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ISSN 2789-049X
Int. J. Econ. Stud. Manag. 2, No.2 (JUNE-2022)
Mansouri Hana
Université ibn zohr – Agadir- Maroc
Ennaji Hind
LERASE
Université ibn zohr – Agadir- Maroc
Résumé : Sous la pression d‘un environnement, de plus en plus caractérisé par de nombreux
changements continus et qui doivent être pris en considération, les entreprises se doivent
d’adopter une stratégie qui les aiderait à gagner en minimisation de coûts tout en excellant dans la
réalisation de leur métier propre.
Dans cet article, nous avons étudié le poids d’explication de la théorie de transactions des coûts ;
qui est le principal cadre de référence utilisé pour expliquer la décision ; au sujet du choix du
mode de gouvernance des prestations logistiques des entreprises.
Et ce à travers les aspects qui font la base de cette théorie phare, à savoir les attributs de
transactions constitués de la spécificité des actifs, l’incertitude et la fréquence, ensuite
indépendamment de ces attributs le différentiel de coût total et les coûts de transition.
Rajoutés au choix du mode de gouvernance ce sont les variables du modèle conceptuel que nous
vérifions dans cette étude à travers les hypothèses que nous avons établies et au questionnaire que
nous avons conceptualisé et diffuser auprès des entreprises des secteurs dominants de l’industrie
agroalimentaire de la ville d’Agadir.
1. Introduction
Dans la théorie économique néoclassique, l'entreprise n'est pas un objet d'intérêt légitime. Seul le
marché existe. Le marché en théorie économique néoclassique, est représenté par un système de
prix qui définit le niveau de production des entreprises. L'entreprise qui est la base de l'offre
n'est qu'une fonction de production. La demande des clients est une fonction de préférence qui
permet de déterminer l’intérêt qu'ils accordent aux produits offerts par les concurrents.
L'équilibre de l'offre et de la demande s'effectue à la marge des deux fonctions : production et
demande. La stratégie n'est donc pas une discipline légitime au sein de la théorie néoclassique
puisque l'entreprise fixe son niveau de production de façon automatique en fonction de la
variation du niveau des prix.
Auparavant, l'économie s'intéressait uniquement à la production. Depuis Coase (1937), les
transactions font également partie de l'objet de l'analyse économique. Ce déplacement du
champ d'application de l'économie est essentiel parce qu’il tient à l'accroissement considérable de
la part des transactions dans le produit national brut d'un pays. Dans les économies industrielles
développées d'aujourd'hui, la production représente probablement moins de la moitié de la valeur
ajoutée. Mais il tient aussi aux préoccupations actuelles des dirigeants.
Au dix-neuvième siècle, lors de la construction des économies industrielles, tout ce qui se
produisait se vendait. Les dirigeants pouvaient donc concentrer leur attention uniquement sur les
questions de production. Maintenant, leur tâche est totalement différente. Ils ne gèrent plus des
unités de production et des vendeurs. Ils font du management stratégique.
La notion de coût de transaction est alors introduite pour la première fois par Ronald COASE en
1937. Ne suscitant aucun commentaire pendant de nombreuses années, avant de valoir à son
auteur une gloire tardive (prix Nobel). C’est grâce aux travaux de Williamson, que la notion de
coût de transaction prend toute son ampleur. Oliver Williamson a consacré sa vie à la recherche
théorique sur les coûts de transaction.
Grâce à cela la théorie des coûts de transaction est en mesure de rendre compte de l’existence de
la firme dans une économie de marché. En outre, elle permet de comprendre les formes de
gouvernance des transactions. Ainsi, elle permet d’étudier les formes organisationnelles.
En calquant ces éléments théoriques à la réalité marocaine il faut tout de même être conscient Le
tissu économique marocain est composé à hauteur de 95 % de petites et moyennes entreprises
(PME/PMI). La quasi-totalité de celles-ci sont à la fois sous-encadrées et gérées d’une manière
familiale avec peu de chefs d’entreprises et se concentrent sur quelques segments du tissu
économique et tournent le dos à la recherche-développement liés aux changements ou aux
investissements incertains.
Cependant comme le dirait ( McGinnis et Kohn, 2002) La mondialisation des marchés et les
exigences évolutives de la compétitivité qu’elle suscite, ont poussé plusieurs entreprises à
considérer le décision du choix du mode de gouvernance des prestations logistique surtout
http://www.woasjournals.com/index.php/ijesm 317
JAAD et al.: La théorie des couts de transaction et l’externalisation des activités logistiques…
2. Revue de littérature :
1.1 La logistique :
Pour donner à « La logistique » l’importance que nous lui devons non seulement dans cette
recherche mais aussi par rapport au concept de l’externalisation il faut tout d’abord revenir aux
bases de la logistique et suivre son évolution.
Evidemment nous sommes tous sans savoir que Le mot « logistique » provient du latin logisticus
et du grec logistikos. Ces deux termes signifient « qui pense logiquement ». Associé à la logique
mathématique dès 1590, le terme logistique a été associé, à partir du 18èrne siècle, à certaines
activités militaires (transport, ravitaillement et logement des troupes). Un général ayant servi sous
les ordres de Napoléon 1er et par la suite, du Tsar Nicolas 1er , AJ. Jomini, considérait que la
logistique était le quatrième des six « Arts de la guerre » après la politique, la stratégie et la
grande tactique des batailles (Colin, 1996). Les deux autres « arts » étant l'art de l'ingénieur et la
tactique de détail. Jornini appelle également la logistique « ... (1') application pratique de l'art de
mouvoir les armées » (Tixier et al., 1996, p. 27) et fait donc référence au transport des troupes.
Le terme logistique est apparu dans le langage usuel au cours de la deuxième guerre mondiale.
