Wa0003.
Wa0003.
Wa0003.
1) Donner (sans refaire les calculs) les éléments de réduction du torseur cinématiquedu solide (S) en G et en H.
2) Donner les éléments de réduction du torseur dynamique de (S) en H.
3) Calculer la puissance des forces extérieures appliquées au solide.
4) Calculer le moment en H des forces extérieures appliquées à (S).
5) Appliquer le P.F.D. au solide (S) dans le repère R0 et déduire six équations algébriques régissant son
mouvement.
6) Rappeler la vitesse de glissement du cerceau sur le plan x0Oy0 etmonter que cette vitesse finirapar s’annuler.
7) Calculer les composantes des actions de contact sur le solide dansle cas d’un roulement sans glissement (on
prendra 𝜓̇ = 𝜔 à t=0).
8) Chercher une condition sur 𝜓̇et pour que le disque se déplace sans toucher le plan x0Oy0 (la condition de
roulement sans glissement n’est plus valable). Dans ces conditions, le mouvement de (S) est similaire à celui
du gyroscope (travaux pratiques). Quelle-est la variable qui joue le rôle de la vitesse de précession dans ce
problème ?
Exercice III
On considère un système matériel (Σ) constitué de deux solides homogènes (voir figure 2):
- (S1) : un cerceau de masse m, de centre O1 et de rayon a qui roule sans glisser sur un axe horizontal Oxotout en
restant dans le plan vertical xoOyo.
- (S2) : une barre AB de masse m, de centre O2 dont les extrémités A et B glissent sans frottement sur (S1). La
𝑎
longueur de AB est telle que𝑂1 𝑂2 = 𝑂2 𝐴 = 𝑂2 𝐵 = . On désigne par 𝑅𝑜 (𝑂, 𝑥𝑜 , 𝑦𝑜 , 𝑧𝑜 ) un repère fixe(Galiléen),
√2
𝑅1 (𝑂1 , 𝑖⃗1 , 𝑗⃗1 , 𝑘⃗⃗0 )un repère lié à (S1), et 𝑅2 (𝑂2 , 𝑖⃗2 , 𝑗⃗2 , 𝑘⃗⃗0 )un repère lié à (S2). Les rotations sont repérées par les
angles 𝜃 = (𝑖⃗0 , 𝑖⃗1 ) et 𝜑 = (𝑖⃗0 , 𝑖⃗2 ). On désigne par𝑅 ⃗⃗⃗⃗⃗𝐼 = 𝑇𝑖⃗0 + 𝑁𝑗⃗0 la réaction de l’axe Oxo sur S1 au point de
contact I (I est le point de contact matériel qui appartient à (S1)). Les réactions de (S1) sur (S2) en A et B sont
respectivement 𝑅⃗⃗𝐴 et𝑅⃗⃗𝐵 .
1) Exprimer 𝑅⃗⃗𝐴 et𝑅⃗⃗𝐵 dans la base (𝑖⃗2 , 𝑗⃗2 ) en fonction de‖𝑅⃗⃗𝐴 ‖ 𝑒𝑡 ‖𝑅⃗⃗𝐵 ‖.
2) En utilisant les bases déjà définies, construire des repères principaux d’inertie pour le cerceau en O1 et pour la
barre en O2. Donner la forme des matrices d’inertie (sans les calculer).
3) En posant OI=x, calculer𝑂𝑂 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 , 𝑂𝑂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2 et𝑂𝐺
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , où G est le centre de masse du système (Σ). En déduire𝑣⃗(𝑂1 ⁄𝑅𝑜 ),
𝑣⃗(𝑂2 ⁄𝑅𝑜 )et𝑣⃗(𝐺 ⁄𝑅𝑜 ).
4) En utilisant la condition de roulement sans glissement, trouver la relation entre 𝑥̇ et 𝜃̇ . Exprimer𝑣⃗(𝑂1 ⁄𝑅𝑜 ),
𝑣⃗(𝑂2 ⁄𝑅𝑜 )et𝑣⃗(𝐺 ⁄𝑅𝑜 ) en fonction de 𝜃̇ et𝜑̇ .
