Déontologie Original
Déontologie Original
Déontologie Original
1
PLAN
Introduction
1- Importance et objectifs
2- Facteurs
1- Limites
2- Sanctions
Conclusion
2
INTRODUCTION
Dans le sens courant, la déontologie renvoie aux obligations que des personnes sont
tenues de respecter dans leur travail. Il peut s'agir de travailleurs d’une même
profession, comme les enseignants ou les ingénieurs; de gens exerçant des fonctions
professionnelles semblables, comme les élus municipaux; ou encore de travailleurs
d’un même secteur, comme le secteur bancaire. En d'autres termes, la déontologie,
c'est ce que la profession m'impose de faire.Comme les règles de droit, les règles
3
déontologiques s'appliquent de manière identique à tous les membres du groupe, dans
toutes les situations de la pratique. Ces règles sont consignées dans un code nommé "
code déontologique" ou " morale professionnelle" .Une autorité est chargée de le faire
respecter et d'imposer des sanctions en cas de dérogation.
Le terme «bancaire» , mot adjectival dérivé de " banque "designe donc tout ce qui est
relatif à la banque.
Ainsi la déontologie bancaire est l'ensemble des principes éthiques, des normes de
conduite et des règles professionnelles auxquels les institutions financières et leurs
employés doivent adhérer. Autrement dit , c'est ce qu'imposent les métiers de banque à
tous banquiers ; ce sont les devoirs des banquiers envers la profession. La déontologie
bancaire vise à promouvoir l'intégrité, la transparence, l'éthique et la responsabilité dans
les opérations bancaires. Elle englobe des domaines tels que:
4
renseignements personnels et le droit à la vie privée de ses clients et se conforme pour
ce faire à la Loi.
– L'intégrité : Tout employé doit, dans le cadre de ses activités professionnelles, agir
dans l’intérêt de la banque , ne pas la priver de l’avantage conféré par ses compétences
et capacités, s’abstenir de déclarer tout fait ou propos avec l’intention malveillante de
discréditer l’organisation, porter atteinte à sa crédibilité ou ternir son image ou sa
réputation auprès de sa clientèle, de ses partenaires et du public en général. Il doit éviter
tout comportement incompatible avec les exigences de sa fonction, notamment : en
évitant de prendre part, directement ou indirectement, à des activités pouvant porter
5
préjudice aux intérêts, à l’image ou à la réputation de l’organisation;en utilisant le nom,
la marque de commerce et toute autre forme de propriété intellectuelle de la société
exclusivement pour des fins d’affaires et en conformité avec les normes applicables en
cette matière;en signalant, conformément à la politique de dénonciation, tout acte
illégal ou frauduleux ou tout fait, geste, circonstance ou action pouvant porter atteinte
aux intérêts et à la réputation de l’organisation; en collaborant et en ne divulguant pas à
des tiers une implication dans une enquête interne, réglementaire ou judiciaire, relative
aux affaires de l’organisation. La loyauté envers la banque doit régir le comportement
des employés et contribuer à préserver ses biens et actifs. Cette obligation subsiste au-
delà de la cessation de l’emploi au sein de l’organisation.