(Tixier et al., 1996). Le terme a été popularisé par le général Marshall, chef de l'état-major
général des armées et conseiller militaire du président Roosevelt. Marshall est également reconnu
pour son implication à la reconstruction de l'Europe après la guerre. Le débarquement de
Normandie en juin 1944 est un fameux exemple des réussites de la logistique en contexte
militaire (Colin, 1996). Ce sont les succès de guerre américains qui ont su faire valoir la
logistique comme outil de gestion. Les premières définitions « managériales » de la logistique,
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Int. J. Econ. Stud. Manag. 2, No.2, 316-350 (June-2022)
comme celle proposée par l'American Marketing Association en 1948, sont axées uniquement sur
l'aspect distribution de la logistique.
Cette définition est la suivante:« Mouvement et manutention de marchandises du point de
production au point de consommation » (Tixier et al., 1996, p.30)
A partir des années 60 la logistique a commencé à évoluer et ses définitions aussi par la même
occasion, nous avons assisté au détachement de ce terme de sa liaison aux activités militaires pour
se diriger vers des affiliations managériales et dans la même ère que nous avons connu la
naissance de la toute première association de logisticiens américains « le National Council of
Physical Distribution Management (NCPDM) » ). Selon Tixier et al., (1996), il a fallu attendre
jusqu'en 1962 pour qu'une définition tente d'intégrer d'autres fonctions de l'entreprise au concept
de logistique.
La définition du NCPDM incluait effectivement dans sa définition le traitement des matières
premières, du fournisseur jusqu'à l'utilisateur final. Cette définition restait toutefois très axée sur
la distribution physique. Puis, Hesket et al. (1973) cité dans Tixier et al. (1996), ont été parmi les
premiers à proposer une définition plus abstraite:
«Gestion de toutes les activités qui contribuent à la circulation des produits et la coordination de
l'offre et de la demande dans la création d'utilité par la mise à disposition de marchandise en un
lieu et en un moment donné. » (Hesket et al. (1973) tiré de Tixier et al. (1996), p.31)
Après ces apparitions, les définitions sont devenues aussi nombreuses que complexes mais plus
générales et complètes englobant tous les maillons de la logistique, les auteurs ont alors élaboré
respectivement des définitions les unes plus logiques que les autres nous en citeront ici les plus
pertinentes et complètes selon nous :
Tableau 2 : définitions de la logistique
Définitions Sources
http://www.woasjournals.com/index.php/ijesm 319
JAAD et al.: La théorie des couts de transaction et l’externalisation des activités logistiques…
l'endroit et au moment où
une demande existe. La logistique concerne
donc toutes les opérations
déterminant le mouvement des produits telles
que: localisation des usines
et des entrepôts, approvisionnement, gestion
physique des encours,
emballage, stockage et gestion des stocks,
manutention et préparation des
commandes, transport et livraison.»
« Mouvement de manutention dupoint de L’American Marketing Association (1948)
production au point de consommation ».
En termes de mode de gouvernance toute organisation devrait à travers son choix savoir quel
agencement structurel permettrait d’apporter la meilleure contribution à sa propre stratégie
concernant la maîtrise des coûts, la flexibilité, l’aide à la décision, la qualité
informationnelle et la production de connaissance ? L’entreprise est face à un choix binaire, celui
de réaliser l’activité en interne ou celui de l’externaliser.
S’il s’agit alors d’une décision d’externaliser, il nous faudrait revenir sur les fondements de ce
mode de gouvernance qui tire son origine d’un ensemble de théories existantes dans la littérature
depuis de nombreuses années et ceci à cause de l’embrouillement autour de ce phénomène qui fait
que ces théories traitent respectivement un aspect particulier du choix de mode de gouvernance,
elles se présentent comme suit :
a. La théorie des coûts de transaction :
http://www.woasjournals.com/index.php/ijesm 320
Int. J. Econ. Stud. Manag. 2, No.2, 316-350 (June-2022)
Issue des travaux de Coase (1937)2 et de Williamson (1975), la théorie des coûts de transaction
éclaire les choix des agents économiques en matière d'arrangements contractuels et
organisationnels. Le marché (un mode de coordination décentralisée reposant sur le mécanisme
des prix) et la hiérarchie (une procédure centralisée s'appuyant sur l'autorité) sont les deux figures
emblématiques et antagoniques des arrangements contractuels (Brousseau, 1992). Selon
Williamson (1985), la théorie des coûts de transaction part du postulat qu’il existe trois façons
d’organiser une activité : - La réaliser soi-même (structure de gouvernance « firme ») ; - La
confier au marché (structure de gouvernance « marché ») ; - La faire réaliser par un prestataire
avec qui on entretient une relation durable et étroite (structure de gouvernance « hybride »).
b. La théorie des ressources :
Les théories le plus fréquemment mobilisées pour expliquer la décision d’externalisation sont
elles la théorie des coûts de transaction et la théorie des ressources (Poppo et Zenger, 1998).
L’objectif de la théorie des ressources est de déterminer les facteurs qui sous-tendent l’avantage
concurrentiel des entreprises. Son fondement est le suivant : les différences de performance entre
les entreprises d’une même industrie peuvent être expliquées par des différences en matière de
ressources et de compétences (Barthélémy, 2001). Selon Grant (1991), les ressources sont des
actifs (tangibles ou intangibles) qui englobent six types : les ressources financières, les ressources
physiques, les ressources humaines, les ressources technologiques, les ressources
organisationnelles et la réputation. Quant aux compétences, elles peuvent être entendues comme
le déploiement simultané de plusieurs ressources dans le but de réaliser une activité.
c. La théorie de la contingence :
La théorie de la contingence stipule que la structure de l'entreprise est déterminée par les
caractéristiques de l'environnement. Pour qu'une structure soit efficace, il faut qu'il y ait
adéquation étroite entre les facteurs de contingence et les paramètres de conception de cette
structure. Mintzberg (1982) distingue cinq différents facteurs de contingence à savoir : l’âge, la
taille, le système technique, l’environnement et le pouvoir alors que Woodward (1965) n’a
reconnu que la technologie. L’intérêt de la théorie de la contingence est de :
- Faire un diagnostic de la structure organisationnelle,
- Déterminer le type de structure adapté à partir des besoins de l’entreprise
- Connaître la configuration d’une organisation afin de gérer efficacement les changements
organisationnels.
