Biologie Végitale
Biologie Végitale
Biologie Végitale
I Généralité
1- Classification des végétaux
2- L'adaptation des végétaux au milieu aérien
2- Les parenchymes
2.1 Parenchyme chlorophyllien
2.2 Parenchymes de réserves
2.3 Parenchyme aquifère et aérifère
2- Gamétogenèse
Formation du pollen
3- La pollinisation
4- La fécondation
Formation de la graine
Formation du fruit
Travaux pratique
01-Préparation microscopique
Confection des coupes à main levée
Fixation et coloration
Observation au microscope 10X10
02-Les Tissus végétaux
Observation et dessin des différents tissus végétaux (utilisation de lames préparées)
03-Morphologie de l’appareil végétatif
Observation et dessin de différents échantillons de tiges feuillées et de racines
04-Anatomie des tiges, racines et feuilles
Confection d’un tableau comparatif entre les mono et les dicotylédones
Introduction
Il y a 4,5 milliards d'années, l'atmosphère terrestre n'était composée que de vapeur d'eau, de
dioxyde de carbone, de dioxyde de soufre, et d'azote. L'oxygène n'était présent qu'à l'état de
trace. C'est l'apparition de cellules capables d'effectuer l'acte photosynthétique, c'est à dire
combiner l'eau et le dioxyde de carbone en libérant de l'oxygène grâce à l'absorption de
l'énergie lumineuse, qui stimula l'évolution de formes de vie plus complexes qui sont à
l'origine des êtres vivants
Les êtres vivants se divisent en deux grands règnes : règne végétal et règne animal
-les végétaux : leurs cellules ont une paroi squelettique pectocellulosique, capables de réaliser
la photosynthèse (ils sont chlorophylliens et autotrophes). Ils sont en général immobiles car ils
sont fixés au substrat (exception, les algues mobiles, …).
-Les animaux : leurs cellules n’ont pas de paroi squelettique, système vacuolaire réduit, et
sont hétérotrophes. Les animaux se caractérisent par la mobilité
Les thallophytes ont un appareil végétatif simple donc : les thalles n’ont ni tiges, ni feuilles, ni
racines, ni vaisseaux conducteurs. Leur taille est très variable
Les cormophytes ont un cormus (axe ou tige ), sont dites végétaux supérieurs, constitué par
des rameaux feuillés et possèdent des racines.
La classe des Angiospermes regroupe les plantes à fleurs, et donc les végétaux qui portent
des fruits. Angiosperme signifie « graine dans un ovaire » en grec par opposition
aux gymnospermes (graine nue).
Les angiospermes représentent la plus grande partie des espèces végétales terrestres, avec
250 000 à 300 000 espèces. ils comprennent les Dicotylédones et les Monocotylédones.
Les Angiospermes diffèrent cependant des autres plantes à graines par la présence des
caractères suivants :
Les cellules d'un végétal se différencient, se spécialisent pour former de différents tissus. Le
regroupement de ces tissus en vue d'assurer les différentes fonctions donneront naissance aux
organes : racines, tiges, feuilles et fleurs.
La formation des organes et des tissus résulte de l'activité des méristèmes et a lieu tout au
long de la vie d’une plante. Ceci est une des caractéristiques des organismes végétaux puisque
chez les animaux, la formation des organes et des tissus a surtout lieu durant l'embryogenèse.
Chez les végétaux supérieurs, les cellules sont groupées en tissu. Un tissu végétal est
constitué d’un groupe de cellules semblables ayant même aspect et qui sont plus au moins
différenciées selon la fonction spécialisée qu’elles effectuent dans la plante.
On distingue les tissus suivants : • les parenchymes (tissu de remplissage), • les tissus
protecteurs, • les tissus conducteurs, • les tissus de soutien et les tissus de sécrétion.
Les tissus végétaux adultes proviennent des tissus indifférenciés appelés « méristèmes ». Les
transformations morphologiques et physiologiques des cellules méristématiques
(embryonnaires) en tissu adulte constituent le processus de différenciation cellulaire.
