Dissertation (Candide)
Dissertation (Candide)
Dissertation (Candide)
Le XVIIIe siècle ou siècle des Lumières est une période durant laquelle les
écrivains vont mettre leur plume au service des idées qu’ils défendent afin d’en montrer
les travers et d’essayer de vivre dans une société plus libre, plus juste, plus égalitaire.
Ainsi Voltaire dénonce dans ses écrits, la guerre, l’esclavage, l’absolutisme royal de droit
divin, la censure, les lettres de cachet, l’injustice sociale. Dans quelle mesure CANDIDE,
conte philosophique de Voltaire, est-il à la fois un conte et une dénonciation ? CANDIDE,
conte philosophique de Voltaire, réunit-il amusement, fantaisie et critique ? Nous
évoquerons d’abord les caractéristiques du conte présentes dans l’œuvre puis nous
analyserons la contestation qui s’en dégage.
Après avoir montré que l’œuvre s’inscrit dans le combat que mènent les écrivains
philosophes des Lumières nous allons évoquer la façon plaisante, amusante qu’il a
choisie pour délivrer son message, à savoir le conte. Dès l’ouverture nous sommes en
présence de la formule traditionnelle du conte « Il y’avait. C’est ainsi que débute l’incipit
et annonce au lecteur qu’il va pénétrer dans un monde de fiction. En effet ainsi que
nous le remarquons dans le conte, Voltaire en respecte totalement le schéma nous
avons une situation initiale puis vers la fin du chapitre premier l’élément modificateur
Cunégonde tente Candide et il est chassé à coup de pieds dans le derrière de ce petit
paradis. Le vieillard rencontrer en Turquie est l’élément de résolution et la situation
finale ou tous se retrouvent.
La Westphalie, région allemande, choisie pour éviter la censure, est le cadre mais
comme dans les conte, le château n’est pas précisément situé. Les personnages ne sont
nommés que par leur titre : « Monsieur le baron », « Madame la baronne », « la sœur
de Monsieur le baron ». Seuls Pangloss, Cunégonde et Candide ont un prénom car nous
retrouverons dans la suite du conte. Il est à remarquer également les hyperboles,
Monsieur le baron « un des plus puissants seigneurs de la Westphalie » leur château est
« le plus beau des châteaux » et Madame « la meilleure des baronnes possibles » le lieu
où ils vivent cette meilleure des mondes possibles » Voltaire divertit le lecteur en
décrivant Cunégonde avec le champ lexical de la nourriture » fraiche, grasse,
appétissante ».
Après avoir déserté l’armée bulgare candide rencontre l’anabaptiste Jacques qui le
recueille, le loge et le nourrit et fait le même avec Pangloss que retrouve, par un fait
extraordinaire, Candide en Hollande. Ensuite au chapitre 5 Pangloss pendu « Pour avoir
parlé et Candide pour l’avoir écouté » Candide est ensuite abordé par un adjuvant qui
lui demande de la suivre, il retrouve ensuite Cunégonde à Lisbonne ensuite son cousin
assassiné par les Bulgares et Pangloss sur une galère. Enfin le conte se termine bien
puisque tous se retrouvent réunis : Cunégonde, Paquette, Pangloss, Martin etc. Voltaire
sait divertir son lecteur, l’amuser tout en lui faisant prendre conscience de toutes les
horreurs qui sévissent afin de lutter pour plus de justice.