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INTRODUCTION
Selon EDMUND BURKE, Ce n’est pas ce qu’un avocat me dit que je peux faire, mais
ce que l’éthique, la déontologie et la morale me disent que je dois faire.
L’éthique et la déontologie sont deux concepts liés mais distincts qui encadrent les
comportements dans la vie personnelle et professionnelle.
Il nous a été demandé de travailler sur l’éthique et la déontologie professionnelle en
termes de droit et particulièrement en ce qui concerne les avocats.
L’éthique et la déontologie des avocats reposent sur des principes, il s’agit de faire
découvrir aux aspirants à la profession d’avocat, les exigences, les devoirs ainsi que les
comportements à adopter et à éviter dans ce domaine.
L’éthique et la déontologie des avocats sont des éléments fondamentaux qui régissent
la profession juridique. Ces principes assurent non seulement la protection des clients,
mais également le respect de la justice et de l’intégrité du système judiciaire.
2. PHENOMENE OBSERVE
La déontologie professionnelle s’applique à l’ensemble des professionnels d’une
discipline donnée. Elle régit les comportements et pratiques attendus dans le cadre de
l’exercice de leur profession.
Il est donc important de connaître les préalables requis, les mesures et procédures
nécessaires à l’obtention du titre d’avocat en RDC.
Pour être avocat il faut : Etre un licencié (Bac+5) ou docteur en droit ;
Présenter un dossier complet ;
Solliciter votre admission en indiquant le parrain ;
L’admission est conditionnée aux mesures de publicité ;
Avoir la nationalité congolaise ;
Les exceptions : réciprocité pour les étrangers
Principes fondamentaux généraux de l’éthique professionnelle des avocats. Article 1.1
(M.B. 17.01.2013)
Fidèle à son serment, l’avocat veille, en conscience, tant aux intérêts de ceux qu’il
conseille ou dont il défend les droits et libertés qu’au respect de l’État de droit. Il ne se
limite pas à l’exercice fidèle du mandat que lui a donné son client.
CODE DE DÉONTOLOGIE
Le Code de déontologie des avocats constitue le socle des règles d’éthique
professionnelle auxquelles les avocats sont soumis. Ce code repose sur plusieurs
principes fondamentaux :
L’indépendance :
L’avocat doit être libre de tout conflit d’intérêts et ne pas subir d’influence extérieure
susceptible d’enfreindre son indépendance. Il doit exercer son métier avec objectivité et
autonomie, sans craindre ni favoriser aucune partie.
La confidentialité :
L’avocat est tenu au secret professionnel pour toutes les informations dont il a
connaissance dans l’exercice de sa profession. Cette obligation de confidentialité
protège les clients et garantit la confiance qui doit exister entre eux et leur avocat.
La loyauté :
L’avocat doit faire preuve de loyauté envers ses clients, mais également envers les
autres parties prenantes du système judiciaire, comme ses confrères et les magistrats.
Il doit agir avec honnêteté et intégrité, en respectant les règles déontologiques et les
obligations légales.
La compétence :
L’avocat est tenu de posséder les connaissances juridiques nécessaires pour assurer la
défense des intérêts de ses clients. Il doit se tenir informé des évolutions législatives et
jurisprudentielles, ainsi que des pratiques professionnelles, afin d’offrir un conseil
éclairé et adapté à chaque situation.
La diligence :
L’avocat doit traiter les affaires de ses clients avec diligence, c’est-à-dire sans retard
injustifié et en veillant à être réactif face aux demandes et aux besoins de ceux-ci. Il doit
également faire preuve de rigueur dans l’accomplissement de ses missions.
Ces principes sont souvent codifiés dans des codes déontologiques nationaux ou
régionaux auxquels les avocats doivent adhérer.
REGIME DE SANCTION
Le respect des principes et des règles est de rigueur, car il y a un régime de sanction
en cas de non-respect, de violation des règles d’éthique et déontologie de droit.
Les avocats sont donc tenus de recourir à ces règles pour éviter de commettre des
fautes par ignorance.
Dans le cadre d’un régime de sanction en matière de droit, et en ce qui concerne les
avocats, trois modes de sanction sont évoqués à savoir :
A. L’avertissement : c’est la sanction la plus légère, c’est une mise en garde
officielle adressée à l’avocat suite à une faute déontologique jugée mineure.
L’objectif est de rappeler à l’avocat ses obligations professionnelles sans
entraîner des conséquences directes sur sa pratique, mais il reste inscrit à son
dossier professionnel.
Exemple : Manque de diligence dans la gestion d’un dossier.
B. La radiation : c’est la sanction la plus grave. La radiation consiste à exclure
définitivement l’avocat de l’ordre professionnel. Elle est appliquée en cas de
faute grave ou répétée comme des infractions pénales (fraudes, abus de
confiance) ou de manquements éthiques intolérables.
Exemple : violation du secret professionnel, corruption, et autre). La carrière de
l’avocat prend fin dans cette juridiction, il peut également être interdit d’exercer
ailleurs selon la gravité des faits.
C. L’omission : consiste à retirer temporairement l’avocat du tableau de l’ordre des
avocats. Elle peut être volontaire (à la demande de l’avocat) ou décidée par
l’ordre en raison d’un défaut de régularité administrative.
Exemple : non-paiement des cotisations, absence de mise à jour des
informations professionnelles.
Contrairement à la radiation, l’omission n’est pas une sanction disciplinaire liée à
une faute grave, mais plutôt une mesure administrative ou suspension
provisoire ; l’avocat ne peut plus exercer pendant la durée de l’omission mais il
peut être réintégré après avoir régularisé sa situation.
Ces trois sanctions constituent des réponses adaptées à la gravité des
manquements et des circonstances entourant les fautes professionnelles d’un
avocat.
3. ANALYSES ET CRITIQUES
Les critiques de l’éthique et de la déontologie des avocats portent souvent sur :
- Application inégale : Les règles peuvent être appliquées différemment selon les
juridictions et les cabinets
- Complexité excessive : Les codes déontologiques peuvent être trop complexes,
rendant leur application difficile
- Sanctions insuffisantes : Les mesures disciplinaires peuvent être perçues comme trop
légères pour les violations graves - Conflits d’intérêts persistants : Malgré les règles,
certains avocats peuvent toujours se retrouver dans des situations conflictuelles
- Accessibilité des services : Les règles peuvent parfois limiter l’accès à la justice pour
certains clients
Ces critiques soulignent la nécessité d’une amélioration continue des pratiques
déontologiques.
4. CONCLUSION
En conclusion, l’éthique et la déontologie des avocats sont essentielles pour garantir la
confiance et l’intégrité dans la profession juridique. Bien que des critiques existent
concernant l’application inégale et la complexité des règles, ainsi que l’efficacité des
sanctions, ces principes restent fondamentaux. Ils nécessitent une adaptation continue
pour répondre aux défis modernes et assurer un accès équitable à la justice.
5. BIBLIOGRAPHIE
Voici les ouvrages, les articles et autres sources d’où nous avons tiré toutes les
informations relatives et nécessaires dans le cadre de notre sujet.
Code de déontologie
Publication de revue académique
Site web