–la gestion des conflits d'intérêts: Une situation de conflits d'intérêts peut notamment
naître lorsqu'un collaborateur ou l'un de ses proches , a des intérêts directs ou indirects
dans une entreprise cliente de la banque ou lorsqu'il en est mandataire. Ces situations
génératrices de risques , tant pour le collaborateur que pour la banque, doivent être
évitées ou si cela n'est pas possible, signalées à la hiérarchie. Chaque collaborateur
s'abstient d'entretenir avec les clients, partenaires et fournisseurs des relations
personnelles qui contreviendraient à des devoirs professionnels ou le mettraient en
situation de conflit d'intérêt. Le cas échéant, il déclare à sa hiérarchie les conflits
d'intérêts auxquels il pourrait se trouver soumis . Tout collaborateur doit éviter que son
intérêt personnel ou celui de ses proches entre en contradiction avec l'intérêt de la
banque. Tout collaborateur doit éviter toute prise d'intérêt chez un concurrent , un
fournisseur ou un client sauf autorisation préalable et écrite de sa hiérarchie
6
–La déclaration de soupçon est un simple constat factuel qui n’entraîne pas de
jugement de la part de la banque. La déclaration doit être faite de bonne foi, le soupçon
doit être étayé et documenté. La banque doit s’assurer que l’opération est cohérente
avec la connaissance qu’elle a de vous et qu’elle :z ne constitue pas une opération de
blanchiment ou de financement du terrorisme ;ne viole pas une mesure d’embargo ; ne
concerne pas une personne faisant l’objet de gel des avoirs.La banque peut ainsi vous
demander de lui fournir : des explications concernant une opération : sa justification
économique, la provenance et la destination des fonds, l’identité de l’émetteur ou du
bénéficiaire de l’opération, l’identité du bénéficiaire réel de l’opération (lorsqu’il apparaît
que l’opération a en fait été réalisée pour le compte d’un tiers) ;z des justificatifs pour
appuyer ces explications : ils dépendent du contexte de l’opération. Il peut s’agir par
exemple d’un contrat de vente d’un bien immobilier, d’un acte de donation, d’un
procèsverbal d’assemblée générale de société actant le versement de dividendes, de
primes, d’une cession de parts sociales…
La déontologie Bancaire vise à garantir que les banques agissent de manière éthique,
dans l'intérêt de leurs clients et dans le respect des normes légales et éthiques. Au
cœur de la déontologie bancaire traditionnelle figure depuis bien longtemps le secret
professionnel, règle commune avec les déontologies classiques de professions
libérales en ce qu'on y retrouve un fondement moral en partie similaire et un besoin très
fort de créer la confiance.
7
caractérisées par un manque de transparence et des risques élevés.
– En 1933 : Aux États-Unis, la loi Glass-Steagall a été adoptée pour séparer les activités
bancaires commerciales des activités de courtage et d'investissement, dans le but de
protéger les intérêts des déposants. Cette loi peut être considérée comme l'un des
premiers grands efforts réglementaires visant à instaurer une certaine éthique bancaire.
– Années 2000 : Les débuts du 21e siècle ont été marqués par des crises financières
mondiales, notamment la crise des subprimes de 2008. Ces crises ont souligné la
nécessité d'une réglementation renforcée et de normes éthiques plus strictes pour
prévenir les pratiques irresponsables.
–2010s : Après la crise financière de 2008, de nombreuses juridictions ont renforcé leur
réglementation bancaire et ont imposé des exigences plus strictes en matière de
transparence, de gestion des risques et de conformité.
L'histoire de la déontologie bancaire reflète les défis auxquels le secteur financier a été
confronté au fil des décennies et l'importance croissante de l'éthique, de la
responsabilité et de la réglementation pour maintenir la stabilité et la confiance dans le
système financier.
1- Importance et objectifs
La déontologie revêt une grande importance dans les métiers de la banque pour
8
plusieurs raisons essentielles :
– Confiance du public : Les banques gèrent l'argent des clients et jouent un rôle crucial
dans l'économie. La confiance du public est un élément clé de leur succès, et la
déontologie est un moyen de gagner et de maintenir cette confiance.
–Protection des intérêts des clients : Les banques ont une obligation fiduciaire envers
leurs clients. Les règles déontologiques garantissent que les intérêts des clients sont
placés en premier lieu, notamment en évitant les conflits d'intérêts et en garantissant la
confidentialité des informations personnelles.
–Prévention des abus : La déontologie bancaire contribue à prévenir les abus, les
fraudes, les comportements non éthiques et les pratiques commerciales trompeuses.
Elle protège ainsi les clients contre les pratiques préjudiciables.
En résumé, la déontologie est essentielle dans les métiers de la banque pour garantir la
confiance du public, protéger les intérêts des clients, maintenir la stabilité financière et
favoriser des pratiques commerciales éthiques. Elle est cruciale pour le bon
fonctionnement du secteur financier et pour répondre aux attentes de la société en
matière de responsabilité et d'éthique.
