Mémoire Ley
Mémoire Ley
Mémoire Ley
UNIVERSITE DE KISANGANI
B.P : 2012
KISANGANI
Par
Chef de travaux
Assistant
Première session
A ma famille
REMERCIEMENTS
La réalisation de ce travail est le fruit d'une abnégation sans pareil, à cela, il est pour nous un
devoir de transmettre nos remerciements à toutes les personnes qui nous ont porté main forte.
Nous remercions de tout coeur nos parents ALBERT LUPAKA MBATAMISHA et ANGELIQUE
KATANDA TSHIBUYI de nous avoir appelé à l'existence et nous avoir encadré par leurs conseils
en nous soutenant d'une manière ou d'une autre jusqu'au terme de cette première étape du
cursus universitaire; nous resterons reconnaissant pour toute notre vie de nous avoir accompli
leur devoir.
Nos sentiments de gratitude, d'une manière particulière, à notre frère Junior KABASELE LUPAKA
sans qui notre formation universitaire ne serait qu'un grand rêve inaccessible
A nos frères et soeurs, cousins et cousines, neveux et nièces CHRISPIN MWADI, PRINCE
KABONGO, ANTO MISENGA, ELYSE KAPINGA, NATHALIE KUBIBWA, PATIENCE MBUMBA,
CELESTIN MWANGALAYI, ELYSE TSHIKAMA, GRACIA LUPAKA, THETHE TSHIAMA, ALBERT
ZEMBELE, MAIMOUNA KASONGA, MBUYI KASONGA, DENIS MULOWAYI, GEORGES MUKENDI,
ANGE MBIYA, RAYANE MUTOMBO, JUNIOR OPENGE, DORCAS KATANDA, qu'ils trouvent ici
l'expression de nos sincères remerciements pour leurs soutient tant morale que financier.
Que nos amis et camarades TRESOR ALAMBELO, EAUBENITE LOKOMBE, BILALO JACQUES,
ASIA LEMAMA, LANDRY ELANIA, GHISLAIN LAOANYA, JOEL ONNY PAULIN
LUMWAMWA,TEZONY DOMBI , DIDIER LOMBO, CATHY KOSOANYA, DELPHINE KIBAYA, Mc
DOWELL MWINYI, BIZA HEMEDI, ARLETTE TSHIDIBI, ODETTE SINGA, Mc KANK, COEURNE
TSHIMANGA, IRLES SHONGO, CHARLIE MALISAWA trouvent ici l'expression de notre sympathie
pour toue ce que nous avons vécus ensemble.
A tous ceux qui lirons ce travail et ceux qui ont préféré l'anonymat, et qui d'une manière ou d'une
autre, ont contribué à notre formation, trouvent ici l'expression de notre profonde
reconnaissance.
AA : Agro-alimentaire
C : Consommation
C : Consommation incompressible
I : Importation
Kg : Kilogramme
N° : Numéro
P : Prix
Pqt : Paquet
PE : Prix d'équilibre
% : Pourcentage
QE : Quantité d'équilibré
Qté : Quantité
t : Temps
Um : Unité Monétaire
X : Exportation
Yc : Revenu courant
Yt : Revenu transitoire
Yp : Revenu permanent
1. GRAPHIQUES
Graphique n°7: les objectifs et réalisations de la politique monétaire de la BCC en 2009 (en%).
2. TABLEAUX
Tableau n°1 : structure des exportations 2006 et 2007(en millier des USD).
Tableau n°2 : structure des importations 2006 et 2007 (en millier de USD).
Tableau n°3 : structure des exportations de 2008 à 2009 (en milieu de USD).
Tableau n°4 : structure des importations de 2008 à 2009 (en millier de USD)
Tableau n°5 : évolution des termes de l'échange exprimé en CDF (base 2000 = 100)
Tableau n°7 : appréciation ou dépréciation de CFD face au USD de 2000 à 2009 (année de base
t1=2000)
Tableau n°10 : variation des paix des articles entrant dans le calcul de l'IPC ders ménages de
Kisangani pour la période de novembre à décembre 2006.
Tableau n°11 : évolution annuelle de l'IPC des ménages de Kisangani de 2008 à 2009.
Tableau n°12 : Evolution annuelle de l'IPC des ménages de Kisangani de 2009 à 2010.
Tableau n°16 : évolution des volumes de production dans les principaux secteurs de 2009 à
2010.
INTRODUCTION
1. ETAT DE LA QUESTION
Les faits économiques ayant marqués par leurs effets une période de l'existence d'un peuple ou
d'une nation méritent une étude scientifique.
Parmi les éléments économiques qui ont marqués cette physionomie, il faut sans doute
compter les dévaluations de la monnaie nationale Congolaise, à l'époque du Zaïre; ces
dévaluations qui ont été incontournables et ont été justifiées par le caractère très délabré de
l'économie nationale et par des multiples tentatives pour redresser la situation.
Quant une économie comme celle de la RDC qui se repose essentiellement sur un système de
monnaie fiduciaire, il est d'une importance capital que l'autorité monétaire stabilise le cadre
macroéconomique pour voir l'économie prospérer.
Ainsi la banque centrale doit contrôler le bon fonctionnement de ce système étant donné qu'elle
a entre autre la mission de contrôler le système bancaire et de réguler la masse monétaire.
La monnaie est donc considérée comme la pierre angulaire de toute pyramide financière dont
dépend de la façon la plu s intime le fonctionnement de l'économie réelle ; de ce fait la monnaie
quelque soit sa forme : pièce, billet, cheque, électronique ...joue un rôle essentiel dans
l'économie et affecte aussi notre vie quotidienne.
A cet effet, il n'est pas possible d'organiser l'économie nationale sans toucher à la monnaie
nationale, car la monnaie est dans l'économie d'un pays ce que le sang est au corps humain; si
le corps se porte bien, le sang sera bon, par contre si le corps est malade, le sang ne pourra pas
être doifferent1
C'est cette dernière situation que traverse la RDC, avec son économie quasiment par terre et sa
monnaie qui d'une manière continue perd valeur face aux devises, principalement face au dollar
Américain.
Dans ce travail nous analysons l'incidence de cette dépréciation de CDF sur la consommation
des ménages.1(*)
La littérature sur ce phénomène de dépréciation de CDF est abondante, ainsi nous nous
limiterons à passer en revue certains travaux qui sont plus proche au notre en montrant la
démarcation, nette entre nous et nos prédécesseurs.1(*)
UNYUTHI FWALING3 qui a mené une étude sur « l'analyse de l'instabilité monétaire en DRC de
1993 à 1998 » critique les causes de la volatilité du franc congolais et analyse les solutions pour
une stabilisation durable du franc congolais.
- L'instabilité monétaire que subie le franc congolais est due à la crise de liquidité dans le
système bancaire ; cette situation qui a pour effet une inflation hétérogène.
- Pour une stabilité durable du franc Congolais, il faut que l'autorité monétaire préconise et
coordonne des mesures visant à redresser la situation socio-économique, essentiellement la
régulation de la masse monétaire.
- Les variables qui provoquent la dépréciation du franc congolais sont monétaires notamment :
l'offre de la monnaie qui est abondante et le taux d'intérêt.
2. PROBLEMATIQUE
Dans toutes les économies du monde, la monnaie joue un rôle de premier plan et elle est au
centre de la préoccupation de l'autorité monétaire qui met sur pied des politiques et stratégies
pour faire face aux différentes dépenses et au financement des activités économiques.
Ainsi les problèmes liés à la monnaie comme la dépréciation ou l'inflation sons liés à l'économie
toute entière parce qu'ils ont pour effet le dérèglement des activités de celle-ci.
L'importance de la monnaie se vérifie aussi du fait qu'elle touche les dépenses les plus
modestes et les plus immédiates à l'instar des dépenses de consommation primaire et les
procédés les plus sophistiqués de financement; toutes ces dépenses qui reflètent la façon font
fonctionne système monétaire d'un pays et la façon dont la monnaie est créée ainsi que la
manière dont elle circule.5
1(*)
A cet effet face à la dépréciation du franc Congolais qui est considérée comme la maladie de
l'économie congolaise et qui a pour conséquence le dérèglement des activités économiques
notamment la consommation des ménages.
Nous nous proposons de diagnostiquer les causes de cette dépréciation et d'analyser les
solutions qu'apporte l'autorité monétaire pour y faire face.
La démarche scientifique de notre travail part d'un certain nombre de questionnement :
- Quelles sont les mesures prisent par l'autorité monétaire pour apprécier le CDF ?
3. HYPOTHESES
Nous considérons avec MADELEINE GRAWITZ6 l'hypothèse comme étant une proposition des
réponses provisoires à, une question posée; cette hypothèse qui a pour rôle de formuler une
relation entre les faits significatifs, elle aide à sélectionner les faits observés et permet de les
interprétés, de leur donner une signification, qui permet de les vérifiés.
- La dépréciation du franc Congolais face au dollar Américain serait fonction des facteurs
économiques, politiques et psychologiques.
- La dépréciation du franc Congolais aurait une incidence négative sur la consommation des
ménages soit une diminution, du niveau de consommation.
- La banque centrale du Congo interviendrait par sa politique monétaire pour apprécier le franc
Congolais
Toute construction théorique part toujours des situations qui posent problème, ainsi nous nous
proposons dans cette étude d'éclairer l'opinion publique sur l'importance de la monnaie dans
l'économie; de ce fait nous présentons l'état des fluctuations du franc Congolais face au dollar
Américain et leurs conséquences sur la vie quotidienne du peuple congolais.
Notre travail se veut de déterminer les facteurs qui influencent la dépréciation du franc
Congolais, analyser les politiques misent en place pour l'appréciation du franc Congolais ainsi
que l'impact de la dépréciation du franc Congolais sur la consommation des ménages.2(*)
Le choix de ce sujet est motivé par l'intérêt qu'il revêt sur le plan scientifique et pratique :
- L'intérêt scientifique du présent travail se justifie par le fait qu'il permet d'élargir les
connaissances en sciences économique et de gestion en particulier, mais aussi apporter une
modeste pierre à la construction de la pyramide scientifique en générale.