01- Les méristèmes : Les plantes se développent grâce à des méristèmes qui sont de petits
groupes de cellules non différenciées qui se divisent. Dans le reste de la plante, les cellules se
différencient en fonction de leur situation : cellules de surface (épiderme), cellules de
remplissage (parenchyme), cellules conductrices de la sève (phloème, xylème), … et cessent
de se diviser. Ces méristèmes se trouvent dans les bourgeons, aux extrémités des racines et sur
la longueur des tiges et des racines
Cellules meristimatiques
A- Les méristèmes primaires : Ces méristèmes sont localisés à l’extrémité des tiges et des
racines et ils assurent la croissance en longueur. Les cellules du méristème primaire sont
petites et isodiamétriques. Elles sont parfaitement jointives (pas de méats). Elles possèdent un
noyau central occupant une partie importante du volume cellulaire. L’appareil vacuolaire est
réduit et il est constitué par de très petites vacuoles qui sont soit sphériques soit disposés en un
très fin réseau. Les mitochondries sont nombreuses et il n’existe pas de plastes différenciés.
méristème apical de la racine
B- Les méristèmes secondaires : Coaxiaux avec les organes, ils sont le siège de
cloisonnements tangentiels. Le fonctionnement des méristèmes secondaires modifie les
structures primaires qui deviennent ainsi des structures secondaires ;
Les méristèmes secondaires assurent la croissance des organes en largeur. ils n’existent que
chez les « Gymnospermes » et les « Angiospermes dicotylédones ». Les méristèmes
secondaires sont constitués de cellules à contour rectangulaire disposées en rangées
régulières. La vacuole est très développée dans le cas des méristèmes secondaires et le noyau
est localisé à la périphérie des cellules.
Les méristèmes secondaires sont constitués de deux assises génératrices :
• L’assise subérophellodermique : Elle forme vers l’extérieur le suber ou liège ayant un rôle
de protection et vers l’intérieur le phelloderme ayant un rôle de réserve ou d’assimilation.
Dans les racines, cette assise se forme le plus souvent à partir du péricycle ; dans la tige, par
contre, elle se forme superficiellement sous l’épiderme.
• L’assise libéroligneuse : Elle forme vers l’extérieur le liber secondaire et vers l’intérieur.
Le xylème secondaire.
B- les parenchymes de réserve : Ils sont abondants dans les organes souterrains. La moelle
des tiges est en général constituée par un parenchyme amylifère. Les plastes ne sont pas
pigmentés et leur système membranaire est réduit. Ils élaborent de volumineux grains
d’amidon dans leurs stromas à partir des produits de la photosynthèse des organes aériens, ils
mobilisent et restituent ces réserves ultérieurement lors des reprises de la végétation.
C- les parenchymes aquifères : Ce sont des parenchymes dont les cellules sont de grandes
dimensions, ils sont très abondants soit dans les tiges, soit dans les feuilles. Ils constituent une
réserve d’eau utilisable par les plantes pendant les périodes de sécheresse.
D- les parenchymes aérifères : Ce sont des tissus lacuneux où les lacunes sont très grandes
et accumulent l’air. Ces parenchymes sont fréquents chez les plantes aquatiques
A- Epiderme
En botanique, l'épiderme est le tissu végétal superficiel formant une couche
protectrice continue à la surface des parties aériennes d'une plante, tant que les
structures sous-jacentes sont primaires (jeune tige, feuille, fleur...).
L'épiderme est le plus souvent constitué d'une seule couche de cellules étroitement
jointives, dépourvues de chloroplastes (à l'exception des plantes aquatiques), et dont
la paroi externe est épaissie et rendue imperméable par un dépôt de cires et
de cutine formant la cuticule2.
La cuticule : est une couche superficielle de cutine , généralement recouverte
de cire fortement hydrophobe.
