TD Alg3 MPI
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UFR/SEA
2e année (MPI)
ALGEBRE III
0 1 0 −1
3 −4
Exercice 3. Soit A = et f : M2 (R) → M2 (R) tels que f (X) = XA − AX.
2 −3
1. Déterminer le noyau de f .
2. Montrer que f est diagonalisable.
1 −1 1 0
Exercice 5. Déterminer le polynôme minimal des matrices suivantes :
−5 3 1 −6
2 2 0 1 −2 −2 −6 4 1 −6
A = 1 2 0 B = 0 2 1 C= 0
0 4 0
0 2 2 1 1 0
−6 3 −1 7
Exercice 8. On considère E un C-espace vectoriel de dimension 4 et on note B = (ei )1≤i≤4 une base de E.
Soit les matrices :
1 1 1 1 0 1 1 1
1 1 1 1 1 0 1 1
A= 1 1 et B =
1 1 1 1 0 1
1 1 1 1 1 1 1 0
On note f l’endomorphisme de E de matrice A dans B.
1. Donner une base de Im(f ) et de Ker(f ).
2. Soit y un vecteur de non nul de Im(f ).
(a) Montrer que y est un vecteur propre de f . Quelle est la valeur propre associée ?
(b) Déterminer les valeurs propres de f .
(c) L’endomorphisme f est-il diagonalisable ? Si oui, déterminer une base dans laquelle la matrice de
f est diagonale.
3. (a) Déterminer à l’aide des valeurs propres de A celles de B ainsi que les sous-espaces propres corres-
pondants.
(b) Montrer que B est diagonalisable et diagonaliser B avec une matrice de passage dont les éléments
de la première ligne et ceux de la deuxième colonne sont égaux à 1.
Exercice 9.
Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie, P ∈ K[X] et u ∈ EndK (E).
On note P (Sp(u)) = {P (λ); λ ∈ Sp(u)}.
1. On suppose que u est diagonalisable. Montrer que P (Sp(u)) = Sp(P (u)).
2. Montrer, dans le cas général, que P (Sp(u)) ⊂ Sp(P (u)).
3. Lorsque K = C, montrer que Sp(P (u)) ⊂ P (Sp(u)). Ce résultat est-il vrai lorsque K = R ?
Exercice 11. Soit E un C-espace vectoriel de dimension finie n > 0, u et v deux endomorphismes de E
vérifiant : uv − vu = u.
1. Montrer que : uk v − vuk = kuk pour tout k ∈ N.
2. En déduire que u est nilpotent.
Exercice
12. Soient
U etV deux matrices
carrées (n, n). On considère les deux matrices
O U O O
A= et B = où O désigne la matrice carrée (n, n) nulle.
V O −V O
Soit λ un nombre réel.
1. Calculer de deux manières le déterminant de la matrice (A − λI)(B − λI).
2. En déduire le polynôme caractéristique de A en fonction de celui de U V .
3. Montrer que U V et V U ont le même polynôme caractéristique.
Exercice 13 : On fixe une matrice A dans Mn (C). Soit ϕA l’application définie par
ϕA : Mn (C) −→ Mn (C), B 7−→ AB.
1. Montrer que ϕA est linéaire.
2. Calculer ϕ2A (B), puis ϕkA (B) pour tout k ∈ N. En déduire que si P est un polynôme, alors P (ϕA ) =
ϕP (A) .
3. En déduire que P est un polynôme annulateur de A si et seulement si P est un polynôme annulateur
de ϕA .
4. Montrer que ϕA est diagonalisable si et seulement si A l’est.
1 ··· 1
.. ..
Exercice 14 : On considère la matrice carrée d’ordre n ≥ 2 : J = . .
1 ··· 1
1. Calculer J 2 en fonction de J.
2. En déduire les valeurs propres de J et calculer leurs multiplicités.
3. Quel est le polynôme minimal de J ?
4. Donner le polynôme caractéristique de J.
Exercice 15.
Soit M ∈ Mn (R) tel que M 4 = M 2 .