Il est de ce fait pour d'autres chercheurs un outil de référence important permettant d'acquérir
et d'approfondir les connaissances sur les questions spéciales de la dépréciation de CDF et sur
la politique monétaire.
- L'intérêt pratique de ce travail réside dans le qu'on pourra expliquer aux lecteurs l'arsenal des
politiques de l'autorité monétaire quand à la dépréciation de CDF, les facteurs qui causent la
dépréciation de CDF ainsi que les conséquences que subit la consommation.
5. METHGODOLOGIE
5.1 METHODE
L'évolution d'une recherche scientifique n'est fiable que lorsqu'on suit un chemin appelé
méthode et qu'on utilise des instruments appelés techniques.
Ce faisant pour atteindre la finalité et arriver aux résultats escomptés, nous avons utilisé la
méthode descriptive, étant donné l'exigence des sciences économique, nous avons décrit et
analyser les fluctuations entre le franc Congolais et dollar Américain ainsi que les
conséquences qui en découlent pour les ménages; notre description qui était basée sur
l'approche méthodique intuitive qui part des cas particuliers aux générale.
Nous sommes partis d'un cas particulier, la ville de Kisangani et les résultats de notre travail
seront extrapolés sur toute la RDC; tant donné le caractère nationale de la dépréciation de CDF
et surtout que nous nous sommes basé sur l'individualisme méthodologique qui caractérise
l'approche classique de la consommation qui veut que ce qui valable pour les ménages de
Kisangani, le soit pour l'ensemble des ménages de la RDC.7
5.2 TECHNIQUES
Dans le cadre de notre étude nous avions utilisé les techniques ci après :
- La technique d'interview libres : qui nous a permis d'entrer en contact avec les différents
agents économiques, notamment les commerçants, les chefs de ménage ainsi que les agents
de l'institut nationale de statistique et ceux de la banque centrale congolaise
6. DELIMITATION DU SUJET
Pour ne pas faire de notre étude une encyclopédie, nous l'avons délimité dans le temps et dans
l'espace.
Sur le plan temporel, notre étude porte sur la période que couvrent nos enquêtes soit de 2006 à
2010 et sur le plan spatial nos investigations se sont réalisées dans la ville de Kisangani
7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Pour atteindre les objectifs fixés dans ce travail, nous l'avons subdivisé, hormis l'introduction et
la conclusion, en trois chapitres.
- Le premier est consacré aux considérations générales. Ou nous avons défini les concepts de
base de notre travail et nous présentons la ville de Kisangani.
- Le deuxième est axé sur les facteurs qui influencent la dépréciation du franc Congolais ainsi
que l'évolution des prix.
- La troisième traite des politiques de l'appréciation du franc Congolais par rapport au dollar
Américain.
Dans ce chapitre il sera pour nous question de définir les concepts de base de notre étude à fin
d'en faciliter la compréhension, notamment par un aperçu explicatif général sur ces derniers;
nous présenterons aussi, dans ce même chapitre, la ville de Kisangani qui nous sert de cadre
spatial dans cadre de notre étude.
1. Dépréciation
A. BAUDINOT définie la dépréciation, comme la perte de la valeur d'une unité monétaire par
rapport à sa parité face à une autre monnaie servant d'étalon, par rapport au métal en référence
du quel elle a été crée, ou encore par rapport aux biens et services qu'elle permet d'obtenir.8
En effet si 500CDF permettaient d'obtenir en 2006 1USD ou 1 litre d'huile de palme et qu'en
2010 la même quantité de CDF soit 500CDF ne permet plus que d'obtenir 0,56USD ou ½ litre
d'huile de palme, le CDF s'est déprécié par rapport au USD et son pouvoir d'achat se dégradé par
rapport au bien huile de palme.
Dans le cadre de notre étude nous définissons la dépréciation comme la perte de la valeur de
l'unité monétaire due par la force du marché.2(*)
2. taux de change
Pour KABAMBA NTETA, le taux de change est le prix de la devise étrangère exprimée en
monnaie locale (par exemple 1USD=920CDF) ou le prix de la monnaie nationale exprimée en
devise (par exemple 1USD=0,0010USD) 10
Dans la pratique, la plupart des pays définissent le taux de change comme le prix de la devise
étrangère exprimée en monnaie nationale; c'est la définition que nous retenons pour notre
travail.
Cependant il convient de noter que dans les modalités de fixation du taux de change, deux
régimes s'opposent :
Il est caractérisé par l'existence d'une parité officielle de référence; la banque centrale ou la
banque d'émission est chargée de faire respecter cette parité en intervenant sur le marché de
change grâce à ses réserves des devises.
Au milieu de ces 2 régimes il ya le régime de change intermédiaire qui est ni flexible pur, ni fixe
pur; il est souvent adopté pour conserver les avantages du change fixe tout en permettant la
flexibilité et l'adaptabilité du change flottant;
Notons que le flottement impur est le régime de change en pratique en RDC, qui est flexible
accompagné des interventions de l'autorité monétaire.
3. Monnaie
A. CHAINEAU, cité par J. JALLADEAU défini la monnaie comme une réserve de valeur inter
temporelle qui sert de moyen de paiement et dont l'utilisation peut être aussi bien immédiate
que differée11
Partant de cette conception, la monnaie est l'expression d'un pouvoir d'achat et à ce titre elle
sert également :
- De moyen de transport des valeurs dont elle est l'expression sur tout le territoire ou elle a cour
légal.
4. Ménage
Un ménage est un petit groupe de personne quoi partage le même logement, qui mettent en
commun tous ou une partie de leurs revenus et consomme collectivement certains biens et
services principalement le logement et le repos.12
Notons cependant que les collectivités constituées par les congrégations religieuses, les
patients à long terme des hôpitaux, les prisonniers de longue durée ou les pensionnaires
permanent des maisons de retraite forment chacune un ménage.
5. Consommation
La consommation est définie par K. MWANIA comme la destruction d'un bien ou d'un service
pour satisfaire un besoin économique (besoin primaire ou de civilisation) 13
La consommation est ainsi qualifiée de finale lorsque les biens et services consommés sortent
définitivement du circuit économique.2(*)
1. Définition
Elle à ce titre d'intermédiaire dans les échanges entre les biens et services (entre l'offre et la
demande ou l'achat et la vente des biens et services)
Elle sert à conserver le pouvoir d'achat, en d'autres termes, elle permet de mettre en réserve de
la valeur pour une utilisation ultérieure.
La monnaie est aussi définie en terme d'agrégats monétaire, à ce titre elle est la sommation
entre :
Monnaie = M1+M2+M3.
2. Origine
La notion de la monnaie apparait tôt dans l'histoire des sociétés humaines et sous des formes
variées.
Premièrement il s'agissait des objets ayant usage courant, et ils étaient appelés monnaie-
marchandise; certains vde ces biens se sont révélés inadaptés en raison de leur caractère
périssable et indivisible et d'autre se sont imposés, on est ainsi passé de la monnaie-
marchandise à la marchandise monnaie.2(*)
Ainsi des la fin de la préhistoire en Europe occidentale, le bétail est utilisé comme monnaie
(l'adjectif pécuniaire dérive du latin pecus qui signifie troupeau) et les plus anciennes monnaies
métalliques romaines, des lingots de bronze, sont frappées à l'effigie d'un boeuf.
En Afrique noire, les ethnologues ont souvent observés dans les sociétés traditionnelles
l'emploi monétaire du mil, sel, coquillage rare servant habituellement de parure(le cauris), le
Nzimbu .... Il en a été de même en Asie méridionale avec l'emploi du thé au Tibet15
Des que l'homme utilise une marchandise unique comme intermédiaire dans les échanges, il
sort du troc primitif pour entrer dans l'ère de l'économie monétaire étant donné que la
marchandise choisie permet l'achat et la vente, la mesure précise de la valeur de l'épargne.
Deuxièmement la monnaie métallique vue le jour et elle fut accepter en forme des lingots d'or et
d'argent; c'est également une monnaie pesée (à chaque transaction il faut peser ou mesurer le
poids exact du lingot)
Suite au caractère de peser quoi entravait les échanges et surtout étant donné que la monnaie
métallique présentait l'inconvénient d'être lourde et encombrante, les détenteurs l'échangèrent
cotre des reçus chez les orfèvres qui s'occupaient de la fonte.
Ainsi elle est devenue monnaie papier ou monnaie fiduciaire qui reposait essentiellement sur la
confiance que l'on accordait à celui qui l'émettait.
Le caractère très diversifié des transactions les détenteurs des reçus d'un coté commencèrent
à s'échangés et de l'autre coté les orfèvres commencèrent à accorder des prêts des reçus et en
gardé ainsi seulement des écritures justifiant les emprunts; on est ainsi passé de la monnaie
fiduciaire à la monnaie scripturale ou la monnaie d'écriture.
- Monnaie métallique : émise par la BCC, elle est aussi appelée monnaie divisionnaire
- Monnaie fiduciaire : ensemble des billets de banque en circulation, émise en coupure par la
BCC et détenus par les ménages et les entreprise.
- Monnaie scripturale : ensemble des dépôts au prés des banques commerciales (RAWBANK,
BCDC, TMB etc.)
A part les fonctions traditionnelles, la monnaie remplie également d'autres fonctions dites
modernes.
3.1. Les fonctions traditionnelles
a) Fonction de liquidité
La monnaie dit-on est la liquidité par excellence, c'est-à-dire le détenteur de la monnaie peut à
tout moment la convertir à n'importe quel bien ou service, en tout lieu (à l'intérieur tout comme à
l'extérieur² du pays).
- La liquidité primaires : les billets de banque, les pièces de monnaie métallique, les chèques, les
cartes de crédit etc.
- La liquidité secondaire : les bons de trésor avec possibilité de les convertir rapidement et sans
risque de perte du capital.
- Les liquidités tertiaires : les actions et les obligations dont la vente comporte souvent un
risque du à la baisse du prix.
Pour qu'un bien joue effectivement le rôle de monnaie, il est indispensable qu'il soit :
- Economiquement divisible, de manière que son fonctionnement ne puisse altérer sa valeur qui
doit rester intacte.
