L'essentiel de La Biologie Cellulaire: Rappels de Cours Et QCM Corrigés
L'essentiel de La Biologie Cellulaire: Rappels de Cours Et QCM Corrigés
L'essentiel de La Biologie Cellulaire: Rappels de Cours Et QCM Corrigés
com
LICENCE SANTÉ
PASS
LAS
L’essentiel de la
biologie cellulaire
Rappels de cours
et QCM corrigés
Steve Lancel
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ISBN 9782340-040915
©Ellipses Édition Marketing S.A., 2020
32, rue Bargue 75740 Paris cedex 15
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Avant-propos ........................................................................................ 4
Chapitre 4- Cytosquelette................................................................... 61
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Le Parcours d'Accès Spécifique Santé (PASS) est l’une des voies permettant
d’atteindre, dès la deuxième année dans le supérieur, les études de médecine, de
pharmacie, d’odontologie, de maïeutique et de kinésithérapie. Un travail
important et régulier est indispensable afin d’accéder à la spécialité de son choix.
La quantité d’informations à assimiler dans les différentes disciplines est
colossale et il est parfois difficile pour l’étudiant d’en retenir l’essentiel. Cet
ouvrage a pour but d’accompagner et d’aider l’étudiant dans son effort de
synthèse des connaissances en biologie cellulaire, que ce soit dans le cadre du
socle commun du premier semestre ou dans les enseignements transversaux plus
approfondis du second semestre.
« L’essentiel de la biologie cellulaire » est organisé en une douzaine de sujets
abordés en PASS. Chaque chapitre se compose d’un rappel de cours avec
illustrations, d’une fiche de synthèse, de QCM, et d’exercices corrigés. Avec ses
300 QCM commentés et ses exercices de réflexion, cet ouvrage aidera les
étudiants à se préparer aux épreuves du concours d’accès aux études de santé. Il
sera également utile aux étudiants des licences généralistes avec l’option « Accès
Santé » qui devront rapidement se mettre à niveau pour prétendre à l’intégration
dans les études de santé.
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La vie sur Terre est apparue il y a un peu plus de trois milliards d’années.
Différentes théories coexistent pour l’expliquer parmi laquelle la théorie du
monde de l’ARN primitif. Cette théorie, assez largement acceptée, repose sur le
fait que l’ARN constituerait le point initial. Celui-ci aurait acquis des propriétés
enzymatiques (toujours retrouvées aujourd’hui au niveau des ribozymes).
Ensuite, grâce à l’information génétique portée par l’ARN et l’apparition du
ribosome seraient apparues les protéines. Enfin, notamment pour des raisons de
stabilité, l’ARN aurait donné naissance à l’ADN. L’encapsulation de ces trois
types de biomolécules à l’intérieur d’une bicouche lipidique serait à l’origine de
la cellule primitive.
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La découverte des cellules date du XVIIe siècle. Robert Hooke a mis au point l’un
des premiers microscopes lui permettant de montrer que le liège est constitué de
petits compartiments qu’il appellera cellula. De nombreux chercheurs
poursuivront ce type d’observation au gré de l’amélioration des microscopes.
C’est ainsi que les travaux de Matthias Schleiden et Théodore Schwann
conduiront à l’émergence de la théorie cellulaire. Cette théorie du XIXe siècle
propose qu’un organisme vivant est constitué d’une ou plusieurs cellules, celles-
ci étant considérées comme les plus petites unités de base du vivant. Aujourd’hui,
cette théorie est complétée par le fait qu’une cellule ne peut provenir que d’une
cellule préexistante, possède son propre métabolisme et est le siège de l’hérédité.