5) Calculer les moments cinétiques 𝜎⃗(𝑂1 , 𝑆1 ⁄𝑅𝑜 ) et 𝜎⃗(𝑂2 , 𝑆2 ⁄𝑅𝑜 ) et rappeler les expressions des moments
d’inertie qui interviennent dans leurs expressions. Sans faire les calculs, donner les relations qui permettront de
calculer𝜎⃗(𝑂, (Σ)⁄𝑅𝑜 ).
6) En appliquant le P.F.D à la tige (AB) au point O2, trouver trois équations du mouvement (faire la projection
dans la base (𝑖⃗2 , 𝑗⃗2)).
7) En appliquant le théorème du centre de masse à (Σ) et le théorème du moment cinétique à (S1) seul, trouver
trois équations algébriques du mouvement (faire la projection dans la base (𝑖⃗0 , 𝑗⃗0 )).Les équations établies en 6)
et 7) sont-elle suffisantes pour calculer toutes les inconnues du problème ?
𝑗⃗⃗⃗2⃗ 𝑗𝑜
⃗⃗⃗⃗
yo 𝑖1
⃗⃗⃗
𝑖2
⃗⃗⃗⃗
θ
O1
𝑖𝑜
⃗⃗⃗⃗
B
A O2 xo
O
I Figure 2
Corrigé
Exercice I
1) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐺 = 4𝑎𝑒⃗𝑟 𝑣⃗(𝐺 ⁄𝑅0 ) = 4𝑎𝜔𝑒⃗𝜃
1 0 0
1
3) 𝐼𝐼(𝐺, 𝐷1 ) = 𝑚𝑎2 (0 1 0)
4
0 0 2 (𝑒⃗𝑟 ,𝑒⃗𝜃 ,𝑘⃗⃗0 )
1
⃗⃗⃗(𝐷1 ⁄𝑅0 ) = 𝑚𝑎2 𝜑̇ 𝑘⃗⃗0
𝜎⃗(𝐺, 𝐷1⁄𝑅0 ) = 𝐼𝐼(𝐺, 𝐷1 )Ω
2
1 1 1
⃗⃗⃗(𝐷1⁄𝑅0 ) = 8𝑚𝑎2 𝜔2 + 𝑚𝑎2 𝜑̇ 2
4) 𝐸𝑐 (𝐷1⁄𝑅0 ) = 2 𝑚𝑣⃗ 2 (𝐺 ⁄𝑅0 ) + 2 𝜎⃗(𝐺, 𝐷1⁄𝑅0 )Ω 4
𝒫(𝐹⃗𝑒𝑥𝑡 → 𝐷1⁄𝑅0 ) = 𝑚𝑔⃗ ∙ 𝑣⃗(𝐺 ⁄𝑅0 ) + 𝐹⃗𝐺 ∙ 𝑣⃗(𝐺 ⁄𝑅0 ) + 𝑅⃗⃗𝐼 ∙ 𝑣⃗(𝐼 ∈ 𝐷1 ⁄𝑅0 )
𝒫(𝐹⃗𝑒𝑥𝑡 → 𝐷1⁄𝑅0 ) = 4𝑎𝜔(𝑚𝑔 sin 𝜃 − 𝐹 + 𝑇) − 𝑎𝑇𝜑̇
5) [𝔇(𝐷1⁄𝑅0 )] = [𝐹𝑒𝑥𝑡 → 𝐷1 ]
𝑚𝛾⃗(𝐺 ⁄𝑅0 ) = ∑ 𝐹⃗𝑒𝑥𝑡→𝐷1 = 𝑚𝑔⃗ + 𝐹⃗𝐺 + 𝑅⃗⃗𝐼 (1)
𝑑𝜎⃗(𝐺, 𝐷1⁄𝑅0 )
⃗⃗⃗⃗ (𝐺, 𝐹𝑒𝑥𝑡 → 𝐷1 )
) =ℳ (2)