Sous cette forme la monnaie est définie par un certain poids de métal précieux (or et/ou argent)
et la valeur interne de la monnaie est liée dans le système de l'offre et demande du métal
précieux quoi incorpore les caractères suivants : l'homogénéité, la rareté et la divisibilité.17
Appelée monnaie-papier, papier-monnaie, elle est constituée par l'ensemble des billets de
banque en circulation émis par la banque d'émission ou la banque centrale.
Elle constituée par l'ensemble des dépôts à vue gérer par les banques, les entreprises
financières les caisses d'épargne, les centres des chèques postaux etc.
Appelée aussi monnaie immatérielle, elle permet par un simple jeu d'écriture (d'où son nom)
d'opérer par virement le transport du débit d'un compte au crédit d'un autre sans emploi aucune
d'une monnaie.
La valeur de la monnaie scripturale tient essentiellement à son pouvoir libératoire,
conformément aux décisions du pouvoir publique et entrainant son acceptation générale.2(*)
6. Caractéristiques de la monnaie
- Caractère indéterminé : la monnaie permet d'acquérir n'importe quel bien à n'importe quel
moment dans un espace bien défini; la monnaie matérialise de ce fait le pouvoir d'achat non
différencié c'est-à-dire qu'elle permet d'acquérir n'importe quel bien.
- Caractère général : la monnaie est admise partout dans le monde et en des fortes
circonstances, dans l'espace économique national ou international.
1. définition
H. GUITON quant à lui dit que la consommation est un acte par le quel l'agent économiques
utilisent les biens et services à leur disposition par la production pour satisfaire leurs
besoins.19
2. Sortes de consommation
Lorsque la consommation, qu'il s'agisse des biens durables ou non durable, participe à la
satisfaction des besoins totaux.
- Consommation autonome
Elle est aussi appelée consommation incompressible ou exogène, c'est celle qui n'est pas
directement liée au revenu; Pour financer cette consommation, on recourt souvent aux
emprunts ou à l'épargne.
- Consommation volontaire
C'est celle qui est réalisé après un jugement rationnel des biens à consommer; jugement guidé
par le revenu du consommateur, le prix du bien, la quantité et la qualité du bien.
- Consommation spontanée
Réalisée sans tenir compte du jugement à faire car elle est confrontée a plusieurs contraintes
telles que le prix du bien, le revenu souvent minime, le milieu ou l'environnement, les us et
coutumes etc.
- Consommation immédiate
C'est celle qui porte sur les biens non durables tels que les produits alimentaires.
- Consommation différée
C'est celle qui porte sur les biens durables tels que les chaussures, les véhicules etc.
- L'auto consommation
Elle porte sur les propres biens produits par l'agent économique sans recourir aux biens achetés
sur les marchés.
Signalons par ailleurs que la consommation est dite marchande lorsque les biens et services
consommés sont obtenus sur les marchés moyennant le paiement d'un prix.
Par convention, les dépenses de construction de logement des ménages ne font pas partie de
leur consommation finale, elles représentent leurs dépenses d'investissement; toujours par
convention, l'achat par les ménages d'une catégorie des biens durables de grande valeur tels
que la voiture est considérer comme un acte de consommation finale.
Les biens et services consommés par les ménages sont évalués à leur prix courant toute taxe
comprise.20
Cela donne lieu à des polémiques et controverses qui sont en réalité que des expressions de
deux visions opposées sur une même réalité : l'utilisation de la richesse nationale soit pour la
consommation, soit pour l'épargne.
La principale pomme de discorde porte sur le choix de la variable d'ajustement; si pour les
économistes classiques et néoclassiques, c'est la consommation quoi s'ajuste, pour les
économistes de la mouvance Keynésienne, c'set tout juste le contraire.21
3. la consommation chez les classiques et les néoclassiques
Les individus opèrent leurs choix entre la consommation et l'épargne dans l'affectation de leur
revenu en fonction du taux d'intérêt; ainsi la consommation apparait comme le réside de
l'épargne; de ce fait une augmentation du taux d'intérêt entraine la hausse du cout d'opportunité
pour celui qui s'abstient d'épargner et qui préfère consommer.
2(*)
Pour les classiques et les néoclassiques, la consommation dépend du prix des autres biens que
le bien consommé (complémentaire et substituable), du revenu courant ainsi que des gouts et
préférence
Courbe de l'offre
Courbe de la demande
Quantité
Comme on le voit sur le graphique n°1, il existe une relation négative entre la demande et le prix
d'un bien ce qui ce traduit par la pente négative de la courbe de demande, étant donné qui e
l'utilité marginale est décroissante en fonction de la quantité.
4. la consommation chez les Keynésiens et les postkeynésiens
Pour J.M. KEYNES et ses disciples, l'individu détermine d'abord la part du revenu qu'il doit
consacrer à la consommation avant celle qu'il doit affecter à l'épargne; ceci dit, pour les
Keynésiens et les post- keynésiens, l'épargne est le résidu de la consommation et non l'inverse.
Keynes soutien que la demande de consommation finale est fonction du revenu courant et
s'appui sur sa loi psychologique de 1936, qui se résume comme suite, lorsque le revenu courant
augmente, la part qui est réservée à la consommation (PMC) démunie et celle qui est consacrée
à l'épargne augmente22.
2(*)
C C=Yd.
C=cYd.
C 0 < C<
Yd.
Dans cette fonction PMC=pmc ce qui signifie que la part du revenu que les ménages
consacrent à la consommation (propension moyenne à consommer) est constante quelque soit
le revenu courant, ce qui est contraire à la loi psychologique.
La correction de cette faiblesse est faite par l'incorporation d'une partie de la consommation,
qui ne tien pas compte du revenu courant soit la consommation incompressible(C).
C Y= C+cYd.
Y= C+cYd
Yd.
Donc quand le revenu courant (Yd) augmente, la part qui est consacrée à la consommation
(PMC) diminue et vice versa.
Um
Yc. Yt.
Yp Yc.
Temps
MILTON FRIEDMAN affirme que la consommation des ménages non pas en fonction du revenu
courant, mais en fonction permanent qui est constant et que le premier étant variable.
De Keynes avec son approche du revenu courant, à Friedman avec son approche du revenu
permanent, en passant par les classiques avec leur approche du prix pour comprendre la
consommation; nous constatons que tous ces auteurs expliquent la consommation par des
variables intimement liées à la monnaie; toute chose restant égales par ailleurs, la
consommation est intimement liée à la monnaie.
1. situation géographique
La ville de Kisangani, chef lieu de la province orientale est située au sud-ouest de cette province,
en aval des chutes Wagenia qui constituent le terminus de la navigation Kinshasa-Kisangani.
La ville de Kisangani s'étend sur deux rives du fleuve Congo, la grande partie est bâtie sur la rive
droite; au nord elle borne la rivière Tshopo qui coupe une des six communes en deux à savoir,
soit commune de la Tshopo.
Kisangani comprend six communes : Makiso, Tshopo, kabondo, Mangobo, Kisangani ainsi que
Lubunga.
Signalons que Kisangani se trouve en pleine cuvette centrale entre 0° et 30° de latitude nord, 25°
et 30° de longitude est à une altitude de 40m ; vaste de 1910km2, elle a une température
moyenne de 27°c par des amplitudes thermiques faibles égalant 1,6°c et des fortes
précipitations qui l'arrosent23.
2. Aperçu historique24
La ville de Kisangani, jadis connue sous le nom de Stanleyville, est issue d'un poste militaire
fondé par l'explorateur Anglais H.M. STANLEY que les autochtones appelaient MBULA MATARI
c'est-à-dire casseurs des rocks.
Elle serait ainsi fondée en 1887, cette date qui est rejetée par VERGHAGEN25 qui la situe plutôt
en 1883 remontant ainsi le passage de Stanley à Kisangani vers 1876. Jusqu'à 1940 Stanleyville
n'avait pas le statut d'une ville, elle était assimilée à un territoire.
- La chefferie Arabisée;
- La chefferie de Wagenia;
Les limites de la ville sont celles de l'ancien territoire, il y avait eu entre les entités non
coutumières dont les centres urbains extra coutumières et la circonscription urbaines au
quartier Européen; les autres circonscriptions furent décentralisées en fonction soit médicale,
soit scolaire, soit encore militaire ou commerciale.
3. Structure politico-administrative
Notons que cinq communes parmi les six sont construites autours du centre ville (commune
Makiso) ou sont concentrés presque toutes les activités administratives, judiciaires, militaires
et économiques.
2(*)
La ville de Kisangani est dirigée par un organe délibérant appelé conseil de ville ou par un
exécutif appelé maire de ville, le maire dirige la ville secondé de deux vices.
4. Situation démographique
A part les Congolais, la ville de Kisangani compte également des étrangers notamment une
forte communauté ouest Africaine; de part sa démographie, Kisangani possède une main
d'oeuvre suffisante pouvant participer à la croissance économique.
2(*)
Les faits économiques qui influencent la dépréciation d'une monnaie par rapport à l'autre sont
légion; dans ce chapitre, il sera pour nous question d'analyser les facteurs qui causent la
dépréciation du franc Congolais par rapport au dollar Américain. Aussi, nous aurons à analyser
le niveau de consommation des ménages de Kisangani.
La dépréciation monétaire qui est un des phénomènes économiques le plus vaste et le plus
complexe à élucider, constitue une préoccupation majeure des autorités tant politiques que
monétaire pour lutter contre la volatilité de l'unité monétaire.
1. LE DEFICIT COMMERCIALE
Quand un pays importe des biens et services du reste du monde, il fait des paiements à
l'étranger; quand il exporte par contre, il reçoit des paiements de l'étranger, si les importations
sont excédentaires comparativement aux exportations, il accusera un déficit commerciale27.
Cette notion nous renvoi à celle de niveau des prix comparé ou la parité de pouvoir d'achat;
d'après la théorie de pouvoir d'achat (PPA), quand les prix d'un bien par exemple congolais
augmentent (les prix d'un bien par exemple Américain étant constant), la demande portant sur
ce bien Congolais chute, et le CDF a tendance à se déprécier pour que les biens locaux
continuent à se vendre.