1. Calculer (In + M )(M 2 − M 3 ) et en déduire que si In + M est inversible alors M 3 = M 2 .
2. Déterminer deux polynômes P et Q tels que (1 + X)P + (X 2 − X 3 )Q = 1.
3. Montrer que si M 3 = M 2 , alors In +M est inversible et déterminer l’inverse de In +M comme polynôme
en M .
4. Déterminer les valeurs propres de M .
5. Montrer que M est diagonalisable si et seulement si M 3 = M .
Exercice 16.
Soit A ∈ Mn (R). On pose fA (M ) = AM , pour tout A ∈ Mn (R).
1. Montrer que si A2 = A, alors fA est diagonalisable.
2. Montrer que fA est diagonalisable si et seulement si A l’est.
Exercice 17.
Soit P ∈ Rn [X] avec n > 0 et ϕ l’application définie par ϕ(P ) = (X 2 − 1)P 0 − (nX + 1)P .
1. Montrer que ϕ est un endomorphisme.
2. Pour k ∈ {0, · · · , n}, montrer que Pk = (1 − X 2 )k est une droite vectorielle propre de ϕ et déduire la
valeur propre associée.
3. L’endomorphisme ϕ est-il diagonalisable ?
4. Pour quelles valeurs de n, ϕ est-il un automorphisme ?
Exercice 18.
−1 0 α + 1
Soit α ∈ R et fα un endomorphisme de R3 de matrice Aα = 1 −2 0
−1 1 α
dans une base de R3 .
1. Pour quelles valeurs de α, fα est un automorphisme ?
2. Déterminer le polynôme caractéristique de Aα . En déduire le spectre de Aα .
3. Pour quelles valeurs de α, la matrice Aα est diagonalisable ?
4. Déterminer le polynôme minimal de Aα en fonction de α.
5. On suppose pour la suite α = 0
(a) Déterminer les sous espaces propres et caractéristiques de A0 .
(b) Démontrer que le sous-espace vectoriel ker(A + I)2 est un plan stable par f0 .
(c) Déterminer une base de R3 dans laquelle la matrice T de f0 est la réduction de Jordan de A0 .
(d) Résoudre le système différentiel X 0 = A0 X avec X(0) = (1, 1, 1).
Exercice 19.
Pour tout couple de réels (x, y), on définit la matrice M (x, y) par :
3x −2x + 2y 2x − y
M (x, y) = −x − y 4x − 3y −2x + y
−2y 4x − 4y −x + y
Exercice 20.
1. Montrer que, si f désigne un endomorphisme de E = R3 diagonalisable, alors l’endomorphisme f 2 est
aussi diagonalisable (on rappelle que f 2 = f ◦ f ).
On se propose dans la suite de montrer que la réciproque de cette assertion est fausse. Pour ce faire,
on considère l’endomorphisme g de R3 dont la matrice dans la base canonique de R3 est :
0 2 −1
A = 2 −5 4
3 −8 6
Exercice 21.
Soit E un espace vectoriel de dimension n. Soit f un endomorphisme de E nilpotent d’indice k.
1. Montrez que 0 est la seule valeur propre de f .
2. Soit x ∈ E tel que f p−1 (x) 6= 0. Démontrer que les vecteurs x, f (x), f 2 (x), . . . , f p−1 (x) sont
linéairement indépendants. En déduire que p ≤ n.
3. Démontrer que f est nilpotent d’ordre n si et seulement si il existe une base B de E telle que la matrice
A = (aij ) de f dans B vérifie aij = 0 si j 6= i + 1 et ai,i+1 = 1.
Exercice 22.
Soit P ∈ Mn (R), une matrice de projection et ϕ l’application sur Mn (R) définie par
ϕ(M ) = P M + M P .
1. Montrer que ϕ est un endomorphisme de Mn (R).
2. Montrer que l’endomorphisme ϕ est diagonalisable.
Exercice 23.