Tondeur et De La Villarmois (2003) sont les premiers qui ont mobilisé la théorie de la
contingence pour expliquer la décision d’externalisation. Ils ont lié le choix entre la centralisation
et la décentralisation de la fonction comptable à des facteurs environnementaux.
d. La théorie de l’agence :
La théorie d’agence est associée à l’incertitude, à l’imparfaite observabilité des efforts de l’agent
et aux coûts d’établissement et d’exécution des contrats (Charreaux, 1987). Selon cette théorie,
http://www.woasjournals.com/index.php/ijesm 321
JAAD et al.: La théorie des couts de transaction et l’externalisation des activités logistiques…
les organisations sont analysées en termes de conflit d’intérêt entre principaux et agents (Jensen et
Meckling, 1976). Dans le cadre des contrats d’externalisation, la théorie d’agence joue un rôle
déterminant dans la gestion de la relation contractuelle par l’instauration des mécanismes de
contrôle nécessaires pour atténuer l’importance des coûts d’agence qui résulte des contrats
d’externalisation. L’entreprise qui externalise délègue aux prestataires une responsabilité de
moyens et de résultats; ce qui crée une dépendance potentielle vis-à-vis de ceux qui les leur
fournissent; ceci introduit de l’incertitude dans leur système de décision (Quélin, 2002). Il reste à
préciser que l’apport de la théorie d’agence pour la prise de décision d’externalisation reste
insignifiant. Sa contribution s’avère importante dans la phase pré-décisionnelle.
2.1L’externalisation : Définitions et caractéristiques
Si nous venions à définir de façon générale l'externalisation il s’agirait d’acquérir auprès d'un
contribuable un service pouvant être ou étant fourni anciennement par les services internes de
l'entreprise. En parallèle, les actifs et les salariés liés à cette activité sont transférés vers le
prestataire. La recherche autour du thème de l’externalisation nous confronte à plusieurs
définitions majoritairement issues de la littérature managériale.
D’après l’AFNOR (1995) « l’externalisation est un service défini comme le résultat de
l’intégration d’un ensemble de services élémentaires, visant à confier à un prestataire
spécialisé tout ou partie d’une fonction de l’entreprise “client” dans le cadre d’un contrat
pluriannuel, à base forfaitaire, avec un niveau de service et une durée définis»
Plus simplement, l’externalisation, selon Barthélemy (2007), consiste à «confier une activité et
son management à un fournisseur ou à un prestataire extérieur plutôt que de la réaliser en
interne».
Ces deux définitions, présentent l’intérêt de bien distinguer l’externalisation d’autres pratiques
managériales et organisationnelles (sous-traitance, reengineering..). Toutefois trois traits
essentiels caractérisent l’externalisation:
D’une part, l’activité externalisée doit obligatoirement avoir fait partie du portefeuille de
l’entreprise pour prétendre pouvoir être externalisée (Barthélémy J, Donada C. 2007), en ce sens
l’externalisation modifie de façon durable les frontières de la firme,
D’autre part, l’externalisation revêt la plupart du temps un aspect stratégique (Barthet T. 2010)
en remettant en cause la configuration des ressources en vue d’accroitre sa capacité à générer de
la valeur.
Enfin, selon lacity et Hirshmen (1993), une opération d’externalisation s’accompagne du transfert
du personnel, et d’actifs matériels et immatériels indispensable au périmètre d’activité concernée
par l’externalisation (Quelin B.2007)
Opter pour l'externalisation revient à faire le choix d'une structure organisationnelle qui présente
les caractères suivants :
• elle consiste à se procurer un service qui a déjà été produit en interne.
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• elle implique un transfert vers le prestataire des actifs qui sous-tendaient l'activité.
• elle se fonde sur un contrat, généralement de long terme.
• elle est une forme d'organisation nouvelle.
• elle introduit une dépendance
La sous-traitance et l’externalisation sont deux concepts souvent confondus mais qui désignent
deux notions différentes permettant à l’entreprise de gagner en compétitivité. Les deux sont en
grande partie utilisés par les sociétés qui veulent être compétitives face à la croissance rapide et à
la concurrence rude du marché. En d’autres mots ce sont des concepts voisins, dont les réalités
sont différentes et les applications sont opposées.
Tableau 3 : l’externalisation et la sous-traitance
Externalisation Sous-traitance
Définition L’externalisation – La sous-traitance est
solution par laquelle l’opération par laquelle
l’entreprise se décharge une entreprise confie à
de certains processus ou une autre le soin
fonctions réalisés en d’exécuter pour elle et
interne qui consiste à selon un cahier des
confier à un fournisseur charges préétabli une
extérieur l’exécution de partie des actes de
processus ou fonctions, production ou des
la fabrication de biens services dont elle
ou la prestation de conservera la
services responsabilité
économique finale
Différences L’externalisation La sous-traitance
implique une obligation implique une obligation
de résultat. Le de moyens. Le
prestataire apporte des prestataire apporte des
ressources et assure ressources alors que le
également le client conserve le
management de management de
l’activité externalisée l’activité sous—traitée
Source : guide d’externalisation de l’AMDL.
→ Quelles sont les activités concernées par l’externalisation logistique ?
Généralement les activités logistiques qui peuvent être confiées à un prestataire externe sont
toutes les activités réalisées tout au long de la chaîne logistique et couvrent l’ensemble de ses
maillons, et selon ce guide elles se répartissent en trois catégories essentielles :
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JAAD et al.: La théorie des couts de transaction et l’externalisation des activités logistiques…
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L’AMDL se réfère aussi à l’Outsourcing Institute index 2000 en nous proposant la liste des
raisons poussant généralement les entreprises à externaliser leurs activités logistiques tout en
illustrant quelques raisons par les témoignages résultant d’une enquête réalisée en 2015 auprès
d’un échantillon de 80 entreprises marocaines :
a. Réduire et contrôler les coûts : « Quand tu gères tes opérations en interne, il est
difficile de maîtriser ses coûts logistiques parce que tu as du mal à les quantifier. Par
contre quand tu fais appel à un prestataire, tu as une facture qui tombe chaque mois, ça
te permet de contrôler tes coûts. »
b. Partager les risques.
c. Se concentrer sur le cœur métier de l’entreprise : « Les problèmes liés à la gestion du
stock nous consommaient énormément de temps et d’énergie, ce qui nous empêchaient
de nous concentrer sur notre cœur de métier. On a finalement compris qu’il valait
mieux confier cette activité à un prestataire dont c’est le métier de base. »
d. Accéder à des habilités de classe mondiale.
e. Accélérer les bénéfices de la réingénierie.