Inversement, quand les prix des biens par exemple Américains augmentent de sorte que les prix
relatif des produits par exemple Congolais baissent, ces derniers sont plus demandés et le CDF
aura tendance a s'apprécier et les produits Congolais continuerons a se vendre même avec une
monnaie plus forte Généralement lorsque dans un pays les importations dominent les
exportations, on observe un déficit de la balance commerciale, qui a pour effet direct à l'intérieur
du pays, la dévaluation de la monnaie en cas de change fixe ou la dépréciation monétaire en cas
de change flottant.2(*)
2(*)A fin d'augmenter la production ou alors stimuler les exportations et réduire les
importations seules les transactions internationales qui permettent de produire une offre des
devises sont constituées des exportations.
L`économie de la RDC se caractérise par une large ouverture sur l'extérieur due à la faiblesse de
sa production nationale des produits faisant objets des exportations, manque d'équipement,
manque d'infrastructure de base et une forte dépendance à l'égard des importation d'un nombre
des produits premières ou de première nécessité.
Dans la balance de paiement, lorsque le solde est excédentaire, cela profite à la nation, alors
qu'un solde déficitaire est un manque à gagner pour le pays la balance de paiement, lorsque le
solde est excédentaire, cela profite au pays, alors qu'un solde déficitaire constitue un manque à
gagner pour le pays.
L'augmentation des exportations favorise l'afflux des capitaux, et à l'opposé, l'augmentation des
importations entraine une fuite des devises.
Tableau n°1 : structure des exportations 2006 et 2007(en millier des USD).
2006
2007
Valeur
Valeur
%
1. Produits Miniers
2.537,6
93,8
5.924,8
96,4
- Produits Gécamines
- Autres Sociétés
- Or
- Diamant
- Pétrole Brut
367,2
13,6
266,9
4,3
831,6
30,7
4.214,1
68,5
2,9
0,1
4,0
0,1
883,6
32,7
827,5
13,5
452,2
16,7
612,2
10,0
2. Produits Agricoles
111,3
4,1
172,0
2,8
- Café
- Caoutchouc
- Bois
- Autres
37,7
1,4
64,5
1,0
8,5
0,3
17,0
0,3
55,5
2,1
30,7
1,3
21,6
0,4
9,7
0,2
3. Produits Industriels
55,5
2,1
51,1
0,4
- Ciment
19,7
0,7
13,8
0,2
- Produits Chimique
0,8
0,0
0,8
0,0
- Electricité
23,1
0,9
24,7
0,4
- Autres
11,8
0,4
11,8
0,2
Total
2.704,4
100,0
6.147,9
100,0
Ainsi, les tableaux 1 et 2 sur la structure des exportations et des importations en RDC de 2006 à
2007 nous apprennent de la dépendance de cette dernière pour couvrir ces besoins de
consommation; en effet pour l'année 2006, le pays présente un déficit commerciale de l'ordre de
-6,47% avec des exportations quoi se situent au niveau inferieur des importations notamment à
2.704,4 en milieu de USD contre des importations qui se situent à 2.891,65 USD.
Tableau n°2 : structure des importations 2006 et 2007 (en millier de USD).
PRODUCTION EXPORTEE
Exportations de 2006 en valeur
Exportations de 2006 en %
Exportation de 2007 en %
1. BIENS DE CONSOMMATION
Non durables
Durables
2. ENERGIE
Matières brute
Matières élaborées
3. MATIERES SEMI-FINIES
Destination AA
Destination industrie
4. BIENS D'EQUIPEMENT
Matériel de transport
1.000,01
736,74
264,27
535,16
1,07
534,09
148,97
73,14
75,82
1.206,52
108,10
675,77
422,64
34,62
25,48
9,14
18,51
0,04
18,47
5,15
2,53
2,62
41,72
3,74
23,37
14,62
1.145,53
843,11
302,42
683,70
1,87
682,33
182,17
89,45
92,72
3.245,79
290,82
1.817,9631.137, 00
21,79
16,04
5,75
13,01
0,03
12,98
3,47
1,70
1,76
61,74
5,53
34,58
21,63
TOTAL
2.891,65
100,00
5.257,19
100,00
En 2007, ce qu'on peut qualifier de miracle économique se réalisé en RDC, qui après plusieurs
décennies de déficit commerciale, présente un excédent dans sa balance commerciale de
l'ordre 16,9% ce qui peut s'expliqué par le fait que 2007 étant l'année post électorale, les
investisseurs ont apportés les capitaux frais pour le financement de l'économie nationale.
Tableau n°3 : structure des exportations de 2008 à 2009 (en milieu de USD).
2008
2009
Valeur
Valeur
6.623,9
96,4
4.240,1
97,0
- Produits Gécamines
- Autres Sociétés
- Or
- Diamant
- Pétrole Brut
211,9
3,1
112,6
2,6
4.958,3
72,2
395,7
77,7
6,9
0,1
11,7
0,3
674,5
9,8
233,7
5,3
772,2
11,2
486,5
11,1
2. Produits Agricoles
178,4
2,6
77,3
1,8
- Café
- Caoutchouc
- Bois
89,0
1,3
37,3
0,9
16,3
0,2
0,0
0,0
73,0
1,1
40,0
0,9
3. Produits Industriels
67,5
1,1
53,7
1,2
- Ciment
12,3
0,2
15,7
0,4
- Produits Chimique
0,8
0,0
0,0
0,0
- Electricité
31,0
0,5
25,3
0,6
- Autres
23,3
0,3
11,8
0,3
Total
6.869,8
100,0
4.371,0
100,0
Tableau n°4 : structure des importations de 2008 à 2009 (en millier de USD)
PRODUCTION EXPORTEE
Exportations de 2006 en %
Exportations de 2007 en valeur
Exportation de 2007 en %
1. BIENS DE CONSOMMATION
Non durables
Durables
2. ENERGIE
Matières brute
Matières élaborées
3. MATIERES SEMI-FINIES
Destination AA
Destination industrie
4. BIENS D'EQUIPEMENT
1.450,6
1.067,6
383,0
1.094,2
2,2
192,2
306,8
150,6
156,2
3.874,3
347,1
2.170,0
1.357,1
21,6
15,9
5,9
16,7
0,5
16,2
4,6
2,2
2,3
57,6
5,2
32,3
20,2
1.303,9
959,6
344,2
678,9
1,4
677,6
203,4
99,9
103,5
2.762,8
247,5
1.547,4
967,8
26,3
19,4
7,0
13,7
0,0
13,7
4,1
2,0
2,1
55,8
5,0
31,3
19,1
TOTAL
6.725,8
100,00
4.949,0
100,00
Notons par ailleurs que la même situation a caractérisée l'économie de la RDC les années 2008
et 2009 , comme nous renseigne le tableau n°3 et n°4 sur la structure des importations et
exportations, avec pour 2008 des exportations qui se situent à 6.869,8 en millier des USD et des
importations de l'ordre de 6.725,8 en millier des USD et 2009 avec des exportation s de l'ordre
de 4.371,0 en millier de USD et les importations situés à 4.949,0 en millier de USD, soit pour
2008 un excédent de la balance commerciale de l'ordre de 2,1 % et un déficit pour 2009 de
l'ordre de 11,67%.
Ce qui conduit à dire que l'évolution des exportations et importations en RDC suit une ligne de
croissance à dent scie.
SBC=
Evolution de la balance commerciale =
Cette situation de déséquilibre entre les exportations et les importations, permet d'analyser
l'indice des prix à l'exportation et à l'importation dont la finalité est de comparer le terme de
l'échange.
Tableau n°5 : évolution des termes de l'échange exprimé en CDF (base 2000 = 100)
Années
Termes de l'échange
2000
100,00
100,00
100,00
2001
1.020,9
1.0754
94,9
2002
2.020,9
2.508,8
89,3
2003
2.240,1
5.738,4
76,9
2004
4.412,7
5.208,2
44,9
2005
2.339,6
4.895,5
42,1
2006
2.058,7
6.970, 2
33,8
2007
4.265,5
10.033, 3
42,5
2008
12.239,9
24.842, 8
49,3
2009
11.193,8
26.272,2
42,6
Nous constatons dans le tableau 5 que l'indice des prix à l'importation est supérieur à celui de
l'exportation et ce, depuis l'année 2000 ; ce qui explique la supériorité des importations sur les
exportations en RDC.
Cependant la valeur des importations ne dépend pas seulement de l'indice des prix à
l'importation, mais elle aussi soumise au taux de change, toute chose étant égale par ailleurs,
plus le taux de change de CDF est élevé, plus il faut une grande quantité de CDF pour obtenir les
devises étrangères fortes et plus le pays et importateur30.2(*)
Tableau 6 : taux de change dollar contre CDF de 2000 à 2009.
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
Janvier
5.92
50.00
327.35
413.57
376.63
460.99
434.94
527.88
523.27
680.76
Février
9.00
50.00
335.57
416.69
370.30
472.26
433.38
549.57
546.15
728.97
Mars
9.00
50.00
334.61
416.11
381.53
494.05
437.49
558.81
554.36
790.87
Avril
9.00
50.00
319.88
414.80
384.12
509.98
440.04
552.16
558.37
835.40
Mai
9.00
104.42
313.04
415.90
385.66
512.40
445.91
533.50
557.99
787.89
Juin
18.67
344.52
333.47
420.16
383.92
453.91
448.51
497.34
559.32
766.27
Juillet
23.50
262.75
335.22
429.83
390.36
482.67
454.64
495.66
558.47
770.85
Aout
23.50
295.92
356.50
422.79
405.03
485.53
463.95
494.77
559.11
802.59
Septembre
23.50
311.51
372.98
394.94
426.12
464.77
486.52
495.60
560.59
841.05
Octobre
30.73
318.65
399.18
372.90
434.68
458.02
518.11
496.86
567.47
869.37
novembre
50.00
321.55
377.40
372.93
440.56
453.71
531.83
497.45
582.24
898.81
31 déc.
