Cours Isolation Thermique
Cours Isolation Thermique
Cours Isolation Thermique
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1. Les enjeux de l’isolation des bâtiments :
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Il est donc impératif de réduire notre consommation pour réduire nos émissions de CO2. En
même temps cela permet de réduire la facture énergétique de chaque bâtiment. Ainsi, les
pouvoirs publics ont mis en place les Réglementations Thermiques. Elles doivent permettre,
par étape de 5 ans, de réduire de 40 % la consommation en énergie des bâtiments neufs d’ici
2020.
Au premier janvier 2012, la règlementation thermique RT 2012 définira les normes d’isolation
thermique des bâtiments neufs.
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2. Les points clés de la réglementation :
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3. Les principes de la thermique :
Limiter les transferts de chaleur en maîtrisant les échanges thermiques : en hiver,
diminuer les déperditions calorifiques et donc ralentir les flux de chaleur de l’intérieur
vers l’extérieur. En été, c’est ralentir la progression de la chaleur et limiter les
consommations d’énergie liées à la climatisation.
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Les différents modes de transmission de la chaleur
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Les différents modes de transmission de la chaleur
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3.2 Le flux de chaleur :
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3.3 Le coefficient de transmission calorifique :
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3.5 Le coefficient de déperdition calorifique :
À l’inverse de la résistance thermique, le coefficient de transmission thermique surfacique d’une
paroi en partie courante (déperdition) exprime le flux de chaleur qui passe à travers une paroi
ayant une surface de 1m², pour une différence de température de 1 °C entre les deux ambiances
séparées par cette paroi : c’est le coefficient conventionnellement appelé Uc.
• La résistance totale de la paroi inclut la somme des résistances de la paroi + les résistances
superficielles.
• Plus le coefficient Uc est grand, plus les déperditions de chaleur sont importantes. Plus il est
petit, moins il y a de déperditions.
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Exemple de calcul du coefficient de déperdition thermique pour un mur en béton non isolé :
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3.6 Les ponts thermiques :
En thermique appliquée au bâtiment, on ne peut pas limiter son attention aux flux de chaleur des
parois en partie courante (Uc). Il est également nécessaire de tenir compte, d’une part, des ponts
thermiques intégrés à la paroi et, d’autre part, des ponts thermiques de liaison (planchers,
refends) qui constituent des points singuliers de la construction générant des fuites de chaleur ou
déperditions thermiques.
a) Les ponts thermiques intégrés :
Une paroi est presque toujours composée de
plusieurs composants assemblés entre eux, par
collage, vissage ou assemblage mécanique. Il
est nécessaire de prendre en compte ces
assemblages ou ponts thermiques intégrés. À
l’inverse, lorsque deux parois se rencontrent, il
s’agit de ponts thermiques structuraux.
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b) Les ponts thermiques de liaison structurels :
Les ponts thermiques correspondent aux liaisons, le plus souvent structurelles, planchers refends,
angles, fenêtres-parois, etc.
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4. Le transfert de vapeur d’eau et d’eau dans une paroi :
Il est important de ne pas confondre les différents types de transfert d’humidité dans une
construction et de dissocier les transferts d’eau sous forme liquide des transferts d’eau sous
forme de vapeur d’eau. Les causes d’humidité dans une construction sont multiples mais elles ne
sont jamais le fait d’une isolation conçue et posée correctement: nous verrons que ventiler est
une nécessité absolue.
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Le transfert d’humidité et de vapeur d’eau peut se faire à partir :
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4.1 Le transfert d’eau sous forme de vapeur :
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Empêcher la condensation de surface
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b) La condensation dans la masse d’une paroi :
Lorsque le point de rosée est supprimé en surface intérieure de paroi, on peut imaginer que le
point de condensation a été « repoussé » dans l’intérieur de la paroi. Ce n’est pas si simple, il est
important de considérer comment agit le flux de vapeur d’eau de part et d’autre d’une paroi dont
les ambiances peuvent être différentes en termes de température et de taux d’humidité relative.
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c) La nécessité de ventiler :
Afin de diminuer l’apparition de condensation, il faut évacuer la vapeur d’eau produite par
l’activité humaine en aérant et en ventilant. La ventilation doit être adaptée au débit d’air à
évacuer en fonction de l’humidité produite.