Soient E un K-espace vectorielle, Φ un endomorphisme de E, λ1 et λ2 deux scalaires distincts. On suppose
que Φ admet (X − λ1 )(X − λ2 ) comme polynôme minimal.
1. Prouver que E est la somme directe de ker(Φ − λ1 idE ) et de ker(Φ − λ2 idE )
Déterminer les projecteurs associés a cette somme directe.
2. Calculer Φm pour tout entier naturel m.
Exercice 24.
Soient E = Rn [X] et deux réels a 6= b. Pour P ∈ E, on pose ϕ(P ) = (X − a)(X − b)P 0 − nXP .
1. Montrer que ϕ(P ) ∈ E et que ϕ est un endomorphisme.
2. Déterminer les valeurs propres de ϕ et en déduire que ϕ est diagonalisable
Exercice 25.
On considère, pour α ∈ R la matrice :
1 0 1−α 0
−1 − α 2 + α −1 − α 1 + α
Aα =
0
0 α 0
1 + α −1 − α 1 + α −α
Exercice 26. Soit E un espace vectoriel réel de dimension finie n. Soit f ∈ L(E) diagonalisable. Donner une
condition nécessaire et suffisante pour qu’il existe g ∈ L(E) tel que g 2 = f.
Dans le cas d’existence de g, donner le nombre exact de g tel que g 2 = f.
Application : Soit
5 1 −1
M = 2 4 −2
1 −1 3
Montrer qu’il existe N ∈ M3 (R) telle que N 2 = M. Déterminer une N .
Exercice 27.
Soit Rn [X], l’espace vectoriel des polynômes réels de degré inférieur ou égal à n (n > 1),
muni de sa base canonique B.
Soit ϕ, l’application qui à P de Rn [X] associe ϕ(P ) = (1 − X 2 )P 00 − 3XP 0 .
1. Montrer que ϕ est un endomorphisme de Rn [X].
2. Ecrire la matrice de ϕ dans B.
3. Déterminer les valeurs propres de ϕ.
4. En déduire que ϕ est diagonalisable.
5. Montrer qu’il existe une unique base {P0 , · · · , Pn } de vecteurs propres de coefficients dominants égaux
à 1 tels que pour tout k ∈ {0, · · · , n}, Pk soit de degré k.
6. Déterminer Po , P1 , P2 , P3 .
7. Montrer que k ∈ {0, · · · , n}, Pk (−X) = (−1)k Pk (X). En déduire la parité de Pk .
8. Calculer le coefficient de X k−2 dans Pk , pour tout k ≥ 2.
Exercice 28.
Soit P ∈ Kn [X] et ϕ l’application définie par ϕ(P ) = X(X − 1)P 0 − nXP .
1. Montrer que ϕ est un endomorphisme.
2. L’endomorphisme ϕ est-il diagonalisable ?
3. Montrer que ∀ k ∈ {0, · · · , n}, Pk = X −k (X − 1)n+k est une droite vectorielle propre de ϕ ?
Exercice 29
α 0 −1
Soit f l’endomorphisme de R3 de matrice M = 2 α β dans sa base canonique B0 ,
−3 − β −1 α
avec α, β deux réels.
1. (a) A quelle(s) condition(s) sur α, β, f est-il un automorphisme ?
(b) Déterminer les sous-espaces propres de f ? f est-il diagonalisable ?
2. On pose u = (1, −2 − β, 1), v = (0, −2, −1) et w = (1, 1 − β, −2).
(a) Vérifier que B = {u, v, w} est une base de R3 .
(b) Montrer que (f − (α − 1)Id)2 est de rang 1.
(c) Montrer que u et v forment une base de Ker(f − (α − 1)Id)2 .
3. On pose P , la matrice de passage de B0 à B.
(a) Déterminer N , la matrice de f dans la base B.
(b) Calculer N n et en déduire M n , pour tout entier naturel n.
4. On pose A = M − (α − 1)I3 )
(a) Vérifier que An = 3n−2 A2 , pour tout n ≥ 2.
(b) Montrer que M n = ϕ(n)A2 + n(α − 1)n−1 A + (α − 1)n I3 où ϕ est une application définie de N
dans R.