9
Au nombre des objectifs de la déontologie bancaire , on a :
–Protéger les intérêts des clients : L'objectif principal est d'assurer que les intérêts des
clients sont toujours placés en premier. Cela inclut la protection de leur argent, la
confidentialité de leurs informations personnelles et la fourniture de conseils financiers
éthiques et appropriés.
– Conformité aux réglementations : Les règles déontologiques visent à garantir que les
banques respectent les lois et réglementations financières en vigueur. Cela aide à éviter
des sanctions légales et des conséquences négatives pour l'institution.
–Prévenir les abus financiers : Les règles déontologiques visent à prévenir les abus
financiers, la fraude et les pratiques commerciales préjudiciables pour les clients et
pour l'ensemble du système financier.
10
externes. Voici quelques-uns des principaux facteurs qui façonnent la déontologie dans
le secteur bancaire :
– Pression de l'opinion publique : L'opinion publique joue un rôle clé en incitant les
banques à adopter des pratiques éthiques. Les réactions du public face aux scandales
financiers, aux abus bancaires ou à d'autres comportements non éthiques peuvent
influencer les décisions des banques.
– Leadership et direction : Les dirigeants et les cadres supérieurs des banques jouent
un rôle crucial en fixant l'exemple et en définissant les priorités éthiques. Le leadership
peut influencer la culture déontologique de l'organisation.
11
– Évolutions sociétales : Les évolutions sociales, telles que les préoccupations
environnementales et sociales, influencent la déontologie en encourageant les banques
à prendre en compte des considérations éthiques plus larges dans leurs opérations.
Les règles déontologiques de la banque et les règles juridiques sont deux types de
normes qui régissent le comportement des personnel des banques, mais elles diffèrent
dans leur nature et leur application.
- Règles juridiques : Ce sont des normes établies par des lois, des règlements, des
arrêtés, etc., qui ont force de loi. Elles sont émises par les gouvernements ou les
autorités compétentes et sont contraignantes. Le non-respect des règles juridiques
peut entraîner des sanctions légales. Par ailleurs, Les règles déontologiques bancaires
peuvent se chevaucher avec les règles juridiques. Parfois, les codes de déontologie
incorporent des exigences légales et vont au-delà pour établir des normes éthiques plus
strictes par exemple la lutte contre la corruption.. En d'autres termes, le respect des
règles déontologiques bancaires est un minimum requis pour tout banquier mais se
conformer aux lois est obligatoire. Les banquiers peuvent être soumis à la fois à des
règles juridiques et déontologiques qui constituent juste un complément aux premières
citées..Le respect des règles déontologiques est généralement une question d'éthique
et de professionnalisme.
De fait, la déontologie peut être analysée à partir du droit.. On pourrait par exemple
considérer qu’il existe des déontologies « fortes » et des déontologies « faibles » en
fonction de la source juridique qui les reconnaît et leur confère autorité. La déontologie
bancaire est une déontologie faible puisque son code de déontologie n'est pas un
décret pris en Conseil d’Etat( gouvernement) mais rédigé par les banques elles mêmes
avec l'approbation d'experts en réglementation financière, des juristes et parfois avec
12
l'approbation des autorités de régulation financière( Dans l'espace UEMOA, c'est la
BCEAO) .
– L'UEMOA émet des réglementations financières communes qui s'appliquent aux huit
pays membres. Ces réglementations comprennent des normes de conduite pour les
institutions financières, des exigences de transparence et de gestion des risques. Elles
jouent un rôle clé dans l'établissement de normes déontologiques au niveau régional..
Elle dispose d'une autorité régionale de régulation, la Commission Bancaire de l'UEMOA
(CB-UEMOA), qui supervise les activités des établissements de crédit et veille au
respect des normes prudentielles et déontologiques. Cette autorité contribue à garantir
la stabilité financière et l'intégrité des institutions bancaires de la région. De plus Les
banques de la région UEMOA sont souvent tenues de se conformer aux normes
internationales telles que les Principes de Bâle, qui fixent des standards mondiaux en
matière de gestion des risques et de capital. Cela contribue à l'harmonisation des
pratiques déontologiques avec des normes internationales.
