )A
= (BAB¡ 1 A¡1 )A2 car A et BAB ¡ 1A¡ 1 commutent
= BAB ¡1 A:
Donc A et BA¡ 1 B commutent et donc sont simultanément diagonalisables d’après
le théorème de Schurr rappelé dans l’énoncé.
8) Si jjI ¡ M jj < 2 alors en posant M = (mi;j )i;j2f1;:::;ng
4 > jjI ¡ M jj2
n
X X
= j1 ¡ miij2 + jm ij j2
i= 1 i6=j
n
X
= j1 ¡ miij2 + 1 ¡ jm ii j2 ;
i= 1

la dernière égalité venant du fait que la matrice M est unitaire. Mais on a


j1 ¡ m ii j2 + 1 ¡ jm iij2 = 1 + jm ii j2 ¡ 2 Re(m ii) + 1 ¡ jm iij2
= 2(1 ¡ Re(m ii )):
On en déduit n
X
4>2 (1 ¡ Re(mii )):
i= 1
Mais comme
n
X n
X
Re(mii) · jm iij;
i=1 i=1
on obtient en combinant les deux inégalités précédentes le résultat
n
X
jmiij > n ¡ 2:
i=1

Maintenant comme M P est unitaire, chaque jm ii j · 1 donc forcément n ¡ 1 sont


n
non nuls (sinon on aurait i=1 jm iij · n¡2 ce qui est impossible d’après l’inégalité
précédente).
9) On va essayer de montrer que A et B commutent. Pour cela, on a d’après 7)
l’existence de U unitaire telle que
AD = U AU ¡ 1 ;
BD = U (BAB¡ 1 )U ¡ 1 ;
où AD et BD sont des matrices diagonales. On remarque par ailleurs que
BD = (UBU ¡ 1 )(U AU)(U ¡1 B ¡1 U )
= (UBU ¡ 1 )AD (U ¡1 B ¡ 1U )
= (UBU ¡ 1 )AD (UBU ¡ 1 )¡1 :

www.concourscameroon.com
www.concourscameroon.com

Comme U et B sont unitaires, U BU ¡ 1 est unitaire donc d’après le résultat obtenu


en 5), il existe P matrice de permutation telle que
BD = P ¡1 AD P = M ¡ 1 AD M ;
en posant M = UBU ¡ 1 :
Si on pose également BD = diag[b i]1· i· n ; on a , d’après la première égalité,
l’existence d’une permutation de f1; 2; :::; ng tel que AD = diag[b ¾ (i) ]1· i· n : Par
ailleurs la dernière égalité implique que, pour tout i 2 f1; :::; ng;
m ii bi = b¾ (i) mii:
Mais on a jjI ¡ Bjj = jjI ¡ M jj < 2 par hypothèse et en utilisant les résultats de
8) on sait que au moins n¡ 1 éléments de la diagonales parmi les mi;i sont non nuls.
On en déduit que la permutation ¾ vaut l’identité sur au moins n ¡ 1 composantes.
DONC sur toutes les composantes (sinon elle ne serait plus bijective). On en déduit
donc P = I = M et
BD = A D
, U AU ¡1 = U (BAB ¡1 )U ¡1
() A = BAB ¡ 1
() AB = BA:
En conclusion A et B commutent et sont donc simultanément diagonalisables.

10) D’après 4) on peut construire une suite de la forme Bk qui converge et même
stationne en I: Eliminons d’abord le cas trivial B = I auquel cas A et B commutent.
Il existe alors d’après 4) k 2 N tel que Bk 6= I et tel que Bk+1 = I
Supposons que k ¸ 1 alors on a d’après 4)
1
jjI ¡ Bk¡1 jj · ak¡ 1 jjI ¡ Bjj · jjI ¡ Bjj < p < 2
2
Donc si on pose C = ABk¡ 1 AB¡ 1
k¡1 on a
¡1 ¡1
C A ¡ AC = (ABk¡1 ABk¡1 )A ¡ A(ABk¡1 ABk¡1 )
= Bk A ¡ ABk = (I ¡ ABk A¡1 Bk¡1 )Bk A
= (I ¡ Bk+1 )B k A
=0
par dé…nition de k.
On en déduit que A et C commutent mais d’après les résultats de 7) et 9) on en
déduit que [A; Bk¡ 1 ] = 0 ce qui implique B k = I; ce qui est contraire à la dé…nition
de k.
On en déduit donc que forcément k = 1 ce qui signi…e B1 = I soit AB = BA:
11) Tout élément de Vn (C) s’écrit sous la forme d’un produit …ni de la forme
A1 A2::::Ap
avec jjI ¡ Aj jj < p12 ; j = 1; :::p: Si on prend deux matrices quelconques intervenant
dans de telles décompositions, elles engendrent un sous-groupe …ni par hypothèse
donc d’après 10) elles commutent. On en déduit de manière itérative que toutes les
matrice intervenant dans la décomposition des éléments du groupe commutent et
donc que tout élément commute.