50.00
318.60
332.14
369.37
440.53
437.07
521.83
500.26
606.03
904.53
MOYENNE
21.82
206.62
346.48
405.00
398.30
473.78
468.05
516.68
561.12
806.45
Ces fluctuations entre le dollar Américain et le franc Congolais qui peuvent aussi s'expliquées
graphiquement.
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
Dans la graphique n°5, nous voyons que les années 2000 et 2001 la dépréciation de CDF était
très prononcée, soit une perte de valeur de l'ordre de 846,92%; il y'avait une instabilité monétaire
et la politique monétaire était inefficace; les années 2003, 2004, 2005, 2006 et 2007 sont des
années de la continuité de la dépréciation, on a assisté à la chute libre de la monnaie nationale
Congolaise face à la devise Américaine et l'intervention de l'autorité monétaire n'avait des effets
qu'à très court terme.
Ainsi nous avons par exemple l'appréciation de CDF par rapport au USD de l'ordre de 7,5% d'aout
en septembre 2003, mais dans la moyenne, ces années restent celles ou la dépréciation se
vraiment prononcée.
Les années 2008, 2009 et jusqu'à nos jours marquent un tournant dans l'évolution de la
dépréciation de CDF par rapport au USD; en effet, c'est en 2008 que cette dépréciation a
franchie la barre symbolique de 500 CDF, marquant le franchissement du billet à valeur faciale
la plus élevée émise par la BCC.
L'évolution du taux change qui permet d'analyser les fluctuations entre le franc Congolais et le
dollar Américain en terme de la dépréciation ou de l'appréciation du premier face au second.
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
21,82
206,62
346,43
405,00
398,30
473,78
468,05
516,68
561,12
806,45
846,92
67,45
16,38
18,95
10,38
8,60
43,72
%d'appréciation en
1,6
1,2
Tableau n°7 : appréciation ou dépréciation de CFD face au USD de 2000 à 2009 (année de base
t1=2000)
Source : rapport annuel BCC, 2009.
- T1 : année de base
- T2 : année déterminée
A la lumière du tableau n°7, nous constatons que le CDF a perdu 846,92% de sa valeur face au
dollar Américain de 2000 à 2001, en 2002 le CDF a connu une dépréciation de 67,45% ; notons
par ailleurs qu'en 2004 le CDF s'est apprécié sur le marché de change de l'ordre de +1.60% par
rapport à 2003 et la même situation se répétera en 2006 avec une appréciation de l'ordre de
+1,20 par rapport à 2005.
Le déficit commercial est donc l'un des facteurs qui influence la dépréciation de CDF par
rapport au USD.
2. La masse monétaire
Adam Smith cité par Gilbert TENGAME considère la monnaie comme une marchandise par
conséquent son prix varie selon la loi de l'offre et de la demande.
Cette conception est incomplète car elle passe sous silence le rôle des banques commerciales
dans le système monétaire.
En effet il faut tenir compte non seulement de l'argent liquide dans la constitution de la masse
monétaire, mais aussi les comptes de dépôt ouvert dans les banques commerciales ; le
comportement de celles-ci peut influer sur la quantité des comptes de dépôt, et donc sur l'offre
de la monnaie.
Une opération d'open market consiste pour la banque d'émission à acheter ou à vendre des
titres (obligations) d'état; si la BCC achète les obligations, le CDF qu'elle verse au public en
contre partie de son achat, viennent augmenter la quantité de la masse monétaire en circulation;
certain de ces CDF seront déposé aux banques commerciales et celles-ci les utiliserons pour
créer de la monnaie supplémentaire et d'autres seront conserve sous forme liquide hors du
circuit bancaire.
Ainsi chaque CDF supplémentaire détenu sous forme liquide augmente la masse monétaire
d'exactement 1CDF et chaque CDF supplémentaire déposé sur un compte en banque accroit les
réserves de la banque et la quantité monétaire que celle-ci peut créer.
Si la BCC vend des obligations, le CDF qu'elle reçoit en contre partie de sa vente réduit la
quantité de la masse monétaire; quant l'argent est retiré d'un compte bancaire, les banques
commerciales ont moins des réserves et le processus de la création monétaire est inversé.
La BCC impose aussi aux banques des dépôts des coefficients de réserves obligatoires; une
augmentation de ces réserves réduit le multiplicateur monétaire, donc l'offre de la monnaie;
inversement une diminution de ces réserves augmente le multiplicateur monétaire et accroit la
masse monétaire.
En fin la BCC peut modifier son taux d'escompte qui est le taux au quel elle prête de l'argent aux
banques de dépôt, les banques de dépôt empruntent quant leurs réserves sont trop faibles.
Quant la BCC prête l'argent aux banques commerciales, le système bancaire se trouve doté des
réserves qu'elles n'avaient pas et ses réserves supplémentaires autorisent les banques de
dépôt à créer la monnaie.
Années
2006
2007
2008
2009
Masse monétaire
436.922.182
658.833.855
688.764.291
962.226.786
En effet en 2007, la BCC a injecté 50,7% des liquidités de plus que l'année 2006, en 2008 elle a
injecté 4,5% de plus qu'en 2007 et en 2009 elle en a injecté 39,7% de plus qu'en 2008.
2007
2008
2009
? 2009 en %
Masse monétaire
658 ,8
1 .041,4
1.543,6
58,1
+48,2
M2 sous stock
350,3
995,5
1.501,9
223,5
50,4
Circulation fiduciaire
233,3
304,6
381,5
30,6
+25,2
Dépôt à vue
67
87,9
98 ,4
31,2
+11,9
Quasi monnaie
341
306
1.022
77,7
+63 ,6
Dépôt à terme au MM
2,5
1,3
3,5
?48,0
+169,2
Dépôt à devises
338,5
604,7
1.018,50
78,6
+68,4
Provision pour importation
17,6
42,9
41,7
143,8
?2,8
1. L'INSTABILITE POLITIQUE
Il est quasiment impossible de trouver dans le monde un pays qui soit économiquement fort
alors qu'il est politiquement instable car naturellement l'instabilité politique dans un pays est
directement proportionnelle à l'instabilité économique.
Depuis son accession à l'indépendance, la RDC n'a cessé d'évoluer dans un environnement des
crises politiques. Certaines de ces crises ont été armées telles que les guerres qui ont
couvertes la période post indépendante.
Loin de nous l'idée de retracer l'histoire politique de la RDC, mais parlant des crises politiques
majeures, nous pouvons citer à cet effet :
Ø A période de 1960 à 1967 caractérisée par la sécession Katangaise. Les différentes rebellions
muleliste, la révolte des mercenaires blancs à Kisangani et à Bukavu.
Ø Les deux guerres de Shaba en 1977 (80 jour à Kolwezi) et en 1978(6 jour à Moba).
Ø Les guerres qualifiées d'agressions, imposées par les mouvements politico militaires de 1996.
Les guerres ont fait de la RDC un milieu d'instabilité politique, économique et sociale; ainsi nous
pourrions dire que l'appareil productif de la RDC n'a pas échappe aux impératifs de ces
différentes guerres car on dit: «sous le crépissement des bales, personnes ne peut travailler ».
Malgré le moment d'accalmie entre ces différentes guerres, la RDC est devenue un pays au sein
de quel les investisseurs bénéficient de très peu de garantir en évoquant le risque de perte des
capitaux à cause de cette instabilité.
Soulignons qu'une stabilité monétaire est fonction d'un environnement politique stable comme
on peut évoquer le cas de la reforme monétaire de 1967 qui bénéficia d'un environnement
politique stable, aussi cette époque du début du courant monopartite, était considérée comme
celle qui a fait un consensus autour d'un pouvoir fort, impliquant ainsi le soutient du peuple31.
Ces facteurs sont les comportements et les attitudes des agents économiques dans leur
position des consommateurs, des travailleurs et surtout dans leur position d'épargnant.
AFFALION dans ses analyses de «la théorie psychologique et synthétique de change » cité par
SUMATA, nous révèle l'importance des anticipations sur la monnaie322(*).
Il exprime la méthode d'élasticité d'anticipation c'est-à-dire de la monnaie dont un sujet prend
des décisions, non seulement en fonction de ce qui est arrivé, mais en fonction de ce qu'il pense
devoir arrivé.
Lorsqu'un agent économique achète des devises étrangères ou vend des devises étrangères, il
est influencé sans doute par l'évolution monétaire de deux pays, l'évolution des prix et de
pouvoir d'achat de la monnaie dans les 2 pays et cela se traduira par des éléments mécaniques,
mais ceci est insuffisant comme conception des éléments d'influence.
L'agent économique est aussi influencé par ce qu'il croit que sera la monnaie dans six, dix donc
plusieurs mois à venir par exemple il va mettre en comparaison ses estimations psychologiques.
Ainsi les agents économiques se trouvent-ils dans une situation ou le franc Congolais perd sa
valeur au jour le jour face à la devise Américaine; par rapport à cette situation, ils préfèrent plus
le dollar Américain au détriment du franc Congolais.
Les préférences des agents économiques en matière de détention des actifs monétaires se
sont confrontées en 2009 en faveur des dépôts bancaires essentiellement en devise.2(*)
En effet la préférence des agents économiques pour les billets a diminuée, influencée par la
baisse du point relatif à la circulation fiduciaire dans l'ensemble des moyens de paiement
(24,7% contre 29,2% en 2009).
Le graphique n°7 met en lumière la baisse de la préférence pour la monnaie nationale le CDF
suite à la chute progressive des parts respectives des billets en circulation et les dépôts à vue
et à terme de la monnaie nationale dans la masse monétaire.
Cette évolution est notamment expliquée par la perte de pouvoir d'achat interne avec l'inflation
de 53,4% en 2009 et la baisse significative de la valeur externe de la monnaie nationale le CDF.
La monnaie facilite les échanges et le prix est considéré comme la valeur d'un bien en terme
monétaire en compensation avec les autres biens et services. Ainsi le prix conditionne la
décision des consommateurs sur base des forces existantes sur le marché et tendant à mettre
en équilibre la production et la consommation d'un bien ou d'un service.
