P5 LDP Complet
P5 LDP Complet
P5 LDP Complet
Compétences – Identifier les enjeux, les incidences, les caractéristiques d’une décision
de gestion.
– Caractériser les objets de coûts (produit, service, commande, processus,
entité…) et identifier les coûts pertinents.
Du Processus 5 au Processus 7
Résultats attendus Correspondances avec le
Activité/Situation
(partie du réf. en ital) Processus 7
5.1.2 L’utilisation du tableur pour présenter les 7.2.1 Contrôle de la fiabilité des
éléments des coûts et des marges informations
5
© Nathan Chapitre 1 – Les coûts et décisions de gestion
Processus 5
Travail à faire
6
Chapitre 1 – Les coûts et décisions de gestion © Nathan
Processus 5
5. Observez le processus de production des plats de l’année N-2 et identifiez les raisons
pour lesquelles M. et Mme Droit ont pris ces décisions.
a) Quelles sont les étapes de ce processus ?
c) En quoi les décisions prises par M. et Mme Droit doivent-elles permettre de résoudre
le(s) problème(s) ?
Confusion dans
Achat de matériel informatique pour gérer
les bons
les commandes et la facturation
de commande
7
© Nathan Chapitre 1 – Les coûts et décisions de gestion
Processus 5
6. Identifiez les conséquences de la décision de M. Droit sur les charges de l’entreprise.
a) Observez le compte de résultat. Quels sont les postes de charges qui ont particulièrement
évolué entre N-1 et N ? Utilisez un tableur pour évaluer les variations.
Alors que le chiffre d’affaires a augmenté d’environ 11 %, certaines charges ont connu un
accroissement démesuré.
N N-1
Débit % Débit %
Services extérieurs (location, crédit-bail…) 19 950 3,2 % 29 700 4,0 % 48,9 %
Salaires 171 000 27,8 % 194 000 26,3 % 13,5 %
Charges sociales 76 950 12,5 % 89 500 12,1 % 16,3 %
Charges financières 950 0,2 % 5 700 0,8 % 500,0 %
Charges exceptionnelles 600 0,1 % 1 200 0,2 % 100,0 %
Dotations aux amortissements, dépréciations… 6 800 1,1 % 26 470 3,6 % 289,3 %
8
Chapitre 1 – Les coûts et décisions de gestion © Nathan
Processus 5
c) Donnez des exemples de charges fixes et de charges variables. Ont-elles augmenté pour
les mêmes raisons ?
– Charges fixes : dotations aux amortissements, charges de personnel, charges financières…
Elles ne sont pas liées à l’activité.
– Charges variables : achats de matières premières, de marchandises, d’énergie. Elles évoluent
en fonction du niveau d’activité.
d) Concluez sur les raisons du recul des bénéfices alors que le CA augmente.
Les charges fixes ont augmenté plus que proportionnellement à l’activité. Les investissements
n’ont pas encore été rentabilisés, l’entreprise enregistre des déséconomies d’échelle.
7. Pourquoi peut-on dire, dans cette situation, que les charges fixes sont des coûts
pertinents ?
Les charges fixes engagées par M. et Mme Droit ont permis de solutionner plusieurs problèmes
de gestion.
9. Cette nouvelle activité engendrera des coûts supplémentaires qui lui sont propres.
a) Quelles seront les charges directes qu’elle produira ?
Elle produira les charges directes suivantes :
– publicité auprès des entreprises proches et sur lieu de vente ;
– utilisation de vaisselle jetable ;
9
© Nathan Chapitre 1 – Les coûts et décisions de gestion
Processus 5
– matières premières spécifiques pour la préparation des repas à emporter ;
– énergie utilisée pour la fabrication et la livraison des produits.
b) Pourquoi peut-on dire que ces charges directes sont les coûts pertinents de cette
nouvelle activité ?
Ces charges directes permettront de lancer cette nouvelle activité et d’amplifier l’utilisation
des moyens de production du restaurant. Cette diversification, même si elle accroît les
charges, offre l’opportunité de solutionner la baisse de la rentabilité de l’entreprise.
c) À votre avis, l’entreprise peut-elle les supporter ?
Les charges directes sont faibles en comparaison du volume supporté par le restaurant pour
son activité classique.
d) Les époux Droit ont-ils intérêt à créer cette nouvelle activité ?
Les époux Droit ont intérêt à créer cette nouvelle activité car elle présente un risque limité et
une opportunité de rentabiliser plus rapidement les investissements réalisés en N-1.
12. Les coûts fixes, variables, directs et indir ects sont-ils visibles dans le compte de r ésultat
de l’entreprise ?
Ces éléments existent mais n’apparaissent pas sous cette dénomination dans le compte de
résultat.
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Chapitre 1 – Les coûts et décisions de gestion © Nathan
Processus 5
Corrigé des applications
Les déchets résultent de la différence entre le poids du produit fini et la quantité de matière
première utilisée.
Coût des déchets de matières premières
N-5 N-4 N-3 N-2 N-1 N
Quantité de matières Coût Coût Coût Coût Coût Coût
Prix Prix Prix Prix Prix Prix
premières perdue par MP MP MP MP MP MP
au kg au kg au kg au kg au kg au kg
produit (en kg) perdue perdue perdue perdue perdue perdue
Jouet n° 324 0,15 3,20 € 0,48 € 3,80 € 0,57 € 3,85 € 0,58 € 4,05 € 0,61 € 4,35 € 0,65 € 4,60 € 0,69 €
Jouet n° 325 0,10 3,20 € 0,32 € 3,80 € 0,38 € 3,85 € 0,39 € 4,05 € 0,41 € 4,35 € 0,44 € 4,60 € 0,46 €
Jouet n° 326 0,05 3,20 € 0,16 € 3,80 € 0,19 € 3,85 € 0,19 € 4,05 € 0,20 € 4,35 € 0,22 € 4,60 € 0,23 €
Jouet n° 327 0,10 3,20 € 0,32 € 3,80 € 0,38 € 3,85 € 0,39 € 4,05 € 0,41 € 4,35 € 0,44 € 4,60 € 0,46 €
Jouet n° 328 0,15 3,20 € 0,48 € 3,80 € 0,57 € 3,85 € 0,58 € 4,05 € 0,61 € 4,35 € 0,65 € 4,60 € 0,69 €
En plus du coût, il est intéressant d’indiquer que ces produits mis au rebut ne seront pas
vendus et entraînent donc une baisse potentielle du chiffre d’affaires.
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© Nathan Chapitre 1 – Les coûts et décisions de gestion
Processus 5
2. À l’aide d’un tableur, évaluez le coût des produits mis au rebut.
Coût des rebuts
N-2 N-1 N
Quantité de matières Coût MP Coût MP Coût MP
premières utilisée par Rebuts Prix au kg utilisée Rebuts Prix au kg utilisée Rebuts Prix au kg utilisée
produit (en kg) perdue perdue perdue
Jouet n° 324 0,30 4 4,05 € 4,86 € 2 4,35 € 2,61 € 1 4,60 € 1,38 €
Jouet n° 325 0,20 7 4,05 € 5,67 € 3 4,35 € 2,61 € 2 4,60 € 1,84 €
Jouet n° 326 0,15 15 4,05 € 9,11 € 11 4,35 € 7,18 € 10 4,60 € 6,90 €
Jouet n° 327 0,20 17 4,05 € 13,77 € 10 4,35 € 8,70 € 7 4,60 € 6,44 €
Jouet n° 328 0,25 8 4,05 € 8,10 € 2 4,35 € 2,18 € 3 4,60 € 3,45 €
TOTAUX 41,51 € 23,27 € 20,01 €
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© Nathan Chapitre 1 – Les coûts et décisions de gestion
Processus 5
Application 2 – Une commande supplémentaire (p. 18)
1. Déterminez si cette commande peut être une opportunité pour l’entreprise IXE.
Compte tenu de la sous-utilisation de la capacité de production des luminaires REF404, cette
commande peut être une opportunité, mais attention : la capacité de production du luminaire
REF401 est presque atteinte. Par ailleurs, la marge de ces produits est confortable et
permettrait donc un accroissement de la profitabilité de l’entreprise.
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Chapitre 1 – Les coûts et décisions de gestion © Nathan
Processus 5
Chapitre 2
Démarche de calcul de coût des
centres de responsabilité
Situation professionnelle
I. Justifier la mise en place d’une comptabilité de gestion
1. Sur quel objet de coût M. Fauvet souhaite-t-il une étude ?
M. Fauvet souhaite connaître le coût de fonctionnement de l’atelier montage.
Il souhaite comparer le coût de cet atelier avec le coût de la sous-traitance qu’il pourrait
envisager avec l’entreprise La Couture afin de prendre une décision.
15
© Nathan Chapitre 2 – Démarche de calcul de coût des centres de responsabilité
Processus 5
3. Auprès de quelles personnes pourrez-vous obtenir des informations pour calculer le
coût de l’atelier Montage ? Imaginez quelques exemples.
Le responsable du personnel pourrait transmettre le montant des frais de personnel de l’atelier
montage.
Le responsable de l’atelier pourrait transmettre les heures d’utilisation des machines afin
d’évaluer le coût de leur fonctionnement (amortissement, assurance, consommation
d’électricité…).
Le responsable achat pourrait transmettre le montant des éléments achetés dans le cadre du
fonctionnement du service (fournitures administratives, fournitures d’entretien…).
Le responsable administratif pourrait transmettre une estimation du coût les locaux
(assurances, impôts locaux…).
Etc.
Il faut donc s’appuyer sur les charges de la comptabilité générale mais les retraiter afin d’en
extraire exclusivement ce qui concerne l’atelier Montage. Pour réaliser les retraitements, il
faut au préalable collecter des informations diverses auprès de multiples personnes dans
l’entreprise. Ce travail relève de la comptabilité de gestion.
Complément
On aurait pu exclure aussi les charges d’impôt sur les sociétés, la participation des salariés
ou l’assurance vie des dirigeants.
b. Quelles sont les charges supplétives que vous pourrez intégrer dans le calcul des
coûts ? Justifiez.
Rémunération conventionnelle des capitaux propres de 10 % : 240 000 × 0,1 = 24 000 €
Ce sont des charges qui ne sont pas enregistrées en comptabilité, compte tenu des règles
fiscales, mais que l’on peut intégrer en comptabilité de gestion si cela paraît cohérent. Ici, on
considère que le volume important des capitaux propres est un choix de financement des
dirigeants. Si la direction n’avait pas privilégié les apports et avait contracté davantage
16
Chapitre 2 – Démarche de calcul de coût des centres de responsabilité © Nathan
Processus 5
d’emprunts, l’entreprise subirait des charges d’intérêt plus importantes. Cette rémunération
conventionnelle rééquilibre la situation.
Complément
Dans les entreprises individuelles, l’exploitant de l’entreprise n’est pas salarié et ne perçoit
pas de salaire alors qu’il peut en recevoir un dans une société anonyme, par exemple. Il est
alors possible de considérer comme charge supplétive une rémunération du travail de
l’exploitant.
6. D’après les informations fournies en annexe 2, quelles sont les charges directes aux
produits ? Allez-vous en tenir compte pour le calcul du coût des services ? Justifiez.
Dans la liste des charges proposées, certaines affectent les produits directement, sans passer
par les centres d’analyse. Il s’agit ici des achats de matières premières : 670 000 €.
Ces charges participent au coût des produits mais n’alourdissent pas le coût des centres
d’analyse. Elles ne correspondent pas à des dépenses liées au fonctionnement d’un centre
quelconque.
7. Sélectionnez et calculez les charges qui seront ventilées sur les centres d’analyse.
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© Nathan Chapitre 2 – Démarche de calcul de coût des centres de responsabilité
Processus 5
Déplacements 60 200,00
Frais postaux 8 200,00
Impôts et taxes 36 000,00
Main-d'œuvre 470 000,00
Charges financières 28 600,00
Charges supplétives 24 000,00 240 000 x 0,1
Total 782 600,00
b. Calculez le total.
782 600 €
c. Quel est l’intérêt de faire coïncider les centres d’analyse avec les centres de
responsabilité ?
Les centres de responsabilités correspondent à l’organigramme de l’entreprise. Lorsque les
centres d’analyse des coûts correspondent aux centres de responsabilité, ces derniers
deviennent mesurables. Chaque responsable de service peut alors connaître le coût de
fonctionnement de son service, analyser son évolution d’une année sur l’autre, mettre en
œuvre de stratégie pour maîtriser ses coûts et en mesurer les effets.
Le responsable de l’entreprise possède aussi un moyen de mesurer, pour partie, le travail des
responsables de service et peut fixer des objectifs en conséquence.
18
Chapitre 2 – Démarche de calcul de coût des centres de responsabilité © Nathan
Processus 5
9. Repérez, parmi les charges retenues, les charges directes pouvant être affectées sans
ambiguïté à certains centres. Répartissez-les dans les centres concernés en complétant
le tableau de l’annexe 7 ou votre fichier sur tableur.
Amortissement des constructions 15 000,00 1 500,00 1 500,00 3 250,00 3 250,00 3 250,00 750,00 1 500,00
Amortissement matériel industriel 31 200,00 4 000,00 21 200,00 6 000,00
Amortissement camions 18 600,00 12 090,00 6 510,00
Amortissement Renault Break 4 400,00 4 400,00
Amortissement mobilier bureau 4 000,00 200,00 600,00 3 200,00
Electricité 13 100,00 1 250,00 900,00 2 400,00 3 350,00 2 800,00 900,00 1 500,00
Fournitures administratives 2 900,00 2 900,00
Charges d'entretien 44 400,00 44 400,00
Assurance camions 5 600,00 3 640,00 1 960,00
Assurances matériels industriel 8 000,00 1 025,64 5 435,90 1 538,46
Assurance locaux 4 000,00 400,00 400,00 866,67 866,67 866,67 200,00 400,00
Assurance break 1 200,00 1 200,00
Honoraires 3 200,00 3 200,00
Déplacements 60 200,00 32 000,00 20 000,00 8 200,00
Frais postaux 8 200,00 1 640,00 2 460,00 4 100,00
Impôts et taxes 36 000,00 1 800,00 1 800,00 9 960,00 9 960,00 9 960,00 1 800,00 720,00
Main d'œuvre 470 000,00 42 000,00 30 000,00 80 000,00 90 000,00 95 000,00 46 000,00 87 000,00
Charges financières 28 600,00 3 813,33 3 813,33 3 813,33 2 860,00 14 300,00
Charges supplétives 24 000,00 24 000,00
10. Les charges restantes sont indirectes aux centres et nécessitent une clé de
répartition pour être ventilées :
a. Quel est l’utilité d’une clé de répartition ?
La clé de répartition correspond au moyen choisi pour répartir la charge entre plusieurs objets
de coût.
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© Nathan Chapitre 2 – Démarche de calcul de coût des centres de responsabilité
Processus 5
b. Pourquoi le choix d’une clé de répartition est-il un enjeu ?
Du choix de la clé de répartition dépendra la justesse et la précision des calculs.
Si la clé de répartition est mal choisie, les calculs seront faux et risquent d’induire les
responsables en erreur.
Si la clé de répartition est précise mais implique de lourds calculs, les éléments chiffrés
risquent d’être connus trop tardivement.
Il faut trouver un compromis entre la pertinence (coûts élaborés au bon moment) et
l’exactitude des calculs.
Amortissement des constructions 15 000,00 1 500,00 1 500,00 3 250,00 3 250,00 3 250,00 750,00 1 500,00
Amortissement matériel industriel 31 200,00 4 000,00 21 200,00 6 000,00
Amortissement camions 18 600,00 12 090,00 6 510,00
Amortissement Renault Break 4 400,00 4 400,00
Amortissement mobilier bureau 4 000,00 200,00 600,00 3 200,00
Electricité 13 100,00 1 250,00 900,00 2 400,00 3 350,00 2 800,00 900,00 1 500,00
Fournitures administratives 2 900,00 2 900,00
Charges d'entretien 44 400,00 44 400,00
Assurance camions 5 600,00 3 640,00 1 960,00
Assurances matériels industriel 8 000,00 1 025,64 5 435,90 1 538,46
Assurance locaux 4 000,00 400,00 400,00 866,67 866,67 866,67 200,00 400,00
Assurance break 1 200,00 1 200,00
Honoraires 3 200,00 3 200,00
Déplacements 60 200,00 32 000,00 20 000,00 8 200,00
Frais postaux 8 200,00 1 640,00 2 460,00 4 100,00
Impôts et taxes 36 000,00 1 800,00 1 800,00 9 960,00 9 960,00 9 960,00 1 800,00 720,00
Main d'œuvre 470 000,00 42 000,00 30 000,00 80 000,00 90 000,00 95 000,00 46 000,00 87 000,00
Charges financières 28 600,00 3 813,33 3 813,33 3 813,33 2 860,00 14 300,00
Charges supplétives 24 000,00 24 000,00
11. Calculez le total du coût des centres d’analyse en complétant l’annexe 7 ou votre
fichier sur tableur.
Charges issues de la comptabilité
Montant Entretien approv. création découpe montage distribution admin.
générale
Total 782 600,00 91 350,00 84 170,00 105 315,64 137 875,90 123 228,46 89 640,00 151 020,00
20
Chapitre 2 – Démarche de calcul de coût des centres de responsabilité © Nathan
Processus 5
c. Effectuez la répartition secondaire en complétant l’annexe 7 ou votre fichier sur
tableur
Centres d'analyse
Centres opérationnels
centres de
Centres structure
Centres principaux
auxiliaire
Charges issues de la comptabilité
Montant Entretien approv. création découpe montage distribution admin.
générale
Total 782 600,00 91 350,00 84 170,00 105 315,64 137 875,90 123 228,46 89 640,00 151 020,00
coût d'entretien -91 350,00 18 270,00 18 270,00 22 837,50 22 837,50 9 135,00 0,00
Total répartition secondaire 0,00 102 440,00 123 585,64 160 713,40 146 065,96 98 775,00 151 020,00
15. Réalisez une note à l’attention de Mme Ricard dans laquelle vous expliquerez la
méthode retenue pour calculer le coût des ateliers et donnerez votre avis sur cette
proposition.
De : Comptable
Madame,
Je vous propose une estimation de calcul du coût de revient des ateliers Création, Découpe et
Montage des vêtements. J’ai utilisé un extrait de la méthode dite « des coûts complets ». À partir
des charges fournies par la comptabilité générale, j’ai exclu des charges jugées non incorporables
(charges exceptionnelles) et ajouté des charges liées à la rémunération des capitaux propres. J’ai
exclu aussi les charges directement affectables au coût de revient des produits (achats de
matières premières) qui ne contribuent donc pas aux coûts des ateliers. Puis j’ai réparti ces
charges sur les différents centres d’analyse, parfois sans ambiguïté, parfois à l’aide d’une clé de
répartition convenue avec les responsables d’atelier. Enfin, j’ai choisi une unité représentative de
l’activité de chaque atelier (unité d’œuvre) et calculé un coût moyen par atelier. Ainsi, selon ces
calculs, l’atelier Montage a coûté près de 150 000 € l’an passé.
Toute heure de travail effectuée sur un vêtement coûte en moyenne 20,87 € de frais liés à
l’atelier Montage. Sachant qu’en moyenne, le montage d’une pièce de vêtement nécessite entre
30 et 45 minutes selon la complexité du produit, le coût du montage peut être évalué entre 10 et
15 € environ. La société La Couture nous propose un tarif de 11,50 € par vêtement. Ce prix est
compétitif. Cependant, si la plupart des vêtements que nous fabriquons sont assez simples, ce
tarif est trop élevé pour nous.
D’une manière plus générale, la différence entre nos coûts de montage et les prix proposés par
La Couture ne sont pas suffisamment significatifs pour prendre le risque d’une dépendance vis-à-
vis d’une société extérieure.
Bien cordialement,
M. ….
22
Chapitre 2 – Démarche de calcul de coût des centres de responsabilité © Nathan
Processus 5
Corrigé des applications
23
© Nathan Chapitre 2 – Démarche de calcul de coût des centres de responsabilité
Processus 5
Application 2 – Répartir les charges sur les différents
centres d’analyse (p. 35)
1. Doit-on systématiquement répartir les charges à l’aide d’une clé de répartition ?
Non, lorsqu’une charge est directe à l’objet de coût concerné, il n’y a d’utilité à se servir
d’une clé de répartition.
Par exemple, lorsqu’un véhicule est utilisé par un seul service, les frais de ce véhicule seront
imputés directement dans ce service.
Par contre, lorsqu’une charge concerne plusieurs objets de coût, il faut la répartir à l’aide
d’une clé de répartition.
Si le véhicule est utilisé par 2 services par exemple, on pourra en répartir les frais en fonction
des kilomètres parcourus par chaque service (à condition de les connaître).
2. Proposez et justifiez une ou deux solutions pour une répartition la plus juste possible.
Seule l’installation d’un compteur électrique par atelier pourrait permettre d’affecter les
charges d’électricité sans ambiguïté.
Lorsque cela n’a pas été prévu, il faut trouver une clé de répartition la plus juste possible pour
répartir la facture d’électricité sur les différents centres d’analyse :
– répartir les charges d’électricité proportionnellement à la surface des locaux est une solution
simple. C’est son principal intérêt ;
– on peut aussi recenser le nombre d’ampoules ou de machines dans l’entreprise et répartir en
fonction de ce nombre ;
– on peut aussi affiner les calculs en relevant le nombre de kWh de chaque machine.
De : assistant comptable
À l’attention de M. Lejeune
Nous avons calculé le coût de l’atelier conditionnement machine. Nous devons maintenant
choisir une valeur représentative de l’activité de ce service et comparer le coût du service à
cette valeur. L’intérêt est de mettre en évidence un coût moyen et de suivre son évolution dans
le temps. Notre objectif est de choisir une valeur (unité d’œuvre) la plus représentative possible
de l’activité de ce centre et qui soit un indicateur concret d’activité pour le responsable de
l’atelier.
24
Chapitre 2 – Démarche de calcul de coût des centres de responsabilité © Nathan
Processus 5
Deux solutions étaient possibles : le nombre d’heures de fonctionnement des machines ou le
nombre de produits conditionnés. Pour nous déterminer, nous avons observé l’évolution du
coût de ce service depuis trois ans, trimestre par trimestre. Parallèlement, nous avons observé
l’évolution, sur la même période, du nombre de sachets de champignons conditionnés et du
nombre d’heures de fonctionnement des machines.
Il ressort de ces calculs, et à ma grande surprise, que l’évolution du coût de l’atelier est bien
plus proche de celle des heures-machine que des sachets conditionnés (voir graphique en
pièce jointe).