𝑑𝑡
{ 𝑅 0
(1) nous donne deux équations :
−4𝑚𝑎𝜔2 = −𝑚𝑔 cos 𝜃 + 𝑁 (𝑎)
{
0 = 𝑚𝑔 sin 𝜃 − 𝐹 + 𝑇 (𝑏)
(2) nous donne la troisième équation:
1
𝑚𝑎2 𝜑̈ = −𝑎𝑇 (𝑐)
2
6) Roulement sans glissement 𝑣⃗𝑔 (𝐷1⁄𝐷2 ) = (4𝑎𝜔 − 𝑎𝜑̇ )𝑒⃗𝜃 = ⃗0⃗ donc 𝜑̇ = 4𝜔 = 𝑐𝑜𝑛𝑡
(c) donne T = 0 et (b) donne 𝐹 = 𝑚𝑔 sin 𝜃 = 𝑚𝑔 sin 𝜔𝑡 (a) donne 𝑁 = 𝑚𝑔 cos 𝜔𝑡 − 4𝑚𝑎𝜔2
𝐹⃗1 + 𝐹⃗2 = 0, donc les équations (a) et (b) restent inchangées et l’équation (c) devient :
1
𝑚𝑎2 𝜑̈ = −𝑎𝑇 + 𝑚𝑔𝑎 = 𝑎(𝑚𝑔 − 𝑇) (𝑐′)
2
Exercice II
Le solide traité est (S)=tige+cerceau . Cependant, la masse de la tige est négligeable, donc le centre de masse,
la quantité de mouvement, les moments cinétique et dynamique du solide sont identiques à ceux du cerceau.
⃗⃗(𝐻,𝑆⁄𝑅0 )
𝑑𝜎 𝑎2
𝛿⃗(𝐻, 𝑆⁄𝑅0 ) = ) = 𝑚𝑎2 𝜑̈ 𝑖⃗1 + 𝑚𝑎2 𝜑̇ 𝜃̇ 𝑗⃗1 + 𝑚 ( + 𝑟 2 ) 𝜃̈ 𝑘⃗⃗0
𝑑𝑡 2
2) [𝒟(𝐻)] = { 𝑅0
⃗⃗(𝐴⁄𝑅0 ) = 𝑚𝑟(𝜃̈ 𝑗⃗1 − 𝜃̇ 2 𝑖⃗1 )
𝑚γ
⏟ ⃗ ∙ 𝑣⃗(𝐴⁄𝑅0 ) + 𝑅⃗⃗𝐻 ∙ 𝑣
3) 𝒫(𝐹𝑒𝑥𝑡 → 𝑆/𝑅0 ) = 𝑚𝑔 ⃗(𝐻⁄𝑅0 ) + 𝑅⃗⃗𝐼 ∙ 𝑣⃗(𝐼 ∈ 𝐶 ⁄𝑅0 )
⏟
=0 ⃗⃗
=0
𝑣⃗(𝐼 ∈ 𝑆⁄𝑅0 ) = 𝑣⃗(𝐴⁄𝑅0 ) + Ω ⃗⃗⃗⃗⃗ = (𝑟𝜃̇ + 𝑎𝜑̇ )𝑗⃗1
⃗⃗⃗(𝑆⁄𝑅0 ) ∧ 𝐴𝐼
𝒫(𝐹𝑒𝑥𝑡 → 𝑆/𝑅0 ) = 𝑅⃗⃗𝐼 ∙ 𝑣⃗(𝐼 ∈ 𝑆⁄𝑅0 ) = 𝑇(𝑟𝜃̇ + 𝑎𝜑̇ )
8) Le disque ne touche pas le plan donc T=N = 0. (d) et (f) impliquent que 𝜑̇ = 𝑐𝑠𝑡𝑒 et 𝜃̇ = 𝑐𝑠𝑡𝑒 et elles sont
reliées par la relation donnée par (e) : 𝜑̇ 𝜃̇ = 𝑟𝑔/𝑎2 qui représente la loi fondamentale de l’effet
gyroscopique.𝜃̇ = 𝜔𝑝 : est la vitesse angulaire de précession.
