EXERCICE Yparéo
EXERCICE Yparéo
EXERCICE Yparéo
À partir du document « La pyramide des âges » ci-après, répondez aux questions suivantes :
1. Quel est l’intérêt de cette pyramide des âges pour l’entreprise ?
2. Quel pourrait être le problème d’un fort renouvellement du personnel (remplacement du personnel d’un
certain âge par du personnel jeune) ?
Pyramide des âges
61-65 ans
56-60 ans
51-55 ans
46-50 ans
41-45 ans
36-40 ans
31-35 ans
26-30 ans
18-25 ans
Hommes Femmes
18-25 ans 1 3
26-30 ans 8 4
31-35 ans 12 10
36-40 ans 15 12
41-45 ans 22 18
46-50 ans 28 24
51-55 ans 32 30
56-60 ans 2 1
61-65 ans - -
Total 117 102
Moyenne d’âge 45 44
EXERCICE : LA GESTION DES EFFECTIFS
L’entreprise INDUS est une grande société industrielle en croissance depuis quelques années.
Moins 20-24 25-29 30-34 35-39 40-44 45-49 50-54 55-60 Plus de 60
de 20 ans ans ans ans ans ans ans ans ans
ans
0% 19% 17% 9% 8% 4% 14% 17% 11% 1%
AP 6%
ETAM 5%
IC 4%
Compte tenu de l’activité en croissance d’INDUS+, la direction estime qu’une progression de l’effectif total
(hors intérimaires) de 0,5% est nécessaire pour répondre aux impératifs de production (avec une répartition
identique des effectifs entre les différentes catégories hiérarchiques)
La DRH prévoit de son côté, les mouvements de personnels suivants entre N et N+1 :
La politique de promotion devrait se traduire par les mêmes taux de promotion d’une catégorie
hiérarchique à la catégorie supérieure N et N+1 qu’entre N-1 et N
Le taux de démission entre N et N+1 devrait être identique à celui enregistré entre N-1 et N
L’entreprise prévoit qu’en N+1, 70 % des plus de 60 ans vont partir en retraite et que 2% des 55-59
ans vont bénéficier d’une retraite anticipée. Ce taux est identique quel que soit la catégorie
hiérarchique.
La DRH doit estimer les besoins éventuels en termes d’embauche à l’issue de ces mouvements de personnel. Si
nécessaire, l’entreprise envisage d’embaucher en CDI certains des intérimaires ayant déjà travaillé pour
l’entreprise. Selon ses besoins, elle embauchera autant d’intérimaires que nécessaire.
En N, les intérimaires représentent 8% de l’effectif de l’entreprise. 70% des intérimaires occupent des postes d’AP
‘agents de production), 20% des postes d’ETAM (employés, techniciens et agents de maîtrise) et 10% des postes
d’IC (ingénieurs et cadres)
Au cours de l’année N, la DRH a réalisé une étude afin d’estimer le nombre d’embauches que pourrait représenter
la conversion de certains contrats d’intérim en CDI. La RDH à regarder si les compétences des intérimaires
correspondaient aux besoins futurs de l’entreprise. Elle a également réalisé une enquête pour connaître les
souhaits des intérimaires. Les résultats de cette enquête permettent de disposer les données suivantes :
A partir des données du document 1, représenter la pyramide des âges de l’entreprise Alpha
En quoi l’utilisation de la pyramide des âges peut-elle être utile au DRH dans le cadre de la GPEC ?
Quels sont d’après vous les avantages et les inconvénients des différentes formes de la pyramide des âges
(document 2) ? De quel type de pyramide se rapproche le plus de celle de l’entreprise alpha ?
Quels sont les risques liés à l’utilisation de la pyramide des âges comme outil de pilotage social
EXERCICE : La GPEC chez ELECTRICA
ELECTRICA est un groupe multinational d’origine française qui se consacre exclusivement à la gestion de
l’électricité et les automatismes et dispose de positions mondiales de premier plan dans ses domaines d’activité
(distribution électrique, automatisme et sécurité du bâtiment, contrôle industriel…) ELECTRICA propose une offre
vaste et cohérente de produits et système intelligent , innovant et compétitif grâce à la convergence des
technologies de l’électricité, de l’automatisation et de la communication.
L’entreprise a connu de nombreux changements dans son histoire. Son activité a, en effet, démarré dans la
sidérurgie, la mécanique lourde et les chantiers navals au XIXe siècle, mais ELECTRICA a su, dès 1891, se lancer sur
le marché émergeant de l’électricité. Après la deuxième guerre mondiale, ELECTRICA abandonne progressivement
l’armement, et se concentre sur la construction, la sidérurgie et l’électricité. L’entreprise se réorganise
profondément pour diversifier ses débouchés. Depuis 20 ans, ELECTRICA continue son recentrage sur les métiers
de l’électricité en se séparant de ses activités non stratégiques. Des acquisitions majeures dans le monde entier
dans le domaine de l’électricité des automatismes sont opérés afin d’accélérer la croissance et de se positionner
sur de nouveaux segments de marché. ELECTRICA est aujourd’hui présente dans 130 pays et ne réalise plus que
45% de son chiffre d’affaires en Europe.
En matière de gestion des ressources humaines, la politique d’ELECTRICA s’inscrit dans une logique de
développement durable. Notions clé du développement durable, la responsabilité.
Celle-ci est donc au cœur de la culture et de la stratégie d’ELECTRICA. L’entreprise crée des richesses pour ses
clients, ses actionnaires, ses collaborateurs et la société civile. La vie du territoire et celle de l’entreprise sont
liées. En France, l’entreprise s’affiche comme un acteur engagé en faveur de l’accroissement de la diversité, de
l’insertion, de la formation et de la dynamisation économique de ses bassins d’emploi.
La réorganisation industrielle va se poursuivre dans les années à venir, notamment en France ou certains sites
sont regroupés.
L’optimisme des salariés baisse avec une forte préoccupation sur l’avenir d’ELECTRICA en France (moins
de 50 % se disent confiants)
Un manque d’information sur la stratégie d’ELECTRICA est avéré en France (moins de 50 % se disent bien
informés de la stratégie de l’entreprise, la part des salariés bien informés des résultats de l’entreprise a
baissé et est aujourd’hui de 81 %)
Une dégradation notable de la satisfaction vis-à-vis des rémunérations (45 % de satisfaits), des possibilités
d’évolution dans l’entreprise (55% des satisfaits en N+3 contre 60% en N+2) et vis-à-vis de la sécurité
l’emploi (69% des satisfaits en N+3 contre 83% en N+2) est manifeste ;
Près de 85 % des répondants ont eu un entretien individuel avec la hiérarchie cette année, mais
l’entretien n’a répondu à leurs attentes que dans 66 % des cas
Le « malaise » des salariés dont l’ancienneté est supérieure à 15 ans est toujours présent
Le climat social est jugé « plutôt mauvais » ou « très mauvais » par 43 % des répondants
1. Quels sont les enjeux de la politique de GPEC pour cette entreprise en France ?