Je vous propose donc de retenir l’heure-machine comme unité d’œuvre de l’atelier
conditionnement machine.
Bien cordialement,
L’assistant comptable
Pièce jointe :
15,00%
10,00%
5,00%
0,00%
-5,00%
-10,00%
-20,00%
4ème Tr 1er Tr N- 2ème Tr 3ème Tr 4ème Tr 1er Tr N- 2ème Tr 3ème Tr 4ème Tr 1er Tr n 2ème Tr
N-3 2 N-2 N-2 N-2 1 N-1 N-1 N-1 N
25
© Nathan Chapitre 2 – Démarche de calcul de coût des centres de responsabilité
Processus 5
Chapitre 3
Démarche de calcul de coût de revient
des produits
26
Chapitre 3 – Démarche de calcul de coût de revient des produits © Nathan
Processus 5
I. Repérer les différentes étapes de la formation du coût du produit
Approvisionnement
Stocks
tissus
Atelier création
Production
Atelier découpe
Atelier montage
Stocks
vêtements
Distribution
Client
2. Quel est le lien entre ce processus de production et le calcul des coûts de revient des
produits ?
Le coût de revient complet d’un produit est calculé selon une démarche hiérarchique qui suit
le déroulement du processus de production, c’est-à-dire le calcul du coût
d’approvisionnement, puis celui de production, puis celui de distribution, enfin le reste du
coût hors production (administration très souvent).
3. Déduisez de votre schéma les différents niveaux de constitution des coûts dans
l’entreprise Line-pro.
Le coût d’approvisionnement des tissus achetés tiendra compte du service approvisionnement.
Le coût de production des produits fabriqués tiendra compte du coût d’approvisionnement +
services création, découpe et montage.
Le coût de revient complet des produits vendus tiendra compte du coût de production +
service distribution + service administration.
4. Pourquoi les coûts des services (centres de responsabilité) participent-ils aussi aux
coûts des produits fabriqués ?
27
© Nathan Chapitre 3 – Démarche de calcul de coût de revient des produits
Processus 5
Ces services permettent de fabriquer les produits. L’ensemble des coûts de fonctionnement de
ces services sont donc des charges indirectes pour la fabrication des produits.
5. Comment ces coûts seront-ils répercutés sur les coûts des produits ?
Ils seront répercutés sur les produits à l’aide de l’unité d’œuvre représentative de chaque
service. (Voir chap. 02, Q13)
6. À partir des informations collectées auprès de Mme Ricard et des éléments relatifs à
l’année N-1, complétez le tableau de répartition des charges indirectes soit sur
l’annexe 2, soit sur votre fichier Excel construit au chapitre 2.
Centres d'analyse
Centres opérationnels
centres de
Centres structure
Centres principaux
auxiliaire
Charges par nature Entretien Approv. Création Découpe Montage Distribution Admin.
Total répartition secondaire 0,00 102 440,00 123 585,64 160 713,40 146 065,96 98 775,00 151 020,00
2
Nbre m Nbre Nb H de Nb H de
Q vendues Ct prod
UO acheté patrons travail travail
Nbre UO 115 000 700 6 400 7 000 45 000 1 350 000,00
Ct UO 0,8908 176,5509 25,1115 20,8666 2,1950 0,1119
28
Chapitre 3 – Démarche de calcul de coût de revient des produits © Nathan
Processus 5
9. Complétez les entrées en stock pour chaque matière première. (annexe 9 partie 2)
Tissu Alpha
Entrée
Quantité Coût unitaire Valeur
Stock initial/ sortie 2 000 32 000
Achats du mois/ SF 5 000 76 954
Total 7 000 15,565 108 954
Tissu Oméga
Entrée
Quantité Coût unitaire Valeur
Stock initial/ sortie 1 500 25 450
Achats du mois/ SF 3 500 57 718
Total 5 000 16,634 83 168
29
© Nathan Chapitre 3 – Démarche de calcul de coût de revient des produits
Processus 5
Tissu Oméga
Entrée Sortie
Quantité Coût unitaire Valeur Quantité Coût unitaire Valeur
Stock initial/ sortie 1 500 25 450 50,0 16,63 832
Achats du mois/ SF 3 500 57 718 4 950,0 16,63 82 336
Total 5 000 16,634 83 168 5 000 16,63 83 168
13. Calculez les charges indirectes de production, prenez en compte des produits
dérivés, puis calculez le coût de production des vestes (annexe 9, partie 3).
Quantité Coût Montant
Charges indirectes de
production
Création 1 176,5509 176,55
Découpe 50,00 25,1115 1 255,57
Montage 66,67 20,8666 1 391,10
Total Ch. indirectes 2 823,23
30
Chapitre 3 – Démarche de calcul de coût de revient des produits © Nathan
Processus 5
14. Vous placez ces vestes en stock. Complétez les entrées en stock de vestes coiffure
(annexe 9, partie 4).
Veste coiffure
Entrée
Quantité Coût unitaire Valeur
Stock initial/ sortie 0 0,00
Prod période/ stock final 100 72,461 7 246,12
Total 100 72,461 7 246,12
16. Vous sortez les vestes des stocks de produits finis. Calculez le coût de production
des 75 vestes sorties. Complétez la fiche de stock (annexe 9).
Veste coiffure
Entrée Sortie
Quantité Coût unitaire Valeur Quantité Coût unitaire Valeur
Stock initial/ sortie 0 0,00 75 72,461 5 434,59
Prod période/ stock final 100 72,461 7 246,12 25 72,461 1 811,53
Total 100 72,461 7 246,12 100 72,461 7 246,12
18. Calculez le coût de revient complet des vestes commandées (annexe 9).
Le coût d’acquisition est la partie du processus la plus coûteuse. Ceci est dû essentiellement
au prix d’achat de la matière première.
32
Chapitre 3 – Démarche de calcul de coût de revient des produits © Nathan
Processus 5
Corrigé des applications
Totaux après
répartition 4 200 15 000 8 120 780 5 488 8 870,40
secondaire
Coût de production
m de fil Heure Heure Unité
Nature UO Unité vendue des produits
acheté machine machine fabriquée
vendus
On suppose que les totaux après répartition secondaire et la nature des unités d’œuvre sont
donnés en amont puisque aucun élément ne permet de les remettre en cause.
Les calculs du stagiaire débutent donc par la recherche du nombre d’unités d’œuvre. Deux
erreurs sont à relever :
– le nombre d’unités d’œuvre de l’atelier Tissage. On voit dans le document 1 que l’atelier
Tissage a fonctionné sur le mois 350 heures pour les couvertures Mérinos et 250 heures pour
les couvertures Nuage. Le total des heures de fonctionnement doit donc être égal à 600 h et
non à 1 015 h (ce qui correspond aux heures de main-d’œuvre directe) ;
– le nombre d’unités d’œuvre du centre Distribution. Le nombre de couvertures vendues
dans le mois est de 2 600 (1 800 Mérinos + 800 Nuage) et non 1 800.
Ces deux erreurs faussent le coût de l’unité d’œuvre de ces deux centres d’analyse et vont
donc avoir un impact sur le coût de production des produits. Par conséquent, le nombre
d’unités d’œuvre du centre administration est faux aussi. Cela aura un impact dans le
calcul du coût de revient complet.
33
© Nathan Chapitre 3 – Démarche de calcul de coût de revient des produits
Processus 5
Vérification du calcul du coût de production
COUVERTURES MÉRINOS COUVERTURES NUAGE
Coût acquisition
Charges directes
Charges indirectes
Le stagiaire a commis la même erreur pour les deux couvertures. Participe au coût de
production le nombre de mètres de fil utilisés pour la fabrication de ces couvertures et
non le nombre de mètres de fil achetés dans le mois.
On voit dans le document 1 qu’il a fallu :
– 65 000 mètres de fil de laine pour fabriquer les couvertures Mérinos et non 60 000 ;
– 30 000 mètres de fil de coton pour fabriquer les couvertures Nuage et non 40 000.
L’étudiant a pris les « entrées » en stock au lieu des « sorties » (voir fiches de stock).
Distribution
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Chapitre 3 – Démarche de calcul de coût de revient des produits © Nathan
Processus 5
Ch. indirectes 2 000 3,049 6 097,78 1 000 3,049 3 048,89
Administration
Le stagiaire a commis la même erreur que pour le coût de production. Un coût de revient
complet se calcule sur les produits vendus et non les produits fabriqués.
On voit dans le document1 qu’ont été vendues :
– 1 800 couvertures Mérinos et non 2 000 (voir quantités sorties des stocks) ;
– 800 couvertures Nuage et non 1 000 (voir quantités sorties des stocks).
Totaux après
répartition 4 200 15 000 8 120 780 5 488 8 870,40
secondaire
Coût
m de fil Heure Heure Unité de production
Nature UO Unité vendue
acheté machine machine fabriquée des produits
vendus
Charges directes
Nb m 60 000,00 40 000,00
Charges indirectes
UO m de fil acheté
Nb UO 60 000,00 40 000,00
35
© Nathan Chapitre 3 – Démarche de calcul de coût de revient des produits
Processus 5
Charges indirectes 2 520,00 1 680,00
Entrées Sorties
Fil coton
Entrées Sorties
● Coût de production
COUVERTURES MÉRINOS COUVERTURES NUAGE
Coût acquisition
Charges directes
Charges indirectes
36
Chapitre 3 – Démarche de calcul de coût de revient des produits © Nathan
Processus 5
Teinture 143 40,00 5 720,00 60 40,00 2 400,00
Entrée Sortie
COUVERTURES NUAGE
Entrée Sortie
Distribution
Administration
37
© Nathan Chapitre 3 – Démarche de calcul de coût de revient des produits
Processus 5
CA global 61 200,00 22 400,00
Pour conclure :
– Le coût de revient complet d’une couverture Mérinos est de 29,32 € et non 27,60 €.
– Chaque couverture Mérinos vendue rapporte 4,68 € à l’entreprise et non 6,40 €.
– Le coût de revient complet d’une couverture Nuage est de 25,03 € et non 26,03 €.
– Chaque couverture Nuage vendue rapporte 2,97 € à l’entreprise et non 1,97 €.
Les conséquences de ces erreurs sont donc importantes. Selon l’étudiant, chaque vente d’une
couverture Mérinos rapporte 3,25 fois plus qu’une couverture Nuage (6,40 € contre 1,97 €).
En réalité, l’écart est de 1,5 (4,68 € contre 2,97 €). Cela peut avoir une conséquence
importante en termes de stratégie commerciale.
38
Chapitre 3 – Démarche de calcul de coût de revient des produits © Nathan
Processus 5
Casques GPA
Entrée Sortie
Quantité Coût unitaire Valeur Quantité Coût unitaire Valeur
Stock initial 150 69,0800 10 362 Ventes 600 73,6000 44 160
Fabrication avril 500 74,9560 37 478 Stock final 50 73,6000 3 680
Total 650 73,6000 47 840 Total 650 73,6000 47 840
2. M. Morard peut-il aligner son prix sur celui de la concurrence ? Que lui suggérez-
vous ?
Le coût de revient complet de 1 casque est de 75,8 € soit < à 85 €, prix concurrence.
On peut donc vendre le casque à 85 €. Mais il ne rapportera plus que 9,20 €.
Pour prendre une décision il faudrait collecter d’autres informations : situation du marché,
performance financière de l’entreprise, etc…
39
© Nathan Chapitre 3 – Démarche de calcul de coût de revient des produits
Processus 5
Coût d'acquisition des matières premières
Terre Terre
Charges directes brune grasse
Nb kg 2 500 5 000
Prix / kg 5,85 1,64
Charges directes 14 625,00 8 200,00
Charges indirectes
UO kg acheté
Nb UO 2 500 5 000
Coût UO 0,67 0,67
Charges indirectes 1 666,67 3 333,33
Coût de production
Pots "Alpha" Pots "Omega"
Coût acquisition Quantité Coût Montant Quantité Coût Montant
Terre brune 2 000 6,517 13 033,33 500 6,517 3 258,33
Terre grasse 4 000 2,307 9 226,67 1 000 2,307 2 306,67
Total coût acquisition 22 260,00 5 565,00
Charges directes
Produc 1 600 8,00 4 800,00 300 8,00 2 400,00
Produc 2 600 8,00 4 800,00 640 8,00 5 120,00
Charges indirectes
Produc 1 6 000 2,500 15 000,00 1 500 2,500 3 750,00
Produc 2 600 15,625 9 375,00 640 15,625 10 000,00
Total Ch. indirectes 24 375,00 13 750,00
Total coût de prod. 56 235,00 26 835,00
CA 78 000,00 41 745,00
- Coût de revient complet 71 104,26 35 174,74
Résultat analytique 6 895,74 6 570,26
Résultat analytique unitaire 2,30 3,62
40
Chapitre 3 – Démarche de calcul de coût de revient des produits © Nathan
Processus 5
2. Quelles sont les marges sur coût pour chacun des produits ?
Marge sur coût d'acquisition 55 740,00 18,58 71,46% 36 180,00 19,93 86,67%
Marge sur coût d'acquisition 21 765,00 7,26 27,90% 14 910,00 8,21 35,72%
Ainsi, le coût de production n’a pas forcement varié différemment entre les deux produits.
Les responsables d’atelier subissent les variations de la demande des services commerciaux.
Ils ne sont pas responsables de ces distorsions dans les calculs de coûts.
On voit, dans cette situation, une des limites de la méthode des coûts complets. Les coûts
calculés peuvent parfois varier de manière surprenante sans que les responsables de centre ne
puissent agir et prendre la responsabilité des évolutions.
Il paraîtrait intéressant de traiter différemment les charges fixes et les charges variables qui
varient proportionnellement aux quantités produites et de repérer clairement les coûts sur
lesquels les chefs de centre peuvent agir et engager leur responsabilité.
42
Chapitre 3 – Démarche de calcul de coût de revient des produits © Nathan
Processus 5
Chapitre 4
Calcul des coûts à partir de la méthode
à base d’activités
Positionnement du chapitre dans le référentiel
Activité 5.2. Calcul, contrôle et analyse des coûts de revient des activités, produits
et services d’une organisation
Situation de travail 5.2.4. Évaluation des coûts et des marges et leur suivi
Savoirs associés - Calcul des coûts complets à partir de la méthode des centres d’analyse
(tableau d’analyse et choix de l’unité d’œuvre),
- Calcul des coûts complets à partir de la méthode des coûts à base
d’activités (processus, activité et inducteur),
- Calcul des coûts partiels : coûts variables et fixes, coût marginal,
- Principes généraux de la méthode de l’imputation rationnelle des charges
fixes.
Compétence Mettre en œuvre une méthode de calcul de coût répondant aux besoins
des gestionnaires, expliquer les résultats en soulignant l’intérêt
de la méthode retenue
Du Processus 5 au Processus 7
Résultats attendus Correspondances avec le
Activité/Situation
(partie du réf. en ital) Processus 7
5.2.4 Une utilisation du tableur adaptée aux 7.2.1 Contrôle de la fiabilité des
besoins de l’utilisateur pour effectuer et informations
automatiser les calculs.
43
© Nathan Chapitre 4 – Calcul des coûts à partir de la méthode à base d’activités
Processus 5
Travail à faire
44
Chapitre 4 – Calcul des coûts à partir de la méthode à base d’activités © Nathan
Processus 5
2. Compte tenu de la nouvelle organisation de l’entreprise, Mme Darvet a-t-elle raison
de remettre en cause la méthode de calcul des coûts jusqu’à présent mise en œuvre
chez ACEQ ?
Mme Darvet a raison de remettre en cause la méthode de calcul des coûts, qui ne semble plus
adaptée à la nouvelle organisation de l’entreprise. Cette modification permettra de mieux
ventiler les charges indirectes sur les différents produits et ainsi de mieux gérer des
composants de son plan de marchéage : déterminer le meilleur prix, envisager le
développement de la gamme…
3. Vous observez les résultats des calculs par la méthode des centres d’analyse.
a) Selon cette méthode, quel est le radiateur le plus rentable pour l’entreprise ?
Le radiateur Sirocco est le plus rentable selon cette méthode alors que le radiateur Zéphyr est
déficitaire.
b) Que s’est-il passé au cours de l’année N ?
Ce résultat a abouti à développer les ventes du radiateur Sirocco (le plus rentable) dans le but
d’accroître le bénéfice de la société. Néanmoins, le résultat final est en baisse, ce qui laisse
penser que ce modèle n’est peut-être pas le plus profitable et que l’analyse des coûts est
erronée.
8. Vous auriez pu détailler encore cette carte des activités mais vous vous êtes
volontairement limité(e). Pourquoi ?
Un trop grand nombre d’activités rendrait la démarche plus longue et plus complexe sans pour
autant apporter des informations supplémentaires pertinentes car le processus est relativement
simple.
45
© Nathan Chapitre 4 – Calcul des coûts à partir de la méthode à base d’activités
Processus 5
9. Vous vous préparez à allouer des ressources à chaque activité.
a) En quoi consiste cette répartition des ressources ?
Cette répartition consiste à affecter le montant des charges indirectes en rapport avec l’activité
concernée.
b) Pourquoi ne serez-vous pas amené(e) à faire de répartition secondaire ?
Toutes les charges indirectes sans aucune hiérarchisation (comme dans la méthode des centres
d’analyse) sont réparties entre les différentes activités qui seront alors affectées entre les
produits.
c) Comment peut-on vérifier que le choix des activités est pertinent ?
Lorsque le choix des activités est pertinent, les charges indirectes aux produits ont, pour la
plupart, un caractère direct aux activités, c’est-à-dire sans qu’il soit besoin d’utiliser de clé de
répartition. On considère que le découpage est satisfaisant si 80 à 90 % des charges sont
affectées directement aux activités.
Le total du coût des centres d’analyse correspond forcément au total du coût des activités
puisque, dans les deux cas, il s’agit des charges indirectes aux produits qui sont ventilées.
Qu’elles soient réparties sur les centres de responsabilité (méthode des coûts complets) ou sur
les activités (méthode ABC), il s’agit des mêmes montants.
11. Pourquoi le total des charges indirectes réparties sur les activités (annexe 7) ne
correspond-il pas aux charges indirectes de la nouvelle gamme de radiateurs
(résultat analytique par produit, annexe 3) ?
Le total des charges indirectes de la nouvelle gamme de radiateurs est de 2 452 000 € (voir
annexe 3).
Il ne correspond pas au total des charges indirectes réparties sur les activités (3 152 000 €) car
ce dernier tient compte de tous les produits fabriqués par l’entreprise et pas seulement de la
gamme de radiateurs.
46
Chapitre 4 – Calcul des coûts à partir de la méthode à base d’activités © Nathan
Processus 5
b) Le même inducteur a-t-il été choisi pour ces trois activités ? Pourquoi ?
Deux inducteurs ont été nécessaires pour les trois activités d’approvisionnement.
En effet, l’activité 1, « Relation fournisseurs », n’est pas dépendante des commandes passées
car il s’agit, dans ce cas, de garder le contact avec les fournisseurs, qu’ils aient ou non passé
des commandes. Il est donc plus juste de choisir comme inducteur le nombre de fournisseurs
(références) que le nombre de commandes.
c) Comparez avec l’unité d’œuvre jusqu’à présent utilisée dans la méthode des
centres d’analyse et concluez sur le rôle d’un inducteur.
Avec la méthode des coûts complets, le coût du service Approvisionnement sera réparti sur
les produits en fonction du montant des achats nécessaires à la fabrication de chaque produit.
Ainsi, plus un produit nécessite d’acheter des composants à des prix élevés, plus il se verra
attribuer de charges indirectes d’approvisionnement.
Or, le coût du service Approvisionnement ne dépend pas du prix des matières achetées mais
du nombre de fournisseurs ou de commandes qu’il faut gérer, quel que soit leur prix d’achat.
Répartir le coût de ce centre sur les inducteurs est donc beaucoup plus juste.
On voit bien, à travers cet exemple, la différence entre inducteur et unité d’œuvre : tous deux
permettent de répartir les coûts sur les produits mais l’inducteur permet, en plus, d’expliquer
la variation des coûts des centres (ou activités).
13. Comparez l’unité d’œuvre jusqu’à présent utilisée pour répartir les charges du SAV
et les inducteurs retenus dans la méthode ABC. Commentez.
Unité d’œuvre = unité vendue
Inducteur = nombre de réparations
L’unité d’œuvre ne permet pas d’affecter efficacement le montant des charges du service
après-vente (SAV) à chaque radiateur. En effet, lorsque l’on répartit le coût du SAV sur le
nombre de produits vendus, ce coût est ventilé sur tous les produits de l’entreprise, qu’ils
donnent lieu ou non à des réparations en SAV. On augmente donc de façon arbitraire le coût
de revient d’un produit fiable alors même qu’il ne « consomme » pas de SAV. En répartissant
les coûts de ce service sur le nombre de réparations, les produits fragiles, souvent ramenés au
SAV par les clients, supporteront seuls le coût du SAV. Cette répartition est plus juste et
permettra de prendre des décisions plus réfléchies.
47
© Nathan Chapitre 4 – Calcul des coûts à partir de la méthode à base d’activités
Processus 5
c) Calculez le coût des centres de regroupement en complétant l’annexe 9.
Centres de regroupement
Activités Coût Nombre de Nombre Nombre Nombre
Nombre de Nombre de Nombre de Nombre de Nombre de
commandes de de de
références manipulations commandes réclamations réparations
fournisseurs brevets produits clients
Relation fournisseurs 134 000 134 000
Réception fournitures 99 000 99 000
Répartition fournitures 40 000 40 000
Mise au point prototype 235 000 235 000
Tests 117 000 117 000
Applications 200 000 200 000
Assemblage 754 000 754 000
Conditionnement 168 000 168 000
Relation clients 250 000 250 000
Livraison 280 000 280 000
Suivi des ventes 142 000 142 000
Suivi des réclamations 256 000 256 000
Réparations SAV 132 000 132 000
Facturation 188 000 188 000
Encaissement 157 000 157 000
Total 3 152 000 134 000 139 000 552 000 754 000 168 000 767 000 250 000 256 000 132 000
48
Chapitre 4 – Calcul des coûts à partir de la méthode à base d’activités © Nathan
Processus 5
Remarque :
Le total des charges indirectes pour la gamme de radiateurs suivant la méthode ABC
(2 363 083 €) est légèrement inférieur au total des charges indirectes selon la méthode des
centres d’analyse (2 452 000 €) car le total des charges indirectes de l’entreprise a été réparti
sur l’ensemble des produits de l’entreprise (pas seulement les radiateurs) de deux manières
différentes (unités d’œuvre ≠ inducteurs).