3. Méthodologie de recherche :
Pour mener l’étude au sujet de notre problématique que nous rappelons est : « la théorie des coûts de
transaction et son poids d’explication au sujet du choix du mode de gouvernance des prestations
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JAAD et al.: La théorie des couts de transaction et l’externalisation des activités logistiques…
H2 : Pour une fonction caractérisée par une forte incertitude technologique, la prise de décision
a plus de chance d'aboutir à un verdict d'externalisation.
→ L’incertitude face aux incertitudes liées aux évolutions technologique, facilite la délégation
des prestations logistiques à un prestataire externe.
H3 : Pour une fonction caractérisée par une forte incertitude non technologique, la prise de
décision a moins de chance d'aboutir à un verdict d'externalisation.
→ L’absence de l’incertitude technologique donne plus d’espoir à l’entreprise de mener à bien la
réalisation de ses prestations logistiques en interne.
H4 : pour une fonction caractérisée par une basse fréquence de transaction, il est recommandé
de la réaliser en externe.
→ Même si l’internalisation d’une activité présente moins de risques, elle implique des frais fixes
très importants lorsqu’il s’agit d’une faible fréquence de transaction.
H5 : Plus une externalisation permet de bénéficier d'un différentiel de coût total, plus la prise de
décision a de chance d'aboutir à un verdict d'externalisation.
→ Le différentiel de coût total désigne l’ensemble des coûts de fonctionnement d’une opération
d’externalisation dans un but ultime : l’optimisation et la minimisation des coûts, plus le choix
de cette structure de gouvernance a été fait dans cette même optique plus il aura de chance
d’aboutir à un verdict d’externalisation.
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Int. J. Econ. Stud. Manag. 2, No.2, 316-350 (June-2022)
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JAAD et al.: La théorie des couts de transaction et l’externalisation des activités logistiques…
- Les analyses de fiabilité pour nous assurer que chaque concept respectait le seuil minimum
recommandé de 0,70 pour l‘alpha de Cronbach (Nunallly et Bernstein, 1994).
- Mesure de la corrélation bi variée par le coefficient de corrélation de pearson avec un test de
signification bilatéral
- La régression linéaire multiple pour vérifier nos hypothèses.
Les prochaines parties présenteront les résultats de ces analyses préliminaires pour chaque variable de
notre modèle.
4.1 Analyse uni-variée :
Analyse des caractéristiques des entreprises
Pourcentage
Eléments
en%
Agriculture 2,6
Alimentation : nourriture, boissons et tabacs 2,6
Agroalimentaire 2,6
Agriculture agro-alimentaire 47,4
Branche industrielle La production (Exportations des tomates et fruits
7.8
rouges)
export des Fruits et légumes 13.3
Industrie de valorisation des produits de mer 18,4
Lait et produits laitiers 5.3
Divisionnelle. 7,9
Fonctionnelle. 47,4
Structure de Matricielle. 2,6
l'entreprise Par client. 10,5
Par produit. 21,1
Par secteur géographique. 10,5
Groupement d’intérêt économique 2,6
Société à réglementation particulière. (société
d’investissement, coopératives d’achat, coopératives 2,6
de consommation, sociétés mutualistes)
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Int. J. Econ. Stud. Manag. 2, No.2, 316-350 (June-2022)
oui
44.7 non
% 55.3
Source : réalisation personnelle sur la base des résultats d’une enquête en 2021
http://www.woasjournals.com/index.php/ijesm 329
JAAD et al.: La théorie des couts de transaction et l’externalisation des activités logistiques…
Questionnées sur la réalisation des opérations de la fonction logistique, 55.3% des entreprises ont
déclaré la réalisation de toutes les opérations elles-mêmes, contre 43.7% qui accordent d’autres types
d’opérations à des entreprises externes.
Tableau 3 : le mode réalisation de chaque opération de la fonction logistique
Interne Externe
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Int. J. Econ. Stud. Manag. 2, No.2, 316-350 (June-2022)
L’observation de la distribution des scores vis-à-vis l’importance des items dans le choix final du
mode gouvernance, montre que les coûts de transition sont très importants à hauteur de 47.4% dans le
choix d’externalisation des opérations logistiques, suivi par la minimisation des coûts (44.7%), la
fréquence (39.5%), l’incertitude (31.6%) et enfin la spécificité des actifs (18.4%)
Le score final du choix de mode de gouvernance se caractérise par un score minimum de 1 montrant
que le choix d’externalisation est peu important, et un maximum de 3 qui reflète une grande
importance de ce choix. En moyenne, les entreprises se positionnent avec un score de 2.26 laissant
présager que l’externalisation est d’une importante considérable par rapport aux items de décision de
cette stratégie.
Les variables indépendantes
Les variables indépendantes qui renvoient aux différents facteurs qui impactent le mode de
gouvernance retenus à travers la littérature ont été mesuré, en grande partie, sur une échelle allant de 1
à 3 pour 1= peu important, 2= important, 3= très important. La mesure de ces facteurs a été basée sur
les études empiriques citées auparavant.
Spécificité des actifs
La variable spécificité des actifs est mesurée par 4 items représentés ci-dessous.
76.3% des entreprises enquêtées déclarent que la fonction à externaliser se caractérise par de lourds
investissements en actifs. A contrario, 23.7% estiment que les investissements en actifs ne
caractérisent pas les fonctions logistiques sujettes d’externalisation.
http://www.woasjournals.com/index.php/ijesm 331
JAAD et al.: La théorie des couts de transaction et l’externalisation des activités logistiques…
Quel degré d’importance attribuez-vous aux différentes spécificités des actifs selon leur poids
face au choix du mode de gouvernance. ?
