Hydrologie
Hydrologie
Hydrologie
SCIENCES ET TECHNOLOGIES
SCIENCE DE LA TERRE ET DE L’ENVIRONNEMENT
SCIENCE DE LA TERRE
GEOTECHNIQUE
Présenté par :
- HERISOA Ericka Yushie Santhonia
- LALARISON Mikaia Berto Fanoela
- FANOMEZANTSOA Mickaël
- NOMENJANAHARY Alain Gabriel
- RAFANAMBINANTSOA Onjandraibe Jean Delphin
L’inondation est une submersion rapide ou lente de l’eau ; d’une zone habituellement
hors de l’eau. On distingue trois (03) types d’inondation :
• Inondation de plaine
Ce type d'inondation se produit lorsque le lit mineur d'une rivière devient un lit majeur,
voire un lit ordinaire, en raison de fortes pluies prolongées qui augmentent le débit de l'eau
dans le cours d'eau. Cela entraîne une submersion de la vallée. Les inondations de plaine sont
généralement le résultat de crues lentes.
• Formation de crues torrentielles
Lors de fortes pluies intenses, les eaux de ruissellement à débit élevé s'écoulent
rapidement dans le cours d'eau, provoquant des crues torrentielles caractérisées par leur
vitesse et leur débit élevés. Ces crues torrentielles se produisent dans les bassins versants et
contribuent à l'augmentation du débit des rivières.
• Ruissellement pluvial
L'imperméabilisation des sols due à l'aménagement urbain (bâtiments, routes,
parkings, etc.) et aux pratiques agricoles limite l'infiltration des précipitations, ce qui accentue
le ruissellement. Cela entraîne souvent une saturation et un refoulement du réseau
d'assainissement des eaux pluviales. Il en résulte des écoulements plus ou moins importants,
souvent rapides, lors des crues
a) Facteurs naturels
b) Facteurs anthropiques
En général, on constate que seules les liaisons entre les pôles régionaux sont des routes
asphaltées, tandis que les autres connexions sont principalement des pistes en terre. Toutefois,
il est important de noter que la plupart de ces routes en terre connaissent un trafic quotidien
dépassant le seuil recommandé pour l'asphaltage. Dans le cas de la RN5, ce seuil de bitumage
est considérablement inférieur en raison de l'état actuel de la route. Par conséquent, le trafic
quotidien sur cette route dépasse les recommandations pour l'asphaltage.
- Longueur : La route Mananara-Maroantsetra s'étend sur environ 120 kilomètres.
- Type de route : il s'agit d'une route nationale non bitumée principalement
composée de gravier, ce qui signifie qu'elle peut être difficile à emprunter,
notamment pendant la saison des pluies.
Figure 3: Localisation de la zone
(1) Le climat
Le climat de Maroantsetra est de type tropical chaud et humide et exposé aux
cyclones. Les précipitations à Maroantsetra sont importantes et même lors des mois les plus
secs, les averses persistent encore.
En termes de précipitations, Maroantsetra est la seule région le plus arrosée de
Madagascar dont le mois de janvier au mois d’avril est le plus enregistré.
La pluviométrie annuelle moyenne est de168, 8 mm, avec le mois le plus humide en
Avril (327,6 mm), et le mois le plus sec en Septembre (57,9 mm).
La température annuelle moyenne est de 25,6°C, et le mois le plus chaud en Février
(31,0°C) et le mois le plus frais en Juillet (19,8°C)
(2) Le relief
Maroantsetra fait partie de la région de la Côte-Est, dont le socle est principalement
constitué du granite d'Atongil. Le relief de la région est très varié, avec différentes formations
collinaires, comprenant des basses collines, des collines de taille moyenne et des collines
élevées. Le sol est de type ferralitique, ce qui le rend propice à l'agriculture. En contrebas de
certains sommets et le long des cours d'eau, on trouve des sols hydromorphes en raison des
dépôts alluvionnaires. La large plaine alluvionnaire formée par les trois grands fleuves
(Antenambalana, Manambolo et Andranofotsy) ne présente qu'une production agricole
relativement faible dans la région de Rantabe.
(3) L’hydrographie
Les fleuves les plus remarquables de la région de Maroantsetra sont les suivants : au
sud, le Fananehana ; au centre, le Rantabe, l'Antenambalana et l'Andranofotsy ; et enfin, le
Manambolo et le Mahalevona. Il existe également d'autres cours d'eau importants qui
traversent la région de Maroantsetra, mais le plus vaste est l'Antenambalana, qui se jette
directement dans la mer. Ainsi, les éléments physiques de Maroantsetra jouent un rôle
primordial dans les activités économiques, car ils déterminent la propice pour telle ou telle
activité.
3. Caractéristiques géologiques
Les normes à mettre en œuvre sont Cette disposition légale témoigne d'un
LOI n° 2004 – 009 DU 26 rigoureuses, exigeantes et appropriées à manque de politique législative claire en
JUILLET 2004 portant l'évolution de la société moderne. matière d'attribution, ce qui permet à
Code des Marchés Publics chacun de choisir la législation qui
convient le mieux à ses intérêts.