La différence a été affectée aux autres produits fabriqués par l’entreprise qui n’apparaissent
pas dans ce tableau.
18. Comparez les inducteurs retenus pour les activités du centre Approvisionnement et
l’unité d’œuvre initialement utilisée.
a) Le coût du centre Approvisionnement varie-t-il en fonction du prix d’achat des
fournitures ?
Le coût du centre Approvisionnement ne varie pas en fonction du prix d’achat des fournitures
(unité d’œuvre utilisée par la méthode des centres d’analyse). L’utilisation des inducteurs
« Relation fournisseurs », « Réception fournitures » et « Répartition fournitures » explique la
manière dont le coût est provoqué. Elle permettra de répartir les charges indirectes entre les
radiateurs en fonction du nombre de références et du nombre de commandes fournisseurs. Un
radiateur qui utilisera beaucoup de références différentes, même si leur prix d’achat est faible,
consommera beaucoup de charges d’approvisionnement.
b) Il n’est pas possible de r éduire le nombr e de référ ences qui composent le radiateur
Sirocco. Quelle autre solution apparaît avec la méthode ABC pour réduire les
coûts d’approvisionnement ?
Le second inducteur étant « Nombre de commandes fournisseurs », il faudrait regrouper les
commandes pour en diminuer la fréquence et réduire les opérations de réception et de
répartition. Les coûts s’en trouveront alors diminués.
19. Expliquez pourquoi la r épar tition des coûts des centres Recherche & Développement,
Assemblage, Distribution, SAV et Administration sont beaucoup plus justes avec la
méthode ABC.
Les centres d’analyse sont répartis à l’aide de 5 unités d’œuvre qui n’ont pas été toujours
choisies de manière pertinente. La méthode ABC utilise 15 activités et 9 inducteurs pour la
répartition des charges indirectes. La démarche est donc plus précise et permet une
compréhension de l’origine des charges indirectes pour chaque radiateur fabriqué.
20. Repérez quelques exemples de décisions que M. Aquilin pourra suggérer pour r éduire
les coûts.
Réduction des coûts d’assemblage : diminuer le nombre de manipulations.
Réduction des coûts de distribution et d’administration : diminuer le nombre de commandes
clients en favorisant leur regroupement (proposer des réductions commerciales à partir d’un
certain seuil).
49
© Nathan Chapitre 4 – Calcul des coûts à partir de la méthode à base d’activités
Processus 5
Réduction des coûts de SAV : diminuer le nombre de réclamations et de réparations en
améliorant en amont la qualité et la fiabilité des produits fabriqués et vendus.
50
Chapitre 4 – Calcul des coûts à partir de la méthode à base d’activités © Nathan
Processus 5
Corrigé de l’application
Charges directes 600 pièces 20 € 12 000 € 10 000 pièces 20 € 200 000 € 2 400 pièces 20 € 48 000 € 260 000 €
Charges indirectes 3 000 € 377 300 € 99 700 € 480 000 €
Charges totales 15 000 € 577 300 € 147 700 € 740 000 €
Résultat global 280 abonn. 66,43 € 18 600 € 490 abonn. 261,84 € 128 300 € 130 abonn. 63,85 € 8 300 € 155 200 €
51
© Nathan Chapitre 4 – Calcul des coûts à partir de la méthode à base d’activités
Processus 5
Résultats suivant la méthode ABC – SARL MIXPI
PARTICULIERS PME ADMINISTRATIONS
TOTAUX
Q PU Total Q PU Total Q PU Total
Chiffre d’affaires 280 abonn. 120 € 33 600,00 € 490 abonn. 1 440 € 705 600,00 € 130 abonn. 1 200 € 156 000,00 € 895 200 €
Charges directes 600 pièces 20 € 12 000,00 € 10 000 pièces 20 € 200 000,00 € 2 400 pièces 20,00 € 48 000,00 € 260 000 €
Nombre d’appels 6 000 5,72 € 34 320,00 € 16 000 5,72 € 91 520,00 € 3 000 5,72 € 17 160,00 € 143 000 €
Durée de l’appel 150 h 31,67 € 4 750,00 € 350 h 31,67 € 11 083,33 € 100 h 31,67 € 3 166,67 € 19 000 €
Nombre de commandes 50 15,00 € 750,00 € 200 15,00 € 3 000,00 € 150 15,00 € 2 250,00 € 6 000 €
Nombre de clients 280 26,67 € 7 466,67 € 490 26,67 € 13 066,67 € 130 26,67 € 3 466,67 € 24 000 €
Nombre d’interventions 120 8,67 € 1 040,00 € 2 300 8,67 € 19 933,33 € 580 8,67 € 5 026,67 € 26 000 €
Durée de l’intervention 100 h 67,18 € 6 717,95 € 3 500 h 67,18 € 235 128,21 € 300 h 67,18 € 20 153,85 € 262 000 €
Total charges indirectes 280 abonn. 196,59 € 55 044,62 € 490 abonn. 762,72 € 373 731,54 € 130 abonn. 394,03 € 51 223,85 € 480 000 €
Total général 280 abonn. 239,45 € 67 044,62 € 490 abonn. 1 170,88 € 573 731,54 € 130 abonn. 763,26 € 99 223,85 € 740 000 €
Résultat global 280 abonn. – 119,45 € – 33 444,62 € 490 abonn. 269,12 € 131 868,46 € 130 abonn. 436,74 € 56 776,15 € 155 200 €
La configuration des résultats a été profondément modifiée. Alors que la méthode des centres
d’analyse annonce trois types de clientèles bénéficiaires, la méthode ABC montre que le
segment des particuliers est déficitaire et que les segments des PME et des administrations
sont bénéficiaires. Ces divergences proviennent de la répartition des charges indirectes.
La méthode ABC montre que le segment des particuliers consomme beaucoup de charges
indirectes, notamment à cause de très nombreux appels téléphoniques et des interventions
importantes. À l’inverse, le segment des administrations consomme moins de charges
indirectes qu’avec la méthode des centres d’analyse.
Il en ressort qu’il devient nécessaire de revoir la tarification des abonnements en augmentant
le prix pour les particuliers et en diminuant le prix pour les administrations afin de capter une
clientèle plus large.
52
Chapitre 4 – Calcul des coûts à partir de la méthode à base d’activités © Nathan
Processus 5
Chapitre 5
Le calcul des coûts partiels
Positionnement du chapitre dans le référentiel
Activité 5.2. Calcul, contrôle et analyse des coûts de revient des activités, produits
et services de l’organisation
Situation de travail 5.2.4. Évaluation des coûts et des marges et leur suivi
Savoirs associés – Calculs des coûts partiels : coûts variables, fixes, coût marginal
– Pertinence d’un coût dans l’espace et le temps
– Comportement des charges dans le temps
– Résultat d’exploitation par variabilité
Compétences – Calculer les coûts par une méthode répondant aux besoins
des gestionnaires.
– Expliquer les résultats en soulignant l’intérêt et les limites de la méthode
retenue.
Du Processus 5 au Processus 7
Résultats attendus Correspondances avec le
Activité/Situation
(partie du réf. en ital) Processus 7
5.2.4 Une utilisation du tableur adaptée aux 7.2.1 Contrôle de la fiabilité des
besoins de l’utilisateur pour effectuer et informations
automatiser les calculs.
Tous les calculs de coûts ainsi que le tableau différentiel peuvent donner lieu à des
automatisations de calcul sur tableur ainsi qu’à l’utilisation de nouvelles fonctionnalités : le
calcul de la corrélation dans le tableur, l’ajustement linéaire et la valeur cible.
53
© Nathan Chapitre 5 – Le calcul des coûts partiels
Processus 5
Travail à faire
Globalement, le résultat est positif et s’élève à 114 788 €. On constate que les véhicules
Audi A4 et BMW Série 7 génèrent un résultat positif tandis que le Mercedes Classe V
présente un résultat négatif.
Ces résultats se traduisent naturellement dans les résultats horaires avec un résultat horaire
négatif pour le Mercedes Classe V.
On constate également que le résultat horaire des véhicules BMW est presque quatre fois
supérieur à celui des véhicules Audi.
Les véhicules BMW Série 7 sont les plus rentables.
2. Estimez le r ésultat de l’entr epr ise dans l’hypothèse d’une cessation de l’activité
« Mer cedes Classe V ». Compar ez avec la situation pr écédente. Commentez.
Les charges indirectes se retrouvent réparties entre les deux seules catégories de véhicules qui
restent :
Audi A4 BMW Série 7 Mercedes Classe V
Coût total direct 324 600,00 258 496,00 0,00
Charges indirectes réparties 196 445,22 104 770,78 0,00
Coût total complet 521 045,22 363 266,78 0,00
Nombre d’heures facturées 9 000,00 4 800,00 0,00
Prix de vente horaire 60,00 90,00 60,00
Chiffre d’affaires 540 000,00 432 000,00 0,00
Résultat total par type de véhicule 18 954,78 68 733,22 0,00
Résultat de l’entreprise 87 688,00
L’abandon de l’activité « Mercedes Classe V », qui était déficitaire, engendre une baisse du
résultat de 27 100 €. Il ne faut donc pas abandonner cette activité, même si, en apparence, sur
la base de la méthode des coûts complets, elle génère un résultat négatif.
54
Chapitre 5 – Le calcul des coûts partiels © Nathan
Processus 5
3. Pour quoi la méthode des coûts complets utilisée n’est-elle pas la plus per tinente pour
ce type d’estimation ?
La méthode des coûts complets est basée sur une approche charges directes/charges indirectes.
Si les charges directes ne posent aucun problème d’affectation aux coûts, les charges indirectes
sont réparties entre les différents objets de coûts en fonction d’une clé qui présente toujours
une certaine subjectivité.
Cette répartition arbitraire a un impact sur les coûts et les résultats de chaque objet de coût. Il
y a donc un effet de subventionnement (nom donné à ce problème de répartition biaisée des
charges indirectes) de produits les uns vis-à-vis des autres à cause de la non-pertinence de la
répartition des charges indirectes, ce qui peut amener à sous-estimer le coût d’un produit au
détriment d’un autre produit dont le coût sera surestimé d’autant.
C’est ici le cas : l’activité « Mercedes Classe V » apparaît avec un résultat négatif parce que le
poids des charges indirectes y est peut-être trop fort. Le jugement que l’on porte sur le résultat
du Mercedes Classe V doit tenir compte de l’éventuel biais lié à la mauvaise répartition des
charges indirectes. On a d’ailleurs la preuve de ce biais puisqu’en abandonnant l’activité, le
résultat se réduit de 27 100 € et surtout n’augmente pas de 9 352,89 €.
5. Pr ésentez un compte de r ésultat différ entiel par type de véhicule. Mettez en évidence
la mar ge sur coût spécifique pour chaque type de véhicule puis le r ésultat global de
l’entr epr ise.
Audi A4 BMW série 7 Mercedes Classe V
GLOBAL Qté Montant Qté Montant Qté Montant
Total Total Total
(heures) unitaire (heures) unitaire (heures) unitaire
Chiffre d’affaires 1 086 000 9 000 60,00 540 000 4 800 90,00 432 000 1 900 60,00 114 000
Charges variables 293 000 9 000 15,00 135 000 4 800 25,00 120 000 1 900 20,00 38 000
Marge / coût variable 793 000 9 000 45,00 405 000 4 800 65,00 312 000 1 900 40,00 76 000
Charges fixes spécifiques 376 996 9 000 21,07 189 600 4 800 28,85 138 496 1 900 25,74 48 900
Marge / coût spécifique 416 004 9 000 23,93 215 400 4 800 36,15 173 504 1 900 14,26 27 100
CF communes 301 216
Résultat global 114 788
55
© Nathan Chapitre 5 – Le calcul des coûts partiels
Processus 5
6. Analysez vos r ésultats :
a) Le r ésultat global est-il différ ent de celui obtenu à la question 2 ?
Non, le résultat est identique, le mode de calcul de coût ne change rien au résultat. Ceci est
normal car on a toujours la même quantité de charges et de produits dans les deux méthodes.
b) Obser vez la mar ge sur coût spécifique de chaque activité. Selon vous, l’activité
« Mer cedes Classe V » est-elle r entable ?
La marge sur coût spécifique du Mercedes Classe V est positive, donc l’activité est rentable.
On remarque qu’elle est égale à 27 100 €, montant de la baisse du résultat en cas d’abandon
de l’activité (cf. question 2).
c) Expliquez à M. Lescur e la r aison pour laquelle il ne faut pas abandonner
l’activité « Mer cedes Classe V ».
Après avoir couvert les charges variables et les charges fixes qui lui sont propres, l’activité
« Mercedes Classe V » génère 27 100 € de marge, qui vont servir à couvrir les charges fixes
communes. En abandonnant l’activité, l’entreprise se prive donc de ces 27 100 € (ce qui
explique la baisse de résultat de 27 100 €). Il ne faut donc pas abandonner cette activité.
d) Selon vous, pour quoi cette méthode de calcul n’aboutit-elle pas aux mêmes
conclusions que la méthode des coûts complets ?
Les charges indirectes de la méthode du coût complet (301 216 €), qui étaient réparties
arbitrairement (sur la base des heures facturées) sur les produits, sont maintenant hors-jeu.
Chaque produit (objet de coût) ne supporte que les charges (variables et fixes) qui lui sont
réellement attachées. Le coût devient ainsi tout à fait pertinent car il n’y a plus aucune
subjectivité ni aucun arbitraire dans les éléments qui le composent. M. Lescure peut donc se
rendre compte, en toute objectivité, s’il doit ou non abandonner telle ou telle activité.
e) En quoi est-elle plus adaptée à la demande de M. Lescur e ?
M. Lescure veut savoir s’il faut abandonner une activité. L’abandon d’une activité n’ayant un
impact que sur les coûts directs (fixes et variables) de cette activité, il faut retenir une
méthode de coût faisant intervenir uniquement ces charges-là.
La méthode du coût spécifique, parce qu’elle ne tient compte que des charges variables et
fixes spécifiques à une activité, est donc pertinente pour savoir s’il faut abandonner ou non
cette activité. Tant que la marge sur coût spécifique est positive, l’activité ne doit pas être
abandonnée.
7. À l’aide de votr e tableau différ entiel et sur la base des chiffr es de l’année N calculez
manuellement ou à l’aide d’un tableur , les r ésultats de l’activité « Mer cedes Classe
V » selon les deux hypothèses.
re
• 1 hypothèse : augmentation du prix sans augmentation des quantités :
60 € × 1,1 = 66 €
Mercedes Classe V
Qté (heures) Montant unitaire Montant global
Chiffre d’affaires 1 900 66,00 125 400
Charges variables 1 900 20,00 38 000
Marge / coût variable 1 900 46,00 87 400
Charges fixes spécifiques 1 900 25,74 48 900
Marge / coût spécifique 1 900 20,26 38 500
8. Analysez vos r ésultats. Expliquez à M. Lescur e pourquoi l’impact sur le résultat diffère
d’une hypothèse à l’autr e.
Le CA est bien identique dans les deux hypothèses. Pourtant, si on regarde le coût variable, le
montant est différent.
Dans la première hypothèse, toute augmentation de la quantité produite s’accompagne d’une
augmentation du coût variable. En l’espèce, l’augmentation de 10 % de la quantité d’heures
facturées fait mécaniquement augmenter le coût variable de 10 %.
Dans la seconde hypothèse, une augmentation dans les mêmes proportions (10 %) du seul
prix de vente n’a un impact que sur le CA puisque les quantités produites sont identiques.
Dans ce cas, le coût variable n’est pas modifié et l’entreprise profite entièrement de la hausse
du CA.
Le résultat va donc être supérieur.
57
© Nathan Chapitre 5 – Le calcul des coûts partiels
Processus 5
L’activité proposée se ferait sans modification de la structure. Aucune charge fixe nouvelle
(ni commune ni spécifique) ne serait à ajouter. Dès lors, il faut calculer le coût variable de
l’heure afin de fixer un tarif minimum. On retient donc la méthode des coûts partiels, et plus
particulièrement la méthode du coût variable.
3) Proposition du voyagiste Murmuru
Cette nouvelle activité aurait pour conséquence l’embauche d’un chauffeur (charge fixe
spécifique). C’est donc la méthode du coût spécifique qui devrait être envisagée.
11. En mobilisant le r aisonnement mar ginal, calculez le r ésultat mar ginal hor air e pour
les pr opositions des voyagistes Kool Voyages et Mur mur u. Déduisez-en si M. Lescur e
peut les accepter .
1) Proposition de Kool Voyages
Raisonnement marginal : il faut se référer au coût variable horaire des véhicules type Audi A4.
Celui-ci étant de 15 € de l’heure, on calcule le résultat marginal.
Résultat marginal horaire = Prix de vente – Coût variable = 30 – 15 = + 15
La proposition du voyagiste est intéressante. M. Lescure peut l’accepter.
Mercedes Classe V
Annuellement
Qté heure Montant unitaire Montant global
Chiffre d’affaires 1 200 50 60 000
Charges variables 1 200 22 26 400
Marge / coût variable 1 200 28 33 600
Charges fixes spécifiques 1 200 39,76 47 712*
Marge / coût spécifique 1 200 – 11,76 – 14 112
* 47 712 = 2 800 × 1,42 × 12
Le résultat marginal horaire est de – 11,76 €. La proposition de Murmuru n’est pas rentable ;
le prix est trop faible ou l’activité trop peu importante en nombre d’heures. M. Lescure doit
refuser cette proposition.
12. Utilisez le tableur (outil Valeur Cible) pour déter miner le tar if hor air e minimum que
M. Lescur e peut accepter du voyagiste Mur mur u compte tenu du nombr e d’heur es
58
Chapitre 5 – Le calcul des coûts partiels © Nathan
Processus 5
pr oposé. Calculez ensuite le nombr e d’heur es minimum qu’il faudr ait assur er pour
que l’activité soit r entable si le pr ix pr oposé par Mur mur u est maintenu.
Mercedes Classe V
Qté (heures) Montant unitaire Montant global
Chiffre d’affaires 100 50 5 000
Charges variables 100 22 2 200
Marge / coût variable 100 28 2 800
Charges fixes spécifiques 100 39,76 3 976
Marge / coût spécifique 100 – 11,76 – 1 176
Remarque : il faut que le tableau soit automatisé (report de valeurs d’une cellule à l’autre).
Les seules cellules saisies sont mentionnées en jaune.
Explication pour l’utilisation de la valeur cible :
Cellule à définir Celle contenant la formule de la marge sur coût spécifique
Quel prix Valeur à atteindre 0 Si la marge sur coût spécifique égale 0, l’activité est à l’équilibre et n’engendre pas de perte.
minimum ? Cellule à modifier Le montant unitaire de vente (le prix de vente)
Résultat 61,76 C’est le prix minimum à accepter de Murmuru (à ce prix, on ne fait aucun bénéfice).
59
© Nathan Chapitre 5 – Le calcul des coûts partiels
Processus 5
Corrigé des applications
2. Utilisez le tableur pour obtenir les coefficients de l’équation de la dr oite de r égr ession
(on souhaite connaîtr e les coefficients a et b de l’équation de type y = ax + b , où y
r epr ésente l’eau consommée et x les quantités de pr oduits fabr iqués). Déduisez-en la
par t fixe et la par t var iable de la char ge d’eau.
Dans ce cas, on va utiliser la fonction DROITEREG, qui permet de calculer les coefficients
de la droite de régression (méthode des moindres carrés).
Attention à bien sélectionner deux cellules pour inscrire la formule et valider par : ctrl + shift
+ entrée, afin de mettre en œuvre un calcul matriciel.
y = ax + b a b
18,8459726 129,403761
Partie variable (coefficient a) 18,85
Partie fixe (coefficient b) 129,4
60
Chapitre 5 – Le calcul des coûts partiels © Nathan
Processus 5
Application 2 – L’analyse des charges par variabilité
(p. 101)
1. Calculez les char ges unitair es dans un tableau. À par tir de l’analyse des char ges de
l’énoncé (document) puis du tableau constr uit, indiquez quelles sont les char ges fixes,
var iables et mixtes.
Il convient de raisonner en plusieurs étapes.
– On repère déjà les charges fixes (en jaune) car ce sont celles qui ne varient pas avec
l’activité.
Nombre d’unités fabriquées
Éléments de charge
2 000 4 000 6 000 8 000 10 000
Matières premières 1 200 000 2 400 000 3 600 000 4 800 000 6 000 000
Frais de personnel 400 000 800 000 1 200 000 1 600 000 2 000 000
Autres charges de production 520 000 540 000 560 000 580 000 600 000
Charges de distribution 144 000 288 000 432 000 576 000 720 000
Autres charges 1 600 000 1 600 000 1 600 000 1 600 000 1 600 000
– Ensuite, on construit le tableau des charges unitaires pour repérer (en jaune) celles qui sont
strictement variables (une charge variable devient fixe unitairement quelle que soit
l’activité).
Matières premières 600 600 600 600 600
Frais de personnel 200 200 200 200 200
Autres charges de production 260 135 93,3333333 72,5 60
Charges de distribution 72 72 72 72 72
Autres charges 800 400 266,666667 200 160
– Enfin, par élimination, une charge qui n’est pas fixe globalement et qui n’est pas variable
(car elle n’est pas fixe unitairement) est mixte.
On aboutit donc au classement suivant :
Charges variables Charges mixtes Charges fixes
Matières premières X
Frais de personnel X
Autres charges de production X
Charges de distribution X
Autres charges X
2. À l’aide d’un tableur , analysez la cor r élation des char ges mixtes par r appor t au
nombr e d’unités pr oduites. Que peut-on en conclur e en matièr e d’ajustement ?
Pour les charges mixtes, il faut les décomposer en partie fixe et partie variable.
Pour pouvoir ajuster par une fonction, il faut d’abord vérifier la corrélation avec la fonction
COEFFICIENT.CORRELATION.
Nombre d’unités fabriquées 2 000 4 000 6 000 8 000 10 000
Autres charges de production 520 000 540 000 560 000 580 000 600 000
Coefficient de corrélation 1 La corrélation est parfaite.
61
© Nathan Chapitre 5 – Le calcul des coûts partiels
Processus 5
3. Utiliser la fonction DROITEREG pour déter miner l’équation de la droite d’ajustement
des char ges mixtes (Y = aX + b ) per mettant d’obtenir la par t var iable (a ) et la par t
fixe (b ).
On va utiliser la fonction DROITEREG maintenant que l’on sait que la corrélation est bonne.
On obtient a = 10 et b = 500 000, soit 10 € de charges variables et 500 000 € de charges fixes.