Exercice III
1) AB glisse sans frottement sur le cerceau. Donc 𝑅⃗⃗𝐴 à la tangente au cerceau au point A. 𝑅⃗⃗𝐴 est porté par la
𝜋 𝜋 ⃗⃗𝐴 ‖
‖𝑅
droite passant par A et O1 𝑅⃗⃗𝐴 = ‖𝑅⃗⃗𝐴 ‖ (cos 4 𝑖⃗2 + sin 4 𝑗⃗2 ) = (𝑖⃗2 + 𝑗⃗2 )
√2
𝜋 𝜋 ‖𝑅 ‖ ⃗⃗
même raisonnement 𝑅⃗⃗𝐵 = ‖𝑅⃗⃗𝐵 ‖ (− cos 4 𝑖⃗2 + sin 4 𝑗⃗2 ) = 𝐵2 (−𝑖⃗2 + 𝑗⃗2 )
√
2) Le repère R1 est principal d’inertie pour le cerceau. La matrice d’inertie de (S1) dans R1 est :
𝐴1 0 0
)
𝐼𝐼(𝑂1 , 𝑆1 = ( 0 𝐵1 0 )
0 0 𝐶1 (𝑖⃗⃗⃗⃗,𝑗 1 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1 ⃗⃗⃗⃗,𝑘 𝑜)
Le repère R2 est principal d’inertie pour la barre AB. La matrice associe à (S2) dans R2 est :
𝐴2 0 0
𝐼𝐼(𝑂2 , 𝑆2 ) = ( 0 𝐵2 0 )
0 0 𝐶2 (𝑖⃗⃗⃗⃗,𝑗2 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2 ⃗⃗⃗⃗,𝑘 𝑜)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 = 𝑂𝐼
3) 𝑂𝑂 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐼𝑂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 = 𝑥𝑖⃗0 + 𝑎𝑗⃗0
𝑎 cos 𝜑
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑂2 = 𝑂𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼𝑂1 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂1 𝑂2 = (𝑥 + sin 𝜑) 𝑖⃗0 + 𝑎 (1 − ) 𝑗⃗0
√2 √2
Le centre de masse ,G, du système est donné par :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑚𝑂𝑂
2𝑚𝑂𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 + 𝑚𝑂𝑂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑂 +𝑂𝑂 𝑎 cos 𝜑