Les avancées réalisées ont été unanimement Les études d'impact prévues semblent être
reconnues et appréciées par l'ensemble des superficielles ou absentes, ce qui est
Décret 99-954 du 99 relatif
acteurs, qu'ils soient du secteur public ou regrettable. Parallèlement, les procédures
à la mise en compatibilité
des partenaires privés, tant au niveau sont excessivement complexes et longues,
des investissements avec
national qu'international. ce qui soulève la question de la possibilité
l’environnement (MECIE)
de concilier exigence et célérité.
Décret n°98-268 du 26 mars Les normes relatives à l'entretien des La législation semble avoir omis des
1998 portant statut du réseaux routiers sont considérées comme principes de gestion saine et de bonne
Fonds d'Entretien Routier, étant à la fois utiles et indispensables. gouvernance, ce qui ouvre la porte à des
modifié et complété par le gaspillages et des excès qui dépassent
décret n°2000-262 du 19 toute logique.
avril 2000
- La portance au niveau de l’arase doit être évaluée compte tenu des conditions de
teneurs en eau les plus défavorables. Méthode CBR.
- Le niveau d’eau de référence ne doit pas atteindre la P.S.T.
La hauteur de la protection des talus sera conçue par rapport à la crue projet plus 0,5m
liée aux effets érosifs des vagues créées par le vent.
Les pentes des talus des chaussées dans les zones inondables seront de 1:3, avec possibilité
d'une autre pente après étude géotechnique et approbation du Maitre d'Ouvrage. Les
accotements seront protégés par un enduit monocouche.
La protection contre les affouillements des remblais routiers sera prévue lorsque les études
hydrauliques montrent des vélocités d'écoulement d'eau supérieures à 0,7 m/s, en utilisant des
gabions ou enrochements selon les recommandations (CUR/CIRIA/CETMEF, 2007).
Il est important de lutter contre les dégâts causés par l'inondation en réduisant le
ruissellement, en renforçant la résistance du sol et en améliorant la planéité des surfaces lors
des campagnes d'entretien.
Le choix des protections doit être adapté à l'environnement local (pluviométrie, végétation,
topographie, nature des sols) en favorisant les ressources locales pour freiner l'érosion et
favoriser la croissance végétale. Une protection systématique, par engazonnement, des talus
contre l'érosion due au ruissellement superficiel ou aux vagues causées par le vent est
également recommandée dans les zones inondables
d) Tronçon de route en profil en remblai expose aux risques
d’inondations
Les risques associés à un remblai immergé incluent les départs de fines, les
mouvements de retrait-gonflement, l'évolution des caractéristiques mécaniques des sols
immergés et les effondrements du remblai. Les départs de fines se produisent en présence
d'un gradient hydraulique ou lors des mouvements de baisse du niveau d'eau, donc le
matériau de remblai doit être insensible à l'eau, avoir une courbe granulométrique
continue et être composé de fines moyennement à peu plastiques.
Pour les remblais en zone inondable, le matériau utilisé ne doit pas avoir un indice
de plasticité supérieur à 25, et selon la hauteur d'eau, des dispositions constructives
spécifiques doivent être prises, telles que la réalisation d'un fossé de pied de remblai, des
épaisseurs minimales de remblai, l'utilisation de géotextiles anti-contaminants et
drainants, et le choix de matériaux adaptés tels que les sols rocheux, les sables propres et
les graves peu argileuses.
Les remblais de grande hauteur, dépassant 15 m, sont considérés comme des ouvrages
d'art nécessitant une étude spéciale. Leur conception, le choix des matériaux et les conditions
de mise en œuvre doivent respecter certaines règles pour limiter les tassements et assurer la
stabilité de l'ensemble du remblai.
Les routes côtières sont exposées aux risques liés aux cyclones tropicaux, tels que
l'onde de tempête et les dégâts causés par les vagues. Pour les protéger, il est nécessaire de
concevoir des routes résistantes à la poussée de l'eau, d'installer des drains pour évacuer l'eau
et d'utiliser des ouvrages de protection tels que des épis. Il est également important d'éviter la
construction en bordure du littoral et de prévoir des mesures de protection contre l'érosion
causée par les vagues, comme l'utilisation de gabions ou d'enrochements.