4. Déduisez-en le coût total mensuel (Y) en fonction du nombr e d’unités pr oduites (X)
par une équation de type Y = aX + b , où a r epr ésente le montant total des char ges
var iables unitair es et b le montant global des char ges fixes.
Les charges variables unitaires totales sont de : 600 + 200 + 72 + 10 = 882 €
Les charges fixes globales sont de : 1 600 000 + 500 000 = 2 100 000 €
Équation du coût total : Y = 882X + 2 100 000
5. Calculez le coût unitair e complet dans le cas d’une pr oduction de 10 000 unités puis
d’une pr oduction de 12 000 unités. Expliquez la var iation constatée.
On utilise l’équation du coût total mise en évidence à la question précédente.
Production Écart
Production 10 000 12 000 2 000
Coût total 10 920 000 12 684 000 1 764 000
Coût unitaire 1 092 1 057 – 35
62
Chapitre 5 – Le calcul des coûts partiels © Nathan
Processus 5
2. Pr ésentez le compte de r ésultat différ entiel pour chaque activité et r etr ouvez le solde
du compte de r ésultat.
Fabrication de placards
Total Pose de fenêtres (PF)
et charpentes (FPC)
Chiffre d’affaires 1 690 600 1 026 700 663 900
Charges variables 385 480 204 760 180 720
Marge / coût variable 1 305 120 821 940 483 180
Charges fixes spécifiques (a) 918 920 670 140 248 780
Marge / coût spécifique 386 200 151 800 234 400
CF communes (b) 258 660
Résultat 127 540
Produits financiers 2 150
129 690
(a) 49 900 + 510 100 + 110 140 = 670 140 ; 30 280 + 180 800 + 37 700 = 248 780
(b) 28 340 + 137 400 + 35 260 + 26 500 + 31 160
63
© Nathan Chapitre 5 – Le calcul des coûts partiels
Processus 5
2. Calculez le r ésultat par pr oduit (total et unitair e) en tenant compte de la r épar tition
des char ges fixes communes pr oposée.
TIC TAC TOC
Total Montant Montant Montant Montant Montant Montant
Qté Qté Qté
unitaire global unitaire global unitaire global
Chiffre d’affaires 373 000 10 000 6,5 65 000 6 000 23 138 000 5 000 34 170 000
Charges variables 320 000 10 000 5 50 000 6 000 20 120 000 5 000 30 150 000
Marge / coût variable 53 000 10 000 1,5 15 000 6 000 3 18 000 5 000 4 20 000
Charges fixes spécifiques 8 800 10 000 0,2 2 000 6 000 0,45 2 700 5 000 0,82 4 100
Marge / coût spécifique 44 200 10 000 1,3 13 000 6 000 2,55 15 300 5 000 3,18 15 900
38 000 × 30 000 / 38 000 × 70 000 / 38 000 × 90 000 /
CF réparties 6 000 14 000 18 000
190 000 = 190 000 = 190 000 =
Résultat total 7 000 1 300 – 2 100
Résultat unitaire 0,7 0,2167 – 0,42
3. Rédigez un compte r endu contenant toutes les r emar ques nécessair es.
La marge sur coût spécifique la plus importante est pour le produit TOC. C’est donc celui qui
couvre le plus les charges fixes (CF) communes. C’est donc un produit rentable, qu’il faut
favoriser.
Lorsque l’on fait une répartition des CF communes, cette répartition est arbitraire.
La clé de répartition utilisée ici (le montant des charges de main-d’œuvre) défavorise le
produit TOC. Celui-ci se voit donc affecter plus de CF communes que les autres et son
résultat unitaire devient négatif. Il y a donc un fort risque de prendre une mauvaise décision :
abandonner TOC dont le résultat est négatif. On voit donc bien que la méthode des coûts
complets a ici ses limites.
Si l’on avait réparti les CF communes autrement (par exemple, en fonction des quantités
vendues), les résultats auraient été bien différents.
La méthode du coût spécifique est bien plus pertinente pour appréhender la rentabilité d’un
produit.
64
Chapitre 5 – Le calcul des coûts partiels © Nathan
Processus 5
• Raisonnement marginal
Selon l’énoncé de l’application 2, on sait que l’entreprise est capable de produire jusqu’à
12 000 unités sans modification de sa structure.
Les 2 000 unités supplémentaires ne coûtent que leur coût variable.
Le résultat marginal unitaire est donc : Prix de vente – Coût variable = 1 000 – 882 = 118 €.
Soit au total : 118 × 2 000 = 236 000 €
Le résultat marginal est positif, la commande doit être acceptée.
On constate que l’entreprise n’a intérêt à accepter cette commande supplémentaire que si elle
porte sur un minimum de trois séries (120 unités).
En deçà, le surplus de charges fixes n’est pas couvert et l’entreprise perd de l’argent sur
chaque unité produite.
Il faut donc être sûr que notre client s’engage à commander un minimum de trois séries.
65
© Nathan Chapitre 5 – Le calcul des coûts partiels
Processus 5
2. En supposant qu’au mois de janvier , la fabr ication pr évisionnelle soit de 3 sér ies et
qu’un client nous propose d’acheter une série supplémentaire au prix de 2 € le paquet,
indiquez si l’entr epr ise a intér êt à accepter cette commande.
Le raisonnement ne peut s’effectuer qu’à partir du coût marginal. Il faut compléter le tableau
en faisant apparaître le coût marginal (par série et par paquet).
Niveau d’activité (nombre de produits) 100 200 300 400 500 600
Charges variables 150,00 300,00 450,00 600,00 750,00 900,00
Charges fixes 1 000,00 1 000,00 1 000,00 1 000,00 1 800,00 1 800,00
Coût total 1 150,00 1 300,00 1 450,00 1 600,00 2 550,00 2 700,00
Coût moyen unitaire d’une série 1 150,00 650,00 483,33 400,00 510,00 450,00
Coût moyen unitaire d’un paquet 11,50 6,50 4,83 4,00 5,10 4,50
Coût marginal unitaire d’une série 150,00 150,00 150,00 950,00 150,00
Coût marginal unitaire d’un paquet 1,50 1,50 1,50 9,50 1,50
On constate que le coût marginal d’une série est de 1,50 € (coût marginal pour une fabrication
de 400). En vendant le paquet à 2 €, l’entreprise gagne 0,50 € par paquet, soit 50 € au total.
Elle a intérêt à accepter cette commande.
3. En supposant qu’au mois de janvier , la fabr ication pr évisionnelle soit de 4 sér ies et
qu’un client nous pr opose d’acheter une sér ie au pr ix de 6 € le paquet, indiquez si
l’entr epr ise a intér êt à accepter cette commande.
On peut utiliser le tableau établi précédemment.
On constate que le coût marginal d’une série est de 9,50 € (coût marginal pour une fabrication
de 500). En vendant le paquet à 6 €, l’entreprise perd 3,50 € par paquet, soit 350 € au total.
Elle n’a donc pas intérêt à accepter cette commande.
ATTENTION : ne pas se fier au coût moyen de 5,10 € car c’est une moyenne qui répartit les
charges fixes nouvelles sur les anciennes séries. Or, les anciennes séries n’ont pas à supporter
leur part de charges fixes nouvelles générées par la série supplémentaire.
4. En supposant qu’au mois de janvier , la fabr ication pr évisionnelle soit de 5 sér ies et
qu’un client nous pr opose d’acheter 50 paquets à 5 € pièce, indiquez si l’entr epr ise a
intér êt à accepter cette commande.
On constate que le coût marginal d’une série est de 1,50 € (coût marginal pour une fabrication
de 600). En vendant le paquet à 5 €, l’entreprise gagne 3,50 € par paquet, soit 175 € (50 × 3,50)
au total. Il semble qu’elle a intérêt à accepter la commande.
Toutefois, il ne faut pas perdre de vue que la production ne peut s’effectuer que par série de
100. Or, en n’écoulant que 50 paquets sur les 100, que fait-elle avec les 50 paquets qui restent
invendus ?
En supposant qu’elle les jette, elle perd le coût variable de fabrication soit 1,50 € par paquet
(soit 50 × 1,50 = 75 €). On calcule le résultat global de l’opération :
175 (bénéfice sur les 50 paquets vendus) – 75 (perte des 50 paquets jetés) = 100 € de bénéfice
net.
Même dans le cas où l’entreprise jette le surplus de production invendu, elle a intérêt à
accepter cette commande.
On peut également envisager qu’elle brade ces 50 paquets à un prix proche de leur coût
marginal, voire à un prix inférieur.
Cela lui rapportera toujours un petit peu d’argent qui viendra majorer son résultat.
66
Chapitre 5 – Le calcul des coûts partiels © Nathan
Processus 5
Chapitre 6
L’analyse de la variabilité des coûts
et des résultats
Positionnement du chapitre dans le référentiel
Activité 5.2. Calcul, contrôle et analyse des coûts de revient des activités, produits
et services de l’organisation
Situations de travail 5.2.4. Évaluation des coûts et des marges et leur suivi
5.2.5. Analyse de la variabilité des coûts et des résultats obtenus
Compétences – Calculer les coûts par une méthode répondant aux besoins
des gestionnaires.
– Expliquer les résultats en soulignant l’intérêt et les limites de la méthode
retenue (méthode de l’imputation rationnelle des charges fixes).
– Mesurer l’impact des décisions de gestion sur les coûts et évaluer
le risque.
Du Processus 5 au Processus 7
Résultats attendus Correspondances avec le
Activité/Situation
(partie du réf. en ital) Processus 7
5.2.4 Une utilisation du tableur adaptée aux 7.2.1 Contrôle de la fiabilité des
besoins de l’utilisateur pour effectuer et informations
automatiser les calculs.
5.2.5 Une utilisation du tableur adaptée aux 7.2.1 Contrôle de la fiabilité des
besoins de l’utilisateur pour effectuer et informations
automatiser les calculs et effectuer les
simulations d’activité prévisibles
(gestionnaire de scénarios, valeur cible,
graphique)
Tout le « Travail à faire » peut être réalisé sur tableur et on peut aborder les graphiques sur
Excel en représentant le seuil de rentabilité.
67
© Nathan Chapitre 6 – L’analyse de la variabilité des coûts et des résultats
Processus 5
Travail à faire
68
Chapitre 6 – L’analyse de la variabilité des coûts et des résultats © Nathan
Processus 5
II. Mesurer l’impact des décisions sur les coûts
4. Pour l’activité française et le véhicule Mercedes Classe V, procédez aux simulations
envisagées pour l’année N+1 dans les trois hypothèses pr ésentées. Réalisez un compte
rendu de ces r ésultats.
Mercedes Classe V
H1 (neutre) H2 (optimiste) H3 (pessimiste)
CA 114 000,00 131 670,00 79 800,00
CV 38 000,00 42 009,00 29 260,00
MsCV 76 000,00 89 661,00 50 540,00
Taux de MsCV 66,67 % 68,10 % 63,33 %
Charges fixes spécifiques 48 900,00 49 144,50 53 790,00
Marge sur coût spécifique 27 100,00 40 516,50 – 3 250,00
SR 73 350,00 72 170,24 84 931,58
Date du PM 22/08/N 18/07/N 24/01/N+1
Marge de sécurité 40 650,00 59 499,76 – 5 131,58
Indice de sécurité 35,66 % 45,19 % – 6,43 %
Activité
Structure 1 Structure 2
Heures 8 000 10 000
MsCV unitaire 42 42
MsCV totale 336 000 420 000
CF 300 000 500 000
Résultat 36 000 – 80 000
69
© Nathan Chapitre 6 – L’analyse de la variabilité des coûts et des résultats
Processus 5
On constate que le résultat est positif dans le cas de la structure 1 avec 4 véhicules tandis qu’il
est négatif avec la structure 2 avec 5 véhicules. Cela est dû à deux paliers de charges fixes
bien différents. L’activité avec 5 véhicules oblige à avoir une structure plus importante
(augmentation significative des charges fixes) sans rentabiliser suffisamment cette structure.
6. À l’aide d’un tableur, vérifiez les résultats de la question précédente par un graphique
comparant les CF et la MsCV totale.
Faire un premier graphique « nuage de points » à partir d’une sélection des heures et de la
MsCV totale (sélection de deux plages non contiguës par maintien enfoncé de la touche
CTRL).
Clic droit au milieu du graphique → Sélectionner des données → Ajouter (onglet)
→ Nommer la série « Charges fixes » → Choisir les heures en abscisses et les CF en
ordonnées.
Modifier l’axe des abscisses pour une meilleure lecture avec un graphique plus « élargi » (pas
obligatoire).
On voit bien ici que pour une activité de 8 000 heures, la MsCV dépasse les charges fixes
donc génère un bénéfice, ce qui n’est pas le cas pour une activité de 10 000 heures.
70
Chapitre 6 – L’analyse de la variabilité des coûts et des résultats © Nathan
Processus 5
Structure 1 Structure 2
Heures 8 000,00 10 000,00
Prix de vente unitaire 55,00 55,00
CA Total 440 000,00 550 000,00
MsCV unitaire 42,00 42,00
MsCV totale 336 000,00 420 000,00
Tx MsCV 76,36% 76,36%
CF 300 000,00 500 000,00
Résultat 36 000,00 - 80 000,00
Pour utiliser la valeur cible, il faut que la cellule à modifier ne contienne pas une formule de
calcul.
SR en valeur : Construire un tableau où le CA (à saisir) permet d’obtenir le résultat :
Dans Excel
MENU « Données »
Onglet « Outils de données » Analyse de scénarios Valeur cible
Cellule à définir = Verte (le résultat)
Valeur à atteindre = 0
Cellule à modifier = Jaune (les heures ou le CA)
71
© Nathan Chapitre 6 – L’analyse de la variabilité des coûts et des résultats
Processus 5
Dans Calc
MENU « Outils » Recherche de valeur Cible
Cellule de formule = Verte (le résultat)
Valeur cible = 0
Cellule variable = Jaune (les heures ou le CA)
Nombre minimal de véhicule à implanter ; il faut arrondir au chiffre supérieur car on ne peut
implanter que des véhicules entiers et il faut égaler (ou dépasser) le SR en quantité.
Capacité d'un véhicule en heures 2000 2000
Nombre théorique de véhicules 3,571428571 5,952380952
Nombre minimal de véhicules 4 6
72
Chapitre 6 – L’analyse de la variabilité des coûts et des résultats © Nathan
Processus 5
On constate que la part de charges variables (carburant et huiles) pour chaque mois est
identique. Les salariés ne sont donc pas responsables du dérapage du coût unitaire pour le
mois de mars.
10. À partir du mois de mars N+1, M. Lescur e aurait-il raison d’augmenter son prix de
vente à 60 € alors que le prix moyen du mar ché est de 55 € ? Pourquoi l’information de
mars N+1, qui ser t de base à cette décision, n’est-elle pas per tinente ?
M. Lescure aurait tort d’augmenter son PV à 60 € alors que le prix du marché est de 55 €. Il
risquerait de perdre de nombreux clients ou de ne pas séduire de nouveaux clients potentiels.
Cette décision est basée sur l’analyse des chiffres du mois de mars où l’on pourrait croire que
le coût unitaire a augmenté du fait d’une augmentation exogène des coûts (prix des matières,
des salaires…).
Or, quand on regarde les charges fixes globales, on voit qu’elles n’ont pas varié, il n’y a donc
aucune augmentation de ce côté-là. Quant aux charges variables, il faut regarder les charges
variables unitaires (qui sont fixes unitairement) pour savoir si les coûts ont dérapé. On se rend
compte que rien n’a varié non plus.
L’explication est donc bien liée à la répartition des charges fixes unitaires, qui est tributaire de
l’activité.
Le coût de revient unitaire n’est pas pertinent lorsqu’il est impacté par des charges fixes dont
le poids dans ce coût unitaire est directement lié à l’activité de la période.
12. Analysez les r ésultats obtenus en les comparant aux données de l’annexe 7.
On constate que le coût unitaire avec IR des CF est de 52,50 € chaque mois ; il n’y a donc
aucun dérapage dans les coûts variables, comme cela avait été démontré précédemment.
L’effet lié à la répartition des CF ayant été enlevé, le coût unitaire avec IR devient pertinent
pour en analyser les éventuelles variations au niveau des consommations variables.
13. Calculez et interpr étez la différence d’imputation rationnelle pour chaque mois.
La différence d’IR se calcule par la formule : CF réelles – CF imputées.
Si la différence est < 0 (janvier et février), c’est que l’on impute plus de charges dans les
coûts que la réalité « financière ».
73
© Nathan Chapitre 6 – L’analyse de la variabilité des coûts et des résultats
Processus 5
Cela traduit le fait que l’activité réelle a été plus forte que l’activité normale et que, pour
gommer cet effet, il faut ajouter des CF « virtuelles ». L’entreprise est donc dans une situation
de suractivité. La différence d’IR représente ce boni de suractivité.
Si la différence est > 0 (mars), c’est que l’on impute moins de charges dans les coûts que la
réalité « financière ». Cela traduit le fait que l’activité réelle a été plus faible que l’activité
normale et que, pour gommer cet effet, il faut soustraire des CF au montant réellement
supporté.
L’entreprise est donc dans une situation de sous-activité. La différence d’IR représente ce mali
de sous-activité.
74
Chapitre 6 – L’analyse de la variabilité des coûts et des résultats © Nathan
Processus 5
Corrigé des applications
75
© Nathan Chapitre 6 – L’analyse de la variabilité des coûts et des résultats
Processus 5
4. À partir du taux de marge sur coût variable calculé précédemment, évaluer directement
le montant de la marge sur coût variable si les quantités vendues avaient augmenté de
60 %.
Si les quantités vendues augmentent de 60 % ⇒ 1 000 × 1,6 = 1 600 €
Le CA est donc de : 1 600 × 100 = 160 000 €
MsCV = 30 % de 160 000 = 48 000 €.
6. À partir du taux de marge sur coût variable calculé précédemment, peut-on évaluer
directement le montant de la marge sur coût variable si le prix avait augmenté de
60 % ?
Il est impossible de se servir du taux de marge en cas d’augmentation du prix.
En effet, le poids de la MsCV est différent si le CV n’évolue pas dans la même proportion que
le CA (ce qui est le cas dans la situation où seul le prix augmente). On ne peut donc pas
calculer la nouvelle MsCV dans ces conditions.
Seul l’effet volume permet de conserver la relation du taux de MsCV avec le CA.
76
Chapitre 6 – L’analyse de la variabilité des coûts et des résultats © Nathan
Processus 5
Par interpolation :
Ventes journalières de juin : 120 960 / 30 = 4 032
Il manque : 1 872 000 – 1 788 480 = 83 520 € pour atteindre le point mort à partir de la fin
mai.
83 520 / 4 032 = 20,71 soit 21 jours
Le point mort sera atteint le 21 juin.
Par interpolation :
Marge sur CV journalière de juin : 36 288 / 30 = 1 209,60
Il manque : 561 600 – 536 544 = 25 056 € pour atteindre le point mort à partir de la fin mai.
25 056 / 1 209,60 = 20,71 soit 21 jours
Le point mort sera atteint le 21 juin.
77
© Nathan Chapitre 6 – L’analyse de la variabilité des coûts et des résultats
Processus 5
4. Vérifier par le calcul le montant des SR. Ces SR sont-ils réalistes ?
Coût variable = 20 % donc Tx MsCV = 80 %
SR1 = 280 000 / 0,8 = 350 000 €
SR2 = 700 000 / 0,8 = 875 000 €
Ces SR ne sont pas réalistes car l’entreprise fabrique par série de 100 000 unités vendues 1 €.
Ce sont des SR théoriques que l’on doit adapter à la réalité de ce que fait l’entreprise.
On doit donc « arrondir » les SR théoriques aux 100 000 supérieurs.
SR1 : 400 000 €
SR2 : 900 000 €
5. Retrouver graphiquement, puis par le calcul, le résultat réalisé pour une production
de 600 000 unités.
Remarque : le graphique est peu lisible ; il faut accepter une certaine approximation de la part
de l’étudiant.
Graphiquement, on trouve environ 200 000 € (écart entre la droite des CF et celle de la
MsCV).
On peut aussi lire les valeurs de chaque droite.
Pour 600 000 unités, MsCV = 480 000
Les CF sont de 280 000 à ce niveau.
On trouve aussi 200 000 € (480 000 – 280 000).
Par le calcul :
R (résultat) = MsCV – CF
R = 600 000 × 0,8 – 280 000
R = 200 000 €
78
Chapitre 6 – L’analyse de la variabilité des coûts et des résultats © Nathan
Processus 5
Application 5 – Mesurer et analyser le risque d’exploitation
(p. 122)
1. Réaliser le compte de résultat différentiel et calculer le résultat prévisionnel total et
unitaire pour l’année N.
Élément Qté Montant unitaire Total %
CA 2 400 628,00 1 507 200,00 100,00
CV 2 400 141,30 339 120,00 22,50
MCV 2 400 486,70 1 168 080,00 77,50
CF 2 400 417,75 1 002 602,00
Résultat 2 400 68,95 165 478,00
Le résultat prévisionnel est de 165 478 € soit 68,95 € environ par unité.
Actuellement, l’activité est bénéficiaire si l’on vend toutes les quantités produites. Le risque
d’exploitation est relativement élevé. En effet, la MDS représente moins de 18 % du CA.
En cas de modification des conditions d’activité (réduction des ventes, chute des prix,
augmentation des coûts), l’entreprise pourrait être déficitaire.
Ceci doit, bien évidemment, être nuancé selon le secteur d’activité et la volatilité de l’activité
que l’entreprise peut apprécier au regard de son activité passé.
79
© Nathan Chapitre 6 – L’analyse de la variabilité des coûts et des résultats
Processus 5
5. Après avoir évalué les résultats unitaire et total dans ces nouvelles conditions,
calculer la quantité à vendre pour limiter la perte à 20 € par unité.
Résultat unitaire et total
En jaune, figurent les seuls éléments que l’on connaît de façon certaine.
Élément Qté Montant unitaire Total %
CA 2 400 450,00 1 080 000 100,0
CV 2 400 141,30 339 120 31,40
MCV 2 400 308,70 740 880 68,60
CF 2 400 366,36 879 272
Résultat 2 400 – 57,66 – 138 392
Remarque : si le tableau ci-dessus a été réalisé sur tableur, on peut utiliser la fonctionnalité
Valeur cible du tableur.
Cellule à définir : le résultat unitaire (cellule verte) ;
Valeur à atteindre : – 20 ;
Cellule à modifier : la quantité (cellule bleue).