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐺 = 1 2 2 = (𝑥 + 2 2 sin 𝜑) 𝑖⃗0 + 𝑎 (1 − 2 2 ) 𝑗⃗0 (G = milieu du segment 𝑂1 𝑂2 )
√ √
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂𝑂 1
𝑣⃗(𝑂1 ⁄𝑅0 ) = 𝑑𝑡 𝑅0
) = 𝑥̇ 𝑖⃗0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂𝑂 2 𝑎 𝑎
𝑣⃗(𝑂2 ⁄𝑅0 ) = 𝑑𝑡 𝑅0
) = (𝑥̇ + 𝜑̇ cos 𝜑) 𝑖⃗0 + 𝜑̇ sin 𝜑 𝑗⃗0
√2 √2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂𝐺 𝑎 𝑎
𝑣⃗(𝐺 ⁄𝑅0 ) = 𝑑𝑡 𝑅0
) = (𝑥̇ + 2 𝜑̇ cos 𝜑) 𝑖⃗0 + 2 𝜑̇ sin 𝜑 𝑗⃗0
√2 √2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂 1 𝑂2 𝑎 𝑎 𝑎
𝑣⃗(𝑂2 ⁄𝑅𝑜 ) = 𝑣⃗(𝑂1 ⁄𝑅𝑜 ) + = −𝑎𝜃̇ ⃗⃗⃗⃗
𝑖0 + 𝜑̇ ⃗⃗⃗⃗
𝑖2 = (−𝑎𝜃̇ + 𝜑̇ 𝑐𝑜𝑠𝜑) ⃗⃗⃗⃗
𝑖0 + 𝜑̇ 𝑠𝑖𝑛𝜑𝑗⃗⃗⃗0⃗
𝑑𝑡/𝑅𝑜 √2 √2 √2
𝜃̇ 𝜑̇
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂 1 𝑂2 ∧ 𝑚𝑣⃗(𝑂2 ⁄𝑅𝑜 ) = 𝑚𝑎2 (− 𝑐𝑜𝑠𝜑 ⃗⃗⃗⃗⃗0
+ )𝑘
√2 2
2 𝜃̇ 2 𝑐𝑜𝑠𝜑
𝜎⃗(𝑂1 , 𝑆2 ⁄𝑅𝑜 ) = 𝑚𝑎2 (3 𝜑̇ − ⃗⃗⃗⃗⃗0
𝑐𝑜𝑠𝜑) 𝑘 et 𝜎⃗(𝑂1 , Σ⁄𝑅𝑜 ) = 𝑚𝑎2 [3 𝜑̇ + 𝜃̇ (1 − ⃗⃗⃗⃗⃗0
)] 𝑘
√2 √2
𝑎√2 ⃗⃗𝐴 ‖
‖𝑅 ⃗⃗𝐵 ‖
‖𝑅
𝑚 2
𝜑̈ − 𝑚𝑎𝜃̈ 𝑐𝑜𝑠𝜑 = − − 𝑚𝑔𝑠𝑖𝑛𝜑 (1)
√2 √2
𝑎 √2 2 ⃗⃗𝐴 ‖
‖𝑅 ⃗⃗𝐵 ‖
‖𝑅
𝑚 𝜑̇ + 𝑚𝑎𝜃̈ 𝑠𝑖𝑛𝜑 = + − 𝑚𝑔𝑐𝑜𝑠𝜑 (2)
2 √2 √2
𝑚𝑎2 𝑎
𝜑̈ = (‖⃗𝑅⃗𝐴 ‖ − ‖⃗𝑅⃗𝐵 ‖) (3)
6 2
Nous avons établi 6 équations et nous avons 6 inconnues (𝜃, 𝜑, ‖𝑅⃗⃗𝐴 ‖, ‖𝑅⃗⃗𝐵 ‖, 𝑇, 𝑁) , donc les équations établies sont
suffisantes pour résoudre ce problème.
8)
a)
𝐸𝑐 (Σ⁄𝑅𝑜 ) = 𝐸𝑐 (𝑆1 ⁄𝑅𝑜 ) + 𝐸𝑐 (𝑆2 ⁄𝑅𝑜 )
𝑂1 est le centre de masse de S1, donc :
1 1
𝐸𝑐 (𝑆1 ⁄𝑅𝑜 ) = 𝑚𝑣⃗ 2 (𝑂1 ⁄𝑅𝑜 ) + ⃗Ω ⃗⃗(𝑆1 ⁄𝑅𝑜 ) ∙ 𝜎⃗(𝑂1 , 𝑆1 ⁄𝑅𝑜 ) = 𝑚𝑎2 𝜃̇ 2
2 2
𝑂2 est le centre de masse de S2, donc :