Spécificité physique
Frequency Percent (%)
Peu important 16 42,1
Important 22 57,9
Total 38 100,0
Spécificité de site (localisation)
Peu important 19 50,0
Important 19 50,0
Total 38 100,0
Spécificité du capital humain
Peu important 21 55,3
Important 17 44,7
Total 38 100,0
Spécificité des actifs incorporels
Peu important 8 21,1
Important 20 52,6
Très important 10 26,3
Total 38 100,0
Source : réalisation personnelle sur la base des résultats d’une enquête en 2021
S’agissant du choix du mode de gouvernance, 57.9% des entreprises déclarent que la spécificité
physique est importante, 50% déclarent que la spécificité de site est importante et 44.7% annoncent
l’importance de la spécificité du capital humain, finalement la spécificité des actifs incorporels est
importante pour 52.6% et très importante pour 26.3%
→ L’incertitude
Concernant la variable liée à l’incertitude, les entreprises estiment que l’incertitude au sujet de
l’activité à externaliser concerne à hauteur de 44.7% la difficulté de prévoir l’évolution de
l’environnement, contre 55.3% les comportements futurs du prestataire.
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http://www.woasjournals.com/index.php/ijesm 333
JAAD et al.: La théorie des couts de transaction et l’externalisation des activités logistiques…
Très
12 31,6 31,6 100,0
important
Total 38 100,0 100,0
Source : réalisation personnelle sur la base des résultats d’une enquête en 2021
Pour la relation avec les prestataires des services logistiques, 71.1% des entreprises n’ont pas
l’exclusivité auprès des agences logistique, contre seulement 28.9% qui ont cette exclusivité.
Tableau 12:l’exclusivité auprès du prestataire
Les entreprises accordent une importance aux incertitudes liées aux évolutions technologiques à
hauteur de 81.6%, aux incertitudes liées aux évolutions non technologiques à hauteur de 63.2% et
89.5% aux incertitudes liées aux comportements futurs du prestataire.
La fréquence
La fréquence est mesurée à traves 4 items.
92.1% des entreprises ont des activités fréquentes de la fonction logistique, contre 7.9% qui ont une
activité moins fréquente. Dans ce sens, les entreprises qui ont des activités fréquentes de la fonction
logistique estiment que cette dernière est l’une des raisons d’avoir gardé la fonction logistique en
interne à hauteur de 78.9%.
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Int. J. Econ. Stud. Manag. 2, No.2, 316-350 (June-2022)
Pour celles qui n’ont pas des activités fréquentes de la fonction logistique, elles l’estiment que c’est
l’une des raisons à externaliser ces fonctions à l’ordre de 52.6%.
est-ce que l’activité de la fonction logistique fait l’objet d’une transaction fréquente ?
Cumulative
Frequency Percent Valid Percent Percent
Non 3 7,9 7,9 7,9
Oui 35 92,1 92,1 100,0
Si oui, est-ce l’une des raisons de l’avoir gardé en interne ?
Non 8 21,1 21,1 21,1
Oui 30 78,9 78,9 100,0
Si non, est ce une raison vous ayant poussé à l’externaliser ?
Non 18 47,4 47,4 47,4
Oui 20 52,6 52,6 100,0
Source : réalisation personnelle sur la base des résultats d’une enquête en 2021
13.2% des entreprises déclarent aussi que la fréquence est peu importante quant choix décisif de
l’externalisation, 65.8% l’estiment importante et 21.1% la qualifient comme très importante.
Tableau 15:degré d’importance de la fréquence d’activité comme facteur décisif du choix de
l’externalisation
http://www.woasjournals.com/index.php/ijesm 335
JAAD et al.: La théorie des couts de transaction et l’externalisation des activités logistiques…
Source : réalisation personnelle sur la base des résultats d’une enquête en 2021
La diminution des coûts et l’accès à des spécialités extérieures sont les raisons importantes du recours
à l’externalisation de la fonction logistique à hauteur de 50% et 63.2% respectivement.
Pour les raisons très importantes, on trouve la diminution des coûts (50%) suivi par la réalisation de
plus d’économie et la diminution de la période de transition (44.7%).
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Source : réalisation personnelle sur la base des résultats d’une enquête en 2021
Coûts de transition
Au sujet des coûts de transition, comme constaté dans les résultats plus haut, leurs importance est
considérable quant au choix du mode de gouvernance et la prise de décision en dépend, ceci est dû aux
coûts engendrés mais aussi aux changements naissant du verdict d’externalisation notamment au
niveau du personnel : des mutations des licenciement etc
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Source : réalisation personnelle sur la base des résultats d’une enquête en 2021
Pour le cas des entreprises questionnées les changements au niveau du personnel sont représentés de
telle sorte : la part la plus importante revient au transfert du personnel vers d’autres services avec un
taux de 63.2% évitant ainsi le décision fatale de les licencier, ensuite pour un taux de 42.1% les
entreprises maintiennent les mêmes postes, décision que nous supposons a été prise pour renforcer la
fonction externalisée et éviter tout imprévu périlleux, finalement la minorité ayant optée pour le
licenciement est représentée par 2 entreprise avec un taux équivalent de 5.3%.
Figure 4:naissance des problèmes liés à l’externalisation
55.3%
44.7% oui
non
Source : réalisation personnelle sur la base des résultats d’une enquête en 2021
Le post-externalisation des opérations logistiques n’est pas forcément une phase évidente, pour le cas
de notre échantillon, 55.3% des entreprises ont rencontré des problèmes suite à cette transition et
44.7% n’ont en pas rencontré.