On obtient :
Élément Qté Montant unitaire Total %
CA 2 675 450,00 1 203 750,00 100,0
CV 2 675 141,30 377 977,50 31,40
MCV 2 675 308,70 825 772,50 68,60
CF 2 675 328,70 879 272,00
Résultat 2 675 – 20,00 – 53 499,50
80
Chapitre 6 – L’analyse de la variabilité des coûts et des résultats © Nathan
Processus 5
2. Calculer le coût unitaire avec IR pour janvier et février N.
Activité normale Janvier N Février N
Activité 17 000 18 700 13 600
Coefficient d’IR 1,10 0,80
Charges variables 204 000 241 400 163 200
Charges fixes imputées 136 000 149 600 108 800
Coût total 340 000 391 000 272 000
Coût unitaire 20,00 20,91 20,00
81
© Nathan Chapitre 6 – L’analyse de la variabilité des coûts et des résultats
Processus 5
Application 7 – Tableau de répartition des charges
indirectes avec imputation rationnelle (p. 124)
1. Compléter le tableau de répartition des charges indirectes (document 3) en suivant
la méthodologie (document 2).
2. Calculer le coût de l’unité d’œuvre pour chaque centre principal.
GM GRH At. 1 At. 2
Charges Charges Charges Charges Charges Charges Charges Charges
variables fixes variables fixes variables fixes variables fixes
Répartition primaire 140 000 80 000 70 000 40 000 160 000 160 000 130 000 120 000
Coefficient d’IR 0,60 0,80 0,80 1,20
CF imputées 48 000 32 000 128 000 144 000
Différence d’IR 32 000 8 000 32 000 – 24 000
Coût total CV + CF imputées 188 000 102 000 288 000 274 000
Répartition secondaire
GM – 188 000 47 000 141 000
GRH – 102 000 40 800 61 200
Total après répartition secondaire 0 0 375 800 476 200
Nature de l’unité d’œuvre Kg de matière traitée Heure de main-d’œuvre
Nombre d’unités d’œuvre 5 500 14 200
Coût de l’unité d’œuvre 68,33 33,54
82
Chapitre 6 – L’analyse de la variabilité des coûts et des résultats © Nathan
Processus 5
Chapitre 7
L’analyse des écarts
entre coûts prévisionnels et réels
Activité 5.3. Prévision et suivi de l’activité
Situations de travail 5.3.1. Mise en évidence des écarts entre coûts prévisionnels
et coûts réels
5.3.2. Analyse des écarts et formulation de conseils
Du Processus 5 au Processus 7
Résultats attendus Correspondances avec le
Activité/Situation
(partie du réf. en ital) Processus 7
5.3.1 Une utilisation du tableur adaptée aux 7.2.1 Contrôle de la fiabilité des
besoins de l’utilisateur pour effectuer et informations
automatiser les calculs.
5.3.2 _ _
Travail à faire
83
© Nathan Chapitre 7 – L’analyse des écarts entre coûts prévisionnels et réels
Processus 5
– de fixer des objectifs aux différents responsables opérationnels qui, disposant d’une marche
à suivre, deviennent plus autonomes ;
– de contrôler les conditions internes d’exploitation des moyens de production. Ils sont en
effet souvent considérés comme des normes avec lesquelles on peut comparer les coûts réels ;
– de prendre des décisions de « recentrage » très rapidement.
84
Chapitre 7 – L’analyse des écarts entre coûts prévisionnels et réels © Nathan
Processus 5
III. Finaliser le coût prévisionnel
7. Quel était le coût réel d’un carburateur en N-1 ?
Le coût réel d’un carburateur en N-1 était de 68 €.
10. L’entreprise pense produire 3 000 carburateurs. Quel est le coût prévisionnel pour
l’ensemble de la production N ?
Le coût prévisionnel de la production de 3 000 carburateurs pour l’année N est de :
72,33 € × 3 000 = 216 978 €.
(1) 0,53 kg = 1 590 kg / 3 000 unités (2) 0,21 kg = 630 kg / 3 000 unités
(3) 0,90 h = 2 700 h / 3 000 unités (4) 11,39 € = 34 155 € / 3 000 unités
85
© Nathan Chapitre 7 – L’analyse des écarts entre coûts prévisionnels et réels
Processus 5
12. Calculez l’écart global par rapport aux coûts prévisionnels. Vous présenterez ce travail
sous forme de tableau en distinguant charges directes et indirectes.
Coûts constatés (c) Coûts prévisionnels (p)
Éléments de coûts Unité Écart
Quantité Coût Montant Quantité Coût Montant
Charges directes
Matières premières (aluminium) kg 0,53 20,50 € 10,87 € 0,56 19,60 € 10,98 € – 0,11 €
Matières premières (inox) kg 0,21 35,50 € 7,46 € 0,20 43,20 € 8,64 € – 1,19 €
Main-d’œuvre directe heure 0,90 50,00 € 45,00 € 0,84 50,00 € 42,00 € 3,00 €
Charges indirectes
Atelier Fabrication heure 11,39 € 10,71 € 0,67 €
Coût de production unitaire 74,71 € 72,33 € 2,38 €
13. Précisez ce qui, au niveau de cet écart global, revient aux matières et à la main-d’œuvre,
en termes de quantités et de prix.
Écart sur quantités
Aluminium
0,53 – 0,56 = – 0,03 La consommation d’aluminium est plus faible que
prévue.
C<P Causes possibles :
L’écart est favorable. – une plus grande expérience du personnel ;
– une diminution des rebuts.
Inox
0,21 – 0,20 = + 0,01 La consommation d’inox est plus importante que
prévue.
C>P Causes possibles :
L’écart est défavorable. – une qualité défectueuse ;
Charges – un matériel défectueux qui entraîne des rebuts ;
directes de – un manque de qualification du personnel.
matières Écart sur coûts
premières
Aluminium
20,50 – 19,60 = + 0,90 € Le coût de l’aluminium est plus élevé que prévu.
Causes possibles :
C>P – une augmentation de prix non prévue sur
L’écart est défavorable. le marché ;
– une mauvaise politique d’achat ;
– des frais d’approvisionnement excessifs.
Inox
35,50 – 43,20 = – 7,70 € Le coût de l’inox est moins élevé que prévu.
Causes possibles :
C<P – une baisse de prix non prévue sur le marché ;
L’écart est favorable. – une bonne politique d’achat ;
– une diminution des frais d’approvisionnement.
86
Chapitre 7 – L’analyse des écarts entre coûts prévisionnels et réels © Nathan
Processus 5
Écart sur quantités
0,90 – 0,84 = + 0,06 h L’entreprise a utilisé davantage d’heures de travail
qu’il n’était prévu.
C>P Causes possibles :
L’écart est défavorable. – un personnel sous-qualifié ;
– des heures de travail chômées (jours fériés) ;
Charges de – des arrêts de travail imprévus ;
main-d’œuvre – un matériel défectueux avec des pannes ;
directe – un encadrement inefficace.
Écart sur coûts
50,00 – 50,00 = 0 € Le coût des salaires a été maîtrisé.
C=P
Pas d’écart
Écart global
11,39 – 10,71 = 0,68 € Le coût de l’atelier Fabrication a été plus élevé que
prévu (charges indirectes de production).
Charges C>P Causes possibles :
indirectes L’écart est défavorable. – le prix des frais et prestations qui constituent les
charges indirectes a évolué ;
– les unités d’œuvre effectivement consommées ont
augmenté.
87
© Nathan Chapitre 7 – L’analyse des écarts entre coûts prévisionnels et réels
Processus 5
VI. Automatiser le calcul des écarts
15. Préparez sur tableur un fichier permettant d’automatiser le calcul des écarts, sur le
modèle de l’annexe 6.
Fichier Excel disponible sur le site compagnon.
Données préétablies
Production prévue PP 3 000
Quantité unitaire préétablie de matière 1 utilisée heure, kg, mètre… Qu1P 0,56
Prix unitaire préétabli de la matière 1 utilisée euro Pu1P 19,60 €
Quantité unitaire préétablie de matière 2 utilisée heure, kg, mètre… Qu2P 0,20
Prix unitaire préétabli de la matière 2 utilisée euro Pu2P 43,20 €
Temps unitaire préétabli de main-d'œuvre directe heure TuP 0,84
Coût horaire unitaire préétabli de main-d'œuvre directe utilisée euro CuP 50,00 €
Nombre unitaire préétabli d'unités d'œuvre heure, kg, mètre… NuoP 0,42
Coût unitaire préétabli de l'unité d'œuvre euro CuoP 25,50 €
Données réelles
Production réelle unité PR 3 000
Quantité réelle de matière 1 consommée heure, kg, mètre… Qu1R 1 590
Prix unitaire réel de la matière 1 consommée euro Pu1R 20,50 €
Quantité réelle de matière 2 consommée heure, kg, mètre… Qu2R 630
Prix unitaire réel de la matière 2 consommée euro Pu2R 35,50 €
Nombre réel d’heures de main-d’œuvre directe utilisée heure TR 2 700
Coût horaire unitaire réel de la main-d’œuvre directe utilisée euro CuR 50,00 €
Nombre réel d'unités d'œuvre heure, kg, mètre… NuoR 1 350
Coût unitaire réel de l’unité d’œuvre euro CuoR 25,30 €
88
Chapitre 7 – L’analyse des écarts entre coûts prévisionnels et réels © Nathan
Processus 5
Écart total 7 137,00 €
Écart sur volume d’activité 0,00 €
Écart global 7 137,00 €
89
© Nathan Chapitre 7 – L’analyse des écarts entre coûts prévisionnels et réels
Processus 5
Corrigé des applications
90
Chapitre 7 – L’analyse des écarts entre coûts prévisionnels et réels © Nathan
Processus 5
2. Calculez l’écar t global sur charges dir ectes et charges indir ectes (coûts réels –
coûts prévisionnels) en rapportant les coûts prévisionnels à la production
réelle.
Quantité Coût
Éléments de coûts Unité Montant
unitaire unitaire
Charges directes
Matière A kg 2,8 23,00 € 64,40 €
Matière B kg 2,3 41,50 € 95,45 €
Composant C unité 2 80,00 € 160,00 €
Main-d’œuvre directe (heures) heure 3,8 83,50 € 317,30 €
Charges indirectes
Atelier unité 22,21 € 22,21 €
Coût de production unitaire réel 659,36 €
91
© Nathan Chapitre 7 – L’analyse des écarts entre coûts prévisionnels et réels
Processus 5
Quantité Coût
Éléments de coûts Unité Montant
unitaire unitaire
Charges directes
(1) (3)
Inox kg 0,09 41,00 € 3,69 €
(2) (4)
Main-d’œuvre directe (heures) heure 0,06 51,00 € 3,06 €
Charges indirectes
(5)
Atelier (unités d’œuvre) heure 0,90 €
(Unité d’œuvre : 1 heure de main-d’œuvre directe)
Coût de production unitaire réel 7,65 €
(1) 0,09 kg = 1 080 kg / 12 000 unités (2) 0,06 heure = 720 heures / 12 000 unités
(3) 41,00 € = 44 280 € / 1 080 kg (4) 51,00 € = 36 720 € / 720 heures
(5) 0,90 € = 10 800 € / 12 000 unités
2. Décomposez l’écart total sur charges directes dans ses trois sous-écarts
(quantité, prix et volume).
Pour chaque composante du coût direct (principalement matière et main-d’œuvre), on distingue
généralement trois niveaux (types d’écarts) d’analyse.
Écart global = Coût réel constaté – Coût prévisionnel adapté à la production réelle*.
* Coût prévisionnel adapté à la production réelle = Coût prévisionnel par produit × Nombre réel de produits
fabriqués
Écart total = Coût réel constaté – Coût prévisionnel de la production initialement prévue.
L’écart global se décompose en deux sous-écarts = sous-écarts sur quantité et sur prix.
Écart total = Écart global + Sous-écart sur volume d’activité.
92
Chapitre 7 – L’analyse des écarts entre coûts prévisionnels et réels © Nathan
Processus 5
Écart total : (12 000 unités × 7,65 €) – (10 000 unités × 6,70 €) = 24 800 €.
Écart sur volume d’activité : (12 000 unités – 10 000 unités) × 6,70 € = 13 400 €.
Écart global : 24 800 – 13 400 = 11 400 €.
• Charges directes
Écart total : [12 000 unités × (3,69 € + 3,06 €)] – [10 000 unités × (3,20 € + 2,50 €)] =
24 000 €.
Écart sur volume d’activité : (12 000 unités – 10 000 unités) × (3,20 € + 2,50 €) = 11 400 €.
Écart global : 24 000 € – 11 400 € = 12 600 €.
• Inox
Écart total : (12 000 unités × 3,69 €) – (10 000 unités × 3,20 €) = 12 280 €.
Écart sur volume d’activité : (12 000 unités – 10 000 unités) × 3,20 € = 6 400 €.
Écart sur quantité : 12 000 unités × (0,09 kg – 0,08 kg) × 40 € = 4 800 €.
Écart sur prix : 12 000 unités × (41 € – 40 €) × 0,09 kg = 1 080 €.
• Main-d’œuvre
Écart total : (12 000 unités × 3,06 €) – (10 000 unités × 2,50 €) = 11 720 €.
Écart sur volume d’activité : (12 000 unités – 10 000 unités) × 2,50 € = 5 000 €.
Écart sur quantité : 12 000 unités × (0,06 kg – 0,05 kg) × 50 € = 6 000 €.
Écart sur prix : 12 000 unités × (51 € – 50 €) × 0,06 kg = 720 €.
93
© Nathan Chapitre 7 – L’analyse des écarts entre coûts prévisionnels et réels
Processus 5
2. Calculez le coût total réel et le coût prévisionnel adapté à la production
réelle.
Coût total prévisionnel : 500 escabeaux × 34,50 € = 17 250 €.
Quantité Coût
Éléments de coûts Unité Montant
unitaire unitaire
Charges directes
Inox mètre 4 3,70 € 14,80 €
Aluminium mètre 2,1 1,40 € 2,94 €
Main-d’œuvre directe heure 1,085 16,45 € 17,85 €
Charges indirectes
Atelier Montage (unités d’œuvre) heure 7,00 € 7,00 €
(Unité d’œuvre : heure de main-d’œuvre directe)
Coût de production unitaire réel 42,59 €
94
Chapitre 7 – L’analyse des écarts entre coûts prévisionnels et réels © Nathan
Processus 5
Écart sur quantités
Inox
4–3=1m La consommation d’inox est plus importante que
prévue.
C>P Causes possibles :
L’écart est défavorable. – une qualité défectueuse ;
– un matériel défectueux qui entraîne des rebuts ;
– un manque de qualification du personnel.
Aluminium
2,1 – 2,0 = 0,1 m La consommation d’aluminium est plus importante
que prévue.
C>P Causes possibles :
L’écart est défavorable. – une qualité défectueuse ;
Charges – un matériel défectueux qui entraîne des rebuts ;
directes – un manque de qualification du personnel.
de matières
premières Écart sur coûts
Inox
3,70 – 3,50 = + 0,20 € Le coût de l’inox est plus élevé que prévu.
Causes possibles :
C>P – une augmentation de prix non prévue sur
L’écart est défavorable. le marché ;
– une mauvaise politique d’achat ;
– des frais d’approvisionnement excessifs.
Aluminium
1,40 – 1,50 = – 0,10 € Le coût de l’aluminium est moins élevé que prévu.
Causes possibles :
C<P – une baisse de prix non prévue sur le marché ;
L’écart est favorable. – une bonne politique d’achat ;
– une diminution des frais d’approvisionnement.
95
© Nathan Chapitre 7 – L’analyse des écarts entre coûts prévisionnels et réels
Processus 5
Écart global
7–6=1€ Le coût de l’atelier Fabrication a été plus élevé que
prévu (charges indirectes de production).
Charges C>P Causes possibles :
indirectes L’écart est défavorable. – le prix des frais et prestations qui constituent les
charges indirectes a évolué ;
– les unités d’œuvre effectivement consommées ont
augmenté.
Quantité Coût
Éléments de coûts Unité Montant
unitaire unitaire
Charges directes
Aluminium mètre 1,2 2,00 € 2,40 €
Inox mètre 0,3 4,00 € 1,20 €
Main-d’œuvre directe (MOD) heure 1,5 30,00 € 45,00 €
Charges indirectes
Atelier (unités d’œuvre) heure 2,71 1,20 € 3,25 €
(Unité d’œuvre : 180,45 % heure de MOD)
Coût de production unitaire prévisionnel VTT 51,85 €
Quantité Coût
Éléments de coûts Unité Montant
unitaire unitaire
Charges directes
Aluminium mètre 1,1555 2,10 € 2,43 €
Inox mètre 0,3125 3,80 € 1,19 €
Main-d’œuvre directe (MOD) heure 1,55 30,30 € 46,97 €
Charges indirectes
Atelier (unités d’œuvre) heure 2,858355 1,12 € 3,20 €
(Unité d’œuvre : 184,41 % heure de MOD)
Coût de production unitaire réel VTT 53,78 €
97
© Nathan Chapitre 7 – L’analyse des écarts entre coûts prévisionnels et réels
Processus 5
Coûts constatés (c) Coûts prévisionnels (p)
Éléments de coûts Unité Écart
Quantité Coût Montant Quantité Coût Montant
Charges directes
Inox mètre 1,1555 2,10 € 2,43 € 1,2 2,00 € 2,40 € 0,03 €
Aluminium mètre 0,3125 3,80 € 1,19 € 0,3 4,00 € 1,20 € – 0,01 €
Main-d’œuvre directe heure 1,55 30,30 € 46,97 € 1,5 30,00 € 45,00 € 1,97 €
Charges indirectes
Atelier (unités d’œuvre) heure 2,85836 1,12 € 3,20 € 2,71 1,20 € 3,25 € – 0,05 €
Coût de production unitaire VTT 53,78 € 51,85 € 1,93 €
• Charges directes
Écart total : [455 unités × (2,28 € + 1,80 € + 42,72 €)] – [500 unités × (2 € + 2 € + 37,50)]
= 544 €
Écart sur volume d’activité : (455 unités – 500 unités) × (2 € + 2 € + 37,50 €) = – 1 867,50 €
Écart global : 544 € – (– 1 867,50 €) = 2 411,50 €
• Aluminium
Écart total : (455 unités × 2,28 €) – (500 unités × 2 €) = 37,40 €
Écart sur volume d’activité : (455 unités – 500 unités) × 2 € = – 90 €
Écart sur quantité : 455 unités × (1,086 m – 1 m) × 2 € = 78,13 €
Écart sur prix : 455 unités × (2,10 € – 2 €) × 1,086 m = 49,27 €
• Inox
Écart total : (455 unités × 1,80 €) – (500 unités × 2 €) = – 181 €
Écart sur volume d’activité : (455 unités – 500 unités) × 2 € = – 90 €
Écart sur quantité : 455 unités × (0,474 m – 0,5 m) × 4 € = – 47,57 €
Écart sur prix : 455 unités × (3,80 € – 4 €) × 0,474 m = – 43,43 €
• Main-d’œuvre
Écart total : (455 unités × 42,72 €) – (500 unités × 37,50 €) = 687,60 €
Écart sur volume d’activité : (455 unités – 500 unités) × 37,50 € = – 1 687,50 €
Écart sur quantité : 455 unités × (1,41 h – 1,25 h) × 30 € = 2 184 €
Écart sur prix : 455 unités × (30,30 € – 30 €) × 1,41 h = 191,10 €
• Charges indirectes
Écart total : (455 unités × 2,92 €) – (500 unités × 2,71 €) = – 26,40 €
Écart sur volume d’activité : (455 unités – 500 unités) × 2,71 € = – 121,95 €
Écart global : – 26,40 € – (– 121,95 €) = 95,55 €
98
Chapitre 7 – L’analyse des écarts entre coûts prévisionnels et réels © Nathan
Processus 5
Écart sur volume d’activité
Aluminium
– 90 €
La fabrication réelle a été plus faible que prévue.
Inox
– 90 €
Écart sur quantités
Aluminium
1,086 – 1 = 0,086 m La consommation d’aluminium est plus importante
que prévue.
C>P Causes possibles :
L’écart est défavorable. – une qualité défectueuse ;
– un matériel défectueux qui entraîne des rebuts ;
– un manque de qualification du personnel.
Charges Inox
directes 0,474 – 0,50 = – 0,026 m La consommation d’inox est plus faible que prévue.
de matières Causes possibles :
premières C<P – une plus grande expérience du personnel ;
L’écart est favorable. – une diminution des rebuts.
Écart sur coûts
Aluminium Le coût de l’aluminium est plus élevé que prévu.
2,10 – 2 = + 0,10 € Causes possibles :
– une augmentation de prix non prévue sur
C>P le marché ;
L’écart est défavorable. – une mauvaise politique d’achat ;
– des frais d’approvisionnement excessifs.
Inox
3,80 – 4 = – 0,20 € Le coût de l’inox est moins élevé que prévu.
Causes possibles :
C<P – une baisse de prix non prévue sur le marché ;
L’écart est favorable. – une bonne politique d’achat ;
– une diminution des frais d’approvisionnement.
100
Chapitre 7 – L’analyse des écarts entre coûts prévisionnels et réels © Nathan
Processus 5
Chapitre 8
La prévision des composantes
de l’activité
Du Processus 5 au Processus 7
Résultats attendus Correspondances avec le
Activité/Situation
(partie du réf. en ital) Processus 7
5.4.1 Une utilisation du tableur adaptée aux 7.2.1 Contrôle de la fiabilité des
besoins de l’utilisateur pour effectuer informations
des prévisions et des simulations et
automatiser les calculs.
101
© Nathan Chapitre 8 – La prévision des composantes de l’activité
Processus 5
Travail à faire
1. À l’aide d’une représentation graphique des ventes réelles des trois dernières
années, repérez s’il existe ou non des ventes saisonnières dans cette entreprise.
Commentez.
La saisonnalité est affichée dans le graphique. Les ventes sont plus importantes les trimestres
2 et 3. Les ventes progressent chaque année.
a = 5,4126 5,4126
b = 119,1515152
La fonction DROITEREG permet
102
Chapitre 8 – La prévision des composantes de l’activité de vérifier le calcul par le tableau.
© Nathan
Processus 5
b) Calculez les valeurs tendance pour chaque trimestre avec la méthode des moindres
carrés. Préparez un tableau sur le modèle de l’annexe 3 et complétez les colonnes
« Donnée observée » et « Donnée tendance ».
Il suffit de remplacer, dans la fonction linéaire, x par le rang de la donnée pour obtenir les
données tendances (Yt).
Exemples :
– 1er trimestre N-2 : x = 1
– 2e trimestre N-2 : x = 2
–…
– 1er trimestre N : x = 9
Seules les données Yt sont exigées ici. Les rapports Yo/Yt sont calculés dans la question 4. a
du II.