www.concourscameroon.com
www.concourscameroon.com

AVRIL 2004

CONCOURS INGÉNIEURS DES TRAVAUX STATISTIQUES

ITS Voie B Option Mathématiques

CORRIGÉ DE L’ÉPREUVE DU CALCUL NUMÉRIQUE

Exercice n° 1

a) C110 =10
b) C18
2
=153
c) C222 = 231
d) C330 = 4060
e) 1.434.925.800 = 10 x 153 x 231 x 4060

Exercice n° 2

3
Un équivalent de la fonction f en + ∞ est (1 - m)x 2 lorsque m est différent de 1.
On en déduit que si m < 1, la limite cherchée est + ∞ et que si m > 1, la limite cherchée est - ∞
p 21
Lorsque m est égal à 1, un équivalent de la fonction f en + ∞ est (1 - )x lorsque p est différent
2
de la valeur 2.
On en déduit que si p > 2, la limite cherchée est - ∞ et que si p < 2, la limite cherchée est + ∞
3 −23
Dernier cas : m = 1 et p = 2 . L' équivalent de la fonction f en + ∞ est x .
2
On trouve alors une limite nulle.

www.concourscameroon.com
www.concourscameroon.com

Exercice n° 3

a) Soit g le taux de variation entre 1982 et 2002, alors on a par définition de celui-ci :
3 = 1 (1 + g)
D’où g = 200 %
b) Soit g m le taux moyen annuel de variation entre 1982 et 2002, on doit avoir :
(1 + g m)20 = 3
D’où g m = 5,647 %
c) De la même façon qu’au a) , on trouve 6,67 %
d) Soit n le nombre d’années cherché, on a : 3,2 x (1 + g m)n = 5
D’où n = 8,26 soit 9 ans.

Exercice n° 4

Nous sommes en présence d’une moyenne harmonique. Soit H le résultat, on a :

2310 = 450 + 570 + 360 + 510 + 420


H 200 150 180 300 210

D’où H = 196,6 habitants/médecin

Exercice n° 5

(4i 22 − i) 2 13 84
a) En utilisant le fait que i 2 = -1, on trouve z = =− − i
(1+2i) 2 25 25
b) D’après la formule de Moivre, on a :
(cos a + i sin a)3 = cos 3a + isin 3a
D’où cos 3a = 4 cos3 a – 3 cos a et sin 3a = - 4 sin3 a + 3 sin a

www.concourscameroon.com
www.concourscameroon.com

Exercice n° 6

Décision correcte Décision défectueuse Total

Correct en réalité 0,99 x 0,95 = 0,9405 0,01 x 0,95 = 0,0095 0,95

Défectueux en 0,10 x 0,05 = 0,0050 0,90 x 0,05 = 0,0450 0,05


réalité

Total 0,9455 0,0545 1

a) La probabilité pour que le contrôleur déclare un article quelconque défectueux est


donc 5,45 %
b) La probabilité pour que le contrôleur se trompe en déclarant qu’un article est
défectueux est une probabilité conditionnelle qui vaut 17,43 %
c) Le contrôleur prend une décision erronée dans 0,0095 + 0,0050 = 1,45 % des cas.

Exercice n° 7

A partir des développements limités connus, on trouve le développement limité suivant


pour la fonction f :

f(x) = (1+b-a) x + (1/2-b2+ab) x2 + (1/6+b3-ab2) x3 + o(x3)

Pour déterminer a et b tels que le premier terme non nul soit le terme en x3 , il faut que
(1+b-a) soit nul ainsi que (1/2-b2+ab). La résolution de ce système de deux équations à
deux inconnues donne comme résultat a=1/2 et b=-1/2

Pour conclure, il faut vérifier que le terme en x3 ne soit pas nul. Ceci est vérifié puisque
l’on trouve –1/12.

www.concourscameroon.com

Vous aimerez peut-être aussi

pFad - Phonifier reborn

Pfad - The Proxy pFad of © 2024 Garber Painting. All rights reserved.

Note: This service is not intended for secure transactions such as banking, social media, email, or purchasing. Use at your own risk. We assume no liability whatsoever for broken pages.


Alternative Proxies:

Alternative Proxy

pFad Proxy

pFad v3 Proxy

pFad v4 Proxy