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JAAD et al.: La théorie des couts de transaction et l’externalisation des activités logistiques…
Source : réalisation personnelle sur la base des résultats d’une enquête en 2021
Nous avons posé la question aux entreprises au sujet des types de problèmes rencontrés suite à
l’externalisation, les taux se présentent comme suit : 50% pour une durée de la période de transition
plus lente que prévu, suivi de 31.6% pour la stagnation des compétences : aucune valeur ajoutée de
l’externalisation, en 3ème catégorie il s’agit des économies de coûts escomptées qui n’ont pas été
réalisées avec un pourcentage de 28.9%, puis nous avons un égalité pour le lien de dépendance au
prestataire qui s’avère plus dur à rompre et la fuite de données ou du savoir faire aux concurrents qui
se disputent le taux de 23.7%, finalement pour le taux le plus bas nous avons 10.5% pour la mise en
retrait de la fonction qui a été externalisée et qui généralement engendre les licenciements
4.2Validation des échelles de mesure
Une mesure est dite fiable si elle reflète essentiellement le véritable résultat, et non l'erreur il est donc
évident que plus une échelle sera fiable, meilleure sera l'échelle (c'est-à-dire d'autant plus valide). Les
instruments de mesure de nous avons mobilisé dans notre étude ont été soumis à une analyse en
composante principale (ACP) avec une rotation Varimax. Cette analyse vise principalement la
réduction du nombre des variables indépendantes tout en conservant le plus d’informations possibles
(Bryant et Yarnold, 1995 ; Fabrigar, 1999). Dans notre recherche, nous allons mesurer
l’unidimensionnalité des construits par l’alpha de Cronbach qui est très fréquemment utilisé (Idriss,
2011), ainsi nous allons mesurer la consistance interne des variables par l’analyse de fiabilité.
→ Les variables indépendantes : Les facteurs qui influencent le mode de gouvernance
Figure 6:les variables du modèle
Acronyme Signification
S
La fonction à externaliser se caractérise-elle par de lourds investissements en actifs ?
PECI1
Si oui,Sest ce que ces investissements représentent-ils un frein à son externalisation ?
PECI2
S ce sens là, quels sont les actifs spécifiques dont dispose votre entreprise ?
Dans
PECI3
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Quel degré
S d’importance attribuez-vous aux différentes spécificités des actifs selon leur
PECI4 poids face au chois du mode de gouvernance. ?
S
PECI5
I
L’incertitude au sujet de l’activité à externaliser concerne-t-elle ?
NCERTI1
Si l’incertitude
I concerne les comportements du prestataire, sélectionnez en les plus
NCERTI2 freinant
Si L’incertitude
I concerne la difficulté de prévoir l’évolution de l’environnement,
NCERTI3 précisez ci-dessous lesquelles
I
Quel est le degré d’importance des éléments de choix du prestataire logistique ?
NCERTI4
I
Avez-vous l’exclusivité auprès de votre prestataire ?
NCERTI5
I Quel degré d’importance attribuez-vous aux incertitudes suivantes
NCERTI6
F l’activité de la fonction logistique fait l’objet d’une transaction fréquente ?
est-ce que
REQ1
F
Si oui, est-ce l’une des raisons de l’avoir gardé en interne ?
REQ2
F
Si non, est ce une raison vous ayant poussé à l’externaliser ?
REQ3
Quel degré
F d’importance attribuez-vous à la fréquence de l’activité comme facteur
REQ4 décisif du choix de l’externalisation ?
Quels
C sont les coûts qui freineraient l’entreprise d’entreprendre un projet
OST1 d’externalisation ?
C
Quels facteurs ont nourrit la prise de décision d’externaliser ?
OST2
C
Quel degré d’importance attribuez-vous aux raisons d’externalisation suivantes :
OST3
C
quels coûts l’entreprise souhaite-t-elle diminuer à travers l’externalisation ?
OST4
Combien
T a duré la période de transition d’un mode de gouvernance à un autre ?
RANS1 (estimation en mois) :
Le choix
T de l’externalisation a-t-il engendré un changement au niveau du personnel
RANS2 du service, tel que :
Avez –vous
T constatez la naissance de nouveaux problèmes liés à l’externalisation de
RANS3 vos prestations logistiques ?
T
Si oui sélectionnez en ceux qui vous semblent les plus importants :
RANS4
CommentT jugez-vous le degré d’importance des coûts de transition par rapport aux
RANS5 autres coûts générés pas le choix du mode de gouvernance ?
Source : réalisation personnelle sur la base des résultats d’une enquête en 2021
Tableau 16: La consistance interne des variables indépendantes
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INCERTI3 0,397
INCERTI4 0,827
INCERTI5 0,679
INCERTI6 0,758
FREQ1 0,811
FREQ2 0,692
FREQ3 0,732
FREQ4 0,635
COST1 0,783
COST2 0,732
COST3 0,682
COST4 0,535
TRANS1 0,669
TRANS2 0,783
TRANS3 0,623
TRANS4 0,398
TRANS5 0,726
Valeur propre 4,705 4,211 2,235 3,455 4,234
Variance totale
expliquée 63,06%
Alpha de Cronbach 0,873 0,883 0,753 0,775 0,634
Source : réalisation personnelle sur la base des résultats d’une enquête en 2021
Pour mesurer la consistance interne des variables indépendantes de notre modèle nous avons effectué
l’analyse en composantes partielles (ACP), pour obtenir 5 composantes principales qui regroupent les
facteurs qui impactent le mode de gouvernance en 5 catégories. Il est à noter que nous avons obtenu
deux taux inférieurs à 0.45 concernant les items INCERTI3 et TRANS4 qui par conséquent doivent
être mis à l’écart pour améliorer le total de variance expliquée. Nous obtenons ainsi une variance
totale de 63,063%.
Ensuite pour mesurer l’adéquation de l’échantillonnage nous avons opté pour l’indice KMO et le test
de sphéricité de Bartlett. Leurs valeurs respectives sont KMO= 0,885, pour un seuil minimum
recommandé de 0,6 et Bartlett=0,000 (Bartlett, 1954).