Rapport au trend
Trimestre 1 Trimestre 2 Trimestre 3 Trimestre 4
Années
Yo Yt Yo/Yt Yo Yt Yo/Yt Yo Yt Yo/Yt Yo Yt Yo/Yt
N-2 115 124,564103 0,923219432 155 129,97669 1,19252152 145 135,389277 1,07098585 102 140,801865 0,72442222
N-1 130 146,214452 0,889104996 180 151,62704 1,18712336 178 157,039627 1,13347187 124 162,452214 0,76330138
N 151 167,864802 0,899533424 220 173,277389 1,26964055 207 178,689977 1,15843095 145 184,102564 0,78760446
103
© Nathan Chapitre 8 – La prévision des composantes de l’activité
Processus 5
II. Réaliser la prévision des ventes pour l’année N+1
4. Calculez les coefficients saisonniers en complétant le tableau réalisé
précédemment (question 2. b) :
a) Pour chaque trimestre écoulé, calculez un rapport à la tendance. Complétez la
colonne « Rapport à la tendance » de votre tableau.
b) Calculez des coefficients saisonniers par trimestre.
Yo représente les données observées pour chaque période. Le tableau fait apparaître le poids
de chaque trimestre dans les ventes. L’activité est plus forte aux cours des trimestres 2 et 3.
Rapport au trend
Trimestre 1 Trimestre 2 Trimestre 3 Trimestre 4
Années
Yo Yt Yo/Yt Yo Yt Yo/Yt Yo Yt Yo/Yt Yo Yt Yo/Yt
N-2 115 124,564103 0,923219432 155 129,97669 1,19252152 145 135,389277 1,07098585 102 140,801865 0,72442222
N-1 130 146,214452 0,889104996 180 151,62704 1,18712336 178 157,039627 1,13347187 124 162,452214 0,76330138
N 151 167,864802 0,899533424 220 173,277389 1,26964055 207 178,689977 1,15843095 145 184,102564 0,78760446
Moyennes 0,903952617 1,21642848 1,12096289 0,75844269
Moyennes arrondies 0,9 1,22 1,12 0,76
104
Chapitre 8 – La prévision des composantes de l’activité © Nathan
Processus 5
III. Mesurer l’efficacité des dépenses de communication
commerciale
7. Mesurez l’efficacité des dépenses de publicité :
a) Réalisez un graphique en nuage de points représentant les dépenses de publicité
et les ventes sur la période N-3 à N. Complétez ce graphique avec la droite
d’ajustement. Que constatez-vous ?
Dépenses de communication commerciale – CA annuels
La corrélation est très forte. Les dépenses de communication commerciales influent fortement
sur la réalisation du chiffre d’affaires. Elles sont efficaces et doivent donc être maintenues.
105
© Nathan Chapitre 8 – La prévision des composantes de l’activité
Processus 5
IV. Analyser et prévoir les ventes du produit LA2003
10. Réalisez une représentation graphique des ventes du moteur LA2003 depuis sa
commercialisation. Commentez.
106
Chapitre 8 – La prévision des composantes de l’activité © Nathan
Processus 5
La lecture de la courbe de tendance prolongée pour les trois premiers mois N+1 donne, par
lecture, les prévisions suivantes :
- Janvier : environ 320 moteurs
- Février : environ 420 moteurs
- Mars : environ 560 moteurs.
Il est cependant probable que cette croissance connaisse, dans un futur plus ou moins proche,
une diminution sensible (concurrence accrue, moindre demande).
Y = 0,124872 x + 0,877283
107
© Nathan Chapitre 8 – La prévision des composantes de l’activité
Processus 5
13. Pour répondre à la demande future, de quels nouveaux moyens l’entreprise
devra-t-elle disposer ?
Les prévisions sont basées sur une croissance exponentielle qui se situe dans une phase de
croissance importante. Afin de répondre à la demande nouvelle, l’entreprise devra
certainement procéder à de nouveaux investissements matériels (acquisition de nouvelles
machines) et immatériels (formation, recherche et développement). Les dirigeants devront
alors se poser la question des modes de financement des investissements envisagés (emprunts,
crédit-bail, augmentation du capital).
108
Chapitre 8 – La prévision des composantes de l’activité © Nathan
Processus 5
Corrigé des applications
3. Déterminez les volumes des ventes annuelles pour N+1. Vérifiez votre prévision
avec les fonctionnalités de tableur.
La droite de tendance est prolongée pour lire la tendance N+1. On constate (par simple lecture
du graphique) que le volume prévisionnel des ventes pour N+1 se situe aux alentours de 2 500
(légèrement au-dessus).
109
© Nathan Chapitre 8 – La prévision des composantes de l’activité
Processus 5
Application 2 – Réaliser des prévisions avec saisonnalité
(p. 163)
1. À l’aide du document 1, vérifiez les résultats trouvés dans l’application 1.
Le tableau permet de rechercher a (166,71) puis b (1 379) (voir fiche ressource 2). Enfin, on
procède au calcul de la prévision N+1 (2 546 unités) en remplaçant x par 7.
Rang Ventes
Xi Yi
Années année annuelles XiYi Xi²
= xi – moyenne xi = yi – moyenne yi
xi yi
N-5 1 1 810 – 2,5 – 152,50 381,25 6,25
N-4 2 1 495 – 1,5 – 467,50 701,25 2,25
N-3 3 1 710 – 0,5 – 252,50 126,25 0,25
N-2 4 2 030 0,5 67,50 33,75 0,25
N-1 5 2 300 1,5 337,50 506,25 2,25
N 6 2 430 2,5 467,50 1 168,75 6,25
Moyenne 3,50 1 962,50 Total 2 917,50 17,50
a = 166,71
b = 1 379
Prévision N+1 en volume
Rang année N+1 7
Ventes prévisionnelles 2 546
2. Affinez vos prévisions pour l’année N+1 en intégrant la saisonnalité des ventes
aux États-Unis. Vous préciserez la signification des coefficients mensuels
(document 2).
Les ventes en volume mensuelles moyennes prévisionnelles sont calculées ainsi :
Prévisions N+1 / 12 = 212,166667.
Pour obtenir les ventes mensuelles en intégrant la saisonnalité, il convient de procéder ainsi :
Ventes mensuelles moyennes × Coefficient du mois
110
Chapitre 8 – La prévision des composantes de l’activité © Nathan
Processus 5
Exemples :
Janvier : 212,166667 × 0,8 = 169,73 arrondi à 170 unités
…
Juillet : 212,166667 × 1,3 = 275,8167 arrondi à 276 unités
Ventes mensuelles
Les coefficients mensuels Les prévisions mensuelles en volume
moyennes
Mois Coefficients Mois Ventes Arrondis 212,1666667
Janvier 0,8 Janvier 169,733333 170
Février 0,7 Février 148,516667 149
Mars 0,7 Mars 148,516667 149
Avril 0,8 Avril 169,733333 170
Mai 1,0 Mai 212,166667 212
Juin 1,2 Juin 254,60 255
Juillet 1,3 Juillet 275,816667 276
Août 1,2 Août 254,60 255
Septembre 0,8 Septembre 169,733333 170
Octobre 0,9 Octobre 190,95 191
Novembre 1,2 Novembre 254,60 255
Décembre 1,4 Décembre 297,033333 297
Total 12 Total 2 546,00 2 546
111
© Nathan Chapitre 8 – La prévision des composantes de l’activité
Processus 5
Tableau de calcul des paramètres de la tendance : moyenne mobile centrée d’ordre 4
Rang Moyenne
Valeurs Total mobile Xi Yi
Années trimestre mobile XiYi Xi²
observées d’ordre 4 = xi – moyenne x = yi – moyenne y
xi d’ordre 4
1 37
2 29
N-2
3 25 140 35,000 – 3,50 – 2,8125 9,84375 12,25
4 47 143,50 35,875 – 2,50 – 1,9375 4,84375 6,25
5 41 146,50 36,625 – 1,50 – 1,1875 1,78125 2,25
6 32 152 38,000 – 0,50 0,1875 – 0,09375 0,25
N-1
7 28 155,50 38,875 0,50 1,0625 0,53125 0,25
8 55 155,50 38,875 1,50 1,0625 1,59375 2,25
9 40 156,50 39,125 2,50 1,3125 3,28125 6,25
10 33 160,50 40,125 3,50 2,3125 8,09375 12,25
N
11 29
12 62
Moyenne 6,50 37,8125 Total 29,875 42,00
Les résultats sont très proches de ceux calculés avec la moyenne mobile centrée d’ordre 4.
Mode opératoire
Valeurs tendance
Fonction PREVISION
Sélectionner les cellules qui permettent de renseigner les 3 arguments de la fonction (x,
y-connus et x-connus). (Voir fenêtre ci-dessous.)
Rapports
Valeur observée / Valeur tendance pour chaque période
113
© Nathan Chapitre 8 – La prévision des composantes de l’activité
Processus 5
3. Déterminez les volumes des ventes trimestrielles pour N+1.
Le rang du 1er trimestre de l’année N+1 est 13 ; le rang du 2e semestre est 14.
Prévisions N+1
Rang Coefficients Valeurs Prévisions
Prévisions
trimestre trimestriels tendance arrondies
13 1,06840661 42,1904762 45,0765836 45
14 0,84089824 42,8928571 36,0685281 36
15 0,72410227 43,5952381 31,5674111 32
16 1,36614897 44,297619 60,5171464 61
Total 173,229669 174
114
Chapitre 8 – La prévision des composantes de l’activité © Nathan
Processus 5
Application 4 – Réaliser des prévisions avec une tendance
exponentielle (p. 165)
1. Représentez graphiquement l’évolution des ventes du produit Deprev. Pourquoi
peut-on dire que la croissance de l’activité relative à ce produit est exponentielle ?
Le graphique met en évidence une tendance exponentielle. En effet, les ventes du produit
Deprev connaissent dans un premier temps une croissance modérée, puis une forte
augmentation chaque année.
Le graphique permet d’afficher les prévisions pour les trois premiers mois de N+1.
Les ventes en volume suivent une tendance de type exponentielle (croissance lente puis très
forte).
Les prévisions pour les trois premiers trimestres sont lues sur le graphique :
er
– 1 trimestre (rang 17) : un peu plus de 600 unités ;
e
– 2 trimestre (rang 18) : un peu moins de 800 unités ;
e
– 3 trimestre (rang 19) : un peu plus de 1 000 unités.
115
© Nathan Chapitre 8 – La prévision des composantes de l’activité
Processus 5
Mode opératoire pour afficher les prévisions : il convient de procéder à une prospective pour
trois périodes :
116
Chapitre 8 – La prévision des composantes de l’activité © Nathan
Processus 5
En posant A = log a, la fonction inverse de log permet d’obtenir la valeur de a.
A 0,10929419
a = 10 a = 10 a = 1,28615762
B 0,92721769
b = 10 b = 10 b = 8,45702654
En remplaçant a et b dans la fonction y = ax + b, on obtient :
y = 8,45702654 × 1,286157762x
117
© Nathan Chapitre 8 – La prévision des composantes de l’activité
Processus 5
2. Représentez, sur le graphique, la droite de tendance et affichez son équation.
Vous effectuerez la prévision pour chaque mois du 1er trimestre N+1 à l’aide de la
droite de tendance.
Le graphique ci-dessous permet de lire les prévisions trimestrielles pour l’année N+1. Rangs
17, 18, 19 et 20.
Les modes opératoires utilisés sont ceux vus dans les applications précédentes.
118
Chapitre 8 – La prévision des composantes de l’activité © Nathan
Processus 5
Prévisions N+1 saisonnalisées avec la droite de tendance affichée dans le graphique de la
question 2
Utilisation de la méthode des rapports à la tendance
Prévisions N+1 saisonnalisées
Rapports à la tendance
Rang trimestre Ventes Ventes Rapport
Années Trimestres
xi observées tendance à la tendance
1 1 5 240 4 470 1,17
2 2 3 780 4 566 0,83
N-3
3 3 3 540 4 662 0,76
4 4 6 360 4 758 1,34
1 5 5 320 4 854 1,10
2 6 4 180 4 950 0,84
N-2
3 7 3 780 5 046 0,75
4 8 6 920 5 142 1,35
1 9 5 560 5 238 1,06
2 10 4 260 5 334 0,80
N-1
3 11 3 940 5 430 0,73
4 12 7 160 5 526 1,30
1 13 6 600 5 622 1,17
2 14 4 820 5 718 0,84
N
3 15 4 340 5 814 0,75
4 16 7 240 5 910 1,23
Coefficients saisonniers (trimestriels)
Trimestres N-3 N-2 N-1 N Moyennes
1 1,17 1,10 1,06 1,17 1,13
2 0,83 0,84 0,80 0,84 0,83
3 0,76 0,75 0,73 0,75 0,75
4 1,34 1,35 1,30 1,23 1,30
Total 4,00
Ventes trimestrielles prévisionnelles pour N+1 (en volume)
Valeurs Prévisions
Trimestres Coefficients Prévisions
tendance arrondies
17 6 006 1,13 6 762,30 6 762
18 6 102 0,83 5 055,36 5 055
19 6 198 0,75 4 618,30 4 618
20 6 294 1,30 8 187,25 8 187
Total 24 600 4,00 24 623,00 24 622
119
© Nathan Chapitre 8 – La prévision des composantes de l’activité
Processus 5
En utilisant la fonction Excel COEFFICIENT.CORRELATION, on obtient : r = 0,61.
La corrélation est relativement faible (r < 0,8). Les dépenses de communication commerciale
ont une efficacité a priori réduite. On constate, d’ailleurs, une augmentation des ventes en
volume en N alors que le montant des dépenses de communication commerciale baisse cette
année-là.
L’activité de l’entreprise est saisonnière. Elle est plus importante au cours des trimestres 1
et 4, réduite au trimestre 3.
3. Dans une note adressée au dirigeant, vous rendrez compte de votre travail,
préciserez les conditions de validité de votre réflexion et, enfin, indiquerez
comment améliorer la fiabilité de votre méthode.
Formalisme de la note exigé.
Idées essentielles à développer :
– Relever la saisonnalité.
– Relever la tendance.
– Relever les prévisions trimestrielles pour N+1.
– Conditions de validité de la méthode : tendance des années passées maintenues pour N+1,
stabilité de la saisonnalité, ne pas retenir des données trop anciennes non significatives.
– Comment accroître la fiabilité du budget des ventes ?
- Intégrer l’action des actions commerciales (remises, promotions…).
- Tenir compte des événements extérieurs qui pourraient avoir des conséquences sur le
volume des ventes (nouveaux concurrents…).
- Mobiliser les commerciaux en les associant aux prévisions des ventes.
- Utiliser des logiciels qui faciliteront le traitement des données.
121
© Nathan Chapitre 8 – La prévision des composantes de l’activité
Processus 5
4. Mesurez l’efficacité des dépenses de communication commerciale. Concluez.
Le coefficient de corrélation indique : r = 0,983.
La corrélation est très forte entre les dépenses de communication commerciale et les ventes
réalisées. Les dépenses de communication sont efficaces et doivent donc être maintenues.
122
Chapitre 8 – La prévision des composantes de l’activité © Nathan
Processus 5
2. Effectuez les prévisions trimestrielles pour l’année N+1.
Les prévisions sont, dans un premier temps, calculées sans intégrer la saisonnalité. Ensuite, on
applique les coefficients trimestriels pour trouver les prévisions saisonnalisées.
Prévisions N+1 – Moyenne mobile d’ordre 4
Y
Y tendance Coeff. Y Prévisions
Trimestre Rang saisonnalisé
désaisonnalisé trimestriel saisonnalisé en unités
arrondi
T1 13 192,5625 0,9 173,30625 173,31 173 310
T2 14 199,125 1,22 242,9325 242,93 242 930
T3 15 205,6875 1,12 230,37 230,37 230 370
T4 16 212,25 0,76 161,31 161,31 161 310
Total ventes N+1 807,91875 807,92 807 920
123
© Nathan Chapitre 8 – La prévision des composantes de l’activité
Processus 5
Chapitre 9
La gestion budgétaire
et le budget de trésorerie
Positionnement du chapitre dans le référentiel
Activité 5.4. Mise en place d’une gestion budgétaire
Du Processus 5 au Processus 7
Résultats attendus Correspondances avec le
Activité/Situation
(partie du réf. en ital) Processus 7
5.4.2 Une utilisation du tableur adaptée aux 7.2.1 Contrôle de la fiabilité des
besoins de l’utilisateur, informations
L’exploitation des données de façon
automatisée et reproductible.
1. Suite à votre conversation avec M. Hugonnet (annexe 1), complétez le schéma qui
synthétise le principe de la planification budgétaire (annexe 2) avec les termes proposés.
Analyse du marché et
de l’environnement
Planification Planification
Budgets
stratégique opérationnelle
Forces et faiblesses
124
Chapitre 9 – La gestion budgétaire et le budget de trésorerie © Nathan
Processus 5
2. Complétez, avec les termes proposés, le schéma de la démarche budgétaire à mettre
en œuvre chez MM (annexe 3) puis indiquez par des couleurs différentes les budgets
déterminants et les budgets déterminés.
En bleu : les budgets déterminants.
En vert : les budgets déterminés.
Budget de la Budgets des
production achats
Budget des ventes
Budget des frais
commerciaux
125
© Nathan Chapitre 9 – La gestion budgétaire et le budget de trésorerie
Processus 5
b. Utilisez le tableur pour faire varier les par amètr es suivants et en mesur er les impacts :
vente totale annuelle = 2 500 unités ; prix de vente = 1 550 € ; Commission des
repr ésentants = 15 % .
126
Chapitre 9 – La gestion budgétaire et le budget de trésorerie © Nathan
Processus 5
Le seul programme permettant de couvrir les ventes jusqu’au dernier mois est le programme 2
(le programme 1 ne couvre pas les ventes pour le mois de juin). Toutefois, les quantités
fabriquées (1 500) ne permettent pas d’assurer la marge de 10 % de stockage au mois de juin.
En effet, il reste en stock, fin juin : 1 500 (fabrication) – 1 440 (ventes) = 60 unités. Or, selon
les exigences de l’entreprise, les stocks doivent s’élever à 10 % des ventes, soit : 1 440
× 10 % = 144. Il manque donc : 144 – 60 = 84 unités. Cette situation est toutefois insoluble
car dans le programme 2, la capacité de production est maximale.
Cela étant dit, on rappelle que le stock exigé (10 % des ventes) est un stock de fin d’année
alors que le tableau s’arrête au mois de juin.
127
© Nathan Chapitre 9 – La gestion budgétaire et le budget de trésorerie
Processus 5
III. Établir le budget de trésorerie
10. Établissez le budget de la TVA pour le 1er tr imestr e N+1 avec pér iodicité mensuelle.
Budget de TVA – 1er trimestre N+1
Janvier Février Mars
Achats de composants 125 000 125 000 125 000
Commissions sur ventes 18 000 18 000 18 000
Frais de livraison 18 000 18 000 18 000
Maintenance 1 200 1 200 1 200
Frais divers de production 500 500 500
Fournitures générales 1 200 1 200 1 200
Total HT 163 900 163 900 163 900
TVA déductible sur autres biens et services 32 780 32 780 32 780
Investissements HT 100 000
TVA déductible sur immobilisations – – 20 000
Total TVA déductible 32 780 32 780 52 780
Produits soumis à TVA
Ventes du mois HT 180 000 180 000 180 000
TVA collectée 36 000 36 000 36 000
Crédit de TVA à reporter M-1 – – –
TVA à décaisser 3 220 3 220 – 16 780
11. Établissez les budgets des encaissements et des décaissements pour le 1er tr imestr e
N+1 avec pér iodicité mensuelle.
Remarque : attention, dans les tableaux ci-dessous, les lignes colorées représentent des lignes
intermédiaires qui justifient les calculs. Elles ne sont donc pas comptées dans le total au bas
des tableaux (voir fiche ressource 3, p. 186 du livre de l’élève, pour plus d’explication).
Budget des encaissements – 1er trimestre N+1
128
Chapitre 9 – La gestion budgétaire et le budget de trésorerie © Nathan
Processus 5
Budget des décaissements – 1er trimestre N+1
Assurance 0 0 0 0
Frais de maintenance TTC 1 440 1 440 1 440 0
129
© Nathan Chapitre 9 – La gestion budgétaire et le budget de trésorerie
Processus 5
12. Établissez le budget de trésor erie pour le 1er trimestr e N+1 avec périodicité mensuelle.
Budget de trésorerie – 1er trimestre N+1
Janvier Février Mars
Total des encaissements (E) 120 000 396 000 216 000
Total des décaissements (D) 378 440 249 900 350 900
Solde période (E – D) = (a) – 258 440 146 100 – 134 900
Trésorerie début de période (b) 130 000 – 128 440 17 660
Trésorerie fin de période (a) + (b) – 128 440 17 660 – 117 240
14. Expliquez pourquoi le décalage des dépenses publicitair es ne doit pas être r éalisé pour
équilibrer la tr ésor erie. Complétez le tableau de l’annexe 13 afin d’évaluer les coûts
mensuels des solutions de financement.
Décaler des dépenses publicitaires, c’est peut-être remettre en cause les ventes et donc toutes
les prévisions qui ont été réalisées.
La publicité est une dépense qui peut apporter beaucoup et le fait de la réaliser en début
d’année est d’autant plus important (plus tôt la campagne est réalisée, plus tôt elle porte ses
fruits).
Le tableau de coût mensuel de solutions de financement se présente ainsi :
Mobilisation de créances Découvert
20 000 100 000 120 000 140 000 20 000 100 000 120 000 140 000
Commissions 12 60 72 84 40 200 480 –
Intérêts 100 500 600 700 50 250 300 –
Agios 112 560 672 784 90 450 780 –
Jusqu’à un certain seuil (100 000), l’entreprise doit privilégier le découvert, qui semble la
solution la moins onéreuse.
Étant donné le plafonnement de chaque solution, des solutions mixtes sont envisageables.
Celles-ci pourraient être moins coûteuses qu’une solution exclusive.
Le tableau présenté ne permet pas de se faire une idée sur toutes les solutions mixtes qu’il est
possible d’envisager.
