DS 1
DS 1
DS 1
Physique PCSI
Durée : 4 heures
DS 1 :
Etude de quelques circuits de l’électronique
analogique
Consignes :
➢ L’épreuve contient trois grandes parties largement indépendantes.
➢ On veillera à une présentation et une rédaction claire et soignée des
copies. Il convient en particulier de rappeler avec précision les références
des questions abordées.
➢ Si, au cours de l’épreuve, un candidat repère ce qui lui semble être une
erreur d’énoncé, il le signale sur sa copie et poursuit sa composition en
indiquant clairement les raisons des initiatives qu’il est amené à prendre.
➢ Toutes les réponses devront être très soigneusement justifiées.
➢ Si un résultat donné par l'énoncé est non démontré, il peut néanmoins
être admis pour les questions suivantes. Ainsi, les diverses parties du
problème sont relativement indépendantes entre elles.
CPGE Moulay Youssef Rabat Module: Electronique
DS Physique 1 MPSI 1
L'électronique est une branche de la physique appliquée,
qui s'intéresse aux phénomènes de conduction électrique
et aux équipements associés. Elle traite le mouvement des
porteurs de charge dans le vide, les gaz et les
semiconducteurs, les phénomènes de conduction
électrique qui en résultent, et de leurs applications. Les
métiers de l'électronique se répartissent en domaines assez
spécialisés, qui constituent chacun un domaine d'étude :
électronique numérique, électronique de puissance……
Cette épreuve contient trois parties largement indépendantes que vous pouvez rédiger
dans l’ordre que vous voulez.
➢ Partie I : Fonctionnement électrique d'un TGV.
➢ Partie II : Les circuits inductifs.
➢ Partie III : Circuits linéaire en régime sinusoïdal forcé
1. Donner la relation constitutive de la bobine réelle, c’est à dire la relation qui lie 𝑢(𝑡) à
𝑖(𝑡) sur la figure ci-contre (figure 1).
2. En déduire, en fonction de 𝑖(𝑡) et ses dérivées, l’expression 𝑝(𝑡) de la puissance reçue
par la bobine réelle à l’instant t.
3. La fonction 𝑖(𝑡), intensité du courant qui traverse la bobine réelle, peut-elle être
discontinue au sens mathématique du terme ? Justifier la réponse.
B. Application d’un échelon de tension :
On utilise la bobine réelle précédente pour réaliser le circuit
représenté ci-dessous (figure 2).
1. Établir l’équation différentielle régissant les variations de l’intensité 𝑖(𝑡) dans le circuit
pour 𝑡 ≥ 0.
2. Mettre cette équation sous la forme canonique. On fera apparaitre la constante de
temps 𝜏 dont on donnera l’expression et la valeur numérique.
3. Déterminer l’expression de 𝑖(𝑡) en justifiant soigneusement.
4. Tracer soigneusement i(t) en précisant les échelles, la valeur à l’instant initial, celle
𝑑𝑖
en régime permanent, ainsi que la tangente à l’origine (𝑑𝑡) + . (Expressions littérales
0
et valeurs numériques).
5. Déterminer l’expression de 𝑢(𝑡) la tension aux bornes de la bobine réelle.
6. Déterminer, en fonction de 𝐸, 𝑅, 𝑟, 𝐿, 𝑡 et 𝜏 la puissance p(t) reçue par la bobine réelle à
𝑡.
7. Quelle est la valeur de 𝑝(𝑡) en régime permanent ? Faire l’application numérique et
interprétez physiquement.
8. Quelle serait l’énergie reçue par la bobine réelle si on faisait tendre t vers l’infini ?
9. On souhaite observer la tension 𝑢(𝑡) à l’oscilloscope. On précise que le générateur
n’est pas à masse flottante et impose donc la masse du circuit. Faire un schéma du
circuit électrique en faisant apparaitre les branchements de l’oscilloscope (CH1 et la
masse).
Benkerroum Houssam Page 3 sur 7 Année Scolaire 2022-2023
CPGE Moulay Youssef Rabat Module: Electronique
DS Physique 1 MPSI 1
C. Réponse du circuit au branchement d’un résistor :
On reprend le circuit précédent auquel on ajoute
un résistor R en série avec un interrupteur idéal K′
(figure 3), le tout en parallèle avec la bobine réelle.
1. Proposer une méthode pour mesurer la résistance interne d’un générateur réel ?
Donner un ordre de grandeur.
2. On cherche à établir l’équation différentielle vérifiée par 𝑖𝐿 (𝑡) :
(a) Montrer que le générateur de Thévenin est équivalent à un générateur de
Norton.
(b) Montrer, en transformant le circuit, que l’on peut se ramener à un circuit
équivalent à celui de la section précédente.
(c) En déduire l’équation différentielle vérifiée par 𝑖𝐿 (𝑡).
D. Réponse du circuit au branchement d’un condensateur :
On reprend le circuit du devoir précédent
auquel on a adjoint un condensateur idéal de
capacité C en série avec un interrupteur idéal
K′ (figure 3).
K est fermé depuis assez longtemps pour que
le circuit ait atteint le régime permanent.
On suppose que C est initialement déchargé.
À l’instant t=0, on ferme K′.
Applications numériques :
𝐿 = 0,1𝐻; 𝐶 = 200µ𝐹; 𝑟 = 10Ω; 𝑅 = 50Ω; 𝐸 =
12𝑉.
1. Déterminer, en justifiant chaque réponse, les expressions de 𝑢, 𝑖, 𝑖𝐿 et 𝑖𝐶 définies sur
le schéma ci-dessus :
(a) Juste avant la fermeture de K′(𝑡 = 0− ).
(b) Juste après la fermeture de K′ (𝑡 = 0+ ).
(c) Au bout d’un temps suffisamment long pour atteindre à nouveau un régime
permanent.
Résumer les résultats obtenus dans le tableau suivant :