Les facteurs obtenus sont :
- Spécificité des actifs
- Incertitude
- Fréquence
- Différentiel de coût total
- Coûts de transition
Selon les recommandations de Nunnally (1978), la cohérence interne de l’échelle est acceptable avec
un alpha de Cronbach de 0,873 pour la spécificité des actifs, 0.883 pour l’incertitude, de 0,753 pour la
fréquence, de 0,775 pour le différentiel de coût total et de 0,643 pour les coûts de transition légèrement
en baisse mais qui ne fausse pas pour autant les résultats. En somme les valeurs correspondent au
seuil recommandé par Nunnally (1978)qui est de 0.70. Après avoir effectué l’analyse en composante
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principale des différentes variables de notre étude, notre modèle opératoire peut se présenter comme
suit :
Figure 7 : Modèle opératoire après épuration des échelles de mesure
Spécifiés des Différentiel de
actifs coût total
Mode de
Coût de gouvernance
Incertitude
transition
Fréquence
Afin de tester nos hypothèses de recherche reformulées ci-dessus, nous procédons dans un premier
temps à une analyse des corrélations entre les variables indépendantes et la variable dépendante et ce
par une analyse bi variée avec le coefficient de corrélation de Pearson et un test de signification
bilatéral.
Corrélations
Score INCERT
INCERT I tech
mode de
SPECI I FREQ COST TRANS
gouverna
Non tech
nce
Score mode de
1
gouvernance
SPECI -,562 1
INCERTI non tech 0,233 0,052 1
INCERT2 tech 0,559 0,389 0,203 1
FREQ -0,672 0,141 0,073 0,309 1
COST 0,569 -0,092 -0,17 0,279 -0,065 1
TRANS -0,654 0,008 0,132 0,103 -0,172 0 1
Source : réalisation personnelle sur la base des résultats d’une enquête en 2021
Les analyse de corrélations de pearson montrent qu’il y a une relation linéaire significative entre le
mode de gouvernance et la spécificité des actifs (p<0.01), la fréquence (p<0.05) et les coûts de
transition (p<0.01). Dans un premier temps, on constate que plus la fonction logistique se caractérise
par l’importance des investissements dans les actifs spécifiques moins le choix final du mode de
gouvernance tend vers l’adoption de l’externalisation. Ensuite, la relation linéaire entre l’incertitude
non technologique et l’externalisation est positive (r=0.233). On remarque aussi que la relation entre
l’incertitude technologique et l’externalisation est positive (r=0.559) laissant présager que plus
l’incertitude technologique est importante plus le recours à l’externalisation est assumé. La relation
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Dans le but de déterminer la présence de la relation entre nos variables indépendantes et nos variables
dépendantes et de vérifier nos hypothèses de recherche, nous allons utiliser une régression linéaire
multiple.
A travers l’ACP nous avons pu rassembler les items en facteurs qui nous ont permis de créer des
indices par l’addition des scores de ces items
Tableau 17 : récapitulatif des modèles
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notre analyse démontrent que notre modèle et significatif à hauteur 0.01 qui répond au seuil de
signification.
Tableau 19:coefficient de la régression
Avec une valeur du coefficient standardisé de 4,118 qui dépasse largement le seuil qui laisserait croire
que cette hypothèse est affirmée sauf que la valeur sig est égale à 0.120 qui dépasse largement le seuil
de 0,05, de ce fait notre première hypothèse H1 est rejetée, les investissements en actifs spécifiques ne
freinent pas un éventuel projet d’externalisation .
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H2 : Pour une fonction caractérisée par une forte incertitude technologique, la prise de décision a plus
de chance d'aboutir à un verdict d'extemalisation.
→ L’incertitude face aux évolutions technologique, facilite la délégation des prestations
logistiques à un prestataire externe.
D’après le tableau et du fait que le seuil acceptable est de 1,96 nous nous apercevons que la
valeur statistique de T = 3,015 est très significative vu notre variable dépasse largement le seuil
recommandé, nous ajoutons à cela que la valeur sig p= 0,03 qui se voit être inférieure à la
recommandation qui est de 0,05. Et avec une valeur du coefficient de standardisation Bêta négatif
de -0,466 la relation négative entre la variable dépendante qui est le mode de gouvernance et la
variable indépendante qui est la fréquence est linéaire, autrement dit plus la fréquence est basse
plus le verdict de l’externalisation est favorable. De ce fait la fréquence impacte le choix du mode
de gouvernance et nous confirmons l’hypothèse H4.
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H5 : Plus une externalisation permet de bénéficier d'un différentiel de coût total, plus la prise de
décision a de chance d'aboutir à un verdict d'externalisation.
→ Le différentiel de coût total désigne l’ensemble des coûts de fonctionnement d’une opération
d’externalisation dans un but ultime : l’optimisation et la minimisation des coûts.
Avec 0,514 comme valeur du coefficient standardisé la variable « différentiel de coût total » n’est pas
significative parce que celle-ci est inférieure au seuil qui est de 1,96 mais également parce que parce
que la valeur sig de 0,611 elle aussi dépasse le seuil acceptable de 0,05, en conséquence cette
hypothèse H5 est rejetée, le différentiel de coût total n’impacte pas le choix du mode de gouvernance.
H6 : Plus une externalisation génère de coûts de transition, moins la prise de décision a de chance
d'aboutir à un verdict d'externalisation.
→ Les coûts de transition désignent les coûts générés par le passage d’un mode de gouvernance à
un autre, plus ce passage engendrera de coûts plus la décision d’externalisation sera éloignée.
Selon les résultats de l’analyse de régression, nous en déduisons que le coefficient de standardisation
est significatif, du fait que le test est d’une valeur de 1,975 légèrement supérieure au seuil
d’acceptabilité de 1,96 et la valeur sig est de 0,045 également dans les normes en étant légèrement
inférieure à 0,05. En revenant au coefficient de standardisation Bêta nous notons qu’il est de -0,814
une valeur négative qui démontre une relation linéaire entre les coûts de transition et le mode de
gouvernance.
Plus les coûts de transitions augmentent plus le choix de l’externalisation s’éloigne, nous confirmons
alors notre hypothèse H6.
Tableau 20:Synthèse des résultats
Hypothèse Résultat
H1 Hypothèse rejetée
H2 Hypothèse acceptée
H3 Hypothèse rejetée
H4 Hypothèse acceptée
H5 Hypothèse rejetée
H6 Hypothèse acceptée
Dans le but ultime de donner sens aux éléments théoriques que nous traitons à travers notre recherche,
nous y avons procédé en réalisant une étude empirique par le biais d’un questionnaire adressé à un
échantillon de 38 entreprises faisant partie des secteurs dominants de l’industrie agroalimentaire de la
ville d’Agadir.