Dans cette section, nous nous basons sur l'indice des prix à la consommation qui est avant tout
une mesure statistique traduisant les fluctuations d'une variable ou d'un groupe des variables
en relation avec une valeur déterminée prise pour référence ou valeur de base. L'indice des prix
à la consommation permet de synthétiser les fluctuations d'une variable d'un groupe de variable,
et plus fine est la recherche sur la structure de la consommation, plus fidele est l'indice des prix
à la consommation.
En effet, l'indice est au fait la forme la plus appréciée et habituelle de refléter la tendance des
données, c'est aussi un instrument destiné à faciliter l'analyse de la conjoncture économique.
Tableau n°10 : variation des paix des articles entrant dans le calcul de l'IPC ders ménages de
Kisangani pour la période de novembre à décembre 2006.
Description
Expression unitaire
ALIMENTATION
1. Repas préparés
2. Produit à céréale
3. Féculents
4. Sucre et confiture
5. Légumes
6. Légumineuses
8. Conserves
9. Poisson
11. Condiment
12. Boisson alcoolisées
PRODUITS MANUFACTURES
1. Habillement
2. Autres articles
3. Appareils ménagés
4. Articles de ménage
5. Matériels de construction
6. Produit d'entretien
8. Papèterie et livre
9. Combustible
10. Tabac
SERVICES
1. Loyer et l'eau
2. Transport et communication
3. spectacle
INDICE GENERAL
Plat
Kg
kg/pqt
kg
kg
kg
kg
kg
boîte
kg
kg
bouteille
bouteille
bouteille
boite
pièce
pièce
piece
piece
sac/piece
piece/pqt
piece/sachet
piece
kg/piece/kwh
pqt
m3
ticket/unite
place/ticket
550,0.0
334,50
279,00
505,00
425,11
785,33
186,50
625,00
3.608,40
2.086,28
474,00
250,00
1.492,50
548,00
775,00
2.322,50
4.550,00
975,00
450,00
7.685,00
155,00
105,00
100,00
160,60
215,00
3.831,86
3.516,75
75,00
1.186,94
1.186,94
550,00
342,12
267,60
524,00
510,22
1.092,00
208,00
625,00
3.430,60
1.969,85
541,00
250,00
1.175,00
464,33
783,33
2.557,50
5.100,00
1.175,00
500,00
8.910,00
130,00
90,00
100,00
160,62
235,00
4.131,86
3.779,25
75,00
1.417,04
1.417,04
00
+2,28
-4,08
+3,76
+20,02
+39,04
+11,52
00
-4,92
-5,58
+14,13
00
-21,27
-15,26
+1,07
+10,114
+12,08
+20,51
+11,10
+15,94
-16,12
-14,28
00
+0,01
+9,30
+7,82
+7,46
00
+19,38
+19,38
Variation en % =
T1 : novembre
T2 : décembre
A la lecture du tableau n°10, nous constatons en effet que de novembre en décembre 2006
l'indice des prix à la consommation des ménages était passé de 1.186,94 à 1.417,04 ; d'où un
relèvement de 19,38% d'indice traduisant une augmentation mensuelle des prix de l'ordre de
230,1.
Des hausses couvrant les périodes ci-haut sont particulièrement dues au relèvement des prix
dans les groupes liés aux branches suivantes :
- alimentation : +40,1%
- service : +15,65
Tableau n°11 : évolution annuelle de l'IPC des ménages de Kisangani de 2008 à 2009.
Groupe d'articles
Expression unitaire
Variation en %
1. Alimentation
2. Produit manufacturés
3. services
Plat/kg
Pièce/kg
Ticket/place
309,09
253,97
308,50
370,70
298,83
420,73
+19,90
+17,66
+36,38
INDICE GENERALE
209,52
363,42
+25,09
L'indice des prix à la consommation des ménages de Kisangani est passé de 290,42 de 2008 à
2009, d'où un relèvement de 79,9 points d'indice traduisant une augmentation annuelle des prix
de l'ordre de 25,09%
Tableau n°12 : Evolution annuelle de l'IPC des ménages de Kisangani de 2009 à 2010.
Groupe d'articles
Expression unitaire
1. alimentation
2. produits manufacturés
3. services
Plat/kg
Pièce/kg
Ticket/place
370,70
298,83
420,73
437,00
365,43
576,48
+17,88
+22,28
+37,00
INDICE GENERAL
363,42
459,63
+26,47
De 2009 à 2010 l'indice général des prix à la consommation des ménages de Kisangani est
passé de 368,42 à 459,63 traduisant un accroissement de 26,47% ; d'où un relèvement annuel
des prix de l'ordre cde 96,25.
De tous ce qui précède, nous remarquons que le franc Congolais perd sa valeur d'une manière
continue face au dollar Américain passant ainsi de 468,05 pour une unité de USD à 806,45 pour
une unité de USD respectivement entre 2006 à 2009.
Aussi nous constatons que l'indice des prix à la consommation des ménages qui explique le
niveau général des prix de ce fait, il exprime le niveau de la consommation, vari suivant l'ordre
croissant, passant ainsi de 118,06 à 2006 ; 290,52 à 2008 ; 863,42 à 2009 et de 459,63 à 2010.
En outre nous constatons que le déficit commercial et la masse monétaire influent sur la
dépréciation de CDF en tant que facteurs économiques (le déficit commerciale et la masse
monétaire), l'instabilité politique permanente et les guerres en répétition qui constituent les
facteurs politiques ainsi que la préférence des agents économiques à la détention des devises
plutôt que la monnaie nationale constituent les causes principales de la dépréciation du franc
Congolais.
Ce qui nous permet de confirmer notre première hypothèse qui soutient que la dépréciation de
CDF par rapport au USD serait fonction des facteurs économique, politique et psychologique.
Notre deuxième hypothèse qui soutien que la dépréciation de CDF face au USD aurait une
incidence négative sur la consommation des ménages de Kisangani, notamment la baisse du
niveau de la consommation due à la hausse de l'indice des prix à la consommation, ce trouve ici
confirmée étant donné que nous remarquons qu'au fur et à mesure que le CDF se déprécie par
rapport au USD, l'indice des prix à la consommation augmente, réduisant ainsi le niveau de la
consommation des ménages de Kisangani.
Notre troisième hypothèse qui stipule que la BCC interviendrait par des mesures de sa politique
monétaire pour apprécier le CDF face au USD, ce qui nous pousse à analyser dans notre dernier
chapitre, les politiques de l'appréciation du franc Congolais par rapport au dollar Américain.
Ce chapitre porte essentiellement sur notre troisième hypothèse, nous voulons comprendre de
ce fait les mesures prisent en compte par l'état Congolais pour améliorer les performances
économiques, et nous analysons aussi les politiques économiques appropriée pour apprécier le
CDF par rapport au USD.
En effet, l'état Congolais dispose via son institution monétaire des instruments dont il peut se
servir pour exercer une influence sur le cadre macroéconomique et principalement sur le
phénomène de dépréciation monnaie nationale.
Ainsi, l'état conduit l'économie vers un meilleur dosage de production, de stabilité, des prix,
d'emploi et de commerce extérieur.
1. Définition
MOKILI BITILASI défini la politique monétaire comme l'ensemble des mesures relatives à la
création et au contrôle monétaire33.
Michael PARKIN considère quant à lui la politique monétaire comme l'ensemble des mesures
qui visent à maitriser l'inflation et atténuer les fluctuations du cycle économique par la
régulation de la masse monétaire et par l'ajustement du taux d'intérêt et le taux de change34.
La monnaie pouvant affecter des nombreuses variables économiques, est au coeur des
préoccupations de l'autorité monétaire de part ses aspects variés et le taux d'intérêt.
La politique d'une politique monétaire ressemble fortement à la conduite d'une voiture très
étrangère, un véhicule muni d'un accélérateur (la baisse du taux d'intérêt) et d'un frein (la hausse
du taux d'intérêt), qui sont tous deux relativement efficace mais dont les réactions sont
tellement imprévisibles que le conducteur (la banque centrale) n'a aucune certitude quant à la
réponse des ses manoeuvres.
Pour ajouter du piquant au voyage, le conducteur n'a qu'une vue de l'arrière, il peut voir le chemin
parcouru mais non le chemin à parcourir.2(*)
Le défi du conducteur consiste à conduire cette voiture en tentant de maintenir une vitesse
constante sur une route où altèrent les montés (périodes économiques difficiles qui sont
caractérisées par le fléchissement de la croissance, du PIB réel, un risque de déflation et une
augmentation du chaumage) et des descentes (périodes économiques caractérisées par une
croissance du PIB réel, une hausse de l'inflation et une baisse du chaumage), le conducteur doit
donc tantôt accélérer, tantôt freiner et tantôt ne rien faire du tout.
Pour faire le meilleur voyage possible, le conducteur doit évaluer la situation immédiatement
tout en tachant de prévoir ce qui viendra en suite, de même pour mener à bien la politique
monétaire la banque centrale doit envisager l`évolution de l'économie et ce, en basant ses
stratégies sur la situation économique du moment.
Pour faciliter l'étude complexe de la tache d'une banque centrale, les économistes distinguent 3
aspects de la politique à savoir :
- Ses objectifs;
- Ses instruments;
- Ses indicateurs.
L'objectif majeur de la politique monétaire est d'assurer la lutte contre l'inflation par le canal de
la stabilité interne et externe, stabilité interne qui consiste à surveiller et à contrôler l'évolution
de la masse monétaire et la stabilité externe qui consiste quant à elle à surveiller le taux de
change.
Partant de cette situation, la politique monétaire vise à accroitre le PIB, diminuer le chaumage
ou favoriser la création de l'emploi, la stabilisation des prix et Buster le commerce extérieur.
Le carré magique est une entreprise difficile car c'est quasiment impossible d'atteindre tous ces
4 objectifs à la fois, on ne peut par exemple étendre le commerce extérieur tout en maintenant
la stabilité des prix intérieur
Avec les instruments directs la banque centrale agis sur le taux d'intérêt.