Les stomates : L’épiderme est interrompu au niveau des stomates. Ce sont des
structures épidermiques spécialisées, souvent présentent à la face inférieur des
feuilles non exposé au soleil (épiderme inférieur), et jouant un rôle indispensable
dans les régulations de la transpiration de la plante (cf. chapitre « L’eau de
l’absorption à la transpiration »), ainsi que dans les échanges gazeux. Les stomates
sont formés de deux cellules de garde qui possèdent de nombreux chloroplastes et
qui sont capables de faire varier l’ostiole par des mécanismes osmotiques. L’ostiole
correspond à l’orifice présent entre les deux cellules stomatiques réniformes. Les
cellules de garde sont plus épaisses du côté interne qui délimite l’ostiole, et sont
souvent accompagnées de cellules compagnes, dépourvues de chloroplastes, avec
lesquelles elles sont intimement en contact par leur face externe.
Les poils épidermiques
Certaines plantes portent des poils épidermiques, ces poils peuvent être
unicellulaires ou pluricellulaires. Ils peuvent êtres soit des poils sécréteurs soit des
poils protecteurs.
Poils pluricellulaires
poil unicellulaire
B – SUBER (liège)
En anatomie végétale, le suber est une couche de liège secondaire qui apparaît par
fonctionnement d'une assise génératrice subérophellodermique, au sein des tissus
de racines ou de tiges des plantes possédant des formations secondaires
(méristème secondaire) , appartenant de façon générale aux dicotylédones. Cette
assise génératrice produit, vers l'intérieur, un peu de phelloderme, et, vers l'extérieur,
des couches régulières de cellules quadrangulaires de suber,.
CONSTITUANTS DU XYLEME :
-Les vaisseaux : sont de longs tubes constitués d’un ensemble de cellules mortes
très allongées disposées l’une sur l’autre, ne présentent pas de membranes
transversales. Ils sont caractéristiques des angiospermes (vaisseaux parfaits
annelés, spiralés, rayés, scalariformes, réticulés, ponctués …) selon le dépôt de la
lignine sur les parois latérales.
Les fibres : est une expansion cellulaire filiforme et morte, leurs parois lignifiées très
épaisses assurant uniquement un rôle de soutien.
La partie claire l’anneau est le bois initial ( bois de printemps), la partie sombre
est le bois final ( bois d’automne) ce ci pour les régions tempérées. La partie
profonde de bois appelée cœur ou duramen est plus sombre et plus dure que sa
partie externe appelée aubier.
Le phloème est le tissu conducteur de la sève élaborée qui est une solution riche en
glucides tels que le saccharose, le sorbitol et le mannitol chez les plantes
vasculaires. Le phloème a aussi un rôle de réserve avec les parenchymes et un rôle
de soutien avec les fibres libériennes
Constituants du phloème
-fibres : cellules mortes très allongées à paroi lignifiée très épaisse, ont le rôle de
soutien.
LE COLLENCHYME
Le collenchyme se forme dans les organes jeunes en croissance, aériens
essentiellement. C'est un tissu vivant dont les parois sont épaissies par un
dépôt de cellulose, ce qui confère à la plante une grande résistance à la flexion
et à la traction, une élasticité et une certaine souplesse. Il est généralement
situé en anneaux ou en îlots sous l'épiderme des tiges et des pétioles, ou
encore accolé à des vaisseaux conducteurs dans les pétioles ou les limbes des
feuilles.
annulaire : dépôt de
- tissu vivant,
cellulose uniformément
réparti tout autour de la
- cellules fusiformes plus ou moins
paroi.
allongées,
angulaire : épaississement
Collenchyme - paroi cellulosique épaissie. cellulosique de la paroi aux
angles.
- fin cytoplasme, noyau, vacuole
tangentiel : épaississement
unique et volumineuse,
des parois tangentielles
seulement (parois parallèles
- 3 types selon l'épaississement.
à la surface externe).
collenchyme
LE SCLÉRENCHYME
Le sclérenchyme est le tissu de soutien des organes dont l'allongement est
achevé. C'est un tissu constitué de cellules mortes dont les parois sont
épaissies par un dépôt de lignine qui confère dureté et rigidité à la plante.
fibres scléreuses : cellules
très allongées en fuseau, à
lumière étroite. Section
- tissu mort,
transversale circulaire,
- cellules allongées, elliptique ou polygonale. En
anneau continu sous
- paroi épaisse lignifiée l'épiderme, proche du cylindre
Sclérenchyme
imperméable, central ou regroupées en îlots.
sclérites : cellules courtes de
- ponctuations forme variable, isolées dans
les parenchymes, groupées en
- 2 types de cellules.
amas ou en assises continues.