(c) Calculer ϕ(n) et déduire une expression de M n en fonction de A2 , A, I3 , α et n, pour tout n.
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UFR/SEA
2e année MPI
ALGEBRE III
Exercice 3.
Soit A ∈ M6 (K). On suppose que PA (X) = (X − 1)4 (X − 2)2 et mA (X) = (X − 1)2 (X − 2).
1. Que peut-on dire des dimensions des espaces propres ?
2. Quelles sont les formes de Jordan possibles ?
Exercice 4.
1. Pour chacune des matrices ci-dessous, donner une matrice réduite triangulaire en précisant la matrice
de passage :
3 −1 1 3 2 −2 13 −5 −2
A = 2 0 1 B = −1 0 1 C = −2 7 −8
1 −1 2 1 1 0 −5 4 7
Exercice 5 : Problème
Soit E est un K-espace vectoriel de dimension finie n, où K désigne R ou C. On considère u un endomor-
phisme de E ayant n valeurs propres distinctes {λ1 , · · · , λn }.
1. Montrer que l’ensemble C(u) = {v ∈ EndK | uv = vu} des endomorphismes de E qui commutent avec
u est un espace vectoriel.
2. (a) Soit v ∈ C(u). Montrer que les sous-espaces propres de u sont v-stables (c’est-à dire que si Eλ est
un sous-espace propre de E associé à la valeur propre λ on a v(Eλ ) ⊂ Eλ ).
(b) Donner la dimension des sous-espaces propres de u et montrer que si x est un vecteur propre de
u alors x est aussi un vecteur propre de v.
3. Montrer que Vect idE , u, u2 , · · · , un−1 ⊂ C(u).
4. On veut maintenant étudier la liberté de la famille idE , u, u2 , · · · , un−1 . Pour cela on considère n
n−1
X
réels α0 , α1 , · · · , αn−1 tels que αi ui = 0.
i=0
(a) Montrer que les (αi ) sont solution du système :
1 λ1 λ21 . . . λ1n−1
1 λ2 λ22 . . . λ2n−1 Y
(b) On rappel que : . . . . = (λi − λj ) . En déduire l’ensemble des solutions
.. .. .. ..
1≤i<j≤n
1 λn λ2n . . . λnn−1
du système (∗) et conclure.
5. Application : On prend E = R3 et on considère les endomorphismes u et v de E dont les matrices dans
la base canonique de E sont respectivement :
0 1 1 −5 3 3
A = −3 2 3 et B = −3 1 3 .
1 1 0 −3 3 1
1 1 −1
A = 2 3 −4
4 1 −4
1. Diagonaliser A.
2. Trouver les solutions x(t), y(t) et z(t) du système différentiel suivant :
0
x =x+y−z
y 0 = 2x + 3y − 4z
0
z = 4x + y − 4z
3. Donner la solution avec conditions initiales x(0), y(0), z(0) = (0, 1, −10) .
Exercice 11. On considère (xn )n , (yn )n et (zn )n trois suites de nombres réels satisfaisant aux relations de
récurrence suivantes :
xn+1 = −xn + yn + zn
yn+1 = xn − yn + zn
zn+1 = xn + yn − zn
Calculer xn , yn et zn en fonction de x0 , y0 et z0 .
Exercice 12.
Soit E un R-espace vectoriel de dimension 3 et B une base de E. Soit u l’endomorphisme
de E de matrice dans la base B :
8 −1 −5
A = −2 3 1 .
4 −1 −1
1. (a) Montrer que le polynôme caractéristique de A est PA = (2 − X)(X − 4)2 .
(b) Déterminer le polynôme minimal mA de A ?
(c) La matrice A est-elle diagonalisable ? trigonalisable ? Justifier.
2. (a) Calculer les projecteurs p1 et p2 associés respectivement aux valeurs propres 2 et 4 de A en fonction
de u.
(b) En déduire la décomposition de Dunford de la matrice A.