En baissant le taux d'escompte, la banque centrale stimule les banques de dépôt à recourir aux
crédits au prés d'elle, les crédits qui permettrons aux banques commerciales d'étendre leur
possibilité de crédit à l'économie et d'augmenter le volume de la masse monétaire
En haussant le taux d'escompte au contraire, la banque centrale exerce une contrainte sur les
banques de dépôt dans la mesure où elles hésiteront à recourir aux crédits de la banque
centrale, vue son taux élevé ; les banques commerciales serons dans ce cas beaucoup plus
réticentes dans l'octroi des crédits à l'économie nationale.
En achetant des titres, la banque centrale accroit les possibilités des crédits des banques
commerciales dont les réserves en liquidité augmentent, ces banques commerciales
procéderons ainsi à une injection monétaire.
En vendant des titres, la banque centrale diminue la base des crédits consenti par les banques
de dépôt, elles procèdent ainsi à une ponction monétaire.2(*)
Cette politique est en générale complémentaire, elle complète la politique du taux d'escompte et
celle d'open market.4(*)
Avec les instruments indirects, la banque centrale agis sur la masse monétaire.
Cette politique consister à thésauriser au près de la banque centrale une portion des dépôts
bancaires; la portion ainsi faite sur les ressources des banques commerciales diminue d'autant
les possibilités de crédits de ces dernières.
Notons que cette politique est largement utilisée dans les pays en voie de développement, étant
donné qu'ils ne disposent quasiment pas des marchés financiers pour effectuer les
transactions des titres à long terme.
Concernant la RDC, la BCC utilise largement la politique des réserves obligataires comme
complément de la politique de plafonnement des crédits à injecter dans l'économie nationale
par le secteur bancaire.
Dans cette politique la banque centrale détermine le montant global du crédit que le système
bancaire peut accorder à l'économie ; le montant global est ensuite reparti par les banques de
dépôt sur base du volume de leurs dépôts.
Cette politique consiste à orienter les crédits vers les emplois jugés profitables et productifs et
à les détourner de ceux estimés néfastes en raison de la conjoncture et du niveau de
développement de l'économie nationale
En effet pour que la politique monétaire soit efficace, elle doit tenir compte de :
- La demande globale;
- Des relations qui existent entre d'une part le taux d'intérêt et les disponibilités de crédit et
d'autre part entre les différents type de crédit à accorder et les institutions financières;
- 4 éléments suivant
En RDC la conduite de la politique monétaire incombe à la BCC, qui tien cette prérogative de
l'ordonnance-loi n°037/264 du 22 juin 1964 telle ratifiée à ces jours par l'ordonnance-loi
n°072/004 du 10 janvier 1972 relative à la protection de l'épargne et au contrôle des
intermédiaires financiers38.
La BCC vise principalement à atteindre 2 objectifs primordiaux par la mise en oeuvre des
moyens de contrôle monétaire, à savoir :
- Servir de garde-fou à fin que la distribution du crédit ne provoque l'expansion des dépenses
créant ainsi des pressions excessive sur la balance de paiement et sur les prix intérieurs.
Dans la mise en oeuvre de la politique monétaire de la BCC, un cadre de pilotage est établi pour
permettre à cette dernière de disposer à temps utile des indications sur l'évolution des repères
essentiellement quant au suivi régulier de la conjoncture.
A ce titre, le cadre de pilotage vise à mieux faire connaitre les canaux de transmission de cette
politique monétaire, la nature des chocs ou des facteurs à la base des fluctuations monétaires,
leurs répercutions sur les différents objectifs (opératoires, intermédiaires et finales) au terme
d'ajustements à opérer à travers la manipulation des instruments appropriés pour rechercher et
préserver la stabilité des prix.6(*)
Taux d'inflation
Demande de la monnaie
Offre de la monnaie
Cette séquence illustre de manière schématique les relations existant entre la monnaie, le prix
et le taux d'intérêt.
L'offre et la demande déterminent conjointement le niveau des prix, les variations de ce niveau
se traduisent par le taux d'intérêt nominal qui est le cout de la détention de la monnaie.
6(*)
février
mars
avril
mai
juin
juillet
aout
sept
oct
nov
dec
2000
17,5
24,0
34,6
37,9
69,7
114,0
144,0
180,8
238,1
298,6
363,1
511,2
2001
29,7
34,0
45,5
68,4
129,6
134,7
97,1
126,1
133,0
140,6
140,2
135,1
2002
3,8
4,6
2,6
2,4
3,12
5,7
6,6
7,0
8,2
11,0
16,2
15,8
2003
1,2
3,5
4,2
4,2
5,2
5,5
6,3
6,5
4,4
4,3
4,4
4,4
2004
0,4
4,7
1,4
2,5
2,6
2,7
3,3
3,9
6,1
7,8
8,0
9,0
2005
2,8
7,1
13,2
17
18,9
10,4
18,8
20,7
19,2
20,0
23,0
21,3
2006
0,6
1,4
1,2
2,4
2,9
5,0
6,2
6,8
8,2
11,3
18,2
18,2
2007
1,6
3,6
5,3
6,4
7,8
7,3
6,4
6,7
7,3
8,0
10,0
9,9
2008
1,4
2,6
3,6
5,8
10,2
15,3
19,3
20,6
21,1
21,6
23,3
27,6
2009
8,3
14,5
21,4
28,8
26,1
25,
27,3
30,7
36,5
46,3
53,1
53,4
2010
3,2
4,2
4,2
4,4
4,6
4,5
4,6
4,8
5,7
6,7
7,9
9,8
Source : rapport annuel BCC 2010, cité dans le rapport annuel de la BCDC 2010.
La lecture du tableau n°13, nous montre les efforts consentis par la BCC de part sa politique
monétaire pour lutter contre l'inflation qui est un facteur important d'incertitude depuis plusieurs
années pour l'investissement en RDC.
Bien en dessous des niveaux record des années 2000 et 2001 avec respectivement 51,3% et
135,1%, l'inflation en rythme annuel a été maintenue en dessous du seuil de l'ordre fixé par la
BCC dans le cadre du PEG II de 9,9% au 31 décembre 2010 s'établissant à 9,8%
La dernière composante du cadre de pilotage de la politique monétaire de la BCC est basée sur
le taux directeur qui constitue un élément moteur de l'économie de chaque pays.
La volonté de supporter les marchés peut venir du souhait de donner des grandes
répercussions aux moments ses taux d'intérêt, de créer des chocs psychologiques.40
Un taux d'intérêt trop élevé bloque l'engrenage de l'économie alors qu'un taux d'intérêt trop bas
ne parvient pas à faire tourner le moteur de l'économie via le système bancaire, il faut alors que
le taux d'intérêt soit à un niveau moyen pour favoriser le bon fonctionnement de l'économie.6(*)
Années
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
Taux directeur
120
140
24
14
23
22
28
65
Le tableau n°14 nous montre que la BCC adapte son taux directeur au rythme du taux d'inflation;
ainsi entre les années 2000 et 2001, la RDC a des taux d'inflation à 3 chiffres, soit
respectivement 511,2% et 135,1%, de ce fait la BCC a maintenue son taux directeur en dessous
de la barre symbolique de 100%, soit 120% et 140% respectivement pour 2000 et 2001.
Années
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
Taux d'inflation
53,2
47,4
15,8
4,4
9,0
21,3
18,2
2,6
14,2
Avec le recul de l'inflation, les années 2002, 2003, 2004, 2004, 2006, 2007 et 2008 soit
respectivement à 15,8% ; 4,4% ; 9,0% ; 21,3% ; 18,2% ; 9% et 2,6% ; la BCC a ramené son taux
directeur à 2 chiffres soit 24%, 3%, 14%, 28%, 40%, 22% et 23% pour ces dites années.
Notons que parmi les instruments de la politique monétaire piloter par la BCC, la politique de
plafonnement des crédits accordés fait preuve de son inefficacité depuis quelques années,
ainsi des nouveaux circuits de financement vont le jour et bon nombre d'entreprises y recourent
pour obtenir le financement de leurs activités.
Au cours de ces dix dernières années, la politique monétaire en RDC a été gravement restreinte
en raison de des pressions inflationnistes ayant affectées le cadre macroéconomique.
Graphique n°7: les objectifs et réalisations de la politique monétaire de la BCC en 2009 (en%)
Légende
: Réalisation
: Objectif
Nous constatons que malgré une conjoncture très contrastée en 2009, la BCC dans le cadre de
sa politique monétaire ne pas passé largement à coté de ses objectifs.
Cependant pour atteindre les objectifs du carré magique de KADLOR, seule la politique
monétaire de la banque centrale ne peu s'y faire; en effet d'autres aspects de la politique
économique pourrons contribuer à la stabilité des prix, au niveau interne et relancer le
commerce extérieur tout en luttant contre le chômage et veiller à la stabilité du taux de change.
La politique économique pure consiste à combiner tous les objectifs de la relance économique
en tenant compte du niveau de la production, de l'emploi, du commerce extérieur et de la
stabilité des prix.
Pour ce faire, il faudra principalement stimuler d'une part la demande globale et d'autres parts,
l'offre globale en s'appuyant essentiellement sur trois volets à savoir :
En clair, l'augmentation du pouvoir d'achat de la population doit absolument servir avant tout et
principalement à payer la production nationale et au besoin les importations prioritaires et non
pour financer des productions externes non prioritaires et substituables, car si non il y'aura fuite
de la demande, préjudiciable à l'économie nationale et susceptible d'annuler les effets
recherchés à travers les mesures prisent pour la relance.
Pour consommer, la population doit disposer d'un pouvoir d'achat; en d'autres termes, il faut
enrichir la population au lien de l'appauvrir.
Dans tous les cas, on ne consomme pas sans moyens, sans argent.
Les objectifs que l'économie nationale doit à présent suivre sont des voies que le gouvernement
Congolais doit explorer pour augmenter le pouvoir d'achat pour l'ensemble de la population en
vue de stimuler la croissance.
Des lors, il faudra consentir les efforts sur la production nationale en vue de réduire la
dépendance à l'extérieur, ou l'ouverture exagérée vers les exportations qui conduit au déficit
commerciale et à la dépréciation de CDF, grâce au patriotisme déguisé de «consommer
Congolais».