1 1
𝐸𝑐 (𝑆2 ⁄𝑅𝑜 ) = 𝑚𝑣⃗ 2 (𝑂2 ⁄𝑅𝑜 ) + ⃗Ω⃗⃗(𝑆2 ⁄𝑅𝑜 ) ∙ 𝜎⃗(𝑂2 , 𝑆2 ⁄𝑅𝑜 ) = 1 𝑚𝑎2 [𝜃̇ 2 + 2 𝜑̇ 2 − √2𝜑̇ 𝜃̇ 𝑐𝑜𝑠𝜑]
2 2 2 3
1 2 2
D’où 𝐸𝑐 (Σ⁄𝑅𝑜 ) = 2
𝑚𝑎2 [3𝜃̇ 2 + 3
𝜑̇ − √2𝜑̇ 𝜃̇ 𝑐𝑜𝑠𝜑]
b) La tige (AB) est un solide , donc on calcule la puissance des forces extérieures :
𝒫(ℱ → 𝑆2 ⁄𝑅𝑜 ) = 𝑅 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴∙𝑣⃗(𝐴 ∈ 𝑆2 ⁄𝑅𝑜 ) + 𝑅 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵∙𝑣⃗(𝐵 ∈ 𝑆2 ⁄𝑅𝑜 ) + 𝑚𝑔
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ 𝑣⃗(𝑂2 ⁄𝑅𝑜 )
𝑣⃗(𝐴 ∈ 𝑆2 ⁄𝑅𝑜 ) = 𝑣⃗(𝑂2 ⁄𝑅𝑜 ) + Ω ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗(𝑆2 ⁄𝑅0 ) ∧ 𝑂 2𝐴
𝑣⃗(𝐵 ∈ 𝑆2 ⁄𝑅𝑜 ) = 𝑣⃗(𝑂2 ⁄𝑅𝑜 ) + Ω⃗⃗⃗(𝑆2 ⁄𝑅0 ) ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂2 𝐵
𝑎
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂2 𝐵 = −𝑂 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2𝐴 = 𝑖2 ; 𝑘⃗⃗𝑜 ∧ ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ 𝑖2 = 𝑗⃗⃗⃗2⃗
√2
𝑎 𝑎 𝑎 𝑎
𝑣⃗(𝐴 ∈ 𝑆2 ⁄𝑅𝑜 ) = −𝑎𝜃̇ ⃗⃗⃗⃗
𝑖0 + 𝑖2 − 2 𝜑̇ 𝑗⃗⃗⃗2⃗ = (−𝑎𝜃̇ 𝑐𝑜𝑠𝜑 + 2 𝜑̇ ) ⃗⃗⃗⃗
𝜑̇ ⃗⃗⃗⃗ 𝑖2 + (𝑎𝜃̇ 𝑠𝑖𝑛𝜑 − 2 𝜑̇ )𝑗⃗⃗⃗2⃗
√2 √ √ √
𝑎 𝑎 𝑎 𝑎
𝑣⃗(𝐵 ∈ 𝑆2 ⁄𝑅𝑜 ) = −𝑎𝜃̇⃗⃗⃗⃗
𝑖0 + 𝑖2 + 2 𝜑̇ ⃗⃗𝑗⃗2⃗ = (−𝑎𝜃̇ 𝑐𝑜𝑠𝜑 + 2 𝜑̇ ) ⃗⃗⃗⃗
𝜑̇ ⃗⃗⃗⃗ 𝑖2 + (𝑎𝜃̇ 𝑠𝑖𝑛𝜑 + 2 𝜑̇ )𝑗⃗⃗⃗2⃗
√2 √ √ √
𝑎
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ 𝑣⃗(𝑂2 ⁄𝑅𝑜 ) = −𝑚𝑔
𝑚𝑔 𝜑̇ 𝑠𝑖𝑛𝜑
√2
‖𝑅 ‖ ⃗⃗ 𝑎 ⃗⃗ ‖
‖𝑅 𝑎 𝑎𝜃̇‖𝑅
⃗⃗𝐴 ‖
𝑅𝐴 ∙ 𝑣⃗(𝐴 ∈ 𝑆2 ⁄𝑅𝑜 ) = 𝐴2 (−𝑎𝜃̇ 𝑐𝑜𝑠𝜑 +
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝜑̇ ) + 𝐴2 (𝑎𝜃̇ 𝑠𝑖𝑛𝜑 − 𝜑̇ ) = (𝑠𝑖𝑛𝜑 − 𝑐𝑜𝑠𝜑)