(c) Trouver une matrice P inversible telle que B = P −1 AP soit une forme de Jordan de A.
3. Pour tout réel t, déterminer etA .
4. Résoudre le système différentiel suivant : X 0 (t) = AX(t) avec X(0) = t (0, 0, 1).
Exercice 13.
Soit A la matrice suivante et f l’endomorphisme de R3 associé à A.
2 −1 1
A= 0 1 1
−1 1 1
1. Montrer que le polynôme caractéristique de A est (2 − X)(1 − X)2 , déterminer son polynôme minimal
et conclure.
2. Ecrire la décomposition spectrale associée à A et déduire la décomposition de A = D + N , où D est
une matrice diagonalisable et N nilpotente telle que DN = N D, en fonction des projecteurs Pi et des
nilpotents Ni .
3. Ecrire les relations entre A, Pi et Ni et en déduire Pi et Ni en fonction de A.
4. Déterminer D et N .
5. Calculer les projecteurs spectraux Pi en utilisant le théorème de Bezout.
6. Déterminer une formule de récurrence pour calculer An en fonction des Pi , Ni et n, pour tout n ∈ N.
7. En déduire An en fonction de A2 , A, I3 et n.
8. On considère le système
x0 = 1, y0 = 2, z0 = −1
xn+1 = 2xn − yn + zn
yn+1 = yn + zn
zn+1 = −xn + yn + zn
Déterminer xn , yn et zn en fonction de n.
Exercice 14.
Soit A ∈ M3 (R) dont le polynôme minimal est mA = (X − λ1 )(X − λ2 )2 où λ1 , λ2 ∈ R et λ1 6= λ2 .
1. La matrice A est-elle diagonalisable ? trigonalisable ? justifier.
2. Ecrire la décomposition spectrale associée à A et déduire la décomposition de A = D + N , où D est
une matrice diagonalisable et N nilpotente telle que DN = N D, en fonction des projecteurs Pi et des
nilpotents Ni , pour i = 1, 2.
3. Ecrire les relations entre A, Pi et Ni et en déduire Pi et Ni en fonction de A et I3 .
4. Déterminer D et N en fonction de A et I3 .
5. Calculer les projecteurs spectraux Pi et déduire les nilpotents Ni en utilisant le théorème de Bezout.
6. Déterminer An en fonction des Pi , Ni et n, pour tout n ∈ N.
7. En déduire An en fonction de A2 , A, I3 et n.
8. Ecrire eA sous forme polynômiale en A.
Exercice 15.
Soit M la matrice suivante et f l’endomorphisme de R3 associé à M .
3 2 4
M = −1 3 −1
−2 −1 −3
1. Montrer que M n’est pas diagonalisale mais trigonalisable.
2. Déterminer la décomposition spectrale de M .
3. Déterminer une base de R3 dans laquelle la matrice de f est la forme de Jordan de M .
4. Résoudre le système différentiel suivant : X 0 (t) = M X(t) avec X(0) = t (x0 , y0 , z0 ).
Exercice 16.
Soit E un R-espace vectoriel de dimension finie et u un endomorphisme sur E vérifiant u3 + u = 0
1. Montrer que Im(u) est stable par u.
2. Pour tout x ∈ Im(u), calculer u2 (x).
3. Soit v l’endomorphisme induit par u sur Im(u). Montrer que v est un isomorphisme.
4. En déduire que le rang de u est pair.
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2ème année MPI
ALGEBRE III
TD3 : DUALITE
Exercice 1
1. Calculer la base de (R3 )∗ duale de la base (v1 , v2 , v3 ) de R3 , où v1 = (0, 1, 1), v2 = (1, 1, −1) et
v3 = (−2, −1, 1).
2. Déterminer l’orthogonal dans R3 du singleton {(x, y, z) 7−→ 2x − y − z} de (R3 )∗ ? Le caractériser avec
une équation, puis sans.
3. Calculer l’orthogonal dans (R3 )∗ du plan de (R3 ) passant par (1, 0, 0) et (0, 1, 1), en déduire une équation
de ce plan.