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L’analyse des résultats a été faite sur le logiciel Statistical Package for Social Sciences (SPSS) 21.
Nous partons d’une base de 43.7% d’entreprises questionnées qui choisissent l’externalisation des
opérations de leur fonction logistiques et 55.3% qui font le choix de les réalisées en interne, en grande
partie le transport complet et externalisé prouvé par un taux de 78.9% et la préparation de commandes
est gardée en interne justifiée par un taux de 89.5%.
Notre modèle conceptuel est composé d’une principale variable indépendante : le mode de
gouvernance que nous avons cherché à expliquer à travers 5 variables indépendantes : la spécificité
des actifs, l’incertitude, la fréquence, le différentiel de coût total (la minimisation des coûts) et les
coûts de transition. A travers la question suivante : « Pour faire le choix d’externaliser ou pas, quel
est selon vous le degré d’impact des variables précédentes ? » nous avons calculé les scores des 5
items pour en tirer l’item pesant le plus lors du choix du mode de gouvernance, il s’est avéré que les
coûts de transition d’un mode de gouvernance à un autre sont important à hauteur de 47.4%, suivis de
très près par le différentiel de coût total qui renvoie au principe de minimisation de l’ensemble des
coûts lié à une éventuelle transition avec un taux de 44.7%.
Nous pouvons alors définir les coûts de transition et le différentiel de coût total comme facteurs
impactant le plus la décision des entreprises au sujet du choix du mode de gouvernance des opérations
de leur fonction logistique.
Concernant les autres items, pour la spécificité des actifs, les entreprises contactées disposent à 76.3%
d’actifs spécifiques, et malgré que ces derniers affirment que les actifs spécifiés qu’ils possèdent ne
freinent pas la décision d’externaliser, le poids de cet item reste faible quant à la décision finale le taux
de 18% nous le prouve concrètement.
Pour ce qui est de la fréquence, 91.2% des entreprises ont des activités logistiques fréquentes, et
affirment à 78.9% que c’est la raison pour laquelle ils les ont gardés en interne, pour les 7.9% qui
restent leur activité n’est pas fréquente et c’est pour la qu’ils préfèrent l’externaliser. Ceci se comprend
parce que même si l’internalisation d’une activité présente moins de risques, elle implique des frais
fixes très importants lorsqu’il s’agit d’une faible fréquence de transaction. Et comme la théorie l’avait
présagé la fréquence n'est pas l'attribut des transactions le plus important lors du choix d'un mode de
gouvernance.
Finalement, quant à l’incertitude, notre échantillon affirme qu’elle concerne principalement les
comportements futurs du prestataire choisi à hauteur de 89.5% et les évolutions technologiques avec
un taux de 81.6%. Mais l’importance de cette variable reste faible par rapport aux autres parce qu’elle
n’est représentée que par 31.6%.
Finalement, afin de synthétiser ce qu’on a pu discuter un peu plus haut l’étude que nous avons mené
pour mesurer le poids d’explication des déterminants de la TCT quant au choix du mode de
gouvernance des activités logistiques nous a démontré que les trois attributs qui expliquent l plus le
choix du mode de gouvernance auprès des entreprises des secteurs dominants de l’industrie
agroalimentaire de la ville d’Agadir sont :
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CONCLUSION GENERALE
L'entreprise et le marché sont des modes alternatifs de fourniture de biens et de facteurs. L'entreprise
existe car il existe un coût (le coût de transaction) à recourir au marché.
L'entreprise permet une économie, un contrat, unit plusieurs personnes pour effectuer des tâches sans
recourir au marché et donc au prix. Inversement, les coûts organisationnels limitent la capacité des
firmes à se substituer au marché.
D'autres facteurs sont à l'origine des coûts de transaction. Ils sont, d'une part, humains (opportunisme
dans les transactions, nature de l'information, rationalité limitée) et, d'autre part, liés à l'environnement
de l'entreprise (incertitude, spécificité des actifs, fréquence des transactions). Cette théorie permet
donc d'expliquer l'intégration verticale de l'entreprise
tout en montrant sa limite liée à des coûts et des distorsions spécifiques.
La perspective transactionnelle développée dans ce travail de recherche met l’accent sur la dimension
économique de la décision du choix du mode de gouvernance et suggère un certain nombre d’attributs
de la transaction à travers lesquels le contexte économique influence la décision d’externalisation ou
d’internaliser des activités logistiques. A savoir les attributs de la théorie des coûts de transaction : la
spécificité des actifs, la fréquence et l’incertitude mais aussi le différentiel de coût total et les coûts de
transition d’un mode à un autre qui nous nous apparaissent être ainsi des déterminants transactionnels
pertinents.
Dans cet article, nous avons étudié le poids d’explication de la théorie de transactions des coûts ; qui
est le principal cadre de référence utilisé pour expliquer la décision ; au sujet du choix du mode de
gouvernance des prestations logistiques des entreprises.
Et ce à travers les aspects qui font la base de cette théorie phare, à savoir les attributs de transactions
constitués de la spécificité des actifs, l’incertitude et la fréquence, ensuite indépendamment de ces
attributs le différentiel de coût total et les coûts de transition.
alors pour une éventuelle recherche dans le futur nous proposant d’élargir le périmètre de l’étude pour
toucher toute la région du sud : :Quel est le poids d’explication de la théorie des coûts de
transaction au sujet du choix du mode de gouvernance pour l’intégralité des secteurs de
l’industrie agroalimentaire de la région Souss-Massa ?
Ou alors de faire une étude comparative en lien avec notre travail : les résultats de l’étude du poids
d’explication de la théorie des coûts de transaction au sujet du choix du mode de gouvernance
des entreprises des secteurs dominants de l’industrie agroalimentaire de la ville d’Agadir sont-ils
représentatifs de la région du Souss ?
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