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Alors que jusqu’au milieu du XXe siècle les cellules sont classées en deux grandes
divisions, les procaryotes et les eucaryotes, les travaux de Carl Woese à la fin des
années 1970 permettent de mettre en évidence la complexité des procaryotes et
fera émerger un troisième type d’êtres vivants que représentent les archées. Il
s’aperçoit que la séquence nucléotidique de l’ARN 16S bactérien, un des
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Les bactéries (Figure 1.1), autrefois appelées eubactéries, sont des cellules
procaryotes. Elles ne possèdent ni systèmes de membranes internes ni organites.
La membrane cellulaire ou membrane plasmique sépare le milieu intracellulaire
semi-fluide, encore appelé cytosol, du milieu extracellulaire. Le chromosome
bactérien est constitué d’une molécule d’ADN circulaire et bicaténaire. Des
éléments de plus petite taille d’ADN sont retrouvés sous forme de plasmides. La
membrane est entourée sur sa face extérieure par la paroi bactérienne. Celle-ci
est riche en peptidoglycanes et confère sa forme à la bactérie et une certaine
résistance aux contraintes mécaniques et osmotiques. A la surface de ce type de
procaryotes sont également retrouvés des appendices protéiques filamenteux
nommés pili. Les pili communs permettent l’adhérence de la bactérie à un
substrat (une muqueuse par exemple). Les pili sexuels permettent quant à eux
l’échange de matériel génétique lors de la conjugaison bactérienne. Enfin, suivant
le type de bactérie, la présence d’un flagelle, une structure protéique
filamenteuse, permet à la bactérie de se mouvoir dans son milieu. Il s’agit d’un
véritable moteur rotatif alimenté par un gradient de protons existant de part et
d’autre de la membrane plasmique. Les bactéries sont retrouvées notamment dans
la flore commensale. Elles peuvent être responsables de maladies (choléra ou
peste par exemple). Ce sont également des organismes utilisés en recherche.
Figure 1.1 : Schéma simplifié d’une bactérie.
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Les archées, d’un point de vue morphologique, sont très proches des bactéries.
Elles appartiennent, comme les bactéries, aux procaryotes. Comme évoqué
précédemment, une différence majeure entre bactéries et archées (anciennement
appelées archéobactéries) est la séquence éloignée de leur ARN ribosomal 16S.
En outre, leur paroi est cette fois-ci constituée de pseudopeptidoglycanes. Alors
que l’ADN des bactéries est dépourvu d’histones, des complexes protéiques
interagissant avec l’ADN, certaines archées expriment des complexes protéiques
de type histone. Enfin, ce sont des organismes avec des voies métaboliques
particulières, capables de vivre dans les milieux les plus extrêmes : certaines
produisent du méthane, d’autres vivent à un pH très acide ou à des températures
supérieures à 70°C.
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a. Origine
Alors que les premières cellules procaryotes ancestrales, au métabolisme
anaérobie, seraient apparues il y a plus de 3 milliards d’années, le premier ancêtre
commun des eucaryotes aurait vu le jour il y a 1,5 à 2 milliards d’années. La
membrane plasmique du procaryote ancestral, en se repliant vers le compartiment
intracellulaire et formant alors des invaginations, aurait permis la formation du
réticulum endoplasmique et du noyau grâce à la formation de l’enveloppe
nucléaire. Cet eucaryote primitif aurait ensuite capté un procaryote aérobie
hétérotrophe, c’est-à-dire un procaryote utilisant des composés organiques en
présence d’oxygène moléculaire. C’est ainsi que serait apparue la mitochondrie
des cellules eucaryotes. De la même façon, certains eucaryotes ancestraux
auraient probablement « phagocyté » une cyanobactérie, un procaryote aux
capacités de photosynthèse ; c’est-à-dire capable grâce à l’énergie portée par la
lumière de synthétiser des composés organiques à partir d’éléments inorganiques
et de minéraux. C’est ainsi que seraient apparus les chloroplastes des végétaux.
Cette théorie soutenue notamment par Lynn Margulis dans les années 1970 porte
le nom de théorie endosymbiotique.
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3. Théorie cellulaire
4. Procaryotes (I)
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