4. Soit E = R4 . Calculer l’orthogonal A⊥ dans E ∗ de la partie {(1, 1, 0, −1), (0, 1, −1, 0)} de E. Calculer
◦
l’orthogonal A⊥ de A⊥ dans E et donner un système d’équations pour ce dernier sous-espace.
Exercice 2
Exercice 3
1. Montrer que fα est une forme linéaire. Quel est son noyau ? Donner sa dimension et une base. Quelle
est son image ?
2. Soit maintenant ϕ une forme linéaire sur Rn , non identiquement nulle. Montrer qu’il existe α ∈ Rn ,
non nul, tel que ϕ = fα .
Exercice 4. Soient E et F deux K-espaces vectoriels de dimension finies et f un morphisme de E dans F .
1. Soit x un vecteur non nul de E. Montrer qu’il existe des formes linéaires non nulles sur x.
2. Montrer que Im(t f ) = Ker(f )⊥ et Ker(t f ) = Im(f )⊥
3. En déduire que f est injective si et seulement si t f est surjective et que f est surjective si et seulement
si t f est injective.
Exercice 5. Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie, soit H un hyperplan de E, ϕ une forme linéaire
sur E telle que H = Kerϕ.
1. Soit u ∈ E \ H. Montrer que E = Ku ⊕ H.
2. Soit p le prjecteur sur H parallèlement à Ku.
On pose ∀x ∈ E, f (x) = p(x) + ϕ(x)u.
Donner une condition nécessaire et suffisante pour que f soit un projecteur de E.
Exercice 6. Soient E, F deux K-espaces vectoriels et f : E → F une application linéaire. On définit une
application (dite transposée de f ) : t f : F ∗ −→ E ∗
en posant pour tout ϕ ∈ F ∗ : t f (ϕ) = ϕ ◦ f .
1. Montrer que t f applique bien F ∗ dans E ∗ .
2. Montrer que t f est une application linéaire.
3. Vérifier les relations suivantes :
(a) t (f + g) = t f + t g.
(b) t (λf ) = λt (f ).
(c) t (f ◦ g) = t g ◦ t f .
(d) t (IdE ) = IdE ∗ .
(e) t (t f ) = f .
(f) Si f est bijective, t f est aussi bijective et on a : t (f −1 ) = (t f )−1 .
4. On suppose que E et F sont de dimensions finies et soient B et B 0 des bases de E et F respectivement
et B ∗ ,B 0 ∗ leurs bases duales. On note A = M (f )B,B0 .
Montrer que : M (t f )B0 ∗ ,B∗ = t (A)
5. En déduire les relations sur les matrices : t (AB) = (t B)(t A), t (A−1 ) = (t A)−1
6. Si E est dimension et si B et B 0 sont deux bases de E, donner la relation qui existe entre la matrice de
passage P de B à B 0 et la matrice de passage Q de B ∗ à B 0 ∗ .
Exercice 8.
Soit E un K espace vectoriel de dimension finie et F un s.e.v de E.
1. On considère les formes linéaires sur E = R3 définies par : ϕ1 (x, y, z) = 2x + y − z,
ϕ2 (x, y, z) = −x + 3y + 4z et ϕ3 (x, y, z) = 5x − 3y + 2z dans la base canonique B0 .
(a) Vérifier que B ∗ = (ϕ1 , ϕ2 , ϕ3 ) est une base de (R3 )∗ .
(b) Déterminer l’orthogonal de B1∗ = (ϕ1 , ϕ2 ).
(c) Déterminer les coordonnées des vecteurs de la base préduale de B ∗ .
(d) Exprimer dans la base B ∗ la forme linéaire exprimée dans B0∗ par f (x, y, z) = 2x + 3y + 4z.
2. Montrer que dim(F )+dim(F ⊥ )=dim(E) et (F ⊥ )0 = F .
3. Montrer que F est un hyperplan de E si et seulement si il existe une forme linéaire non nulle sur E
dont F est son noyau.