Aussi les normes déontologiques bancaires dans l'espace UEMOA incluent également
des mesures strictes pour lutter contre le blanchiment d'argent et le financement du
terrorisme, conformément aux directives du GAFI (Groupe d'Action Financière).Elles
incluent également des dispositions pour la protection des consommateurs de services
bancaires, notamment des exigences en matière de divulgation d'informations, de
respect des droits des clients et de résolution des litiges. Aussi elles s'adaptent aux
évolutions régionales et internationales. Elles tiennent compte des innovations
technologiques, des besoins du marché financier et des préoccupations sociales.
Par ailleurs il existe une association professionnelle des banques dans les pays de
membres de l'UEMOA ( APBEF-BENIN dans le cas du Bénin ) dont la principale mission
est défendre les intérêts de la profession bancaire dans chaque pays. Au Bénin ,
l'APBEF-BENIN ,par ses avis portant sur les questions relatives aux activités bancaires,
propose à ses membres des lignes de conduite à suivre dans l'intérêt du secteur
bancaire.
13
banques d'épargne entendent respecter dans leurs relations avec les particuliers. Ce
code se veut définir l'état d'esprit, l'attitude correcte que les banques veulent adopter à
l'égard de leurs clients. Il constitue une norme minimale pour toutes les banques;
chacune d'elles peut en outre prévoir des normes de qualité plus concrètes ou plus
précises pour sa clientèle propre. Il définit, en premier lieu, les sept principes de base
d'une bonne conduite du banquier, à savoir :
• le dialogue
• la discrétion et la confidentialité
• compétence et savoir-faire
• la sécurité et la fiabilité
Ces principes sont suivis de dispositions concernant les paiements, l'épargne et les
placements, les crédits, les assurances et la banque à distance. Ce code de bonne
conduite offre l'intérêt non seulement de formuler d'une manière structurée et
accessible à tous les engagements des banques à l'égard de leurs clients particuliers
mais aussi de rappeler à ceux-ci les règles de conduite à suivre notamment en matière
d'informations à fournir ou de précautions à prendre quant à la conservation des
moyens de paiement.
Sur la base des normes déontologiques établies par les autorités de régulation, chaque
banque a l'obligation d'établir un code déontologique. L'application de ce dernier est
surveillée par un organe spécial de la banque nommé : LA CONFORMITÉ. La fonction de
contrôle de la conformité est apparue dans le secteur financier à la fin des années 80
dans les pays anglo saxons. La fréquence des affaires imputables pour une grande
partie à un non-respect ou à une maîtrise insuffisante de la législation ou de la
réglementation ainsi que les coûts externes financiers et de réputation de ces
événements imposent aux banques et aux régulateurs de réfléchir aux moyens de
renforcement des politiques mises en place pour la maîtrise des risques.La survenance
au cours des dernières années de plusieurs scandales financiers, d’une grande ampleur,
a été derrière une volonté ferme des régulateurs de renforcer leurs exigences afin de
garantir autant que possible l’intégrité du système financier.C’est ainsi qu’a vu le jour
officiellement la fonction de contrôle de la conformité dans le cadre des
14
recommandations du Comité de Bâle en octobre 2003 suite à une réflexion engagée au
niveau international par ce dernier dans le but de mieux appréhender les risques de
crédit et de marché dans le calcul des exigences de fonds propres et de formuler des
propositions spécifiques quant aux modalités de contrôle du risque de non-conformité
Agir en conformité consiste à connaître les règles émises par les régulateurs et à les
respecter. Pour que tous les collaborateurs de la banque puissent agir en conformité,
les règles doivent être exprimées de façon claire et simple et chacun doit être
sensibilisé et formé.Les règles visent à assurer la transparence de la relation de la
banque vis-à-vis de ses clients et de ses superviseurs, ainsi que son intégrité. La
conformité est donc le socle de la confiance entre la banque et ses parties.