Des que la RDC réduira sa dépendance vis-à-vis de l'extérieur, surtout en ce qui concerne la
consommation de masse, le CDF s'en tirera mieux; alors automatiquement d'elle même, la part
de l'inflation importée diminuera, puisque la demande des devises étrangères ne sera plus aussi
forte; D'autre part, grâce à la reprise des exportations, la demande des devises étrangères
diminuera et concomitamment, celle de la monnaie nationale augmentera.
Signalons que dans cette politique de relance économique par les exportations, la RDC devra
diversifier sa production nationale qui reste dominée par l'exploitation minière.
Tableau n°16 : évolution des volumes de production dans les principaux secteurs de 2009 à
2010
PRODUCTION
Ecarts valeur
2009/2010
Ecarts en %
2009/2010
- Cuivre(t)
- Cobalt(t)
- Zinc(t)
- Diamant(c)
- Or brut (kg)
- Electricité (kwh)
I. AGRICULTURE
- Café(t)
- Cacao(t)
- Bois grumes (m3)
- Huile de palme(t)
- Farine de froment(t)
- Ciment(t)
309.131
56.258
19.936
17.380
220
9.382
7.665.180
9.970
14
107.415
40.538
3.937
176.058
3.575.854
1.795.800
443.550
2.622.097
97.537
97.693
9.223
16.966
178
8.586
7.453.953
10.763
81
203.528
24.951
6.621
169.558
3.893.307
1.931.985
489.745
2.667.849
+188.356
+41.435
-10.713
-914
-42
-796
-211.227
+1.693
+67
+96.113
-15.587
+2.684
-6.499
+318.453
+137.195
+46.195
+21.814
+60,9
+73,7
-53,7
-5,1
-19,1
-8,5
-2,8
+13,7
+473,6
+89,5
-33,5
+63
-3,7
+3,9
+7,6
10,4
+1,8
Nous constatons qu'à la lecture du tableau n°17, la RDC ka une orientation très poussé vers
l'exportation des produits miniers, l'hydrocarbure ainsi que l'énergie; l'année 2010 quasiment
tout les secteurs était en baisse et une poignée des secteurs seulement ont connus une
croissance; a l'exemple de la production de cacao en croissance de 478,6% par rapport à sa
production de 2009.
De tous ce qui précède, nous remarquons que la BCC met en oeuvre les instruments de sa
politique monétaire pour lutter contre la volatilité de notre monnaie nationale par rapport au
dollar Américain, ce qui nous permet de confirmer notre troisième hypothèse.
CONCLUSION
Au terme de ce travail qui a porté sur «l'incidence de la dépréciation du franc Congolais par
rapport au dollar Américain sur la consommation des ménages de Kisangani de 2006 à 2010», il
nous est indispensable de la résumé et de donner quelques avis, considérations et suggestions.
La réussite de toute stabilité visant à faire apprécier la monnaie Congolaise est conditionnée
par la formation d'un nouveau lien social; dans ces conditions, la transformation du rapport
politique devient indispensable, pour réduire l'ampleur de la dépréciation du franc congolais.
- Quel est l'impact de cette dépréciation sur la consommation des ménages à Kisangani?
- Quelles sont les mesures les mesures prisent par l'autorité monétaire pour apprécier le franc
Congolais?
- La dépréciation du franc congolais par rapport au dollar Américain serait fonction des facteurs
économiques, politiques et psychologiques;
- La dépréciation du franc Congolais par rapport au dollar Américain aurait une incidence
négative sur la consommation des ménages de Kisangani, soit la hausse de l'indice des prix à la
consommation;
- La banque centrale du Congo interviendrait par des mesures de sa politique monétaire pour
apprécier la franc Congolais.
La garantie de l'aboutissement d'une étude scientifique se situe dans la mesure où l'on suit un
chemin appelé méthode et qu'on utilise un instrument appelé technique.
Ce faisant, nous avons utilisé dans le cadre de ce travail, la méthode descriptive de part
l'exigence des sciences économiques, basée sur l'induction décisionnelle; quant aux techniques,
nous avons utilisé les techniques documentaire et l'interview libre.
ü La dépréciation de CDF face au USD a un impact négatif sur la consommation des ménages,
soit une hausse de l'indices prix à la consommation, soit un relèvement de 19,90%; 17,66% et
36,38% respectivement pour les groupes d'articles alimentation, produits manufacturés et
services entre 2008 et 2009 en outre un accroissement de l'IPC de l'ordre de 17,88%; 22,28% et
37,00% pour les même groupes d'articles entre 2009 et 2010, ce qui conduit à la diminution du
niveau de la consommation.
Par ailleurs, la stabilité de la monnaie Congolaise nécessite une volonté nationale de relance de
la production et l'exportation à moyen et là long terme. Ce processus constitue une voie saine
pour entrainer les capacités monétaires vers les circuits institutionnels en éliminant la
prédominance des marchés parallèles.
Il a été soutenu, comme le suggèrent certains auteurs, que la recherche d'une certaine
autonomie de la banque centrale pourrait constituer une alternative face à la pérennisation du
processus de dépréciation.
En effet, l'indépendance de cette institution par rapport au pouvoir politique devrait soustraire la
politique monétaire au pouvoir de décision du gouvernement; cette dynamique est de nature à
privilégier la défense du pouvoir d'achat de la monnaie Congolaise comme un objectif prioritaire
de la politique économique.
L'analyse de la dépréciation de CDF doit s'inscrire dans une approche d'ensemble visant à doter
à celle-ci de toutes les fonctions que doit remplir une monnaie digne de cette qualification.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
- GRAWITZ M, méthodes des sciences sociales, 11e édition Dalloz, Paris, 2001.
- MISHKIN F, Monnaie, banque et marché financier, 7e édition, Pearson éducation, Paris, 2004.
- VERGHAGEN et Al, Kisangani 1876-1976, histoire d'une ville, Tome 1, PUF, 1975.
II. DICTIONNAIRES ET RAPPORTS
- L LECLAIRE, Dictionnaire d'économie pour les nuls, Pearson éducation, Paris, 2005.
- K. MWANIA, Economie politique II, cours inédit, 2e graduat, FSEG, UNIKIS, 2010-2011.
- N. KABAMBA, Economie monétaire générale, cours inédit, 3e graduat, FSEG, UNIKIS, 2007-
2008.
- B. MOKILI, Economie monétaire générale, cours inédit, 3e graduat, FSEG, UNIKIS, 2011-2012.
- UNYUTHI FWALING, Analyse de l'instabilité monétaire en RDC de 1993 à 1998, TFC inédit,
FSEG, UNIKIS, 2005 à 2006.
IV. WEBOGRAPHIE
- www.Bcc.Cd
- www.Banque - France.fr/Fr/syst-mon-fin.
- www.imf.org.
INTRODUCTION 1
1. ETAT DE LA QUESTION 1
2. PROBLEMATIQUE 3
3. HYPOTHESES 4
5. METHGODOLOGIE 5
5.2 TECHNIQUES 6
6. DELIMITATION DU SUJET 6
7. SUBDIVISION DU TRAVAIL 6
1. Dépréciation 7
2. taux de change 8
3. Monnaie 8
4. Ménage 9
5. Consommation 9
I.2. APERCU GENERAL SUR LES NOTIONS DE LA MONNAIE ET DE LA CONSOMMATION 9
1. Définition 9
2. Origine 10
a) Fonction de liquidité 12
6. Caractéristiques de la monnaie 13
1. définition 13
2. Sortes de consommation 14
1. situation géographique 18
2. Aperçu historique24 19
3. Structure politico-administrative 19
4. Situation démographique 20
1. LE DEFICIT COMMERCIALE 21
2. La masse monétaire 29
1. L'INSTABILITE POLITIQUE 31
1. Définition 38
CONCLUSION 50
BIBLIOGRAPHIE 53
3. UNYUTHI FWALING, L'analyse de l'instabilité monétaire en RDC de 1993 à 1998, TFC inédit,
FSEG, UNIKIS, 2005-2006.
* 7. KIBANZA MWANIA, Economie politique II, cours inédit, 2e graduat, FSEG, UNIKIS, 2010-2011.
* 8. A. BAUDINOT, Banque, bourse et commerce extérieur, CLET éd., Paris, 1981, page 121.
9. A. SILEM et JM. ALBERTINI, Lexique d'économie, 8e édition, Dalloz, Paris, 2004, page 144.
10. NTENTA KABAMBA, Economie monétaire générale, cours inédit, 3e graduat, FSEG, UNIKIS,
2007-2008.
11. J JALLADEAU, Introduction à la macroéconomie, Boeck université, Paris, 1998, page 221
* 12.F. MOKILI BITILASI, Comptabilité nationale, cours inédit, 3e graduat, FSEG, UNIKIS, 2011-
2012 page 32.
* 14.F. MOKILI BITILASI, Economie monétaire générale, cours inédit, 3e graduat, FSEG, UNIKIS,
2011-2012.
* 16. G. TENGAME MIMOLO, Economie politique I, cours inédit, 1e graduat, FSEG, UNIKIS, 2009-
2010
21. IDEM
* 22. JM KEYNES, Théorie générale sur l'emploi, l'intérêt et la monnaie, PUF, Paris, 1935, page
331.
25. B. VERGHAGEN, Kisangani, 1876-1976, histoire d'une ville, Tome 1, PUF, 1975, page 9.
* 26. HOTEL DE VILLE DE KISANGANI, bureau d'Etat civile et population, Rapport sur la structure
synoptique de la population de la ville de Kisangani, 1997-1998.
* 27. F. MISHKIN, Monnaie, banque et marché financier, 7e édition, Pearson éducation, Paris,
2004, page 47.
29. KAWATA BWALUM, Histoire économique, cours inédit, 3e graduat, FSEG, UNIKIS, 2005-2006.
* 30. A. BAUDINOT, op cit, page 312.
32. SUMATA, Economie parallèle en RDC, Harmattan, Paris, 2002, page 47.