L’homme produit en moyenne par sa respiration entre 150 à 250 grammes d’eau sous forme de
vapeur d’eau par heure et par évaporation du corps :
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d) Les pare-vapeur :
Quand est-il nécessaire de prévoir un pare-vapeur ?
Entre deux ambiances de température et de taux d’humidité relative sensiblement différents, on
est à peu près sûr de devoir « gérer » un phénomène de condensation à l’intérieur de la paroi.
La solution consiste à opposer, à la pression de vapeur d’eau traversante, des matériaux offrant
une résistance à la diffusion de vapeur d’eau.
Les pare-vapeur sont caractérisés par leur aptitude à résister plus ou moins à la diffusion de
vapeur d’eau. Le coefficient Sd, exprimé en mètres, représente la résistance d’un pare-vapeur
par rapport à celle qui correspondrait à une épaisseur équivalente d’une couche d’air. Sd est
donc défini comme l’épaisseur de la couche d’air ayant une diffusion équivalente en mètre.
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Exemples de quelques caractéristiques Sd appliquées à des matériaux du bâtiment.
Une grande perméabilité (faible résistance à la vapeur d’eau) correspond à une valeur μ = 1 (μ
est le rapport de la diffusion de vapeur d’eau d’un matériau à celle de l’air). μ est un facteur
de résistance à la diffusion de vapeur d’eau, rapport sans dimension (exemple pour l’air μ = 1).
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Les classes des locaux pour le choix d’un pare-vapeur
Le classement des locaux pour le choix d’un pare-vapeur est lié à la quantité de vapeur d’eau
produite par l’activité, au renouvellement d’air nécessaire et à son évacuation. Quatre classes
climatiques permettent une estimation de la vapeur d’eau produite dans un bâtiment.
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5. Les solutions technologiques :
5.1 Le bardage métallique et son isolation :
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1. L’isolation des bardages système double peau / double couche avec écarteur
DESCRIPTIF
Isolation thermique renforcée
en deux couches.
Les écarteurs sont fixés
verticalement tous les 2 mètres
et assurent une bonne reprise
d’épaisseur de la laine minérale.
LES AVANTAGES
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2. L’isolation des bardages système double peau avec fixations d’entretoises
DESCRIPTIF
Le panneau d’isolant roulé semi-rigide ou rigide se calent en
fond de plateau. Son maintien est assuré par sa forte
densité. La peau extérieure est fixée à l’aide de vis
spécialement conçues pour ce système. Un double filetage
permet de solidariser les panneaux intérieurs et extérieurs
sans comprimer l’isolant.
LES AVANTAGES
- Comportement au feu
- Esthétique
- Performances thermiques
supérieures à épaisseur d’isolant Peau extérieure à nervures
égale verticales
- Ponts thermiques fortement
réduits
- Gain de temps de pose
- Étanchéité à l’air de la façade
- Absence de compression de
l’isolant
- Performances en isolement
acoustique Peau extérieure à
nervures horizontales 26
3. L’isolation des bardages système avec panneaux sandwichs
DESCRIPTIF
LES AVANTAGES
Tout comme la maison individuelle, la toiture sèche métallique, si elle n’est pas bien isolée,
représente une part importante des déperditions thermiques. L’isolation des toitures sèches doit
rassembler et intégrer plusieurs paramètres : éviter au maximum de peser sur la charpente
métallique, apporter une touche esthétique au bâtiment, utiliser les techniques de pose simples
pour optimiser le temps de mise en œuvre.
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1. Isolation sous pannes en plafond horizontal suspendu
DESCRIPTIF
Solution d’isolation thermique renforcée,
adaptée à la nécessité de réduction des
volumes à chauffer, suivant le principe de la
toiture froide ventilée.
Le plénum est ventilé. L’isolant est disposé
dans des ossatures suspendues à la
structure. Les profils porteurs sont espacés
de 1 m. Le Feutre bardage est déroulé sur
des panneaux parallèlement aux profils
porteurs entre les suspentes.
LES AVANTAGES
DESCRIPTIF
LES AVANTAGES
- Performances thermiques
- Résistance mécanique
- Ponts thermiques réduits
- Temps de pose
- Haute tenue à la corrosion
- Comportement au feu
- Esthétique
- Démontabilité du bâtiment
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5.3 Isolation des murs sous ossature métallique et plaque de plâtre:
DESCRIPTIF
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