√ √2 √ √2 √2
‖𝑅⃗⃗𝐵 ‖ 𝑎 ‖𝑅⃗⃗𝐵 ‖ 𝑎 𝑎𝜃̇ ‖𝑅⃗⃗𝐵 ‖
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅𝐵 ∙ 𝑣⃗(𝐵 ∈ 𝑆2 ⁄𝑅𝑜 ) = − (−𝑎𝜃̇ 𝑐𝑜𝑠𝜑 + 𝜑̇ ) + (𝑎𝜃̇ 𝑠𝑖𝑛𝜑 + 𝜑̇ ) = (𝑠𝑖𝑛𝜑 + 𝑐𝑜𝑠𝜑)
√2 √2 √2 √2 √2
𝑎 ̇ ⃗⃗
𝑎𝜃 ‖𝑅𝐴 ‖ ̇
𝑎𝜃 ‖𝑅⃗⃗𝐵 ‖ 𝑎𝜃̇ ‖𝑅⃗⃗𝐴 ‖ 𝑎𝜃̇ ‖𝑅⃗⃗𝐵 ‖
𝒫(ℱ → 𝑆2 ⁄𝑅𝑜 ) = (−𝑚𝑔 𝜑̇ + + ) 𝑠𝑖𝑛𝜑 + (− + )𝑐𝑜𝑠𝜑)
√2 √2 √2 √2 √2
Le système (Σ) n’est pas un solide, donc on calcule la puissance des forces extérieures et la puissance des forces
intérieures:
𝒫(ℱ → Σ⁄𝑅𝑜 ) = 𝒫(ℱ𝑒𝑥𝑡 → Σ⁄𝑅𝑜 ) + 𝒫(ℱ𝑖𝑛𝑡 → Σ⁄𝑅𝑜 )
𝒫(ℱ𝑒𝑥𝑡 → Σ⁄𝑅𝑜 ) = 𝒫(𝑃 ⃗⃗⃗⃗1 ⁄𝑅𝑜 ) + 𝒫(𝑃
⃗⃗⃗⃗⃗2 ⁄𝑅𝑜 ) + +𝒫(𝑅
⃗⃗⃗⃗⃗𝐼 ⁄𝑅𝑜 )
⃗⃗⃗⃗1 ⁄𝑅𝑜 ) = 𝑚𝑔
𝒫(𝑃 ⃗⃗⃗⃗1 est le poids de 𝑆1 )
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ 𝑣⃗(𝑂1 ⁄𝑅𝑜 ) = 0 (𝑃
⃗⃗⃗⃗⃗𝐼 ⁄𝑅𝑜 ) = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝒫(𝑅 𝑅𝐼 ∙ 𝑣⃗(𝐼 ∈ 𝑆1⁄𝑅𝑜 ) = 0 car ⃗⃗⃗⃗⃗(𝑆 𝑣𝑔 1 ⁄𝑅𝑜 ) = 𝑣⃗(𝐼 ∈ 𝑆1 ⁄𝑅𝑜 ) = 0
𝑎
⃗⃗⃗⃗⃗2 ⁄𝑅𝑜 ) = 𝑚𝑔
𝒫(𝑃 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ 𝑣⃗(𝑂2 ⁄𝑅𝑜 ) = −𝑚𝑔 𝜑̇ 𝑠𝑖𝑛𝜑 ⃗⃗⃗⃗⃗2 est le poids de 𝑆2 )
(𝑃
√2
c)
* Théorème de l’énergie cinétique appliqué à Σ :
𝑑𝐸𝑐 (Σ⁄𝑅𝑜 )
= 𝒫(ℱ → Σ⁄𝑅𝑜 ) , donc :
𝑑𝑡
1 4 𝑎
2
𝑚𝑎2 (6𝜃̇ 𝜃̈ + 3
𝜑̇ 𝜑̈ − √2𝜑̈ 𝜃̇ 𝑐𝑜𝑠𝜑 − √2𝜑̇ 𝜃̈ 𝑐𝑜𝑠𝜑 + √2𝜃̇ 𝜑̇ 2 𝑐𝑜𝑠𝜑) = −𝑚𝑔 𝜑̇ 𝑠𝑖𝑛𝜑 (7)
√2
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝐸𝑝 (𝑃 2) 𝑎 𝑎
On peut calculer l’énergie potentielle de ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃2 : 𝑑𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗2 ⁄𝑅𝑜 ) = 𝑚𝑔