130
Chapitre 9 – La gestion budgétaire et le budget de trésorerie © Nathan
Processus 5
Exemples (non demandés) pour illustrer des solutions mixtes :
20 000 € découvert + 100 000 € mobilisation de créances = 90 + 560 = 650 €
20 000 € mobilisation de créances + 100 000 € découvert = 112 + 450 = 562 €
Total des encaissements nets 248 440 276 000 333 953
Total des décaissements 378 440 249 900 350 900
Remboursement découvert 9 112
Agios sur découvert 41
Total des décaissements nets 378 440 259 053 350 900
Solde période – 130 000 16 947 – 16 947
Trésorerie début de période 130 000 0 16 947
Trésorerie fin de période 0 16 947 0
131
© Nathan Chapitre 9 – La gestion budgétaire et le budget de trésorerie
Processus 5
Corrigé des applications
2. À l’aide du document 2, indiquer les mois pour lesquels le stock de sécurité n’est pas
atteint.
Niveau de stock de sécurité : 33 576 / 2 = 16 788
Le stock de sécurité n’est pas atteint en avril, mai, juin et juillet.
3. À l’aide du document 3, calculer le coût de gestion annuel total du stock de sucre sur
l’année N.
Stock final Coût unitaire Coût total
Janvier 83 520 0,10 8 352,00
Février 49 320 0,10 4 932,00
Mars 17 400 0,10 1 740,00
Avril 16 776 0,10 1 677,60
Mai 15 012 0,10 1 501,20
Juin 14 388 0,10 1 438,80
Juillet 14 388 0,10 1 438,80
Août 19 464 0,10 1 946,40
Septembre 18 840 0,10 1 884,00
Octobre 20 516 0,10 2 051,60
Novembre 19 892 0,10 1 989,20
Décembre 19 268 0,10 1 926,80
Coût de possession annuel 30 878,40
Coût de passation (8 commandes × 150 €) 1 200,00
Coût de gestion annuel 32 078,40
132
Chapitre 9 – La gestion budgétaire et le budget de trésorerie © Nathan
Processus 5
Application 2 – Programme et budget de production
(p. 192)
1. En supposant que l’entreprise décide de ne fabriquer que du produit A, indiquer la
production maximale possible et en déduire la marge bénéficiaire que l’entreprise va
réaliser.
Si l’entreprise ne fabrique que du produit A, il faut calculer la capacité de chaque atelier
compte tenu de l’horaire disponible et de la consommation du produit :
Usinage 700 / 2 350 A
Montage 600 / 1 600 A
Finition 800 / 4 200 A
On retient la production la plus petite car l’atelier Finition ne pourra pas faire plus de 200 A.
La production est donc de 200 A pour une marge bénéficiaire de : 200 × 3 = 600 €.
133
© Nathan Chapitre 9 – La gestion budgétaire et le budget de trésorerie
Processus 5
6. Indiquer le nombre d’heures perdues (sous-emploi) dans les ateliers.
A B C
Horaire mensuel Écart
Heures
Programme de production 90 90 90 maximum disponible (heures perdues
utilisées
dans l’atelier si > 0)
Usinage (en h) 2 3 2 700 630 70
Montage (en h) 1 2,5 3 600 585 15
Finition (en h) 4 2 2,5 800 765 35
Marge bénéficiaire (en € par unité) 3 4 5 1 080
134
Chapitre 9 – La gestion budgétaire et le budget de trésorerie © Nathan
Processus 5
Calcul pour la répartition des CF indirects :
Produit A : 5 000 × (270 / 760) = 1 776,32 €
Produit B : 5 000 × (40 / 760) = 263,16 €
Produit C : 5 000 × (450 / 760) = 2 960,53 €
2. Réaliser les budgets des encaissements et des décaissements pour le second semestre N.
Budget des encaissements
Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Créances au 31/12
Créances bilan 400 000 160 000
Ventes juillet TTC 345 600 345 600 172 800
Ventes août TTC 345 600 345 600 172 800
Ventes septembre TTC 403 200 403 200 201 600
Ventes octobre TTC 518 400 518 400 259 200
Ventes novembre TTC 576 000 576 000 288 000
Ventes décembre TTC 576 000 576 000 288 000
Augmentation de capital 160 000
Total 745 600 851 200 1 081 600 1 094 400 1 296 000 1 411 200 864 000 288 000
135
© Nathan Chapitre 9 – La gestion budgétaire et le budget de trésorerie
Processus 5
3. En déduire le budget de trésorerie du second semestre N.
Budget de trésorerie
Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre
Trésorerie début de mois 140 000 86 360 751 660 1 431 360 – 868 140 264 720
Encaissements 745 600 851 200 1 081 600 1 094 400 1 296 000 1 411 200
Décaissements 799 240 185 900 401 900 3 393 900 163 140 163 140
Trésorerie fin de mois 86 360 751 660 1 431 360 – 868 140 264 720 1 512 780
4. Analyser la situation de trésorerie et, sans faire de calcul, proposer des moyens de
rééquilibrage.
La situation de trésorerie est globalement positive, sauf pour le mois d’octobre N.
Ce déficit est dû à la conjonction de plusieurs phénomènes, notamment :
– le paiement des fournisseurs de matières premières ;
– l’achat d’une immobilisation.
Divers moyens existent pour rééquilibrer la trésorerie :
– décalage de l’achat et/ou du paiement de l’immobilisation ;
– décalage du paiement des fournisseurs ;
– recours à divers moyens de financement de la part des actionnaires (augmentation de
capital, comptes courants d’associés…) ;
– recours aux financements bancaires de court terme (découvert, mobilisation de créances…).
Décaissements 799 240,00 185 900,00 401 900,00 3 393 900,00 163 140,00 163 140,00
Remboursement part. découvert 459 070,00 459 070,00
Intérêts du mois 4 590,70 2 295,35
Trésorerie fin de mois 86 360,00 751 660,00 1 431 360,00 50 000,00 719 199,30 1 505 893,95
2. Sans faire de calcul, expliquer l’impact de cette mesure sur le BFR et donc sur la
trésorerie.
Cette négociation de délai plus court devrait réduire le montant des créances clients au bilan.
Comme le BFR se calcule par la formule : BFR = Actif circulant – Dettes circulantes, la
réduction de l’actif circulant doit entraîner une baisse du BFR.
Selon la relation TN = FR – BFR, la réduction du BFR, toutes choses étant égales par ailleurs,
doit amener une augmentation de la TN.
136
Chapitre 9 – La gestion budgétaire et le budget de trésorerie © Nathan
Processus 5
3. À partir des données de l’application 3, réaliser un nouveau budget de trésorerie
tenant compte de la négociation de Mme Élisabeth. La situation de la trésorerie
a-t-elle évolué dans le sens donné en réponse à la question 2 ?
Cette négociation n’aura un impact que sur les recettes sur vente.
Le budget des encaissements est modifié :
Créances
Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre
au 31/12
Créances bilan 400 000 160 000
Ventes juillet TTC 432 000 432 000
Ventes août TTC 432 000 432 000 172 800
Ventes septembre TTC 504 000 504 000 201 600
Ventes octobre TTC 648 000 648 000 259 200
Ventes novembre TTC 720 000 720 000
Ventes décembre TTC 720 000 720 000
Augmentation de capital 160 000
Total 832 000 1 024 000 1 096 000 1 324 800 1 569 600 1 699 200 720 000
137
© Nathan Chapitre 9 – La gestion budgétaire et le budget de trésorerie
Processus 5
Chapitre 10
Les états prévisionnels
et le contrôle budgétaire
Positionnement du chapitre dans le référentiel
Activité 5.4. Mise en place d’une gestion budgétaire
Compétence Identifier les écarts entre les prévisions et les réalisations selon
la périodicité retenue.
Du Processus 5 au Processus 7
Résultats attendus Correspondances avec le
Activité/Situation
(partie du réf. en ital) Processus 7
5.4.3 Une utilisation du tableur adaptée aux 7.2.1 Contrôle de la fiabilité des
besoins de l’utilisateur, informations
L’exploitation des données de façon
automatisée et reproductible.
Travail à faire
2. Calculez le coût de production prévisionnel d’un moteur sur le 1er trimestre N+1.
Le coût de production incorpore les composants et les frais de production (atelier) :
Frais de production 162 600,00
Composants 375 000,00
Total 537 600,00
Quantité produite 750
Coût de production d'un moteur 716,80
3. Calculez la quantité de produits finis en stock à la fin du 1er trimestre N+1 compte
tenu du stock initial, de la production et des ventes.
Stock initial (SI) 11
Production 750
Ventes 3 × 120 360
er
Stock final (SF) fin du 1 trimestre 401
4. En supposant que l’entreprise valorise ses stocks selon la méthode du PEPS (premier
entré, premier sorti), calculez la valeur du stock final à la fin du 1er trimestre N+1 et
déduisez-en le montant de la variation de stock de la période.
On sort 360 unités, soit les 11 les plus anciennes puis 349 issues de la fabrication.
Il reste donc 401 unités valorisées au coût de production du 1er trimestre (question 3).
Valeur du SF : 401 × 716,80 = 287 436,80
Variation de stock (SF – SI) : 287 436,80 – 15 000,00 = 272 436,80.
6. Vérifiez par le calcul le montant de 10 000 € d’intérêts courus qui apparaît au bilan
d’ouverture pour l’emprunt E1.
Il s’agit des intérêts courus pour la période du 01/03/N au 31/12/N :
300 000 × 0,04 × 10/12 = 10 000 €.
7. Compte tenu des échéances respectives de chaque emprunt, calculez le montant des
intérêts courus pour les emprunts E1 et E2 qui seront supportés par le résultat du
1er trimestre N+1.
• Emprunt E1
L’annuité est payée en février N+1.
139
© Nathan Chapitre 10 – Les états prévisionnels et le contrôle budgétaire
Processus 5
Il y a donc 1 mois d’intérêts courus sur le mois de mars.
La part de capital remboursée en février N+1 est de : 14 000 – 12 000 = 2 000 €. Donc, le
calcul des intérêts courus pour la période février N+1 – février N+2 est de :
(300 000 – 2 000) × 4 % × 1/12 = 993,33 €.
• Emprunt E2
La première annuité sera payée en février N+2.
Il faut faire supporter, au 1er trimestre, 1 mois d’intérêts courus (du déblocage fin février N+1
jusqu’à l’établissement du bilan et du compte de résultat au 31 mars N+1) :
180 000 × 2 % × 1/12 = 300 €.
9. Les montants des charges d’assurance dans le budget de l’atelier et dans le budget
des décaissements sont différents. Expliquez l’ajustement à réaliser et indiquez les
conséquences sur le compte de résultat et le bilan prévisionnels.
L’assurance est prise en compte économiquement dans le budget de l’atelier comme une
charge de la période. Pourtant, sa comptabilisation n’interviendra pas avant octobre N+1.
Sur le plan comptable, il s’agit d’une charge à payer comptabilisée au débit par un compte de
charges et au crédit par un compte de dettes (charge à payer). Dans le compte de résultat, la
charge d’assurance figurera pour 3 000 €. Il faut faire apparaître une contrepartie dans le
passif du bilan (charge à payer).
140
Chapitre 10 – Les états prévisionnels et le contrôle budgétaire © Nathan
Processus 5
II. Élaborer le compte de résultat et le bilan prévisionnels
10. Élabor ez le compte de r ésultat pr évisionnel en complétant l’annexe 3.
CHARGES PRODUITS
Charges d’exploitation Produits d’exploitation
Charges de production Ventes 540 000,00
Achats de composants 375 000,00 Production stockée 272 436,80
Salaires et charges patronales 42 000,00
Autres charges de production 75 600,00
Amortissements 45 000,00
Charges de distribution
Commissions 54 000,00
Frais de livraison 54 000,00
Publicité 80 000,00
Charges générales
Amortissements 30 000,00
Fournitures 3 600,00
Charges financières
Charges d’intérêts 12 000,00
Intérêts courus de la période 1 293,33
Extourne des intérêts courus de la période
– 10 000,00
précédente
Total 762 493,33 Total 812 436,80
Résultat (solde créditeur = bénéfice) 49 943,47 Résultat (solde débiteur = perte) –
TOTAL GÉNÉRAL 812 436,80 TOTAL GÉNÉRAL 812 436,80
11. Dans l’annexe 4, justifiez le montant de 131 640 € en expliquant les sommes qui le
composent.
Dettes sur commissions 21 600
Dettes sur composants 75 000
Dettes sur autres charges variables 30 000
Dettes sur frais divers de production 600
Dettes sur frais généraux 1 440
Charges à payer (assurance) 3 000
Total 131 640
12. Complétez les données manquantes dans le bilan prévisionnel (annexe 4) et déduisez-
en le montant du résultat. Assurez-vous que ce résultat soit identique au résultat
trouvé dans le compte de résultat.
141
© Nathan Chapitre 10 – Les états prévisionnels et le contrôle budgétaire
Processus 5
ACTIF PASSIF
Amort.
Brut Net Net
et dépréc.
Actif immobilisé (AI) Capitaux propres et dettes à long terme (CP)
Immob. corporelles Capitaux propres 1 842 100,00
Bâtiments 1 200 000,00 390 000,00 810 000,00 Résultat 49 943,47
Machines 1 800 000,00 585 000,00 1 215 000,00
Machine 100 000,00 – 100 000,00 Dettes financières 479 293,33
Total AI 2 125 000,00 Total CP 2 371 336,80
Actif circulant (AC) Dettes circulantes (DC)
Stock de produits finis (1) 287 436,80 – 287 436,80 Dettes fourniss. et autres dettes d’exploit. 131 640,00
Créances clients 216 000,00 – 216 000,00 Dettes fiscales et sociales 25 000,00
Autres créances (2) 16 780,00 – 16 780,00
Total AC 520 216,80 Total DC 156 640,00
Trésorerie Actif Trésorerie Passif
– Solde créditeur de banque 117 240,00
Total Bilan Actif 2 645 216,80 Total Bilan Passif 2 645 216,80
Par différence entre l’actif et le passif, le résultat s’élève à 49 943,47 €. Cela correspond au
résultat trouvé dans le compte de résultat.
142
Chapitre 10 – Les états prévisionnels et le contrôle budgétaire © Nathan
Processus 5
On voit que la situation réelle est défavorable par rapport aux prévisions mais on ignore la
provenance du problème.
Qtés réelles vendues Prix de vente réel Montant
CA réel 360 1 400 504 000
Qtés réelles vendues Coût de production unitaire prévisionnel Montant
Coût de production préétabli des ventes 360 716,80 258 048
Marge réelle 245 952
Qtés prévisionnelles vendues Prix de vente prévisionnel Montant
CA prévisionnel 360 1 500 540 000
Qtés prévisionnelles vendues Coût de production unitaire prévisionnel Montant
Coût de production prévisionnel des ventes 360 716,80 258 048
Marge prévisionnelle 281 952
Écart sur marge sur CA – 36 000
Signification Défavorable
Le coût unitaire prévisionnel a été calculé en Q2
Attention les quantités vendues prévisionnelles et réelles sont identiques
Cela peut créer de la confusion entre prévisionnel et préétabli
16. Analysez l’algorithme de mise en évidence de l’écart sur résultat et corrigez les
erreurs que vous relevez
VARIABLES
RR (résultat réel), RP (résultat prévisionnel), ER (écart sur résultat) en réel
SIGN (signification), AL (alerte) en texte
DEBUT Analyse / Correction
Saisir « Entrez le résultat réel », RR
Saisir « Entrez le résultat prévisionnel », RP Il faut saisir les deux données nécessaires : RR et RP
ER = RR – RP
SI ER>0 Si l’écart est positif alors il est favorable sinon si l’écart
ALORS SIGN « favorable » est = 0 alors il est neutre sinon (donc il est négatif) il est
SINON SI ER = 0 défavorable. OK
ALORS SIGN « neutre»
SINON SIGN « défavorable »
FINSI
FINSI Si l’écart est négatif alors on le transforme en positif
SI ER < 0 sinon on ne fait rien. Ceci est utile pour ne pas avoir de
ALORS ER ER * (-1) signe devant l’écart car on a sa signification.
SINON ER ER En outre on a besoin de l’écart en valeur absolue pour
FINSI vérifier le seuil d’alerte. OK
SI ER >= RR * 0,2 Il y a une erreur : la tolérance est de 20 % du RP et non
ALORS AL « Attention » du RR.
SINON AL « Rien à signaler » SI ER >= RP* 0,2
FINSI ALORS AL « Attention »
AFFICHER «L’écart sur résultat est de : », ER SINON AL « Rien à signaler »
AFFICHER «Il présente un caractère : », SIGN FINSI
AFFICHER «Alerte = », AL Ici on affiche les résultats OK
FIN
144
Chapitre 10 – Les états prévisionnels et le contrôle budgétaire © Nathan
Processus 5
Corrigé des applications
145
© Nathan Chapitre 10 – Les états prévisionnels et le contrôle budgétaire
Processus 5
3. Calculer la valeur du stock final de produits finis (les sorties se valorisent au coût
arrondi trouvé à la question 2) et en déduire la production stockée du semestre.
SI 120 000
Production NE PAS ARRONDIR 2 607 066
Sortie pour vente (48 000 × 56) 2 688 000
SF 39 066
Production stockée (SF – SI) – 80 934
On va utiliser la fonction DROITEREG maintenant que l’on sait que la corrélation est bonne.
On obtient a = 10 et b = 500 000. Soit 10 € de charges variables et 500 000 € de charges fixes.
4. Vérifier le montant des intérêts courus dans le bilan du 30/06/N sachant que
l’emprunt figurant au bilan au 30 juin N (taux 10 %) a été souscrit fin septembre N-1
et qu’une première annuité de 104 000 sera versée fin septembre N.
Montant à vérifier : 18 000 €
De fin septembre N-1 jusqu’au 30 juin N, il y a 9 mois d’intérêts :
240 000 × 10 % × 9/12 = 18 000 €.
5. Calculer le montant des intérêts courus au 31/12/N sachant que l’emprunt figurant au
bilan au 30 juin N (taux 10 %) a été souscrit fin septembre N-1 et qu’une première
annuité de 104 000 a été versée fin septembre N.
Intérêts courus au 31/12/N :
Sachant que la première annuité est versée fin septembre N, les intérêts courent à partir
d’octobre N jusqu’au 31/12/N (date de présentation de la situation comptable).
Du 1er octobre N jusqu’au 31/12/N, il y a 3 mois d’intérêts.
Une première annuité de 104 000 a été versée, dont :
• Part d’intérêts : 240 000 × 10 % = 24 000 €
• Part de capital : 104 000 – 24 000 = 80 000 €.
Le capital restant dû sur lequel s’appliquent les intérêts courus est donc de :
240 000 – 80 000 = 160 000 €.
Montant des intérêts courus : 160 000 × 10 % × 3/12 = 4 000 €.
146
Chapitre 10 – Les états prévisionnels et le contrôle budgétaire © Nathan
Processus 5
6. Établir le compte de résultat prévisionnel au 31/12/N.
Compte de résultat au 31/12/N
Charges Produits
Achats de matières premières 1 190 000 Ventes de PF 5 760 000
Variation de stock – 35 000 Production stockée – 80 934
Autres charges 277 200
Charges de personnel 646 200
Dotations aux amortissements 528 666
Extourne IC – 18 000
Charges d’intérêts 24 000
Intérêts courus 4 000
Total 2 617 066 Total 5 679 066
Bénéfice 3 062 000
Total général 5 679 066 Total général 5 679 066
7. Établir le bilan prévisionnel au 31/12/N ; vérifier que le résultat est le même que celui
obtenu précédemment (question 6).
Bilan au 31/12/N
ACTIF PASSIF
Brut A/D Net Net
Immobilisations 3 200 000 1 208 666 1 991 334 Capital 760 000
Stock de matières premières 265 000 265 000 Réserves 40 000
Stock de produits finis 39 066 39 066 Résultat 3 062 000
Créances clients 1 152 000 1 152 000 Dettes financières 164 000
Disponibilités 1 512 780 1 512 780 Dettes fournisseurs 756 000
Dettes fiscales et sociales 178 180
Total 6 168 846 1 208 666 4 960 180 Total 4 960 180
2. Calculer et qualifier l’écart sur chiffre d’affaires. À la vue de cet écart, que penser de
la prestation apparente des services commerciaux ?
Écart sur chiffre d’affaires
CA réel 16 660 000
CA prévisionnel 12 500 000
E/CA 4 160 000 > 0 favorable
Il semble que les services commerciaux aient été performants car le CA réalisé est plus élevé
que prévu.
147
© Nathan Chapitre 10 – Les états prévisionnels et le contrôle budgétaire
Processus 5
3. Sachant qu’il n’y a pas de charge de structure, décomposer l’écart sur résultat en
écart sur marge sur chiffre d’affair es et écar t sur coût de production. Qualifier chacun
de ces écarts et vérifier la concordance avec la réponse obtenue à la question 1.
• Écart sur marge sur CA
E/marge/CA = Marge réelle – Marge prévisionnelle
Marge réelle – 136 000
Marge réelle = CA réel – CP préétabli
CA réel CP préétabli (CP unitaire prév. × Qté réelle)
16 660 000 16 796 000 (494 × 34 000)
Marge prévisionnelle 150 000
Marge prévisionnelle = CA prévisionnel – CP prévisionnel
CA prévisionnel CP prévisionnel
12 500 000 12 350 000
Écart sur marge sur CA = – 136 000 – 150 000 = – 286 000 €.
Il est défavorable.
Vérification :
Écart sur résultat = Écart sur marge sur CA – Écart sur coût
E/R = – 286 000 – (– 476 000) = + 190 000.
4. Sans faire de calcul et en se basant sur les données du document, montrer que l’écart
sur CA n’est pas un bon indicateur et justifier la performance des services production
dans l’écart sur résultat.
La quantité vendue étant plus forte que prévue, l’effet volume masque l’effet prix unitaire et
si l’on regarde le CA total, celui-ci est plus élevé en réalisé qu’en prévisionnel. En apparence,
cela semble positif.
Mais le prix de vente réel a été de 490 € ; si le coût de production était celui prévu (494 €),
chaque unité vendue aurait fait perdre 4 € à l’entreprise. Donc, le résultat se serait écroulé.
Ce qui permet d’avoir un écart sur résultat favorable, c’est que les services de production ont
réussi la prouesse de réduire le coût de production à un niveau plus bas que le prix auquel les
commerciaux ont vendu.
De ce fait, et grâce au service de production, la contre-performance des services commerciaux
est compensée.
Mais tout le mérite doit en revenir au service production et non au service commercial.
C’est ce que montre l’analyse de l’écart sur résultat.
148
Chapitre 10 – Les états prévisionnels et le contrôle budgétaire © Nathan
Processus 5
Application 4 – Les états de contrôle budgétaire (p. 215)
1. Compléter l’état (document 3) mettant en évidence, globalement et pour chaque
collection, l’écart sur résultat.