3. Réseau d’assainissement
a) Généralités
Le rétablissement des écoulements naturels vise à assurer la continuité des flux d'eau
dans les bassins versants traversés par la route. Cela nécessite des ouvrages hydrauliques bien
dimensionnés pour éviter les risques d'inondation, de submersion, de rupture de la route et
d'inondation en amont de la voie. Deux cas principaux sont identifiés : le tracé de la route
empiétant sur le champ d'inondation d'un cours d'eau important, et le franchissement de cours
d'eau de petite taille sans enjeu particulier.
c) Conception des ouvrages hydrauliques
Tracé :
L'implantation d'un ouvrage est préférable dans le lit du cours d'eau, mais si cela n'est
pas possible en raison du tracé sinueux ou d'un biais prononcé, il faut prendre des mesures
pour assurer un bon écoulement hydraulique en amont et en aval de l'ouvrage. Une
rectification du lit peut être nécessaire, et la protection des coudes du nouveau lit et des zones
remblayées de l'ancien est essentielle. Si le cours d'eau est permanent, il peut être nécessaire
de prévoir une déviation provisoire du cours d'eau ou de construire l'ouvrage à côté du lit. Le
calage de l'ouvrage dépend de la pente du lit et des contraintes liées au profil en long de la
voie. Différentes solutions, telles que des dissipateurs d'énergie ou un calage avec une pente
plus faible que celle du cours d'eau, peuvent être envisagées en fonction de la situation.
Figure 4: Ecoulement
Figure 7: A pprofondissement
Entretien et exploitation des ouvrages hydrauliques :
Les ouvrages hydrauliques doivent être accessibles pour faciliter leur entretien,
avec des visites annuelles et après les crues pour prévoir d'éventuels travaux. Le diamètre
minimal des ouvrages pour les routes nationales est de 800 mm, tout en étant compatible
avec les capacités d'entretien du gestionnaire.
d) Assainissement de la plate-forme
En matière d'assainissement :
- Respectez les critères d'implantation des ouvrages pour assurer la sécurité des
usagers.
- Équipez les crêtes de talus de déblai d'ouvrages longitudinaux pour gérer le
ruissellement du bassin versant naturel et éviter l'érosion des talus et la surcharge hydraulique
du réseau de pied de talus.
- Favorisez l'écoulement gravitaire et superficiel de l'eau.
- Multipliez les points de rejet si possible pour éviter les concentrations de débits.
- Étudiez les possibilités d'écrêtement d'infiltrations.
- Dimensionnez les réseaux selon les normes en vigueur.
- Assurez-vous que la chaussée ne soit pas submergée pour une période de retour de 25
ans. Pour l'accotement, une submersion pour une période de retour de 25 ans peut être tolérée.
- Évitez de déverser dans les réseaux de la plate-forme routière les eaux provenant des
bassins versants naturels ou des nappes.
- Prévoyez un revêtement pour les ouvrages si la pente est supérieure à 1 % ou si la
vitesse de l'écoulement risque de provoquer une érosion (la pente critique est souvent de
l'ordre de 3,5 %).
Le choix d'un ouvrage d'assainissement pour un projet routier doit tenir compte de sa
capacité hydraulique, de son intégration dans le profil en long et le profil en travers de la route
pour assurer la sécurité des usagers, de son niveau de protection, ainsi que de sa facilité
d'entretien et d'exploitation, tout en prenant en compte les incertitudes liées aux calculs des
débits de projet.
Les fossés de crête en terre agissent sur le ruissellement avec des géotextiles, adaptés
aux sols peu érodables ou érodables. Les talus à redans sont utilisés pour les talus de grande
hauteur, avec des profils en déblai ou mixtes recommandés. Les fossés longitudinaux et les
descentes d'eau sont utilisés pour des talus spécifiques, avec des profils en déblai ou mixtes.
Les talus très raides protègent contre le ruissellement avec des géotextiles.
Fossés longitudinaux sont utilisés pour lutter contre l'érosion et nécessitent l'utilisation
de géotextile. Saignée latérale déconseillée en raison de difficulté et danger lors de l'entretien.
Accotements doivent être recouverts de matériaux non érodables et prolongement de la
chaussée recommandé. Imprégnation avec sablage ou monocouche agissent sur le
ruissellement selon les risques d'érosion et classe de la route.
Protections dégâts liés aux inondations « l’érosion des descentes d’eau, buse et
dalot »
Différents éléments tels que des plaques de gazon, des demi-fûts, des demi-buses, des
blocs préfabriqués et du béton peuvent être utilisés pour les descentes d'eau, agissant sur le
ruissellement. Les buses et dalots peuvent être protégés en amont et en aval par la parafouille
pour prévenir l'érosion régressive, et la sortie aval peut être protégée par du bétonnage, des
gabions ou des blocages, agissant également sur le ruissellement.
CONCLUSION
En résumé, les inondations constituent un défi de taille pour la construction des
infrastructures routières à Madagascar. Malheureusement, l'importance des normes
appropriées et des prescriptions techniques nécessaires pour faire face à ces aléas est souvent
insuffisamment prise en compte. Il est impératif d'accorder une attention particulière à
l'élaboration et à la mise en œuvre de normes résistant aux inondations afin d'assurer la
durabilité des infrastructures routières. Cette approche requiert une coordination efficace entre
les parties prenantes et l'intégration des normes au sein des réglementations et des processus
de planification. Il est donc primordial d'adopter une approche globale et prospective pour
relever les défis présents et futurs liés aux inondations et au changement climatique.