Elles assurent la rigidité ou la
consolidation des organes.
04-TISSUS SECRETEURS
La sécrétion consiste en la fabrication de substances du métabolisme secondaire,
non constantes dans tout le règne végétale, qui seront éliminées à l’extérieur du
végétal par des appareils sécréteurs ou être accumulés au sein de leurs cellules. On
distingue :
les cellules sécrétrices isolées : qui sont des cellules présentent au sein du
parenchyme, contenant des vacuoles remplies des substances du métabolisme
secondaire.
les canaux sécréteurs : qui sont des cavités allongés, tubuliformes orientés dans le
sens de la longueur de l’organe, limités par une ou deux couches de petites cellules
sécrétrices très régulièrement disposées
les poches sécrétrices : sont des cavités sphériques contenant une essence
situées également dans le parenchyme et bordées de cellules sécrétrices, sont
nombreuses dans le péricarpe des agrumes : oranges, mandarines, citrons….
Les cellules épidermiques peuvent élaborer et accumuler dans leur cytoplasme des
essences volatiles, produisent les parfums agréables ou non, de certaines plantes.
les laticifères : sont des éléments allongés den cordons ramifiés ou non, dont le
diamètre est supérieur à celui des cellules parenchymateuses voisines
laticifères articulé
-laticifères non articulés : formés par une seule grande cellule très allongée et
contenant de nombreux noyaux, ces laticifères demeurent indépendants les uns aux
autres, ils ne s’anastomosent jamais
La Tige
Organe végétatif généralement aérien, porte les bourgeons, les feuilles, et au moment de la
reproduction les organes reproducteur : fleurs, fruits, graines.
la tige est constituée d'une succession de nœuds et d'entre-nœuds. Elle est également le lieu
de transit de la sève brute et de la sève élaborée vers d'autres organes
Bourgeon axillaire
1- Selon la Consistance
Les tiges herbacées : couleur plutôt verte, de faible épaisseur et souple (pas de lignine)
Les tiges ligneuses : couleur brune, en général de plus grosse épaisseur et rigide
Ne concerne que les Dicotylédones (présence de lignine)
tige herbacée
dressée ou érigée
rampante ou stoloniforme (pouvant s'enraciner.
grimpante (s'élevant sur les supports voisins à l'aide de vrilles ou de crampons)
tige dressée
Tige rampante
tige grimpante
a- définition
la feuille est un organe végétatif aérien, généralement aplati de couleur verte, assure la
photosynthèse. est un véritable laboratoire où se réalise la transformation de la sève brute
en sève élaborée grâce aux échanges gazeux entre la feuille et le milieu ambiant
b- structure
Une feuille est constituée de plusieurs parties :
-une gaine partie plus ou moins renflée, relie le reste de la feuille à la tige au niveau du
nœud, reliant deux petits appendices appelés stipules
.-Le limbe ; partie souvent plate ayant souvent une plus grande surface.
01-Selon la gaine : Feuilles engainante :gaine très développée, entourant la tige, le cas des
feuilles des monocotylédones
feuille engainante
02-Selon le pétiole :
03-Selon le limbe :
-Division du limbe : Le limbe est dit simple s'il est en une seule pièce , ou composé s'il est
découpé en plusieurs petites feuilles ou folioles. Selon la disposition des folioles sur l'axe
principal de la feuille ou rachis, on dit que le limbe est :
-penné, si les folioles sont disposées comme les barbes d'une plume .
-palmé si elles sont disposées comme les doigts de la main (marronnier) ;
Division du limbe
-bord du limbe :
La forme générale du limbe n'est pas toujours régulière. Son bord est très souvent incisé,
ondulé, cilié ou découpé plus ou moins profondément. On distingue plusieurs types dont on
cite les plus importants
Feuille lobée feuille dentée
feuille découpée
- nervation parallèle
Phyllotaxie
La phyllotaxie est la disposition des feuilles sur la tige. Les feuilles, régulièrement
disposées le long de la tige, permettent de définir différents modes de disposition
phyllotaxique.
