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INTRODUCTION
II. CYCLE DE DÉVELOPPEMENT
III. DIFFERENTES ESPÈCES DU
PLASMODIUM
IV. MODE DE VIE ET SYSTÈME DE DÉFENSE
MODE DU DÉPLACEMENT
MÉCANISME D’ÉCHAPPEMENT
RESPIRATION
MODE D’EXCRÉTION
ÉCOLOGIE
V. CONCLUSION
I.INTRODUCTION
Le Plasmodium est un protozoaire hématozoaire
(organisme unicellulaire qui vit dans le sang), parasite de
vertèbre inferieur et supérieure dont la transmission est
assurée par la piqure d’Arthropode hématophage dont 5
espèces causent le paludisme chez l’être humain.
Le Plasmodium du genre sporozoaire de la famille plasmodie,
de l’ordre hémosporidie, de la classe acconoisida, de la
phylum api complexa, du règne chromal veolata qui se
présente sous la forme d’un protozoaire très petit (1 à 2µm)
selon les formes.
La coloration au May-Grunwald montre qu’il est constitué
d’un cytoplasme bleu pâle entourant une vésicule nutritive
de teinte claire et contenant un noyau rouge du pigment
brun doré au noir (hemozoide). Le cycle du développement
est complexe et comporte deux étapes essentielles : une
phase asexuée chez l’homme et une phase sexuée chez la
moustique.
La compréhension de son cycle de vie est indispensable à la
mise en place de moyen de lutte adaptée.
II. CYCLE DE DÉVELOPPEMENT
Chez l’homme, la reproduction asexuée ou schizogonie
se déroule en deux phases :
Lors de la piqûre, l’anophèle femelle inocule avec sa salive
des sporozoïtes qui quittent rapidement le sang et pénètrent
chacun dans une cellule du foie où ils se divisent par
scissiparité formant des corps bleus contenant de nombreux
schizontes non pigments.
Une fois parvenu à maturité le corps bleu s’éclate, libérant
des mérozoïtes qui passent dans le sang. Certains schizontes
intrahépatique demeurent en sommeil (hypnozoites) et
seront à l’origine des rechutes. Chaque mérozoïte pénètrent
dans le globule rouge s’arrondit prenant souvent l’aspect
d’une bague à chaton et devient un trophozoïte qui se nourrit
de l’hémoglobine et la transforme en un pigment hémozoine.
A la fin de sa croissance il est devenu un schizonte pigmenté,
lequel se divise et prend l’aspect d’un corps en rosace formé
d’un nombre variable de mérozoïte avec le grain de pigment
rassemblé au centre de la rosace.
A maturité le globule rouge s’éclate en libérant les
mérozoïtes dont chacun va parasiter une hématie saine
tandis que le pigment toxique se déverse dans le sang.
L’éclatement des rosaces se fait de façon synchrone et
déclenche l’accès dont la périodicité varie.
La dureté du cycle sanguin est de 48H, le Plasmodium
falciparum, Plasmodium vivax et Plasmodium ovale donc
deux sont séparés par 24H d’apyrexies, rythme à 3 temps,
d’où le nom de fièvre tierce ou de 72H pour malariae, donc
deux accès sont séparés par 48H rythme à 4 temps d’où le
nom de fièvre quart. Au bout de quelques semaines, certains
rhizoïdes vont se transformer en cellules sexuées male et
femelles, les gamétocytes. Ces éléments n’évolueront plus,
mais ils persisteront les réservoirs de virus du paludisme.
Avec Plasmodium falciparum, et lui seul, toute la fin de
schizogonie se fait dans les capillaires profonds, ce qui
ralentit la circulation, d’où asphyxie puis la mort des cellules,
en particulier cérébrales qui sont sensibles à la privation
d’oxygène : c’est la cause de la fièvre tierce maline ou
encéphalite palustre, forme mortelle de malaria
responsable de la mortalité des espèces. Chez les moustiques
anophèles à lieu la reproduction sexuée où progamie.
L’anophèle prélève le sang, et les parasites sont digérés saut
les gamétocystes. Les gamétocytes mâles se divisent pour
donner des gamètes males mobiles, tandis que les
gamétocytes femelles arrondissent sans se diviser.
La fécondation donne l’œuf mobile (ookinete) celui-ci
traverse la paroi digestive et s’immobilise sous la membrane
qui tapisse la cavité générale formant l’oocyte dont le noyau
se divise pour former de certains sporozoïtes ; ces derniers
gagnent les glandes salivaires du moustique d’où ils seront
inoculés à l’homme à la prochaine piqûre.