- La déontologie professionnelle
- La gouvernance d’entreprise
- La prévention de la fraude
- La sécurité financière
- La veille au respect des valeurs et règles de bonne conduite prévues par le code de
d’éthique.
Le Know Your Customer (KYC) correspond à l'ensemble des obligations portées par les
organismes financiers concernant la connaissance qu'ils doivent avoir de leurs clients.
15
Le KYC s'articule autour de l'identification proprement dite du client, de la connaissance
globale de ses caractéristiques (activité, origine des fonds, etc.), de l'actualisation de
ces informations et de la mise en œuvre d'une vigilance adaptée à ces éléments.
La Conformité des banques doit veiller à ce que les principes inscrits dans le code de
conduite afin de lutter contre la corruption sont respectés
16
des établissements de crédit dans la région ( Confère Section 9 , Art 30 sur le cadre
institutionnel de la BCEAO)
–Les lois nationales : Chaque pays membre de l'UEMOA dispose de ses propres lois
régissant le secteur bancaire, qui peuvent compléter les textes réglementaires de
l'UEMOA. Ces lois font également partie des références en matière de déontologie
bancaire dans l'espace UEMOA. Au Bénin c'est la loi nº2012-24 du 24 juillet 2012
portant règlementation bancaire ( L'article 30 parle du secret professionnel)
–des accords du comité de Bâle dont Bâle I , Bâle 2 et Bâle 3 . Les accords de Bâle I ont
été introduits en 1988 et ont établi des exigences minimales en matière de fonds
propres que les banques doivent détenir en fonction des risques associés à leurs
actifs.Les accords de Bâle II, publiés en 2004, ont introduit des normes plus détaillées
pour l'évaluation des risques bancaires, notamment le risque de crédit, le risque
17
opérationnel et le risque de marché.Les accords de Bâle III, publiés en 2010, ont
renforcé les exigences de fonds propres des banques, introduisent un coussin de
conservation de capital, des normes de liquidité plus strictes et un cadre pour gérer le
risque systémique
1- Limites
18
– Autorégulation : Les codes de conduite déontologique sont souvent élaborés par
l'industrie bancaire elle-même. Cela peut conduire à des conflits d'intérêts potentiels,
car les banques peuvent être réticentes à adopter des normes déontologiques strictes
qui pourraient limiter leurs bénéfices.
–Conflits d'intérêts : Les banques peuvent être confrontées à des conflits d'intérêts
entre les intérêts de leurs clients et les objectifs commerciaux. La gestion de ces
conflits est un défi constant dans le respect de la déontologie.
–Variation internationale : Les normes déontologiques peuvent varier d'un pays à l'autre,
ce qui peut rendre difficile la comparaison et l'évaluation des pratiques des banques
dans un contexte mondial.
–Évolution des risques : Les risques financiers évoluent constamment, ce qui nécessite
des mises à jour fréquentes des normes déontologiques pour s'adapter à ces nouveaux
défis.
19
règles.
Malgré ces limites, la déontologie bancaire reste cruciale pour promouvoir l'intégrité, la
confiance du public et la stabilité du système financier. Les régulateurs, les banques et
les organismes de régulation cherchent constamment à renforcer les normes
déontologiques pour relever ces défis.
– Amendes : Les amendes financières sont couramment utilisées pour punir les
banques ou les individus qui contreviennent aux règles déontologiques. Les amendes
peuvent varier en fonction de la gravité de l'infraction et peuvent être substantielles.
–Restitution des gains illégaux : En cas de gain financier résultant d'une infraction
déontologique, les régulateurs peuvent exiger la restitution des gains illégaux obtenus
par la banque ou l'individu.
–Publication des violations : Certains régulateurs publient les violations des règles
déontologiques afin d'informer le public et de dissuader d'autres violations.
20
poursuites judiciaires peuvent être engagées. Les individus ou les institutions peuvent
être traduits en justice pour des infractions pénales ou civiles, ce qui peut entraîner des
peines de prison ou des dommages-intérêts financiers importants.
CONCLUSION
21