Disposition opposée
Les feuilles sont disposées par deux et insérées à chaque nœud (verticille
composé de 2 feuilles) l'une en face de l'autre.
Disposition Verticillée :
Plus de deux feuilles sont insérées simultanément à chaque nœud.
- Disposition verticillée
Racine (système racinaire)
a- définition
Organe végétatif généralement souterrain, L’ensemble des racines forme le système
racinaire de la plante et permet la fixation du végétal dans le sol ainsi que l’absorption de
l’eau et des substances dissoutes nécessaires au développement de la plante. Pour
rappel, la racine ne porte jamais de feuilles et n'a pas de nœuds ;
b- structure
3. une zone pilifère, garnie de nombreux poils absorbants permettant les échanges
entre la racine et le sol. Les poils au début de la zone pilifère sont courts (ils viennent
de se former) et ceux situés à l’endroit ou la zone pilifère s’achève sont plus longs et
flétris. Ils disparaîtront prochainement.
Racines adventives
Selon l’organisation (structure) du système racinaire
Racine pivotante
Racines fasciculées
REPRODUCTION CHEZ LES ANGIOSPERMES
Comme tous les autres organismes, les plantes reproduisent leur propre genre.la
reproduction chez les plantes est plus variée et plus complexe que chez les êtres humains. À
la différence des êtres humains, qui se reproduisent uniquement de façon sexuée et selon
une seule modalité de reproduction, les plantes utilisent de nombreuses stratégies de
reproduction, qu’il s’agisse de la reproduction sexuée ou asexuée.
II Reproduction sexuée
La reproduction sexuée permet de donner naissance à un nouvel être vivant grâce à la
rencontre d’un organisme mâle et d’un organisme femelle (c’est la fécondation). C’est le cas
des plantes à fleurs : les étamines (parties mâles de la fleur) fabriquent du pollen qui viendra
féconder un ovule présent dans le pistil (partie femelle de la fleur).
01 - Organisation de l’organe reproducteur (fleur)
La fleur comprend des pièces florales situées sur le réceptacle qui est l’extrémité renflée du
pédoncule floral. Le pédoncule est inséré sur la tige à l’aisselle d’une petite feuille appelée :
bractée. Les pièces florales sont disposées selon 4 cycles appelés verticilles. De l’extérieur
vers l’intérieur, on distingue :
Fleur unisexuée
-Fleur hermaphrodite : lorsque chacune des fleurs contient à la fois des organes mâles
( androcée ) et des organes femelles ( gynécée ) .
-Fleur unisexuée : lorsque la fleur comprend uniquement des organes mâles ou des
Organes femelles.
-Plante monoïque : lorsque chaque plante porte les 2 types de fleurs unisexuées
-Plante dioïque : lorsqu’il existe des plantes portant uniquement des fleurs
02 - GAMETOGENESE
-division inégale ou mitose asymétrique qui conduit à la formation d'une grande cellule
végétative (assure la germination et la croissance du tube pollinique) et d'une petite
cellule générative, qui migre dans le cytoplasme de la cellule végétative puis subit une
nouvelle mitose pour donner deux cellules spermatiques : les gamètes mâles (deux
spermatozoïdes).
03 - LA POLLINISATION
C’est le transport du pollen depuis les étamines qui l'ont produit, jusqu'à un stigmate de
l'ovaire.
a-Mode de pollinisation
b-Agents de pollinisation.
Le pollen peut être transporté par le vent, par les insectes ou par certains animaux.
Les grains de pollen apportés sur le stigmate d'une plante adhèrent aux papilles
stigmatiques recouvertes d'un liquide visqueux et en relation avec le tissu conducteur du
style. Chaque grain de pollen gonfle en absorbant l’eau, on dit qu'il germe .
Par un des pores germinatifs de l'exine, le grain de pollen pousse un tube de plusieurs cm
de longueur appelé tube pollinique
Longévité : (la durée de vie du pollen) il ne faut pas qu’elle soit dépassée
L’eau : présence de l’eau au niveau du stigmate
Énergie : assurée par la sécrétion du sucre par les cellules du style et du stigmate
de 30°C
05- FECONDATION :
Le Grain de pollen germe sur stigmate. Le tube pollinique pénètre dans le style puis dans
l’ovaire, jusqu’à l’ovule.