= −𝒫(𝑃 𝜑̇ 𝑠𝑖𝑛𝜑, ⃗⃗⃗⃗⃗2 )=−𝑚𝑔
donc 𝐸𝑝 (𝑃 𝑐𝑜𝑠𝜑
√2 √2
Et puisque les autres forces ne travaillent pas, on peut mettre l’équation précédente sous la forme :
𝐸𝑚 (Σ⁄𝑅𝑜 ) = 𝐸𝑐 (Σ⁄𝑅𝑜 ) + 𝐸𝑝 (𝑃 ⃗⃗⃗⃗⃗2 ) = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 (la constante est déterminée par les conditions initiales). Cette
équation donne :
1 2 𝑎
2
𝑚𝑎2 [3𝜃̇ 2 + 𝜑̇ 2 − √2𝜑̇ 𝜃̇ 𝑐𝑜𝑠𝜑] − 𝑚𝑔 𝑐𝑜𝑠𝜑 = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 (7′)
3 √2
* Théorème de l’énergie cinétique appliqué à S2 :
𝑑𝐸𝑐 (S2 ⁄𝑅𝑜 )
𝑑𝑡
= 𝒫(ℱ → S2⁄𝑅𝑜 ) , donc
1 4 𝑎 𝑎𝜃̇‖𝑅
⃗⃗𝐴 ‖ 𝑎𝜃̇ ‖𝑅
⃗⃗𝐵 ‖
2
𝑚𝑎2 (2𝜃̇ 𝜃̈ + 3 𝜑̇ 𝜑̈ − √2𝜑̈ 𝜃̇ 𝑐𝑜𝑠𝜑 − √2𝜑̇ 𝜃̈ 𝑐𝑜𝑠𝜑 + √2𝜃̇ 𝜑̇ 2 𝑐𝑜𝑠𝜑) = (−𝑚𝑔 𝜑̇ + + ) 𝑠𝑖𝑛𝜑 +
√2 √2 √2
𝑎𝜃̇‖𝑅
⃗⃗𝐴 ‖ 𝑎𝜃̇‖𝑅⃗⃗𝐵 ‖
(− + )𝑐𝑜𝑠𝜑) (8)
√2 √2
Les réactions 𝑅⃗⃗𝐴 𝑒𝑡 𝑅⃗⃗𝐵 ne sont pas conservatives, donc l’énergie mécanique de S2 est :
𝐸𝑚 (S2⁄𝑅𝑜 ) = 𝐸𝑐 (S2⁄𝑅𝑜 ) + 𝐸𝑝 (𝑃 ⃗⃗⃗⃗⃗2 )
Les réactions 𝑅⃗⃗𝐴 𝑒𝑡 𝑅⃗⃗𝐵 travaillent, donc 𝐸𝑚 (S2⁄𝑅𝑜 ) n’est pas constante :
𝑑𝐸𝑚 (S2⁄𝑅𝑜 )
𝑑𝑡
= ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅𝐴 ∙ 𝑣⃗(𝐴 ∈ 𝑆2 ⁄𝑅𝑜 ) + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅𝐵 ∙ 𝑣⃗(𝐵 ∈ 𝑆2 ⁄𝑅𝑜 ) ; cette équation n’est autre que l’équation (8)
L’équation (7) n’est autre que la dérivée de (7′ ) par rapport au temps. De plus les équations (7) et (8) peuvent être
déduites des équations (1) à (6) à l’aide des combinaisons et des multiplications par des groupements appropriés.
Donc ce système n’admet que 6 équations.