Fichier Produit 4013
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POPULAIRE
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la
Recherche Scientifique
Département de Médecine
Service de Pédopsychiatrie
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1- Introduction
1/ THEORIE SYSTEMIQUE
2/ HISTORIQUE
3/ DEFINITION
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3.1. Relation entre système et environnement
3.2. Interactions
3.3. États
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3.4. Régulation
Dans les systèmes sociaux, les seuils sont établis de manière plus ou moins large
et donnent une marge plus ou moins large d’autonomie des éléments et
d’efficacité de l’ensemble, selon les situations, les objectifs…
2- Thérapie familiale
A Palo Alto, banlieue de San Francisco, dans les années 1950-60, des
psychologues et psychiatres mettent en avant l’idée de système pour analyser
les phénomènes : BATESON avec la théorie du «double bind», JACKSON, D.
avec les recherches du Mental Research Institute, WATZLAWICK P. avec la
théorie de la communication paradoxale.
Définition
La communication systémique est :
- une interaction, un processus circulaire, avec feed-back pour tout message
émis,
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- une situation qui englobe le verbal, le gestuel, les attitudes, les comportements,
(tout est communication),
- dans un contexte, un cadre porteur de valeurs, de règles, de normes.
Rôle du thérapeute
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Les cinq principes de base
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La fonction en thérapie familiale
Organisation des interactions dans la famille
La thérapie familiale met en évidence le fait qu'il n'y a pas de fou dans une
famille, mais que c'est la relation qui est folle. Tous les membres sont actifs,
même quand ils freinent le changement. La thérapie familiale est directive
puisque le thérapeute donne la solution du changement. C'est aussi un soutien
très fort, un étayage voulu par la famille.
La communication paradoxale
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3/ Le paradoxe pragmatique qui consiste à mettre une contradiction entre la
parole et l’action avec deux formes possibles :
L’injonction paradoxale qui enchaîne le sujet («bind» signifie
enchaîner) car elles lient deux informations à effet opposé
- «sois spontané» : encourager l’autre à l’initiative et à l’autonomie et
lui donner un ordre qui le soumet,
- un geste des parents auquel le parent attache une signification
d’amour, et l’enfant une signification de haine,
- un geste de parent que l’enfant perçoit comme une expression de
colère, quand le parent nie être en colère.
La thérapie paradoxale
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Le déroulement de la thérapie familiale :
L’histoire de la famille agit sur l’individu. Celui-ci transporte avec lui des
valeurs, des émotions et des comportements véhiculés par la famille et ceci
depuis plusieurs générations.
Les intervenants observent le processus interactionnel de la famille et tiennent
compte des différents cycles de vie du système (formation du couple, naissance
des enfants, adolescence, départ des enfants, vieillissement...).
Certains systèmes vivent difficilement ces périodes de transition et ne trouvent
pas de réponse adéquate face à l’exigence de changements. C’est souvent à ce
moment que des symptômes peuvent apparaître chez un des membres de la
famille.
Génogramme
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Il met en évidence les événements répétitifs, maladies, accidents, conflits
relationnels, les différences culturelles et sociales, les règles de vie et
croyances familiales, les programmations conscientes et inconscientes, sources
d’obstacles à la réalisation personnelle.
L’intervenant décèlera les différentes dynamiques répétées et transmises à
travers les générations, nous montrant comment la famille reproduit les mêmes
comportements d’une génération à l’autre.
L’intervenant fera des hypothèses quant aux différentes fonctions du symptôme,
lui permettant de faire un choix de stratégies d’intervention.
3- Guidance familiale
3.1 Définition :
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Par contre, les praticiens se référent à l’approche psychanalytique pour aider les
parents à réfléchir sur leur propre enfance et sur la manière dont celle-ci
influence leurs attitudes envers leurs enfants.
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De même, la guidance parentale semble pouvoir se distinguer de la thérapie
familiale par les objectifs, les moyens, les références et l’évaluation (tableau II).
Tableau II.
Guida
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Pour que le « savoir-faire » s’ancre vraiment dans la personne, il faut qu’il
s’accompagne d’un « savoir-vivre ». La personne, non seulement apprend à faire
plus de choses, mais devient plus vivante. Elle habite ses actes de l’intérieur. Ses
actes deviennent à proprement parler « les siens » et non ceux d’une autre
personne qu’elle imiterait. L’appropriation des compétences passe
nécessairement par la croissance personnelle. Une personne ne peut changer de
façon durable son adaptation sans changer intérieurement.
Nous pouvons, donc, affirmer que la guidance parentale ne peut changer les
attitudes parentales qu’en induisant, au moins indirectement, une évolution du
parent lui-même. La guidance parentale, à travers l’aide apportée à la pratique de
la parentalité, induit le franchissement de certaines étapes du processus de
parentalisation.
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Pour ces raisons, il semble important que la formation à la guidance parentale
prenne place à l’intérieur de la formation à la thérapie. Le futur praticien doit, en
effet, connaître non seulement les principes éducatifs fondamentaux, mais aussi
le développement psychique dans son ensemble et certaines techniques
psychothérapeutiques. Il doit, également, repérer ce qu’il induit dans les
relations et ce qui résonne avec sa propre problématique.
Il faut savoir vers où aller. Cela suppose la référence à des critères, avec tous
les risques que cela représente.
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Conclusion
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
7. Russell Crane, D. Individual and Family Therapy in Managed Care: Comparing the Costs of
Treatments by the Mental Health Professions. Journal of Marital and Family Therapy. (In
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press).
8. Elkaïm, M., Panorama des thérapies familiales, Editions Points, 2003.
9. Elkaïm, M., Comprendre et traiter la souffrance psychique, quel traitement ? Editons Seuil, 2007.
10. Aristote : Ethique à Nicomaque, Livre I (I, 2,1095 a, 15-20; I, 4,1097 a, 25-35).
11. Bailly A. : Dictionnaire Grec-Français, Hachette, Paris, 1960, p. 1580 et 1617.
12. Bowen M. (1988): La différenciation du soi, ESF, Paris.
13. Gabel M., Jésu F., Manciaux M. (2000): Bientraitances, Fleurus, Paris.
14. Hayez J.Y. (1978): La guidance parentale, Privat, Toulouse.
15. Houzel et al. (1999): Les enjeux de la parentalité, Erès, Paris, 2004.
16. Laupies F. (2000): Leçons philosophiques sur le mal, PUF, Paris, p. 92.
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