Securite Interieure Loi ANy
Securite Interieure Loi ANy
Securite Interieure Loi ANy
SECRETARIAT GENERAL
Année 2019
Séance plénière du 07/08/2019
,LOIN° .
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RELATIVE A LA SECUTITE INTERIEURE
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TITRE 1ER: DISPOSITIONS GENERALES
Article premier: La présente loi fixe les principes et les modalités d'application
des mesures liées à la sécurité intérieure sur le territoire national.
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sur l'économie nationale ou véhiculant de fausses nouvelles ou recourant à
des manœuvres destinées à déstabiliser l'opinion publique, notamment à
l'occasion de consultations électorales, y compris par l'intermédiaire des
réseaux sociaux ;
- des actes de violence perpétrés contre les personnes ou contre les biens par
des groupes extrémistes ou des personnes physiques visant à faire prévaloir
une idéologie radicale aux fins de renverser les institutions de la République;
- des opérations ou des transactions financières effectuées, en fraude à la
législation existante, par des personnes physiques ou morales opérant sur le
territoire togolais ou en lien avec des acteurs étrangers agissant en soutien
des actions criminelles visées aux paragraphes précédents.
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Article 7 : La sécurité des personnes et des biens et le maintien de la sécurité et de
la paix publiques sont garantis par l'Etat et assurés par la force publique avec le
concours des citoyens à travers la mise en œuvre d'une police de proximité.
Ces mesures peuvent être déléguées au gouverneur ou au préfet dans leur ressort
territorial.
Article 13 : Lorsqu'une ou plusieurs mesures prévues par la présente loi sont prises
concurremment dans plusieurs régions ou préfectures, le ministre chargé de
l'administration territoriale, assure leur coordination.
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Section 2 : Forces de sécurité intérieure
Toutefois, les autres forces militaires peuvent être requises à titre exceptionnel et
ponctuel pour des missions de sécurité intérieure.
Elles ont compétence sur l'ensemble du territoire national pour l'exécution de leurs
activités de police.
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- d'assurer la surveillance du territoire, la protection des institutions, des
populations et des biens;
- d'exécuter des activités de police judiciaire conformément aux dispositions
du code de procédure pénale et du code de justice militaire;
- de porter secours aux populations en cas de détresse.
Article 18: Les corps paramilitaires notamment les agents des douanes, de
l'administration des eaux et forêts et les surveillants de l'administration
pénitentiaire, concourent également aux missions de sécurité intérieure dans la
limite de leurs attributions.
Article 20: Toute personne concourt, par son comportement, à la sécurité civile.
En fonction des situations auxquelles elle est confrontée et dans la mesure de ses
possibilités, elle veille à prévenir les services de secours et à prendre les dispositions
nécessaires.
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- la prévention et l'évaluation des risques de sécurité civile;
- la préparation des mesures de sauvegarde et l'organisation des moyens de
secours;
- la protection des personnes, des biens et de l' environnement ;
- les secours d'urgence aux personnes victimes d'accidents, de sinistres ou de
catastrophes ainsi que leur évacuation.
Article 24 : L'Etat peut concéder à des sociétés privées des activités de sécurité.
Les sociétés privées ne peuvent exercer des activités de sécurité que dans le domaine
de la protection des personnes et des biens.
Article 25 : Les sociétés privées désireuses d'exercer des activités de sécurité sont
soumises à l'obtention préalable d'une autorisation délivrée par le ministre chargé
de la sécurité.
Article 26 : Les personnels employés par ces sociétés et commis à des tâches de
sécurité reçoivent au préalable une habilitation délivrée par le ministre chargé de la
sécurité.
Ils n'exercent pas de prérogatives de puissance publique.
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des mesures individuelles et collectives limitant l'exercice de certaines libertés
publiques peuvent être mises en œuvre.
Les mêmes contrôles peuvent également être effectués dans les véhicules ou dans
tout autre moyen de transport utilisé par cette personne.
Article 34 : Les personnes interpellées, dans le cadre des dispositions des articles 32
et 33 ci-dessus, peuvent être maintenues pendant une durée n'excédant pas vingt-
quatre (24) heures.
A l'expiration de ce délai, elles sont soit relâchées, soit placées en garde à vue si une
infraction pénale justifiait cette dernière mesure.
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après avis du ministre chargé de la sécurité, ordonner par arrêté, l'expulsion du
territoire togolais de tout étranger qui présente un risque d'atteinte grave à l'ordre
public, tel que défini à l'article 28 de la présente loi.
Article 37 : Tout ressortissant étranger expulsé peut se voir, en outre, notifier une
interdiction temporaire ou définitive d'entrée sur le territoire togolais.
Les mesures prévues à l'alinéa précédent sont prises, en fonction des circonstances,
pour une période de soixante (60) jours renouvelable et dans un périmètre défini.
Les dirigeants et responsables des organismes concernés prennent sans délai les
mesures appropriées pour rendre effective la mesure de suspension prononcée.
La même mesure peut être prise à l'encontre de tout lieu recevant du public où sont
diffusés des propos incitant à la violence ou à la haine.
Le président du tribunal statue au plus tard dans les deux (2) heures de la demande.
Article 43 : Les opérations de visite domiciliaire sont effectuées dans les mêmes
conditions que celles prescrites par les dispositions du code de procédure pénale.
Si l'occupant est mineur, son maintien sur les lieux, qui ne peut excéder quatre (4)
heures, est autorisé par ordonnance du président du tribunal territorialement
compétent.
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Dans tous les cas, le procureur de la République territorialement compétent est
informé de toute mesure de maintien.
Dans ce cas, il est procédé à une visite de ces lieux, conformément aux articles 42,
43 et 44 de la présente loi.
Article 47 : Lorsqu'il existe des risques d'atteintes graves à l'ordre public ou d'actes
terroristes, les dispositions communautaires et nationales en la matière sont
applicables.
Section 3 : Contrôles transfrontaliers
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Section 4 : Contrôle des sites internet et des services
de communication en ligne
Il peut également notifier les adresses électroniques dont les contenus sont porteurs
des mêmes risques aux moteurs de recherches pour faire cesser le référencement du
service de communication en ligne.
La même notification peut être faite aux réseaux sociaux pour bloquer la diffusion
ou l'échange de messages ou d'images présentant des risques analogues.
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Dans ce cadre, des actions communes peuvent être menées avec les forces de sécurité
publique des pays voisins.
Article 55: Un décret en conseil des mmistres précise, en cas de besoin, les
modalités d'application de la présente loi.