2-Etude Des Gaz
2-Etude Des Gaz
2-Etude Des Gaz
Module
Généralités
ρbéton = 2300 kg/m3 ρeau = 1000 kg/m3 ρair = 1,29 kg/m3 (à 0°C et patm)
Les gaz réels peuvent être assimilés à des gaz parfaits si leur pression
est faible et si leur température est éloignée des conditions de
liquéfaction.
b. Lois expérimentales
F1 F2< F1
p2< p1
p1
V2 >V1
V1
θ2 = θ1
θ1
n (ou m) = cte
Transformation à pression constante (isobare) – Loi de Gay Lussac
V = V0 (1 + α θ)
Etat initial Etat final
p0, V0, θ0 = 0°C p0, V, θ V0 : volume du gaz à 0°C (sous p0)
V : volume du gaz à θ°C
F α : coefficient de dilatation
F0 0
à pression constante ≅ 1/273,15 °C-1.
p0 p = p0
V0 V >V0
θ > θ0
θ0= 0°C
n (ou m) = cte
Transformation à volume constant (isochore) – Loi de Charles
n (ou m) = cte
A- GAZ PARFAITS
p V = p0 (1 + α θ) V0 ⇔ p V = p0 V0 (1 + α θ)
b. Loi d'Avogadro-Ampère
Loi d’Avogadro-Ampère
Une mole de gaz parfait occupe dans les conditions normales de température
(0°C) et de pression (pression atmosphérique = 101300 Pa) un volume de 22,4 l.
c. Equation caractéristique d'un gaz parfait
p V = p0 V0 (1 + α θ)
1 p V
= p 0 V0 α ( + θ ) = 0 0 ( 273,15 + θ ) (1)
α 273,15
p0 et V0 = pression et volume du gaz à 0°C.
Si on considère 1 mole de GP
Si p0 = patm, d’après la loi d’Avogadro-Ampère, V0 = 22,4 l.
101300 x 22,4.10-3
(1) → pV = ( 273,15 + θ )
273,15
En posant
101300 x 22,4.10-3
R= = 8,314J .mole -1 .K -1
273,15
et T = 273,15 + θ il vient : pV=RT pour 1 mole
pV=nRT pour n moles
p V = R T : pour 1 mole
p V = n R T : pour n moles
p V = r T : pour 1 kg
p V = m r T : pour m kg
T=0K
A- GAZ PARFAITS
Pression partielle : pression exercée par un gaz s'il était seul dans le
récipient.
n1RT n 2 RT
p1 = p2 =
V V
Pression totale :
nRT (n1 + n 2 )RT
p= =
V V
n1RT n 2 RT
= + = p1 + p 2
V V
Pour les gaz réels, Van der Walls a proposé l'équation d'état :
a
(p+ )(V − b) = R T pour une mole de gaz
V2
a et b : constantes dépendant de la nature du gaz.
2.2.1. Représentation graphique des gaz réels
point fluide
critique
point
triple liquide
Liquide
Liquide + vapeur
Vapeur
Courbe de saturation
V
Les isothermes ne ressemblent à celles du gaz parfait que pour les
faibles pressions et à grand volume.
a. Représentation dans le plan p,V
Liquide
Liquide + vapeur
Vapeur
Courbe de saturation = G.P.
V
Les isothermes ne ressemblent à celles du gaz parfait que pour les
faibles pressions et à grand volume.
Fluide
T>TC
Liquide
Liquide + vapeur
Vapeur
= GP
Courbe de saturation
V
Les isothermes ne ressemblent à celles du gaz parfait que pour les
faibles pressions et à grand volume.
• T < Tc :
a. Représentation dans le plan p,V
Fluide
T>TC
Liquide
L G
Liquide + vapeur
T<TC
Vapeur
= GP
Courbe de saturation
VL VG V
Les isothermes ne ressemblent à celles du gaz parfait que pour les
faibles pressions et à grand volume.
• T = Tc :
a. Représentation dans le plan p,V
Fluide
pC Point critique
T>TC
Liquide
L G T=TC
Liquide + vapeur
T<TC
Vapeur
= GP
Courbe de saturation
VL VC VG V
Les isothermes ne ressemblent à celles du gaz parfait que pour les
faibles pressions et à grand volume.
Cas de l'eau.
v=C+2-ϕ
Exemples : Gaz
C = 1 ; ϕ = 1 ⇒ v = 2 : deux variables suffisent pour définir l'état d'un gaz.
Dans le cas d'un gaz parfait, la relation pV = n RT permet de connaître une
des trois variables (p, V, T) connaissant les deux autres.
Equilibre liquide-vapeur
C = 1 ; ϕ = 2 ⇒ v = 1 : une seule variable est indépendante.
Si on considère les variables p et T, il existe à l’équilibre liquide-vapeur une
relation p = f(T) appelée courbe de saturation.
Point triple
C = 1 ; ϕ = 3 ⇒ v = 0 : à l'équilibre des trois phases p, V et T sont fixés.