Après cette fécondation, l’ovule se transforme en graine tandis que l’ovaire se développe en
fruit contenant une ou plusieurs graines. Les autres parties du gynécée et de la fleur
disparaissent généralement.
Le zygote principal va subir une première mitose transversale pour donner deux cellules
superposées (figure 93) :
une cellule basale située du côté du micropyle, qui, en se divisant, donne une file de
cellules qui constituent le suspenseur,
une cellule terminale qui, en se divisant, donne un petit massif méristématique
l'embryon globuleux. Cet embryon globuleux change de forme à mesure que ses
organes se différencient. Il devient un embryon cordiforme.
du côté du suspenseur, il y a formation de la radicule
une (Monocotylédone) ou deux (Dicotylédones) ébauches de cotylédons se forment.
Les cotylédons sont les premières feuilles de la plantule.
gemmule (bourgeon terminal) se forme du côté des cotylédons. C’est l’ébauche de la
tige feuillée
Monocotylédone Dicotylédones
Suivant le tissu de réserve que constitue la graine on peut citer trois sortes :
o GRAINES ALBUMINEES : Lorsque les réserves sont localisées dans l’albumen. Dans ce
cas les cotylédons ne sont pas gorgés de réserves.
o GRAINES EXALBUMINEES : Lorsque les réserves de l’albumen sont digérées et
stockées dans les cotylédons. Dans ce cas, l’albumen est réduit et les cotylédons sont
développés.
Graine ex albuminée
08- LE FRUIT
Fruits secs
Fruits sec indéhiscent :
AKENE : fruit sec ne contenant qu’une seule graine et ne s’ouvrant pas à maturité
(indéhiscent) ex : chêne (gland)
SAMARE : akène enveloppé d’une membrane largement étalée, présente une aile.
disamare : 2 fruits accolés portant chacun une aile divergente (ex : érable )
CARYOPSE : fruit sec indéhiscent présente une paroi intimement soudé à la paroi de la graine
(ex : blé, mais.)
Fruit sec déhiscent :
CAPSULE : fruit sec s’ouvrant à maturité pour dissémination des graines (plusieurs graines par
fruits) par des fentes longitudinales ou par des trous (déhiscent)
GOUSSE : fruit sec s’ouvrant par 2 fentes longitudinales (déhiscent) et se séparant en 2 valves ;
nombreuses graines. ex : haricot, pois, robinier, lupin
SILIQUE : fruit sec s’ouvrant en 2 valves (déhiscent) et laissant au milieu une mince membrane ; la
silique est toujours plus longue que large . Ex : (chou)
Fruits charnus
Fruit à chair molle et charnue ; les graines qu’ils renferment sont libérées par destruction ,
putréfaction de cette chair .
BAIE : fruit dont le péricarpe est charnu et, contenant plusieurs graines : les pépins
Remarque: les agrumes sont des baies particulières : l’épicarpe jaune est riche en poches à
essences
le mésocarpe blanc est spongieux et l’endocarpe membraneux constitue les cloisons limitant les
quartiers ; chaque quartier est remplit de poils charnus comestibles
DRUPE : fruit charnu, contenant une seule graine : le noyau ; chaque noyau comprend un
endocarpe scléreux
Faux fruits
Tous les faux fruits proviennent d’ovaire infère.
POIRE, POMME…. partie charnue formée par le réceptacle gonflé : fausse baie ; la loge des
pépins = paroi ovarienne : l’endocarpe ; mouche = vestiges des étamines.
Fruits multiples
Tous les fruits multiples proviennent d’un gynécée à carpelles libres
FRAISE : partie charnue et juteuse formée par le réceptacle ; les vrais fruits proviennent de
chaque carpelle et sont des akènes logés sur le réceptacle
FRAMBOISE , MURE…: chaque carpelle donne naissance à une drupe laquelle reste sur le
réceptacle sec