Données réelles Données prévues
Écart de
Prix Coût de Coût Prix Coût de Coût résultat
Quantités Résultat Quantités Résultat
de vente production indirect de vente production indirect
Collection 1 690 700 5,3 0,36 3,47 1 019 684 736 000 5,2 0,38 3,5 971 520 48 164 Fav.
Collection 2 69 000 3,77 0,23 3,35 13 130 75 000 3,7 0,25 3,27 13 500 – 370 Défav.
Collection 3 1 323 600 3,97 0,81 2,95 273 940 1 300 000 3,9 0,82 2,94 182 000 91 940 Fav.
Total 2 083 300 1 306 754 2 111 000 1 167 020 139 734 Fav.
3. Vérifier la concordance des trois écarts globaux avec l’écart sur résultat global.
E/R a 139 734,00 Favorable
E/marge b 108 980,00 Favorable
E/coût direct c – 28 290,00 Favorable
E/autres charges d – 2 464,00 Favorable
E/R a=b–c–d 139 734,00 OK
149
© Nathan Chapitre 10 – Les états prévisionnels et le contrôle budgétaire
Processus 5
Chapitre 11
L’identification des critères
de performance
Positionnement du chapitre dans le référentiel
Activité 5.5. Élaboration des tableaux de bord opérationnels
Situation de travail 5.5.1. Identification, proposition des critères de performance adaptés aux
contextes
Du Processus 5 au Processus 7
Résultats attendus Correspondances avec le
Activité/Situation
(partie du réf. en ital) Processus 7
Travail à faire
b) Cette baisse ressort comme une anomalie dans le système informatique du cabinet de
l’expert-comptable. Pourquoi ?
150
Chapitre 11 – L’identification des critères de performance © Nathan
Processus 5
Le logiciel comptable Quadratus permet d’exporter des données issues de sa base données,
puis ces données sont traitées et agrégées pour donner des informations significatives dans le
tableau de bord mis en place par l’expert-comptable. Ce tableau de bord dispose d’indicateurs
l’informant rapidement d’anomalies d’un simple coup d’œil sur les smileys.
151
© Nathan Chapitre 11 – L’identification des critères de performance
Processus 5
Chaque responsable pourra aussi comprendre ses résultats passés et tout mettre en œuvre pour
améliorer sa performance.
Le fait de suivre à part la nouvelle activité permettra d’identifier sa part dans l’évolution des
ventes.
7. En fonction des objectifs, quels sont les critères de performance à retenir pour ces
services ?
• Service Ventes de véhicules neufs
– Développer les ventes et respecter les engagements vis-à-vis de Renault :
- faire de la publicité ;
- développer la prospection commerciale ;
- suivre les ventes : les ventes par vendeur, les ventes de Logan, les ventes de véhicules
neufs, les ventes par catégorie de gamme.
– Satisfaire la clientèle :
- attitude du personnel par rapport au client ;
- respect des délais de livraison.
– Maîtriser l’achat des véhicules de reprise :
- améliorer les évaluations ;
- baisser le prix d’achat des reprises.
• Service Ventes de véhicules d’occasion
– Optimiser la qualité du stock : un certain volume pour optimiser un choix mais une rotation
correcte pour minimiser les coûts :
- mettre rapidement en exposition les véhicules ;
- améliorer la capacité de convaincre des vendeurs.
– Satisfaire la clientèle :
- parfaire l’accueil des commerciaux ;
- effectuer un suivi entre la commande et la livraison ;
- bien préparer chaque véhicule lors de la remise au client ;
- veiller à la fidélité de la clientèle.
– Dégager de la marge :
- diminuer les coûts de remise en état ;
- augmenter le volume des ventes de véhicules.
152
Chapitre 11 – L’identification des critères de performance © Nathan
Processus 5
8. Quels indicateurs de performance permettront de suivre ces critères ?
Ventes de véhicules neufs
Objectifs Cr itèr es de per for mance Indicateur s choisis
Nombre de publicités dans la presse
Publicité locale
Nombre d’événements organisés
Prospection commerciale Nombre de prospects contactés
Nombre de véhicules vendus
Ventes par vendeur
Nombre de financements placés
Maintenir et développer Performance commerciale VN, Marge moyenne / véhicules neufs,
les ventes Logan suivi des ventes
Performance commerciale par Suivi des ventes par mois
rapport à l’engagement envers Comparaison avec les objectifs
Renault (valeurs cibles)
Performance commerciale par
Suivi des ventes par mois
catégorie de gamme
Attitude du personnel Nombre de relances clients
Satisfaire la clientèle
Respect des délais de livraison Délai moyen de livraison
Amélioration des évaluations Montant moyen des reprises en état
Maîtriser l’achat des Évaluations positives par le
véhicules de reprise Prix d’achat des reprises responsable des véhicules
d’occasion
Remarque : ces critères et indicateurs ne sont pas exhaustifs, les étudiants peuvent en trouver
d’autres. Le professeur jugera de leur pertinence et cohérence par rapport au contexte proposé.
153
© Nathan Chapitre 11 – L’identification des critères de performance
Processus 5
III. Mettre en place des prix de cession interne
9. Qu’est-ce qu’un centre de responsabilité ?
Un centre de responsabilité est un groupement d’acteurs de l’organisation unis autour d’un
responsable. Il dispose de moyens pour réaliser le ou les objectifs qui lui ont été attribués et
d’une certaine autonomie de gestion. Il sera évalué sur ses capacités à respecter ses objectifs.
12. Quel est l’intérêt de mettre en place des prix de cession interne dans l’entreprise
Fertel ?
Le prix de cession interne permet de valoriser les échanges entre centres. Le produit constaté
par le centre vendeur constitue un coût pour le centre acheteur. Mettre en place des prix de
cession interne permettra à l’entreprise Fertel de calculer un résultat par centre, et à chaque
responsable de calculer la valeur ajoutée de son centre et d’être ainsi évalué sur ses
performances financières.
14. Que pensez-vous de la solution préconisée par M. Fertel pour établir les prix de cession
interne des véhicules repris par le centre Véhicules neufs et revendus par le centre
Véhicules d’occasion ?
M. Fertel préconise que le prix de cession se calcule à partir du prix de l’Argus diminué des
frais de réparation et augmenté des prix des éventuels accessoires, et non plus à partir du prix
de reprise. Il le fait dans le but de pouvoir se rendre compte plus justement de la marge sur les
ventes de chacun des centres.
15. Quelles auraient été les autres solutions possibles pour fixer ce prix ?
Les autres solutions auraient pu être :
– de prendre uniquement le prix de l’Argus ;
– de faire l’évaluation du prix de reprise par le responsable de l’atelier de réparation.
154
Chapitre 11 – L’identification des critères de performance © Nathan
Processus 5
IV. Déterminer une valeur cible
16. À partir des indicateurs établis concernant les ventes de véhicules neufs et des
engagements vis-à-vis de Renault, M. Fertel a établi les valeurs cibles que l’on
pourrait attendre pour ces indicateurs. Il vous demande d’analyser ses choix et de les
modifier, le cas échéant.
– Le nombre de ventes de véhicules bas de gamme augmente du fait de la conjoncture
économique. La valeur cible actuelle est de 80 ; or, le réalisé est de 90. Il faut revoir la valeur
cible et l’augmenter, notamment parce que le garage va vendre une nouvelle voiture bas de
gamme : la Logan.
– Idem pour le nombre de Logan vendues.
– Le nombre de relances clients permet de se rendre compte du travail des commerciaux. On
est loin de la valeur cible. Soit on conserve cet objectif de 250, soit on le passe à 200 pour le
mois suivant.
– Le délai moyen de livraison : il faut rechercher pourquoi la valeur cible n’est pas atteinte.
– Le nombre de réclamations permet de se rendre compte du niveau de satisfaction des
clients. Il est beaucoup trop élevé.
Remarque : toute autre argumentation jugée pertinente et cohérente est acceptable. Il s’agit ici
de faire réfléchir l’étudiant.
18. En utilisant la valeur cible du tableur, déterminez les dépenses que peut envisager
M. Fertel pour la Logan s’il souhaite atteindre un taux de profitabilité de 9 %.
Il faut tout d’abord calculer le taux de profitabilité selon les prévisions de M. Fertel : il s’élève
à 7,50 % (résultat/CA).
On utilise l’outil Valeur cible :
155
© Nathan Chapitre 11 – L’identification des critères de performance
Processus 5
Corrigé des applications
156
Chapitre 11 – L’identification des critères de performance © Nathan
Processus 5
Application 2 – Les prix de cession interne (PCI) (p. 230)
1. La Compagnie des planches doit-elle, dans un objectif de rentabilité, transformer le
bois brut en bois de construction ?
Il est nécessaire de calculer le résultat pour chacun des cas et de comparer.
Cas 1 : on vend le bois brut.
Prix de vente (PV) 450,00
CV (coût variable) 259,67
Résultat 190,33
L’entreprise a donc tout intérêt à vendre le bois brut car elle maximise sa marge.
3. En supposant que les cessions internes soient réalisées à un prix de cession interne
représentant 110 % du coût variable, le résultat de l’activité « Vente de bois de
construction » est-il impacté par ce nouveau dispositif ? Vous détaillerez le résultat
apparent de chaque centre de responsabilité.
Prix de cession interne (PCI) : 259,67 × 1,10 = 285,64 €.
Le centre « Bois brut d’ameublement » va vendre le bois au centre « Bois brut de
construction » 285,64 € au lieu de 259,67 € et présenter ainsi un résultat de : 285,63 – 259,67
= 25,96 € sur les ventes en interne.
Centre « Bois brut de construction » :
PV 580,00
PCI bois brut 285,64
CV bois brut de construction 260,00
Résultat 34,36
Le résultat de l’activité « Vente de bois de construction » est donc impacté : il est inférieur
(34,36 par rapport à 60,33).
157
© Nathan Chapitre 11 – L’identification des critères de performance
Processus 5
Application 3 – Le coût cible (p. 231)
1. Justifiez le montant du coût cible, fixé à 1 197,04 €, en présentant toutes les étapes du
calcul.
Prix de vente au catalogue : 2 073,58 € HT.
Prix de vente par distributeur : 2 073,58 × (1 – 0,18)= 1 700,34 € HT
Marge distributeur de 20 % : 1 700,34 × (1 – 0,20) = 1 360,27 €
Souhait d’un bénéfice de 12 % : 1 360,27 × (1 – 0,12) = 1 197,04 €
5. Déterminez le montant et le sens des écarts entre coût estimé et coût cible pour
chaque famille de composants.
Composants Tôlerie Mécanique Accessoires Bras de barrière
Coût estimé 312,00 384,00 240,00 264,00
Coût cible 228,48 369,92 190,40 299,20
Écart 83,52 14,08 49,60 – 35,20
Sens des écarts Défavorable Défavorable Défavorable Favorable
158
Chapitre 11 – L’identification des critères de performance © Nathan
Processus 5
Les réductions des écarts pourront être basées sur : la famille des composants Tôlerie, la
famille des accessoires en les diminuant, la famille Mécanique en mettant un moteur de
qualité inférieure, par exemple.
159
© Nathan Chapitre 11 – L’identification des critères de performance
Processus 5
Chapitre 12
L’élaboration de tableaux de bord
et le reporting
Positionnement du chapitre dans le référentiel
Activité 5.5. Élaboration des tableaux de bord opérationnels
Du Processus 5 au Processus 7
Résultats attendus
Activité/Situation Correspondances avec le Processus 7
(partie du réf. en ital)
160
Chapitre 12 – L’élaboration de tableaux de bord et le reporting © Nathan
Processus 5
Travail à faire
2. Pour chaque indicateur, indiquez son nom, les données utilisées pour le construire et
son mode de représentation.
Nom de l’indicateur Données Mode de représentation
Chiffre d’affaires Total des ventes de véhicules d’occasion Graphique sur trois mois
Coût moyen de la remise Moyenne des coûts établis par l’atelier
Graphique sur trois mois
en état des véhicules de réparation
Nombre de véhicules Nombre de véhicules d’occasion du mois
Nombre
en stock précédent + entrées – sorties
Taux de rotation Total des ventes, stock initial, stock final Taux
La donnée de base est le numéro de Tableau avec le réel,
Nombre de réclamations
réclamation que l’on dénombre l’objectif et l’écart
Nombre de clients ayant déjà acheté Tableau avec le réel,
Nombre de clients fidèles
un véhicule la cible et l’écart
Marge sur les ventes de Tableau avec le réel,
Prix de vente, cout de revient
véhicules d’occasion la cible et l’écart
4. Quel est l’intérêt pour le responsable des ventes de véhicules d’occasion de consulter
un tableau de bord ?
Cela lui permet de constater d’un seul coup d’œil si ses objectifs sont atteints, de prendre de
nouvelles décisions rapidement s’il s’aperçoit de problèmes…
Toute autre réponse cohérente peut être acceptée.
161
© Nathan Chapitre 12 – L’élaboration de tableaux de bord et le reporting
Processus 5
– rendre le tableau de bord attrayant en diversifiant les modes de représentation des indicateurs :
graphiques, tableaux, codes couleurs…
162
Chapitre 12 – L’élaboration de tableaux de bord et le reporting © Nathan
Processus 5
• Exemple de corrigé
11. Que pourrait mettre en place M. Fertel pour que l’on puisse renseigner et suivre plus
facilement les tableaux de bord ?
M. Fertel devrait automatiser les reports d’informations en provenance du PGI via le tableur.
163
© Nathan Chapitre 12 – L’élaboration de tableaux de bord et le reporting
Processus 5
III. Compléter et transmettre les tableaux de reporting
12. Complétez le tableau de bord de M. Fertel à partir des deux tableaux précédents.
Proposition de réponse
164
Chapitre 12 – L’élaboration de tableaux de bord et le reporting © Nathan
Processus 5
15. Quels éléments de cette requête varieront chaque mois ? Selon vous, faudra-t-il réécrire
cette requête tous les mois ?
L’élément variant est le mois, donc la date de la commande.
Il faudrait modifier cette requête chaque mois, sauf si on la transforme en requête paramètre :
… AND month(date_commande)=[saisir le mois]…
Ainsi, lorsqu’on exécuterait la requête, une fenêtre apparaîtrait avec « saisir le mois » : saisir
le 05 pour mai et valider.
16. Quels outils de reporting M. Fertel pourrait-il mettre en place pour automatiser les
reports ?
Il pourrait utiliser les filtres du PGI ou le monitor SQL pour créer les requêtes nécessaires
puis les exporter sur Excel par une liaison.
Pour réaliser un tableau croisé dynamique, aller dans « Insertion » puis choisir « Tableau
croisé dynamique ». Sélectionner les champs que l’on va utiliser en ligne et préciser le calcul
que l’on souhaite faire.
Si on souhaite connaître le chiffre d’affaires par vendeur, on obtient :
Nom des vendeurs Somme de prix négocié
ABDELAMAN 128 900
BERNARDEAU 83 100
CARON 221 600
CARPENTIER 50 100
DOVIDOR 58 400
FOILIER 124 600
GAMIN 63 100
MARTIN 140 800
VIVIEN 81 400
VOUTIN 61 900
Total général 1 013 900
165
© Nathan Chapitre 12 – L’élaboration de tableaux de bord et le reporting
Processus 5
Si on souhaite le CA par gamme, on obtient :
Gamme Somme de prix négocié
Bas de gamme 1 494 800
Gamme moyenne 2 117 000
Haut de gamme 3 179 300
Voiture électrique 4 192 900
Logan 5 29 900
Total général 1 013 900
18. Analysez les données obtenues et donnez votre avis sur l’idée de M. Fertel d’attribuer
une prime en fonction du chiffre d’affaires.
On note des disparités énormes. C’est donc une bonne idée d’attribuer une prime en fonction
du chiffre d’affaires pour stimuler les vendeurs.
19. À l’aide de PowerPoint, établissez le rapport d’activité que M. Fertel présentera lors
de la réunion mensuelle avec les responsables des ventes de véhicules neufs et de
véhicules d’occasion.
Faire une synthèse de tous les éléments précédents sur PowerPoint.
Proposition de réponse
sommaire
Intérêt de la mise en place d’un tableau de bord
Les différents objectifs déterminés
Les indicateurs choisis comme critère de performance
pour atteindre ces objectifs
Tableau de bord du centre « vente de véhicules neufs »
Analyse
Décisions prises
Tableau de bord du centre « vente de véhicules
d’occasion »
Analyse
Décisions prises
Conclusion générale
166
Chapitre 12 – L’élaboration de tableaux de bord et le reporting © Nathan
Processus 5
Corrigé des applications
2. Quels sont, pour Mme Véra, les critères de performance du personnel (document 1) ?
Selon Mme Véra, il faut rapprocher l’évolution de la masse salariale à l’évolution de l’activité
de l’entreprise (chiffre d’affaires).
167
© Nathan Chapitre 12 – L’élaboration de tableaux de bord et le reporting
Processus 5
4. Proposez une correction à l’aide du document 4.
Pour réaliser le nouveau tableau de bord, il faut :
– lister les besoins précis. Mme Véra explique qu’elle attend un tableau de bord de pilotage et
non de mesure de l’activité (document 1) ;
– supprimer certains indicateurs (par exemple, le montant du SMIC) ;
– ajouter de nouveaux indicateurs : les éléments fournis en document 3 permettent de les
déterminer.
Remarques :
L’étudiant devra compléter les données pour étoffer un peu le support afin de répondre à la
demande de Mme Véra, et visualiser la présentation finale.
Par exemple, simuler des données N-1 permet de mettre en forme des calculs de pourcentage
et des graphiques.
Le document 4 conduit à proposer deux indicateurs :
– les salariés ETP (équivalent temps plein). Dans ce calcul, deux salariés à mi-temps, par
exemple, sont équivalents à un salarié à temps plein.
– les salariés ETPA (équivalent temps plein actif). On ajoute au total précédent les
intérimaires et on déduit les arrêts de travail.
Éléments de perturbation
Cumul nb de jours d’absence pour maladie 25 36 – 30,6 %
Cumul nb de jours d’absence pour AT 1 3 – 66,7 %
Cumul nb de jours d’absence non justifiée 0 5 – 100,0 %
Analyse de l’activité
Nb de commandes traitées : objectif annuel 3 000 2 400 25,0 %
Nb de commandes traitées : fin du mois 252 8,4 % 187 7,8 % 34,8 %
Nb de commandes / ETP 3,48 2,79 24,5 %
Nb de commandes / ETPA 3,38 3,02 12,1 %
Masse salariale
Salaires bruts + cotisations patronales 187 000 170 236 9,8 %
Nb d’heures supplémentaires 86 10
168
Chapitre 12 – L’élaboration de tableaux de bord et le reporting © Nathan
Processus 5
Application 3 – Élaborer le tableau de bord d’un service
distribution (p. 253)
1. Par mi les infor mations fournies dans les documents, sélectionnez celles qui per mettront
d’alimenter ce tableau de bord.
Les documents présentent des informations diverses et non classées.
169
© Nathan Chapitre 12 – L’élaboration de tableaux de bord et le reporting
Processus 5
Pour proposer des indicateurs de performance, l’étudiant peut suivre le fil conducteur
suivant :
Stratégie Axes stratégiques Objectifs FCS IP
Axes Objectifs
Stratégie FCS IP
stratégiques commerciaux
• Maintenir le CA • CA maintenu • CA du mois
ou en hausse • Nb de commandes
passées
• Élargir la clientèle • Convaincre de • Nb de clients nouveaux
nouveaux clients • Taux de clients nouveaux
/ Total clients
Maintenir
• Mettre en place • VRP motivés • Nb d’actions
les parts
une politique de communication mises
de marché
commerciale en place sur le mois
motivante pour les • Cumul depuis le début
VRP de l’année
• Taux d’atteinte des
objectifs par les
commerciaux
• Vendre Remplacer • CA de l’ancien produit
prioritairement des progressivement • CA du nouveau produit
Améliorer
produits nouveaux les anciens • Nb de clients convertis
le taux
aux nouveaux produits par des aux nouveaux produits
de résultat net
clients nouveaux • Taux de conversion des
de l’entreprise
anciens clients
• Convaincre
les clients actuels
d’acheter des
produits nouveaux
Réduire
les coûts Réduire les frais Réaliser un suivi • Nb de kilomètres
de route précis des frais parcourus – Cumul depuis
de route (km, le début de l’année
repas…) • Nb de kilomètres /
Nb de commandes
• Total frais kilométriques
• Moyenne des frais
kilométriques par vendeur
• Total des frais de route
• Moyenne des frais
de route par vendeur
170
Chapitre 12 – L’élaboration de tableaux de bord et le reporting © Nathan
Processus 5
2. Mettez en forme une proposition de tableau de bord à l’aide d’un tableur.
TABLEAU DE BORD - MPLS - SERVICE COMMERCIAL
ANALYSE ÉVOLUTION DU CA
Analyse CA
2
Chiffre d'affaires #DIV/0!
Nb de commandes passées #DIV/0! 1 Chiffre
d'affaires
Nb de clients #DIV/0!
1 CA nouveaux
Nb de nouveaux clients du mois #DIV/0!
produits
#DIV/0! #DIV/0! #DIV/0! % nouveaux clients / Total clients #DIV/0! #DIV/0! #DIV/0! #DIV/0! 0
N-1 N
VENTES NOUVEAUX PRODUITS
#DIV/0! #DIV/0! #DIV/0! % frais kilométriques / CA #DIV/0! #DIV/0! #DIV/0! #DIV/0! 1 Frais de route
Frais de route 0
#DIV/0! #DIV/0! #DIV/0! % frais de route / CA #DIV/0! #DIV/0! #DIV/0! #DIV/0! N-1 N
171
© Nathan Chapitre 12 – L’élaboration de tableaux de bord et le reporting
Processus 5
Application 4 – Établir un tableau de bord (p. 254)
En vous appuyant sur le document, présentez un projet de tableau de bord de gestion de
la SARL Caron.
Les étudiants doivent présenter l’architecture du tableau de bord. Il pourra être complété à
l’aide des données du document ci-dessous, à communiquer aux étudiants :
BILANS
ACTIF 2012 2013 2014 2015
Actif immobilisé 79 000 64 900 51 400 41 100
Incorporel 8 000 7 600 7 600 7 600
Corporel 71 000 57 000 43 500 33 200
Financier 0 300 300 300
Actif circulant 733 000 526 500 605 800 635 700
Stocks 341 500 292 300 400 050 411 650
Créances 209 500 155 800 202 750 238 350
Disponibilités 182 000 78 400 3 000 – 14 300
Total Actif 812 000 591 400 657 200 676 800
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Processus 5
Exemple de tableau de bord
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Processus 5